La Matinale (Émission du 21/09/2023)

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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C'est News, il est 6h, merci d'être avec nous.
00:00:03 Vous regardez la matinale de CNews.
00:00:05 A la une, faut-il interdire la manifestation anti-police de samedi organisée par la France Insoumise ?
00:00:12 Cette interdiction est demandée par le syndicat de police Alliance.
00:00:16 Il y aura également à cette manifestation le syndicat de la magistrature.
00:00:21 On va y revenir dès le début de ce journal.
00:00:24 Les Français soutiennent les policiers qui font usage de leurs armes
00:00:28 lorsque leur intégrité physique est menacée.
00:00:31 84% d'entre vous y êtes favorables.
00:00:34 C'est le résultat de notre sondage CSA pour CNews.
00:00:36 On vous révèle ce matin le détail de ce sondage avec vous Gauthier.
00:00:41 A Toulouse, les riverains se plaignent des livreurs de repas à scooter.
00:00:46 Nuisance sonore, non-respect du code de la route, stationnement gênant.
00:00:50 La mairie a décidé de réagir.
00:00:52 Reportage à suivre.
00:00:55 Le grand dîner en l'honneur de Charles III hier soir au château de Versailles.
00:00:59 Emmanuel Macron et le roi d'Angleterre ont appelé à un resserrement des liens entre Paris et Londres.
00:01:06 De nombreuses personnalités des deux pays étaient invitées pour ce dîner d'exception.
00:01:12 On va y revenir.
00:01:14 Et puis l'État s'est-il enrichi grâce à l'inflation des prix des carburants ?
00:01:19 C'est du moins ce qu'affirment Marine Le Pen et Xavier Bertrand.
00:01:21 Qu'en est-il vraiment ?
00:01:23 Le Mic Guillaume va nous donner les tout derniers chiffres.
00:01:27 Nouvelle polémique autour du syndicat de la magistrature.
00:01:31 Ce syndicat de juges classé à l'extrême gauche va participer à une marche anti-police
00:01:35 organisée par la France Insoumise samedi.
00:01:38 La présence du syndicat révolte les policiers après sa participation,
00:01:42 déjà controversée à la fête de l'Huma.
00:01:45 Et le syndicat de police Allianz appelle le ministre de l'Intérieur à interdire cette marche.
00:01:51 Tony Pitaro.
00:01:54 C'est une présence qui suscite la colère des syndicats de police.
00:01:57 Pour Allianz, la participation du syndicat de la magistrature à la marche unitaire est inacceptable.
00:02:04 Nous Allianz, c'est clair, on demande au ministre de l'Intérieur d'intervenir
00:02:09 pour faire interdire cette manifestation qui est pour nous une manifestation
00:02:13 qui n'a pas lieu d'être parce qu'on considère qu'il s'agirait ni plus ni moins
00:02:17 d'un outrage public généralisé.
00:02:19 La semaine dernière, le syndicat de la magistrature avait déjà été au centre des débats
00:02:24 en participant à la fête de l'Huma.
00:02:26 C'est un syndicat qui se veut politique et qui d'ailleurs l'affiche et l'affirme.
00:02:30 Et ils ont un a priori contre les institutions, notamment la police.
00:02:35 Depuis 40 ans maintenant, ils considèrent qu'il faut avoir un préjugé en faveur du voleur
00:02:39 plutôt que la police.
00:02:40 Ce qui est inquiétant, c'est de voir ce syndicat de magistrats participer à cette manifestation
00:02:46 dite unitaire le 23 septembre, qui ne rassemble que des gens de l'ultra-gauche,
00:02:51 que ce soit partis, politiques, associations, syndicats.
00:02:55 On peut quand même se poser la question de savoir si c'est la place des juges
00:02:58 d'être dans des manifestations de ce type qui jettent un discrédit sur les forces de police.
00:03:03 Ce samedi, plus d'une centaine de marches se tiendront dans toute la France.
00:03:09 Ce sondage qu'on vous révèle ce matin dans la matinale de CNews.
00:03:12 84% des Français soutiennent les policiers qui font usage de leurs armes
00:03:18 lorsque leur intégrité physique est menacée.
00:03:22 Sondage CSA pour CNews.
00:03:23 Gauthier Lebret, les Français réaffirment ainsi leur soutien à la police.
00:03:27 Oui, au moment où effectivement la France insoumise s'apprête à défiler ce week-end
00:03:30 contre ce qu'elle appelle les violences policières, ce terme qui fait polémique,
00:03:34 qui sous-entend que les violences seraient systémiques au sein des forces de l'ordre.
00:03:38 Une manifestation qui va demander évidemment un dispositif policier important.
00:03:41 La semaine de Charles III, la semaine du Pape à Marseille
00:03:44 et la semaine de la Coupe du Monde de rugby.
00:03:48 Les policiers sont déjà très demandés cette semaine.
00:03:50 C'est pourquoi certains réclament aussi, au-delà du côté idéologique,
00:03:53 l'interdiction de cette manifestation.
00:03:55 Vous l'avez dit, 84% des Français soutiennent les policiers qui font usage de leurs armes
00:03:59 lorsque leur intégrité physique est menacée.
00:04:01 On pense à ce policier Astain qui a été roué de coups et qui n'a pas justement utilisé son arme,
00:04:06 qui avait vécu un véritable lynchage le week-end dernier.
00:04:09 Alors un chiffre qui monte à 94% chez les électeurs de droite interrogés
00:04:15 et qui baisse à 73% chez les électeurs de gauche, mais qui reste largement majoritaire.
00:04:19 Et donc c'est encore plus intéressant quand vous regardez à gauche
00:04:22 que les électeurs et les sympathisants de la France insoumise,
00:04:24 parce qu'ils sont 65% à soutenir les policiers quand ils sont attaqués.
00:04:29 Donc c'est toujours intéressant de souligner le décalage
00:04:32 entre la base électorale et les cadres chez les insoumis.
00:04:36 Je rappelle que juste avant l'été, la France insoumise avait déjà participé à une manifestation anti-police
00:04:40 avec notamment le collectif Adama Traoré.
00:04:43 On avait entendu notamment "tout le monde déteste la police".
00:04:46 Les députés Écolo et LFI n'étaient pas partis malgré ce slogan qui résonnait à côté d'eux.
00:04:51 Ça avait à l'époque déclenché une polémique.
00:04:53 Merci beaucoup Gauthier.
00:04:55 Voilà, et cette question, faut-il interdire cette manifestation anti-police de samedi ?
00:05:00 Je voulais qu'on y revienne tout au long de la matinale.
00:05:02 Et on sera avec Julien Chénardy, secrétaire du syndicat de police Allianz-Île-de-France.
00:05:07 À 7h10, il sera avec nous.
00:05:10 Chana à Toulouse, les riverains ne supportent plus les livreurs.
00:05:13 Oui, parce qu'avant les livraisons se faisaient à vélo.
00:05:16 Maintenant, elles se font majoritairement à scooter.
00:05:18 Conséquent, certains Toulousains qui vivent dans des quartiers animés
00:05:21 subissent les nuisances sonores.
00:05:22 Alors pour calmer les esprits, la mairie a décidé de limiter la circulation dans l'hypercentre
00:05:27 et d'intensifier les contraventions pour stationnement gênant.
00:05:30 Vous voyez ce reportage de Jean-Luc Thomas.
00:05:32 À un an, la mairie de Toulouse a reçu 135 signalements de riverains.
00:05:37 Ils se plaignent du bruit du stationnement anarchique
00:05:40 ou des invectives des livreurs de repas.
00:05:42 Au départ, à vélo, ils utilisent aujourd'hui à 75% un scooter.
00:05:47 Vous avez des personnes qui passent et qui n'osent pas leur demander de se dégager ou de bouger.
00:05:53 Quelquefois, ça peut amener des frictions.
00:05:55 Par des arrêtés, des interdictions, la création de zones blanches,
00:05:58 les métropoles essayent de limiter les nuisances.
00:06:01 On a pris le parti de faire respecter le plus strictement possible par la police municipale
00:06:06 le code de la route et donc on verbalise tout ce qui va être stationnement gênant,
00:06:09 stationnement très gênant, stationnement sur un trottoir, devant une sortie carrossable
00:06:13 et puis plus largement les sens interdits dès qu'on les constate en flagrant déni.
00:06:18 Les demandes très exigeantes des plateformes et une rémunération modeste
00:06:22 empêchent aux livreurs d'atteindre une vraie rentabilité.
00:06:25 Le faire vite sans respecter les règles devient alors la norme.
00:06:29 Un livreur, il est minuté, il est payé à la tâche, donc il va aller très très vite,
00:06:33 il va garer son scooter d'une façon qui peut déplaire.
00:06:40 Les riverains, beaucoup de riverains sont clients,
00:06:42 donc le juste milieu est difficile à trouver.
00:06:45 Des parlementaires, des métropoles, des syndicats bataillent
00:06:48 pour que les livreurs deviennent salariés.
00:06:50 Cela ferait baisser automatiquement les méfaits,
00:06:53 éviterait aussi à de nombreux sans-papiers de travailler inégalement.
00:06:58 Dîner royal au château de Versailles.
00:07:01 Hier soir, Charles III et Emmanuel Macron étaient réunis autour d'un menu exceptionnel.
00:07:08 Ici, les images de l'arrivée de Charles III et Camilla,
00:07:13 d'Emmanuel Macron et de Brigitte Macron.
00:07:15 De nombreuses personnalités étaient conviées.
00:07:18 Celle-là est de Mick Jagger à Hugh Grant, en passant par Charles de Gainsbourg.
00:07:21 Alors, smoking pour les hommes, robe longue pour les femmes était de rigueur.
00:07:25 Emmanuel Macron et Charles III ont tous les deux pris la parole
00:07:27 sur l'amitié franco-britannique en français.
00:07:30 On écoute.
00:07:31 Que vous ayez choisi de rendre visite à la France
00:07:35 en ces tout premiers mois de votre règne
00:07:38 est un signe d'amitié et de confiance
00:07:40 que nous mesurons à sa juste valeur
00:07:43 et qui nous touche profondément
00:07:46 à la fois comme hommage à notre passé et comme gage d'avenir.
00:07:50 Monsieur le Président,
00:07:52 votre invitation à visiter la France
00:07:55 et votre hospitalité exceptionnellement généreuse
00:07:58 sont des symboles de la relation durable entre nos deux pays.
00:08:05 Les liens entre nos peuples sont nombreux
00:08:08 et représentent la force vitale de notre entente cordiale.
00:08:13 Voilà Charles III qui s'exprime dans un français parfait.
00:08:19 Tiens écoutez justement Laurence Ferrari
00:08:21 que vous connaissez bien évidemment.
00:08:23 Notre consoeur et amie Laurence Ferrari
00:08:25 qui faisait partie des invités.
00:08:26 Elle est revenue sur ce repas, ce dîner hors du commun.
00:08:29 Écoutez.
00:08:30 C'était un dîner assez exceptionnel
00:08:33 où tous les savoir-faire français ont été mis en valeur
00:08:35 et où il y avait des artistes britanniques et des artistes français.
00:08:38 Donc voilà, c'était une fierté d'être à ce dîner de la République.
00:08:42 Le roi a fait un discours assez charmant
00:08:44 passant de l'anglais au français,
00:08:46 se corrigeant même quand il faisait des fautes de liaisons en français.
00:08:49 Donc ça a instauré tout de suite un petit climat assez sympathique.
00:08:51 Et puis on sentait qu'il y avait beaucoup de fluidité
00:08:53 entre lui et le président Macron.
00:08:54 Et puis que toute cette belle assemblée s'est mélangée
00:08:58 français-anglais avec encore une fois la fine fleur
00:09:01 de la France et de l'Angleterre.
00:09:04 Donc non, je trouve que c'était assez décontracté.
00:09:07 Voilà, assez décontracté.
00:09:08 Laurence Ferrari qui sera d'ailleurs chez Pascal Praud
00:09:11 dans l'heure des pros ce matin
00:09:13 pour débriefer ce dîner.
00:09:16 Ça fait quelque chose à raconter d'être invité à Versailles
00:09:21 pour dîner avec le roi.
00:09:23 Personne n'a été invité autour de la table.
00:09:25 Non, j'ai regardé, j'ai pas reçu de bristoles.
00:09:30 Allez, le sport tout de suite avec Saïd El Abadi.
00:09:32 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère,
00:09:37 premier distributeur automobile en France.
00:09:42 On parle football et Ligue des champions.
00:09:43 Le club de Lens s'est offert un très bon résultat en Espagne
00:09:46 hier soir pour son entrée en Lice.
00:09:48 Oui Romain, le premier match de Lens hier,
00:09:50 c'était à Séville en déplacement.
00:09:51 Et un très bon résultat puisque les Lensois
00:09:53 se sont partis de Lens, de Séville avec un match nul, un but partout.
00:09:57 Ils ont rapidement concédé l'ouverture du score
00:09:59 par l'ancien marseillais Lucas Ocampos.
00:10:02 Mais les hommes de Francais se sont bien rattrapés
00:10:04 dès la 24e de jeu avec ce magnifique coufran de Fulgini.
00:10:07 Un bon bol d'air pour le Racing Club de Lens.
00:10:10 Surtout que Lens est actuellement dernier de Ligue 1
00:10:13 après cinq tournées de championnat.
00:10:14 Alors Saïd, on passe d'une Coupe d'Europe à l'autre.
00:10:17 Ce soir, c'est la Ligue Europe avec notamment
00:10:19 l'Olympique de Marseille sans entraîneur
00:10:21 qui se déplace à Amsterdam.
00:10:22 Oui, c'est clair, c'est exactement ça.
00:10:24 L'Olympique de Marseille qui est dans une belle petite crise
00:10:26 en ce moment.
00:10:27 Il va essayer de retrouver un peu de sérénité
00:10:29 sur la pelouse de l'Ajax aux Pays-Bas.
00:10:31 Après la démission de Marcel Hinault hier,
00:10:33 les Marseillais se présenteront sans entraîneur.
00:10:35 Alors, sans entraîneur, tout du moins avec un intérimaire,
00:10:37 ce sera Jacques Abardonado qui sera sur le banc
00:10:40 pour l'occasion.
00:10:41 Une situation compliquée, mais les joueurs l'assurent,
00:10:43 ils sont concentrés sur le terrain,
00:10:44 comme l'a indiqué Pierre-Emerick Aubameyang
00:10:46 en conférence de presse hier.
00:10:48 Comme j'ai dit, c'est vraiment être focus sur le terrain,
00:10:52 sur le football, parce que je pense qu'on reste
00:10:55 sur deux résultats qui nous restent un peu
00:10:57 en travers de la gorge.
00:10:58 Et je pense qu'il faut qu'on redresse la barre.
00:11:02 Et voilà, tout simplement parce qu'on est
00:11:03 à l'Olympique de Marseille, on représente ce club
00:11:06 et on se doit de bien jouer, de gagner les matchs,
00:11:10 et d'autant plus que c'est le premier match
00:11:13 dans cette compétition européenne.
00:11:14 Donc, il va falloir être prêt pour cet événement.
00:11:18 L'OM sans entraîneur.
00:11:20 Il n'y a pas que l'OM qui joue ce soir dans cette compétition.
00:11:22 Exactement, la France a trois représentants
00:11:24 dans cette Ligue Europa.
00:11:25 Qui dit trois représentants, on espère que ça ira au bout.
00:11:27 Évidemment, on a donc l'Olympique de Marseille
00:11:29 qui se déplace à l'Ajacque-Saint-Denis.
00:11:30 On a également Toulouse qui se déplacera en Belgique
00:11:32 sur le stade de l'Union Sainte-Gilloise.
00:11:35 Et Rennes recevra le club de Maccabi Haïfa.
00:11:37 Est-ce qu'on se dirige vers un service national universel obligatoire ?
00:11:53 C'est un peu le foutoir pour l'instant.
00:11:54 On ne comprend pas précisément.
00:11:56 On va tenter de vous expliquer ce que l'on sait de ce SNU,
00:12:00 Service National Universel.
00:12:02 Est-ce qu'il sera obligatoire ou pas ?
00:12:03 On en parle ce matin dans La Matinale.
00:12:05 Restez bien avec nous, l'équipe est là, comme tous les jours.
00:12:07 Chana Lusso, Gautier Lebrecht, Alexandra Blanc,
00:12:10 Harold Diman, Seydel Abadi, Lomique Guillaume.
00:12:12 Tout le monde est là.
00:12:13 A tout de suite, bon réveil à tous.
00:12:14 CNews, il est 6h16.
00:12:20 Merci d'être avec nous.
00:12:21 On va parler du SNU, ce qui va être obligatoire ou pas.
00:12:24 On va essayer d'y comprendre quelque chose.
00:12:27 Tout d'abord, le point faux avec Chana Lusso.
00:12:32 Une enquête pour menace de mort à l'encontre de Nicolas Sarkozy
00:12:35 et de son fils Jean a été ouverte.
00:12:37 Une plainte a été déposée hier matin par le chef de la sécurité
00:12:40 de l'ancien président de la République.
00:12:41 La sœur de Nicolas Sarkozy aurait reçu un appel dimanche dernier
00:12:45 où un inconnu aurait dit, je cite, "souhaiter la mort des deux hommes
00:12:49 le plus tôt possible" avant d'ajouter qu'ils meurent.
00:12:52 La visite exceptionnelle de Charles III se poursuit aujourd'hui en France.
00:12:56 Le roi d'Angleterre est attendu dans la matinée pour un discours
00:12:59 dans l'hémicycle du Sénat.
00:13:00 Une première pour un souverain britannique.
00:13:02 Et dans l'après-midi, après une visite au marché des fleurs
00:13:04 tant appréciée par sa mère, Charles III et son épouse
00:13:07 se rendront sur le chantier de Notre-Dame.
00:13:09 Le couple royal se rendra demain à Bordeaux
00:13:12 pour la troisième et dernière journée de cette visite d'État.
00:13:14 L'Arménie accuse l'armée azerbaïdjanaise d'avoir ouvert le feu
00:13:20 sur ses positions à la frontière.
00:13:21 Pourtant, un peu plus tôt, un cessez-le-feu avait été instauré
00:13:25 dans le Haut-Karabakh.
00:13:26 Le président de l'Azerbaïdjan s'est félicité d'une victoire éclair
00:13:29 sur cette enclave.
00:13:31 L'armée du Haut-Karabakh a commencé à déposer les armes
00:13:33 et des pourparlers vont démarrer aujourd'hui.
00:13:35 Est-ce qu'on se dirige vers une obligation du SNU,
00:13:40 vers un service national universel obligatoire ?
00:13:44 C'est en tout cas la volonté, semble-t-il,
00:13:46 de la secrétaire d'État à la jeunesse Priska Thévenaud.
00:13:48 Depuis la création de ce programme aux allures de service militaire
00:13:51 en 2019, le gouvernement a plusieurs fois annoncé son obligation
00:13:55 avant de faire machine arrière.
00:13:57 Alors comment devrait se structurer le SNU ?
00:13:59 On voit ça avec Marie-Victoire Diodonné.
00:14:02 Les contours du service national universel se précisent.
00:14:05 Au programme, trois phases.
00:14:07 La première, obligatoire, consiste en un séjour de cohésion
00:14:10 de deux semaines.
00:14:11 Il devrait être intégré au temps scolaire des secondes,
00:14:14 exempté d'examen.
00:14:15 La deuxième étape, basée sur le volontariat,
00:14:18 est une mission d'intérêt général dans les secteurs
00:14:20 de l'environnement, du sport ou encore de la santé.
00:14:23 La troisième phase est facultative elle aussi.
00:14:26 Trois mois à un an d'engagement volontaire,
00:14:28 au choix la réserve civique, les jeunes sapeurs-pompiers
00:14:32 ou encore le volontariat à l'international.
00:14:34 Les objectifs sont clairs, favoriser le sentiment d'unité nationale
00:14:38 autour de valeurs communes, renforcer la cohésion nationale
00:14:42 et faire de ce moment de mixité un passage républicain
00:14:45 pour toute une génération.
00:14:47 Pour y parvenir, lever de drapeaux, hymne national
00:14:50 et port de l'uniforme sont notamment au programme.
00:14:53 Chaque année, ce serait 800 000 élèves qui seraient concernés
00:14:56 par ce dispositif.
00:14:59 Voilà, faire un service national universel obligatoire.
00:15:02 Vous êtes pour que ce soit obligatoire ou pas ?
00:15:03 Moi, je pense que soit c'est tout le monde, soit c'est personne.
00:15:06 Mais le Mic ?
00:15:08 Oui, le volontariat obligatoire, ça ne marche pas.
00:15:10 Le volontariat obligatoire, il y aura toujours les mêmes
00:15:13 qui vont le faire, d'autres qui...
00:15:14 Moi, je pense Gauthier.
00:15:16 Je supporte surtout que le gouvernement tranche,
00:15:18 parce que quand vous avez la même secrétaire d'État
00:15:20 à un moment d'intervalle qui n'a aucun sens de le rendre obligatoire
00:15:22 et puis qui revient quatre semaines plus tard en disant
00:15:24 en fait, ça serait bien de le rendre obligatoire,
00:15:26 parce qu'on voit bien que ça peut être une réponse face
00:15:28 aux émeutiers notamment.
00:15:30 Sur tous les sujets, ce serait bien que le gouvernement ait
00:15:32 une parole claire et ne varie pas en l'espace de quatre semaines.
00:15:34 Et j'ai surtout l'impression que ça dure depuis des mois et des mois.
00:15:37 J'aimerais dire qu'on en finisse, obligatoire ou pas obligatoire,
00:15:40 mais qu'on tranche effectivement.
00:15:42 Allez, la fin du carnet de tickets de métro parisien.
00:15:46 Adieu le carnet de tickets de métro parisien,
00:15:48 le carnet de tickets en carton qui disparaît définitivement, Chana.
00:15:52 Oui, plus aucune station de réseau RATP n'en vendra.
00:15:55 La vente à l'unité, elle, continuera d'être proposée.
00:15:58 Une décision écologique, comme nous l'expliquent
00:16:00 Yael Benhamou, Laura Lestrade et Sacha Robbin.
00:16:03 La vente des carnets de tickets de métro, c'est fini.
00:16:07 L'une des raisons est écologique.
00:16:09 Selon l'autorité des transports franciliens,
00:16:11 ce bout de carton met entre un et deux ans à se dégrader.
00:16:15 Non, et c'est pas moins qu'il y a quand même des personnes
00:16:17 qui ne se déplacent pas très souvent et ça va devenir compliqué.
00:16:21 Pas de panique, la vente à l'unité, elle, est toujours proposée,
00:16:24 mais utilisez-vous encore ces tickets en carton ?
00:16:26 Moi j'en ai, mais bon, avec les téléphones,
00:16:28 ils sont complètement démagnétisés ou alors ils craignent dans les sacs, etc.
00:16:32 C'est la deuxième raison.
00:16:33 Chaque année, plusieurs millions de tickets sont démagnétisés
00:16:36 car en contact avec des clés ou des pièces de monnaie.
00:16:39 Désormais, il faudra acheter un pass Navigo Easy
00:16:42 et le charger de tickets numériques.
00:16:44 Quand on arrive à Paris pour la première fois,
00:16:46 on se dirige où pour avoir la carte ?
00:16:48 Vous devez vous rendre dans une agence service Navigo
00:16:50 ou bien sur Internet au prix de 2 euros.
00:16:53 Vous pouvez également valider vos tickets directement depuis votre téléphone.
00:16:57 Mais pour le moment, cette fonctionnalité est réservée au système Android.
00:17:01 C'est News, il est 6h20, merci d'être avec nous.
00:17:05 Dans un instant, on va répondre à cette question.
