José Garcia-Abia, patron du PS des Alpes-Matitimes est l'invité de "L'Interview à la une"

  • l’année dernière
Un Parti socialiste des Alpes-Maritimes à la fête et un premier secrétaire fédéral à l’offensive. Alors que le PS organise ce samedi à partir de 14h30 à la salle Patrice-Recroix au Cannet (730, avenue Georges-Pompidou) sa Fête de la rose, José Garcia-Abia est l’invité de L’Interview à la une. Le grand entretien hebdomadaire du groupe Nice-Matin, en partenariat avec Radio Émotion. La tonalité : en finir avec la déliquescence du parti en réaffirmant une ligne sociale-démocrate, en dénonçant le bilan du macronisme, en pourfendant les dérives de la droite et en appelant chaque fois que possible à l’union de la gauche.

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00:00 [Musique]
00:15 Bonjour à tous, bienvenue dans l'interview à la une, l'émission de la rédaction de Nice Matin en partenariat avec Radio Emotions,
00:22 une émission que j'ai le plaisir de présenter avec Frédéric Maurice, c'est le chef de l'édition Nice Métropole de Nice Matin.
00:28 Bonjour Frédéric.
00:29 Bonjour Denis.
00:30 Notre invité aujourd'hui, José Garcia Abia. José Garcia Abia, vous êtes le premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste dans les Alpes-Maritimes. Bonjour.
00:38 Bonjour, merci pour votre invitation.
00:41 Alors José Garcia Abia, aujourd'hui c'est la fête de la Rose.
00:44 Cette fête de la Rose, elle est organisée au Canet. Est-ce que vous pouvez nous dire, nous donner des raisons d'y aller ?
00:52 Des raisons d'y aller à cette fête de la Rose ? Eh bien écoutez, il y en a plusieurs de raisons d'y aller. Parce que d'abord c'est une fête qui est politique,
01:01 mais c'est une fête festive, comme son nom l'indique. Nous allons avoir en début d'après-midi des débats qui vont être, je suppose, j'espère très intéressants, j'en suis même sûr.
01:13 Est-ce qu'il y a des personnalités ?
01:15 Alors il y a des personnalités qui viennent. Nous allons recevoir le député de l'Essone, Jérôme Guedj, qui est également porte-parole du Parti Socialiste.
01:25 Et nous allons recevoir également Ninoué Décan, qui est membre du Bureau National et qui s'occupe de la lutte contre les idées d'extrême droite et qui travaille à la convention "Retrouvons le Peuple".
01:42 Qu'est-ce qui reste du PS dans le département de la ZEP Maritime ?
01:48 Ce qui reste du PS, il reste un certain nombre, même un nombre certain de militants.
01:55 C'est-à-dire quels nombres ?
01:57 Nous sommes plus de 300 actuellement. Ce sont des militants où on essaye de porter la voie du socialisme dans un département qui est plus que compliqué, qui est très difficile.
02:11 Alors quelle voie du socialisme ? Celle d'Olivier Faure, celle de Nicolas Maillard-Rossigneuse, celle de Bernard Cazeneuve, d'Olivier Dussopt, de Manuel Valls ?
02:20 Je ne pense pas à celle de Manuel Valls ni d'Olivier Dussopt. Je pense qu'ils sont passés à droite. Ils sont plus socialistes.
02:29 Mais vous savez, vous me posez cette question-là, mais vous aurez pu poser cette question depuis l'existence du Parti Socialiste.
02:36 Parce que c'est le propre même du Parti Socialiste d'avoir un certain nombre de tendances.
02:42 Mais chez nous, on arrive à travailler dans ce département, on arrive à travailler très très bien avec les divers textes qui ont été présentés au dernier congrès de Marseille.
02:52 Et ça se passe très bien dans ce département.
02:54 La difficulté, elle est ailleurs. Vous dites que c'est un département difficile. Pourquoi, en tant que socialiste ?
02:58 C'est un département difficile parce que, qu'on le veuille ou non, nous avons les idées de droite et d'extrême droite qui sont très importantes et qui s'implantent de plus en plus.
03:09 Et nous n'arrivons pas à faire entendre comme on aimerait notre voix.
03:15 Droite et extrême droite, ça veut dire que c'est encore distinct pour vous ? Parce qu'on dit de plus en plus que la droite ressemble à l'extrême droite ?
03:21 Oui, c'est vrai. Quand on entend M. Éric Ciotti et quand on entend ce que disent les membres du RN, si vous ne savez pas qui a parlé, vous avez du mal à faire la différence.
03:36 On a énormément de mal à faire la différence.
03:39 Est-ce que vous avez encore votre permanence du PS, Rubis Cara, à Nice ? Parce que à chaque fois qu'on passe devant, on a l'impression qu'elle est fermée.
03:43 Non, elle n'est pas fermée. Le problème, c'est que, comme vous le savez, nous n'avons plus les moyens que nous avions avant 2018. Donc nous n'avons plus de permanente.
03:55 Vous êtes employé permanent.
03:57 Voilà, un employé permanent. Et ce sont les bénévoles, donc les camarades, qui vont ouvrir cette permanence et qui est ouverte trois fois par semaine, le mardi après-midi, le mercredi après-midi et le vendredi après-midi.
