• l’année dernière
Transcription
00:00 *Générique*
00:08 Deux nouveaux variants du Covid se font connaître.
00:11 Pour en parler avec nous le docteur Louis Fouché, médecin anesthésiste réanimateur.
00:17 Bonjour !
00:18 *Silence*
00:20 Et également Pierre Chaillot, analyste et statisticien, créateur de la chaîne Décodez l'écho.
00:26 Docteur Louis Fouché, quelle est la reprise du Covid dans les hôpitaux français actuellement ?
00:32 La première chose que je peux vous dire, juste parce qu'on va parler d'un sujet médical,
00:36 c'est que j'ai pas de conflit d'intérêt ni avec l'industrie pharmaceutique, ni avec aucune instance gouvernementale, etc.
00:41 Donc je touche pas d'argent.
00:42 Tous les médecins devraient en parler parce qu'on va forcément aborder des sujets qui touchent à l'économie,
00:48 beaucoup plus qu'à la santé.
00:50 Vous faites bien de le préciser, merci.
00:53 Oui, on va vous... vous voyez effectivement dans les médias pour la plupart des français
00:57 qu'on vous parle de différents variants, le variant Fornax, Spirola, le variant EG5, etc.
01:04 Vous y comprenez plus rien et c'est volontaire en fait.
01:07 Tout ça est anecdotique, ça n'a aucune importance, ça n'a aucun intérêt.
01:10 Alors on peut faire d'oct et dire qu'il y a eu des mutations.
01:15 Des sous-variants.
01:16 Le variant Erys lui-même est une mutation, F456L, et 88% de sa population est fait par EG5.1.
01:26 Bon, ça n'a aucune importance, ça n'a aucun intérêt pour vous.
01:29 Le but est... la question derrière c'est plutôt quelle est l'ingénierie sociale qui est en branle,
01:34 quel est le projet marketing qui est sous-tendu.
01:38 Ce que je voulais dire, docteur, c'est que ces sous-variants dont on parle n'ont pas de dangerosité ?
01:47 Alors c'est marrant parce que vous parlez comme les autres médias, finalement c'est la double négation.
01:52 On n'exclut pas encore qu'il serait peut-être pas terrible.
01:58 Non, en fait c'est le variant B1.
02:00 Le variant Erys il est B1.
02:02 Après pour ce qui est de Fornax et de Spirola on n'en sait rien encore.
02:05 Les données ne sont pas du tout assez avancées, mais c'est un variant B1.
02:08 En gros c'est un rhum et vous n'avez aucune nécessité de savoir même que c'est Erys ou quelque autre.
02:13 Vous n'avez pas de nécessité de faire un test en population générale pour du dépistage,
02:17 parce que Pierre va peut-être nous l'expliquer, mais pas de test, pas de pandémie, pas de test, pas d'épidémie.
02:22 Et donc si c'est un rhum, c'est un rhum.
02:25 Si jamais vous avez quelque chose d'un peu plus grave, là il y aura un test pour essayer de comprendre ce que vous avez,
02:30 mais ce ne sera sûrement pas un test de dépistage en population générale, ou pour aller au ciné, ou pour prendre l'avion, ou pour prendre le train, etc.
02:36 Ça c'est non, c'est non, vous devez refuser de ne pas faire ces tests-là.
02:40 Parce que plus vous faites ces tests à la con qui ne servent à rien pour la rentrer et reprendre le travail,
02:43 plus on va vous dire qu'il y a une épidémie, alors qu'en fait il n'y en a pas.
02:46 Alors vous le disiez, c'est qu'on a affaire à un sous-variant de sous-variant,
02:53 et en plus on n'a pas vraiment de données à part des hospitalisations qui reprennent.
03:02 Ça aussi pour vous c'est insignifiant ?
03:04 Oui c'est complètement insignifiant, les hospitalisations reprennent toujours à la rentrée, quoi qu'il arrive,
03:08 après vous mettez le nom que vous voulez dessus, ça n'est pas un problème.
03:12 On est en train de sortir de l'été et de rentrer doucement dans l'automne et l'hiver.
03:15 Il y a une variation des rythmes circadiens, de la quantité de lumière, de la température,
03:19 le niveau de stress augmente, vous retrouvez tous vos projets de la rentrée, etc.
03:23 Vous êtes déjà rincé par un boulot, ou vous étiez en burn-out avant les vacances,
03:26 puis vous devez y retourner. En fait tout ça favorise les infections hivernales respiratoires.
03:31 Ça peut être des infections hautes, comme un rhume, une rhinopharyngite, une laryngite, etc.
03:37 ou des infections respiratoires basses, plus souvent plus tard dans l'hiver, ce qu'on appelle des pneumonies.
03:42 Quel est l'agent infectieux en cause ? La plupart du temps il est viral,
03:45 on peut l'appeler rhinovirus, coronavirus, influenza, etc.
03:50 Ça n'a pas beaucoup d'importance. Par contre vous pouvez vous préparer à l'hiver.
03:54 Et ça c'est le message que je pourrais dire à vos auditeurs.
03:56 Au fond il y a de très nombreuses façons d'éviter de tomber malade,
04:01 et notamment vous retrouverez ce qu'on appelle le traitement ambulatoire précoce
04:08 sur le site du Conseil scientifique indépendant, dont je suis un contributeur.
04:12 Je ne fais pas la promotion d'aucun médicament, sinon je serais loin de taper dessus à l'ordre des médecins.