00:17:08 Est-ce que l'État s'est constitué une cagnotte, un pactole
00:17:11 avec l'augmentation des prix des carburants ?
00:17:14 Certains le disent.
00:17:15 On va poser la question à l'homme Iggyo qui va nous répondre.
00:17:18 De toute façon, je ne sais pas si on peut parler de pactole
00:17:20 quand l'État est endetté à hauteur de 3 000 milliards d'euros.
00:17:23 Si on arrive à gratter quelques milliards
00:17:25 par rapport aux 3 000 milliards d'euros de dette, ce n'est pas grand-chose.
00:17:29 Allez, restez bien avec nous.
00:17:30 On se retrouve juste après la pub.
00:17:32 L'économie avec vous l'homme Iggyo.
00:17:46 Certains politiques, dont Xavier Bertrand et Marine Le Pen,
00:17:49 affirment que l'État s'est enrichi de plusieurs dizaines de milliards d'euros
00:17:53 avec la TVA grâce à l'inflation, notamment sur les carburants.
00:17:57 Ce que dément Bercy.
00:17:59 Qui dit vrai ? Le Mic.
00:18:00 Écoutez Romain, prenons les chiffres pour être factuel.
00:18:03 Les recettes de TVA ont en effet augmenté, évidemment,
00:18:06 avec l'inflation d'un peu moins de 8% ces deux dernières années.
00:18:09 Ça représente bien, comme le dit Marine Le Pen,
00:18:11 un surplus de TVA d'un peu plus de 30 milliards d'euros.
00:18:14 Mais seule une partie de cette augmentation
00:18:16 est en réalité due à l'inflation exceptionnelle de ces derniers mois.
00:18:19 Parce que par ailleurs, ces dernières années,
00:18:21 la consommation des ménages était au rendez-vous
00:18:23 et la France a connu une bonne croissance.
00:18:26 Au final, le surplus de TVA qui est réellement imputable
00:18:29 à l'augmentation exceptionnelle de l'inflation
00:18:32 est d'un peu plus de 8 milliards d'euros en 2022.
00:18:34 Et selon Bercy, sur ces 8 milliards,
00:18:37 seuls 2 milliards sont réellement liés à l'augmentation de la TVA sur les carburants.
00:18:42 Donc l'État s'est bien enrichi ?
00:18:44 Alors oui et non.
00:18:45 D'abord, il faut rappeler que la totalité de la TVA ne revient pas à l'État,
00:18:48 mais seulement la moitié.
00:18:49 Le reste va notamment aux collectivités territoriales.
00:18:51 Et puis surtout, ce sont les mots « pactole » et « enrichissement »
00:18:53 que conteste Bercy.
00:18:55 En effet, ce surplus de TVA sert surtout à combler les déficits
00:18:58 qui ont par ailleurs été creusés par toutes les mesures
00:19:01 en faveur du pouvoir d'achat, le bouclier tarifaire
00:19:04 ou encore les différents chèques énergie versés aux Français ou la remise sur le carburant.
00:19:08 Les différentes aides, rien que sur le carburant,
00:19:11 ont coûté 8 milliards d'euros l'année dernière.
00:19:12 Donc même si on retire les 2 milliards d'euros de surplus de TVA,
00:19:16 ça reste un coût de 6 milliards pour l'euro.
00:19:18 Donc oui, l'État a bien gagné plus d'argent avec la TVA,
00:19:21 mais il ne s'est pas enrichi.
00:19:22 Il ne faut donc pas compter sur ce surplus de TVA
00:19:27 pour espérer financer une nouvelle remise sur les carburants.
00:19:29 C'est vrai que c'est ce que demande un certain,
00:19:31 qu'on utilise ces recettes supplémentaires pour financer une nouvelle prime.
00:19:35 Mais le problème, c'est que vous le disiez tout à l'heure,
00:19:36 avec 3 000 milliards d'euros de dettes,
00:19:38 on peut toujours choisir de continuer à creuser.
00:19:40 On peut se dire que les recettes supplémentaires peuvent,
00:19:42 à l'inverse, nous aider à réduire les déficits.
00:19:44 Il y a quand même une toute petite marge de manœuvre pour le gouvernement
00:19:47 parce que les différents dispositifs d'aide ont aujourd'hui cessé,
00:19:50 alors que les recettes de TVA,
00:19:52 elles, continuent d'augmenter avec le prix du carburant qui flambe.
00:19:55 Une petite partie de ces recettes supplémentaires en 2023,
00:19:58 et non plus celles de 2022 qui, on l'a compris, ont été épuisées,
00:20:02 eh bien, pourrait être rendue au ménage.
00:20:03 Mais on le comprend, c'est désormais un choix politique bien plus qu'économique.
00:20:07 C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.
00:20:17 C'est vrai que les milliards, quand on récupère quelques milliards,
00:20:20 alors qu'on est endetté à hauteur de 3 000 milliards,
00:20:22 je ne sais pas si on peut vraiment parler de pactole.
00:20:26 Merci beaucoup Lomique.
00:20:27 6h27, la météo, il y a une alerte orange, pluie, inondation.
00:20:30 Voici avec Alexandra Blanc.
00:20:31 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscines.
00:20:37 Mondial Piscines, la passion de réaliser vos rêves.
00:20:40 4 départements en vigilance orange, pluie, inondation, Alexandra.
00:20:46 Oui, en effet, à partir de 14h, plusieurs départements du centre du pays
00:20:49 vont donc être placés en vigilance orange par Météo France.
00:20:52 Il s'agit de l'Ain, de l'Isère, de la Drôme ou encore de l'Ardèche
00:20:55 où on attend de fortes pluies.
00:20:57 Aujourd'hui, on a eu déjà beaucoup de pluie lundi, donc conséquence,
00:20:59 ces nouvelles pluies vont arriver sur des sols déjà saturés.
00:21:02 Donc attention aux risques de l'inondation sur ces 4 départements,
00:21:06 notamment l'Isère ou encore la Drôme.
00:21:08 Situation à surveiller à partir de 14h, puisque c'est à ce moment-là
00:21:11 que les pluies seront les plus fortes.
00:21:13 Alors au programme aujourd'hui, un temps très agité,
00:21:15 une perturbation très active balaye le pays
00:21:18 et donc elle engendre de fortes pluies déjà ce matin
00:21:20 entre le sud-ouest et le nord du pays.
00:21:23 De la pluie également entre le bassin parisien et les Charentes.
00:21:26 On retrouve tout d'ailleurs un temps assez clément,
00:21:28 mais assez noir, assez chargé.
00:21:30 Signe que la perturbation va progresser.
00:21:32 On va d'ailleurs la retrouver un petit peu plus au sud dans l'après-midi.
00:21:35 Cette perturbation qui va se décaler entre les Pyrénées,
00:21:38 les régions centrales ou encore l'Est.
00:21:40 On le disait, 4 départements du centre sont placés sous surveillance.
00:21:43 C'est à cet endroit-là que l'on attend les orages les plus forts
00:21:47 et ce risque d'inondation particulièrement accru.
00:21:49 On aura donc des orages, mais aussi de bonnes rafales de vent,
00:21:52 des vents assez forts de l'ordre de 70 à 80 km/h sous ces pluies
00:21:56 et sous ces orages où vraiment une journée particulièrement agitée.
00:22:00 Aujourd'hui, quelques orages prévus également du côté de la Bretagne.
00:22:03 Les températures plutôt douces ce matin, rien à signaler avec 15 degrés à Paris
00:22:07 ou encore 17 degrés à Toulouse.
00:22:09 Et dans l'après-midi, les températures vont dégringoler
00:22:11 avec le passage de cette perturbation.
00:22:13 Ça s'annonce beaucoup plus autonale pour la fin de semaine.
00:22:15 19 degrés en moyenne du côté de Paris cet après-midi.
00:22:17 Vous aurez 16 degrés pour la pointe bretonne, 19-20 degrés
00:22:21 entre l'Echaronte et la Touraine.
00:22:22 Et puis, la chaleur se maintient dans le sud, 27 à Perpignan
00:22:26 ou encore du côté de Montpellier.
00:22:27 C'était La Météo avec Mondial Piscines.
00:22:32 Mondial Piscines, la passion de réaliser vos rêves.
00:22:36 Il est bientôt 6h30, merci d'être avec nous.
00:22:40 L'équipe de La Matinale est là.
00:22:41 Vous regardez La Matinale de CNews, vous avez bien raison.
00:22:44 À la une ce matin, une enquête ouverte après la diffusion de la vidéo
00:22:49 du youtubeur franco-marocain qui dit "frauder les aides sociales".
00:22:54 Le gouvernement veut punir plus sévèrement ceux qui font la promotion de la fraude.
00:22:59 Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France,
00:23:02 veut se battre contre les ghettos et plafonner le nombre de logements très sociaux.
00:23:07 Un moyen de se battre, dit-elle, contre le communautarisme et l'islamisme.
00:23:12 Le secrétaire général de l'ONU s'autorise à critiquer, sans la nommer, la France
00:23:17 au sujet de l'interdiction du port de l'Abaïa à l'école.
00:23:20 Antonio Gutiérrez, ancien président de l'International Socialist,
00:23:24 a mis la France au même niveau que les pays islamistes
00:23:26 qui ne respectent pas l'égalité homme-femme.
00:23:29 On verra ça avec vous, Gautier Lebrecht.
00:23:32 69% des Français sont favorables à un blocus naval en Méditerranée
00:23:38 pour bloquer les arrivées de migrants.
00:23:39 C'est normalement le rôle de Frontex.
00:23:42 Mais Frontex en a-t-il vraiment les moyens ?
00:23:45 On va en parler avec vous, Harold Iman.
00:23:49 Et puis ce soir, le 15 de France affronte la Namibie
00:23:52 pour son troisième match de Coupe du monde de rugby.
00:23:54 Après le match brouillon contre l'Uruguay,
00:23:56 les Bleus sont attendus au vélodrome à 21h.
00:23:59 Saïd El Abadi sera avec nous.
00:24:01 A tout de suite, Saïd.
00:24:02 On vous en parlait dans la matinale de CNews dès mardi matin.
00:24:09 Un youtubeur franco-marocain qui se vante de gagner 1800 euros par mois
00:24:14 grâce à la fraude aux aides sociales.
00:24:16 Face à la polémique suscitée par sa vidéo,
00:24:19 Mertel, c'est son nom, se défend.
00:24:21 Il a d'ailleurs fait appel au service d'un avocat.
00:24:24 Son avocat évoque une importante vulnérabilité psychiatrique
00:24:27 chez son client. De son côté, le gouvernement est monté au créneau.
00:24:31 Le ministre des Comptes publics, Thomas Cazenaves,
00:24:33 veut créer un délit de promotion de la fraude fiscale et sociale.
00:24:36 Mathieu Devese.
00:24:37 Après le scandale, la défense du youtubeur s'organise.
00:24:43 Une défense pour le moins improbable,
00:24:45 comme en témoigne ce communiqué transmis par son avocat.
00:24:48 Cette vidéo n'étant rien la reconnaissance bravage
00:24:51 d'une escroquerie aux aides sociales,
00:24:53 mais bien la preuve des importantes vulnérabilités psychiatriques
00:24:56 connues par notre client.
00:24:58 Selon lui, le youtubeur connaîtrait également
00:25:00 des problèmes familiaux et professionnels.
00:25:02 Toute cette affaire aurait même abouti à son hospitalisation hier matin.
00:25:06 De son côté, le gouvernement fait preuve de sévérité.
00:25:10 Nous allons mettre dans le projet de loi de finances
00:25:13 un délit de promotion de la fraude.
00:25:16 Il faut que l'on puisse condamner celles et ceux
00:25:19 qui font la promotion de la fraude fiscale, sociale,
00:25:23 avec la plus grande fermeté.
00:25:25 C'est la raison pour laquelle il y aura un dispositif
00:25:28 dans le projet de loi de finances que nous défendrons
00:25:31 dès la semaine prochaine à l'Assemblée avec Bruno Le Maire.
00:25:34 En attendant, une enquête administrative a été ouverte
00:25:37 à l'encontre du youtubeur.
00:25:39 Si une fraude est avérée, des poursuites seront engagées
00:25:42 et les aides indument perçues seront recouvrées.
00:25:46 Voilà, et soyez là à 8h30, on sera avec Charles Prats
00:25:49 sur ce plateau Ancien Magistrat, auteur du livre
00:25:52 "Le cartel des fraudes 2", spécialiste de ces questions
00:25:54 de fraude sociale.
00:25:57 Valérie Pécresse veut limiter la production de logements sociaux
00:26:02 pour, dit-elle, éviter l'islamisme et le communautarisme.
00:26:06 Un dispositif dit anti-ghetto, voulu par la présidente
00:26:09 de la région Île-de-France, va bientôt voir le jour.
00:26:11 Oui, adopté à la mi-juillet, le plan d'aménagement régional
00:26:14 doit entrer en application l'année prochaine.
00:26:16 L'objectif est de limiter le nombre de HLM
00:26:19 pour remettre de la mixité sociale dans les quartiers populaires.
00:26:22 Yael Benhamou.
00:26:24 La région Île-de-France a diminué de moitié la production
00:26:27 de logements sociaux dans les quartiers les plus pauvres.
00:26:30 Valérie Pécresse souhaite favoriser la mixité sociale.
00:26:33 Nous ne voulons plus de quartiers désertés par les classes moyennes.
00:26:37 Évitez l'enfermement, évitez la ghettoisation,
00:26:40 évitez le communautarisme, évitez l'islamisme.
00:26:45 Ce plafond anti-ghetto a été adopté mi-juillet
00:26:47 dans le plan d'aménagement régional
00:26:49 et doit entrer en application en 2024.
00:26:52 Une mesure qualifiée de "clause honteuse"
00:26:54 par ce représentant de l'opposition communiste.
00:26:57 Son groupe a dénoncé un grave dérapage.
00:27:00 En voulant à tout prix empêcher certains maires de construire,
00:27:03 vous niez la gravité de la situation du logement en Île-de-France.
00:27:06 Vous prenez la responsabilité de voir baisser la production
00:27:09 de logements sociaux de 21% selon les chiffres de l'État.
00:27:13 Les élus de gauche ne veulent pas en rester là.
00:27:16 Ils ont envoyé une lettre au ministre délégué chargé du logement
00:27:19 pour faire annuler le plafond anti-ghetto.
00:27:22 84% des Français soutiennent les policiers
00:27:26 qui font usage de leurs armes lorsque leur intégrité physique est menacée.
00:27:31 C'est ce que révèle notre sondage CSA pour CNews qu'on publie ce matin.
00:27:36 84%.
00:27:38 Un chiffre qui monte à 94% chez les électeurs de droite interrogés
00:27:42 et qui baisse à 73% à gauche.
00:27:44 Alors et vous, qu'en pensez-vous ?
00:27:46 On est allés vous poser la question.
00:27:47 Reportage de Mathieu Deveze et de Laura Lestrade.
00:27:49 C'est un constat sans appel.
00:27:53 84% des Français interrogés soutiennent les policiers et gendarmes
00:27:57 qui font usage de leurs armes en cas de menace physique.
00:28:00 Sous condition du droit en fait et sous condition de la loi en France.
00:28:04 Dans cette situation, on peut comprendre quand il le faut,
00:28:07 mais par contre je trouve que là,
00:28:10 ces derniers temps, on a assisté à des utilisations pour moi abusives.
00:28:13 D'abord les gendarmes et les policiers sont là pour nous protéger.
00:28:16 Donc si leur intégrité est menacée, c'est qu'eux-mêmes ne sont pas protégés.
00:28:21 Donc s'ils ne sont pas nous protégés, comment peuvent-ils nous protéger ?
00:28:25 Tout simplement.
00:28:26 Un avis partagé par les policiers qui disent mettre trop souvent leur vie en danger.
00:28:31 Il n'y a pas beaucoup de métiers comme ça qui existent
00:28:32 où vous savez que le matin vous partez au boulot,
00:28:35 le soir vous ne pourrez peut-être pas rentrer.
00:28:36 Donc ça on l'a quand même intégré dans notre métier.
00:28:40 Effectivement, notre arme de service, c'est quelque part un peu notre assurance vie
00:28:44 parce qu'on se rend compte qu'on est suivi,
00:28:45 on se rend compte qu'on est aussi des cibles potentielles.
00:28:48 Nos familles sont en danger de temps en temps aussi
00:28:51 et nous on a besoin de se protéger.
00:28:52 Selon une loi de 2017 relative à la sécurité publique,
00:28:56 les policiers et gendarmes peuvent faire usage de leurs armes
00:28:59 en cas d'absolue nécessité et de manière strictement proportionnée.
00:29:04 On va en parler avec Julien Chénardy.
00:29:09 Il est secrétaire du syndicat de police Alliance Île-de-France.
00:29:11 Il sera avec nous à 7h10 ce matin.
00:29:15 Antonio Gutiérrez, le secrétaire général de l'ONU,
00:29:18 s'est autorisé à critiquer implicitement la France
00:29:22 au sujet du port de l'Abaïa à l'école.
00:29:25 L'interdiction du port de l'Abaïa à l'école.
00:29:27 Antonio Gutiérrez s'est exprimé lors de l'Assemblée générale des Nations Unies.
00:29:31 Gauthier Lebrecht, je voulais qu'on y revienne ce matin.
00:29:33 C'est quand même important et à mon sens choquant.
00:29:38 Antonio Gutiérrez a implicitement comparé la France aux pays islamistes.
00:29:42 Oui, c'est l'ami Paul Sujit qui a repéré ça pour Le Figaro.
00:29:45 Alors, c'est cette phrase que vous allez voir du secrétaire général de l'ONU qui fait polémique.
00:29:49 Dans certains pays, les femmes et les filles sont punies
00:29:52 parce qu'elles portent trop de vêtements.
00:29:54 Ça, c'est pour la France.
00:29:55 Dans d'autres, parce qu'elles n'en portent pas assez.
00:29:57 Manière de renvoyer dos à dos l'Iran et la France, si vous voulez,
00:30:00 sans jamais citer aucun des deux pays.
00:30:02 En fait, les dictaturies islamistes qui imposent le voile,
00:30:04 la burqa et la baïa et qui tuent si ce n'est pas correctement respecté.
00:30:08 Et le pays des Lumières sont renvoyés dos à dos.
00:30:12 Ce qui fait le choix d'interdire les signes religieux,
00:30:13 non pas dans la rue, mais à l'école.
00:30:15 "Ca", chimiquement pur, de l'inversion des valeurs.
00:30:18 C'était le discours de la France insoumise pendant toute cette polémique,
00:30:21 expliquant également que la baïa n'était pas un signe religieux,
00:30:25 tout en expliquant que c'était islamophobe.
00:30:27 Donc, soit c'est l'un, soit c'est l'autre.
00:30:28 Mais il y a une contradiction.
00:30:29 Ça ne peut pas être à la fois islamophobe et pas religieux.
00:30:32 Le Conseil d'État a tranché il y a quelques jours,
00:30:35 je vous rappelle, en disant que la baïa était bien un signe religieux
00:30:38 et pouvait rentrer parfaitement dans la loi de 2004
00:30:41 qui vise à interdire les signes religieux ostentatoires à l'école.
00:30:44 Gautier Lebrecht, merci Gautier.
00:30:47 Dîner royal au château de Versailles, on vous montre les images bien sûr.
00:30:51 Charles III et Emmanuel Macron étaient réunis hier soir
00:30:53 autour d'un repas exceptionnel.
00:30:56 De nombreuses personnalités étaient conviées,
00:30:59 allant de Mick Jagger, c'est pas rien, à Hugh Grant,
00:31:03 en passant par Charlotte Gainsbourg.
00:31:07 Voilà, c'était smoking pour les hommes, robe longue pour les femmes.
00:31:10 On vous montrera les images juste après la publicité.
00:31:14 Mais tout d'abord, c'est le sport, le sport est excédent à la Badi.
00:31:27 Ce soir, le 15 de France affronte la Namibie, Saïd.
00:31:30 Oui Romain, avant le pape François ce week-end,
00:31:32 ce sont les Bleus qui vont fouler la pelouse du stade Vélodrome de Marseille.
00:31:37 Ce sera donc contre la Namibie ce soir,
00:31:40 un troisième match dans cette compétition.
00:31:43 Normalement, la victoire est attendue contre des Namibiens
00:31:45 qui n'ont jamais gagné deux matchs en sept participations de Coupe du Monde,
00:31:48 ni battu les Bleus d'ailleurs.
00:31:50 C'est surtout la manière et le score qui sont attendus du côté des tricolores.
00:31:53 Pour rappel, la Namibie a encaissé 13 essais en deux matchs dans ce mondial.
00:31:57 Ils ont perdu 71 à 3 contre la Nouvelle-Zélande et 52 à 8 contre l'Italie.
00:32:02 Et si les statistiques donnent le 15 de France grand favori,
00:32:05 ça aide, et c'est aussi le cas d'une pronistiqueuse bien particulière.
00:32:09 Vous vous rappelez de Paul Lecoultre pour la Coupe du Monde de football à l'époque ?
00:32:13 Eh bien là, on a au banneau la girafe.
00:32:17 Eh oui, on a la girafe qui donne ses pronostics dans ce mondial de rugby.
00:32:22 En fait, c'est une girafe qui fait partie du parc animalier de Bram Ferré dans le Morbihan.
00:32:26 Elle mise sur les matchs des Bleus depuis le début de la compétition.
00:32:29 Et sachez que lors du match contre la Nouvelle-Zélande et celui contre l'Uruguay,
00:32:34 elle avait bien pronostiqué puisqu'elle avait donné la France gagnante.
00:32:37 Et là, ce soir contre la Namibie, elle donne la France gagnante encore.
00:32:40 Gagnante également. Elle ne donne pas les numéros du loto par hasard ?
00:32:43 Pas encore.
00:32:44 Bon, faudrait lui apprendre.
00:32:46 Pendant ce temps, les joueurs de la Nouvelle-Zélande passent du bon temps à Bordeaux.
00:32:49 Exactement. Alors, ils ont eu une bonne semaine de rebots
00:32:52 puisqu'ils ne joueront que la semaine prochaine dans cette Coupe du Monde, les joueurs néo-zélandais.
00:32:56 Mais là, ils étaient à Bordeaux. Ils ont été à la rencontre de leurs fans.
00:32:58 Et ce sont deux joueurs, Richie Mounga et George Bauer, qui ont improvisé un petit concert.
00:33:04 Vous pouvez les écouter là.
00:33:06 C'est sympa.
00:33:10 Ça gratte bien en fait.
00:33:14 Ça pleut pas à Bordeaux aujourd'hui.
00:33:15 Oui, ça pleut.
00:33:16 Ça pleut pas à Bordeaux aujourd'hui. On comprend mieux pourquoi.
00:33:19 Les Néo-Zélandais, c'est assez fort sur le terrain, également en dehors.
00:33:23 Ils sont nuls.
00:33:24 C News, il est 6h40. Restez bien avec nous. Beaucoup d'informations.
00:33:36 Notamment ce sondage qu'on vous dévoilait hier et sur lequel je voulais revenir ce matin.
00:33:40 Sondage CSA pour C News.
00:33:42 69% des Français souhaitent un blocus naval en Méditerranée pour stopper les arrivées de migrants.
00:33:48 Qu'est-ce que c'est que Frontex ?
00:33:50 Quelle est son efficacité ?
00:33:51 Où est-ce qu'on en est ?
00:33:52 Qu'est-ce que Frontex peut apporter véritablement ?
00:33:54 On va en parler avec Harold Imane qui est avec nous.
00:33:56 Bon réveil à tous. Merci d'être là.
00:33:58 L'équipe est là, comme tous les jours.
