• il y a 2 ans
Eric Cubilier, ancien joueur du Gym et de l’AS Monaco est l’invité du nouveau numéro de Gym Tonic.
Il a connu la deuxième division avec les Aiglons et la Coupe UEFA avec Monaco, aujourd’hui recruteur pour l'OGC Nice, l’ancien latéral Eric Cubilier est l’invité de ce nouveau numéro de Gym Tonic, l'émission du service des sports de Nice-Matin diffusée à partir de ce jeudi soir sur le site Nice-Matin et diverses plateformes (Youtube, Facebook).
Sous la houlette d’un Michaël Lefebvre fidèle au poste, nos journalistes reviennent sur la victoire des Aiglons face au PSG et se projettent sur le prochain grand rendez-vous : Nice – Monaco (vendredi 21H).
Au programme : le pour/contre animé par nos rédacteurs Léandra Iacono et William Humberset, où ils nous livrent leur pronostic sur le match de vendredi soir (21H). Le « Souviens toi » de Vincent Menichini pour rendre hommage au regretté ancien président niçois André Boïs, disparu il y a peu. Gym Tonic revient également sur la Masterclass de Moffi au Parc des Princes et de l’indispensable Youssouf au milieu de terrain, avant de présenter les compositions probables du derby dans ce nouveau numéro.

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00:00:00 [Musique]
00:00:16 [Musique]
00:00:46 Salut à tous, après l'exploit du Parc des Princes,
00:00:49 les Aiglons visent la place de leader à l'issue du derby vendredi soir au stade Louis II.
00:00:54 Nous allons évoquer tout ça sur le plateau de Gym Tonic,
00:00:57 en compagnie de la fine fleur du service des sports de Nice matin,
00:01:02 William Mberset qui est au parc le chanceux. Salut Will !
00:01:05 Salut Mika, bonjour à tous !
00:01:07 Un heureux papa de retour, on est ravis de te voir !
00:01:10 Moi aussi, merci pour le petit hommage à ma petite Anna, tout va bien !
00:01:14 Félicitations, ça va, tout va bien ?
00:01:16 Tout va bien !
00:01:17 Bon, toute la famille va bien, tant mieux !
00:01:19 Et puis la petite nouvelle de la bande, on est très heureux d'accueillir Leandra Iacono, spécialiste de l'AS Monaco.
00:01:24 Salut Leandra !
00:01:25 Salut, j'ai réussi à esquiver pendant 50 émissions, on m'a rattrapée sur le fil, mais je suis ravie d'être là !
00:01:30 Et puis enfin, enfin une femme sur ce plateau, quand même !
00:01:32 Enfin, c'est ce que j'ai attendu !
00:01:34 Ça manquait un petit peu depuis le début de Gypto.
00:01:37 Notre invité cette semaine connaît parfaitement les derbys, puisqu'il en a joué dans les deux camps.
00:01:42 Aujourd'hui, recruteur de l'OG CENIS, Eric Cubillier est avec nous.
00:01:45 Salut Eric !
00:01:46 Bonjour !
00:01:47 Bon, on va t'appeler Cubi tout au long de l'émission, ça ne te dérange pas ?
00:01:49 Ça fait des années qu'on m'appelle comme ça, ça ne me dérange pas du tout !
00:01:51 Eric, ça ferait bizarre !
00:01:53 Merci en tous les cas d'être avec nous sur le plateau de Gypto, au sommaire de cette émission.
00:01:58 Nous reviendrons longuement donc sur cette victoire 3 buts à 2 face au Paris Saint-Germain,
00:02:02 avec un terrain Mofi qui a ébloui la France entière.
00:02:06 Nous ferons un focus sur l'indispensable Youssouf Ndeye Chimier.
00:02:10 Vous découvrirez les premiers mots sous les couleurs rouge et noir de Salvatore Sirigu,
00:02:15 tout cela bien sûr avant d'aborder ce passionnant Monaconis.
00:02:18 Et en fin d'émission, dans le Souviens-toi, nous rendrons hommage au président André Boïs,
00:02:23 qui nous a quitté hélas cette semaine.
00:02:26 On commence donc par cette magnifique victoire face au Paris Saint-Germain, 3 à 2 donc vendredi dernier.
00:02:33 Will, tu étais donc au Parc des Princes, on l'a dit, la chance que tu as eu de vivre ce match,
00:02:38 c'est un match quasi parfait peut-être pour les aiglons ?
00:02:40 C'est le match qu'il fallait faire en tout cas pour réussir à l'emporter.
00:02:43 Alors on le savait, on le disait déjà avant la rencontre, que Paris à la retour d'une trêve internationale,
00:02:48 avec la Ligue des Champions derrière et le Classico ensuite, c'était peut-être la bonne série,
00:02:52 le bon moment pour les prendre, mais encore fallait-il faire le match parfait,
00:02:56 parce qu'il y a eu des moments compliqués, le premier quart d'heure, la fin de match sous pression,
00:03:02 mais entre les deux le gym a fait un match formidable dans l'intensité, dans le pressing,
00:03:07 le plan de jeu du coach Farrelly a parfaitement fonctionné, à l'image de ce premier but,
00:03:11 où Thaudibaut va chercher Bappé à 30 mètres du but adverse, ça fait une récupération, ça fait but,
00:03:17 un Mofi incroyable dont on va beaucoup parler dans cette émission,
00:03:20 mais puis une solidarité sans faille, les entrants qui ont été tous au niveau,
00:03:25 l'équipe n'a jamais baissé d'intensité, malgré un Bappé qui a mis deux buts avec très peu d'espace.
00:03:32 Donc vraiment, il fallait vraiment faire une grosse prestation pour l'emporter,
00:03:36 et je pense qu'il n'y en a pas beaucoup qui gagneront au parc, même avec un PSG moyen,
00:03:40 parce que quand même Dembélé, il ne faut pas oublier qu'il a eu les occasions aussi pour marquer.
00:03:44 Donc voilà, très très grosse prestation collective du gym.
00:03:47 On va regarder les stats, ça va confirmer ce que tu dis au niveau des stats de ce Paris Saint-Germain-Nice.
00:03:52 Alors certes, l'OGC Nice a laissé la possession bien sûr au Paris Saint-Germain,
00:03:56 mais au nombre de tirs, au nombre de tirs cadrés, les niçois sont devant en termes d'occasion également,
00:04:02 les fameux "expected goals", les niçois sont devant.
00:04:05 Eric, tu as vu, évidemment comme nous tous, cette rencontre, j'imagine que tu as vibré toi pour le coup.
00:04:10 Oui, c'est clair, un superbe match, comme disait Will, au niveau de l'intensité.
00:04:14 Il y a des intentions de jeu, on voit très bien le projet de jeu du coach.
00:04:21 Après, des joueurs qui sont à leur niveau, espérés, et j'espère que ça va continuer,
00:04:26 avec des remplaçants aussi. Il y a eu des changements, il y a de la variété dans le jeu.
00:04:31 C'est super intéressant.
00:04:33 Vincent, Eric nous parlait du système Farioli.
00:04:37 Est-ce que là, pour le coup, il a fait taire des critiques Francesco Farioli,
00:04:41 qui commençait un petit peu moins après Strasbourg, mais qui avait commencé à poindre après Lyon par exemple ?
00:04:47 C'est sûr que pour lui, c'est le scénario rêvé. C'est une victoire de prestige au Parc des Princes.
00:04:51 Ça faisait pratiquement 15 ans que Nice n'avait pas gagné à Paris.
00:04:56 En championnat, parce qu'il avait gagné la dernière coupe.
00:04:58 Oui, mais c'était 0-0 d'ailleurs au pénaltif.
00:05:00 Donc non, c'est une victoire qui va poser parfaitement le début de son histoire avec l'OGC Nice.
00:05:07 Mais en fait, je trouve que ce n'est pas forcément surprenant,
00:05:09 parce que même avant le match avec Will, on parlait, on échangeait forcément comme toujours des messages.
00:05:13 Mais sur le papier, on se disait "regarde le milieu de terrain".
00:05:15 Si tu compares les deux, quand tu vois celui de l'OGC Nice avec Youssouf, Kevren Thuram et Morgan Sanson,
00:05:20 tu avais le droit dès le départ de regarder dans les yeux Soler, qui a été fantomatique,
00:05:24 le petit Zayer Emery, qui est un génie, mais qui a que 17 ans,
00:05:26 et Vitinha, qui avait beaucoup tendance à se positionner sur le côté gauche.
00:05:31 Donc là-dessus, tu avais un rapport de force déjà assez consaquent.
00:05:36 Et je trouve que c'est tout simplement une victoire assez logique
00:05:40 et qui me fait penser moi à celle de l'an dernier à Monaco,
00:05:43 où Nice avait fait la leçon à l'A.S. Monaco en une mi-temps.
00:05:46 Il y avait eu 3-0, avec un projet de jeu assez similaire.
00:05:50 Bien sûr qu'on chasse, bien sûr qu'on veut presser,
00:05:53 mais dès qu'on a le ballon, la récupération fait rapidement mal à l'adversaire.
00:05:57 On voit bien que les buts niçois, ce n'est pas non plus de longues séquences de conservation de balles pour ce match.
00:06:03 Mais c'est 3-4 passes, on va vite vers l'avant.
00:06:06 Et quand Mofi a des espaces, c'est peut-être ce qui se fait de mieux en Ligue 1, voire en Europe.
00:06:09 Donc voilà, pour moi c'est tout à fait logique.
00:06:11 Et c'est la recette que Nice va devoir encore employer samedi à Monaco.
00:06:19 Leandra, comment on a vécu ce match du côté de la Turbie ?
00:06:22 Est-ce qu'en conférence de presse a dit Uteur à parler de la performance de l'OGC Nice au Parc des Princes ?
00:06:27 Oui, évidemment, il en a parlé. On a aussi parlé un peu de Francesco Faragli,
00:06:30 il ne le connaissait pas personnellement, mais c'était quand même renseigné sur son parcours.
00:06:34 Et je pense qu'il se méfie beaucoup.
00:06:36 Il a dit que c'était un petit peu le meilleur adversaire que Monaco allait rencontrer cette saison,
00:06:40 alors qu'ils ont joué l'Anse, qui est un peu moins bien depuis le début.
00:06:44 Mais ça prouve quand même que Monaco se méfie.
00:06:46 Therem Mofi a forcément été évoqué aussi, parce que les faiblesses de Monaco,
00:06:50 on sait que c'est celle-là, dans les larges salles défensives, dans les espaces dans le dos.
00:06:55 Et du coup, oui, a dit Uteur, se méfie, apprécie ce que fait Francesco Faragli.
00:07:02 Je pense qu'il s'attend à une grosse bataille.
00:07:04 Alors vous avez tous parlé ici, bien évidemment, de l'homme de cette rencontre, le prince du parc.
00:07:08 On veut bien sûr parler de Therem Mofi, deux buts, une passe décisive pour Mofi.
00:07:14 C'est vrai qu'il a crevé l'écran, Will, sur ce match-là. Il a tout fait, quasiment.
00:07:20 Exceptionnel, exceptionnel dans la conservation, dans la remise, dans la profondeur.
00:07:25 Une justesse, comme il mystifie Danilo avant de faire sa passe D pour la borde.
00:07:31 La justesse de la passe, dans le timing, dans le tempo, dans la précision.
00:07:35 Franchement, il a un petit peu chanceux sur le premier but, il a le contre favorable.
00:07:40 Encore fallait-il être là, dans la surface, et tenter sa chance.
00:07:43 Par contre, sur le dernier, son deuxième but, il fixe Hernández et Danilo.
00:07:49 Franchement, une finesse dans la finition.
00:07:52 Et Donnarumma, il n'est quand même pas non plus exceptionnel.
00:07:55 Les grands ont toujours du mal à se détendre quand c'est au sol.
00:07:57 Et Mofi a parfaitement...
00:07:58 Ah oui, je connais ça moi.
00:07:59 Moi aussi, je parle en connaissance de cause.
00:08:04 Non, mais il a fait un match exceptionnel. Il aura fait beaucoup, beaucoup, beaucoup de mal.
00:08:09 On avait un petit peu un débat depuis le début de la saison sur l'adaptation de Terran Mofi au système voulu par Francesco Farioli.
00:08:16 Là aussi, comme peut-être tout à l'heure, le débat il est clos ?
00:08:20 Oui, je pense. Après, je trouvais un peu les critiques un peu dures.
00:08:24 Parce que quelqu'un qui est là depuis huit mois, pour moi, c'est le profil de l'attaquant moderne,
00:08:29 qui s'intègre parfaitement dans un collectif.
00:08:32 Donc, voilà, j'avais trouvé un peu les critiques un peu difficiles.
00:08:36 Après, il y a une connexion qui doit se créer, mais il a montré, il a fait taire un peu les critiques au parc.
00:08:42 Il a montré que c'était un des meilleurs attaquants du championnat de France.
00:08:46 Mais tant mieux qu'il y ait encore des lacunes, parce que sinon, il ne serait plus à Nice, Terran Mofi.
00:08:50 Et on a envie de le voir cette saison également performant, moi je pense, contre Brest,
00:08:55 où ça va être un bloc très compact, où il y aura beaucoup moins d'espace qu'au parc.
00:08:59 Et c'est là-dessus aussi qu'on l'attend. Mais c'est normal, ce n'est même pas de la critique.
00:09:03 On est plutôt objectif quand, par moment, on le trouve un peu moins alerte sur les redoublements de passes,
00:09:08 sur le "petit jeu", entre guillemets.
00:09:10 Mais on voit bien qu'aujourd'hui, tu as aussi la carte Guessant,
00:09:13 qui, lorsqu'il entre en jeu, a cette capacité à élever le niveau technique de l'équipe.
00:09:18 Et moi aussi, j'allais noter qu'il y a des garçons comme Kevren Thuram,
00:09:21 on a aussi souvent pointé du doigt sa tendance à en faire un peu moins sans ballon.
00:09:25 Là, Kevren, à chaque match, j'ai l'impression qu'il prend un jaune, mais moi j'aime bien aussi le voir comme ça.
00:09:29 Il met des brins quand il faut, il a des moments.
00:09:31 C'est ça aussi, il a durci son jeu, Kevren.
00:09:34 Oui, je l'ai trouvé très bon dans l'impact.
00:09:36 On a peut-être moins vu ses projections balle-au-pied, qui est sa principale qualité,
00:09:39 mais je l'ai trouvé très bon tactiquement, dans l'impact, au milieu, je pense qu'il a fait du bien.
00:09:45 On se souvient tous, Léandra, évidemment, l'année dernière, des deux buts de Mofi au Stade Louis II en première période.
00:09:49 Il y aura un plan anti-Mofi de l'A.S. Monaco vendredi soir ?