04:16 Mais il y a des choses qui sont très connues, notamment le fait de se recharger en vitamine D3,
04:20 même l'Académie de médecine l'a dit, en zinc, en vitamine C, etc.
04:25 de reprendre un rythme où vous faites du sport, vous avez des interactions sociales denses et riches.
04:30 Et puis après ne vous trompez pas de priorité, la priorité c'est pas Iris, c'est pas Pirola, etc.
04:34 C'est plutôt le fait qu'il y a toujours, aujourd'hui, dans nos supermarchés, des plexiglas,
04:40 qui ne servent à rien. Et ça c'est un problème.
04:44 Notre société est traumatisée. Vous avez toujours des pauvres gens, au fond,
04:48 qu'il faut plutôt plaindre, qui portent un masque aujourd'hui dans les transports, etc.
04:52 Ils ont besoin d'aide, ils ont besoin de les aider pour les traumatismes.
04:55 Vous avez énormément de gens qui sont victimes des effets secondaires des vaccins,
04:58 des injections expérimentales anti-Covid, et donc ceux-là doivent être aidés.
05:03 Et c'est un devoir des médecins au niveau déontologique que d'aider les victimes
05:07 d'erreurs médicamenteuses ou d'effets secondaires médicamenteux
05:10 à pouvoir prétendre à la réparation du dommage.
05:14 Alors Pierre Chaillot, je me tourne vers vous.
05:17 Vous avez sans doute entendu le ministre de la Santé Aurélien Rousseau
05:20 qui parlait du masque qu'il fallait porter, même hors période Covid.
05:25 Qu'est-ce que vous pensez de cela ?
05:28 Écoutez, de la part d'un politique, rien d'étonnant, puisqu'ils passent leur vie
05:32 à porter des masques, d'une certaine manière.
05:34 Donc non, il ne se passe rigoureusement rien.
05:37 Je vais rebondir sur ce qu'a dit Louis, il ne se passe absolument rien actuellement,
05:41 mais si on reprend les chiffres officiels, qui étaient l'objectif de mon livre
05:44 et qu'on rappelle ce qui s'est passé, il ne s'est absolument jamais rien passé
05:48 qui permette de justifier la psychose que l'on a vécue pendant trois ans.
05:52 Vous avez parlé des hospitalisations, je rappelle que même en 2020,
05:56 le total des hospitalisations estampillées Covid-19, et je dis bien estampillées,
06:00 c'était 2% sur l'année, qui est même parmi les plus grosses prétendues vagues
06:04 qu'il y a eu, on n'a jamais eu de saturation hospitalière d'aucune sorte,
06:08 due à aucun code Covid-19 en tout cas.
06:12 Donc il faut remettre les pendulateurs, il faut arrêter de parler des variants,
06:16 des sous-variants ou des choses qui ne font que mettre de la psychose dans la population.
06:20 Ça ne fait que ça, puisque les gens ne savent pas très bien finalement
06:24 de quoi ils retournent.
06:26 Il faut reparler des choses essentielles en médecine, c'est-à-dire les malades.
06:30 Comme le disait Louis, ce qui est important c'est de s'occuper des gens malades
06:34 dans une population, et quand on est en été, en fin d'été,
06:38 il ne se passe pas grand-chose habituellement, c'est normal,
06:42 et les malades vont plutôt arriver quand il va recommencer à faire froid,
06:46 c'est le cas tous les ans, c'est tout ce qui se passe.
06:50 Le fait de faire des choux gras sur des non-compliqués avec des variants,
06:56 ça ne fait que faire peur aux gens, et ça n'a pas d'autre utilité,
07:00 ça n'a absolument aucune utilité médicale.
07:02 La seule chose qui intéresse normalement les médecins, ce sont les malades,
07:06 et c'est bien de ça qu'on ne parle jamais depuis trois ans.
07:10 Merci Pierre Chahiau, on revient sur cette saisonnalité dans un instant.
07:14 Il est 8h, c'est le bulletin d'actualité avec Adèle Rossner.
07:18 * Extrait de « La Table Ronde » de Louis Fouché *
07:26 Merci à tous les deux d'être avec nous, Louis Fouché, vous êtes médecin anesthésiste
07:31 et réanimateur à l'hôpital de la Conception à Marseille,
07:34 et Pierre Chahiau, vous êtes auteur et animateur de la chaîne YouTube
07:40 « Décoder l'écho ». Je reviens vers vous Pierre Chahiau,
07:43 on parlait un peu de saisonnalité, le Covid va revenir comme un virus
07:47 de saison désormais ?
07:49 Je ne parle jamais du Covid en tant que virus, moi je m'intéresse qu'aux statistiques.
07:53 Ce qu'il se passe c'est que chaque année en hiver, il y a plus de malades,
07:59 j'insiste sur ce terme, que dans les autres mois de l'année.
08:02 Et des malades, on peut appeler ça comme on veut, ça a été dit par Louis tout à l'heure,
08:06 pneumonie, rhume, grippe, etc. C'est comme ça que c'est rentré dans les statistiques.
08:11 Bon, depuis quelques années, on a rajouté un code pour compter des gens.
08:15 Ce code s'appelle Covid-19.
08:18 Et c'est depuis qu'on teste des gens à Tire-Larigo qu'on rentre des statistiques de Covid-19.
08:24 Ce que nous avons montré, on est plusieurs, c'est dans le livre,
08:27 c'est qu'il n'y a absolument pas plus de malades qu'avant.