04:11 Donc si vous voulez passer, voilà. Et ça nous permet de continuer à avoir cette permanence. C'est un local qui nous appartient, qui appartient au Parti Socialiste et qui nous permet de pouvoir faire des réunions, des conférences, etc.
04:27 Alors le Parti Socialiste, on s'en souvient, a touché le fond avec le score d'Anne Hidalgo à la présidentielle, 1,75%. Depuis, est-ce que le PS s'est ressuscité ?
04:36 Écoutez, depuis, le PS s'est ressuscité. Moi, je vais vous dire, pour revenir à la fête de la Rose, nous allons avoir exactement le même nombre à peu près de présents à cette fête de la Rose que ce que l'on avait en 2018.
04:52 Donc, je veux dire, on ne s'est pas effondré. Au niveau national, depuis l'année dernière, nous avons comptabilisé plus de 3 000 nouvelles adhésions au Parti Socialiste, ce que je trouve qui est pas mal.
05:11 Donc, on se rend compte qu'on commence à remonter un petit peu la pente.
05:16 Et combien il y a des remplis nationaux ?
05:18 Je crois qu'au niveau national, nous devons être aux alentours de 50 000 adhérents.
05:23 On voit la difficulté pour le PS de se démarquer de la NUPES. Est-ce que vous pouvez nous dire quelle est aujourd'hui la ligne politique du Parti Socialiste ?
05:32 La ligne politique du Parti Socialiste, c'est celle du Parti Socialiste. Ce n'est pas celle... Je crois qu'il faut qu'on arrive à... A chaque fois qu'on parle de la NUPES, on essaye de parler de la NUPES comme si c'était l'EFI.
05:48 La NUPES, c'est pas l'EFI. La NUPES, c'est un ensemble de quatre partis politiques qui restent totalement indépendants, qui ont chacun leur façon d'avancer, de travailler, et nous dépendons de personne.
06:02 Nous faisons ce que nous pensons être bien pour les Français. Et puis, si ce n'est pas la même chose que ce que fait l'EFI ou ce que fait le Parti Communiste ou Europe Écologie-Les Verts, eh bien tant pis.
06:15 Mais nous, nous traçons notre voie et qui n'est dictée par personne d'autre que les militants du Parti Socialiste.
06:23 C'est clair. Le 14 septembre, l'ancien Premier ministre de François Hollande, Emmanuel Valls, c'était l'invité de Sud Radio. On l'écoute.
06:31 Mais vous avez une gauche, on va l'appeler politique, syndicale, le syndicat de la magistrature, médiatique ou intellectuelle, qui à travers le concept de violence policière, qui consiste tout simplement à dire que tous les policiers sont violents.
06:45 - Et racistes. - Et racistes. Et que la violence, d'une certaine manière, est instrumentalisée, est à l'intérieur même de l'État.
06:52 Que par essence, l'État bourgeois, capitaliste, je mets des guillemets, est violent et raciste. Donc vous avez toute une partie de la gauche qui a rompu avec la République.
07:05 Est-ce que vous êtes aujourd'hui plus proche de Manuel Valls que des organisations de gauche qui appellent à manifester cet après-midi contre les violences policières ?
07:14 Écoutez, on n'est pas du tout dans l'optique de M. Manuel Valls, qui a choisi une autre voie. Je ne sais plus où il a posé ses valises d'ailleurs.
07:26 Parce que tantôt il était à Barcelone, tantôt il était en France, on ne sait pas trop.
07:30 Alors politiquement, c'est une question, mais sur le sujet des violences policières ?
07:33 Sur le sujet des violences policières, on n'est pas proche, on est éloigné également de l'appel à manifester qui aura lieu le 23 septembre.
07:43 Parce que nous considérons que la police n'est pas raciste. Nous savons qu'il y a des problèmes. Il faut revoir le pacte qu'il y a entre la police et la population.
07:56 Mais nous pensons qu'on ne peut pas dire que la police est raciste. Elle est totalement raciste. Et donc c'est pour cette raison que nous n'appelons pas à manifester le 23.
08:08 Comment expliquez-vous les émeutes de ce début d'été ?
08:12 Écoutez, les émeutes de ce début d'été…
08:17 C'est partie de la mort d'un jeune ?
08:20 Oui, c'est partie de la mort d'un jeune qui…
08:22 Ah là, lors de l'appellation ?
08:24 Ça a déjà existé, je crois que c'était en 2005. Je crois qu'il y a un gros problème dans ces banlieues.
08:36 On sait très bien qu'il y a des soucis lorsqu'on habite dans ces banlieues. On a du mal à trouver un emploi. On a du mal à se loger. On n'a pas les services publics.
08:48 Donc c'est très compliqué et on voit ces jeunes qui sont un peu désœuvrés. Et on arrive ensuite à des violences qui ne devraient pas être.
09:00 Pour revenir au grand fait d'actualité, on parlait des émeutes à l'instant. Auparavant, il y a eu la réforme des retraites. Est-ce que vous considérez qu'Emmanuel Macron a sauvé le système avec cette réforme ?