00:34:00 Sean Alusto, Gautier Lebrecht, Alexandra Blanc, Harold Imane, Saïd El Abadi et Lomigui.
00:34:05 Au revoir.
00:34:06 C News, il est 7h45.
00:34:11 Regardez ces images.
00:34:12 Dîner royal au château de Versailles.
00:34:15 Charles III et Emmanuel Macron qui étaient réunis hier soir autour d'un dîner exceptionnel.
00:34:20 De nombreuses personnalités ont été conviées allant de Mick Jagger à Hugh Grant,
00:34:24 en passant par Charlotte Gainsbourg, Smoking pour les hommes et Rob Long pour les femmes.
00:34:29 Et tenez de rigueur.
00:34:30 Voilà et chacun a vanté l'amitié entre nos deux peuples.
00:34:36 En français.
00:34:38 Charles III qui s'est exprimé en français, effectivement.
00:34:41 Voilà pour le dîner royal.
00:34:46 Autre style de dîner de festivité.
00:34:49 Là, ça se passe à Beauvais dans l'Oise.
00:34:50 Un couple de jeunes mariés a créé la surprise pour son mariage.
00:34:54 Pour le dîner, ils ont commandé, je vous pose la question à votre avis,
00:34:58 quel traiteur ? On en a parlé.
00:35:00 Il s'est mis sur le titre.
00:35:01 Il s'est mis sur le titre.
00:35:03 Ça s'en va au moment où j'en parle.
00:35:07 Le traiteur, c'était McDo.
00:35:09 La vidéo a fait 1 500 000 vues.
00:35:13 Alors, il n'est pas organisé au McDonald's, comme c'est écrit,
00:35:16 mais c'est le traiteur qui est...
00:35:18 C'est des McDonald's qui sont arrivés.
00:35:20 Allez, regardez, regardez comment ça s'est passé.
00:35:23 Du coup, je voulais te découvrir le repas de ce soir, le traiteur.
00:35:27 - Ah !
00:35:29 - Attention !
00:35:30 - Ouais !
00:35:38 - Ah, putain !
00:35:39 Putain, c'est bizarre !
00:35:40 J'en ai fait...
00:35:41 Putain de McDonald's !
00:35:45 J'en ai fait...
00:35:46 - Je crois que j'arrive.
00:35:47 - Venez comme vous y êtes !
00:35:49 J'en ai fait...
00:35:50 - Voilà, 1 500 000 vues quand même.
00:35:54 Écoutez, ils ont été interrogés par le Parisien, ces jeunes mariés.
00:35:57 Ils ont 27 et 25 ans.
00:35:59 Et ils ont dit qu'on aime bien les hamburgers, petit 1.
00:36:05 Petit 2, ils n'avaient pas un budget extensible.
00:36:07 Ça leur a coûté 1 000 euros de hamburgers.
00:36:09 Ça les amusait.
00:36:10 Ils se sont dit qu'on ne va pas aller faire appel à un traiteur
00:36:13 parce que ça coûte beaucoup plus cher et que ça ne nous satisfait pas,
00:36:16 ça ne nous satisfasse pas.
00:36:17 Bon, voilà.
00:36:18 L'homique Guillaume.
00:36:19 - Le clown Ronald est venu, au moins j'espère, pour faire le DJ.
00:36:22 Ah, je ne l'ai pas vu.
00:36:24 - Gauthier, vous, jeune marié.
00:36:26 - C'était comme ça, sans mariage.
00:36:27 J'étais là.
00:36:28 - Je vais vous attaquer pour diffamation.
00:36:30 Non, je n'aurais pas fait ça.
00:36:34 - C'est amusant.
00:36:36 Ça a coûté 1 000 euros, budget limité.
00:36:39 Et visiblement, ça a plu à tout le monde.
00:36:42 C'est un petit clin d'œil.
00:36:43 1 500 000 vues pour la vidéo TikTok.
00:36:45 Allez, on change totalement de sujet.
00:36:47 Sondage CSA pour CNews sur les migrants.
00:36:50 69 % des Français souhaitent un blocus naval en Méditerranée
00:36:54 pour stopper les arrivées de migrants.
00:36:57 C'est un sondage qu'on vous dévoilait hier,
00:36:59 mais je voulais qu'on y revienne ce matin.
00:37:00 Harold Diman avec nous.
00:37:01 On va chercher à comprendre ce qu'il est possible de faire
00:37:03 et ce qui se fait actuellement.
00:37:04 Déjà, l'Italie appelle Frontex à l'aide.
00:37:07 Harold, qu'est-ce qui va changer concrètement ?
00:37:10 - Ça sera assez modeste dans un premier temps.
00:37:14 Giorgia Meloni, la semaine dernière,
00:37:16 a appelé à l'aide l'Union européenne.
00:37:18 Ursula von der Leyen est venue.
00:37:20 Elle a fait un plan en 10 points, dont 4 portés sur Frontex.
00:37:23 Ça allait tout changer.
00:37:25 On aura plus de drones, plus de surveillance satellitaire
00:37:29 et une aide pour les papiers d'identifiés informatisés.
00:37:33 Et là aussi, Europol, l'agence européenne de police,
00:37:37 qui fait surtout de l'identification,
00:37:39 se joindra à la partie.
00:37:42 Le but, c'est de détruire les moyens des passeurs
00:37:45 qui font venir les migrants
00:37:46 et les livrent directement au bateau des ONG humanitaires,
00:37:49 qui elles, débarquent les migrants en Italie.
00:37:51 Et Ursula von der Leyen n'a eu aucun mal à le dire.
00:37:55 - Frontex, c'est l'organisme européen
00:37:57 de protection des frontières.
00:37:58 Il dispose de quels moyens et de quels mandats ?
00:38:02 Qu'est-ce qu'il a le droit de faire ?
00:38:03 - Alors, il a un beau nom, un beau concept,
00:38:05 mais l'agence n'a que 800 agents sur mer,
00:38:08 2000 agents en tout, si on ajoute la terre,
00:38:11 car il y a une composante terrestre.
00:38:13 Et on annonce depuis quelques années
00:38:15 que Frontex va augmenter jusqu'à 10 000 agents.
00:38:20 Donc là, il va falloir embaucher des agents directement,
00:38:23 car pour l'instant, la plupart des agents de Frontex
00:38:27 sont des agents de garde côtière,
00:38:29 des gardes des finances italiennes,
00:38:31 et qui mettent un écusson.
00:38:32 Bon, voilà, c'est ça.
00:38:34 Maintenant, on va constituer une vraie fonction publique
00:38:37 de Frontex à l'échelle européenne,
00:38:40 mais juridiquement et matériellement,
00:38:43 ils doivent aider les forces nationales,
00:38:45 donc ne peuvent pas faire un blocus.
00:38:47 - Est-ce que tout ça peut fonctionner
00:38:49 si la Tunisie et la Libye ne jouent pas le jeu ?
00:38:51 - Alors, la Libye ne jouera pas le jeu,
00:38:53 parce que l'État a été inondé et divisé en deux,
00:38:56 et la Tunisie est un État financièrement failli,
00:38:59 donc non, ce n'est pas pour demain
00:39:01 une fabuleuse coopération trans-méditerranéenne.
00:39:05 - Harold Imane, merci beaucoup, Harold,
00:39:07 de rester bien avec nous dans la matinale.
00:39:08 Dans un instant, la politique.
00:39:09 On va revenir sur le couac de la rentrée,
00:39:11 la vente à perte des carburants.
00:39:13 La grande distribution dit "pas question".
00:39:15 On y revient avec vous, Gauthier Lebrecht.
00:39:17 À tout de suite.
00:39:18 La politique.
00:39:24 Avec vous, Gauthier Lebrecht.
00:39:25 C'est le couac de la rentrée.
00:39:26 Elisabeth Borne voulait que les distributeurs
00:39:28 de carburants vendent à perte.
00:39:30 Problème. Ils lui ont dit "non, pas question".
00:39:33 Gauthier Lebrecht, quel degré d'amateurisme.
00:39:35 Comment est-ce que c'est possible ?
00:39:37 - On se pose la question, Romain.
00:39:38 Ce week-end, Elisabeth Borne a donc eu une idée géniale
00:39:40 pour rendre du pouvoir d'achat aux Français.
00:39:43 Elle va autoriser les distributeurs de carburants
00:39:45 à vendre à perte.
00:39:46 Olivier Véran, jamais à court de fausses promesses,
00:39:49 parle de ristournes pouvant aller jusqu'à 50 centimes par litre.
00:39:54 50 centimes de moins par litre.
00:39:56 C'est absolument énorme.
00:39:58 Le degré de démagogie et d'improvisation aussi.
00:40:01 Car premier problème, et ce n'est pas le plus grave,
00:40:03 on y vient dans un instant,
00:40:05 mais premier problème, la vente à perte,
00:40:07 c'est illégal en France,
00:40:08 hormis les périodes de soldes, bien sûr.
00:40:10 Donc il faut un projet de loi,
00:40:11 et la mesure ne verra pas le jour avant décembre.
00:40:14 - Avant début décembre.
00:40:15 C'est ce qu'a dit Bruno Le Maire.
00:40:17 Alors, la mesure qui ne verra pas le jour du tout,
00:40:20 puisque tous les grands distributeurs
00:40:21 ne veulent pas vendre à perte.
00:40:23 - Oui, c'est un festival, ça pourrait presque être drôle,
00:40:26 si ça n'était pas pathétique.
00:40:27 Tour à tour, ils ont tous dit non.
00:40:29 Total, Carrefour, Leclerc, Intermarché, Système U.
00:40:33 Personne ne les a appelés avant de proposer une telle mesure.
00:40:36 Eux qui passent énormément de temps,
00:40:38 tout le monde le sait, à Bercy.
00:40:40 Alors c'est un sacré camouflet,
00:40:41 car ces grands groupes pèsent plus de 70%
00:40:44 du marché de la grande distribution alimentaire en France.
00:40:46 Donc si ils vendaient à perte leurs carburants,
00:40:48 ils auraient fait quoi ?
00:40:49 Eh bien, ils auraient augmenté le prix, par exemple, des pâtes.
00:40:51 Un étudiant en première année d'économie
00:40:53 comprend que personne ne peut vendre à perte,
00:40:55 c'est évidemment pas viable.
00:40:56 Et quand vous êtes un pompiste indépendant,
00:40:58 eh bien vous préférez fermer,
00:41:00 au moins vous ne perdrez pas d'argent.
00:41:02 Alors vous savez que Bruno Le Maire
00:41:03 a un surnom dans l'opposition.
00:41:04 L'opposition, le surnom Bruno Demande,
00:41:06 parce qu'il passe son temps à demander des choses
00:41:07 aux grands groupes, etc.
00:41:08 Et il préfère, c'est ce qu'il a dit en interview
00:41:10 sur une chaîne concurrente hier,
00:41:11 il préfère Bruno Obtien.
00:41:12 Il aimerait qu'on l'appelle Bruno Obtien.
00:41:13 C'est ce qu'il dit lui, oui.
00:41:14 Eh bien Bruno, non, on n'a pas obtenu.
00:41:16 Pour l'instant, oui, effectivement.
00:41:18 Pour l'instant, et on peut même parier
00:41:19 sur les jours et les semaines à venir,
00:41:20 il n'y aura pas de vente à perte
00:41:21 chez les grands distributeurs.
00:41:23 Et Thierry Cotillard, le patron d'Intermarché,
00:41:25 qui dit que si on vend à perte l'essence,
00:41:28 on va augmenter le prix des pattes.
00:41:30 Bon, personne ne travaille à perte,
00:41:32 à part l'État.
00:41:34 On le voit avec nos 3 000 milliards d'euros de dettes.
00:41:36 L'autre solution, ça aurait été de baisser les taxes.
00:41:38 Eh bien voilà, vous l'avez dit,
00:41:39 sauf que 3 000 milliards de dettes,
00:41:40 donc c'est compliqué.
00:41:41 C'est pour ça, il fallait trouver
00:41:43 une annonce rapide à faire.
00:41:44 Donc ils se sont dit, qu'est-ce qu'on peut trouver ?
00:41:45 Ça gronde dans le pays.
00:41:46 Fabien Roussel dit qu'il faut envahir les préfectures,
00:41:48 le leader communiste.
00:41:49 Comment on peut faire sans que ça nous coûte un centime ?
00:41:52 Et voilà le résultat.
00:41:53 Mais même dans la majorité,
00:41:55 les désaccords commencent à se montrer.
00:41:56 Puisque le député Modem, Richard Ramos,
00:41:58 qui n'en est pas à sa première fronde d'ailleurs,
00:42:00 au moment de la réforme des retraites,
00:42:01 il s'était montré aussi, comment dirais-je,
00:42:03 libre dans son ton de parole,
00:42:04 estime que l'État vient de prendre 2 milliards
00:42:06 dans la poche des Français,
00:42:07 avec les taxes sur l'énergie.
00:42:09 C'était la chronique de l'OMIC.
00:42:10 Et qu'il faut leur rendre en baissant les taxes
00:42:12 quand les prix de l'essence sont trop hauts.
00:42:14 Il dit être soutenu par François Bérou
00:42:16 et plusieurs députés de son groupe.
00:42:18 Le sujet devient même donc explosif
00:42:20 au sein de la majorité.
00:42:21 Merci Gauthier.
00:42:22 Effectivement, on se demande comment
00:42:24 ils ont pu annoncer cette décision
00:42:26 qui n'en est pas vraiment une,
00:42:28 sans demander leur avis aux dirigeants
00:42:30 de la grande distribution.
00:42:32 Quel camouflet et effectivement,
00:42:34 quel amateurisme.
00:42:35 6h56, 8h10, soyez là.
00:42:39 Ce matin, l'invité de Sonia Mabrouk
00:42:41 sera Robert Ménard, maire de Béziers.
00:42:43 Grande interview sur CNews et Europe 1.
00:42:46 Tout de suite, la musique.
00:42:47 Retrouvez votre programme avec Switch.
00:42:51 Votre opérateur mobile, fournisseur
00:42:52 et producteur d'électricité.
00:42:53 L'énergie est notre avenir, économisons-la.
00:42:55 Plus d'informations sur chez switch.fr
00:42:57 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:42:59 Isolation, centrale photovoltaïque
00:43:01 et pompe à chaleur.
00:43:02 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:43:05 Et ce matin, on vous fait découvrir
00:43:07 Objectif Champion,
00:43:09 peut-être le nouvel hymne du 15 de France.
00:43:11 Cette chanson de Clévin cartonne
00:43:13 sur les réseaux sociaux depuis le début
00:43:14 de la Coupe du Monde de rugby.
00:43:16 On gagnera peu importe la manière,
00:43:18 tout ce qu'on veut, c'est être champion.
00:43:20 Chante l'artiste pour soutenir les Bleus.
00:43:22 Tout le monde est prêt, c'est la L.
00:43:23 Et pour nous, faites-vous tous une raison.
00:43:25 Avant les JO, c'est le moment de montrer
00:43:26 que personne ne peut braquer les Français à la maison.
00:43:28 Si on prend des comptes, on prépare les cuillères.
00:43:30 Un adversaire au sol, ça dégage l'horizon.
00:43:32 Fourchette, couteau, sortez tous les couverts.
00:43:34 Tu veux aplatir chez nous ? Tu vas manger le gazon.
00:43:36 Rappelez qui vous voulez, l'Australie, le pays de Galles.
00:43:38 Ou même pour déconner, le Chili, le Portugal.
00:43:40 Tout le monde y passera, les Anglais, les All Blacks.
00:43:42 On la gagnera pour la famille Ntamac.
00:43:44 On a perdu un demi, mais on fera rien à moitié.
00:43:46 N'embêtez pas avec des calculs savants.
00:43:48 L'important, c'est que les trois quarts soient entiers.
00:43:50 Que les arrières jouent derrière et les avants jouent devant.
00:43:52 A toi aussi, personne peut nous la perdre.
00:43:54 Ici, c'est nous les patrons.
00:43:56 On gagne en peu importe la manière.
00:43:58 Tout ce qu'on veut, c'est être champions.
00:44:00 Si jamais on perd, on descendra sur la pelouse avec Macron.
00:44:04 On ira faire des pas de couilles à Antoine.
00:44:06 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:44:08 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
00:44:12 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:44:14 C'était votre programme avec Switch.
00:44:16 Votre opérateur mobile, fournisseur et producteur d'électricité.
00:44:18 L'énergie est notre avenir, économisons-la.
00:44:20 Plus d'informations sur chez switch.fr
00:44:22 C'est sympa, Objectif Champion.
00:44:26 Ça réveille, ça met de bonne humeur, c'est positif.
00:44:28 On aime bien.
00:44:30 Et on soutient les bleus.
00:44:32 On valide. Et vive les bleus. Et allez les bleus plutôt.
00:44:34 C'est le temps avec une vigilance orange avec Alexandra Blanc.
00:44:38 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
00:44:44 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:44:48 4 départements, vigilance orange, Alexandra.
00:44:50 Oui, la Drôme, l'Ardèche, l'Isère ou encore l'Inse,
00:44:52 placés sous surveillance à partir de 14h pour un risque de pluie, inondation.
00:44:58 Attention, il va beaucoup pleuvoir sur ces 4 départements en milieu d'après-midi.
00:45:02 Ces pluies arrivent sur des sols déjà saturés puisqu'on a eu beaucoup d'eau en début de semaine.
00:45:06 Et donc conséquence, vraiment, ce risque d'inondation qui va se maintenir en cette journée de jeudi.
00:45:12 Au programme donc, le passage d'une perturbation active qui va balayer le pays d'ouest en est.
00:45:17 On attend également des orages forts et localisés, du vent également assez fort entre le sud-ouest et le nord-est.
00:45:23 Et puis une chute des températures sur les régions du nord.
00:45:25 Vous le voyez, le programme n'est pas forcément très réjouissant.
00:45:28 Météo très perturbé aujourd'hui. La bonne nouvelle, c'est que nous allons avoir de la pluie et ça permet un petit peu d'enrayer la sécheresse.
00:45:34 Donc la perturbation, on la retrouve actuellement entre le sud-ouest, le bassin parisien ou encore les régions du nord.
00:45:39 Dans l'après-midi, elle va se décaler entre les Pyrénées, les régions centrales.
00:45:43 Vous le voyez également le Lyonnais ou encore en remontant vers le Jura, les Vosges, avec localement de la pluie,
00:45:49 mais aussi des orages et surtout de fortes rafales de vent.
00:45:52 Donc vraiment, situation à surveiller, je vous le disais, entre la Drôme, l'Inse, l'Isère ou encore du côté de l'Ardèche
00:45:57 où l'on attend de fortes pluies. Côté température, c'est plutôt doux ce matin, rien à signaler.
00:46:01 15 à Paris, 17 degrés du côté de Toulouse et dans l'après-midi, les températures baissent au nord seulement 16 degrés en Bretagne.
00:46:08 19 degrés à Paris contre tout de même 27 degrés du côté de Perpignan ou encore de Grenoble.
00:46:13 C'était La Météo avec Mondial Piscine.
00:46:18 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:46:24 C'est news, il est bientôt 7h. Merci d'être avec nous.
00:46:27 Vous regardez la matinale à la une de ce matin.
00:46:29 Faut-il interdire la manifestation anti-police de samedi organisée par la France Insoumise ?
00:46:35 Cette interdiction est demandée par le syndicat de police Allianz.
00:46:39 Un de ses représentants sera avec nous à 7h10.
00:46:43 À Toulouse, les riverains se plaignent des livreurs de repas à scooter.
00:46:49 Nuisance sonore, non-respect du code de la route, stationnement gênant, comportement incivique.
00:46:55 Parfois, la mairie a décidé de réagir.
00:46:57 Reportage à suivre.
00:46:59 Pourquoi les Français épargnent-ils autant ?
00:47:01 Les ménages français mettent près de 20% de leurs revenus de côté.
00:47:05 L'homme-iguillot nous expliquera pourquoi il y a une telle prudence.
00:47:08 Est-ce que c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle ?
00:47:10 Et puis la limitation à 80 km/h, c'est fini dans le Var.
00:47:13 Le département a décidé de repasser certaines de ses routes à 90 km/h.
00:47:18 Pierre Chasseret avec nous en 7h30.
00:47:20 Faut-il interdire la marche anti-police organisée par la France Insoumise ce samedi ?
00:47:26 C'est en tout cas ce que demande le syndicat de police Allianz au ministère de l'Intérieur.
00:47:30 De plus, la présence du syndicat de la magistrature à cette marche fait polémique.
00:47:34 Ça fait beaucoup réagir, quelques jours seulement après sa participation déjà controversée à la fête de l'Huma.
00:47:39 Les explications de Tony Pitaro.
00:47:41 C'est une présence qui suscite la colère des syndicats de police.
00:47:46 Pour Allianz, la participation du syndicat de la magistrature à la marche unitaire est inacceptable.
00:47:52 Nous Allianz, c'est clair, on demande au ministre de l'Intérieur d'intervenir pour faire interdire cette manifestation
00:48:00 qui pour nous, une manifestation qui n'a pas lieu d'être parce qu'on considère qu'il s'agirait ni plus ni moins d'un outrage public généralisé.
00:48:08 La semaine dernière, le syndicat de la magistrature avait déjà été au centre des débats en participant à la fête de l'Huma.
00:48:15 C'est un syndicat qui se veut politique et qui d'ailleurs l'affiche et l'affirme.
00:48:19 Et ils ont un a priori contre les institutions, notamment la police.
00:48:23 Depuis 40 ans maintenant, ils considèrent qu'il faut avoir un préjugé en faveur du voleur plutôt que la police.
00:48:29 Ce qui est inquiétant, c'est de voir ce syndicat de magistrats participer à cette manifestation dite unitaire le 23 septembre,
00:48:37 qui ne rassemble que des gens de l'ultra-gauche, que ce soit partis, politiques, associations, syndicats.
00:48:43 On peut quand même se poser la question de savoir si c'est la place des juges d'être dans des manifestations de ce type,
00:48:49 qui jettent un discrédit sur les forces de police.
00:48:52 Ce samedi, plus d'une centaine de marches se tiendront dans toute la France.
00:48:56 Voilà, et on va en parler dans un instant avec un représentant du syndicat de police Allianz.
00:49:02 À Toulouse, les riverains ne supportent plus les livreurs, vous savez, les livreurs de repas.
00:49:07 Avant, les livraisons se faisaient à vélo. Aujourd'hui, elles se font en grande majorité à scooter.
00:49:14 Conséquence, certains Toulousains qui vivent dans des quartiers animés subissent les nuisances sonores.
00:49:19 Alors, pour calmer les esprits, la mairie a décidé de limiter la circulation dans l'hyper-centre
00:49:23 et d'intensifier les contraventions pour stationnements gênants.
00:49:27 Reportage de Jean-Luc Thomas.
00:49:29 À un an, la mairie de Toulouse a reçu 135 signalements de riverains.
00:49:33 Ils se plaignent du bruit du stationnement anarchique ou des invectives des livreurs de repas.
00:49:38 Au départ, à vélo, ils utilisent aujourd'hui à 75 % un scooter.
00:49:43 Vous avez des personnes qui passent et qui n'osent pas leur demander de se dégager ou de bouger.
00:49:49 Quelquefois, ça peut amener des frictions.
00:49:51 Par des arrêtés, des interdictions, la création de zones blanches, les métropoles essayent de limiter les nuisances.
00:49:57 On a pris le parti de faire respecter le plus strictement possible par la police municipale
00:50:01 le code de la route et donc on verbalise tout ce qui va être stationnement gênant,
00:50:05 stationnement très gênant, stationnement sur un trottoir, devant une sortie carrossable
00:50:09 et puis plus largement les sens interdits dès qu'on les constate en flagrant déni.