08:30 Et notamment les autres maladies qu'on appelle grippe, pneumonie, pneumopathie, bronchiolite,
08:34 même les maladies chroniques s'appellent désormais Covid-19,
08:40 puisque vu qu'on teste les gens, on les met dans cette case-là.
08:44 Donc il faut cesser d'avoir peur de quelque chose qui est la même chose que d'habitude.
08:50 C'est juste que ça regroupe ce qu'on appelle Covid-19,
08:53 ça regroupe tout un tas de maladies qu'il y avait déjà avant,
08:56 qui sont maintenant sous la bannière de Covid-19 du fait des tests,
09:00 et qu'on les met dans cette case-là. Il ne se passe absolument rien de nouveau.
09:03 À la rigueur, la seule chose qui se passe de nouveau,
09:06 c'est qu'on a un énorme contingent de personnes qui vont parfaitement bien,
09:10 qui sont en excellente santé, et qu'on met quand même dans la case Covid-19,
09:13 parce qu'ils ont fait un test, et ceux-là on les a appelés asymptomatiques,
09:16 qui est une folie incommensurable. C'est la seule nouveauté.
09:19 La seule nouveauté dans les cases que l'on compte,
09:22 c'est d'avoir des gens en parfaite santé, que l'on considère comme
09:25 atteints d'une maladie mortelle sans symptômes,
09:28 que l'on considère également contagieux, c'est-à-dire qu'ils peuvent
09:31 transmettre leur non-maladie aux autres. On ne sait jamais si vous êtes non-malade,
09:35 et vous pouvez faire que vos voisins soient non-malades du Covid-19 aussi,
09:39 avec un fameux test positif. Et ensuite, on vous considère,
09:42 ces gens-là on les considère même guéris au bout de 15 jours,
09:45 de manière administrative, c'est-à-dire des gens qui n'ont absolument aucun symptôme,
09:48 qui sont en parfaite santé, ils font un test Covid-19,
09:51 15 jours après ils sont considérés guéris, donc ils n'ont pas de symptômes,
09:54 et après ils vont beaucoup mieux, c'est bien connu. Ils sont même considérés,
09:57 comme on dit déjà, immunisés. Vous êtes en parfaite santé,
10:00 vous faites un test, vous êtes positif, et au bout de 15 jours,
10:03 vous êtes considéré immunisé contre la non-maladie que vous avez eue,
10:06 c'est absolument fabuleux. C'est à la rigueur la seule chose
10:09 qu'on a inventée depuis trois ans, c'est d'avoir inventé un contagion
10:12 de malade asymptomatique.
10:13 Ce que vous voulez dire, c'est qu'il n'y a pas plus de malades
10:16 de virus saisonniers que d'habitude, mais que le Covid-19
10:21 a pris une place importante ou marginale parmi eux,
10:26 c'est ça ce que vous voulez dire ?
10:27 Dans les statistiques, c'est-à-dire que moi je ne connais rien sur les virus,
10:31 je compte les statistiques qu'il y a d'enregistrement de maladies,
10:35 il n'y a absolument pas plus de malades que d'habitude.
10:37 Avant, les gens étaient comptés comme malades de la grippe,
10:40 malades de pneumonie, de bronchiolite, maintenant ils sont comptés
10:43 comme malades de Covid-19. Ce qu'on appelle Covid-19,
10:46 c'est la somme de toutes les autres maladies d'avant,
10:48 qui sont désormais réunies. Il en reste des autres qu'on compte grippe encore,
10:52 même si c'est rare, mais c'est la somme des autres maladies
10:55 que l'on met sous la bannière Covid-19. Il n'y a pas de nouvelles
10:59 réalités statistiques, il y a juste un transfert de codage,
11:02 c'est-à-dire des gens qui avant considéraient, on disait qu'ils avaient
11:05 la grippe, une pneumonie, une brococtopathie, même des brococtopathies chroniques,
11:09 etc. Et maintenant on dit que c'est du Covid-19, mais il ne se passe absolument
11:12 rien de nouveau dans les statistiques, non.
11:14 Je ne suis pas bien sûr de comprendre, Pierre Chaillot,
11:17 c'est-à-dire qu'on ne fait pas une distinction entre, comme vous dites,
11:22 ces virus, on les met dans la case Covid-19 ?
11:25 Il n'y a pas de distinction qui n'a jamais été écrite en termes de symptomaties,
11:29 c'est-à-dire que vous avez des gens qui toussent, qui se mouchent,
11:32 qui ne sont pas bien, qui ont de la fièvre. Ce qu'il y avait avant,
11:35 c'est qu'on avait des médecins qui mettaient ces gens-là dans des cases,
11:38 plutôt d'ailleurs des enregistrements, au point du hospitalier,
11:41 avec des médecins d'IME, mais bref. Mais donc on avait des gens
11:45 qui étaient mis dans une case sur la base de symptômes,
11:48 selon la sensibilité aussi de celui qui enregistrait.
11:52 Et maintenant qu'il y a des tests Covid-19 et qu'on teste tout le monde,
11:56 ces gens-là, sans parler de symptomaties, sont mis dans la case Covid-19.
12:01 C'est tout ce qui se passe. Les tests Covid-19 sont apparus à partir de 2020,
12:05 donc il y a une case Covid-19 qui est apparue à partir de 2020 dans les statistiques
12:08 pour dire maintenant que c'est le Covid-19, avant il n'y avait pas de test,
12:11 et donc les gens étaient rentrés dans les grippes, les banques autobatties, etc.