00:09:53 Je pense clairement, oui, parce que cette ouverture de Dante, qui passe des assises,
00:09:57 et Mofi qui en profite, ce but était incroyable, ça avait mis un coup énorme sur la tête de Monegas.
00:10:02 Et oui, à 18h, ça méfie beaucoup.
00:10:04 En plus, Monaco a pris quasiment le même but contre Lorient,
00:10:07 avec un ballon long entre Singo et Maripaz.
00:10:10 Donc ça va être vraiment la faiblesse qu'il va falloir contrôler.
00:10:14 On peut dire même que Mofi, sa spécialité, quand il y a des espaces dans les grands matchs,
00:10:20 il y a souvent des matchs ouverts, des espaces,
00:10:23 il y avait une stat que j'ai calculée à la pré-Paris.
00:10:26 Sur les 40 matchs qu'il a joués contre les top clubs de Ligue 1,
00:10:30 donc qui ouvrent le jeu, il a été décisif 31 fois.
00:10:33 23 buts, 8 passes D en 40 matchs, c'est assez solide,
00:10:37 et ça montre que dans ces matchs-là, il adore.
00:10:40 Ça c'est mieux que la data.
00:10:42 Oui, mais c'est ce que tu dis aussi, tu as tendance aussi de le voir du coup,
00:10:44 contre Brest, contre des blocs un peu plus bas,
00:10:46 des jeux un peu fermés, contre Lyon par exemple,
00:10:48 c'est le lot de tous les attaquants, à part les top, les Mbappé, les Wandowski,
00:10:53 mais bon, c'est pas pour Nice encore.
00:10:55 J'aime bien le "encore".
00:10:57 Comment ?
00:10:58 Tu ne seras jamais pour Nice.
00:10:59 Bah, t'en sais rien.
00:11:00 Je ne suis pas à faire le trajet de voilure.
00:11:02 Moi ce que j'ai aimé, c'est sa personnalité en fait.
00:11:04 J'ai trouvé que sur le match contre Paris,
00:11:06 il amenait vraiment tout le monde derrière lui,
00:11:08 même la célébration, on peut dire ce qu'on en veut,
00:11:10 il s'avoue, il est là, mais on sent qu'il est là, il en impose.
00:11:13 Et passe D, l'endroit dans leur profondeur pour Mika,
00:11:16 évidemment, qu'on va en parler.
00:11:18 T'es un arc des poings par rapport à la légende, il n'a jamais fait ça.
00:11:21 Oui, il ne savait même pas de quoi on parlait.
00:11:23 La célébration, on va bien sûr en parler,
00:11:27 parce qu'il y a eu ces petites stories aussi sur un réseau social
00:11:32 de la part de Terrence Mofi.
00:11:34 On va rappeler, on va voir les images, évidemment,
00:11:37 il a montré son maillot, il a enlevé son maillot,
00:11:40 et il l'a montré aux Parisiens.
00:11:43 Alors, il faut quand même rappeler que lui, à la base,
00:11:45 c'est juste qu'il enlève le maillot.
00:11:47 Il s'élève comme ça, et c'est Youssouf qui ramasse le maillot,
00:11:50 qui le remet à l'endroit et qui le montre au public.
00:11:52 Et du coup, T.R.M. enchaîne derrière.
00:11:54 Et derrière, ça a valu une petite polémique avec Kylian Mbappé,
00:11:57 qui n'était pas content, qui s'en est plaint à l'arbitre.
00:12:00 Il y a eu le carton jaune, logique pour T.R.M.Mofi.
00:12:02 Et puis, Donnarumma et Mbappé se sont plaint à M.Turpin.
00:12:06 La réponse.
00:12:07 Parce qu'apparemment, on le souffle dans l'oreillette
00:12:15 que c'est Mbappé qui lui dit "ouais, t'es nobody en fait".
00:12:18 Ah oui, c'est ça.
00:12:20 Ah, ça c'est un bon indiscret, ça.
00:12:22 C'est pas mal, merci à...
00:12:23 Donc si Mbappé lui dit que c'est un nobody derrière,
00:12:26 c'est pas étonnant de voir cette story,
00:12:28 où en disant "je ne veux m'excuser auprès de personne".
00:12:31 C'était déjà, je trouve, minable dans l'attitude.
00:12:35 Parce que quand Kylian va marquer au vélodrome,
00:12:37 et qu'il vient se mettre comme ça devant un vélodrome,
00:12:39 c'est pas chambré, ça.
00:12:40 Il a le droit de tout faire, Kylian.
00:12:41 Non mais alors, parce que lui est M.Mbappé.
00:12:43 Et donc, encore pire, j'entends qu'il dit
00:12:45 que t'es nobody à Mofi.
00:12:46 Ridicule. Minable.
00:12:48 Non mais après, ce qui est top, c'est Mofi,
00:12:50 quand tu vois même, après le match,
00:12:52 les déclarations chez Prime,
00:12:54 et tu le vois qu'il a vraiment une belle personnalité,
00:12:56 on aimerait bien nous changer plus longuement avec lui.
00:12:58 Tu vois que c'est un champion, en fait.
00:13:00 Ça a pas pu être le capitaine de l'OGC Nice,
00:13:02 quand même, malgré tout.
00:13:04 Ouais, il est toujours un peu sur ses...
00:13:06 Mais c'est normal, il protège un peu son équipe, son groupe.
00:13:08 C'est bien d'avoir des joueurs de caractère,
00:13:10 tu dis "c'est pas à toi, je vais le dire", en plus.
00:13:11 Non, non, bien sûr, c'est clair.
00:13:12 Après, c'est une polémique un peu pour rien du tout, quoi.
00:13:14 C'est un joueur qui célèbre, qui marque deux buts au Parc des Princes,
00:13:16 avec une phase décisive.
00:13:18 Donc bon, voilà.
00:13:20 Il va pas faire la gueule, c'est sûr.
00:13:21 On va pas tomber là-dedans.
00:13:22 Dante, voilà, je pense qu'il a voulu un peu prévenir,
00:13:24 mais c'était pas méchant non plus.
00:13:26 Et je pense pas que ça impacte le groupe aujourd'hui,
00:13:28 c'est une petite histoire.
00:13:29 Mais Mofi, c'est vrai qu'il était pas dans l'extase,
00:13:31 après cet exploit.
00:13:32 On avait l'impression que pour lui, c'était normal, en fait.
00:13:34 Mais parce que c'est, je pense, un attaquant
00:13:36 qui peut espérer mener cette équipe
00:13:39 très loin et très haut.
00:13:41 Voilà, je pense que ce gym-là,
00:13:43 donc ces joueurs-là,
00:13:44 cet état d'esprit-là,
00:13:46 peut aller très loin.
00:13:47 Il n'y a pas eu que Mofi dans ce match, évidemment,
00:13:49 au Parc des Princes.
00:13:50 Et on passe au Focus de la semaine.
00:13:52 Un focus consacré à l'indispensable Yousouf N'Dayichimie,
00:14:01 parce que c'est vrai que
00:14:03 c'est un travailleur de l'ombre, Yousouf.
00:14:05 Mais alors, quel joueur, Eric ?
00:14:07 On en a parlé, y compris après le match.
00:14:09 C'est un joueur qui sait tout faire
00:14:11 et qui est très intelligent aussi.
00:14:12 Moi, il me surprend surtout par sa capacité
00:14:15 à comprendre ce qui est demandé.
00:14:16 Sur le plan tactique, dans l'équilibre,
00:14:18 je le trouve super important.
00:14:19 Techniquement, il a été reproché des choses,
00:14:22 mais je trouve que c'est quelqu'un d'assez propre aussi.
00:14:24 Et cette façon de s'intégrer dans la défense,
00:14:27 d'être toujours connecté au reste de l'équipe,
00:14:30 pour moi, c'est super important.
00:14:32 Et ça fait partie des cadres de notre équipe
00:14:34 au jour d'aujourd'hui.
00:14:36 Dans le système, on va écouter après Francesco Farioli,
00:14:38 mais Will, dans le système de jeu
00:14:40 voulu par Francesco Farioli,
00:14:42 là aussi, il est indispensable.
00:14:44 Il fait partie avec Thaudibaut et Dante
00:14:46 de ses relanceurs et il vient glisser,
00:14:48 explique-nous, en défense centrale,
00:14:50 quand il le faut.
00:14:51 C'est simple, le coach Farioli...
00:14:53 Boudaoui était la sentinelle de l'OGC Nice jusqu'à présent.
00:14:56 Et dans le système Farioli,
00:14:57 Boudaoui ne peut pas jouer la sentinelle du coach Farioli
00:15:01 parce qu'il demande à son six,
00:15:03 pour justement équilibrer son équipe,
00:15:06 de venir compenser quand vraiment
00:15:08 l'OGC Nice subit,
00:15:10 de venir s'intercaler entre Dante et Thaudibaut
00:15:12 pour faire un troisième central.
00:15:14 Et donc, il a cette justesse pour
00:15:16 venir équilibrer et quand il le faut,
00:15:18 sortir et apporter le surnombre au milieu de terrain.
00:15:21 Donc il est indispensable dans ce schéma-là.
00:15:24 Et dans des grands matchs comme ça,
00:15:26 je trouve qu'il rayonne.
00:15:28 Moi, où je le trouve un peu moins performant,
00:15:31 c'est face à des blocs bas,
00:15:33 où justement peut-être que l'OGC Nice avait besoin
00:15:35 de créer du déséquilibre pour trouver des espaces.
00:15:37 Et là, je le trouvais un peu trop bas,
00:15:39 un peu trop, même pas assez performant
00:15:41 dans son jeu, vers l'avant,
00:15:43 dans ces situations-là.
00:15:45 Par contre, dans des grands matchs comme ça,
00:15:47 où il faut aller au duel, où il faut compenser,
00:15:49 dans l'anticipation, c'est là qu'il est très très fort.
00:15:51 On va regarder les stats de Youssouf El Nahichimi
00:15:53 depuis le début de la saison.
00:15:55 C'est cinq matchs joués sous les couleurs niceoises,
00:15:57 avec 55% de duel gagné,
00:15:59 300 passes réalisées, 3 tirs.
00:16:01 Il a raison, oui, c'est peut-être le jeu vers l'avant,
00:16:03 le jeu avec ballon, peut-être qu'il faut
00:16:05 améliorer un petit peu. - Heureusement qu'on n'est pas toujours d'accord.
00:16:07 Moi, je ne trouve pas mal à l'aise
00:16:09 avec le ballon. - Ouais.
00:16:11 - C'est sûr que ce ne sera jamais un numéro 10,
00:16:13 mais je trouve qu'il a quand même
00:16:15 une sensibilité technique
00:16:17 très intéressante. Et on en parlait
00:16:19 de ce Monaco-Nice
00:16:21 de l'an dernier, la saison dernière,
00:16:23 quand Nice va gagner à Monaco 3-0,
00:16:25 Youssouf, il fait également le même match
00:16:27 un petit peu, où il démarre, je crois, au milieu
00:16:29 et rapidement, il repasse dans l'axe.
00:16:31 Et c'est là-dessus où il excelle
00:16:33 cette capacité, cette intelligence,
00:16:35 comme l'a dit Will. Et surtout, là, on l'a vu au
00:16:37 parc, pratiquement être en marquage individuel
00:16:39 sur Vitinha. Dans la foulée,
00:16:41 il était presque ailier droit au
00:16:43 pressing. Après, il arrivait à se recaler
00:16:45 soit au milieu de Thaudibaut et Dante,
00:16:47 soit parfois plutôt axe à droite.
00:16:49 C'est une intelligence assez rare et
00:16:51 assez exceptionnelle. C'est une embellie
00:16:53 d'avoir un joueur comme lui. - Il va avoir un rôle important,
00:16:55 Youssouf, face à l'A.S. Monaco, parce que c'est vrai
00:16:57 qu'on voit depuis le début de la saison un joueur
00:16:59 comme Fofana,
00:17:01 Youssouf Fofana, qui lui
00:17:03 dépasse sa fonction un peu,
00:17:05 qui va vers l'avant, qui joue un peu plus haut.
00:17:07 Et c'est là, peut-être, que Youssouf devra faire attention.
00:17:09 - Oui, après, c'est un peu
00:17:11 différent. En fait, il expliquait, Youssouf, on l'a eu
00:17:13 en conférence de presse, Fofana,
00:17:15 il expliquait, lui, qu'en fait, il avait un rôle
00:17:17 différent selon si son équipe subissait ou
00:17:19 se montait des blocs bas. Et en effet, contre des blocs
00:17:21 bas, lui, on va passer plutôt à
00:17:23 un numéro 6 avec Camara ou avec
00:17:25 Zakaria, peut-être. Et Fofana, lui, va
00:17:27 être entre les lignes, monter un peu plus haut. - Presque un 10.
00:17:29 - Presque un 10. Mais Monaco, on a déjà
00:17:31 deux avec Golovine et Minamino, ce qui
00:17:33 c'est un peu la marée de fabrique du système
00:17:35 à 18h, c'est vraiment d'avoir deux numéros 10
00:17:37 derrière Wissam Ben Yeder.
00:17:39 Et donc, ça va être hyper important
00:17:41 pour Youssouf, le niçois,
00:17:43 justement, d'empêcher
00:17:45 Minamino, Golovine et Ben Yeder,
00:17:47 qui permettent très bien, qui commisent très bien
00:17:49 de jouer ensemble. - C'est la clé,
00:17:51 de toute façon, si tu récupères là,
00:17:53 ils vont être tellement... C'est qu'il y en aura moins
00:17:55 derrière, et Maripan, il va quand même
00:17:57 très très vite. Donc lui, s'il commence
00:17:59 à presser à la médiane, Mofi,
00:18:01 c'est ce qu'il a à faire. - On parlera plus longuement
00:18:03 de ce monaconisme tout à l'heure, j'aimerais qu'on écoute
00:18:05 Francesco Fariuli, justement,
00:18:07 à propos de l'indispensable Youssouf.
00:18:09 - Oui, Youssouf est un joueur
00:18:17 qui, par son physique, mais aussi par sa lecture du jeu,
00:18:19 nous apporte un grand équilibre.
00:18:21 C'est un joueur qui progresse de jour en jour.
00:18:23 Il progresse avec le ballon.
00:18:25 Et également,
00:18:27 c'est un joueur qui, dans sa configuration,
00:18:29 est capable de regarder le ballon
00:18:31 et également de jouer dans son dos,
00:18:33 en tant que milieu, et c'est un changement pour lui.
00:18:35 Mais il peut encore progresser,
00:18:37 pour être plus incisif avec le ballon.
00:18:39 Il faut qu'il continue de nous apporter sa puissance,
00:18:41 en tant que milieu central, sa concentration,
00:18:43 sa lecture du jeu. Et il est sur la bonne voie.
