Nicolas Dupont-Aignan: "Je ne voudrai pas qu'on instrumentalise la venue du pape"

  • l’année dernière
Nicolas Dupont-Aignan, président du parti “Debout la France” , était l’invité du Face à Face sur BFMTV - RMC.

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00:00 mais ce n'est pas dans ces termes que se pose.
00:02 - Un petit peu quand même.
00:03 - Pas du tout.
00:04 Le pape est une autorité spirituelle.
00:06 Je suis fier qu'il vienne en France, à Marseille.
00:09 Il lutte contre l'indifférence, il prône la fraternité, c'est bien.
00:14 Et puis après, il y a les hommes d'État
00:17 qui sont chargés pour leur peuple de concilier tous les principes.
00:21 Et je ne voudrais pas qu'on instrumentalise la venue du pape.
00:25 Il y a tellement de problèmes graves au pays.
00:27 - Il faut qu'on en fasse un peu mais pas trop.
00:29 - Non, ce n'est pas ça.
00:30 C'est qu'on ne se situe pas sur le même plan.
00:32 C'est tout.
00:33 Et moi, vous savez, quand j'entends le pape depuis des années
00:37 dire qu'il y a une mondialisation de l'indifférence, je m'en réjouis.
00:42 Quand je vois le pape dire, parce qu'on cite les propos du pape
00:45 à géométrie variable.
00:46 - Oui, enfin, c'est vous qui les citez.
00:47 - Non, pas du tout.
00:48 J'entends à la télévision.
00:49 Quand le pape dit que les migrants et les réfugiés
00:53 doivent respecter le pays d'accueil, on n'en parle jamais de ça.
00:56 Et puis, il y a les papes en général.
00:59 Quand Jean-Paul II dit que le premier devoir,
01:03 c'est de pouvoir rester dans son pays, dans sa patrie,
01:06 dans la dignité et d'y vivre correctement,
01:08 ce n'est pas d'émigrer.
01:09 Donc, vous savez, ce que je vois aujourd'hui,
01:11 c'est une grande opération de communication,
01:15 d'instrumentalisation des paroles du pape.

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