00:50:14 Les demandes très exigeantes des plateformes et une rémunération modeste
00:50:18 empêchent aux livreurs d'atteindre une vraie rentabilité.
00:50:21 Le faire vite, sans respecter les règles, devient alors la norme.
00:50:25 Un livreur, il est minuté, il est payé à la tâche, donc il va aller très très vite,
00:50:29 il va garer son scooter d'une façon qui peut déplaire.
00:50:36 Les riverains, beaucoup de riverains sont clients, donc le juste milieu est difficile à trouver.
00:50:41 Des parlementaires, des métropoles, des syndicats bataillent pour que les livreurs deviennent salariés.
00:50:46 Cela ferait baisser automatiquement les méfaits, éviterait aussi à de nombreux sans-papiers de travailler illégalement.
00:50:54 Dîner royal au château de Versailles, Charles III et Emmanuel Macron étaient réunis hier soir
00:51:00 autour d'un dîner exceptionnel, évidemment, de nombreuses personnalités conviées.
00:51:05 Il y avait Mick Jagger, il y avait Hugh Grant.
00:51:07 Il y avait aussi Charlotte Gainsbourg.
00:51:09 Alors ce smoking pour les hommes et robe longue pour les femmes était de rigueur.
00:51:13 Emmanuel Macron et Charles III ont tous les deux pris la parole sur l'amitié franco-britannique en français.
00:51:19 Que vous ayez choisi de rendre visite à la France en ces tout premiers mois de votre règne
00:51:25 est un signe d'amitié et de confiance que nous mesurons à sa juste valeur
00:51:30 et qui nous touche profondément à la fois comme hommage à notre passé et comme gage d'avenir.
00:51:37 Monsieur le Président, votre invitation à visiter la France et votre hospitalité exceptionnellement généreuse
00:51:46 sont des symboles de la relation durable entre nos deux pays.
00:51:52 Les liens entre nos peuples sont nombreux et représentent la force vitale de notre entente cordiale.
00:52:01 Voilà, l'entente cordiale.
00:52:04 Écoutez, Laurence Ferrari, qu'on connaît bien évidemment sur CNews,
00:52:09 notre collègue et amie Laurence Ferrari qui a assisté, participé à ce dîner.
00:52:15 Elle était invitée et écoutez ce qu'elle dit du discours du roi.
00:52:20 C'était un dîner assez exceptionnel où tous les savoir-faire français ont été mis en valeur
00:52:25 et où il y avait des artistes britanniques et des artistes français.
00:52:28 Donc voilà, c'était une fierté d'être à ce dîner de la République.
00:52:32 Le roi a fait un discours assez charmant passant de l'anglais au français,
00:52:35 se corrigeant même quand il faisait des fautes de liaison en français.
00:52:38 Donc ça a instauré tout de suite un petit climat assez sympathique
00:52:41 et puis on sentait qu'il y avait beaucoup de fluidité entre lui et le président Macron
00:52:44 et puis que toute cette belle assemblée s'est mélangée français-anglais
00:52:49 avec encore une fois la fine fleur de la France et de l'Angleterre.
00:52:54 Donc non, je trouve que c'était assez décontracté.
00:52:56 Voilà, assez décontracté.
00:52:58 Laurence Ferrari qui sera avec Pascal Praud pour débriefer, raconter les coulisses de ce dîner.
00:53:05 Ça sera ce matin dans l'heure des pros à partir de 9h.
00:53:09 Allez, le sport. On parle football et Ligue des champions.
00:53:12 Le club de Lens s'est offert un bon résultat en Espagne.
00:53:14 On en parle tout de suite avec Saïd El Abadi.
00:53:16 Saïd, la Ligue des champions qui réussit à Lens.
00:53:31 Oui, très bon résultat hier pour les Lensois qui étaient en déplacement sur la pelouse du FC Séville en Espagne.
00:53:36 Les Lensois repartent de là-bas avec un très bon match nul un par tout.
00:53:40 Les Lensois ont rapidement été menés au score après l'ouverture du score de l'ancien Marseillais Lucas Ocampos dès la 9e minute de jeu.
00:53:46 Mais les Lensois se sont vite repris grâce à un joli coup franc de Angelo Fulgini à la 24e minute de jeu.
00:53:52 Un bon bol d'air pour le Racine Club de Lens qui est actuellement dernier de Ligue 1 après 5 journées de championnat disputé.
00:53:59 Saïd, on passe d'une Coupe d'Europe à l'autre.
00:54:01 Ce soir, c'est la Ligue d'Europe avec notamment l'Olympique de Marseille sans entraîneur qui se déplace à Amsterdam.
00:54:07 Un OM qui est dans le brouillard avec tout ce qui s'anime et cette grosse crise actuellement pour le club faucéen.
00:54:13 Le club faucéen va tenter de retrouver un peu de sérénité en déplacement aux Pays-Bas sur la pelouse de l'Ajax Amsterdam.
00:54:19 Après la démission de Marcel Hino, l'entraîneur espagnol hier, les faucéens se présenteront sans entraîneur.
00:54:25 Tout du moins avec un intérimaire puisque c'est Jacques Abardonado qui sera sur le banc pour l'occasion.
00:54:31 Une situation compliquée certes mais les joueurs l'assurent, ils sont concentrés sur le terrain comme l'a indiqué Pierre-Emerick Aubameyang.
00:54:38 Comme j'ai dit, c'est vraiment être focus sur le terrain, sur le football parce que je pense qu'on reste sur deux résultats qui nous restent un peu en travers de la gorge.
00:54:48 Je pense qu'il faut qu'on redresse la barre.
00:54:52 Tout simplement parce qu'on est à l'Olympique de Marseille, on représente ce club et on se doit de bien jouer, de gagner les matchs.
00:55:00 D'autant plus que c'est le premier match dans cette compétition européenne donc il va falloir être prêt pour cet événement.
00:55:07 Il n'y a pas que l'OM qui joue ce soir dans cette compétition Saïd.
00:55:10 Exactement, on a trois chances d'aller au bout pour la France puisqu'on a l'Olympique de Marseille qui se déplace sur la pelouse de l'Ajax Amsterdam
00:55:16 mais également Toulouse qui sera en Belgique sur le terrain de l'Union Sainte-Gilloise et Rennes qui va recevoir le club du Maccabi à Ifa.
00:55:24 Les Français soutiennent leur police. On en a une nouvelle fois l'illustration avec notre sondage.
00:55:40 C'est ça pour CNews qu'on vous dévoile ce matin. 84% des Français qui soutiennent les policiers et les gendarmes qui font usage de leurs armes de service
00:55:49 quand leur intégrité physique est menacée. On en parle avec Julien Chénardy, secrétaire du syndicat de police Allianz Île-de-France
00:55:55 qui sera connecté avec nous. Julien Chénardy. Et puis on va parler également de la manifestation anti-police. Votre syndicat demande son interdiction.
00:56:03 Restez bien avec nous, à tout de suite.
00:56:08 C'est CNews, il est 7h12. Merci d'être avec nous. On est avec Julien Chénardy. Bonjour Julien Chénardy, secrétaire du syndicat de police Allianz Île-de-France.
00:56:17 Vous deviez être avec nous sur ce plateau et puis les embouteillages en région parisienne font que vous êtes depuis votre voiture.
00:56:24 Bon, en toute sécurité l'interview ?
00:56:27 Oui, je suis à l'arrière donc en toute sécurité.
00:56:30 Donc en toute sécurité. Bon, on va parler de notre sondage mais je voulais vous interroger tout d'abord sur la manifestation anti-police
00:56:38 qui est organisée samedi à Paris par la France Insoumise. Vous demandez son interdiction.
00:56:44 Oui, tout à fait, on demande son interdiction puisqu'on a déjà beaucoup de collègues qui sont sollicités sur plusieurs manifestations.
00:56:53 On a la Coupe du monde de rugby, on a la techno parade, on a la visite du roi Charles III.
00:57:00 Je crois qu'ils ont aujourd'hui autre chose à faire que d'aller sécuriser une manifestation qui en plus va à leur encontre
00:57:07 et n'a que pour but de dénoncer soi-disant des violences policières, une police raciste.
00:57:13 Et c'est justement ce pourquoi on veut interdire cette manifestation qui aujourd'hui ne représente personne.
00:57:20 Vous en avez un petit peu marre de cette petite musique anti-police en clair ?
00:57:24 Oui, c'est la rhétorique développée par certains politiques, notamment Jean-Luc Mélenchon,
00:57:32 qui nous explique à longueur de journée que la police est violente, la police est raciste, la police tue.
00:57:39 Or aujourd'hui la police ne tue pas, elle fait son travail.
00:57:42 Et on va en parler je crois avec une enquête qui démontre qu'aujourd'hui on a une majorité de français qui sont pour les méthodes de la police.
00:57:52 Vous pensez que vous allez être entendu sur l'interdiction de la manifestation anti-police de samedi ?
00:57:57 Je ne sais pas, il va falloir attendre la décision aujourd'hui du ministre et de la préfecture de police
00:58:06 à savoir si véritablement cette manifestation va être interdite.
00:58:09 En tout cas on le souhaite, on le souhaite ardemment parce que, comme je vous l'ai dit, mes collègues ont vraiment autre chose à faire.
00:58:15 Il y a d'autres choses aujourd'hui qui sont plus importantes, comme d'assurer la sécurité de nos concitoyens,
00:58:22 que d'aller encadrer cette manifestation, comme je vous dis, qui ne représente personne.
00:58:26 Aujourd'hui les français soutiennent majoritairement leur police, ils sont pour une société d'ordre,
00:58:33 ils veulent revenir à une société d'ordre et pas de foutoir.
00:58:36 Je pense que cette manifestation vient totalement à contre-pied de ce que souhaite aujourd'hui la majorité des français.
00:58:42 Un syndicat de magistrats compte y participer à cette manifestation anti-police,
00:58:47 c'est le syndicat de la magistrature classé à l'extrême gauche, c'est sa place selon vous ou pas ?
00:58:52 En tant que syndicat ça peut éventuellement être sa place, puisque comme vous le rappelez c'est un syndicat d'extrême gauche.
00:59:01 Mais je ne pense pas que ce soit la place des magistrats d'aller dans ce genre de manifestation.
00:59:06 La justice aujourd'hui doit être aux côtés des polifiés.
00:59:09 Nous on dénonce la faible fermeté de la justice, mais on souhaite quand même que la justice fasse partie du paysage sécuritaire en France.
00:59:20 Et pour cela il faut qu'elle fasse son travail, et non pas que des magistrats aient cautionné les discours qu'on peut entendre dans ce genre de manifestation.
00:59:28 Des discours qui ne sont pas du tout en phase avec la réalité.
00:59:32 Et ça me fait penser à une chose, si j'ai 20 secondes, le week-end dernier on a assisté quand même, on avait deux mondes qui s'opposaient.
00:59:41 On avait d'un côté le monde du réel, on avait la réalité du terrain, et puis de l'autre on avait, j'ai envie de dire, la déconnexion.
00:59:53 La déconnexion c'est quoi ? C'est ces quelques personnes qui étaient réunies à la fête de l'humanité, autour de tables rondes anti-flics,
01:00:01 pour dénoncer les violences policières entre deux merguez vegan.
01:00:05 Et puis de l'autre j'ai mon collègue Astin, ça c'est la réalité du terrain, qui s'est fait tabasser par une vingtaine d'individus.
01:00:13 Moi aujourd'hui je pense que les Français ont compris qu'ils soutiennent leur police,
01:00:18 et que justement ils sont en phase avec cette police qui est sur le terrain et qui, pardonnez-moi l'expression, en prend plein la gueule.
01:00:26 Les Français qui sont du côté de votre collègue qui a été agressé par des racailles, par des voyous à Astin,
01:00:34 84% des Français soutiennent les policiers et les gendarmes qui font usage de leurs armes de service,
01:00:40 quant à leur intégrité physique et menacée, on va le voir, le résultat de notre sondage.
01:00:45 Il y a un vrai soutien, et ça ça doit vous rassurer, un vrai soutien de la population à sa police ?
01:00:54 C'est un soutien qui est franc et qui est massif, c'est un soutien qui est clair et qui appelle aucune contestation.
01:01:02 Les Français soutiennent les méthodes de la police, et j'ai envie de dire, j'ose même le dire,
01:01:07 ils sont finalement proches des valeurs de la police nationale et des forces de l'ordre.
01:01:13 Ils sont proches des valeurs que représentent l'ordre et la justice, tout simplement.
01:01:17 Et dans ce sondage, il y a quelque chose qui est encore plus croustillant,
01:01:21 c'est que 65% des électeurs LFI sont également favorables à l'usage de l'arme quand les policiers sont menacés.
01:01:30 Donc ça vient à contre-courant et à contre-pied du discours de Jean-Luc Mélenchon,
01:01:36 qui est de dire que la police tue, et bien non, la police ne tue pas, elle fait son travail,
01:01:40 et justement ses propres électeurs à lui le lui rappellent.
01:01:43 Il a raison Julien Chénardy-Gauthier-Lewrette.
01:01:46 Oui, c'est toujours intéressant de souligner effectivement la différence entre la base électorale de la France insoumise et les cadres.
01:01:54 Et je rappelle que lors d'une dernière manifestation contre la police, on avait entendu "tout le monde déteste la police"
01:01:59 et des députés LFI et Écolos étaient pourtant restés sur place.
01:02:02 Ils n'avaient pas quand même repris ce slogan, mais ils n'avaient pas quitté la manifestation, ce qui avait déclenché une polémique.
01:02:07 Julien Chénardy, secrétaire du syndicat de police Alliance en Ile-de-France, merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous.
01:02:14 Bon, la prochaine fois, le taxi arrivera à l'heure.
01:02:19 On aurait préféré vous avoir en plateau, mais on a bien compris votre message, la qualité était parfaite.
01:02:24 Merci beaucoup Julien Chénardy, bonne journée à vous.
01:02:27 Merci à vous, bonne journée.
01:02:29 A bientôt, allez l'écho tout de suite.
01:02:36 Votre programme avec Lesia, assureur d'intérêt général.
01:02:41 L'OMIC Guillaume avec nous, l'économie.
01:02:45 Vous avez l'OMIC, les derniers chiffres de l'épargne des Français au deuxième trimestre 2023, donc de cette année.
01:02:52 Ces chiffres montrent une hausse du taux d'épargne.
01:02:55 Oui, en effet Romain, le taux d'épargne, c'est la part de revenu qui n'est pas utilisée pour la consommation et qui est donc mis de côté.
01:03:01 En temps normal, en France, comme dans la plupart des pays européens, on est autour de 15% pendant le Covid.
01:03:05 Il y avait eu plus d'épargne parce que forcément, on n'avait pas voyagé, on n'était pas sorti, pas allé au restaurant, donc on avait moins consommé.
01:03:11 C'était monté à 20%. Mais ce taux d'épargne ne redescend pas alors que tout le monde s'y attendait.
01:03:15 Au deuxième trimestre 2023, l'INSEE vient de communiquer le chiffre, les Français ont épargné 19% de leurs revenus disponibles, pratiquement 20%.
01:03:24 Personne ne s'attendait à un tel taux parce qu'avec l'inflation, beaucoup d'économistes pensaient que les Français allaient devoir désépargner.
01:03:32 C'est-à-dire puiser dans leurs réserves à traquer le fameux bas de laine pour boucler les fins de mois et qu'ils ne pourraient plus mettre de côté.
01:03:38 Comment ça s'explique ce paradoxe ?
01:03:40 Tout simplement parce que le taux d'épargne est une moyenne et qu'il cache de grandes disparités.
01:03:44 En clair, les plus pauvres désépargnent, consomment effectivement ce qu'ils ont mis de côté pour faire face à l'inflation.
01:03:49 Et les 10% des Français les plus riches représentent à eux seuls plus de la moitié de la hausse de ce taux d'épargne.
01:03:55 Quelles sont les conséquences de ce taux d'épargne élevé, le fait qu'on épargne plus ?
01:03:59 Eh bien, ils sont loin d'être neutres, Romain, car les ménages, ce qu'ils épargnent, ils ne consomment pas.
01:04:04 Et ça a des conséquences directes sur la croissance, selon les experts de l'OFCE, l'Observatoire français des conjonctures économiques.
01:04:11 Si l'argent épargné était réinjecté dans l'économie du pays, ce serait 3 à 4 points de croissance en plus pour la France.
01:04:19 C'est colossal quand on sait qu'un point de croissance est généralement fêté comme une victoire en Coupe du Monde.
01:04:25 [Musique]
01:04:29 C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.
01:04:34 C'est News, il est 7h21, restez bien avec nous, dans un instant on va parler voiture, on va parler de la fin du 80 km/h dans le département du Var.
01:04:43 Et si c'était tout simplement la fin des 80 km/h ? On va en parler juste avant 7h30 avec Pierre Chasseret.
01:04:49 L'équipe de la matinale est là, comme tous les matins, on est avec Chanel Ousto, Gautier Lebret, Alexandra Blanc.
01:04:53 Harold Diman qui nous parle de Frontex ce matin.
01:04:57 Il y a évidemment Célie Delabeddy pour le sport et Lomid Guillaume pour l'éco.
01:05:02 Et Pierre Chasseret dans un instant, à tout de suite.
01:05:04 [Musique]
01:05:12 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
01:05:19 [Musique]
01:05:21 7h25, l'automobile avec vous Pierre Chasseret. Bonjour Pierre.
01:05:25 Bonjour Romain.
01:05:26 Et si c'était la fin du 80 km/h ? En tout cas le Var, le département du Var, annonce repasser aux 90 km/h.
01:05:32 Et hop, 47, ça y est c'est fait. La majorité des départements en France rebasculent progressivement à 90 km/h.
01:05:40 Souvenez-vous on est en 2018, mesure d'Edouard Philippe, personne ne la comprend, cette mesure du 80 km/h qui s'installe sur les routes.
01:05:47 Depuis voici où on en est sur la carte de France. Alors je pourrais presque la confier à Alexandra.
01:05:53 Regardez, vous avez les départements en retour total à 90 km/h.
01:05:59 On trouve l'Allier, l'Ardèche, l'Aveyron, le Cantal, la Corrèze, la Creuse et le Puy de Dôme.
01:06:03 Tous les autres, vous allez voir la partie où on a un retour partiel à 90, c'est compliqué de s'y retrouver.
01:06:10 Et puis dans les autres départements, on reste sur cette règle des routes départementales à 80 km/h.
01:06:17 Alors ceux qui sont en blanc c'est quoi ?
01:06:19 C'est ceux qui restent à 80 km/h.
01:06:21 Qui restent à 80, d'accord. 80, 90 et retour total.
01:06:25 Oui, bon c'est franchement à n'y rien comprendre.
01:06:29 C'est un engagement de campagne du président du conseil départemental du Var, de revenir aux 90.
01:06:35 Comme beaucoup de présidents de conseils départementaux, c'était dans leurs engagements.
01:06:40 Et voilà pourquoi il y a eu une telle accélération ces derniers mois,
01:06:43 et notamment depuis un an, sur le retour à 90 km/h.
01:06:47 Il trouvait cette mesure injustifiée, le président du conseil départemental du Var, président Eler.
01:06:52 Il est revenu dessus et il a prononcé cette phrase "ça ira vite et ce sera la norme bientôt dans le Var, ce retour à 90 km/h".
01:07:01 Alors on peut s'attendre à ce que les 10 routes départementales qui repassent depuis hier à 90 km/h dans le Var,
01:07:07 soient suivies par d'autres, moyennant, et ça c'est une bonne chose,
01:07:11 des engagements financiers, des engagements sur les infrastructures de sécurité.
01:07:16 Je pense notamment au marquage au sol, je pense aux glissières de sécurité,
01:07:20 qui elles sauvent beaucoup plus de vies qu'un 8 à la place d'un 9 sur un panneau.
01:07:24 Alors les routes nationales ne sont toujours pas concernées ?
01:07:27 Toujours pas !
01:07:28 Oui, alors là, je me suis dit quand même, il va falloir que je vous explique la réglementation.
01:07:33 Alors voici la réglementation.
01:07:36 80 km/h sur les routes nationales.
01:07:39 Ok, elles sont plus larges, elles sont mieux sécurisées, c'est 80 quand même.
01:07:43 Mais 90 dans 7 départements sur les routes départementales.
01:07:47 Ensuite, c'est 80 ou 90 selon les portions de routes dans 40 départements.
01:07:53 Et derrière, mais attention, parce que là, 90 km/h dans ces mêmes départements,
01:07:58 si vous avez une route dotée de deux voies de circulation, dans le même sens,
01:08:03 séparée par un séparateur central.
01:08:06 Quelqu'un m'a suivi ?
01:08:08 Franchement non, on n'y comprend rien à cette réglementation.
01:08:12 On veut que les Français respectent une règle qui est incompréhensible.
01:08:16 La règle avant c'était quoi déjà ?
01:08:18 C'était 90 km/h, vitesse maximale sur le réseau secondaire.
01:08:21 Eh bien, ça convenait à tout le monde.
01:08:23 Cette nouvelle règle, elle est hyper reçon latin.
01:08:25 Il faut une règle générale, nationale et pas du coup par coup.
01:08:29 Ou au final, on finit en excès de vitesse pour 2-3 km/h
01:08:33 avec une petite carte postale du Trésor public dans la boîte aux lettres.
01:08:48 7h28, le temps Alexandra Blanc.
01:08:51 4 départements en vigilance orange, pluie, inondation, Alexandra ce matin.
01:09:05 Oui, en effet, situation à surveiller, ça va commencer à partir de 14h
01:09:08 et ça concerne 4 départements, notamment la Drôme, l'Ardèche, l'Allier
01:09:12 ou encore l'un où l'on attend des pluies localement soutenues.
01:09:15 C'est vrai qu'on a eu déjà beaucoup d'eau lundi.
01:09:17 De nouveau, à voir de fortes pluies.
01:09:19 Le risque d'inondation est accru puisque ces pluies arrivent sur des sols déjà saturés en eau.
01:09:24 Donc, situation à surveiller à partir de 14h sur ces 4 départements.
01:09:28 On retrouve donc cette nouvelle perturbation aujourd'hui,
01:09:31 principalement entre le sud-ouest et le nord du pays.
01:09:34 Beaucoup de pluie ce matin sur le bassin parisien, la région lidoise ou encore le Pays-Basque.
01:09:38 Et puis dans l'après-midi, la perturbation progresse en direction des régions centrales
01:09:41 avec localement des orages.
01:09:43 Situation donc vraiment particulièrement à surveiller entre les régions centrales et le nord-est.
01:09:48 Le Lyonnais est également concerné par cette dégradation.
01:09:52 On retrouvera de la pluie sur le Pays-Basque ou encore du côté de la Côte d'Azur
01:09:56 avec donc en prime beaucoup de vent, des vents tempétueux attendus de l'ordre de 80 à 90 km/h.
01:10:01 Côté température, c'est très doux ce matin.
01:10:03 En revanche, dans l'après-midi, ça va baisser sur les régions du nord.
01:10:06 Température un peu plus automnale avec 19 à Paris, 16 degrés pour la pointe bretonne.
01:10:10 Vous aurez 20 degrés seulement à Bordeaux et tout de même 27 degrés à Grenoble ou encore à Besance.
01:10:16 C'est News, il est 7h30. Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
01:10:30 Une enquête ouverte après la diffusion de la vidéo du youtubeur franco-marocain
01:10:35 qui dit frauder les aides sociales.
01:10:38 Le gouvernement veut punir plus sévèrement ceux qui font la promotion de la fraude.
01:10:43 On en parle ce matin.
01:10:45 Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France,
01:10:48 veut se battre contre les ghettos et veut plafonner le nombre de logements très sociaux.