00:18:45 Mais lui aussi, il a une très grosse marge de progression.
00:18:47 - Voilà donc Francesco Farioli,
00:18:49 qui au final fait un petit peu la synthèse
00:18:51 de tout ce que vous avez dit, messieurs,
00:18:53 sur Youssouf N'Dayi Chimier.
00:18:55 Et c'est vrai, Eric, pour en terminer avec lui,
00:18:57 que même sur une jambe, même un petit peu blessé,
00:18:59 il ira.
00:19:01 - C'est un guerrier. Je l'ai encore vu en début de semaine.
00:19:03 Elle avait un gros bandage sur le mollet.
00:19:05 Mais je n'ai aucun doute sur sa présence
00:19:07 à Monaco demain soir.
00:19:09 - Toi, tu ne finis pas ton interview.
00:19:11 - C'est un gros mollet.
00:19:13 - C'est un gros mollet.
00:19:15 - C'est un gros bandage sur le mollet.
00:19:17 - Le mollet, même contre la vieillesse,
00:19:19 c'est un peu difficile.
00:19:21 Depuis l'entraînement, on n'a pas la même corpulence.
00:19:23 - Non, mais l'an dernier, il se rappelait
00:19:25 qu'il joue avec un plâtre pendant
00:19:27 plusieurs semaines au genou.
00:19:29 Et si tu as un gros coup de mou,
00:19:31 notamment contre Balle et tout, c'est que Youssouf,
00:19:33 il a peut-être joué ces matchs-là à 40%.
00:19:35 Il est essentiel. - Et on le rappelle,
00:19:37 le Burundi qui a été éliminé des éliminatoires
00:19:39 de la Coupe d'Afrique des Nations,
00:19:41 il ne jouera pas... Désolé pour lui,
00:19:43 mais il ne jouera pas la canne.
00:19:45 Ogé Sénis pourra compter sur lui
00:19:47 pendant la canne. Maintenant qu'on vous a parlé
00:19:49 de tout ce qui s'est passé au Parc des Princes,
00:19:51 on va vous proposer de revoir
00:19:53 un petit peu tout ça,
00:19:55 de revivre le film de cette rencontre
00:19:57 au Parc des Princes face au Paris Saint-Germain.
00:19:59 C'était sous les caméras
00:20:01 d'Ogé Sénis TV.
00:20:03 C'est parti pour 3 minutes de bonheur.
00:20:05 (générique)
00:20:07 ...
00:20:17 - Mbappé qui conserve, Thaudibaut,
00:20:19 Thaudibaut qui récupère, Thaudibaut qui récupère,
00:20:21 pour filer à la surface, Thaudibaut,
00:20:23 la frappe de Thaudibaut, pour filer à la surface !
00:20:25 1-0 pour le Giii !
00:20:27 (cris de la foule)
00:20:39 - En vitesse, qui joue, Mbappé, Mbappé !
00:20:41 Et un partout, un partout !
00:20:43 C'est pas grave, messieurs, c'est pas grave !
00:20:45 (cris de la foule)
00:20:49 - C'est au-dessus !
00:20:51 Oh, quelle occasion pour le Giii !
00:20:53 (sifflement de la foule)
00:20:55 - Mais fin, mais fin !
00:20:57 A 45 super premières minutes,
00:20:59 ouh, le Chim a eu l'occasion
00:21:01 de repasser en tête sur le fil !
00:21:03 (sifflement de la foule)
00:21:09 (chant)
00:21:15 - Terrem, passe-moi le job, Terrem au fil,
00:21:17 il se met sur son gauche, il se défaite Danilo, il se défaite Danilo !
00:21:19 Au deuxième poteau !
00:21:21 Oh, quelle action !
00:21:23 Keita !
00:21:25 La barbe !
00:21:27 Sur un service magnifique de Terrem, mon fil !
00:21:29 Qu'est-ce qu'il nous a fait, Terrem, mon fil ?
00:21:33 (cris de la foule)
00:21:35 - Allez, mon fil, mon fil, dans la profondeur,
00:21:37 là, ça a été vite, mon fil, dans la profondeur,
00:21:39 Keita, il doit se faire donner pas, il se fait pécher,
00:21:41 mon fil, mon fil, qui se met dans l'axe, mon fil, qui se met dans l'axe,
00:21:43 la frappe de mon fil !
00:21:45 La frappe de mon fil !
00:21:47 La frappe de mon fiiiiil !
00:21:49 Dans le petit filet de Donnarumma !
00:21:51 (cris de la foule)
00:21:53 (cris de la foule)
00:21:55 (cris de la foule)
00:21:57 (cris de la foule)
00:21:59 (cris de la foule)
00:22:01 (cris de la foule)
00:22:03 (cris de la foule)
00:22:05 (cris de la foule)
00:22:07 Bouddhaoui ! Ballon au deuxième poteau, Mbappé !
00:22:09 Eh, putain, Mbappé !
00:22:11 Ah, putain, Mbappé, 4-1, il termine le jeu !
00:22:13 Et là, ça va être dur !
00:22:15 Et là, maintenant, il va falloir jouer avec le cœur encore plus, messieurs !
00:22:17 Il va falloir tenir !
00:22:19 Il va falloir tenir !
00:22:21 C'est fini !
00:22:27 C'est fini ! 14 ans après,
00:22:29 le G, dans le parti !
00:22:31 (musique)
00:22:33 (musique)
00:22:35 (musique)
00:22:37 (musique)
00:22:39 (musique)
00:22:41 (musique)
00:22:43 (musique)
00:22:45 Merci, merci pour l'accueil,
00:22:47 ça me fait vraiment chaud au cœur.
00:22:49 Merci à vous, merci beaucoup.
00:22:51 Merci à vous, du match !
00:22:53 (cris de la foule)
00:22:55 (cris de la foule)
00:22:57 (cris de la foule)
00:22:59 (cris de la foule)
00:23:01 (cris de la foule)
00:23:03 Voilà le film de cette rencontre
00:23:05 au Parc des Princes, Victor, au Parc Saint-Germain,
00:23:07 que vous pouvez retrouver en intégralité
00:23:09 sur les médias d'OGC Nice TV,
00:23:11 avec ces superbes images, à la fin,
00:23:13 des supporters, Eric, 4h30 du matin,
00:23:15 qui attendent comme ça le gym.
00:23:17 C'est magnifique.
00:23:19 Rien à dire, bravo à eux,
00:23:21 parce qu'ils ont toujours été derrière le club,
00:23:23 l'équipe, c'est incroyable.
00:23:25 Et puis en tant que joueur à vivre,
00:23:27 on voit les téléphones, ça filme, c'est magnifique.
00:23:29 J'espère que vendredi, il y aura la même chose.
00:23:31 Oui, vendredi, ça sera peut-être au Stade Louis II,
00:23:33 cette fête après la victoire, mais ça on n'en parlera pas.
00:23:35 C'est pas besoin d'attendre 4h30.
00:23:37 Voilà, et ça sera à l'avant, 4h30,
00:23:39 évidemment, pour les aiglons.
00:23:41 Allez, c'est l'heure de s'intéresser
00:23:43 un petit peu plus à toi, Eric,
00:23:45 c'est le Tac-au-tac.
00:23:47 Donc, formé à l'OGC Nice,
00:23:55 mon cher Kubi, où tu as joué
00:23:57 deux saisons en pro de 99 à 2001.
00:23:59 On en parlait, tu as fait
00:24:01 pas mal de clubs et pas mal de beaux clubs
00:24:03 quand même dans ta carrière.
00:24:05 Oui, c'est sûr, j'ai fait des gros clubs,
00:24:07 peut-être un petit peu trop gros pour moi.
00:24:09 Nice, Monaco, PSG,
00:24:11 France, Nantes, Metz et Bastien.
00:24:13 Oui, donc, à Nice, Monaco,
00:24:15 c'était la transition.
00:24:17 Il y avait besoin d'argent à l'époque, au club,
00:24:19 donc on m'a pas forcément demandé
00:24:21 mon choix, mais c'était quand même
00:24:23 une progression pour ma carrière.
00:24:25 Donc voilà, j'y suis allé et j'ai
00:24:27 beaucoup appris là-bas avec Didier Deschamps.
00:24:29 Tu as gagné un titre, évidemment, une Coupe de la Ligue
00:24:31 avec Didier Deschamps
00:24:33 de 2001 à 2006 sous les couleurs
00:24:35 de l'AS Monaco.
00:24:37 C'est pour ça que, c'est facile
00:24:39 pour toi de nous parler du derby.
00:24:41 Comment tu le vivais, ce derby,
00:24:43 à l'époque, quand tu jouais
00:24:45 contre Nice ?
00:24:47 Pas que des bons souvenirs.
00:24:49 Non, j'ai une défaite, je me rappelle surtout une défaite
00:24:51 où Kabba Diawara avait marqué. Je crois que c'était l'époque
00:24:53 de Garnotte.
00:24:55 Je pense en 2002.
00:24:57 Non, non, non, c'était pas le maillot jaune, je crois pas.
00:24:59 Kabba Diawara, c'est le maillot jaune.
00:25:01 Il part à la nuit du hors-jeu.
00:25:03 Moi, je suis impliqué dans l'alignement,
00:25:05 on est mal alignés dans la défense de Monaco.
00:25:07 J'ai ce souvenir-là. D'ailleurs, il nous avait fait
00:25:09 un petit plan des Garnottes.
00:25:11 C'était Kabba qui était meilleur buteur
00:25:13 à l'époque du championnat.
00:25:15 Il avait débuté remplaçant, c'était Malek Charak qui avait joué.
00:25:17 Il nous avait mis Pamaro côté gauche
00:25:19 aussi pour bloquer Djouli.
00:25:21 C'était un peu fou.
00:25:23 Samy Traoré aussi,
00:25:25 qui a envoyé un peu.
00:25:27 Pamaro, c'était sur Djouli pour
00:25:29 faire des cannelles.
00:25:31 On avait perdu, pas logiquement, mais c'était dans la course
00:25:33 au titre, ça nous avait mis un frein.
00:25:35 On finit 2e, je crois, cette année-là, derrière Lyon.
00:25:37 Il y avait 7 points d'avance à La Trêve, un truc comme ça.
00:25:41 Après, on s'est fondu contre Bordeaux, contre Nice.
00:25:45 Après, je jouais contre mes amis.
00:25:47 C'était toujours difficile à appréhender
00:25:49 parce que c'était l'époque où il y avait les Pamaro,
00:25:51 j'avais été formé avec eux.
00:25:53 Eux étaient venus en post-formation, il y avait Laurent Gagné, Thibaut Scoto,
00:25:55 Malek Chérad. C'était pas évident.
00:25:57 La semaine devait être animée.
00:25:59 Il y avait José Cobos aussi.
00:26:01 Après, je ramassais. Quand on a perdu, j'ai ramassé pendant une semaine.
00:26:03 Mais bon, il faut l'accepter.
00:26:05 Sa chambre est dure.
00:26:07 Après, cette saison Paris-Saint-Germain,
00:26:09 quel souvenir tu en gardes ?
00:26:11 Un grand club, rien à dire.
00:26:13 C'est pas la meilleure période.
00:26:15 Non, c'est pas la meilleure période,
00:26:17 mais on finit 2e aussi en fin de championnat
00:26:19 avec un titre, une finale de Coupe de France.
00:26:21 J'ai vécu pas mal de problèmes personnels dans ma vie.
00:26:23 Ça s'est passé là-bas aussi,
00:26:25 où j'ai perdu ma mère quand j'étais là-bas.
00:26:27 Donc, une saison difficile,
00:26:29 mais le soutien d'un club, d'un entraîneur,
00:26:31 d'un groupe aussi,
00:26:33 avec des joueurs dont je suis resté proche.
00:26:35 Je pense à Fred Dehus, que je revois,
00:26:37 à Gabi Henzeux, que j'ai pu avoir aussi au téléphone.
00:26:39 Donc, ça reste quand même, malgré tout,
00:26:41 des bons souvenirs.
00:26:43 Et après, Lens, Nantes, Metz, Bastia,
00:26:45 quel club t'as le plus marqué, peut-être,
00:26:47 à ce moment-là ?
00:26:49 C'était des clubs différents, bien sûr.
00:26:51 Le plus marqué, c'est forcément Nice,
00:26:53 parce que j'ai commencé ma carrière.
00:26:55 Je suis niçois, j'ai été formé ici.
00:26:57 T'as pas pu la finir, hélas, ta carrière ici.
00:26:59 Non, ben ouais. Après, ce que j'ai un regret,
00:27:01 c'est de ne pas avoir joué en Ligue 1.
00:27:03 Parce que l'année où je pars, ils montent l'année d'après,
00:27:05 et tant mieux pour eux. Je les ai peut-être aidés aussi,
00:27:07 parce que j'ai été vendu
00:27:09 pour amener de l'argent au club,
00:27:11 et ça leur a permis d'être en Ligue 1.
00:27:13 Ça fait maintenant plus d'une vingtaine d'années,
00:27:15 je crois. 22 ans ?
00:27:17 21 ans.
00:27:19 J'ai ma petite contribution,
00:27:21 mais c'est vrai que j'aurais aimé jouer en Ligue 1 à Nice.
00:27:23 Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, j'espère rendre,
00:27:25 par rapport à mon nouveau métier,
00:27:27 parce que c'est ce que ce club m'a donné.
00:27:29 On va parler de ton nouveau métier. T'as dû raccrocher les crampons
00:27:31 à cause d'une blessure, un double hernie lombaire et cervical.
00:27:33 C'est ça. 31 ans.
00:27:35 Ouais, mais j'y arrivais plus.
00:27:37 C'était plus un plaisir d'aller m'entraîner, de jouer.
00:27:39 J'étais sous infiltration tous les jours,
00:27:41 c'était compliqué. J'ai préféré dire stop.
00:27:43 Alors parle-nous aujourd'hui de ton métier
00:27:45 de recruteur. C'est quoi d'abord un recruteur ?
00:27:47 Parce que beaucoup de gens doivent se demander
00:27:49 comment ça fonctionne, le métier de recruteur.
00:27:51 On imagine que déjà, tu voyages beaucoup.
00:27:53 Ça, c'est sûr. Pratiquement tous les week-ends.
00:27:55 Ouais, on est beaucoup en déplacement, on voit
00:27:57 beaucoup de matchs, il y a beaucoup de vidéos la semaine aussi.
00:27:59 On est nombreux à travailler
00:28:01 à l'assez de recrutement.
00:28:03 On essaie d'être présent sur pratiquement
00:28:05 tous les championnats européens, toutes les compétitions
00:28:07 européennes, les grandes compétitions également.
00:28:09 Donc voilà, mais c'est un travail passionnant.