12:14 Si on avait fait des tests Covid d'autres choses avant,
12:17 on aurait eu des comptages de Covid-19 avant, enfin pas de Covid-19,
12:21 mais de Covid ou de coronavirus avant. C'est tout ce qui se passe.
12:24 C'est un transfert de codage.
12:26 Mais les tests qui sont effectués ne décèlent pas particulièrement le Covid,
12:29 ou du moins ces tests-là, on les confond avec les autres ?
12:33 Pas du tout, mais on ne faisait pas de test avant.
12:37 Donc on ne sait pas ce qu'on aurait trouvé avant.
12:39 Mais le test distingue d'une angine, d'une grippe, etc. d'un Covid ou même pas ?
12:45 À l'hôpital, on ne teste pas tout le monde.
12:48 Il y a combien de patients ? Il y a 11 millions de personnes qui rentrent à l'hôpital.
12:52 Il y en a quelque chose comme 400 000 qui arrivent ou qui ont des problèmes,
12:57 par exemple pulmonaires, il me semble, quelque chose comme ça.
12:59 Il n'y a pas tout le monde qui est testé.
13:01 Le test systématique qui est fait, c'est uniquement le Covid.
13:05 Donc c'est dans la case Covid qu'on va arriver, si on fait un test et qu'il est positif,
13:09 quel que soit le symptôme que l'on a.
13:11 Sans compter les avantages qu'il y a pour les hôpitaux à déclarer du Covid-19
13:15 qui fait que l'hôpital est bien mieux remboursé
13:18 si c'est une maladie dite infectieuse que si c'est autre chose.
13:21 Il y a des intérêts de toute façon à rentrer les gens dans la case Covid-19 pour les hôpitaux.
13:25 Ça a été le cas aussi pendant longtemps, je ne sais même pas si c'est encore le cas pour les médecins,
13:28 où il y avait une surcompensation du remboursement des soins de la part de la Sécu.
13:36 Quand on allait voir son médecin et que c'était pour un Covid,
13:38 c'était 50 balles plutôt que quand c'était pour autre chose.
13:40 Donc tout le monde avait intérêt à inscrire du Covid partout.
13:42 C'est comme ça que les statistiques Covid existent.
13:44 C'est parce qu'on fait des tests à tire-larigot sur tout le monde tout le temps
13:47 pour remplir des statistiques et aussi parce que des professionnels
13:50 de santé ont intérêt à compter du Covid-19 tout le temps.
13:53 C'est comme ça qu'on fait les statistiques.
13:55 Ça n'a rien à voir avec un problème de santé publique.
13:57 Comme l'a dit, oui, on va parler d'économie.
13:59 Si tout le monde a intérêt à enregistrer les gens dans le Covid-19,
14:02 ça fait plein de Covid-19 partout.
14:04 Ça fait une prétendue pandémie de Covid-19.
14:06 C'est tout ce qui est en train de se passer depuis trois ans.
14:08 Alors, Louis Fouché, est-ce que vous pouvez nous préciser ces avantages
14:12 de recevoir des patients Covid-19 ?
14:16 Quels sont-ils, vous qui êtes dans le monde hospitalier directement ?
14:19 Oui, alors je vais essayer de recadrer.
14:22 D'abord, comme l'a dit Pierre, pour toutes ces histoires de variants,
14:26 pas de panique. Il s'agit de soigner les gens.
14:28 Donc si les gens ont des symptômes, un rhume, etc.,
14:30 ils vont voir leur médecin. Puis avec leur médecin,
14:32 ils vont décider s'ils font un test ou pas,
14:34 comment ils se soignent ou pas. Et c'est très bien.
14:36 On n'a pas besoin d'être de la santé publique avec une mesure généralisée
14:39 où il y aurait un test qu'on ferait à tout le monde et tout le temps.
14:42 Ce test qu'on fait à tout le monde et tout le temps,
14:44 pour vous le préciser, effectivement, n'importe quel patient
14:46 qui rentre au bloc opératoire, par exemple, a un test Covid.
14:49 J'en ai un exemple d'un patient l'autre jour en réanimation
14:52 qui a eu 12 tests Covid en 6 jours. Tous négatifs.
14:57 Mais pourquoi il a eu 12 tests Covid ?
14:59 Vous vous dites "mais qu'est-ce qui se passe dans la tête des médecins ?
15:02 Qu'est-ce qui leur arrive ? Vous n'allez pas tester tous les jours la grippe,
15:05 tous les jours les chérichia coli, tous les jours je ne sais pas quoi."
15:08 Ça veut dire qu'il y a comme une sorte de fascination.
15:12 Et ça dépasse la question économique.
15:14 Il y a vraiment une sorte de traumatisme dans le secteur hospitalier
15:17 autour de la question du Covid.
15:18 Parce qu'on nous a dit "vous risquez d'en mourir
15:21 si vous intubez quelqu'un avec un Covid.
15:23 Il y a plein de médecins qui sont morts.
15:24 Tout le monde tremblait, on mettait trois masques,
15:26 cinq paires de gants, etc."
15:28 Ensuite, toute la vie a tourné autour du Covid,
15:31 toute l'organisation de l'hôpital.
15:33 Bref, il faut comprendre le niveau de traumatisme collectif
15:36 dans lequel on est rentré, particulièrement à l'hôpital.
15:38 Et que finalement, ça n'est pas un enjeu économique direct.
15:41 Par contre, il y a des enjeux économiques directs.