09:11 Je crois qu'il n'a rien sauvé du tout. Il n'a rien sauvé du tout. Mais on est en train de se rendre compte qu'il n'y avait pas un gros danger.
09:20 Donc je ne comprends pas. Moi, je ne comprends pas ce que veut faire le président de la République.
09:25 Il est, de manière générale, c'est totalement incompréhensible. Quand vous voyez que dans son premier quinquennat, il était hors de question,
09:35 mais vraiment hors de question de repousser l'âge de départ à la retraite. Et dans le deuxième quinquennat, si on ne fait pas ça, le pays s'en va à volo.
09:45 Ce n'est pas possible. Sans expliquer pourquoi.
09:49 C'est-à-dire que si le PS revient au pouvoir, on revient à la retraite à 62 ans ?
09:53 Eh bien écoutez, ça, c'est ce que j'espère. Si le PS revient au pouvoir et si la gauche revient au pouvoir, j'espère qu'on reviendra à l'âge de départ à 62 ans à la retraite.
10:04 Mardi, une étude de l'INSEE aboutit à une conclusion intéressante, c'est-à-dire des redistributions élargies,
10:09 c'est-à-dire celles qui incluent les transferts monétaires, dont on a l'habitude de parler, mais aussi les services publics,
10:15 améliorent le niveau de vie de 57% des personnes, c'est-à-dire concrètement, 57% des Français reçoivent plus qu'ils ne versent.
10:23 Est-ce qu'il faut aller encore plus loin ?
10:26 De la façon dont vous posez la question, à la limite, je dirais... On nous dit qu'il y a 9 millions de pauvres,
10:36 les restos du cœur n'arrivent plus à subvenir à la demande, nous avons la plupart des étudiants qui sautent au moins un repas par jour,
10:47 donc qu'est-ce qu'on fait ?
10:51 Ça veut dire que ça ne fonctionne pas ?
10:54 Ça ne marche pas. On se rend compte que le président de la République nous parlait de ruissellement,
11:02 mais moi j'ai l'impression que le ruissellement il se fait par le haut.
11:05 Quand vous voyez l'évolution des grandes fortunes en France et que vous voyez le nombre de pauvres qui ne cesse d'augmenter,
11:14 vous vous dites "ben c'est eux qui profitent". Ça ne redescend pas.
11:18 Pourtant cette étude aboutit aussi à la conclusion qu'avant transfert, les ménages aisés ont un revenu 18 fois plus élevé que celui des ménages pauvres,
11:26 mais après transfert, il est seulement de 1 à 3.
11:29 Et cette étude, ce n'est pas une étude ultralibérale, Jean-Marc Germain, socialiste, y a participé.
11:35 Donc ça veut dire quand même que le mécanisme de redistribution fonctionne énormément en France.
11:39 Le mécanisme de redistribution fonctionne en France, mais il ne fonctionne pas suffisamment.
11:44 Ceux qui ont les plus gros bénéficiaires de la fiscalité en France, ce sont quand même les plus fortunés.
11:56 Donc il faut revenir sur les réformes de l'ISF ?
11:58 Il faut revenir sur les réformes de l'ISF, etc.
12:01 Vous savez, par exemple, je prends la taxe d'habitation.
12:05 On a supprimé la taxe d'habitation, mais la taxe d'habitation, déjà,
12:09 les personnes qui étaient les plus pauvres ou qui avaient les revenus les plus faibles
12:15 ne payaient plus la taxe d'habitation.
12:18 Alors on l'a enlevée pour qui ?
12:20 On l'a enlevée pour tous les locataires.
12:22 On l'a enlevée pour tous les locataires et les propriétaires qui habitent leur propre appartement.
12:27 Dont les classes moyennes.
12:28 Dont les classes moyennes. Je suis d'accord qu'au niveau des classes moyennes,
12:32 pour les classes moyennes, c'est un bienfait.
12:35 Mais enfin, toutes les classes supérieures, elles ont profité de cela,
12:40 alors que les plus pauvres, ils ne profitent pas de cette diminution de la taxe d'habitation,
12:45 puisque déjà, ils ne la payaient pas avant.
12:47 Ça veut dire qu'en gros, Emmanuel Macron a travaillé plutôt pour les classes moyennes,
12:52 les classes favorisées, au détriment des plus pauvres,
12:54 pour lesquelles il n'y a pas eu d'effort substantiel ?
12:56 Je pense que pour les classes moyennes, pas forcément.
12:59 Les classes moyennes aussi, elles sont en train.
13:01 Et c'est là où on voit qu'il y a, quand on dit que les Français ne sont pas optimistes,
13:07 parce que les classes moyennes, elles se rendent compte qu'elles peuvent très vite dégringoler
13:13 avec tout ce qui est en train de se passer avec l'inflation, avec la hausse du coût de l'essence, etc.
13:20 Donc, ceux qui sont tranquilles, ce sont les...
13:25 Comme disait François Hollande, "C'est pas le président des riches, mais c'est le président des très riches."
13:30 Alors, sur un autre sujet, Emmanuel Macron est cet après-midi à Marseille.
13:35 Il va assister à la messe célébrée par le pape François. C'est une erreur ?
13:41 Franchement, si c'était abstenu d'y aller, ça aurait été très bien.