00:28:11 Un métier aussi de frustration,
00:28:13 mais bon, c'est vraiment
00:28:15 très intéressant. Faut avoir l'œil.
00:28:17 Exactement. Après,
00:28:19 c'est une question de sensibilité aussi.
00:28:21 On n'est pas forcément toujours d'accord,
00:28:23 mais ça fait partie du métier, c'est vachement enrichissant.
00:28:25 Ce qui n'est pas évident,
00:28:27 je pense pour eux, c'est qu'au final, on est tous
00:28:29 un petit peu recruteurs. Et à chaque fois
00:28:31 qu'une recrue est
00:28:33 critiquée au bout de 2-3 matchs, souvent
00:28:35 c'est les principaux concernés, ceux qui ont
00:28:37 pris la décision de dire "bon, on va sur lui",
00:28:39 qui passent après des nuits un petit peu
00:28:41 courtes pour connaître pas mal de gens de cette
00:28:43 cellule à Nice. On peut dire
00:28:45 que la grande majorité, voire la
00:28:47 totalité même de cette cellule
00:28:49 est composée de gens passionnés et qui
00:28:51 aiment ce club et qui aiment énormément ce métier
00:28:53 qui leur procure aussi, comme l'a dit Eric,
00:28:55 beaucoup de frustration et des moments
00:28:57 d'angoisse, on l'oublie parfois, parce que
00:28:59 quand tu dis à ton directeur sportif
00:29:01 "Allez, on y va sur Mofi à 30 millions",
00:29:03 moi,
00:29:05 j'ai connu, quand c'était Julien Fournier,
00:29:07 je peux vous dire qu'il mettait la pression à ses équipes.
00:29:09 Il ne fallait pas trop se tromper. Peut-être que Florent Guizzo
00:29:11 le fit un peu plus sympa dans la façon de faire.
00:29:13 Eric ? Non, très bien.
00:29:15 Avec Julien, ça se passait très bien.
00:29:17 C'est une énorme pression sur eux.
00:29:19 Il ne faut pas l'occulter.
00:29:21 Il a raison, Vincent, c'est vrai que vous la sentez,
00:29:23 cette pression-là. Il ne faut pas se tromper.
00:29:25 Après, il faut savoir s'adapter. Aujourd'hui,
00:29:27 on a mis 30 millions sur Mofi. C'était notre
00:29:29 cible prioritaire. Mercato divers,
00:29:31 ce n'est pas forcément évident. Mercato divers,
00:29:33 c'est toujours difficile. Là, on a eu
00:29:35 un mercato d'été un peu agité,
00:29:37 avec des projets différents.
00:29:39 Mais on a su s'adapter. Il y a des
00:29:41 listes qui sont faites. Et à chaque fois,
00:29:43 on essaie de faire. Il y a 1, 2, 3 joueurs
00:29:45 sur les listes, sur les boss.
00:29:47 Il y en a beaucoup plus.
00:29:49 Pour chaque poste, si ça ne se fait pas à celui-là,
00:29:51 on se fait celui-là. Comment ça fonctionne ?
00:29:53 Il y a plus que 3 joueurs.
00:29:55 Il y a des priorités. Après, il y a
00:29:57 l'aspect financier, l'aspect
00:29:59 tactique, l'état d'esprit qui,
00:30:01 aujourd'hui, est mis en avant
00:30:03 dans notre recrutement.
00:30:05 On cherche des joueurs qui correspondent
00:30:07 à un état d'esprit,
00:30:09 qui correspondent à l'identité qu'on veut donner
00:30:11 à l'équipe. Donc, il y a
00:30:13 tout ça à voir. Après, c'est une décision collégiale
00:30:15 avec le directeur sportif, la direction sportive.
00:30:17 Il y a Flo, il y a le président,
00:30:19 Dave, Jean-Claude Blanc, certainement.
00:30:21 Tous les recruteurs.
00:30:23 Et quand on prend une décision, on essaie de s'y tenir.
00:30:25 - Et des fois,
00:30:27 est-ce que tu es obligé de défendre un petit peu
00:30:29 ton joueur ? - Bien sûr.
00:30:31 Il y a des joueurs... Voilà, chacun
00:30:33 en a une liberté de parole.
00:30:35 Après, c'est la majorité. Il y a une majorité.
00:30:37 S'il y a d'autres recruteurs qui ne sont pas
00:30:39 d'accord, on ne fait pas.
00:30:41 - Je suis curieux de savoir, c'était notamment
00:30:43 sur le dossier Boanani où Julien Fournier
00:30:45 avait suivi ça de près.
00:30:47 Et c'est Eric, notamment, avec d'autres
00:30:49 scouts qui étaient en charge de la post-formation.
00:30:51 Et on leur avait demandé clairement, alors
00:30:53 on le fait ou on le fait pas ?
00:30:55 - Et là, il faut se mouiller, il faut y aller.
00:30:57 - Parce que Boanani, c'est pas cadeau. - C'est l'essence du métier.
00:30:59 Oui, voilà. Boanani, c'est vrai que ça s'est passé comme ça.
00:31:01 On l'a observé
00:31:03 plusieurs fois. Après, il a fallu
00:31:05 se mouiller. On fait, on fait pas. On fait.
00:31:07 Ben voilà. C'est un joueur
00:31:09 libre, avec du talent.
00:31:11 Je pense que c'est plutôt une bonne
00:31:13 pioche aujourd'hui. C'est encore un jeune
00:31:15 joueur et il vient d'avoir 18 ans.
00:31:17 Il va sur ses 19 ans, je crois, en décembre.
00:31:19 C'est pratiquement en 2005.
00:31:21 Après, il y a Didier qui l'a lancé, il a prouvé
00:31:23 qu'il avait le niveau. Maintenant, il faut qu'il gagne
00:31:25 en constance, qu'il développe encore de la force.
00:31:27 Je pense que c'est plutôt une bonne pioche.
00:31:29 - Et Boanani, c'est le coup dont tu es le plus fier ?
00:31:31 - C'est pas...
00:31:33 J'aime pas dire le coup dont je suis...
00:31:35 C'est vraiment un travail collectif.
00:31:37 C'est toute la cellule qui a contribué à son recrutement.
00:31:39 Et Julien, après, on n'est pas
00:31:41 dans l'aspect financier.
00:31:43 On valide le joueur, après il y a d'autres
00:31:45 aspects, ça se passe au-dessus.
00:31:47 C'est pas mon coup, c'est le coup
00:31:49 de toute la cellule. C'est vraiment un travail collectif.
00:31:51 - Sur des joueurs comme ça, en post-formation,
00:31:53 chaque recruteur va avoir au moins une fois
00:31:55 le joueur en question ou il n'y a qu'un
00:31:57 oeil dessus ? - Non, l'année dernière,
00:31:59 on était deux sur la post-formation.
00:32:01 On voyageait beaucoup sur tout ce qui est
00:32:03 les compétitions de Youth League, tout ça.
00:32:05 À partir du moment où nous, on valide
00:32:07 un joueur à la post-formation,
00:32:09 il est vu par les autres scouts qui s'occupent des pros
00:32:11 et ainsi de suite. Et après, on était
00:32:13 tous d'accord pour faire Boulani.
00:32:15 - C'est un processus par étapes, en fait. - Exactement.
00:32:17 - Quelqu'un qui relève
00:32:19 l'info et les autres qui confirment
00:32:21 ou pas
00:32:23 le premier oeil. - Et la
00:32:25 data ? - Voilà, c'est ce que j'allais dire.
00:32:27 Est-ce que tu te sers beaucoup des
00:32:29 statistiques, des données ? - Forcément,
00:32:31 aujourd'hui, on n'est pas plus bête que les autres. Oui, on regarde.
00:32:33 Évidemment, après, il y a quand même des aspects
00:32:35 techniques en étant présent sur les
00:32:37 stades qu'on ressent, qu'on ne peut pas voir
00:32:39 la data. Donc, c'est important de se déplacer,
00:32:41 d'aller observer les joueurs. Mais bien sûr
00:32:43 qu'aujourd'hui, on regarde la data. - Sur le volume
00:32:45 de course, notamment, l'intensité des sprints,
00:32:47 des choses comme ça, la data peut être intéressante. - Exactement. Par contre,
00:32:49 tu n'as pas la data sur l'état d'esprit du joueur,
00:32:51 comment il réagit à la perte de balle.
00:32:53 Donc, c'est important d'être sur place, de visionner
00:32:55 ce qui se passe en direct.
00:32:57 - Et quelle est la grande différence entre...
00:32:59 sans nous dévoiler de secret, mais entre la méthode
00:33:01 que je viens de fournir et la méthode Florent Guizolfi ?
00:33:03 - Il y a...
00:33:05 La méthode différente, après,
00:33:07 elle est différente, mais il y a
00:33:09 des projets différents, il y a un management
00:33:11 différent. Mais je pense que les deux
00:33:13 vont très bien. Après, Julien
00:33:15 a fait du très bon travail aussi.
00:33:17 Voilà, Flo a eu des
00:33:19 moments difficiles, mais je pense qu'il prouve
00:33:21 aujourd'hui qu'il est attaché à ce club, qu'il a envie de réussir.
00:33:23 Donc, non, non, c'est deux très bons
00:33:25 directeurs sportifs. - Même une chance,
00:33:27 je pense, pour le club d'avoir su
00:33:29 traverser cette tempête un petit peu la lune dernière
00:33:31 et d'avoir retrouvé un directeur sportif
00:33:33 comme Florent Guizolfi, après Julien Fournier.
00:33:35 - Vous êtes combien aujourd'hui à la fille de recrutement
00:33:37 à Nice ?
00:33:39 - Chez les pros ? - Chez les pros, ouais.
00:33:41 - On est 8-9. - 8-9, ouais.
00:33:43 - 8-9, plus le directeur sportif, le...
00:33:45 - Et toi, quand tu étais joueur, c'est quelque chose
00:33:47 qui a vachement évolué dans le club, quoi.
00:33:49 Ça, il n'existait pas, ça, avant. - Non, non, c'est incroyable. Je crois qu'ils y étaient
00:33:51 deux, aujourd'hui. Je crois que ça a été lancé avec Serge et Jean-Philippe.
00:33:53 - Exactement. - C'est Roger Ricord
00:33:55 qui a récupéré Jean-Philippe Mathieu et Serge Recordier
00:33:57 en 2008, je crois. - Oui, ils étaient deux.
00:33:59 Je sais pas, j'étais pas présent,
00:34:01 mais bon, je pense pas qu'ils couvraient tous les championnats
00:34:03 qu'on couvre. Donc voilà, là, aujourd'hui,
00:34:05 je crois qu'on est la cellule la plus fournie
00:34:07 en France. Donc voilà, on se sent
00:34:09 obligés aussi de faire du bon travail,
00:34:11 d'être à l'affût de tous les bons
00:34:13 coups, de savoir un peu ce qui se passe ailleurs.
00:34:15 - Et les joueurs, quand tu vas les voir,
00:34:17 est-ce qu'ils le savent, qu'un recruteur d'OGC Nice
00:34:19 est là pour le voir ? Est-ce que vous vous faites connaître
00:34:21 dans les stades ? Est-ce que parmi les dirigeants
00:34:23 ou est-ce que c'est vraiment un travail
00:34:25 tout en distraction ? - Non, non, on y va avec...
00:34:27 C'est de la distraction, confidentialité,
00:34:29 on y va avec aucun signe distinctif.
00:34:31 Après, bon, il y a des demandes de place.
00:34:33 - Oui, mais quand on est un ancien joueur, on te reconnaît
00:34:35 peut-être aussi. - Oui, mais surtout
00:34:37 par rapport aux autres scouts... - Il se grime,
00:34:39 il met une perruque. - Voilà.
00:34:41 - Il fait le soleil. - Il fait le monde.
00:34:43 - Non, non, non, c'est sûr qu'on voit
00:34:45 d'anciens joueurs aussi qui travaillent pour d'autres clubs.
00:34:47 Mais après, on est présents
00:34:49 sur tous les matchs, comme les autres grands clubs
00:34:51 français aussi, étrangers. - Il y a une rivalité
00:34:53 un peu entre les stands de chaque club, là ? - Après, je lui dis à ton pote
00:34:55 "Non, non, mais il est pas bon." - "Il est pas bon, lui."
00:34:57 - "T'as vu ce qu'il a fait ?"
00:34:59 - Ça a pu se passer, on l'a déjà fait, oui, sur un jour.
00:35:01 On m'avait dit "Ah non, c'est moyen, mais bon, je sais qu'il était dessus,
00:35:03 donc il y a rien."
00:35:05 Mais bon, non, après, c'est quand même bon enfant,
00:35:07 c'est toujours un plaisir de se retrouver.
00:35:09 Après, forcément, les bons joueurs, ils ne passent pas inaperçus.
00:35:11 Quand on voit
00:35:13 les clubs Nice, Rennes, Monaco,
00:35:15 on fait partie de ces clubs, Lille,
00:35:17 forcément, on est attiré par les mêmes joueurs.
00:35:19 - D'ailleurs, on peut dire aujourd'hui quand même que quand un joueur,
00:35:21 on sait qu'il est suivi par Nice,
00:35:23 ça met la puce à l'oreille à d'autres clubs.
00:35:25 Si Nice le suit, c'est que...
00:35:27 - Il faut faire attention, des fois, il y a un petit peu d'intox,
00:35:29 aussi, il y a des papiers qui sortent sur des joueurs
00:35:31 visés, qui ne sont pas forcément visés.
00:35:33 - Comme ça, ils travaillent tranquillement.
00:35:35 - Oui, oui, voilà. - Et tu peux faire de l'intox aussi
00:35:37 sur le joueur que tu es venu voir, en disant "Oui, oui, je suis venu voir celui-là,
00:35:39 mais en fait, c'était l'autre avec tes collègues."
00:35:41 - On n'en parle pas. Je ne dis pas "Je suis venu voir lui."
00:35:43 On vient, on se met dans notre coin, on travaille.
00:35:45 Après, si on doit aller voir un coup ensemble,
00:35:47 il n'y a pas de problème, moi, la mi-temps,
00:35:49 mais pendant le match, on est chacun de notre côté.
00:35:51 - Est-ce qu'il t'est arrivé un peu la chose
00:35:53 qui est arrivée à Serge Recordi avec Atal ?
00:35:55 Il est allé voir un match de courtrait,
00:35:57 mais pas pour Youssef, mais il découvre Youssef
00:35:59 à ce moment-là. Toi aussi, tu es allé voir un joueur
00:36:01 et finalement, c'est un autre qui sort du lot ?
00:36:03 - Non, pas forcément, parce qu'on ne se déplace pas
00:36:05 vraiment pour un joueur.
00:36:07 Après, on essaie d'observer vraiment
00:36:09 toutes les deux équipes.