15:43 On a parlé, c'est-à-dire qu'effectivement,
15:44 pour un médecin généraliste, étiqueter Covid,
15:46 sa consultation, parce qu'il a vu quelqu'un avec un rhume
15:48 et qu'il a dit "je vais quand même vous faire faire un test Covid".
15:51 Et puis le type fait sa savonnette Covid,
15:54 enfin son test antigénique ou je sais pas quoi,
15:56 revient, il est positif, boum, 55 euros.
15:59 Avec Ansus, ce qu'on appelle les ROSP,
16:03 c'est les rémunérations objectives de santé publique.
16:05 C'est-à-dire qu'un médecin généraliste,
16:07 s'il a tant de vaccinations Covid, par exemple,
16:09 dans sa patientèle, va recevoir Ansus
16:12 une rémunération par l'assurance maladie.
16:15 Tout ça biaise complètement les choses.
16:17 Pareil pour l'hôpital, les bénéfices directs,
16:20 pour le service dans lequel je travaillais, par exemple,
16:22 c'est que si c'était au nom du Covid,
16:24 on pouvait avoir un nouveau respirateur,
16:26 une nouvelle Optiflow,
16:27 c'était dans le budget pandémie.
16:29 Alors que ça faisait dix ans qu'on demandait un nouveau respirateur
16:31 et qu'on n'en avait pas.
16:32 Si on avait besoin d'une infirmière
16:34 ou d'un aide-soignant pour pouvoir avoir le personnel
16:37 qui va bien pour maintenir ouverts des lits,
16:39 pas de problème, banco.
16:40 On allonge le chèque, il n'y a pas de problème,
16:43 on mettra le budget sur la table
16:44 parce que c'est le Covid quand même,
16:46 on ne peut pas faire n'importe quoi.
16:48 Bref, tout ça pour vous dire de manière simple,
16:51 on ne fait jamais un test en premier.
16:52 On commence par voir des malades qui ont des symptômes.
16:55 Il n'y a pas de malade asymptomatique.
16:57 Le malade asymptomatique, c'est comme la canicule froide
17:00 ou la sécheresse humide.
17:02 Vous savez, c'est les choses dont on nous parle tout l'été.
17:04 C'est pareil, un malade asymptomatique, ça n'existe pas.
17:06 Un malade, c'est quelqu'un qui a des symptômes.
17:08 Et donc quand on dit "vous avez un test positif,
17:10 mais vous n'avez rien"
17:11 et qu'on dit aux gens "vous êtes malade",
17:13 en fait, on est rentré dans quelque chose de fou.
17:15 Ça n'est jamais dans cet ordre-là.
17:16 On ne peut pas avoir un virus sans qu'il se manifeste
17:20 et on ne peut pas le transmettre sans qu'il se manifeste ?
17:22 Si, bien sûr.
17:23 Vous passez votre temps à transmettre des virus,
17:25 on passe notre temps, si on se sert la louche,
17:26 à se passer des bactéries, etc.
17:28 Mais on ne peut pas parler d'être un malade.
17:30 Exactement, et normal,
17:31 et on ne va pas le monitorer en permanence,
17:33 sinon on serait complètement dépassé par les statistiques
17:35 et effrayé par la quantité de choses qu'on s'échange
17:37 à commencer par des paroles, des pensées, des choses comme ça.
17:40 Donc, effectivement, vous pouvez porter un virus.
17:43 Est-ce que ce virus est infectieux ?
17:44 Est-ce qu'il va rendre malade l'autre ?
17:45 C'est une autre histoire.
17:46 Ce qu'on sait, c'est que les gens qui ont des symptômes,
17:48 qui toussent, qui crachent,
17:49 effectivement, eux, s'ils toussent, s'ils crachent sur quelqu'un,
17:51 peut-être, ça a un risque de transmettre quelque chose.
17:53 Et ce n'est même pas sûr.
17:54 Donc, je reviens sur la question du masque,
17:58 puisque vous avez parlé.
17:59 Oui, mais j'allais d'abord avec vous.
18:00 Il n'y a aucune indication.
18:01 Il n'y a aucune indication à porter un masque
18:03 en population générale.
18:04 Ça n'a aucun effet, rigoureusement aucun.
18:06 D'accord ?
18:07 C'est largement démontré par la science.
18:08 La méta-analyse de Jefferson, entre autres,
18:10 mais il y en a plein d'autres.
18:11 L'étude Dan Masks, une étude de Cort, en Catalogne,
18:14 sur les enfants, qui a montré que ça ne servait à rien du tout.
18:17 Bref, vous pourrez voir ça au Conseil scientifique indépendant
18:20 de jeudi prochain, si ça vous amuse,
18:21 où on est en train de faire une synthèse
18:23 pour le journal Kairos, belge,
18:25 dans lequel vous pourrez lire ça.
18:26 Mais il y a de très nombreux articles
18:27 sur le site du Conseil scientifique indépendant
18:29 qui traitent de cette question des masques.
18:30 Le masque en population générale ne sert à rien.
18:32 Cela dit, le masque de manière ciblée,
18:35 dans certaines circonstances précises,
18:37 à tel endroit, je ne vous dirai jamais que ça ne sert à rien.
18:40 C'est-à-dire qu'effectivement, si je suis soignant,
18:44 que je vais rentrer dans la chambre d'un malade
18:46 qui est en aplasie profonde après une chimiothérapie
18:48 pour une leucémie, je vais mettre un masque.
18:50 Je vais le faire.
18:51 Je ne sais pas très bien si ça va marcher ou pas.