01:10:54 Un moyen de se battre, dit-elle, contre le communautarisme et contre l'islamisme.
01:10:59 Le secrétaire général de l'ONU s'autorise à critiquer, sans la nommer, la France
01:11:04 au sujet de l'interdiction du port de la balaya à l'école.
01:11:07 Antonio Gutiérrez, accessoirement ancien président de l'International Socialiste,
01:11:11 a mis la France au même niveau que les pays islamistes qui ne respectent pas l'égalité homme-femme.
01:11:16 On verra ça avec vous Gautier Lebret. A tout de suite Gautier.
01:11:19 69% des français sont favorables à un blocus naval en Méditerranée
01:11:25 pour bloquer les arrivées des migrants.
01:11:27 C'est normalement le rôle de Frontex.
01:11:29 Mais en a-t-il vraiment les moyens ?
01:11:31 Je vous pose la question à Harold Imane qui est avec nous. A tout de suite Harold.
01:11:34 On vous en parlait dans la matinale.
01:11:37 Un youtubeur franco-marocain qui se vante de gagner 1800 euros par mois
01:11:42 grâce à la fraude aux aides sociales.
01:11:44 Face à la polémique suscitée par sa vidéo, ce youtubeur se défend.
01:11:49 Il a même fait appel à un avocat.
01:11:51 Son avocat évoque une importante vulnérabilité psychiatrique chez son client.
01:11:56 De son côté, le gouvernement est monté au créneau.
01:11:58 Le ministre des Comptes publics, Thomas Cazenat, veut créer un délit
01:12:02 de promotion de la faute fiscale et sociale.
01:12:04 Mathieu Devese.
01:12:05 Après le scandale, la défense du youtubeur s'organise.
01:12:10 Une défense pour le moins improbable, comme en témoigne ce communiqué
01:12:14 transmis par son avocat.
01:12:16 Cette vidéo n'étant rien la reconnaissance bravage d'une escroquerie aux aides sociales,
01:12:20 mais bien la preuve des importantes vulnérabilités psychiatriques
01:12:23 connues par notre client.
01:12:25 Selon lui, le youtubeur connaîtrait également des problèmes familiaux
01:12:29 et professionnels.
01:12:30 Toute cette affaire aurait même abouti à son hospitalisation hier matin.
01:12:34 De son côté, le gouvernement fait preuve de sévérité.
01:12:37 Nous allons mettre dans le projet de loi de finances un délit de promotion
01:12:42 de la fraude.
01:12:43 Il faut que l'on puisse condamner celles et ceux qui font la promotion
01:12:48 de la fraude fiscale, sociale, avec la plus grande fermeté.
01:12:52 C'est la raison pour laquelle il y aura un dispositif dans le projet
01:12:57 de loi de finances que nous défendrons dès la semaine prochaine
01:13:00 à l'Assemblée avec Bruno Le Maire.
01:13:02 En attendant, une enquête administrative a été ouverte à l'encontre du youtubeur.
01:13:06 Si une fraude est avérée, des poursuites seront engagées
01:13:10 et les aides indument perçues seront recouvrées.
01:13:13 C'est une vidéo très choquante, évidemment, parce que c'est un youtubeur
01:13:19 qui dit qu'il abuse du système.
01:13:21 C'est évidemment choquant, surtout quand on fait partie des crétins
01:13:25 qui cotisent pour payer ces cotisations.
01:13:28 On sera avec Charles Prats, ancien magistrat, spécialiste de ces questions.
01:13:32 Je voulais qu'on suive ce dossier. Il sera avec nous à 8h30.
01:13:36 Gauthier, vous vouliez ajouter quelque chose ?
01:13:38 Non, pas particulièrement.
01:13:39 Je croyais.
01:13:40 Ce n'est pas grave.
01:13:41 Vous êtes relevé.
01:13:42 Il va dire quelque chose.
01:13:45 Non, je ne vais rien dire.
01:13:47 C'est très honteux.
01:13:49 Valérie Pécresse veut limiter la production de logements sociaux
01:13:53 pour éviter le communautarisme et l'islamisme.
01:13:57 Un dispositif dit anti-ghetto voulu par la présidente de la région Ile-de-France
01:14:01 va bientôt voir le jour.
01:14:03 Adopté à la mi-juillet dans le plan d'aménagement régional,
01:14:06 il doit entrer en application l'année prochaine.
01:14:09 L'objectif est de limiter le nombre de HLM
01:14:11 pour remettre de la mixité sociale dans les quartiers populaires.
01:14:14 Yael Benhamou.
01:14:16 La région Ile-de-France a diminué de moitié la production de logements sociaux
01:14:20 dans les quartiers les plus pauvres.
01:14:22 Valérie Pécresse souhaite favoriser la mixité sociale.
01:14:26 Nous ne voulons plus de quartiers désertés par les classes moyennes.
01:14:29 Évitez l'enfermement, évitez la ghettoïsation,
01:14:33 évitez le communautarisme, évitez l'islamisme.
01:14:37 Ce plafond anti-ghetto a été adopté mi-juillet dans le plan d'aménagement régional
01:14:42 et doit entrer en application en 2024.
01:14:44 Une mesure qualifiée de "clause honteuse"
01:14:47 par ce représentant de l'opposition communiste.
01:14:50 Son groupe a dénoncé un grave dérapage.
01:14:53 En voulant à tout prix empêcher certains maires de construire,
01:14:56 vous niez la gravité de la situation du logement en Ile-de-France.
01:14:59 Vous prenez la responsabilité de voir baisser la production de logements sociaux
01:15:03 de 21% selon les chiffres de l'Etat.
01:15:06 Les élus de gauche ne veulent pas en rester là.
01:15:09 Ils ont envoyé une lettre au ministre délégué chargé du logement
01:15:12 pour faire annuler le plafond anti-ghetto.
01:15:15 Je voulais qu'on revienne ce matin sur notre sondage CSA pour CNews
01:15:20 sur les migrants.
01:15:21 Sondage qu'on vous a dévoilé hier.
01:15:23 69% des Français souhaitent un blocus naval en Méditerranée
01:15:26 pour stopper les arrivées de migrants.
01:15:28 Harold Diman avec nous.
01:15:30 Harold, on va chercher à comprendre ce qu'il est possible de faire
01:15:33 et ce qui se fait actuellement.
01:15:35 L'Italie appelle Frontex à l'aide.
01:15:37 Frontex, c'est l'organisme européen de protection des frontières.
01:15:40 Est-ce que Frontex a les moyens de nous protéger ou pas ?
01:15:46 Certainement pas dans l'état actuel des choses.
01:15:49 Quand Giorgia Meloni a dit "à l'aide, à l'aide", Ursula von der Leyen est venue.
01:15:53 Elle a présenté un plan en 10 points dont 4 portés sur Frontex.
01:15:57 C'est très bien.
01:15:59 Frontex va arriver à Lompedusa.
01:16:02 Quelques dizaines de plus de personnes.
01:16:05 Il y aura encore une quarantaine d'agents de Frontex
01:16:08 à Reggio di Calabria et un autre port.
01:16:13 Mais il faut savoir que ce sont surtout des drones,
01:16:18 des moyens de surveillance satellitaires
01:16:20 et un travail sur les papiers d'identité qui sera fait avec l'aide d'Europol.
01:16:26 Le but de tout ça, c'est de détruire les passeurs.
01:16:30 Ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'il va falloir
01:16:35 qu'on fasse appel à la Tunisie et à la Libye.
01:16:38 Est-ce que tout ça peut fonctionner si la Tunisie et la Libye ne jouent pas le jeu ?
01:16:42 Ça ne peut pas fonctionner car la Tunisie est un pays financièrement en faillite totale
01:16:46 et la Libye étant guerre civile suspendue, plus dégâts gigantesques d'inondations,
01:16:53 personne ne va rien faire du côté libyen aussi peu.
01:16:56 Et la Tunisie, on a avancé 100 millions d'euros de plus des caisses européennes
01:17:02 à la joie de Giorgia Meloni, mais ça n'a pas du tout ralenti le flux subsaharien
01:17:08 qui arrive en Tunisie et cela a créé des remous à l'intérieur de la Tunisie.
01:17:15 Il faut se rappeler que Frontex n'a pas pour mission de faire un blocus naval
01:17:21 parce qu'elle doit s'en référer aux gardes côtières nationales à chaque fois.
01:17:26 Mais si on veut voir l'avenir de Frontex,
01:17:29 on nous a promis qu'elle passerait de 2000 agents un jour à 10 000.
01:17:34 Et là, il y aura vraiment des agents Frontex qui seront embauchés directement
01:17:38 par l'Union Européenne et qui pourraient être déployés.
01:17:40 Merci beaucoup Harold.
01:17:42 Smoking pour les hommes et robe longue pour les femmes, c'était dîner royal hier soir à Versailles
01:17:49 avec le président de la République et sa femme évidemment Emmanuel Macron et Brigitte
01:17:55 et puis Charly et Camille, un channat.
01:17:57 Il y avait aussi de nombreuses personnalités qui étaient conviées à l'endemic Jagger à Yougrande
01:18:01 en passant par Charlotte Gainsbourg et aujourd'hui le roi d'Angleterre prononcera un discours au Sénat
01:18:05 avant de se rendre notamment sur le chantier de Notre-Dame.
01:18:08 Retour sur cette soirée avec Adrien Spiteré.
01:18:11 Il est 20h hier soir lorsque le roi Charles III et la reine Camilla
01:18:19 arrivent au château de Versailles à bord d'une Bentley de la couronne d'Angleterre.
01:18:24 Le couple royal est accueilli par Emmanuel et Brigitte Macron.
01:18:29 Après une séance photo sur le tapis rouge, direction la chapelle royale pour un intermède musical
01:18:35 avant un dîner majestueux dans la galerie des glaces, un lieu symbolique.
01:18:39 Il était difficile de vous recevoir ailleurs qu'ici.
01:18:42 Les glaces qui ce soir renvoient votre image ont reflété jadis le visage de la reine Victoria,
01:18:49 de Georges VI, d'Elisabeth II
01:18:52 et j'aime à penser quelque part qu'elles s'en souviennent un peu.
01:18:57 L'occasion pour le roi de saluer l'amitié franco-britannique.
01:19:01 Les liens entre nos peuples sont nombreux et représentent la force vitale de notre entente cordiale.
01:19:10 Au menu de ce dîner royal, au marbleux volaille de Bresse et macarons à la rose, de quoi ravir les convives.
01:19:17 Délicieux, les vins sensationnels et Versailles.
01:19:22 C'était formidable, le roi et le président étaient sensationnels et le dîner était une très grande ambiance.
01:19:30 Après le dîner, le couple royal est retourné à Paris pour passer la nuit à l'ambassade du Royaume-Uni.
01:19:36 Voilà la suite aujourd'hui de cette visite royale.
01:19:43 Ça vous intéresse, autour de la table, la visite du roi Charles III au parrain Alexandre Abel.
01:19:48 J'ai suivi ça attentivement et je suivrai ça encore attentivement aujourd'hui.
01:19:51 Paris sous la pluie ce matin pour la visite. Marché aux fleurs.
01:19:55 Marché aux fleurs et au Sénat. Harold, ça vous intéresse au parrain ?
01:19:59 Oui, bien sûr, il va lâcher des petits signaux.
01:20:01 Pardon ?
01:20:02 Il va lâcher des signaux qu'il faut capter sur le nucléaire, des choses comme ça.
01:20:06 Il ne faut pas croire que c'est juste un gars qui inaugure les chrysanthèmes.
01:20:09 Oui, c'est un gros savant.
01:20:11 Vous avez raison.
01:20:13 C'est vrai, il ne faut pas commenter juste la tenue du roi.
01:20:18 On est en train de nous dire qu'on survole un peu le sujet.
01:20:21 Après, il n'est pas à la tête de l'exécutif non plus.
01:20:25 Non, il ne peut pas parler de politique. Il peut effectivement passer des signaux.
01:20:29 Il faut décrypter. Vous êtes là pour les décrypter, Harold.
01:20:33 Allez, 8h moins 20. Restez bien avec nous.
01:20:36 Dans un instant, la suite, évidemment.
01:20:40 On va parler économie avec vous, Lomi de Guillaume.
01:20:43 L'État s'est-il vraiment constitué un pactole grâce au carburant ?
01:20:46 On en parle avec Lomi. Qu'est-ce qu'il y a tout de suite ?
01:20:48 L'économie, on va parler de l'État.
01:21:05 Est-ce que l'État s'est constitué un pactole grâce au carburant ?
01:21:08 Certains politiques, Xavier Bertrand et Marine Le Pen,
01:21:11 affirment que l'État s'est enrichi de plusieurs dizaines de milliards d'euros
01:21:15 avec la TVA grâce à l'inflation, notamment sur les carburants.
01:21:19 Ce que dément Bercy. Qui dit vrai, Lomi de Guillaume ?
01:21:22 Prenons les chiffres. Romain, pour être factuel,
01:21:24 les recettes de TVA ont en effet augmenté d'un peu moins de 8% ces deux dernières années.
01:21:29 Ça représente, comme le dit Marine Le Pen, un surplus de TVA d'un peu plus de 30 milliards d'euros.
01:21:34 Mais seule une partie de cette augmentation est en réalité due à l'inflation exceptionnelle
01:21:38 que l'on a dû subir ces derniers mois. Car par ailleurs, ces deux dernières années,
01:21:41 la consommation a plutôt été au rendez-vous de même que la croissance.
01:21:45 Au final, le surplus de TVA lié à l'inflation a plutôt été de 8 milliards d'euros environ en 2022.
01:21:52 Et selon Bercy, sur ces 8 milliards, 2 milliards seulement, pourrait-on dire,
01:21:55 même si c'est déjà énorme, seraient dus à l'augmentation du prix des carburants
01:22:00 et donc à l'augmentation de la TVA sur ces carburants.
01:22:02 Donc l'État s'est bien enrichi.
01:22:04 Alors oui et non. Parce que d'abord, il faut rappeler que la moitié de la TVA ne revient pas uniquement à l'État.
01:22:09 Toute la TVA ne revient pas uniquement à l'État, mais seulement la moitié.
01:22:12 Le reste va notamment aux collectivités locales.
01:22:14 Et puis surtout, ce sont les mots "pactole" et "enrichissement" que conteste Bercy.
01:22:18 En effet, ce surplus de TVA sert surtout à combler les déficits qui ont été creusés,
01:22:22 justement, par le précédent bouclier énergétique, l'aide aux carburants
01:22:25 ou encore les différents chèques, notamment énergie,
01:22:28 les chèques versés aux Français dans le cadre de la lutte contre l'inflation et pour le pouvoir d'achat.
01:22:33 Les différentes aides sur le carburant ont ainsi, rappelle Bercy, coûté 8 milliards d'euros.
01:22:38 Et même si on retire la hausse de recettes due à la TVA, soit 2 milliards,
01:22:42 il reste un surcoût de 6 milliards payés par l'État.
01:22:45 Donc oui, on a gagné. L'État a gagné plus d'argent avec la TVA.
01:22:48 Mais non, il n'y a pas de cagnotte.
01:22:50 Bon, il ne faut pas compter sur ce surplus de TVA pour espérer financer une ristourne sur le carburant.
01:22:55 C'est ce que demandent certains.
01:22:56 Mais effectivement, avec 3 000 milliards d'euros de dette, on peut toujours choisir de continuer à creuser
01:23:01 ou au contraire se dire que les recettes supplémentaires peuvent nous aider à réduire les déficits.
01:23:05 Il y a tout de même une petite marge de manœuvre pour le gouvernement
01:23:08 parce que les différents dispositifs d'aide ont désormais cessé.
01:23:11 Et alors que les recettes de TVA, elles, elles continuent bien de croître, puisque le prix du carburant augmente.
01:23:16 Une partie de ces recettes supplémentaires en 2023 pourrait donc être rendue aux ménages.
01:23:22 Mais on le comprend, c'est désormais un choix politique bien plus qu'économique.
01:23:25 [Musique]
01:23:30 C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.
01:23:35 7h46, je voulais qu'on parle d'Antonio Gutiérrez qui critique l'interdiction du port de la baïa à l'école en France.
01:23:44 Le secrétaire général des Nations Unies s'est exprimé lors de l'Assemblée générale des Nations Unies.
01:23:49 Je rappelle qu'il a été président de l'International Socialist.
01:23:53 Il faut quand même avoir ça en tête. Gauthier Lebrecht.
01:23:55 Antonio Gutiérrez a implicitement comparé la France aux pays islamistes.
01:24:00 Il faut rendre à César ce qui est à César. C'est l'ami Paul Sujit qui l'a repéré pour le Figaro.
01:24:05 Antonio Gutiérrez a dit la chose suivante.
01:24:07 Dans certains pays, les femmes et les filles sont punies parce qu'elles portent trop de vêtements.
01:24:11 Ça c'est donc pour la France, sans la nommer pour autant. Dans d'autres parce qu'elles n'en portent pas assez.
01:24:15 Ça c'est pour l'Iran, l'Afghanistan, vous choisissez.
01:24:17 Manière de renvoyer dos à dos l'Iran et la France, si vous voulez. Les dictatures islamistes qui imposent le voile.
01:24:23 La burqa et la baïa et parfois qui tue, qui tue si ce n'est pas correctement respecté.
01:24:27 Et le pays des Lumières qui fait le choix d'interdire les signes religieux, non pas dans la rue, mais à l'école.
01:24:33 Cas chimiquement pur de l'inversion des valeurs.
01:24:36 C'était d'ailleurs le discours de la France Insoumise pendant toute cette polémique.
01:24:39 Expliquant également que la baïa n'était pas un signe religieux mais qu'elle interdiction était islamophobe.
01:24:44 Donc choisir soit c'est religieux et islamophobe, soit c'est pas religieux, ça peut pas être islamophobe dans ce cas là.
01:24:49 Le Conseil d'État a tranché, la baïa est bien un signe religieux et donc peut complètement correspondre à la loi de 2004
01:24:56 qui vise à interdire les signes ostentatoires à l'école.
01:24:58 Paul Sujit c'est quand même audacieux de nous comparer aux pires dictatures.
01:25:02 Oui c'est effectivement comme dit Gauthier, reprendre le discours sur lequel la France instaurait une police des mœurs.
01:25:07 C'est exactement en Iran comme en Afghanistan.
01:25:09 La comparaison ne tient pas une seule seconde, surtout qu'on parle d'une interdiction qui n'est pas générale,
01:25:14 qui est dans un cadre précis, dans un lieu précis, où la France a collectivement décidé que les signes religieux ostentatoires n'étaient plus admis.
01:25:20 Et c'est seulement à ça que ça se limite.
01:25:22 Restez bien avec nous, on vous garde Paul Sujit.
01:25:25 Si vous voulez.
01:25:26 Dans un instant la politique avec Paul Edito de Paul Sujit.
01:25:30 On va parler du service national universel.
01:25:34 Va-t-il être obligatoire ou pas ?
01:25:37 C'est un peu le foutoir quand même.
01:25:39 On va en parler avec vous Paul Sujit.
01:25:41 A tout de suite.
01:25:42 C'est News 7h52.
01:25:48 Le service national universel pourrait finalement être obligatoire.
01:25:53 On en parle avec vous Paul Sujit.
01:25:55 C'est l'Edito, c'est ce qu'a annoncé Prisca Tevneau, qui s'occupe de la jeunesse.
01:26:00 Ça pourrait être obligatoire ce SNU.
01:26:02 On s'y perd un petit peu, faut être honnête Paul.
01:26:04 On s'y perd.
01:26:05 Si vous avez suivi le sujet d'assez près, vous savez qu'il y a eu plus de rebondissements
01:26:08 sur le seul sujet du SNU que dans toutes les vautes-villes de phénoménes réunies.
01:26:12 La secrétaire d'État à la jeunesse et au SNU, Prisca Tevneau, qui est invité du
01:26:16 Média en ligne brute, a annoncé qu'on allait aller vers une obligation du dispositif
01:26:21 qui a été lancé en 2019 pour les jeunes de 15 à 17 ans.
01:26:24 Une obligation qui atteint sera donc une généralisation.
01:26:27 Le Figaro l'a appelé après ça et elle a été un peu moins claire.
01:26:30 Elle a dit "on est sur une montée en puissance".
01:26:32 C'est déjà plus la même chose.
01:26:34 Dans ces nuances, elle a ajouté que l'enjeu, selon elle, est de faire en sorte que le SNU
01:26:39 devienne un passage républicain pour toute une génération.
01:26:42 Il y a bien cette idée d'aller vers l'obligation, vers la généralisation.
01:26:45 Mais attention, il n'y a pour l'instant ni date ni condition précise d'entrée
01:26:50 en vigueur de cette généralisation.
01:26:52 Et puis, aucun projet de loi non plus n'est inscrit à l'agenda parlementaire.
01:26:55 On se rend compte par ailleurs que cette prise de parole sur brute n'avait pas été
01:26:59 impartie ni avec Matignon ni avec l'Elysée en amont.
01:27:02 La piste d'un référendum sur le SNU avait été évoquée lors des rencontres de Saint-Denis
01:27:07 entre le chef d'Etat et les autres présidents de partis.
01:27:10 Et puis, on a l'impression quand même que le gouvernement dit tout et son contraire
01:27:15 puisque quelques semaines plus tôt, le 4 août,
01:27:18 là c'était cette même prise qu'a tévenée sur France Info,
01:27:20 qui avait dit, je la cite, "il faut que ce soit un service national qui soit volontaire
01:27:25 et voulu, donc pas obligatoire, pas généralisé".
01:27:28 On est tenté de lui chanter avec Angèle, c'est oui ou bien c'est non.
01:27:32 En fait, le gouvernement dit tout et son contraire.
01:27:35 Oui, depuis le début, de toute façon, c'était l'idée d'Emmanuel Macron,
01:27:38 promesse de campagne en 2017, il voulait un service national de courte durée,
01:27:42 obligatoire et universel.
01:27:44 De toute façon, dès l'instant où on parle de service national universel,
01:27:48 on est forcément sur un dispositif généralisé et obligatoire.
01:27:51 Sinon, ce n'est ni national ni universel.
01:27:53 Mais enfin, le gouvernement ne savait pas trop sur quel pied danser.
01:27:56 On a d'abord fait une expérimentation en 2019 avec Gabriel Attal,
01:27:59 qui était à l'époque en charge de ce sujet.
01:28:02 Finalement, on est arrivé dans le contexte de la réforme des retraites.
01:28:05 Le gouvernement s'est dit que ce n'était pas une très bonne idée
01:28:07 d'aller vers la généralisation d'un dispositif qui ne fait pas l'unanimité.
01:28:10 On a un peu enterré le sujet.
01:28:12 Et puis Sarah El Haïry, la prédécesseure de prise qu'a tévenée,
01:28:15 avait annoncé en juin que le SNU allait être intégré dès 2024,
01:28:18 dans le temps scolaire, avec un stage de 12 jours pour les élèves de seconde
01:28:22 qui serait volontaire.
01:28:23 Donc on était déjà plus sur quelque chose d'obligatoire,
01:28:25 mais qui serait inséré dans l'institution scolaire.
01:28:27 Ça n'a évidemment pas contenté tous les enseignants.
01:28:29 Bon, finalement, on n'a pas beaucoup avancé depuis.
01:28:32 C'est un sujet qui gêne le gouvernement, selon vous ?
01:28:35 Ben, disons que c'est l'exemple typique d'une bonne idée.
01:28:38 Le service militaire, plus personne n'y croit.
01:28:41 Ça serait une catastrophe pour l'institution militaire.
01:28:43 C'est impossible à remettre en place.