00:36:11 Après, des fois, il y a des révélations, forcément,
00:36:13 mais non, pour l'instant,
00:36:15 ça ne m'est pas forcément arrivé.
00:36:17 - Sans livrer un autre, tu en as eu une dernièrement ?
00:36:19 - Non.
00:36:21 - Pour les prochains voyages à venir, peut-être.
00:36:23 - Peut-être, j'espère.
00:36:25 Pour le bien de l'OGC Nice, en tout cas.
00:36:27 - On espère. C'est passionnant, tous les cas,
00:36:29 ce métier de recruteur. C'est vrai que tu le racontes
00:36:31 de superbe façon, Eric.
00:36:33 On va voir dans les prochains mois,
00:36:35 les prochaines semaines. - Les prochaines pépites,
00:36:37 oui. - Exactement, les prochaines pépites
00:36:39 que ramèneront Eric et toute la série
00:36:41 de recrutement de
00:36:43 l'OGC Nice. Alors, lui, ça fait
00:36:45 longtemps qu'il a été, on va dire,
00:36:47 repéré. C'est Salvatore
00:36:49 Sirigu, nouveau deuxième gardien
00:36:51 de l'OGC Nice. Arrivé
00:36:53 cette semaine après une mise à l'essai.
00:36:55 L'ancien joueur du Paris Saint-Germain et de
00:36:57 Naples, en particulier, donc la doublure
00:36:59 de Marcin Boulka, joueur
00:37:01 d'expérience. Il nous a accordé
00:37:03 un entretien cette semaine. Je vous
00:37:05 propose d'en découvrir les meilleurs
00:37:07 moments.
00:37:09 [Musique]
00:37:11 - C'est le destin, peut-être.
00:37:13 Mais bon, je suis content d'être
00:37:15 ici. Comme je dis, c'est...
00:37:17 C'est un très bon club.
00:37:19 Ça m'a donné
00:37:21 envie de retourner en France.
00:37:23 Et je suis content.
00:37:25 C'est tout. J'ai passé
00:37:27 une très mauvaise blessure, donc
00:37:29 on a fait tous les tests.
00:37:31 On s'est pris
00:37:33 une semaine pour être sûr que ça passait
00:37:35 bien. Et
00:37:37 heureusement, grâce au travail que j'ai fait
00:37:39 avant, j'étais
00:37:41 prêt. Maintenant, il faut que je continue
00:37:43 à travailler. Mais bon, là, je travaille
00:37:45 avec l'équipe. Je suis content. On est content
00:37:47 de savoir ce qui s'est passé.
00:37:49 Et la preuve
00:37:51 qu'il s'est arrivé la signature
00:37:53 dans le contrat, donc...
00:37:55 C'est bon.
00:37:57 [Musique]
00:37:59 Oui, c'est important.
00:38:01 C'est important.
00:38:03 Après, c'est ce qui est le plus important, c'est
00:38:05 le club. Mais c'est
00:38:07 important aussi parce que c'est quelqu'un
00:38:09 qui, en Italie, on ne parle pas beaucoup, parce que c'est
00:38:11 quelqu'un de très jeune, qui s'est
00:38:13 imposé déjà avec
00:38:15 une identité bien précise
00:38:17 des Jeux. Donc
00:38:19 on est un peu curieux
00:38:21 de voir ce qui se passe avec lui.
00:38:23 Et donc, moi, j'ai la chance
00:38:25 de pouvoir travailler dans ce groupe de travail avec
00:38:27 lui et de pouvoir apprendre
00:38:29 aussi des nouvelles choses
00:38:31 de façon différente aussi
00:38:33 pas seulement de jouer, mais de s'entraîner
00:38:35 aussi. Donc, on
00:38:37 n'arrête jamais d'apprendre. Donc, ça, c'est
00:38:39 important et c'est motivant.
00:38:41 Il est plus jeune que toi. C'est bizarre, ça.
00:38:43 Ça fait hyper bizarre.
00:38:45 Ça fait bizarre, mais bon...
00:38:47 On ne dirait pas parce que la façon qu'il a
00:38:49 de parler, de se rapporter avec les gens, on dirait
00:38:51 qu'il a vraiment expérimenté depuis 10 ans.
00:38:53 Donc, c'est incroyable.
00:38:55 Donc, je n'y pense pas.
00:38:57 Quand je parle avec lui, je le sens parler
00:38:59 avec l'équipe.
00:39:01 C'était bizarre parce que je n'ai jamais été
00:39:07 de l'autre côté du vestiaire.
00:39:09 Ça m'a fait bizarre parce que
00:39:11 quand j'ai rentré au parc, j'allais à gauche
00:39:13 et là, je devais aller à droite. C'était
00:39:15 un peu compliqué.
00:39:17 Mais bon, c'est comme ça.
00:39:19 Et ça m'a fait
00:39:21 bizarre, mais ça m'a fait aussi
00:39:23 plaisir, vraiment plaisir
00:39:25 parce que pour moi, Paris
00:39:27 c'est une étape de ma vie très
00:39:29 importante avec des gens
00:39:31 avec lesquels j'ai vécu des choses
00:39:33 hyper importantes.
00:39:35 Donc, pour moi, Brassi Tullemonde,
00:39:37 c'était magnifique.
00:39:39 En plus, il y a eu pas mal de gens qui travaillent
00:39:41 dans les clubs, qui travaillent depuis longtemps.
00:39:43 Et vraiment, ça m'a fait vraiment
00:39:45 hyper plaisir.
00:39:47 Je pense qu'on peut préparer les matchs pour aller
00:39:53 à jouer comme on l'a fait
00:39:55 à Paris, avec attention,
00:39:57 avec volonté de
00:39:59 jouer le ballon, d'avoir la possession,
00:40:01 d'avoir une agression
00:40:03 très
00:40:05 très haute.
00:40:07 Mais il faut toujours faire
00:40:09 attention parce que maintenant,
00:40:11 je pense que les adversaires regardent la manière
00:40:13 différente parce qu'ils pensent que
00:40:15 c'est là, ils ont
00:40:17 gagné contre Paris.
00:40:19 Ça va être dur, donc ils vont mettre un peu plus de motivation
00:40:21 dans le terrain, ça va être
00:40:23 encore plus compliqué.
00:40:25 Mais il faut travailler encore,
00:40:27 c'est ce qu'on a travaillé jusqu'à maintenant, même plus.
00:40:29 Donc,
00:40:33 peut-être s'entraîner comme si on n'avait rien fait.
00:40:35 Ça, c'est
00:40:37 très important pour l'évolution du club.
00:40:39 Kévren, je l'ai vu qu'il était vraiment
00:40:45 tout petit. Je l'ai vu avec son père quand il avait
00:40:47 je ne sais pas combien, 8 ans, 10 ans.
00:40:49 Ça me fait bizarre maintenant de jouer avec lui.
00:40:51 Il est plus grand que moi aussi, donc je dis
00:40:53 « Putain, la vie c'est incroyable ».
00:40:55 Bon, il a
00:40:57 beaucoup évolué. Je pense qu'il y a
00:40:59 les deux,
00:41:01 mais il y a aussi pas mal de joueurs ici
00:41:03 qui peuvent faire du bien, mais
00:41:05 il y a une chose importante,
00:41:07 c'est surtout que quand on voit ces joueurs-là
00:41:09 qui évoluent, qui ont une
00:41:11 vergure, qui ont vraiment
00:41:13 une importance spéciale,
00:41:15 c'est grâce aussi au travail qu'ils font dans le groupe.
00:41:17 Si le groupe ne fait pas ce travail-là,
00:41:19 on ne peut pas voir ce qu'il fait
00:41:21 Kévren ou ce qu'il fait Thauvin-Dante.
00:41:23 Et je pense
00:41:25 aussi, après beaucoup d'années, j'ai réfléchi
00:41:27 avec ce que j'ai passé
00:41:29 dans ma carrière, je peux dire
00:41:31 que la force individuelle
00:41:33 sort souvent
00:41:35 quand tu as un groupe important qui
00:41:37 te permet de faire sortir
00:41:39 ses qualités d'un joueur.
00:41:41 C'est très important
00:41:43 que chacun d'entre nous apporte quelque chose au groupe,
00:41:45 parce qu'après le groupe, ça peut faire sortir
00:41:47 une individualité très importante.
00:41:49 Mon premier souvenir,
00:41:55 c'était, moi j'ai eu la chance
00:41:57 de jouer au Vieil Stade.
00:41:59 Donc,
00:42:01 c'était un souvenir,
00:42:03 c'était le bordel.
00:42:05 C'était petit,
00:42:09 mais c'était bullion,
00:42:11 c'était beau, c'était des émotions
00:42:13 qu'on veut éprouver
00:42:15 quand on joue au foot.
00:42:17 Et après, le Nouveau Stade, c'est quelque chose de très différent.
00:42:19 Mais toujours avec
00:42:21 la passion,
00:42:23 toujours un stade
00:42:25 très difficile, une équipe très difficile
00:42:27 à jouer, pas évident à gagner,
00:42:29 des résultats
00:42:31 très difficiles à obtenir,
00:42:33 mais surtout
00:42:35 un public
00:42:39 qui pousse vraiment, qui donne quelque chose,
00:42:41 on dirait que c'est l'âme du stade,
00:42:43 c'est l'âme de l'équipe.
00:42:45 Donc, très difficile
00:42:47 pour les adversaires,
00:42:49 très bien pour Nice.
00:42:51 Donc, Salvatore Sirigu, nouveau gardien
00:42:55 de l'OGC Nice, bonne pioche Vincent.
00:42:57 Salvatore Sirigu, il va apporter un petit peu plus
00:42:59 peut-être que Kasper Schmeichel dans la vie de groupe.
00:43:01 Là, il n'y a pas de photo.
00:43:03 Après,
00:43:05 oui, oui, bonne pioche,
00:43:07 on verra bien s'il te fait gagner la Coupe de France peut-être.
00:43:09 Oui, c'est bien d'avoir
00:43:11 un numéro 2 expérimenté
00:43:13 qui va pousser Martine Boulka, qui pour l'instant
00:43:15 fait un début de saison correct.
00:43:17 Oui, c'est bien.
00:43:19 Et puis c'est un relais de Francesco Farioli aussi sur le terrain.
00:43:21 Oui, c'est ce qu'on disait, ça peut être une sorte d'adjoint
00:43:23 aussi pour le coach sur le banc.
00:43:25 Il n'a pas cet état de l'esprit là, Sirigu,
00:43:27 quand on lui pose la question.
00:43:29 C'est normal, il est gardien de but avant tout.
00:43:31 Il ne va pas dire "oui, je suis venu pour préparer mon après-carrière".
00:43:33 En fait, il est gardien de but.
00:43:35 Mais, quelque part, quelqu'un qui parle aussi bien
00:43:37 français, d'ailleurs, respect.
00:43:39 Français-italien, ça peut être
00:43:41 un relais parfait pour le groupe.
00:43:43 Plus vieux que Francesco Farioli,
00:43:45 Salvatore Sirigu, c'est une des
00:43:47 bizarreries aussi de ce
00:43:49 championnat, mais bon, c'est vrai que c'est sympa
00:43:51 aussi comme anecdote. On passe à Monaco-Nice.
00:43:53 Le derby, enfin, qui se prépare ce
00:43:55 vendredi soir du côté du stade
00:43:57 Louis II. On va regarder avant cela le classement
00:43:59 de cet Olympien, parce qu'il vaut cher
00:44:01 ce derby, évidemment, avec Monaco
00:44:03 leader au classement
00:44:05 avec 11 points,
00:44:07 le OGC Nice qui est juste derrière,
00:44:09 deux points derrière, donc, cette
00:44:11 étonnante équipe du stade Brestois, que l'on
00:44:13 jouera la semaine prochaine du côté de
00:44:15 l'Allianz Riviera pour les 10 ans.
00:44:17 Mais là, tout simplement, c'est une place de leader
00:44:19 qui est en jeu.
00:44:21 - Oui, une place de leader, à condition que...
00:44:23 - Non, mais attends, tu rigoles, toi. - Non, non, mais je vous laisse...
00:44:25 - A condition que Brest ne batte pas Lyon
00:44:27 aussi, parce que sinon c'est Brest le leader.
00:44:29 - Vendredi soir, en tous les cas. - On peut dire, en tout cas,
00:44:31 qu'entre Monaco-Nice et Brest,
00:44:33 coaché par Éric Roy, vive la Côte d'Azur
00:44:35 sur le podium de la Ligue 1, en tout cas.
00:44:37 - Pierre-Less Méloud, Bilal Brahimi...
00:44:39 - Il y a du monde, il y a du bon monde. C'est la Côte d'Azur,
00:44:41 centre du football français, en fait.
00:44:43 Non, oui, oui, mais déjà,
00:44:45 l'affiche est toujours belle, Monaco-Nice, mais en plus,
00:44:47 avec 1er contre 3e,
00:44:49 deux entraîneurs
00:44:51 qui séduisent par leur
00:44:53 projet de jeu, voilà,
00:44:55 l'affiche pouvait difficilement être plus belle
00:44:57 pour un vendredi soir à 21h en prime.
00:44:59 Magnifique !
00:45:01 - Tu n'es pas si d'accord que ça, toi, avec le côté classement...
00:45:03 - Non, ça va, 6e journée, tranquille.
00:45:05 - Et alors, il n'y a que 34 journées ! - Je regarde le classement, on a le même
00:45:07 nombre de points que l'OM, un club qui a feu à sang,
00:45:09 donc voilà, tranquille. - Oui, mais tu n'as que
00:45:11 34 journées, cette année, n'oublie pas. - Oui, oui, non, mais
00:45:13 est-ce qu'il n'arrive pas un peu trop tôt dans la saison ?
00:45:15 Bien sûr que c'est un super match à jouer,
00:45:17 mais il faut enlever l'aspect
00:45:19 place de leader,
00:45:21 podium, tranquille. Il y a juste à 3 points
00:45:23 à aller chercher. Enfin, c'est une très belle équipe de Monaco,
00:45:25 et je pense que cette équipe niceuse a les moyens,
00:45:27 moi j'ai envie de reparler de cette course-là
00:45:29 au printemps prochain,
00:45:31 parce que je sens que ce groupe-là,
00:45:33 en tout cas, ce qu'il dégage, a les moyens
00:45:35 de faire quelque chose de costaud.
00:45:37 Par rapport à l'état d'esprit que dégage cette équipe,
00:45:39 je la sens animée, ça me fait penser
00:45:41 un peu au lance de Guizolfi. Voilà, il a construit,
00:45:43 je pense qu'il emploie la même recette, toi, Floran.
00:45:45 - Tu n'es pas en train de t'enflammer, il n'est pas en train d'enflammer,
00:45:47 Vincent ? - Non, non, non, non !