18:53 Enfin, dans le doute, je vais quand même le faire.
18:55 Mais je suis dans une circonstance très précise.
18:57 Je ne vais pas mettre un masque dégueulasse
18:59 que je vais mettre ensuite dans ma poche,
19:01 que je vais remettre, qui n'est pas étanche.
19:04 Cela ne correspond à rien, si vous voulez.
19:06 Donc là, une fois pour toutes,
19:09 le gouvernement n'a pas à parler de la question des masques.
19:11 Ce n'est pas son rôle.
19:13 Les tutelles de santé n'ont pas à parler
19:15 de cette question des masques.
19:16 C'est un outil médical de prévention.
19:20 Et comme tel, il a des bénéfices et des risques
19:23 qu'il faut peser dans chaque situation.
19:25 Voilà.
19:26 Je vois déjà venir la possibilité
19:29 que le gouvernement impose à l'école,
19:32 à des élèves, de porter le masque
19:34 de 8h à 16h, ce qui est très difficile à supporter.
19:37 Mais en plus, quelles sont les conséquences,
19:41 je ne saurais pas dire, microbiennes,
19:43 ou sur la santé des enfants,
19:45 ou même des gens en général,
19:47 de porter le masque aussi longtemps,
19:49 et en particulier pour des enfants
19:52 ou des adolescents ?
19:54 Vous avez raison, c'est peut-être une des premières priorités,
19:56 c'est de protéger vos enfants,
19:57 non seulement des masques, des tests qui ne servent à rien,
20:00 mais aussi de l'idéologie wokiste
20:02 qui leur détruit le cerveau.
20:04 Et donc, peut-être que sur cette question des masques,
20:07 vous pouvez déjà avoir une synthèse
20:08 pour la partager avec vos directeurs d'école,
20:09 vos directeurs d'établissement,
20:10 les professeurs, les instituteurs.
20:12 Et il y en a de très bien faites,
20:13 notamment un livre d'Emmanuel Darle
20:15 qui s'appelle "Ne touchez pas à nos enfants".
20:17 Vous pouvez retrouver sur le site
20:19 du collectif Santé Pédiatrique
20:22 toute une synthèse qui a été faite sur les conséquences
20:24 à la fois somatiques, c'est-à-dire en termes de vie physique,
20:27 proprement dite, médicale,
20:29 mais aussi psychologique, psychiatrique
20:30 et neurodéveloppementale sur les enfants.
20:33 Le masque a des impacts sur tous ces aspects-là.
20:35 Au niveau psychologique et psychiatrique,
20:37 il est générateur d'anxiété, de dépression,
20:39 d'idées suicidaires, de tentatives de suicide,
20:41 de suicides avérés, donc de décès.
20:43 Donc le masque peut potentiellement amener à la mort.
20:46 Réfléchissez en termes de gravité
20:49 des effets secondaires potentiels,
20:51 c'est très important.
20:52 Par ailleurs, il aboutit à un trouble de l'image de soi,
20:55 à des défauts dans la relation.
20:57 Aujourd'hui, il y a des statistiques qui l'éprouvent.
20:59 Il y a de très nombreux jeunes qui considèrent
21:01 que c'est très compliqué d'adresser la parole à quelqu'un.
21:03 Il vaut mieux discuter par SMS.
21:05 Même un coup de téléphone, c'est encore un peu trop engageant.
21:07 Donc on s'envoie que des sms pour pouvoir réussir à communiquer.
21:11 Et il y a une baisse des résultats scolaires,
21:13 une baisse du QI collectif,
21:15 une baisse de capacités physiques,
21:17 notamment cardiaques,
21:18 liées pas seulement au masque,
21:20 mais au confinement et à toutes les mesures qu'il y a eu autour.
21:22 C'est très difficile de séparer le masque tout seul
21:25 des autres mesures de contraintes qui ont été faites.
21:27 Si vous prenez juste l'effet des masques,
21:29 il y a de nombreuses études qui démontrent
21:31 qu'ils impactent la fonction ventilatoire,
21:33 c'est-à-dire la capacité à s'oxygéner
21:34 et la capacité à sortir le CO2.
21:36 Si vous avez trop de CO2,
21:38 vous gardez ce CO2, vous êtes acide en permanence.
21:40 Ça a plein d'effets secondaires.
21:42 Vous avez mal au crâne, vous avez du mal à vous concentrer,
21:44 vous avez trop chaud, vous avez une hypertension artérielle.
21:46 Il y a plein d'autres choses qui peuvent se mettre en place.
21:48 Il y a aussi des effets viscéraux,
21:50 des effets viscérales négatifs
21:52 qui peuvent aboutir à des effets graves.
21:54 C'est vrai aussi chez la femme enceinte,
21:56 notamment pour son bébé, mais pour elle aussi.
21:58 Donc, il n'y a aucun bénéfice direct,
22:01 puisque l'enfant n'est pas vecteur du COVID-19,
22:04 qu'il n'en est pas malade.
22:06 Il faut laisser les enfants tranquilles une fois pour toutes.
22:08 Ça va être le gros sujet, au fond.
22:10 Ça va être comment on résiste à des institutions
22:13 qui sont désormais le bras armé,
22:15 le prolongement du bras marketing
22:17 des laboratoires pharmaceutiques.
22:19 Pierre Chaillot,
22:21 il y a une campagne de vaccination qui se prépare,
22:23 donc de rappel, comme on dit.
22:25 On n'a toujours pas fait le bilan statistique
22:29 ou clinique des précédentes vaccinations.
