Gérald Darmanin affirme qu'"une grande partie" des migrants arrivés par l'Ocean Viking "est en Allemagne"

  • l’année dernière
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, était l’invité du Face à Face sur BFMTV - RMC. 

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00:00 Je vous repose la question Gérald Darmanin, les 234 migrants qui étaient arrivés par l'Océan Viking, ils sont où aujourd'hui ?
00:05 Une partie a été expulsée du territoire national parce qu'il y en avait quelques-uns qui avaient des problèmes de sécurité, c'est le cas d'une dizaine de ces personnes.
00:11 Il y avait 44 mineurs, là les mineurs c'est une décision de justice, donc je ne peux pas répondre à cette question puisque ce ne sont pas les préfets.
00:17 Et les autres, une partie, une grande partie malheureusement sont partis en Allemagne.
00:21 Ce qui est certain, c'est que l'Océan Viking c'était le moment où l'Italie refusait une solution européenne.
00:26 C'était pour un problème humanitaire que nous avons accueilli ce bateau.
00:29 Désormais l'Italie, et il faut s'en féliciter, ne joue pas le jeu du nationalisme, mais joue le jeu européen.
00:35 Et la solution est donc européenne.
00:37 Vous aviez dit vous-même, je reprends votre formule, vous aviez dit 44 de ces migrants se voient opposer un refus de leur demande d'asile et seront reconduits dès que leur état de santé le permettra.
00:49 C'est 44 là ?
00:51 A l'époque, vous le disiez vous-même, c'est le mois de novembre, à l'époque nous n'avions pas la possibilité de regarder une demande d'asile en 15 jours.
00:57 Vous aviez dit ça, à l'époque vous nous avez dit "ils seront reconduits".
01:00 J'ai pas de raison du tout qu'aujourd'hui vous nous dites la même chose et pourquoi je vous croirais aujourd'hui ?
01:03 Je vous ai cru hier et puis visiblement ça ne s'est pas fait.
01:06 Je ne suis pas sûr que vous m'ayez cru, mais par ailleurs, la difficulté c'est que, évidemment nous sommes une démocratie.
01:10 Quand nous disons non à quelqu'un, il y a un recours.
01:12 Aujourd'hui une partie de ces personnes qui ont demandé l'asile auxquelles nous avons dit non, ils sont devant la justice française.
01:17 L'un des problèmes que nous ayons, c'est que la justice française administrative est un peu longue, d'où le projet de loi immigration que je porte pour simplifier les procédures.
01:24 Dès que les recours auront été, pour ceux qui sont restés en France, négatifs, parce que nous pensons que nous avons raison, devant la Cour Nationale d'Asile, nous expulserons ces personnes.

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