00:45:49 - Il te dit "parlez pas de titre,
00:45:51 parlez pas de podium, on s'en fout",
00:45:53 par contre cette équipe...
00:45:55 - Non, mais je trouve qu'il emploie la même...
00:45:57 Et Eric l'a dit, il a vraiment fait
00:45:59 attention à l'état d'esprit
00:46:01 lorsqu'il a recruté, et quand je vois les matchs
00:46:03 de Samson, quand je vois l'entrée de Romain Perrault,
00:46:05 quand je vois l'entrée de Boga, qui a coûté 18 millions
00:46:07 et qui est quand même super investi, quand je vois Youssouf,
00:46:09 quand je vois Mofi, quand je vois Boulka,
00:46:11 il y a un vrai
00:46:13 état d'esprit qui est en train de se dégager
00:46:15 de cette équipe. - Il ne lâche pas le micro,
00:46:17 ça fait longtemps qu'il n'est pas venu, c'est pour ça qu'il...
00:46:19 - Je suis d'accord avec ce que dit Vincent,
00:46:21 il ne faut pas s'enflammer.
00:46:23 On n'en est qu'à la cinquième journée,
00:46:25 et voilà, cette place de leader,
00:46:27 nous ce qu'on veut c'est être à la bagarre en avril,
00:46:29 en fin de championnat.
00:46:31 Et quoi qu'il se passe à Monaco, ça ne remettra rien
00:46:33 en cause au projet,
00:46:35 on sait qu'il va y avoir des moments plus difficiles,
00:46:37 il va falloir répondre présent, mais je pense
00:46:39 qu'on a les moyens de les gêner aujourd'hui
00:46:41 à Monaco. Et voilà, ça va être difficile
00:46:43 parce que c'est l'équipe en forme de ce début de saison,
00:46:45 il y a de très bons joueurs,
00:46:47 mais il y a aussi des faiblesses qu'on va essayer d'exploiter,
00:46:49 je suis sûr que le staff les a bien identifiées,
00:46:51 voilà, la réponse se fera demain soir.
00:46:53 - Il y a une anecdote par rapport à ça,
00:46:55 on était à la conférence de presse de Francesco Farioli,
00:46:57 et c'est vrai que les journalistes qui suivent
00:46:59 l'OGC Nice et l'AS Monaco connaissent
00:47:01 plutôt bien les deux clubs, et les questions
00:47:03 étaient peut-être un poil plus pertinentes
00:47:05 que lors de notre conférence de presse,
00:47:07 raconte-nous. - Au niveau tactique,
00:47:09 on a notre confrère qu'on a cité,
00:47:11 Christophe Belledi,
00:47:13 confrère de l'AFP,
00:47:15 qui a posé une très bonne question
00:47:17 au coach sur les montées
00:47:19 des latéraux au Monegasque et les espaces
00:47:21 qu'il pouvait y avoir dans leur dos,
00:47:23 et là, ça lui a beaucoup plu
00:47:25 au coach italien qui a même proposé
00:47:27 à notre confrère
00:47:29 de déposer un CV au cas où s'il avait besoin
00:47:31 d'un analyste prochainement
00:47:33 au club.
00:47:35 Donc non, ce qu'on voit aussi,
00:47:37 ce qui est agréable avec ce coach-là,
00:47:39 on le voyait aussi avec Lucia Favre à l'époque,
00:47:41 parler tactique, parler de jeu,
00:47:43 ça lui plaît. - Même s'il ne veut pas trop en dévoiler
00:47:45 non plus. - C'est normal, à quelques heures
00:47:47 du match, il ne va pas en dévoiler plus,
00:47:49 mais voilà, cet échange avec
00:47:51 les journalistes, ça lui plaît.
00:47:53 Et quand les journalistes vont chercher
00:47:55 des petits trucs aussi pointus,
00:47:57 c'est toujours très pertinent.
00:47:59 - Alors, ce n'est pas Francesco Farioli
00:48:01 qu'on va écouter sur ce match face à l'Aids-Conaco,
00:48:03 mais Marcin Boulka, le gardien de but
00:48:05 de l'OGC Nice, on lui a posé la question,
00:48:07 est-ce qu'évidemment, le fait d'avoir
00:48:09 cette place de leader aussi en jeu
00:48:11 rend ce dernier un petit peu plus pimenté ?
00:48:13 - Oui, je pense que
00:48:15 le derby, c'est déjà un gros match
00:48:17 que l'on tous sait,
00:48:19 mais après, c'est aussi
00:48:21 la place
00:48:23 pour qui on joue.
00:48:25 On sait bien
00:48:27 que si on gagne le match,
00:48:29 on peut être placé
00:48:31 pour la première place
00:48:33 en championnat.
00:48:35 On sait tous,
00:48:37 on a tout ça dans la tête,
00:48:39 et que ça va être un match
00:48:41 plus qu'important.
00:48:43 Oui, je pense
00:48:45 qu'on est au courant
00:48:47 que Monaco, c'est une bonne équipe.
00:48:49 Depuis le premier match de la saison,
00:48:51 ils marquent beaucoup de buts.
00:48:53 C'est une équipe qui a
00:48:55 un moyen de but par match,
00:48:57 c'est très haut.
00:48:59 Il faut être attentif,
00:49:01 parce qu'ils sont dangereux
00:49:03 dans ces parties de terrain,
00:49:05 mais
00:49:07 après tout,
00:49:09 je pense que si on regarde
00:49:11 le classement, le derby, c'est déjà
00:49:13 un gros match. On peut faire
00:49:15 le mieux possible.
00:49:17 - Faire le mieux possible au stade
00:49:19 8-2 pour l'OGC Nice.
00:49:21 Comment on accueille ce derby
00:49:23 du côté de l'AS Monaco ?
00:49:25 Est-ce que d'ailleurs, cette première place
00:49:27 à laquelle Monaco est leader
00:49:29 depuis quasiment la première journée,
00:49:31 est-ce qu'on y tient, à cette première place ?
00:49:33 - On y tient un petit peu
00:49:35 pour le symbole. Après, on sait qu'il vaut mieux
00:49:37 bien commencer que l'inverse.
00:49:39 On sait aussi que le championnat
00:49:41 est long et que généralement,
00:49:43 le directeur sportif, Thiago Kourou, disait
00:49:45 que ça se joue sur les 5-6 dernières journées.
00:49:47 C'est symbolique. Après,
00:49:49 quoi qu'il arrive, c'est un derby.
00:49:51 Le classement, même si c'était 18e contre 19e,
00:49:53 ça serait la même chose.
00:49:55 Monaco l'aborde avec beaucoup de confiance.
00:49:57 Il y a eu ce petit accro à Lorient, avec ce but à la dernière seconde.
00:49:59 Mais au final, c'est peut-être une bonne piqûre
00:50:01 de rappel aussi pour
00:50:03 montrer qu'il va falloir faire attention, être plus rigoureux
00:50:05 sur 90 minutes.
00:50:07 - C'est une équipe,
00:50:09 Monaco, qui a des trous d'air quand même,
00:50:11 en début de match et aussi en fin de match.
00:50:13 - Lorient a pris un but à la première et un but à la
00:50:15 98e. Deux trous d'air
00:50:17 alors qu'au niveau du contenu,
00:50:19 sur l'ensemble du match, c'était plutôt cohérent.
00:50:21 Il y a ce but de Golovin
00:50:23 qui est magnifique, bien construit.
00:50:25 À 18h10,
00:50:27 on est une bonne équipe, mais on n'est pas encore
00:50:29 une top équipe. Il ne faut pas qu'on nous voit trop beaux.
00:50:31 Et en fait, Monaco a encore beaucoup de progrès
00:50:33 à faire dans la concentration, dans la rigueur.
00:50:35 - Vincent, on en parle aussi entre nous
00:50:37 de cette équipe de l'A.S. Monaco depuis le début de la
00:50:39 saison.
00:50:41 Ça joue au football, malgré tout.
00:50:43 - C'est la meilleure équipe de Ligue 1 actuellement.
00:50:45 Avec des garçons dans une
00:50:47 forme étincelante. Golovin,
00:50:49 Benyader, qui malgré de gros soucis
00:50:51 judiciaires, est quand même
00:50:53 toujours là pour marquer des buts. Fofana,
00:50:55 que je trouve très bon. Zakaria,
00:50:57 qui apporte une vraie sécurité au milieu.
00:50:59 Singo, belle recrue,
00:51:01 on ne connaissait pas bien. - Minamino, t'as oublié.
00:51:03 - Voilà, Minamino qui ressuscite
00:51:05 de manière assez exceptionnelle. Et sur les côtés,
00:51:07 ils ont certainement les deux meilleurs latéraux de Ligue 1.
00:51:09 Caillou à gauche,
00:51:11 pour moi c'est une certitude. Et à droite,
00:51:13 Van Der Son, il est quand même... - Ça joue avec Hakimi.
00:51:15 - Voilà, pardon. Hakimi, bien sûr. - Mais attendez,
00:51:17 chez nous brésiliens, quand même, dans l'équipe... - C'est fatal.
00:51:19 - Ou Lothomba. Parce que voilà,
00:51:21 là aussi, Nice, sur les côtés,
00:51:23 Perrot, Barre,
00:51:25 et Lothomba, Attal, t'es quand même bien équipé.
00:51:27 - Ca va être un bon combat de ce côté-là. - Cette équipe de Sfondako,
00:51:29 tu l'as regardée un petit peu depuis le début de la saison.
00:51:31 Eric, comment tu la considères ?
00:51:33 - Comme dit tout le monde,
00:51:35 c'est la meilleure équipe
00:51:37 de ce début de championnat. Je pense qu'ils seront là en fin de saison,
00:51:39 il ne faut pas se le cacher. Il y a un recrutement
00:51:41 cohérent qui a été fait,
00:51:43 avec beaucoup d'investissement, quand même.
00:51:45 Ce qu'on n'a pas pu faire, nous, par exemple.
00:51:47 Mais bon, ils ont pris de très bons joueurs.
00:51:49 Quand on voit que devant, il y a Ben Yedder,
00:51:51 dernier match à Lorient, il y a Balogun qui rentre,
00:51:53 ça fait peur, quoi.
00:51:55 Après, on ne m'en lèvera pas,
00:51:57 je pense qu'il y a quand même des faiblesses à exploiter
00:51:59 dans cette équipe.
00:52:01 Je pense vraiment qu'on peut les gêner
00:52:03 lors de ce derby. - Parce que c'est une équipe,
00:52:05 qui prend quand même encore beaucoup de buts. C'était déjà le cas la saison dernière.
00:52:07 Et c'est le cas cette saison,
00:52:09 même si c'est la meilleure attaque de Ligue 1 et quasiment d'Europe.
00:52:11 Elle prend encore beaucoup de buts, cette équipe.
00:52:13 - Beaucoup trop, encore. C'était la mission, un peu, d'être lutter en arrivant.
00:52:15 Il a dit, moi, il faut qu'on prenne moins de buts.
00:52:17 C'est impossible de finir sur le podium
00:52:19 avec 46 ou 50 buts d'encaisser
00:52:21 sur une saison. Donc, c'est son objectif.
00:52:23 Après, lui, il a un système de jeu qui fait
00:52:25 que le déséquilibre est un peu assumé, aussi.
00:52:27 C'est une équipe qui prend des risques.
00:52:29 Donc, forcément, ça implique de laisser des espaces.
00:52:31 Mais c'est vraiment ce contrôle des espaces
00:52:33 dans le dos qui va être hyper important.
00:52:35 - Et puis, le gardien, c'est peut-être leur faiblesse, encore.
00:52:37 Je ne le trouve pas très tranquille, à Micon.
00:52:39 - Je suis d'accord avec toi. - Bon jeu au pied.
00:52:41 - Voilà. - Bon jeu au pied.
00:52:43 - Il lui manque un match référence, en fait.
00:52:45 - J'aime bien les gardiens qui sont bons au pied.
00:52:47 - La première qualité d'un gardien, normalement, c'est la réduction.
00:52:49 - Mais surtout qu'il presse hyper haut.
00:52:51 Et lui, il est souvent en retard. Parce que, contre l'Orient,
00:52:53 s'il est un peu plus réactif,
00:52:55 il n'y a pas d'action. - Le problème de ce gardien,
00:52:57 c'est que Monaco concède peu d'occasion.
00:52:59 Et que, souvent, quand ils en concèdent, ça fait but.
00:53:01 - Il faut être hyper tonique. Il faut jouer pratiquement comme un libéraux
00:53:03 avec cette équipe de Monaco.
00:53:05 Je ne sais pas. Même, je le...
00:53:07 Ils sont passés de Nubel, le pauvre, qui a un tiers, un but,
00:53:09 à un autre gardien qui...
00:53:11 - Embril. - Quand tu compares à Boulka,
00:53:13 il s'accroche à la barre. Bon, à Paris, il n'a pas été terrible.
00:53:15 Il ne fait pas tranquille, le con.
00:53:17 - Après, depuis le départ de Flavio, Romain, il n'a jamais eu de gardien...
00:53:19 - Soubassi, tu as dit.
00:53:21 - Oui, oui. - Ça va.
00:53:23 - Mais, voilà. À mon époque, c'était Flavio.
00:53:25 Il y avait quand même une sécurité.
00:53:27 Mais là, depuis quelques années, c'est difficile.
00:53:29 - C'est un poste un peu sinistré. Après, il est quand même,
00:53:31 je pense, meilleur que Nubel. Et on sent quand même...
00:53:33 - Oui, il part de l'avant. - Il part de l'avant, aussi.
00:53:35 Mais après, il avait fait une boulette
00:53:37 sur le premier match, là, contre Clermont.
00:53:39 Il avait quand même bien réagi. Donc, ça prouve qu'il a quand même un peu de caractère.
00:53:41 Après, je pense qu'il lui manque aussi un match référence.
00:53:43 Un bon gros arrêt, là, pour dire, voilà,
00:53:45 OK, il est là.
00:53:47 - Peut-être pas contre Nice. - Oui, il attend la semaine prochaine.
00:53:49 - C'est Monaco-Marseille, la semaine prochaine.
00:53:51 - Voilà. - Ça sera parfait pour qu'il fasse
00:53:53 un match de sa vie. - Parfait.
00:53:55 Contre une équipe...
00:53:57 C'est magnifique.
00:53:59 - On va passer à la compo probable. Et on va vous donner
00:54:01 les compos probables des deux équipes.
00:54:03 On y va.
00:54:05 - Ça, c'est une édition.
00:54:07 Deux compos, dernièrement.
00:54:09 - Si tu veux bien passer le micro
00:54:11 à Léandra, qui va d'abord
00:54:13 nous détailler cette compo
00:54:15 probable de la S
00:54:17 Monaco. Léandra. - Oh, beau visuel.