22:33 Qu'est-ce qu'annonce
22:35 cette nouvelle campagne de rappel ?
22:38 Écoutez, des campagnes de rappel
22:40 de vaccination inutile, il y en a plein.
22:43 Il suffit de lire le rapport du Sénat
22:46 qui a été écrit en 2011,
22:48 suite à l'escroquerie à China.
22:50 Puisque China était une escroquerie,
22:51 le rapport du Sénat est très clair dessus.
22:53 Et ce rapport du Sénat-là, déjà,
22:55 il disait que ce serait peut-être bien,
22:56 une fois peut-être, ça a été en 2011,
22:59 d'essayer de faire une étude
23:00 pour voir si la vaccination antigrippale
23:02 servait à quelque chose.
23:03 Déjà à l'époque,
23:06 on se disait que ce serait quand même bien
23:08 de finir par essayer de faire une étude
23:10 pour se dire, est-ce que vraiment,
23:13 ça sert à quelque chose de faire ces rappels
23:14 tous les ans et que ces vaccins-là
23:16 peuvent avoir une utilité
23:17 pour la santé des personnes âgées.
23:19 Cette étude n'a évidemment jamais été faite
23:21 au contenu de vacciner des personnes âgées
23:23 contre la grippe tous les ans
23:24 pour des trucs où, finalement,
23:25 on apprend dans un rapport du Sénat
23:27 que personne ne sait si ça sert à quelque chose.
23:29 Pour le Covid-19, ça va être pareil.
23:31 C'est-à-dire qu'on a sur le marché des produits
23:34 où on n'arrive pas à trouver la moindre étude
23:36 qui puisse dire que ça sert à quelque chose.
23:38 Quand on lit les rapports de Pfizer et Moderna initiaux
23:41 et les études de phase 3,
23:42 on rigole quand on est statisticien,
23:43 mais vraiment, on ne sait pas si on doit rire
23:45 ou si on doit pleurer de ce qu'on est en train de lire.
23:47 J'invite tout le monde à lire le livre de Christine Cotton
23:49 qui détaille, sur la partie au moins réglementaire,
23:52 l'étude de Pfizer pour voir qu'il n'y a absolument rien
23:54 qui n'a été respecté dans les standards,
23:57 ce qui sont normalement les standards
23:58 de l'industrie pharmaceutique
23:59 et des standards des essais cliniques.
24:00 Donc, vraiment, on pleure quand on lit ces choses-là
24:02 et qu'on voit qu'on a insulté tout ça aux gens.
24:04 Donc, on a des produits qui n'ont jamais prouvé
24:06 servir à quoi que ce soit, ça c'est assez terrible.
24:09 Et puis, on a des produits qui remontent
24:11 des effets indésirables de manière colossale.
24:14 Je les avais ce matin sous les yeux,
24:16 je rappelle que ce sont les effets indésirables déclarés.
24:19 On a pour le VAER, c'est-à-dire pour les États-Unis,
24:22 on a quelque chose comme 17 000 décès,
24:26 17 000 décès qui ont été remontés depuis 2020
24:29 et on est à 54 000 décès si on ajoute l'Europe.
24:33 Donc, l'Europe, c'est on est à 36 000
24:35 l'Europe plus les États-Unis,
24:36 donc seulement l'Europe et les États-Unis.
24:38 On est à 54 000 décès remontés à pharmacovigilance
24:41 depuis le début de la vaccination anti-COVID-19.
24:44 Je rappelle que l'industrie pharmaceutique dit deux choses.
24:46 La première, c'est qu'elle dit ces 54 000,
24:48 on ne reconnaîtra absolument jamais aucun mort
24:51 comme étant de notre faute.
24:53 Tout ça, on dira que c'est dû au hasard
24:55 parce qu'on ne peut jamais prouver la causalité
24:57 qu'il y a entre un décès ou même
24:59 une quelconque maladie et puis un vaccin.
25:01 On ne peut pas prouver de causalité.
25:02 On vaccine et puis ensuite, après,
25:04 les personnes tombent très malades et décèdent.
25:06 On ne peut pas prouver de cause.
25:08 Ça, c'est ce que répètent également tous les médias.
25:10 Attention, causalité pas prouvée, etc.
25:12 Et c'est ce que répètent aussi les politiques
25:13 qui sortent de se désoner.
25:15 Mais quand on connaît un peu les études pharmaceutiques,
25:18 on sait que l'industrie pharmaceutique
25:19 dit une deuxième chose.
25:20 L'industrie pharmaceutique dit, certes,
25:22 on ne reconnaîtra absolument aucun effet indésirable
25:24 comme étant causé par nos produits.
25:26 En revanche, on sait très bien que les effets indésirables
25:28 causés par nos produits sont dix fois plus nombreux
25:32 que ceux qui sont déclarés en pharmacovigilance.
25:34 Voilà, donc je rappelle,
25:35 Europe plus États-Unis, on est à 55 000 décès
25:38 déclarés en pharmacovigilance.
25:41 Selon l'industrie pharmaceutique,
25:42 ces 55 000 décès en trois ans ne représentent
25:45 que maximum 10 % de ce qui est réellement arrivé,
25:49 c'est-à-dire des effets indésirables
25:50 réellement avérés en population.
25:52 Donc, des bilans, on peut en faire.
25:54 On a tout ce qu'il faut statistiquement pour le faire.
25:57 On peut voir que ça ne sert absolument à rien.
25:59 Tout le monde s'en est rendu compte au bout d'un moment.