01:28:44 Et malgré tout, le principe, l'idée de mélanger les classes sociales entre elles,
01:28:48 de permettre de vivre un vrai temps au service de la nation,
01:28:51 est une idée qui est louable, surtout dans un contexte où, on le voit bien,
01:28:54 la jeunesse se cherche et attend des réponses peut-être fortes de la part de l'État
01:28:58 pour l'insérer dans la communauté nationale.
01:29:00 Donc cette idée, elle a été ensuite disséquée par le monstre froid technocratique
01:29:05 qui semble aujourd'hui nous gouverner.
01:29:07 Et là, première chose, on voit que la politique, en s'en emparant,
01:29:10 l'a abîmée en la pétrissant de mots qui ne veulent plus rien dire.
01:29:13 Ma collègue Célestine Gentilhomme, presqu'à Thévenaud,
01:29:17 dit toutes sortes de choses qui donnent l'impression qu'on ne sait pas très bien où on va
01:29:21 mais que surtout on enterre ça sous une montagne de concepts bureaucratiques.
01:29:24 Elle dit qu'on doit faire un pas de côté pour regarder comment travailler les modalités
01:29:28 pour aller vers une généralisation qui soit une co-construction avec les jeunes
01:29:32 pour que cette politique publique soit leur politique publique.
01:29:34 C'est du charabia.
01:29:36 Et par ailleurs, ce sujet souffre aussi d'un autre problème propre à la politique française.
01:29:41 C'est une opposition, au fond, un peu stérile.
01:29:44 On reproche au gouvernement de vouloir embrigader la jeunesse.
01:29:47 C'est quand même assez ridicule.
01:29:48 Quand on voit les photos derrière vous avec ces jeunes en polo,
01:29:50 on n'a pas non plus l'impression qu'on est en train de rétablir les jeunesses hitlériennes.
01:29:53 On parle aussi du coût du service national universel.
01:29:56 Le coût, il est peut-être fort et justifié si, à un moment,
01:30:00 ça permet d'éviter les scènes des meutes qu'on a vécues en juin dernier
01:30:03 et d'avoir un vrai sentiment patriote qui s'installe dans la jeunesse française.
01:30:06 Soit il est obligatoire et ça change quelque chose et ça a un impact, soit il n'est pas obligatoire.
01:30:10 Et soit c'est un gadget, ça va faire pchit, ça va coûter de l'argent, ça va servir strictement à rien.
01:30:14 Donc il faut que ce soit obligatoire, que tous les gamins passent par là.
01:30:21 Ou rien.
01:30:22 Mais il n'y a pas de solution intermédiaire.
01:30:23 Mais il n'y a pas de solution intermédiaire.
01:30:24 Il faut trancher, il faut décider.
01:30:26 Merci beaucoup Paul Sujit.
01:30:29 8h10, Robert Ménard, maire de Béziers, sera l'invité de Sonia Mabrouk
01:30:35 dans la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:30:39 L'instant musique sélectionnée par Chana Lusto.
01:30:44 C'est tout de suite.
01:30:45 Et ce matin, on vous fait découvrir Objectif Champion,
01:31:06 peut-être le nouvel hymne du 15/2 France.
01:31:08 Qui sait, cette chanson de Clavin Carton sur les réseaux sociaux
01:31:11 depuis le début de la Coupe du Monde de rugby.
01:31:13 On gagnera, peu importe la manière, tout ce qu'on veut c'est être champion.
01:31:17 Retenez bien ses paroles, vous pourriez la chanter ce soir pour France Namibie.
01:31:21 Avant les JO, c'est le moment de montrer, personne ne peut braquer les Français à la maison.
01:31:25 Si on prend des comptes, on prépare les cuillères, un adversaire au sol ça dégage l'horizon.
01:31:29 Fourchette, couteau, sortez tous les couverts, tu veux aplatir chez nous, tu vas manger le gazon.
01:31:33 Mais qui vous voulez ? L'Australie, le Pays de Galles, ou même pour déconner, le Chili, le Portugal.
01:31:37 Tout le monde y passera, les Anglais, les All Blacks, on la gagnera pour la famille Ntamac.
01:31:40 On a perdu un demi, mais on fera rien à moitié, vous embêtez pas avec des calculs savants.
01:31:44 L'important c'est que les trois quarts soient entiers, que les arrières jouent derrière et les avants jouent devant.
01:31:48 A domicile, personne peut nous la perdre, ici c'est nous les patrons.
01:31:52 On viendra peu importe la manière, tout ce qu'on veut c'est être champion.
01:31:56 Si jamais on perd, on descendra sur la pelouse avec Macron.
01:32:00 On ira faire des papouilles à Antoine Dupont.
01:32:04 Des papouilles à Antoine Dupont.
01:32:08 Des papouilles à Antoine Dupont.
01:32:12 C'était votre programme avec Switch, votre opérateur mobile, fournisseur et producteur d'électricité.
01:32:24 L'énergie est notre avenir, économisons-la. Plus d'informations sur chez Switch.fr.
01:32:28 Il réveille votre instant musique ce matin.
01:32:30 Ah bah c'est le but Romain.
01:32:32 Si on rendort les gens, ça marche pas.
01:32:35 C'est un vrai réveil en musique. Parfois la musique un peu triste, ça peut être un moins...
01:32:41 Joyeux.
01:32:42 Réveil matin, moins joyeux, moins punchy, moins dynamique.
01:32:45 7h59, c'est la météo avec Alexandra Blanc. Il y a 4 départements Vigilance Orange. La météo tout de suite.
01:33:01 Des départements Vigilance Orange en région Auvergne-Rhône-Alpes. Alexandra.
01:33:05 Oui, en effet, 4 départements placés sous surveillance.
01:33:08 Attention aux risques d'inondations aujourd'hui avec une nouvelle perturbation qui va balayer le pays.
01:33:12 4 départements placés sous surveillance à partir de cet après-midi.
01:33:15 La Drôme, l'Ardèche, l'Isère ou encore l'Ain, où l'on attend des cumuls de pluie particulièrement importants.
01:33:20 Et surtout, ces pluies arrivent sur des sols déjà saturés en eau.
01:33:24 On a eu beaucoup d'eau en début de semaine et donc conséquence risque d'inondations accrues aujourd'hui.
01:33:29 Cette perturbation, on la retrouve ce matin principalement entre l'Echarente, le bassin parisien ou encore les régions du Nord.
01:33:35 Et puis, petit à petit, elle va se décaler sur le centre-est du pays.
01:33:39 Et surtout, elle va gagner en intensité puisque cette perturbation va se renforcer.
01:33:43 On aura donc des orages cet après-midi entre les régions centrales et le Nord-Est.
01:33:47 Risques d'inondations, je vous le disais, du côté de l'Ardèche ou encore de la Drôme.
01:33:51 Et puis, des orages parfois localement assez violents entre les Vosges, le Jura ou encore en redescendant vers la région Rhône-Alpes.
01:33:57 Attention également aux bourrasques de vent sous ces orages et avec cette perturbation.
01:34:02 Côté température, c'est plutôt doux ce matin avec en moyenne 15 à Paris ou encore 16 degrés pour le Pays Basque.
01:34:08 Dans l'après-midi, dégringolade des températures sur le Nord.
01:34:11 16 degrés seulement en Bretagne, 19 degrés à Paris, 17 degrés pour nos amis lilois.
01:34:16 Tandis que c'est toujours très doux dans le Sud.
01:34:18 27 degrés autour du golfe du Lyon.
01:34:20 C'était la Météo avec Mondial Piscine.
01:34:26 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:34:29 C'est News, il est 8h. Merci d'être avec nous, l'équipe de la matinale est là.
01:34:34 On est avec Sean Allusto, Gautier Lebrecht, Alexandra Blanc, Harold Dimane, Paul Sujit et Elomic Guillot.
01:34:41 A la une ce matin, faut-il interdire la manifestation anti-police de samedi prochain organisée par la France Insoumise ?
01:34:48 Cette interdiction est demandée par le syndicat de police Alliance.
01:34:52 On va y revenir dès le début du journal.
01:34:55 Les Français soutiennent les policiers qui font usage de leurs armes lorsque leur intégrité physique est menacée.
01:35:01 84% d'entre vous y êtes favorables.
01:35:04 C'est le résultat de notre sondage CSA pour C News qu'on vous révèle ce matin.
01:35:09 Le détail avec Gautier Lebrecht.
01:35:13 Le grand dîner en honneur de Charles III hier soir au château de Versailles.
01:35:18 Emmanuel Macron et le roi d'Angleterre ont appelé à un resserrement des liens entre Paris et Londres.
01:35:24 De nombreuses personnalités des deux pays étaient invitées pour ce repas d'exception.
01:35:29 Faut-il interdire la marche anti-police organisée par la France Insoumise ce samedi ?
01:35:35 C'est en tout cas ce que demande le syndicat de police Alliance au ministère de l'Intérieur.
01:35:39 Et de plus, la présence du syndicat de la magistrature à cette marche fait polémique.
01:35:43 Ça fait beaucoup réagir, quelques jours seulement après sa participation déjà controversée à la fête de l'Huma.
01:35:49 Tony Pitarro.
01:35:51 C'est une présence qui suscite la colère des syndicats de police.
01:35:55 Pour Alliance, la participation du syndicat de la magistrature à la marche unitaire est inacceptable.
01:36:01 Nous Alliance, c'est clair, on demande au ministre de l'Intérieur d'intervenir pour faire interdire cette manifestation
01:36:08 qui pour nous, une manifestation qui n'a pas lieu d'être parce qu'on considère qu'il s'agirait ni plus ni moins d'un outrage public généralisé.
01:36:17 La semaine dernière, le syndicat de la magistrature avait déjà été au centre des débats en participant à la fête de l'Huma.
01:36:24 C'est un syndicat qui se veut politique et qui d'ailleurs l'affiche et l'affirme.
01:36:28 Et ils ont un a priori contre les institutions, notamment la police.
01:36:32 Depuis 40 ans maintenant, ils considèrent qu'il faut avoir un PSG en faveur du voleur plutôt que la police.
01:36:38 Ce qui est inquiétant, c'est de voir ce syndicat de magistrats participer à cette manifestation dite unitaire le 23 septembre,
01:36:46 qui n'aurait été, qui ne rassemble que des gens de l'ultra gauche, que ce soit partis, politiques, associations, syndicats.
01:36:53 On peut quand même se poser la question de savoir si c'est la place des juges d'être dans des manifestations de ce type qui jettent un discrédit sur les forces de police.
01:37:01 Ce samedi, plus d'une centaine de marches se tiendront dans toute la France.
01:37:05 Voilà, et certains vont marcher contre la police alors que 84% des Français soutiennent les policiers qui font usage de leurs armes lorsque leur intégrité physique est menacée.
01:37:18 C'est ce que révèle notre tout dernier sondage CSA pour CNews.
01:37:22 On vous le révèle ce matin. Gauthier Lebrecht, les Français réaffirment leur soutien très puissant à la police.
01:37:27 Oui, et comme vous le disiez, au moment où la France insoumise s'apprête à défiler contre les violences policières samedi,
01:37:32 terme qui fait polémique, qui sous-entend que les violences chez les forces de l'ordre seraient systémiques,
01:37:36 la semaine, une semaine très chargée pour les policiers, puisqu'il y a la visite de Charles III, il y a la visite ce week-end du Pape à Marseille, et il y a la Coupe du Monde de rugby.
01:37:44 Donc c'est pour ça, au-delà de l'idéologie qu'il y a dans cette manifestation, que certains syndicats de policiers réclament son interdiction, tout simplement parce qu'ils sont débordés.
01:37:52 Donc vous l'avez dit, 84% des Français soutiennent les policiers qui font usage de leurs armes lorsque leur intégrité physique est menacée.
01:37:58 On pense évidemment à ce policier de Stein qui a été roué de coups ce week-end, mais qui n'a pas utilisé son arme.
01:38:04 Alors un chiffre qui monte à 94% chez les électeurs de droite interrogés, et qui baisse à 73% à gauche, mais qui reste largement majoritaire.
01:38:13 Et le plus intéressant dans ce sondage, c'est justement le chiffre chez la France insoumise, chez ses sympathisants.
01:38:19 Et là, ils sont 65% à être pour.
01:38:23 Donc si vous voulez, il y a un décalage entre les cadres LFI et leurs électeurs.
01:38:27 Et je vous rappelle que juste avant l'été, il y avait une manifestation anti-police, une nouvelle fois, à laquelle avait participé la France insoumise.
01:38:33 Certains députés LFI et Écolo, avec le collectif pour Adama Traoré, on avait entendu dans cette manifestation "Tout le monde déteste la police", ce slogan.
01:38:41 Et les députés LFI et Écolo ne l'avaient pas quitté à ce moment-là.
01:38:44 Ça avait déclenché à l'époque une polémique.
01:38:46 Merci Gauthier. Dîner royal au château de Versailles hier soir.
01:38:50 Charles Troye et Emmanuel Macron réunis autour d'un dîner exceptionnel.
01:38:54 Il y avait du beau monde, hein. Revenir sur le tapis rouge.
01:38:57 Mick Jagger, Hugh Grant ou encore Charlotte Gainsbourg.
01:39:00 Smoking pour les hommes, longue robe pour les femmes.
01:39:03 Emmanuel Macron et Charles Troye ont tous les deux pris la parole sur l'amitié franco-britannique en français.
01:39:09 Que vous ayez choisi de rendre visite à la France en ces tout premiers mois de votre règne,
01:39:15 est un signe d'amitié et de confiance que nous mesurons à sa juste valeur.
01:39:21 Et qui nous touche profondément à la fois comme hommage à notre passé et comme gage d'avenir.
01:39:27 Monsieur le Président, votre invitation à visiter la France et votre hospitalité exceptionnellement généreuse
01:39:35 sont des symboles de la relation durable entre nos deux pays.
01:39:41 Les liens entre nos peuples sont nombreux et représentent la force vitale de notre entente cordiale.
01:39:51 Voilà, il y a Laurence Ferrari qui était hier soir à ce dîner et qui va témoigner,
01:39:57 qui va raconter un peu les coulisses de ce dîner chez Pascal Praud dans l'heure des pros.
01:40:02 À partir de 9h, 8h06 dans un instant, la grande interview avec Sonia Mabrouk qui reçoit ce matin Robert Ménard.
01:40:09 C News, il est 8h12, bienvenue. Tout de suite, c'est la grande interview de Sonia Mabrouk
01:40:19 qui reçoit ce matin Robert Ménard sur C News et sur Europe 1.
01:40:24 Place à la grande interview sur C News et Europe 1. Bonjour à vous, Robert Ménard.
01:40:32 Bonjour.
01:40:33 Et bienvenue, maire de Béziers. Beaucoup de sujets dans l'actualité et tout d'abord une cérémonie à l'Arc de Triomphe,
01:40:39 un dîner sous les dorures du château de Versailles pour le roi Charles III.
01:40:43 De belles images, les petits plats dans les grands. Est-ce que vous faites partie de ceux qui disent
01:40:48 "non, c'est trop, trop de fastes en ce moment dans cette période inflationniste"
01:40:51 ou alors c'est tout à fait normal pour une visite royale ?
01:40:54 C'est juste l'image de la France. Enfin, attendez, on va le recevoir comment ?
01:40:59 Déjà, on lui a fait le coup il y a quelques mois de ne pas venir parce qu'il y avait des manifs partout.
01:41:04 C'est quand même à la limite de la correction. On le reçoit et puis on a besoin de la Grande-Bretagne.
01:41:10 Et puis il n'est pas n'importe qui. Non, moi ça ne me choque pas.
01:41:13 J'entendais quelqu'un qui disait, oui, qui se présentait comme gaulliste, qui disait "il ne faut pas faire ça, les pauvres et tout".
01:41:20 Bien sûr, ça ne règle pas le problème de la pauvreté.
01:41:22 Mais enfin, parce que de Gaulle, il ne recevait pas avec fastes tous les hommes politiques.
01:41:26 Bien sûr qu'il a raison de le faire. Moi, ça ne me choque pas.
01:41:29 Et puis, on est fier. Moi, je parle avec plein de gens parce qu'on parle beaucoup plus de ça que de l'Azerbaïdjan,
01:41:34 quand tu discutes avec les gens. Et moi, les gens, ils n'étaient pas choqués.
01:41:38 Ils sont fiers de ça, la cuisine française.
01:41:41 Bien sûr, mais il n'y avait pas une effervescence, Robert Armena, ni une émulation hier sur les Champs-Élysées à l'attente du roi.
01:41:47 Je ne vous parle pas des Champs-Élysées. Chez moi, les gens trouvaient que c'était plutôt sympathique.
01:41:51 Attendez, ils gueulent aussi sur les histoires de prix d'essence. Mais tu peux faire...
01:41:55 Ce n'est pas un ou l'autre. Je ne crois jamais à ça.
01:41:58 Je veux dire, sur les prix d'essence, on peut en parler. C'est quand même un truc, un foutage de gueule.
01:42:03 Mais parlons-en. Passons de la grande pompe, que je puis dire, à Versailles, au prix de la pompe.
01:42:07 Justement, vous avez vu...
01:42:09 C'est ridicule.
01:42:10 C'est un fiasco, cette proposition de la vente à fer par les distributeurs de carbon.
01:42:15 Honnêtement, je ne suis pas chef de l'État ou chef du gouvernement.
01:42:18 Vous ne seriez pas inquiété, vous, avant de le proposer, de demander aux grands distributeurs s'ils veulent le faire ?
01:42:24 Tu fais tout un truc.
01:42:26 Et puis, Olivier Véran, qui ose annoncer quoi ? C'était 47 centimes.
01:42:29 Je ne sais pas d'où ils ont trouvé 47 centimes.
01:42:32 Tu fais rêver tous les gens.
01:42:33 Ah oui, parce que c'est vrai que 47 centimes, ce n'est pas rien.
01:42:36 Et tu n'as pas demandé aux grands distributeurs s'ils allaient dire oui ou non.
01:42:40 Comment vous expliquez une telle méthode ? C'est de l'amateurisme, selon vous ?
01:42:43 Est-ce que Mme Borde l'a annoncé ? C'était dans le Parisien, vous vous rappelez.
01:42:47 Est-ce que ça lui a pris le matin en se disant on va faire ça ?
01:42:51 Est-ce qu'un conseiller... Je ne sais pas, c'est de l'amateurisme dans toute sa splendeur.
01:42:56 Parce qu'en même temps, on ne peut pas promettre...
01:42:58 Je dis ça à deux, mais en même temps, quand j'entends un certain nombre de gens dans l'opposition expliquer
01:43:03 "Allez, on va diminuer de 20 ou 30 centimes quand tu sais ce que ça va coûter à l'État", moi je ne suis pas con.
01:43:08 Mais alors, vous avez une solution ?
01:43:10 Attendez, mais...
01:43:11 Une mesure ?
01:43:12 Oui, c'en est une, à condition de dire où tu vas faire les économies.
01:43:16 Mais attendez, dans l'opposition, tu peux dire n'importe quoi.
01:43:19 Tu sais, c'est comme les fonctionnaires.
01:43:20 Les gens disent "Il y a toujours trop de fonctionnaires".
01:43:22 Très bien.
01:43:23 Tu es dans l'opposition, tu dis ça. En général, il y a trop de fonctionnaires.
01:43:26 Tu les enlèves où, les fonctionnaires ?
01:43:28 Et là, silence.
01:43:29 Là, ça va coûter, je ne sais pas, moi...
01:43:31 Le maire dit, Bruno, le maire dit "20 centimes, ça fait 12 milliards de moins pour l'État".
01:43:38 Et on les remplace par quoi ?
01:43:40 Où on augmente ? Qu'est-ce qu'on fait ?
01:43:41 Mais par rapport à ça, est-ce que vous estimez quand même, Robert Minard, qu'il y a une forme ?
01:43:44 C'est ce que dénonce par exemple Xavier Bertrand.
01:43:46 Il a dénoncé ici même une forme de cagna, de jackpot de l'État.
01:43:50 Plus l'inflation progresse, il y a les rentrées de TVA qui sont importantes.
01:43:53 Mais l'État, c'est nous. Je ne comprends pas ça.
01:43:56 Et ça ne va pas dans notre poche.
01:43:57 Ça va dans la poche indirectement, parce qu'on fait des routes, on fait des choses.
01:44:01 Moi, je ne supporte pas cette espèce de dialectique folle qui consigne...
01:44:05 Vous vous rappelez, on l'a entendu, mais même des médecins du gouvernement.
01:44:07 L'État paiera. Coco, l'État paiera.
01:44:10 C'est qui l'État qui paie ? C'est nous.
01:44:12 Ce n'est pas une boîte privée qui s'en met plein la poche.
01:44:15 L'État, on a besoin de lui.
01:44:17 C'est comme l'Amérique. C'est exactement au même niveau.
01:44:19 Enfin, pas au même niveau, évidemment, mais c'est pareil.
01:44:21 Les gens me disent qu'il faudrait augmenter les salaires, baisser le temps de travail, dépenser plus.
01:44:26 Et avec quoi ?
01:44:27 Démagogie, vous dites.
01:44:28 Mais c'est de la démagogie.
01:44:29 Tous, tous. L'ERN, la droite, la gauche.
01:44:31 Mais ils sont démagogues.
01:44:32 Moi, je croirais les gens quand ils me diront, voilà, cette dépense, c'est ça, je fais des économies là-dessus.
01:44:39 En attendant, Robert Menard, que peut faire le gouvernement ?
01:44:41 Parce que j'imagine, et je vous pose la question, est-ce que dans votre ville, vous sentez, et on le voit partout,
01:44:45 je vais dire, des gens qui sont en train de faire le tri pour savoir ce qu'ils peuvent acheter.
01:44:50 Est-ce que cette colère-là est réelle et sourde ?
01:44:52 Moi, je dirais, si on me demandait ce qu'il faut faire, je dirais, aidons ces gens-là.
01:44:57 Quand vous diminuez de 20 centimes le prix de l'essence, pardon, je ne vous fais pas offense,
01:45:04 mais je ne suis pas sûr que vous soyez à 20 centimes près sur le litre d'essence.
01:45:07 Pas plus que moi, d'ailleurs.
01:45:08 Donc, très bien. Donc, on le fait pour les gens les plus pauvres.
01:45:11 Donc, il faut cibler.
01:45:12 Mais bien sûr.
01:45:13 Les familles les plus modestes.
01:45:14 Nous, dans les communes, on a des centres communaux d'action sociale, on ne donne pas de l'argent à tout le monde.
01:45:18 On aide pour l'eau, on aide pour l'électricité, on aide pour la nourriture, on aide pour les logements,
01:45:23 on aide des gens qui en ont le plus besoin.
01:45:26 Tous les Français ne sont pas les mêmes. Ce n'est pas vrai.
01:45:30 Mais c'est tellement plus facile, tu brilles tellement plus.
01:45:33 Je leur dis pourquoi pas diminuer de la moitié l'essence et comment tu le payes ?
01:45:38 Robert Ménard, plus largement, il y a aussi l'enjeu sécuritaire, puisque nous parlons de la visite de Charles III.
01:45:45 Au sujet des policiers, justement, une manifestation se prépare ce samedi contre, je cite et je mets des guillemets,
01:45:51 les violences policières, à l'appel notamment, en tout cas avec la participation de la France Insoumise,
01:45:56 d'un syndicat, le syndicat de la magistrature, ce qui offusque certains policiers.
01:46:00 Et un syndicat de policiers qui dit qu'il faut interdire cette manifestation. Qu'en pensez-vous ?
01:46:05 Une parenthèse, sur le syndicat de la magistrature, ils étaient à la fête de l'Humain.
01:46:09 Mais qu'est-ce qu'ils y foutent ?
01:46:11 Enfin, attendez-moi, j'étais sur le mur des cons, vous vous rappelez ?