13:45 Franchement, si c'était abstenu d'y aller, ça aurait été très bien.
13:48 Pourquoi ?
13:49 Parce que je pense que, René, nous savons bien qu'il y a des problèmes religieux en France.
13:57 Peu importe les religions, mais on a des problèmes.
14:00 Et je crois que, vraiment dire "La France est un État laïque",
14:07 et donc, du coup, dire "Bah écoutez, il y a le pape qui vient, mais je n'ai pas à y aller,
14:15 parce que je représente la laïcité en France", ça aurait été un beau symbole.
14:23 Après, on ne va pas non plus... Ce n'est pas non plus catastrophique.
14:28 Que pensez-vous des débuts du nouveau ministre de l'Éducation, Gabriel Attal ?
14:33 Et que pensez-vous aussi de sa décision d'interdire le port de la balaya dans les établissements scolaires ?
14:39 Écoutez, vous avez, dans votre question, un peu la réponse.
14:43 C'est qu'il a mis en place un contrefeu avec la balaya,
14:51 pour ne pas parler des véritables problèmes qu'on trouve à la rentrée scolaire.
14:55 Je crois que la rentrée scolaire, le coût est de 11% de plus que celui de l'année dernière.
15:03 Quand on voit que dans 48% des collèges et lycées, il manque au moins un professeur,
15:11 et que ça, il a totalement éludé, il a commencé par dire "on va interdire la balaya".
15:16 Après qu'on interdise la balaya, moi je suis d'accord.
15:19 Mais ce n'est pas ça qui fait la rentrée.
15:22 La balaya, c'est 289 jeunes filles qui portaient cette balaya,
15:27 et au bout du compte, il n'y en a que 67 qui posaient problème.
15:32 Sur 12 millions d'élèves.
15:36 Je trouve que faire la rentrée avec la balaya pour 67 élèves, par rapport à 12 millions,
15:44 je crois qu'il aurait mieux fait d'axer son travail sur le manque de professeurs,
15:53 le coût de la rentrée scolaire, et surtout après aussi pour les étudiants.
15:58 Parce que les étudiants ont de gros gros problèmes actuellement.
16:02 On continue la galerie des personnalités, qu'est-ce que vous pensez de Jean-Luc Mélenchon ?
16:07 Est-ce qu'il reste le leader maximo de la NUPES ?
16:10 Il n'y a pas de leader maxi... Non, mais je crois que vous faites erreur.
16:14 D'abord, il n'y a pas de leader maximo de la NUPES.
16:16 C'est quand même grâce à lui que la NUPES est constituée, avec ce score...
16:20 Non, c'est pas grâce à lui que... Non, non, attendez.
16:23 C'est pas qu'il ait fait un très beau score à la présidentielle, puisqu'il a éteint les 22%,
16:30 sur ça, c'est incontestable. Il n'y a pas de soucis.
16:35 On a créé la NUPES pourquoi ? Pour permettre à la gauche d'avoir un maximum de députés à l'Assemblée nationale.
16:43 Nous sommes bien d'accord sur ça.
16:45 Mais s'il n'avait pas eu ce score-là, s'il n'avait pas abouti à ce score-là, et qu'il n'avait pas engagé les démarches...
16:51 Non, mais je pense que la gauche, de toute façon, je ne dis pas que ce n'est pas grâce à lui,
16:56 c'est lui qui l'a fait, donc on ne va pas dire que si ça avait été quelqu'un d'autre, il aurait fait pareil, etc.
17:02 C'est lui qui l'a fait, mais ce n'est pas lui le leader maximum.
17:06 On a dit qu'on créait cette NUPES pour avoir un intergroupe à l'Assemblée nationale,
17:11 d'accord, je dis bien un intergroupe, ce n'est pas un groupe,
17:15 pour essayer de travailler ensemble sur un certain nombre de sujets.
17:20 C'est tout. Donc Jean-Luc Mélenchon, je ne vois pas ce qu'il a à faire là-dedans.
17:25 Nous, notre leader, qui n'est même pas le leader maximum, parce que chez nous c'est très démocratique,
17:33 c'est Olivier Faure, point, et au Parti Socialiste, on a Olivier Faure.
17:37 Même si ça n'a pas été facile.
17:38 Mais ça n'a pas été facile, vous savez, ce n'est pas la première fois que ce n'est pas facile.
17:42 Oui, c'est une vieille tradition d'UPS.
17:44 Voilà, c'est une vieille tradition d'UPS, alors vous savez...
17:48 À propos de leader d'UPS, il y a un ancien leader qui a lancé sa convention, c'est Bernard Cazeneuve.
17:54 Est-ce que vous avez pris la carte de son mouvement ?
17:56 Ah non, je n'ai pas du tout pris la carte de son mouvement.
17:59 Moi, je reste socialiste, je suis adhérent du Parti Socialiste et je resterai adhérent du Parti Socialiste.
18:06 C'est-à-dire que Cazeneuve, Hollande et Consort ne sont plus socialistes ?
18:09 François Hollande, que je sache, il y a peut-être un épisode que j'ai raté,
18:15 mais François Hollande est toujours membre du Parti Socialiste.
18:19 Celui qui a quitté le Parti Socialiste, c'est Bernard Cazeneuve.