00:54:19 - Tu vois, on a fait les choses bien
00:54:21 pour ta première dans Gimto.
00:54:23 C'est notre nouvel habillage compo.
00:54:25 Allez, on démarre par le gardien de but.
00:54:27 - Voilà le gardien de fond, on l'a parlé.
00:54:29 Philippe Kuhn. - Donc, on vient
00:54:31 en parler. Et les trois défenseurs,
00:54:33 ça joue à trois à plat. - Oui, on n'a pas eu qu'à eu,
00:54:35 mais on a le maillot de Bastien. - Oui, 3-4-2-1, depuis le début de la saison.
00:54:37 - Avec Singo à droite, recru
00:54:39 super puissant.
00:54:41 Maripan, l'autelier derrière, un peu lent,
00:54:43 on va voir. - Un poil.
00:54:45 - Et puis le jeune Magassa, qui est impressionnant.
00:54:47 - Il est étonnant lui. - Il est étonnant depuis le début de la saison.
00:54:49 - D'où il sort, lui ?
00:54:51 Il fait du centre, il est formé. - Oui, exactement.
00:54:53 - Ils ont toujours cette capacité, les monégasques, à sortir des jeunes,
00:54:55 des top joueurs. - C'est ça.
00:54:57 En fait, lui, il a écumé un peu les clubs parisiens
00:54:59 avant d'être repéré par
00:55:01 l'académie monégasque.
00:55:03 Et puis, il était très bon avec le groupe Elite.
00:55:05 Il avait fait une première apparition l'année dernière
00:55:07 avec Philippe Clément, mais au milieu de terrain.
00:55:09 - OK. - Il était rentré contre Rennes
00:55:11 parce que Fofana avait été
00:55:13 expulsé au bout de 10 minutes.
00:55:15 Donc il était rentré, il avait fait un bon match.
00:55:17 Et du coup, en match amical,
00:55:19 il a été testé un peu derrière, ça s'est bien passé.
00:55:21 Il faut savoir que
00:55:23 Monaco a recruté Mohamed Salissou,
00:55:25 mais qui est blessé, il a une tube algérique,
00:55:27 donc il va être repéré.
00:55:29 Donc ça laisse un peu de trou derrière.
00:55:31 Maxima, qui est peut-être moins convaincant aussi.
00:55:33 - Maxima qui est peut-être plus fait pour jouer...
00:55:35 - Pour jouer à droite aussi.
00:55:37 - Ouais, voilà. - Et donc Magassa,
00:55:39 très bon, beaucoup de personnalité en tout cas.
00:55:41 - Magassa ! - Le milieu de terrain.
00:55:43 - Milieu de terrain, donc on a dit
00:55:45 avec les deux pistons, Van Der Son,
00:55:47 Caio Henrique, internationaux brésiliens,
00:55:49 c'est Valeur Sud. - Passe décisive,
00:55:51 meilleur passeur du championnat pour Caio Henrique.
00:55:53 - C'est ça. - Van Der Son,
00:55:55 qui maintenant marque des buts en plus.
00:55:57 - Camara qui a été suspendu contre Lorient.
00:55:59 Donc non, j'ai fait le... En tout cas,
00:56:01 j'estime qu'il va sans doute revenir sur ce match,
00:56:03 parce qu'il faisait un super bon début de saison.
00:56:05 C'était une suspension
00:56:07 qui l'a fait manquer le match contre Lorient,
00:56:09 donc il n'y a pas de raison qu'il ne revienne pas,
00:56:11 même si Zakaria a fait un super match.
00:56:13 Il y a aussi la possibilité, pour apporter de la vitesse derrière,
00:56:15 de passer Zakaria à la place de Maripan.
00:56:17 Donc ça va être un choix tactique aussi, on va voir.
00:56:19 Et puis Fofana,
00:56:21 qui a retrouvé un peu... - Il a retrouvé ses jambes.
00:56:23 - Ses jambes, et puis plus décisif encore.
00:56:25 Là, la passe décisive pour Golovin
00:56:27 contre Lorient, c'était assez incroyable.
00:56:29 Deux numéros 10. - Alors eux, ils marchent sur l'eau.
00:56:31 - Ils marchent sur l'eau, Minamino Golovin, les déclencheurs,
00:56:33 c'est eux qui font tout le jeu de Monaco.
00:56:35 Vraiment, bah...
00:56:37 Et puis Ben Yedder devant,
00:56:39 il y a la possibilité aussi de mettre Balogun,
00:56:41 pour exploiter les espaces
00:56:43 dans le dos aussi de Dante Thaudibot.
00:56:45 Ça peut être une possibilité, peut-être quand il y aura plus d'espace
00:56:47 au cours du match. - Il ne peut pas remettre Boadou
00:56:49 comme l'an dernier ? - Attends, Boadou, il a marqué !
00:56:51 - Il a jamais marqué dans le dos.
00:56:53 - Il a marqué pour Mors !
00:56:55 - Et puis c'est vrai qu'en plus, Boadou,
00:56:57 ce match-là, il y avait aussi Jacobs.
00:56:59 La compo avait été terrible,
00:57:01 mais aussi parce qu'il y avait l'élimination contre les Vercussen avant.
00:57:03 Donc, trois jours avant.
00:57:05 Donc Ben Yedder qui a la confiance du coach,
00:57:07 qui marque.
00:57:09 Pareil, les mêmes débats un peu qu'avec Mofi,
00:57:11 est-ce qu'il était compatible avec le style d'Eddy Hutter ?
00:57:13 Au final, Eddy Hutter, il a juste besoin
00:57:15 d'un finisseur, et il l'a avec Ben Yedder.
00:57:17 - Même si à Lorient, il était un petit peu plus en-dedans, Ben Yedder.
00:57:19 - Il était un peu en-dedans, Balogun
00:57:21 qui marque au bout de trois minutes,
00:57:23 donc ça va être une possibilité. Il s'adapte encore un petit peu
00:57:25 à la façon de jouer de Monaco.
00:57:27 Peut-être qu'il ne va pas le précipiter,
00:57:29 même s'il mériterait d'être récompensé aussi.
00:57:31 - Elle a de la gueule,
00:57:33 Messieurs-dames, cette équipe de L'AS Monaco,
00:57:35 on l'a dit depuis le début de la saison,
00:57:37 avec des possibilités aussi sur le banc,
00:57:39 Eric, quand on peut faire rentrer
00:57:41 Balogun, Zakaria, même Boadou
00:57:43 dans cette équipe-là.
00:57:45 - Superbe effectif.
00:57:47 On parlait de Salizou, qu'on connaît bien aussi dans notre cellule.
00:57:49 - Vous étiez dessus ?
00:57:51 - Non, dessus, pas forcément.
00:57:53 On l'a observé, comme tout le monde.
00:57:55 On était dessus.
00:57:57 Il ne s'est pas allé plus loin.
00:57:59 Il est à Monaco, c'est très bien pour lui.
00:58:01 Il est blessé. Dans l'impact, tout ça, ça peut faire mal.
00:58:03 Il y a une vraie concurrence.
00:58:05 Et vraiment des joueurs qui,
00:58:07 comme tu disais, ressuscitent la mine à minots.
00:58:09 Faculter à se retourner, à s'enrouler autour de l'adversaire,
00:58:11 gagner des mètres, c'est une très bonne équipe.
00:58:13 - Il paraît que c'est son frère l'année dernière
00:58:15 qui joue. Il a dû trouver un coach
00:58:17 qu'il connaissait.
00:58:19 - Un coach qu'il avait au Red Bull.
00:58:21 - On en a un peu parlé, et on va terminer là-dessus
00:58:23 pour la S-Monaco.
00:58:25 Ady Uther, c'est autre chose.
00:58:27 Il y a un peu plus de charisme.
00:58:29 - Il y a du charisme.
00:58:31 Il y a du charisme,
00:58:33 il y a de la sérénité.
00:58:35 Fofana nous disait que sur le bord du terrain,
00:58:37 il ne crie jamais quasiment.
00:58:39 Excusez-moi.
00:58:41 Il y a de la sérénité.
00:58:43 Il apporte quelque chose dans le management.
00:58:45 Il essaie toujours de voir.
00:58:47 Il dit toujours, je veux voir l'humain derrière le joueur.
00:58:49 Je pense que ça fait du bien aussi.
00:58:51 Surtout après la fin de saison dernière
00:58:53 où tout était parti un peu
00:58:55 à l'effondrement, un peu en coup libre.
00:58:57 Donc il a ramené une nouvelle énergie.
00:58:59 Et puis après, on sent une idée claire.
00:59:01 Une volonté. Là, on peut dire
00:59:03 qu'on sait à quoi s'attendre.
00:59:05 Quand on voit Monaco, on se dit
00:59:07 qu'on sait à quoi s'attendre quand on va voir Monaco jouer.
00:59:09 - On était complets sur Monaco. Will, à toi.
00:59:11 Tu vas venir nous donner la composition
00:59:13 d'équipe 2, l'OGC Nice.
00:59:15 Même tableau.
00:59:17 - Peu de surprises. Le petit Pierre Ouatt,
00:59:19 Philippe Rizzoli.
00:59:21 La classique. - Le porte-bonheur, apparemment.
00:59:23 - Avec Boulka dans les buts.
00:59:25 - Il n'y aura pas beaucoup de changements
00:59:27 dans cette équipe de l'OGC Nice.
00:59:29 Marcin Boulka dans les buts.
00:59:31 C'est Lothomba qui avait récupéré la place
00:59:33 de latéral droit au Parc.
00:59:35 En sachant qu'au retour de Treve internationale,
00:59:37 Youssef a été rentré 2 jours avant le déplacement.
00:59:39 - Et qui avait fait 90 minutes.
00:59:41 - Et Youssef avait fait 90 minutes.
00:59:43 Tu y tiens.
00:59:45 - Toujours. Parce que j'ai des ordres.
00:59:47 On me dit que le micro de Will est trop loin.
00:59:49 - Atal devrait récupérer son couloir droit.
00:59:51 Thaudibaut, Dante,
00:59:53 la meilleure charneur centrale de Ligue 1.
00:59:55 Melvin Bard, à gauche,
00:59:57 qui fait un début de saison fantastique.
00:59:59 Pourquoi changer ?
01:00:01 Le trio du milieu de terrain,
01:00:03 toujours pareil.
01:00:05 Youssef, l'indispensable.
01:00:07 Morgan Sanson et Kev Frenthuram aussi.
01:00:09 Ils ont trouvé un bel équilibre des automatismes
01:00:11 dans ce schéma.
01:00:13 Pareil pour la triplette de devant.
01:00:15 La board, Mofi et Diop.
01:00:17 Diop qui, pour l'instant,
01:00:19 gagne des points vis-à-vis de Boga.
01:00:21 On a posé la question au coach
01:00:23 en conférence de presse.
01:00:25 Il nous a dit que Boga n'était pas encore à 100%.
01:00:27 Il revient,
01:00:29 il retrouve de bonnes sensations.
01:00:31 Il fait une entrée plutôt intéressante au parc.
01:00:33 C'est un profil dans la vitesse, dans la percussion,
01:00:35 qui peut être très intéressant au cours du match.
01:00:37 - Pour la compo, vous noterez,
01:00:39 le nouveau maillot de l'OGC Nice.
01:00:41 Le coach Tony a fait les choses bien.
01:00:43 Les joueurs niçois sont déjà avec le nouveau maillot.
01:00:45 Restez bien avec nous,
01:00:47 car on a une petite surprise dans quelques minutes
01:00:49 à propos de ce nouveau maillot.
01:00:51 Leandra, c'est ton moment aussi.
01:00:53 Ça va être l'heure du pour-compte.
01:00:55 - J'essaie de ne pas mourir.
01:00:57 - J'espère que tu as bien fait.
01:00:59 Nice peut-il gagner à Monaco ?
01:01:05 On a un spécialiste de l'OGC Nice,
01:01:07 une spécialiste de l'AS Monaco.
01:01:09 On va laisser la parole à la spécialiste de l'AS Monaco.
01:01:11 - Pour moi, Nice n'ira pas gagner à Monaco.
01:01:13 - Classique.
01:01:15 - Pour évacuer le premier argument de Will,
01:01:17 Nice a gagné à Monaco la saison dernière.
01:01:19 - Tu connais déjà mes arguments.
01:01:21 - C'est possible.
01:01:23 Mais le contexte était très différent.
01:01:25 Monaco venait d'être éliminé en ligue Europa,
01:01:27 en barrage, au tir au but.
01:01:29 Il y avait beaucoup de blessés.
01:01:31 Les têtes étaient touchées,
01:01:33 les jambes étaient blessées.
01:01:35 C'est un moment très difficile.
01:01:37 Monaco arrive en pleine conférence,
01:01:39 avec un sentiment de revanche.
01:01:41 J'ai écopé un peu,
01:01:43 j'ai regardé l'historique.
01:01:45 Je n'ai jamais vu Nice gagner deux fois d'affilée
01:01:47 au Louis-II.
01:01:49 C'est un bon argument.
01:01:51 Sans manquer de respect au Nice,
01:01:53 je pense qu'intrinsèquement,
01:01:55 le collectif monégasque est légèrement supérieur.
01:01:57 A la trêve,
01:01:59 14 internationaux,
01:02:01 12 deuxièmes,
01:02:03 et un peu plus de 10.
01:02:05 A la trêve, 14 internationaux,
01:02:07 dans le groupe professionnel,
01:02:09 qui sont partis.
01:02:11 Il y a de la qualité à tous les postes.
01:02:13 Tous les postes sont doublés.
01:02:15 Il y a une grosse profondeur de banc.
01:02:17 Quand on fait sortir Fofana Okamara,
01:02:19 on fait rentrer Zakaria.
01:02:21 Quand on fait sortir Beneder,
01:02:23 on fait rentrer Balogun.
01:02:25 Monaco a vraiment des arguments
01:02:27 pour faire mal,
01:02:29 comme on l'a dit de numéro 10,
01:02:31 Minamino et Golovin,
01:02:33 qui avaient battu le Bayern Munich
01:02:35 avec le Borussia Mönchengladbach 5-0 en coupe.
01:02:37 Il a amené Francfort
01:02:39 en demi-final de la Ligue Europe.
01:02:41 Donc, les gros matchs,
01:02:43 il sait comment faire.
01:02:45 Avec le petit regard,
01:02:47 quand même,
01:02:49 le défi.
01:02:51 Pour sa première, la droite a mis la barre très haute.
01:02:53 Avec le regard.
01:02:55 Pour en revenir à mon premier argument,
01:02:57 j'allais citer cette victoire,
01:02:59 mais pas en référence.
01:03:01 C'est plutôt par rapport aux repères
01:03:03 de cette équipe.