01:46:14 Ils pendlaient sur le mur des cons, qui était dans leur local syndical.
01:46:16 Mais je vais vous dire quelque chose, je trouve ça inanimé.
01:46:19 Je suis même contre le fait qu'ils puissent se syndiquer.
01:46:21 Moi, j'attends de magistrats que je sois jugé si j'ai fait des conneries.
01:46:25 On me punit. Mais qu'il n'y ait pas d'a priori.
01:46:28 Vous êtes sûr d'un syndicat, qu'est-ce qu'ils font, 20% des voix,
01:46:32 quand ils vont à la fête de l'Humanité ou quand ils vont à la manifestation dont vous parlez,
01:46:36 vous êtes sûr d'être jugé équitablement quand vous avez, par exemple,
01:46:40 les positions politiques qui sont les miennes ? Je n'en suis pas sûr.
01:46:43 L'important, ce que vous dites, c'est de dire, ceux qui nous regardent,
01:46:45 nous écoutent ce matin sur CNews et Europe 1, justiciables comme tout le monde,
01:46:48 ils peuvent se retrouver face à un juge qui fait partie du syndicat de la magistrature
01:46:52 et n'auront peut-être pas l'impartialité.
01:46:54 Et donc qu'est-ce qu'on peut faire en ce cas ? On ne peut pas évoquer un juge.
01:46:57 Non, on interdit les syndicats. Il y a des endroits où vous ne pouvez pas.
01:47:01 Interdire le syndicat de la magistrature ?
01:47:02 Pas eux, tous les syndicats. Est-ce que les magistrats doivent être syndiqués ?
01:47:07 C'est une vraie question. Les militaires ne sont pas syndiqués.
01:47:10 Est-ce que la justice, elle doit être un enjeu ? Je n'en sais rien.
01:47:13 En tout cas, je pose cette question. Maintenant, je reviens.
01:47:16 Attendez, comment tu fais ça ?
01:47:19 Attendez, des violences policières, il y en a, il y a des bavures et tout.
01:47:23 Maintenant, chaque fois, je vous le dis, peut-être parce que je suis en contact avec eux tous les jours,
01:47:28 la police nationale, la police municipale, je suis admiratif de leur calme.
01:47:33 Je me demande toujours pourquoi il n'y a pas plus de bavures.
01:47:35 Vous faites donc partie de cette très grande majorité de Français.
01:47:38 On va découvrir ce sondage, Robert Ménard.
01:47:40 Plus de 84 % des Français, 84 % exactement, des Français sont pour l'usage d'armes à feu.
01:47:47 Je précise, quand le policier est en danger, quand son intégrité physique est en jeu.
01:47:52 Moi, je me suis fait traiter de tous les noms d'oiseaux quand j'ai armé ma police municipale il y a 10 ans.
01:47:57 Aujourd'hui, trouvez-moi en dehors de Paris, mais Madame Hidalgo, c'est une exception française.
01:48:01 Il faut la garder comme ça et la protéger en tant que telle, comme exception.
01:48:04 Je ironise évidemment sur son compte.
01:48:06 Toutes les autres mairies arment la police municipale.
01:48:10 Vous, vous allez d'aller dans un certain nombre de quartiers où les types sont armés, on le voit.
01:48:14 Une Kalachnikov aujourd'hui, un fusil mitrailleur, ça coûte 300 euros, Madame.
01:48:18 300 euros avec la guerre en Ukraine.
01:48:21 Et vous allez vous, comme ça, habillé en rose, en phase 2, en disant "je ne suis pas armé".
01:48:26 Mais ça n'existe pas.
01:48:28 C'est pas des bisounours.
01:48:29 C'est là que l'image renvoie la police aujourd'hui, de bisounours face à l'armement des dealers et des conflitants.
01:48:34 Il faut être armé au maximum.
01:48:36 Moi, j'arme au maximum ma police municipale parce que, un, je les aime.
01:48:40 Eux, ils protègent tout le monde.
01:48:42 Et trois, vous voulez qu'ils se fassent tuer, vous, face à des gens, je n'ai pas envie.
01:48:46 Moi, entre ces voyous et la police, vous avez compris que mon cœur balance pas une seconde.
01:48:50 Et la manifestation de samedi, c'est une honte.
01:48:53 Donc l'interdire.
01:48:54 Je ne sais pas s'il faut l'interdire.
01:48:56 Hier, à votre place, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, il a dit l'interdiction, non ?
01:49:01 Grande présence policière.
01:49:03 Je suis contre les interdictions dans tout un tas de domaines.
01:49:07 Peut-être parce que toute ma vie, elle a été contre ça.
01:49:09 Je ne crois pas que ce soit la réponse.
01:49:11 Mais il faut dire ce qu'ils sont.
01:49:13 Il faut dire que ces gens-là qui se présentent comme les défenseurs des plus faibles,
01:49:18 les plus faibles dans nos quartiers, c'est eux qui veulent le plus de police.
01:49:22 Parce que ni vous ni moi, on vit dans ces quartiers-là.
01:49:24 Et eux, ils ont besoin de police pour assurer la sécurité.
01:49:27 L'extrême gauche dit l'inverse, au contraire.
01:49:28 Non mais attendez.
01:49:29 La France insoumise, elle participe fièrement avec des banderoles contre les violences policières.
01:49:34 La France insoumise, il cajole leur électorat.
01:49:37 Il cajole leur électorat.
01:49:38 C'est du pur électoralisme pour vous.
01:49:39 Pur électoralisme.
01:49:40 Tout ce qu'ils disent sur la baïa, sur la police et tout.
01:49:43 Parce qu'ils pensent, et ils sont même méprisants par rapport à leur électorat.
01:49:46 Parce qu'ils pensent que quand vous êtes dans des quartiers,
01:49:49 toutes les femmes ont envie de porter la baïa.
01:49:51 Quand tu dis que moi je discute avec elles,
01:49:53 le nombre qui ont peur de se faire traiter de salopes ou de putes dans le quartier
01:49:58 et les mêmes mamans qui ne rêvent que d'une chose,
01:50:00 qui aient suffisamment de police pour pas que leur fils fasse des conneries,
01:50:03 ils les prennent, ils les méprisent.
01:50:05 Moi j'ai plus de respect pour toute cette population.
01:50:07 Moi j'ai passé ma jeunesse dans ces quartiers-là.
01:50:10 Je viens de ces quartiers-là.
01:50:12 Attendez, les gens sont comme vous et comme moi.
01:50:14 Ils ont envie, les femmes, de s'habiller comme elles ont envie.
01:50:17 Et ils ont envie d'avoir de la police parce que la sécurité, c'est indispensable.
01:50:21 La police qui sera aussi très sollicitée en fin de semaine,
01:50:25 samedi, Robert Ménard évidemment, avec la visite du pape au Vélodrome.
01:50:28 Il y a eu une polémique sur la présence d'Emmanuel Macron et sur la messe.
01:50:32 Est-ce que, si je puis dire, la messe est dite maintenant,
01:50:35 il va y participer, est-ce que c'est clos ?
01:50:38 Ou est-ce que vous dites quand même, comment on a pu reprocher au président de la République ?
01:50:42 C'est pareil que sur ça.
01:50:44 Des fois je suis abasourdi de ce genre de polémiques.
01:50:47 Mais décidément, ce matin, vous êtes au-dessus de tout.
01:50:49 Vous n'êtes pas vous, enfin, vous me posez les questions,
01:50:52 je ne vais pas être moi qui vous les pose.
01:50:53 Mais enfin, attendez, le pape, il est aussi chef d'un État.
01:50:57 Petit, mais chef d'un État.
01:50:59 Il y a un chef d'État, et non, et non, le nôtre ne va pas le recevoir.
01:51:03 Mais bien sûr qu'il communise, c'est une autre paire de manches.
01:51:06 Mais enfin, attendez, c'est le minimum, c'est le minimum,
01:51:10 dans ce pays, avec l'histoire de ce pays et tout,
01:51:13 il ne va pas accueillir le pape à Marseille.
01:51:15 Je suis sûr que même les gens qui votent à la France insoumise à Marseille,
01:51:20 ils iront accueillir le pape.
01:51:22 Il ne ressemble pas à l'Europe.
01:51:23 Non, mais attendez, personne ne pense ça.
01:51:25 Mais c'est intéressant, vous avez parlé de la Baya,
01:51:27 et à la France insoumise, il m'est regardé le deux poids deux mesures,
01:51:30 sur la Baya, polémique, nationale et interdiction.
01:51:33 Mais quand il s'agit de participer à une messe,
01:51:35 alors là, point de coup de canif dans la laïcité.
01:51:38 Attendez, on est à un an de ce qui s'est passé,
01:51:43 vous savez, pour notre amie, j'ai fait une statue pour elle, en Iran.
01:51:48 Et on va m'expliquer ici que la Baya...
01:51:51 La Cheminie, effectivement.
01:51:53 Ici, une femme peut me dire sérieusement que la Baya,
01:51:58 c'est un signe de liberté, d'indépendance.
01:52:01 Mais ce n'est pas vrai, ce n'est juste pas vrai.
01:52:04 Que des gamines pensent parce qu'on le leur dit,
01:52:07 et vous persuadent que ça,
01:52:08 mais elles se font gruger dans cette histoire-là.
01:52:11 Elles se font gruger.
01:52:13 Et non, ça n'a rien à voir.
01:52:14 En plus, sur le pape, attendez.
01:52:16 En plus, moi, je suis mal placé, parce que je mets une crèche chaque année.
01:52:19 Je vais te le dire.
01:52:20 Attendez, je mets une crèche, il y a entre, autour...
01:52:23 La ville fait ses...
01:52:24 Mais c'est une question de laïcité ou de mœurs pour vous ?
01:52:26 Mais non, mais c'est un truc sympa, la crèche.
01:52:29 Non, mais ce n'est pas ma question.
01:52:31 Ah, je croyais que c'était sur la crèche.
01:52:32 Ça peut être sympa, ça peut être subjectif, en revanche.
01:52:34 Il y a 25 000 personnes qui viennent la voir chaque année.
01:52:36 La question de mœurs françaises, c'est une question de laïcité.
01:52:39 Attendez, quand vous venez dans ce pays, vous adoptez la façon de vivre dans ce pays.
01:52:45 Si vous aimez à ce point la Baya, pardon, il y a plein de pays
01:52:49 où vous pouvez vous mettre en Abaya,
01:52:51 où même vous êtes obligés de vous y mettre.
01:52:53 Enfin, je veux dire, vous venez chez les gens, vous rentrez...
01:52:56 Vous venez chez moi, vous allez vous comporter comme on se comporte.
01:53:00 À Rome ?
01:53:01 Voilà.
01:53:02 Voilà.
01:53:03 Je voudrais qu'on...
01:53:04 C'est important qu'on parle d'un sujet dont il est peu question dans les médias.
01:53:07 C'est ce qui se passe en ce moment dans le Haut-Karabakh
01:53:10 avec une opération de l'Azerbaïdjan.
01:53:12 Robert Mena, comment d'abord vous expliquer
01:53:14 un tel silence assourdissant aujourd'hui autour de cette situation ?
01:53:19 Les Arméniens, malheureusement, ils ont toujours été la dernière roue du carrosse.
01:53:23 On se rappelle en 1915, plus d'un million de massacrés.
01:53:27 Je crois qu'aujourd'hui, on n'a pas...
01:53:29 Aucun pays...
01:53:30 La France, quand même, il a dit un certain nombre de choses.
01:53:32 Disons-le, c'est le seul qui a au moins dit un certain nombre de choses.
01:53:35 Peut-être qu'il faut en faire plus.
01:53:37 Mais aujourd'hui, attendez, même Erevan, le pouvoir, le Premier ministre,
01:53:41 il a un peu abandonné les gens du Haut-Karabakh.
01:53:44 C'est quand même ça, la réalité.
01:53:46 C'est terrible.
01:53:47 Combien ils sont ? 120 000 ?
01:53:49 Ça s'appelle une épuration ethnique.
01:53:52 C'est une épuration ethnique que nous prépare un régime.
01:53:55 Attendez, le régime de Bakou...
01:53:57 Quand l'Union européenne sanctionne le gaz russe
01:54:01 et ne touche pas au gaz azéri, celui de l'Azerbaïdjan,
01:54:05 comment vous expliquez cette géométrie ?
01:54:07 Parce que c'est des clients.
01:54:09 Parce que c'est des clients ?
01:54:10 Des clients qui ont du sang sur les mains.
01:54:12 Certains, ça ne dérange pas.
01:54:14 Ah non, mais ça ne dérange personne.
01:54:16 Attendez, moi je me suis battu pour l'interdiction,
01:54:19 pour ne pas qu'on aille aux Jeux olympiques.
01:54:21 C'était en Chine.
01:54:22 Pourquoi ?
01:54:23 Si ça avait été à Moscou, on les avait boycottés.
01:54:25 Pas en Chine, parce que la Chine, c'est un client.
01:54:27 Madame, c'est des clients.
01:54:28 Et en plus, un fournisseur.
01:54:30 Enfin, c'est un régime.
01:54:31 Moi, je connais les deux.
01:54:32 Je suis allé dans les deux.
01:54:33 Et juste les uns après les autres.
01:54:35 Enfin, attendez.
01:54:37 Bakou, vous avez envie du régime de Bakou.
01:54:40 Mais personne ne lui dira rien.
01:54:42 Personne ne lui dira...
01:54:43 La France, je lisais un édito, je ne sais plus de qui,
01:54:47 hier dans Le Figaro, qui reprochait à Macron
01:54:50 de ne pas en faire assez.
01:54:51 Sûrement.
01:54:52 Mais il en a quand même fait plus que les autres.
01:54:54 J'essaye juste...
01:54:55 D'être mesuré, objectif.
01:54:56 Vous n'êtes pas obligé d'être d'accord.
01:54:58 Même si vous combattez Macron,
01:54:59 vous n'êtes pas obligé de dire que tout ce qu'il fait,
01:55:01 ce sont des trucs pas bien.
01:55:02 Là, en l'occurrence, il a été mieux que les autres.
01:55:04 Et c'était important de le dire
01:55:05 et de souligner la situation et d'en parler dans la Chine.
01:55:07 Oui, mais attendez.
01:55:08 Moi, je me suis battu depuis des années
01:55:10 pour les chrétiens d'Orient.
01:55:12 Pour les chrétiens d'Orient,
01:55:13 parce que c'est une minorité
01:55:14 qui risque d'être encore plus minoritaire
01:55:16 ou d'être éradiquée dans un certain nombre de pays.
01:55:19 Et le régime de Bakou, soutenu d'ailleurs par le régime turc,
01:55:25 ça fait quand même de beaux apprentis dictateurs.
01:55:28 Merci Robert Lemaynard.
01:55:30 Merci à vous.
01:55:31 C'était votre grande interview sur CNews Europe 1.
01:55:33 Je vous dis à bientôt et bonne journée.
01:55:35 Merci à vous.
01:55:36 CNews, bientôt 8h30.
01:55:41 Merci à vous, Sonia Mabrouk,
01:55:43 et à votre invité ce matin, Robert Maynard.
01:55:46 Demain, ce sera Alain Bauer,
01:55:48 l'invité de la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:55:52 L'équipe est là.
01:55:53 L'équipe de la matinale est là.
01:55:54 Chana Lusso est là.
01:55:55 Le docteur Millot est là.
01:55:57 Gautier Lebrecht est là.
01:55:59 Jusqu'à preuve du contraire.
01:56:02 Charles Prats est avec nous, invité de la matinale.
01:56:06 Bonjour Charles.
01:56:07 Merci d'être là.
01:56:08 On va parler d'un sujet qui nous a choqués
01:56:12 et qui vous a choqués, je le sais.
01:56:14 On va y revenir.
01:56:16 C'est la vidéo de ce youtubeur franco-marocain,
01:56:18 vous savez, qui dit qu'il fraude les aides sociales,
01:56:22 qu'il gagne 1 800 euros par mois d'aides sociales.
01:56:25 Il y a une enquête qui est ouverte.
01:56:27 On va en parler.
01:56:28 C'est d'ailleurs la une.
01:56:29 Une enquête ouverte,
01:56:30 après la diffusion de la vidéo du youtubeur franco-marocain
01:56:34 qui dit frauder les aides sociales.
01:56:36 Le gouvernement veut punir plus sévèrement
01:56:38 ceux qui font la promotion de la fraude.
01:56:40 Dans un instant, on sera donc avec vous,
01:56:42 Charles Prats, ancien magistrat,
01:56:44 auteur du livre "Le cartel des fraudes 2".
01:56:46 Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France,
01:56:49 veut se battre contre les ghettos
01:56:51 et plafonner le nombre de logements très sociaux dans les villes.
01:56:54 Un moyen de se battre, dit-elle,
01:56:56 contre le communautarisme et l'islamisme.
01:56:58 Valérie Pécresse, on va en parler.
01:57:00 Le secrétaire général de l'ONU s'autorise à critiquer,
01:57:04 sans la nommer, la France au sujet de l'interdiction du port de l'abaya à l'école.
01:57:08 Antonio Gutiérrez, ancien président de l'International Socialiste,
01:57:11 a mis la France au même niveau que les pays islamistes
01:57:14 qui ne respectent pas l'égalité d'hommes-femmes.
01:57:16 Je voulais qu'on y revienne ce matin.
01:57:17 On verra ça avec vous, Gautier Lebret.
01:57:19 A tout de suite, Gautier.
01:57:20 Et puis ce matin, on va parler de la maladie d'Alzheimer.
01:57:23 900 000 personnes en sont atteintes en France.
01:57:27 C'est aujourd'hui la journée mondiale
01:57:29 de lutte contre la maladie d'Alzheimer.
01:57:31 On va en parler, bien sûr, avec le docteur Brigitte Millot.
01:57:34 Un youtubeur franco-marocain qui se vante de gagner 1 800 euros par mois
01:57:38 grâce à la fraude aux aides sociales.
01:57:40 Vous avez probablement vu la vidéo.
01:57:42 On en a parlé dans la matinale de CNews dès mardi matin.
01:57:46 Une enquête a été ouverte, puisque la polémique a pris de l'ampleur.
01:57:51 Et face à cette polémique, le youtubeur se défend.
01:57:54 Et il a même pris un avocat, Chana.
01:57:56 Et son avocat évoque une importante vulnérabilité psychiatrique
01:57:59 chez son client. De son côté, le gouvernement est monté au créneau.
01:58:03 Le ministre des Comptes publics, Thomas Cazenaves,
01:58:05 veut créer un délit de promotion de la fraude fiscale et sociale.
01:58:09 Mathieu Devese.
01:58:10 Après le scandale, la défense du youtubeur s'organise.
01:58:15 Une défense pour le moins improbable,
01:58:17 comme en témoigne ce communiqué transmis par son avocat.
01:58:20 Cette vidéo n'étant rien la reconnaissance bravage
01:58:23 d'une escroquerie aux aides sociales,
01:58:25 mais bien la preuve des importantes vulnérabilités psychiatriques
01:58:28 connues par notre client.
01:58:30 Selon lui, le youtubeur connaîtrait également
01:58:32 des problèmes familiaux et professionnels.
01:58:34 Toute cette affaire aurait même abouti à son hospitalisation hier matin.
01:58:38 De son côté, le gouvernement fait preuve de sévérité.
01:58:42 Nous allons mettre dans le projet de loi de finances
01:58:45 un délit de promotion de la fraude.
01:58:48 Il faut que l'on puisse condamner celles et ceux
01:58:51 qui font la promotion de la fraude fiscale, sociale,
01:58:55 avec la plus grande fermeté.
01:58:57 C'est la raison pour laquelle il y aura un dispositif
01:59:00 dans le projet de loi de finances que nous défendrons
01:59:03 dès la semaine prochaine à l'Assemblée avec Bruno Le Maire.
01:59:06 En attendant, une enquête administrative a été ouverte
01:59:09 à l'encontre du youtubeur.
01:59:11 Si une fraude est avérée, des poursuites seront engagées
01:59:14 et les aides indument perçues seront recouvrées.
01:59:18 Charles Prats avec nous. Bonjour Charles.
01:59:20 Bonjour Romain.
01:59:21 Merci d'être là.
01:59:22 Une enquête ouverte pour savoir si ce youtubeur fraude ou pas.
01:59:26 Si il dit la vérité ou pas.
01:59:28 Comment est-ce qu'on mène une telle enquête ?
01:59:30 Ça va être assez simple.
01:59:32 La location adulte handicapée, puisque c'est de ça dont on parle,
01:59:35 il faut être handicapé.
01:59:36 Il faut aussi respecter les conditions de ressources.
01:59:38 Il ne faut pas gagner plus de 11 600 euros par an.
01:59:41 L'enquête administrative, j'aurais tendance à leur proposer
01:59:45 aux enquêteurs d'élargir l'enquête au niveau fiscal.
01:59:48 Quand on regarde un peu, je me suis amusé à regarder
01:59:51 un petit peu M. Mertel-Bourdain, puisqu'il s'agit de lui.
01:59:55 En réalité, son avocat nous dit qu'il a des problèmes psychiatriques.
01:59:59 Mais en tout cas, il n'est pas trop mauvais, puisqu'il a créé
02:00:03 sa société en France, dans une zone franche urbaine à Trappes.
02:00:06 Société détenue à 99,75 % par une LLC américaine,
02:00:11 dont le siège est au Nouveau-Mexique.
02:00:13 C'est quoi une LLC ?
02:00:14 C'est une société limited liability company,
02:00:16 dont le siège est au Nouveau-Mexique et les bureaux à Dallas, aux Etats-Unis.
02:00:20 Ça fait une remontée des dividendes aux Etats-Unis,
02:00:22 après avoir créé une société en Angleterre.
02:00:24 Donc, ce monsieur, a priori, manipule très bien
02:00:27 les concepts d'optimisation fiscale internationale.
02:00:30 Donc, pour quelqu'un qui a des problèmes psychiatriques...
02:00:32 Son avocat dit que cette vidéo est la preuve qu'il a des problèmes psychiatriques.
02:00:35 Oui, mais bon, pour quelqu'un qui a des problèmes psychiatriques,
02:00:38 manipuler aussi bien les mécanismes d'optimisation fiscale internationale,
02:00:41 avec la récupération, le retour de 200 000 euros
02:00:44 depuis les Etats-Unis pour créer sa société en France,
02:00:47 il va y avoir un vrai sujet de revenu de ce monsieur
02:00:51 et de respect des conditions de ressources
02:00:53 pour percevoir les allocations sociales.
02:00:55 Donc, effectivement, une enquête administrative s'impose
02:00:57 et je pense qu'elle va être très intéressante,
02:01:00 parce qu'on a peut-être, je ne dis pas qu'il fraude,
02:01:02 mais peut-être qu'on aurait l'exemple de ce que j'appelle
02:01:05 la complète jambon en matière de fraude,
02:01:07 la fraude sociale aux prestations, la fraude fiscale, enfin voilà.
02:01:10 Donc, c'est un bel exemple.
02:01:11 La totale, la complète.
02:01:12 Oui, c'est un bel exemple.
02:01:14 Thomas Cazenave, le ministre du budget et des comptes publics,
02:01:19 veut que soient punis ceux qui font la promotion de la fraude sociale.
02:01:23 Ça peut changer quelque chose ou pas ?
02:01:25 Alors, ça va changer quelque chose, effectivement.
02:01:27 Ça peut être intéressant de faire ce délit d'apologie
02:01:29 de la fraude fiscale, sociale, etc.
02:01:31 Notamment par rapport à tout ce qu'on voit circuler sur TikTok,
02:01:34 sur Instagram, toutes ces publicités pour gagner de l'argent
02:01:39 avec votre carte vitale, avec votre attestation AME,
02:01:42 faire du trafic de médicaments, etc.