18:23 Ce n'est pas... voilà.
18:26 Après, Bernard Cazeneuve a bien le droit de faire ce qu'il entend.
18:33 De tenter des aventures personnelles.
18:35 À propos des aventures personnelles, il y a un sondage des échos qui fait grand bruit,
18:38 qui place Fabien Roussel en tête des personnalités politiques préférées de la gauche.
18:43 Est-ce mérité, selon vous ?
18:46 Je ne sais pas si c'est mérité.
18:48 Écoutez, il fait des annonces un petit peu, ça va dans le sens de ce que veulent entendre un certain nombre de Français.
19:01 Par rapport, je crois que ça vient en opposition à ce que certains à gauche veulent à tout prix,
19:12 plus de steaks, plus de viande, etc.
19:15 Si tu es à vous, mieux tout ça.
19:18 Au-delà de la viande, etc. on voit bien qu'il y a une ligne de fracture qui est à gauche aujourd'hui.
19:22 Oui, il y a une ligne de fracture.
19:24 Écoutez, moi je crois que si on arrive à faire en sorte que tous les Français mangent à leur faim,
19:29 ça sera déjà pas mal.
19:31 Ça sera déjà pas mal.
19:33 De la viande ou pas.
19:34 De la viande ou pas, mais au moins qu'ils mangent à leur faim, ça sera bien.
19:38 Et des repas équilibrés.
19:40 Après, je vais vous dire franchement, concernant l'écologie et autres,
19:45 mais c'est évident, c'est essentiel.
19:48 Il faut qu'on travaille, il faut absolument qu'on travaille à ça.
19:51 Mais il n'y a qu'une seule chose que moi je ne veux pas, c'est que ce soit les classes populaires qui en pâtissent.
19:56 C'est pas à eux à en pâtir.
19:59 Et c'est trop souvent le cas.
20:00 Et c'est trop souvent le cas.
20:01 Et c'est ça le problème.
20:03 Vous niez l'existence d'une subversion migratoire, c'est-à-dire que la droite et l'extrême droite mentent sur le sujet ?
20:11 Écoutez, ça dépend, vous savez, subversion, ça dépend de ce qu'on appelle subversion.
20:17 Moi je pense qu'il n'y a pas de subversion.
20:20 En Europe, il y a 5% d'étrangers.
20:24 Je n'appelle pas ça de la subversion.
20:27 30 000 personnes interpellées depuis le début de l'année à la frontière avec l'Italie ?
20:32 D'accord, oui, mais c'est 30 000 personnes interpellées.
20:35 Parfois il y a des doublons, parce que ceux qui ne peuvent pas, ils sont renvoyés en Italie et après ils essayent de revenir.
20:42 Donc peut-être que la même personne est interpellée plusieurs fois.
20:47 Donc ça, on n'en sait vraiment rien.
20:51 Et les 10 000 migrants qui sont arrivés cette semaine à Lampedusa ?
20:54 Je pense que c'est un... Vous savez, le problème de l'immigration, comme j'ai dit, me semble que c'est un problème européen.
21:02 C'est vraiment un problème européen.
21:05 Et je pense qu'il y a des États qui ne veulent pas trop régler ces problèmes.
21:12 Et qui donc font... ça fait que l'Europe, elle ne règle pas ce problème.
21:17 Et ça fait qu'on se trouve avec l'Espagne, la Grèce, l'Italie, qui sont seules à régler ces problèmes migratoires.
21:25 Et que devrait faire l'Europe concrètement ?
21:27 Eh bien l'Europe, nous, ce qu'on a proposé, c'est qu'il y ait une agence européenne à l'immigration,
21:34 qui soit créée, qui soit mise en place, et qui ait sa police, qui ait une administration,
21:41 pour permettre l'accueil de ces migrants.
21:44 Vous savez, je voyais vous parler de l'article de 10 matin, sur lequel je fais...
21:50 Il y a mon intervention, et au-dessus il y a celle de Madame Alexandra Masson, je crois.
21:56 Députée Rassurement National.
21:58 Qui dit, en fait, et qui dit, Madame Mélanie n'a pas été assez dure.
22:05 Qu'est-ce qu'elle faisait, Madame Mélanie ?
22:08 Elle prenait ses bateaux et les remettait au large.
22:10 Et on continuait à faire un cimetière de la Méditerranée.
22:13 C'est ça qu'elle voulait ?
22:15 À propos de l'immigration, le 11 septembre, 35 parlementaires de gauche, dont des macronistes,
22:21 ont publié une tribune appelant notamment à ce que la régularisation des clandestins
22:26 exerçant des métiers disant "tension", soit maintenue dans le projet de loi immigration.
22:30 Est-ce que vous vouleriez signer cette tribune ?
22:32 Oui, tout à fait.
22:33 Pourquoi ?
22:34 Pourquoi ? Parce que, écoutez...
22:37 Est-ce que ça ne risque pas de créer un appel d'air à l'immigration comme le prétend la droite ?
22:42 De toute façon, ceux qui veulent venir, viennent.
22:45 Donc, vous savez, vous pouvez créer tous les murs que vous voulez.
22:50 On trouvera toujours le moyen de les contourner et d'échapper à la misère et à la guerre.
