Carburants : «Nous ne savons pas vendre à perte», Michel-Édouard Leclerc justifie son refus de la mesure

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Transcript
00:00 La vente des carburants à perte devient vraiment un casse-tête pour le gouvernement.
00:04 L'idée d'Elisabeth Borne pour préserver le pouvoir d'achat ne séduit pas, mais pas du tout, les grands distributeurs. On en a déjà parlé.
00:11 Ce soir, Michel-Edouard Leclerc a pris la parole pour la première fois depuis le début de la polémique.
00:16 C'était avec Laurence Ferrari dans Punchline sur Europe 1 Essay News et il est très clair sur son refus de la vente à perte.
00:24 L'ensemble des distributeurs a répondu négativement. D'abord parce que nous ne savons pas vendre à perte.
00:30 Ça veut dire aussi que pour nos salariés, il n'y a pas de participation, il n'y a pas d'intérêt, il n'y a pas de prime.
00:36 Ce n'est pas une bonne chose. Et puis surtout, vendre à perte, ça veut dire compenser par autre chose.
00:40 Et donc, comme l'alimentaire a déjà...
00:42 C'est-à-dire compenser sur le prix des pâtes ?
00:43 Par exemple, et comme l'alimentaire a déjà augmenté, donc aller baisser de 2 centimes, 3 centimes, ce qui est notre marge,
00:53 les prix des carburants, même si c'est des masses considérables sur le plan financier,
00:57 ça supposerait de remonter encore le prix de l'alimentaire ou de la consommation courante.
01:01 Donc, ce n'était pas une bonne idée.
01:03 Voilà, donc pour Michel-Edouard Leclerc aussi, c'est non.
01:06 On va y revenir après le journal dans la deuxième partie d'Europe 1 Soir avec le chef du service économie d'Europe 1, Baptiste Morin.

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