Jacques Cardoze : «Au sein de Complément d'enquête, il y a des gens qui sont ouvertement d'extrême gauche»

  • l’année dernière
Le journaliste Jacques Cardoze fait des révélations chocs sur les coulisses de «Complément d’enquête» : «Au sein de Complément d'enquête, il y a des gens qui sont ouvertement d'extrême gauche»

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Transcription
00:00 il y a eu une enquête que j'avais demandé avant mon départ sur Anne Hidalgo,
00:03 elle a été diffusée après.
00:05 Il y a 25 émissions par an, Tristan Walex et Égo Plagnard sont là depuis deux ans
00:09 et sur 52 émissions, moi j'ai vu seulement deux émissions consacrées à des personnalités de gauche,
00:15 Mme Rousseau et Mme Hidalgo.
00:16 Et encore sur Mme Rousseau, ce n'était pas spécialement méchant.
00:19 Parce qu'il y a ça aussi, il y a aussi comment on le fait, avec quelle appréhension,
00:24 avec qu'est-ce qu'on va chercher lorsqu'on fait un portrait sur quelqu'un
00:28 et que vous avez peu de choses à dire, vous cherchez par capilarité à essayer de coller des choses.
00:33 Pour parler de l'enquête sur M. De Villiers, sur le Puy du Fou,
00:38 dont vous avez parlé ici dans cette émission,
00:40 on est quand même allé chercher quelqu'un qui a été victime, le dit-il, d'abus sexuels.
00:48 Ça n'a aucun rapport avec l'enquête sur le Puy du Fou.
00:51 Donc pour moi, ça c'est une forme de malhonnêteté intellectuelle.
00:55 Moi personnellement, pendant mes trois ans, je n'aurais jamais laissé passer quelque chose comme ça.
00:59 J'ai refusé un certain nombre de reportages et d'enquêtes qui me paraissaient pas tenir la route.
01:05 Et à l'inverse, il y a certaines choses que je n'ai pas réussi à faire,
01:08 et en particulier cette enquête sur Mélenchon.
01:11 Et je peux vous dire, Jean-Marc, que oui, il y a des amitiés au sein de compléments d'enquête,
01:16 il y a des gens qui sont ouvertement d'extrême gauche et à qui ça pose un problème.
01:20 Et je maintiens ce que j'ai dit.
01:22 Une journaliste m'a dit "C'est pas possible, on peut pas faire ça,
01:25 les Insoumis nous donnent un certain nombre de dossiers".
01:28 Mais au-delà de ça, Jean-Marc, moi le débat que je voudrais lancer,
01:32 c'est que France Télévisions aujourd'hui, à mon sens, n'est plus un groupe public neutre.
01:39 Lorsque vous avez des émissions d'investigation qui sont totalement portées d'un côté,
01:43 et que vous avez un Tristan Walex qui veut tout faire pour ressembler à Élise Lucey,
01:47 qui n'incarne pas, selon moi, l'idéal de l'investigation, contrairement à ce qu'elle dit,
01:52 je suis désolé, mais ça me pose un problème.
01:55 Moi, je n'ai rien contre l'investigation, je n'ai rien contre le journalisme d'investigation.
01:59 Au contraire, et si je prends la parole aujourd'hui, c'est pour, d'une certaine façon,
02:03 libérer un certain nombre de journalistes à France Télé qui me disent "C'est plus possible,
02:07 on est dirigé par des idéologues".
02:09 [Musique]
02:13 [SILENCE]

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