02:01:44 Ça va pouvoir éventuellement permettre de stopper
02:01:46 beaucoup plus vite les délinquants.
02:01:48 Non pas sur la notion de complicité de fraude
02:01:51 ou de fraude sociale directement,
02:01:53 mais sur incitation à la fraude simplement par le fait
02:01:55 de faire de la publicité, notamment sur les réseaux sociaux,
02:01:57 pour recruter des petites mains.
02:01:59 Donc, ça peut être intéressant à voir si une telle mesure
02:02:02 a sa place dans le PLF ou le PLFSS,
02:02:05 projet de loi de financement de la sécurité sociale.
02:02:07 Il ne faudrait pas que ce soit considéré comme un cavalier
02:02:09 puisqu'on sera sur des mesures pénales.
02:02:11 Donc, ça, il faudra voir juridiquement comment on le calme.
02:02:15 Mais bon, à mon avis, ça peut passer.
02:02:17 C'est catastrophique auprès de l'opinion publique
02:02:19 quand des Youtubers, en l'occurrence, disent
02:02:22 "je gagne 1800€ d'aides par mois sans rien faire, regardez,
02:02:25 c'est formidable".
02:02:26 C'est catastrophique parce qu'il y a des gens
02:02:28 qui se réveillent le matin accessoirement pour aller travailler,
02:02:30 parfois pour gagner moins de 1800€ net par mois.
02:02:33 Et ils sont scandalisés quand ils entendent ça.
02:02:36 Mais c'est très bien qu'ils le voient parce que c'est la réalité.
02:02:38 Le roi est nu.
02:02:39 Les gens, ils voient ce qui se passe dans le pays
02:02:41 parce que là, on a un Youtuber qui explique
02:02:43 mais il y en a combien de milliers ou de dizaines de milliers
02:02:45 qui sont payés comme lui ?
02:02:47 C'est que ça, c'est ça la réalité de la fraude aux prestations sociales.
02:02:50 Où les gens vous disent "mais non, il n'y a pas de fraude".
02:02:52 Mais si, c'est ça la réalité.
02:02:53 Et c'est vrai que ça choque les gens quand le gars vous dit
02:02:55 de manière très crue
02:02:57 "vous payez avec vos cotisations, c'est vous qui payez ma fraude".
02:03:01 Voilà la réalité de la fraude aux prestations sociales dans ce pays.
02:03:04 Est-ce qu'avec l'intelligence artificielle,
02:03:07 on va pouvoir monter en puissance sur les contrôles ?
02:03:10 Systématiser les contrôles ?
02:03:12 Automatiser les contrôles ?
02:03:14 Parce que ça avance quand même l'informatique.
02:03:17 On ne peut pas croiser les fichiers.
02:03:19 Il se trouve que depuis que je suis en retrait de la magistrature,
02:03:22 je suis directeur général d'une société qui fait ça justement
02:03:24 et qui fait du contrôle de lutte contre la fraude documentaire.
02:03:26 Donc les outils, nous les avons.
02:03:28 On sait faire.
02:03:29 Demain, moi, si le ministre veut que je lui fasse un contrôle complet
02:03:32 du fichier des assurés sociaux, je lui fais
02:03:34 et je vais lui sortir les millions de fraudeurs.
02:03:36 Il faut simplement qu'il vienne me le demander.
02:03:38 Et on peut le faire.
02:03:39 Donc en fait, on a les outils.
02:03:40 Il suffit d'avoir la volonté politique de le faire.
02:03:43 Ça a un coût, mais qui n'est pas énorme.
02:03:44 Moi, je suis même prêt à le faire gratuitement
02:03:46 et simplement être payé au fraudeur détecté.
02:03:47 Vous voyez, Romain ?
02:03:48 Vous voyez peut-être fortune, d'ailleurs.
02:03:50 Oui, moi, je sais à peu près combien je ferais.
02:03:52 Je pourrais me mettre à la retraite très vite.
02:03:54 Mais les outils, ils existent.
02:03:55 Il suffit de le vouloir.
02:03:56 Alors peut-être que ce scandale Bourdain-Mertel
02:04:00 va ouvrir les yeux du public encore plus qu'il ne l'était.
02:04:04 Et peut-être surtout qu'ils vont ouvrir,
02:04:06 que ce scandale va ouvrir les yeux du gouvernement
02:04:08 et qu'ils vont enfin se dire, on va peut-être bouger
02:04:10 et faire quelque chose.
02:04:11 Parce que je le répète encore une fois,
02:04:13 comme depuis toutes ces années,
02:04:14 75 millions d'assurés sociaux pris en charge
02:04:15 pour 68 millions d'habitants.
02:04:17 Une fois qu'on a dit ça, on a tout dit et on a tout compris.
02:04:19 On va suivre, évidemment, cette affaire et cette enquête.
02:04:21 Merci beaucoup, Charles Prats, d'être venu ce matin
02:04:23 sur le plateau de la matinale.
02:04:25 Merci à vous.
02:04:26 Valérie Pécresse veut limiter la production de logements sociaux
02:04:29 pour, dit-elle, éviter le communautarisme
02:04:31 et éviter l'islamisme.
02:04:32 Chana, hein ?
02:04:33 Oui, un dispositif dit anti-ghetto
02:04:35 voulu par la présidente de la région Île-de-France
02:04:37 qui va bientôt voir le jour,
02:04:39 c'est à la mi-juillet dans le plan d'aménagement régional.
02:04:41 Il doit entrer en vigueur l'année prochaine.
02:04:43 L'objectif, c'est de limiter le nombre de HLM
02:04:46 pour remettre de la mixité sociale dans les quartiers populaires.
02:04:48 Yael Benhamou.
02:04:49 La région Île-de-France a diminué de moitié
02:04:52 la production de logements sociaux
02:04:54 dans les quartiers les plus pauvres.
02:04:56 Valérie Pécresse souhaite favoriser la mixité sociale.
02:04:59 Nous ne voulons plus de quartiers désertés
02:05:01 par les classes moyennes.
02:05:03 Éviter l'enfermement, éviter la ghettoïsation,
02:05:06 éviter le communautarisme et éviter l'islamisme.
02:05:10 Ce plafond anti-ghetto a été adopté mi-juillet
02:05:13 dans le plan d'aménagement régional
02:05:15 et doit entrer en application en 2024.
02:05:18 Une mesure qualifiée de "clause honteuse"
02:05:20 par ce représentant de l'opposition communiste.
02:05:23 Son groupe a dénoncé un grave dérapage.
02:05:26 En voulant à tout prix empêcher certains maires de construire,
02:05:29 vous niez la gravité de la situation du logement en Île-de-France.
02:05:32 Vous prenez la responsabilité de voir baisser
02:05:34 la production de logements sociaux de 21%
02:05:37 selon les chiffres de l'État.
02:05:39 Les élus de gauche ne veulent pas en rester là.
02:05:42 Ils ont envoyé une lettre au ministre délégué chargé du logement
02:05:45 pour faire annuler le plafond anti-ghetto.
02:05:48 Le procès des agresseurs de Philippe Monguilhau.
02:05:53 Hier, le rapport de l'expert psychiatre a été sans concession.
02:05:56 À l'encontre des accusés, le médecin a décrit
02:05:59 des personnalités antisociales mais pénalement responsables
02:06:03 de leurs actes.
02:06:05 - Les deux hommes risquent la réclusion criminelle à perpétuité.
02:06:07 On va rejoindre Noémie Schoules en direct devant le tribunal de Pau.
02:06:10 Noémie, bonjour. C'est le dernier jour du procès.
02:06:13 Les jurés partiront délibérés cet après-midi.
02:06:16 - Oui, et tout l'enjeu pour les trois magistrats,
02:06:19 les six jurés, cinq femmes, un homme qui compose
02:06:22 le jury de la cour d'assises, ce sera de déterminer
02:06:25 le quantum des peines, en effet, le nombre d'années de prison
02:06:29 pour les deux accusés.
02:06:31 Ces violences sur Philippe Monguilhau ne sont pas contestées.
02:06:34 Hier, les accusés ont eu l'occasion de dire à nouveau
02:06:37 qu'ils n'avaient pas voulu sa mort.
02:06:39 La cour d'assises devra dire si les deux accusés
02:06:42 ont la même responsabilité dans ce décès.
02:06:45 Ils ont tous les deux frappé la victime à la tête
02:06:48 quand elle était à terre, mais seul Wissem Manay
02:06:51 a porté le dernier coup, celui qui a fait chuter
02:06:54 Philippe Monguilhau au sol, une chute qui lui a été fatale.
02:06:57 Quelle est ensuite la juste peine pour ces deux hommes
02:07:00 qui ont, depuis cinq ans, déjà condamné l'un pour trafic de stupéfiants,
02:07:03 l'autre pour des violences lors d'un cambriolage ?
02:07:06 Comment s'assurer qu'à leur sortie, ils ne risquent pas de recommencer
02:07:09 alors que, vous l'avez dit, le psychiatre a dressé hier
02:07:12 un tableau assez sombre de leur avenir en décrivant
02:07:15 des personnalités antisociales, intolérantes à la frustration,
02:07:18 à la moindre contrariété, un trait de caractère
02:07:21 que rien ne peut changer, sauf le fait de vieillir,
02:07:24 a précisé ce médecin, pour les violences ayant entraîné
02:07:27 de circonstances aggravantes et en état de récidive,
02:07:30 la peine maximum encourue et la réclusion à perpétuité.
02:07:33 Noémie Schultz, en direct du tribunal de Pau.
02:07:36 Merci beaucoup Noémie. Antonio Gutiérrez critique
02:07:39 l'interdiction du port de l'abaya à l'école en France.
02:07:42 Le secrétaire général de l'ONU,
02:07:45 s'est exprimé lors de l'Assemblée Générale des Nations Unies.
02:07:48 Il s'est autorisé à mettre sur le même plan
02:07:51 la France qui interdit ce vêtement islamique à l'école
02:07:54 et des pays islamistes où l'égalité homme-femme n'existe pas.
02:07:57 Je précise que Antonio Gutiérrez, ce Premier ministre,
02:08:00 a été président de l'International Socialist, Gautier Lebrecht.
02:08:03 Cette phrase, c'est vraiment tout ce veau.
02:08:06 Il renvoie tout dos à dos.
02:08:09 Regardez cette déclaration à la tribune des Nations Unies.
02:08:12 Dans certains pays, les femmes et les filles sont punies
02:08:15 parce qu'elles portent trop de vêtements.
02:08:18 Dans d'autres, parce qu'elles n'en portent pas assez.
02:08:21 Les dictatures islamistes qui imposent le voile,
02:08:24 la burqa, l'abaya et qui tuent,
02:08:27 si ce n'est pas correctement respecté,
02:08:30 valent le pays des Lumières qui fait le choix d'interdire
02:08:33 les signes religieux non pas dans la rue mais à l'école.
02:08:36 Cas chimiquement pur de l'inversion des valeurs.
02:08:39 C'était le discours de la France insoumise pendant toute cette polémique,
02:08:42 expliquant également que cette décision était islamophobe
02:08:45 d'interdire l'abaya à l'école tout en disant que ce n'était pas un signe religieux.
02:08:48 Le Conseil d'Etat a tranché.
02:08:51 L'abaya est bien un signe religieux et avec la loi de 2004,
02:08:54 elle peut être interdite comme tous les signes religieux ostentatoires à l'école.
02:08:57 Merci beaucoup Gauthier.
02:09:00 Je crois que c'est important d'y revenir ce matin.
02:09:03 CSA pour CNews sur les migrants.
02:09:06 69% des Français souhaitent un blocus naval en Méditerranée
02:09:09 pour stopper les arrivées de migrants.
02:09:12 Harold Imane avec nous.
02:09:15 Qu'est-ce qu'on peut faire et ce qui se fait actuellement ?
02:09:18 L'Italie appelle Frontex à l'aide.
02:09:21 Frontex est l'organisme européen de protection des frontières.
02:09:24 Qu'est-ce qui va changer concrètement ?
02:09:27 Pas grand-chose puisque les moyens sont assez petits.
02:09:30 On aura une trentaine peut-être d'agents de plus pour Lampedusa.
02:09:33 Une quarantaine pour deux ports, dont Reggio di Calabria,
02:09:36 sur la côte italienne.
02:09:39 Mais Frontex apportera aussi des drones,
02:09:42 de la surveillance satellitaire et une aide à l'identification
02:09:45 des candidats à l'asile.
02:09:48 Avec l'aide d'Europol, on va essayer de rechercher
02:09:51 par des moyens informatiques leur identité.
02:09:54 Tout cela dans le but de détruire les passeurs.
02:09:57 Merci beaucoup Harold Imane.
02:10:00 Voilà Georgia Meloni qui appelle Frontex à l'aide.
02:10:03 Les images du dîner royal hier soir à Versailles.
02:10:06 Le 3émanuel Macron a été réuni hier soir
02:10:09 autour d'un repas exceptionnel.
02:10:12 Smoking pour les hommes, robe longue pour les femmes.
02:10:15 Vous les voyez sur ces images.
02:10:18 Emmanuel Macron et Charles III ont pris la parole.
02:10:21 Il y avait du beau monde sur le tapis rouge.
02:10:24 Vous voyez Youg Grant qui était là.
02:10:27 Carole Bouquet évidemment.
02:10:30 Charlotte Gainsbourg.
02:10:33 Il y avait du vent.
02:10:36 Stéphane Bern.
02:10:39 Guillaume Gallienne et sa femme.
02:10:42 Mick Jagger.
02:10:45 Ima Mackay, héroïne de Sex Education.
02:10:48 Bernard Arnault et sa femme.
02:10:51 Didier Drogba qui a joué longtemps.
02:10:54 Arsène Wenger.
02:10:57 Il y avait du beau monde.
02:11:00 Je ne vous ai pas menti.
02:11:03 C'est la femme de la femme de la femme de la femme.
02:11:06 Elle va venir sur le plateau de Pascal Praud.
02:11:09 Elle était avec son mari.
02:11:12 Renaud Capuçon.
02:11:15 Elle va venir sur le plateau de Pascal Praud.
02:11:18 A propos d'événements.
02:11:21 On vous montre cette vidéo.
02:11:24 1,5 millions de vues sur TikTok.
02:11:27 Un couple a créé la surprise pour son mariage.
02:11:30 Ils ont fait une commande géante.
02:11:33 Le traiteur, c'était...
02:11:36 McDonald's.
02:11:39 1,5 millions de vues.
02:11:42 On va la voir.
02:11:45 - Ah !
02:11:48 - Ouais !
02:11:51 - Ouais !
02:11:54 - On ne peut pas le rendre avec le dîner de Versailles.
02:11:57 - C'est le McDonald's.
02:12:00 - J'en étais.
02:12:03 - J'ai venu comme vous venez.
02:12:06 - Ils ont pris ce qu'ils aimaient.
02:12:09 - Budget serré.
02:12:12 Le marié a expliqué le marié à mes confrères du Parisien.
02:12:15 1 000 euros de budget.
02:12:18 45 invités.
02:12:21 Grosse publicité.
02:12:24 Pour les McDonald's.
02:12:27 - McDonald's aura souhaité de belles noces de nuggets.
02:12:30 - Ils sont ravis.
02:12:33 C'est la bonne pub.
02:12:36 Budget serré.
02:12:39 C'est sympa.
02:12:42 Ça fait plaisir.
02:12:45 Bautier Lebret.
02:12:48 - Je ne suis pas une Alte.
02:12:51 - Ni un autre fast-food.
02:12:54 - Chacun fait comme il veut.
02:12:57 - La viande est bien serrée.
02:13:00 - Chez McDonald's.
02:13:03 - C'est l'Américain qui parle.
02:13:06 - Le Dr. Millaud adore l'initiative.
02:13:09 - On va dire article 22.
02:13:12 Chacun fait ce qu'il veut.
02:13:15 - Il ne faut pas en abuser.
02:13:18 Si on mange tous les jours des hamburgers avec de la sauce,
02:13:21 ce n'est pas terrible.
02:13:24 - J'aimerais bien avoir la tête des invités.
02:13:27 - Ils s'en souviendront.
02:13:30 La santé.
02:13:33 - Votre programme avec Groupe Verlaine.
02:13:36 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
02:13:39 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
02:13:42 - On connaît tous de près ou de loin
02:13:45 une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer.
02:13:48 Elles sont 900 000 en France.
02:13:51 Quelles sont les signes
02:13:54 qui doivent nous y faire penser ?
02:13:57 - Quand on dit 900 000,
02:14:00 il ne faut pas oublier
02:14:03 que c'est 3 millions de personnes qui souffrent.
02:14:06 Quand vous apprenez qu'un de vos proches a une maladie d'Alzheimer,
02:14:09 vous imaginez bien la souffrance.
02:14:12 La maladie d'Alzheimer, c'est quoi ?
02:14:15 C'est une maladie neurodégénérative
02:14:18 qui va toucher les neurones.
02:14:21 Il y a deux protéines qui dysfonctionnent.
02:14:24 Ce sont des protéines du cerveau.
02:14:27 On va voir ce qu'elles vont faire sur notre cerveau.
02:14:30 En orange, c'est la protéine bêta-amyloïde.
02:14:33 Elle est entre les neurones
02:14:36 et va se mettre en agglomérat.
02:14:39 Il y en aura de plus en plus.
02:14:42 Ça va même faire quelques plaques amyloïdes
02:14:45 qui vont finir par étouffer les neurones.
02:14:48 Il y en a aussi dans le cerveau.
02:14:51 C'est une autre protéine, la protéine tau.
02:14:54 C'est celle qui donne sa forme en étoile
02:14:57 au corps des neurones.
02:15:00 Après une réaction de phosphorylation,
02:15:03 elle va s'agglomérer et finir par étouffer.
02:15:06 Ça va vraiment aussi bien à l'extérieur
02:15:09 que à l'intérieur des neurones.
02:15:12 Ces deux protéines vont faire des amas d'états.
02:15:15 Elles vont finir par étouffer et par tuer les neurones.
02:15:18 On les voit là en rose plus foncée.
02:15:21 Elles sont un peu partout répandues dans le cerveau.
02:15:24 Et regardez ce que ça va finir par faire.
02:15:27 On va avoir une atrophie cérébrale.
02:15:30 Regardez la coupe d'un cerveau sain à gauche.
02:15:33 On voit bien qu'un cerveau qui est atteint
02:15:36 par la maladie d'Alzheimer depuis un moment
02:15:39 est complètement recroquevillé, ratatiné sur lui.
02:15:42 Voilà comment ça évolue, cette maladie.
02:15:45 Effectivement, la question dont tout le monde a un peu peur
02:15:48 dès qu'on perd un peu la mémoire, on se dit
02:15:51 "Est-ce que je risque pas une maladie d'Alzheimer ?"
02:15:54 On va rassurer tout le monde.
02:15:57 A partir de 45 ans, si vous ne vous souvenez plus
02:16:00 où vous avez garé la voiture dans le parking,
02:16:03 c'est tout à fait normal.
02:16:06 Si vous ne savez plus où sont vos lunettes,
02:16:09 c'est tout à fait normal.
02:16:12 Ou vous avez mis les clés aussi.
02:16:15 (Rires)
02:16:18 Votre numéro de carte bleue.
02:16:21 - Faut pas s'alarmer au-delà.
02:16:24 - Et surtout les noms propres.
02:16:27 Les noms propres, c'est très fréquent depuis son souvenir.
02:16:30 Il n'y a pas de moyens mnotechniques pour s'en souvenir.
02:16:33 Et bien souvent, ce sont des personnes qu'on n'aime pas trop,
02:16:36 il n'y a pas d'attachement non plus.
02:16:39 Donc tout ça, c'est pas grave.
02:16:42 - Il y a des signes qui doivent vous alerter.
02:16:45 Lorsqu'effectivement, vous avez des pertes de mémoire,
02:16:48 c'est essentiellement de la mémoire récente.
02:16:51 Vous ne vous souvenez plus avec qui vous avez dîné hier soir,
02:16:54 ce que vous avez mangé hier soir.
02:16:57 La mémoire ancienne, elle reste très longtemps.
02:17:00 C'est ce qu'on appelle la mémoire sémantique.
02:17:03 Elle est comme sédimentée depuis des années.
02:17:06 Donc des troubles de mémoire, des troubles du langage.
02:17:09 Et puis on cherche ces mots.
02:17:12 Tu vois bien ce que je veux dire.
02:17:15 Pour dire la fourchette, on ne retrouve plus de mots.
02:17:18 Ça doit inquiéter le patient et son entourage.
02:17:21 - Est-ce que le patient s'en aperçoit au tout début de la maladie ?
02:17:24 - Le patient oublie qu'il oublie.
02:17:27 Et puis souvent, surtout, il est dans le déni.
02:17:30 Et c'est bien souvent l'entourage qui pousse un petit peu.
02:17:33 Mais vous avez tout à fait raison de le soulever.
02:17:36 C'est l'exemple typique du patient qui se retrouve devant son four
02:17:39 ou devant son micro-ondes avec l'assiette,
02:17:42 mais sans plus savoir comment ça fonctionne.
02:17:45 Et ce qu'il comptait mettre dedans.
02:17:48 Ça commence à gêner les tâches quotidiennes,
02:17:51 soit dans la vie personnelle, soit aussi au travail.
02:17:54 Ensuite, il y a d'autres troubles qui doivent aussi vous alerter.
02:17:57 C'est une désorientation à la fois dans le temps
02:18:00 et à la fois dans l'espace.
02:18:03 C'est-à-dire que la personne sort, se perd,
02:18:06 ne retrouve plus son chemin.
02:18:09 Elle est désorientée dans l'espace, mais elle est aussi désorientée dans le temps.
02:18:12 C'est-à-dire qu'en fait, en été, elle va s'habiller en hiver
02:18:15 parce qu'elle pense que c'est l'hiver.
02:18:18 La journée, elle va rester en chemise de nuit parce qu'elle pense que c'est la nuit.
02:18:21 Vous voyez cette désorientation à la fois dans le temps et à la fois dans l'espace.
02:18:24 Perte d'objet.
02:18:27 Chez certains patients, on a retrouvé la montre dans le four.
02:18:30 Des choses comme ça, on ne sait plus du tout.
02:18:33 Et surtout, et ça c'est très important, un changement de comportement,
02:18:36 un changement de personnalité.
02:18:39 Une personne qui était toute douce, toute gentille, toute souriante,
02:18:42 qui devient tout à coup agressive, qui a mauvais caractère.
02:18:45 Ça, c'est important.
02:18:48 Donc devant ces signes, vous allez consulter votre généraliste.
02:18:51 Il y a des centres mémoire, il y en a plus de 400 en France.
02:18:54 Et là, on vous fait des vrais tests.
02:18:57 Si on vous en dit question, on saura si vous êtes Alzheimer ou pas.
02:19:00 Surtout pas.
02:19:03 Juste pour terminer, vous dire que la nouveauté, c'est qu'on sait que cette maladie,
02:19:06 quand on a les signes, elle évolue déjà depuis 20 ans.
02:19:09 Donc toute la recherche avance pour trouver des marqueurs précoces,
02:19:12 pour trouver des traitements.
02:19:15 Il y a une centaine de traitements à laisser.
02:19:18 Mais surtout, j'en profite aujourd'hui pour dire et pour remercier tous ces aidants
02:19:21 qui aident au quotidien et qui s'occupent au quotidien de ces patients.
02:19:24 - Programme avec Groupe Verlaine.
02:19:26 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
02:19:29 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
02:19:32 - 8h52. On se retrouve demain matin dès 5h55.
02:19:36 Dans un instant, c'est l'heure des pros. Pascal Prost et ses invités.
02:19:39 Belle journée à vous.