22:56 Il n'y a pas de problème là-dessus.
23:00 Mais ce sont des gens qui travaillent, dont les employeurs payent des cotisations sociales.
23:07 Seulement, ils n'ont pas de papier. Vous trouvez ça normal ?
23:11 C'est-à-dire que, quelque part, vous avez des employeurs qui sont hors la loi.
23:16 Parce que, dans ce cas-là, ce n'est pas que les salariés qui sont hors la loi.
23:20 C'est aussi les employeurs qui sont hors la loi.
23:23 Qu'est-ce qu'on fait ?
23:25 On ferme toutes ces entreprises, les restaurants, les centres médicaux, les services,
23:38 parce que l'employeur, ce n'est pas possible.
23:42 Ces gens-là, après tout, ils créent de la richesse quand même.
23:47 Un mot sur le pouvoir d'achat.
23:49 La présidente LR de la région Île-de-France a proposé cette semaine
23:54 que le SMIC soit plus élevé de 9% en Île-de-France parce que la vie y est plus chère de 8,8%.
24:00 Est-ce que c'est une mesure qu'il faudrait étudier ?
24:02 Et est-ce que c'est une mesure qu'il faudrait étudier particulièrement dans notre région ?
24:06 Écoutez, ça me fait rire parce que le SMIC, c'est le salaire minimum qui est garanti.
24:15 En France, on ne va pas diviser la France maintenant en petits bouts.
24:20 On ne va pas diviser la France en petits bouts.
24:22 Parce que dans ce cas-là, ceux qui habitent Cannes,
24:26 comme Cannes c'est beaucoup plus cher au niveau du mètre carré,
24:29 le SMIC va être plus important qu'au Canais
24:32 parce qu'au Canais, le prix au mètre carré est plus faible.
24:36 Vous voulez qu'on arrive là ?
24:38 Donc il ne faut rien faire.
24:39 Quelque part, c'est n'importe quoi.
24:43 On ne peut pas créer...
24:46 Vous ne reconnaissez pas quand même que le niveau de vie est beaucoup plus faible
24:50 dans des régions où le pouvoir d'achat est faible ?
24:54 C'est-à-dire que par exemple, l'Île-de-France,
24:56 Provence-Alpes-Côte d'Azur et en particulier les Alpes-Maritimes,
24:58 vous ne trouvez pas que c'est plus dur qu'ailleurs de vivre ici avec le SMIC ?
25:01 Oui, je suis d'accord.
25:03 Mais vous ne pouvez pas faire des Français...
25:07 Oui, avec différents niveaux.
25:10 Qu'est-ce qu'on peut faire alors ?
25:12 Ce qu'il faut faire, c'est déjà...
25:14 Vous avez vu qu'il y a des conventions collectives
25:16 où le premier salaire est en dessous du SMIC.
25:19 Alors comme c'est interdit de payer en dessous du SMIC,
25:22 on file des primes.
25:23 Déjà, ça, il faut le revoir.
25:25 Et ensuite, il faut augmenter les salaires.
25:28 Quand vous voyez la part de la valeur ajoutée qui est créée en France,
25:32 qui, au fil des ans, c'est le capital et les dividendes qui augmentent
25:39 et ce sont les salaires qui diminuent dans cette répartition de valeur ajoutée,
25:44 c'est qu'il y a un problème.
25:46 Si vous étiez élu local dans les Alpes-Maritimes,
25:50 qu'est-ce que vous feriez pour le pouvoir d'achat ?
25:52 C'est compliqué à savoir ce qu'on pourrait faire au niveau du pouvoir d'achat.
25:56 Déjà, vous savez, il y a une chose qu'on essaierait de faire.
26:00 C'est de faire en sorte qu'il y ait davantage de logements sociaux.
26:04 Quand vous voyez le manque de logements sociaux qu'il y a dans ce département,
26:09 c'est quand même dramatique.
26:11 Vous prenez le nombre de lieux, où ils sont, je crois, à 5%.
26:15 Mais c'est quoi ce truc ?
26:16 Mais les élus disent que c'est difficile d'en construire.
26:18 C'est difficile d'en construire.
26:20 Mais non, mais ce n'est pas difficile d'en construire.
26:22 Il y avait, je me souviens, d'une campagne électorale à Cannes,
26:28 où il y avait deux candidats de droite,
26:31 et où l'un disait à l'autre, il faut reconstruire la ville dans la ville,
26:36 pour créer des logements sociaux.
26:38 Et le problème, c'est que sa sœur, au Canais, ne créait aucun logement social.
26:43 Et quand on lui disait ça, en conseil municipal,
26:47 elle nous disait que ce n'était pas possible.
26:49 Donc, je veux dire, on peut toujours faire.
26:53 Et vous savez, il y a d'autres moyens.
26:55 Il y a des moyens de faire.
26:56 Lorsqu'il y a une vente d'un appartement,
26:58 la commune peut préempter et faire en sorte que ça devienne un logement social.
27:05 Il y a sûrement des possibilités.
27:08 Un mot des européennes, qui approche, ce sera en juin.
27:12 Le 6 septembre, Pierre Jouvet, secrétaire général du PS,
27:15 était l'invité de Radio-J. On l'écoute.