01:03:05 Cette OGC Nice qui a gagné à Monaco 3-0,
01:03:07 c'est sensiblement le même cette saison.
01:03:09 Ils savent déjà
01:03:11 comment ça peut se passer.
01:03:13 Pour les qualités de Monégasque,
01:03:15 que je ne conteste pas du tout,
01:03:17 c'est peut-être des qualités
01:03:19 que Nice saura
01:03:21 contrecarrer.
01:03:23 Il y a une grosse solidité défensive.
01:03:25 Il faut rappeler que Nice est toujours l'une des meilleures défenses de ce championnat.
01:03:27 Elle a montré au Parc des Princes
01:03:29 qu'elle était capable
01:03:31 de souffrir et piquer
01:03:33 en retour.
01:03:35 C'est un peu la même physionomie de match
01:03:37 auquel on peut s'attendre au Louis-II.
01:03:39 Dans la dynamique,
01:03:41 pour en revenir au coach aussi,
01:03:43 lui aussi,
01:03:45 on sent que cette équipe a plusieurs cordes
01:03:47 à son arc. Elle est capable
01:03:49 de jouer, de chercher à garder la possession
01:03:51 face à des blocs bas. Elle est capable
01:03:53 de piquer, faire mal, souffrir
01:03:55 face à des grosses équipes.
01:03:57 Avec le soutien
01:03:59 des 2000 supporters niçois
01:04:01 qui vont encore envahir
01:04:03 le Louis-II,
01:04:05 je pense
01:04:07 qu'à Monaco, c'est toujours un climat favorable
01:04:09 pour l'OGC Nice.
01:04:11 - Qu'est-ce que tu en penses ?
01:04:13 - Je suis du côté de Louis.
01:04:15 - C'est surprenant.
01:04:17 - Non, c'est pertinent.
01:04:19 L'analyse est pertinente.
01:04:21 Je ne suis pas forcément d'accord avec ce qui s'est dit.
01:04:23 Monaco, sans enlever
01:04:25 leur qualité, c'est plus
01:04:27 des individualités.
01:04:29 Je pense que collectivement, on est plus fort.
01:04:31 Tu incités sur ça,
01:04:33 tu disais par rapport au collectif.
01:04:35 Monaco, c'est pas mal d'individualités.
01:04:37 On parlait de latéraux, de vent.
01:04:39 Mais dans l'esprit collectif, je pense qu'on peut
01:04:41 les gêner, même
01:04:43 voir beaucoup les embêter.
01:04:45 On sera à répondre présente
01:04:47 dans un stade qui sera rouge et noir.
01:04:49 On ne peut pas se le cacher.
01:04:51 Ça reste quand même
01:04:53 un atout pour nous.
01:04:55 La réponse se fera demain soir.
01:04:57 - Vincent, la synthèse de tout ça.
01:04:59 - Comment donner tort à Will ?
01:05:01 Quand en 2023, tu as battu Lens, Marseille, Monaco,
01:05:03 Rennes, Lille et le PSG,
01:05:05 pourquoi tu ne rebattrais pas l'AS Monaco ?
01:05:07 C'est la spécialité niceuse de l'année
01:05:09 de battre les gros de ce championnat.
01:05:11 Il n'y a aucune raison
01:05:13 de trembler au moment d'aller au Louis II.
01:05:15 - C'était un combat perdu d'avance.
01:05:17 J'étais mal entre les groupes.
01:05:19 - Tu as gagné 3 contre 3 sur le plateau.
01:05:21 - Tu es battu.
01:05:23 - Je ne pense pas que Monaco
01:05:25 va gagner face à OGC Nice.
01:05:27 Je serais plutôt pour un match nul.
01:05:29 Mais tes arguments étaient très bons.
01:05:31 - C'était un super duel.
01:05:33 - Tu viendras à tous les duels.
01:05:35 - Je vais défendre les adversaires.
01:05:37 - Pour le coup contre,
01:05:39 c'est l'heure de l'Indiscret.
01:05:41 Petit Indiscret, Will,
01:05:49 le tour des supporters niçois
01:05:51 qui se rendront en masse au Stade Louis II.
01:05:53 - Des sauts ne rendront pas
01:05:55 en effet 2000,
01:05:57 mais 2200 dans le parquage
01:05:59 puisque l'AS Monaco a loué 200 places supplémentaires
01:06:01 par rapport à la saison dernière.
01:06:03 - On se souvient de ton petit billet
01:06:05 la saison dernière
01:06:07 qui est rallé sur le prix des places.
01:06:09 - C'est bon,
01:06:11 le sujet est passé.
01:06:13 On ne va pas en faire un marronnier.
01:06:17 - Un deuxième petit Indiscret,
01:06:19 c'est pour pas mal de Niçois
01:06:21 qui aiment bien aller à Monaco
01:06:23 en scooter.
01:06:25 Ce petit convoi très sympathique,
01:06:27 très coloré, très bruyant.
01:06:29 Un petit message de prévention,
01:06:31 faites attention,
01:06:33 soyez prudents,
01:06:35 pas de débordements,
01:06:37 parce que les autorités du côté Monaco
01:06:39 seront très vigilantes
01:06:41 à ce convoi,
01:06:43 cette organisation.
01:06:45 Faites attention que tout cela se passe
01:06:47 dans la joie et la bonne humeur.
01:06:49 C'est l'heure du cadeau de la semaine.
01:06:51 Ce cadeau, c'est très simple,
01:06:59 c'est Marcin Bulka qui va vous le présenter.
01:07:01 - C'est un maillot spécial
01:07:07 parce que pour moi,
01:07:09 c'est le plus beau maillot de Ligue 1.
01:07:11 C'est le troisième complet.
01:07:13 On a des couleurs
01:07:15 ici différentes
01:07:17 qui sont toujours bleues.
01:07:19 Il y a la forme
01:07:21 des promenades anglaises
01:07:23 qui s'accrochent ici.
01:07:25 Il y a le bleu clin
01:07:29 qui vient des artistes niçois.
01:07:31 C'est une couleur spéciale,
01:07:33 je pense que ça se voit.
01:07:35 Il est connu
01:07:37 dans le monde entier.
01:07:39 Ici, il y a
01:07:41 un autre bleu qui ressemble
01:07:43 à la mer, à la Côte d'Azur.
01:07:45 Il y a aussi l'or
01:07:49 sur Ineos
01:07:51 qui dit qu'il y a beaucoup de soleil
01:07:55 ici à Nice.
01:07:57 - Voilà donc Marcin Bulka qui présente
01:08:01 ce troisième maillot de l'OGC Nice
01:08:03 VRP de luxe, super bien briefé par
01:08:05 Damien Rech et la tâchée de presse de cette équipe niçoise.
01:08:07 Ce maillot, on vous le propose
01:08:09 de le gagner justement.
01:08:11 Ce maillot qui va être porté vendredi soir
01:08:13 au nom de Terrain Mophie.
01:08:15 Il est même signé ce maillot
01:08:17 de Terrain Mophie. C'est un super beau cadeau
01:08:19 que l'on vous fait cette semaine du côté
01:08:21 de Gym Tonic. On espère que vous serez nombreux
01:08:23 à jouer. Pour cela, vous le savez,
01:08:25 vous en avez l'habitude, il faut pronostiquer
01:08:27 le score de Monaco Nice avec le
01:08:29 nom débuteur et le hashtag
01:08:31 #gymtonic. On le répète, ce magnifique
01:08:33 maillot sur de bleu clin
01:08:35 de l'OGC Nice à gagner, floqué au nom
01:08:37 de Terrain Mophie et signé par
01:08:39 le buteur des aiglons.
01:08:41 Voilà tout ce que l'on pouvait dire sur
01:08:45 Monaco Nice. Je pense qu'on a été assez
01:08:47 exhaustif, messieurs. Maintenant, il n'y a plus qu'à
01:08:49 comme on dit, messieurs, dames, il n'y a plus qu'à
01:08:51 maintenant et on sera au Louis II.
01:08:53 Léandra, tu y seras. Vincent,
01:08:55 toi, pas encore. - Peut-être.
01:08:57 - Peut-être. - On ira à la maison.
01:08:59 - Oui, tu y seras.
01:09:01 Tu y es, bien sûr. Tu seras du côté
01:09:03 du stade Louis II.
01:09:05 Et pour terminer cette émission, c'est le
01:09:07 Souviens-toi.
01:09:09 Un Souviens-toi consacré cette
01:09:15 semaine, Vincent, à la disparition d'André
01:09:17 Bois, ancien président
01:09:19 de l'OGC Nice, l'homme qui a gagné
01:09:21 les deux derniers titres du club.
01:09:23 - Oui.
01:09:25 André Bois, parti à 85 ans
01:09:27 dans sa villa de Saint-Paul-de-Vence,
01:09:29 le dernier
01:09:31 président de l'histoire du club à avoir
01:09:33 un trophée. C'était en 1997.
01:09:35 On se rappelle qu'en 2017,
01:09:37 il avait été acclamé pour
01:09:39 les 20 ans de ce trophée,
01:09:41 entouré de Jean-Philippe Mathieu, Fred Jorja,
01:09:43 Henri Savigny,
01:09:45 Thierry Deneuve et bien d'autres.
01:09:47 Voilà l'anniversaire de cette
01:09:49 Coupe de France qui fuit à l'OGC Nice
01:09:51 depuis maintenant presque
01:09:53 25 ans. Nice l'a
01:09:55 touché du dos en 2022, mais hélas,
01:09:57 Jean-Pierre Rivère n'a pu
01:09:59 succéder à M. Bois
01:10:01 comme un président titré.
01:10:03 Il a été président d'octobre
01:10:05 1991 à 1997,
01:10:07 au moment où le club traversait une époque
01:10:09 beaucoup plus délicate
01:10:11 que ce qu'elle vit actuellement.
01:10:13 Le club était complètement en lambeaux,
01:10:15 rétrogradé
01:10:17 administrativement en D2.
01:10:19 Il a contribué
01:10:21 à la remontée
01:10:23 en 1993
01:10:25 avec les Tisi,
01:10:27 Jorja et compagnie, on en a parlé la semaine dernière.
01:10:29 Il est resté président
01:10:31 jusqu'à cette année 1997,
01:10:33 année du dernier titre.
01:10:35 - Il vend le club à Milan Mandaric. - Exactement.
01:10:37 Il déclarait il y a quelques
01:10:39 années à Philippe Kamps qu'il a
01:10:41 rédigé une magnifique nécro en début de semaine.
01:10:43 "J'ai récupéré un club en ruine.
01:10:45 Quand j'étais président de Vence, un club amateur,
01:10:47 je rêvais de gagner la Coupe de France."
01:10:49 C'était son souhait le plus cher.
01:10:51 C'était un enfant du Viennese
01:10:53 issu d'un milieu plus que
01:10:55 modeste qui avait fait
01:10:57 des fortunes dans une
01:10:59 entreprise qui vendait des équipements,
01:11:01 des tractopelles.
01:11:03 - C'était le sponsor de l'OGC Nice. - Absolument.
01:11:05 Bobcat, on se rappelle. C'était un président
01:11:07 à l'ancienne, amoureux
01:11:09 de son club, amoureux de sa ville.
01:11:11 Il avait tout un bureau chez lui consacré
01:11:13 à son histoire avec
01:11:15 l'OGC Nice.
01:11:17 On pense très fort à son épouse Andrée
01:11:19 qui a hélas annoncé de la très
01:11:21 mauvaise nouvelle à Philippe en début de
01:11:23 semaine et à ses deux enfants, Christian
01:11:25 et Robert. Ils seront enterrés, Andrée-Boïs,
01:11:27 demain.
01:11:29 C'est un
01:11:31 pan de l'histoire du club qui
01:11:33 s'arrête.
01:11:35 André-Boïs qui était très
01:11:37 proche, qui avait été énormément marqué par le décès
01:11:39 d'une autre légende de l'OGC Nice, Pancho González.
01:11:41 C'est ça aussi
01:11:43 l'histoire d'un club. C'est des
01:11:45 pages qui se tournent, des grands présidents.
01:11:47 Il fait partie de la grande
01:11:49 histoire de ce club.
01:11:51 On ne peut que souhaiter à Jean-Pierre Rivère
01:11:53 dans les prochaines années de lui succéder.
01:11:55 Lui aussi, il n'est pas né à Nice
01:11:57 mais Jean-Pierre Rivère est un peu le "Nissouan".
01:11:59 On tenait
01:12:01 à lui rendre hommage
01:12:03 et tout simplement de
01:12:05 grand penser à son épouse et ses enfants
01:12:07 parce que c'est le plus important.
01:12:09 Juste un petit mot, Eric. Tu étais au centre de formation
01:12:11 de l'OGC Nice quand André-Boïs était
01:12:13 président. J'ai très peu connu.
01:12:15 J'ai l'image de quelqu'un de passionné, de
01:12:17 football et amoureux de ce club.
01:12:19 Et cette Coupe de France
01:12:21 qui restera dans nos mémoires.
01:12:23 Je tenais à présenter mes plus sincères condoléances
01:12:25 à ses proches.
01:12:27 Vraiment un grand
01:12:29 monsieur du football nice.
01:12:31 - Toute l'équipe de Gym Tonic, bien sûr,
01:12:33 adresse ses condoléances et ses pensées
01:12:35 à la famille d'André-Boïs.
01:12:37 On a eu beaucoup de peine cette semaine en apprenant
01:12:39 son décès. Messieurs-dames, merci
01:12:41 beaucoup d'avoir été sur ce plateau.
01:12:43 - Merci à toi. - Merci à toi.
01:12:45 Bon déplacement quelque part
01:12:47 pour aller chercher la future pépite de l'OGC Nice.
01:12:49 - On va s'y atteler.
01:12:51 - J'en en doute pas.
01:12:53 - La semaine prochaine avec peut-être Jean-Claude Blanc, peut-être ?
01:12:55 - On va essayer de... Pourquoi pas.
01:12:57 - De le convaincre, il n'est pas très loin apparemment.
01:12:59 - Il est dans les locaux, nous dit-on.
01:13:01 - On va lui demander à rejeter. - Un petit peu de discrétion, en tous les cas.
01:13:03 En tous les cas, on remercie
01:13:05 Philippe Bertigny, Sophie Doncé
01:13:07 et Chloé Vorgaard à la préparation et à la réalisation
01:13:09 de cette émission. On vous remercie
01:13:11 de nous avoir suivis. Merci pour votre fidélité.
01:13:13 On se retrouve donc vendredi prochain
01:13:15 pour un nouveau numéro de
01:13:17 Gym Tonic. D'ici là, bon derby,
01:13:19 bon week-end et bonne semaine à tous.
01:13:21 (Générique)
01:13:43 [SILENCE]

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