27:19 J'ai fait partie de ceux qui ont créé la NUPES.
27:21 Je considère que c'est aujourd'hui la forme qui donne le plus d'espoir
27:25 pour les Françaises et les Français de gauche de nous voir rassemblés et réunis.
27:29 Moi, j'aurais aimé qu'on arrive, depuis plusieurs mois,
27:32 à avoir un débat de fonds entre nous tous, écologistes,
27:35 comme une socialiste insoumise, pour construire une plateforme.
27:38 Est-ce qu'elle était possible ?
27:40 Est-ce qu'on pouvait construire cette plateforme ? Je ne sais pas.
27:42 Nous avons des divergences de fonds sur la question européenne.
27:45 Il ne faut pas les mettre de côté.
27:46 Et si on avait pu faire cette liste unique aux européennes,
27:49 je n'aurais pas été, disons-le franchement, déçu qu'on y arrive.
27:53 Je constate, et je pense que la politique c'est aussi ça,
27:56 que ce n'est pas possible aujourd'hui.
27:58 Si on comprend bien le secrétaire général du PS,
28:02 le Parti Socialiste s'oriente vers une candidature autonome aux élections européennes,
28:06 mais par dépit.
28:07 Ce qu'a dit Pierre Jouvet, c'est exactement au moins près de ce que je pense.
28:14 Et c'est vrai que si on avait pu faire une liste commune,
28:20 pourquoi pas ?
28:21 À partir du moment où on se rend compte qu'on ne peut pas la faire,
28:24 eh bien on part.
28:26 Malgré toutes ces divergences, la politique c'est un sens quand même,
28:28 il y a quand même des divergences profondes.
28:30 Oui, mais vous savez, c'est comme tout.
28:32 Il y a des divergences profondes,
28:34 mais on peut à un moment ou à un autre,
28:36 essayer de discuter, essayer de faire en sorte que ces différences,
28:40 que ces divergences puissent petit à petit s'amenuiser.
28:44 Parce qu'il y a des avancées de partout.
28:46 Il y a des choses sur lesquelles, à un moment, on n'était pas d'accord,
28:49 et sur lesquelles on peut ensuite être d'accord parce que les choses évoluent.
28:55 Vous savez, quand François Mitterrand est arrivé au pouvoir en 1981,
29:00 il y avait le Parti Communiste.
29:02 Il y avait le Parti Communiste, vous n'allez pas me dire
29:05 qu'il n'y avait pas des écarts au niveau de la politique internationale et autres
29:10 avec le Parti Communiste.
29:12 Et pourtant, il y a eu ce programme commun.
29:14 Et on a gouverné ensemble, il y a eu le programme commun,
29:17 et je crois que Pierre Jucquin a été un excellent ministre communiste.
29:21 Donc, voilà.
29:23 Cette liste autonome, est-ce qu'elle préfigure l'attitude du PS
29:26 pour la prochaine présidentielle ?
29:28 Absolument pas.
29:30 Donc, il n'y a pas de décision prise et pas de candidat ?
29:34 Non, absolument pas.
29:36 Et là aussi, je suis tout à fait en phase avec la direction du parti.
29:45 Sans un candidat unique de la gauche en 2027,
29:52 il y a peu de chance, pour ne pas dire, il n'y a aucune chance
29:56 pour que l'on puisse être au deuxième tour.
29:58 C'est une élection à deux tours.
30:00 C'est les deux premiers qui restent, ou les deux premières.
30:03 Ou les deux premières qui restent.
30:05 Il faut qu'on soit au premier ou au second.
30:08 Et Jean-Luc Mélenchon, ça vous irait comme candidat ?
30:10 Ecoutez, ce n'est pas le problème là maintenant.
30:13 Jean-Luc Mélenchon, ce n'est pas forcément le problème
30:15 de savoir si c'est lui ou pas lui.
30:17 D'abord, c'est le programme, qu'est-ce qu'on met en commun ?
30:21 D'abord, c'est le programme, qu'est-ce qu'on met en commun,
30:24 et puis ensuite, on verra.
30:26 Mais en tout cas, il faudra une candidature commune.
30:31 Ça, on le sait. Et je crois que tout le monde en est conscient.
30:34 Sinon, on aura encore la droite au pouvoir.
30:40 Il faut qu'on arrête d'être la gauche la plus bête d'Europe.
30:45 Alors, un an avant la présidentielle, il y aura les municipales.
30:49 Là, quelle sera votre attitude ?
30:52 Est-ce que ça sera avec Viva ou sans ?
30:54 À Nice ?
30:55 À Nice. Ecoutez, ça encore, c'est loin.
30:57 Je pense que de toute façon, on va se construire.
30:59 Ça se construit avant, parce que vous avez parlé de l'an dernier.
31:01 Ça se construit avant, mais...
31:03 Il y a des contacts, il y a des échanges, cette fois-ci.
31:05 On va parler sur deux listes.
31:07 On est... Écoutez, par exemple, pour la fête de la Rose,
31:10 tous les partis de gauche seront représentés.
31:15 Sauf que certains vont aller défiler au même moment à cette fameuse manifestation.
31:18 Mais vous savez, oui, ils vont manifester, ils vont manifester.
31:21 Mais ça, c'est pas grave. C'est comme je vous disais.
31:24 Vous croyez que les macronistes ou LR ou RN,
31:28 ils sont tous d'accord sur tout ?
31:30 Écoutez, c'est la vie.
31:32 Ça veut dire qu'en tout cas, vous parlez avec le collectif Viva ?
31:36 Bien sûr qu'on parle.
31:38 Il y a des réunions régulières avec tous les partis de gauche
31:43 et les associations, etc.
31:45 pour traiter des problèmes de logement,
31:47 pour traiter de divers problèmes.
31:50 Et tous les partis de gauche se sont représentés.
31:54 Ça veut dire que Patrick Allemand n'aura pas l'autorisation
31:56 de se présenter de façon autonome cette fois-ci ?
31:58 Il ne s'est pas jamais présenté de façon autonome.
32:00 La dernière fois au municipal, il avait sa propre liste face à Viva.
32:04 Non, non, c'était une liste PS.
32:06 Oui, c'était une liste PS.
32:08 C'est-à-dire qu'on a...
32:10 Mais il n'y a pas eu de possibilité d'accord.
32:12 Il n'y a pas eu de possibilité d'accord.
32:14 Là, encore une fois, on a très mal joué.
32:17 Mais on a très mal joué collectivement.
32:19 On n'a pas été bons.
32:21 On n'a pas été bons.
32:23 Donc bien jouer, ce serait de jouer tous ensemble.
32:25 Et de toute façon,
32:27 si on ne joue pas tous ensemble,
32:29 si on ne joue pas tous ensemble,
32:31 dans ce département,
32:33 ce n'est même pas la peine.
32:35 Ce n'est même pas la peine.
32:37 Et je voudrais qu'on joue tous ensemble
32:39 pour pouvoir être au deuxième tour.
32:41 Mais ça, ça ne va peut-être pas faire plaisir à tout le monde,
32:45 à gauche.
32:47 Mais par exemple, pour dire à nos électeurs, leur dire,
32:49 c'est fini, on ne se désiste plus
32:53 pour le candidat de droite.
32:55 C'est la gauche, reste là.
32:57 Le Front républicain, c'est fini ?
32:59 Mais écoutez, le Front républicain,
33:01 quand vous voyez que les trois députés
33:04 RN que nous avons dans le département,
33:07 qui a appelé à voter pour eux ?
33:09 En ce moment, un.
33:11 Mais c'est LR.
33:13 C'est LR.
33:14 Vraiment ?
33:15 Mais vraiment.
33:16 Vous avez la preuve ?
33:17 C'est les trois qui étaient face aux RN.
33:21 C'était trois candidats ensemble.
33:24 D'accord ?
33:26 Voilà.
33:28 Et je dis ça également parce que
33:33 sinon les électeurs finissent par se dire
33:35 mais ce n'est pas la peine de voter à gauche,
33:37 ils se désistent pour le candidat de droite.
33:39 Donc ça veut dire que LR a fait voter contre les candidats macronistes.
33:44 Moi, c'est ce que je suppose.
33:46 Parce que quand vous entendez de toute façon le discours
33:48 qui a lieu actuellement de la part de beaucoup de cadres chez LR,
33:55 comme je vous ai dit au début de l'entretien,
33:57 on a l'impression d'entendre le Rassemblement national.
34:01 Donc je ne vois pas, je crois qu'il faut,
34:05 sinon la gauche va finir par disparaître totalement.
34:08 Parce que quel intérêt vous avez de voter à gauche
34:10 si vous vous dites au deuxième tour,
34:12 de toute façon, ils vont se désister ?
34:14 Eh bien je ne vote plus à gauche,
34:15 je vote directement à droite.
34:17 Alors on va passer à la question personnelle, Frédéric Maurice.
34:21 On n'entend pas beaucoup le PS dans le Maritime,
34:31 est-ce de votre faute, José Garcia Abia ?
34:33 C'est toujours de la faute du dirigeant, ça c'est sûr.
34:36 Mais on ne l'entend pas, si on l'entend,
34:40 on essaye, on en voit,
34:43 s'il nous est arrivé d'envoyer des communiqués
34:45 qui n'ont pas pu passer pour diverses raisons, etc.
34:48 Mais on essaye d'être présent.
34:51 Mais c'est vrai que ce n'est pas simple.
34:54 Mais c'est évidemment de ma faute.
34:56 Vous estimez faire tout ce que vous pouvez pour résister ?
34:59 Moi j'essaye, j'espère que je fais, je pense faire ce que je peux faire.
35:05 Après ce n'est peut-être pas suffisant,
35:07 mais c'est aussi avec les forces que vous avez, que vous faites.
35:11 Merci à vous.
35:12 Merci beaucoup José Garcia Abia.
35:14 Merci Frédéric Maurice.
35:16 Merci à Sophie Dancé et Philippe Bertigny
35:18 pour la réalisation de cette émission.
35:20 À Christelle Benjamin pour sa préparation.
35:23 On se retrouve la semaine prochaine
35:25 pour une nouvelle édition de l'Interview à la Une.
35:27 Bonne journée et bon week-end à tous.
35:29 [Musique]

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