26:01 À faire son troisième ou quatrième rappel
26:04 et puis avoir encore des rhumes,
26:05 elles ne se passent pas bien,
26:06 et puis avoir encore des tests positifs.
26:07 Donc ça, tout le monde l'a fait.
26:08 Tous ceux qui sont vaccinés ont pu le vivre.
26:11 Et puis sur les effets indésirables également,
26:13 tout le monde connaît des gens
26:14 qui ont eu des effets indésirables,
26:15 notamment des femmes qui n'ont plus de règles
26:18 depuis qu'elles ont été vaccinées.
26:20 Donc, des bilans, on peut en faire.
26:22 Il y a des tas de choses qui ont été écrites dessus.
26:24 Il y a juste les gouvernements, les politiques,
26:27 l'industrie pharmaceutique,
26:29 tous ceux qui se sont prononcés
26:31 et qui ont été extrêmement vindicatifs
26:33 pour cette vaccination,
26:34 qui ne veulent surtout pas qu'on en fasse
26:36 et ne veulent pas que ça se sache,
26:37 alors que tout est là, tout est public.
26:39 Et c'est juste caché de manière publique.
26:42 C'est assez intéressant.
26:43 Alors, on ne peut pas forcer
26:45 ces industriels pharmaceutiques
26:48 de reconnaître des effets indésirables.
26:50 Ce seraient des pertes financières,
26:52 boursières immédiates.
26:53 Est-ce qu'on peut forcer au moins
26:55 à arrêter d'employer le mot "vaccin" Louis Fouché ?
26:59 Oui, il s'agit d'injections expérimentales
27:03 sur des technologies qui sont insuffisamment éprouvées.
27:06 Il y a un terme en déontologie
27:08 qui traduit ça,
27:09 ce qu'on appelle la charlatanerie.
27:10 La charlatanerie, c'est le fait de faire la promotion
27:12 d'un traitement insuffisamment éprouvé.
27:14 Insuffisamment éprouvé,
27:15 ça veut dire qu'on n'a pas suffisamment regardé
27:18 quel était le bénéfice réel
27:20 et quels étaient les risques
27:21 encourés par quelqu'un.
27:22 Et on a fait de la recherche,
27:24 finalement, au grand public,
27:26 en mettant une contrainte importante réglementaire,
27:29 puisque vous ne pouviez plus travailler
27:30 pour l'ensemble des soignants
27:32 ou pour les gens qui étaient dans le monde du soin
27:36 si vous n'aviez pas la vaccination
27:38 et cette injection expérimentale.
27:40 Donc on est dans des modalités de recherche
27:42 qui sont très particulières,
27:43 où finalement on a extorqué le consentement aux gens
27:46 par de la contrainte.
27:48 Il y a beaucoup de gens qui vous expliquent
27:50 qu'ils n'ont pas été injectés
27:51 parce qu'ils pensaient que ça marchait
27:52 ou parce qu'ils avaient peur du Covid,
27:54 mais parce qu'ils avaient envie d'aller au cinoche,
27:55 d'aller au restaurant,
27:56 ou de pouvoir garder leur boulot,
27:57 ou de pouvoir faire leur stage pour des jeunes.
27:59 Ça, c'est une modalité de mise en place d'un traitement
28:01 qui est absolument inversée par rapport à l'habitude.
28:04 C'est-à-dire que normalement,
28:05 vous devez éprouver votre traitement
28:06 sur un petit nombre de gens
28:07 qui sont d'accord pour le recevoir,
28:08 puis ensuite, éventuellement,
28:09 vous pouvez l'extrapoler à plus large
28:10 une fois que vous avez suffisamment de recul.
28:12 Vous ne commencez pas par le faire en population générale
28:14 pour éventuellement conclure
28:15 que tiens, on s'est peut-être trompé.
28:17 Là, il y a comme une inversion complète
28:19 du processus normal de recherche biomédicale
28:22 et une mise à bas de tous les principes éthiques
28:24 et déontologiques qu'on utilise d'habitude
28:26 dans ce qu'on appelle la protection des personnes
28:29 dans la recherche biomédicale.
28:31 On doit protéger les personnes.
28:33 Alors aujourd'hui, effectivement,
28:34 vous avez des injections expérimentales
28:36 qui ont été faites pour une maladie bénigne.
28:38 Je dis bien bénigne, quoi qu'en pensent les gens,
28:41 même s'il y a des réanimateurs
28:42 qui ont vu des patients en réanimation.
28:44 Au fond, les statistiques sur la létalité,
28:46 la mortalité,
28:47 puis l'ensemble des complications du Covid,
28:50 c'est très grave pour ceux qui les ont eues, bien sûr,
28:52 mais globalement, c'est bénin.
28:54 C'est-à-dire qu'on est à 0,003% de létalité
28:58 dans la grande étude de Ioannidis
29:00 sur les moins de 65 ans.
29:02 Quand vous êtes jeune, etc.,
29:05 ce n'est pas une maladie grave.
29:07 Ça veut dire que si vous devez avoir
29:09 un traitement préventif de cette maladie bénigne,
29:11 il faut qu'il soit très sûr.
29:13 Vous ne pouvez pas vous permettre
29:14 qu'il ait des effets secondaires.
29:15 Sinon, vous vous retrouvez avec
29:16 plus d'effets secondaires que de bénéfices.
29:18 Aujourd'hui, on voit dans les pays occidentaux
29:21 qui ont beaucoup procédé à l'injection expérimentale
29:24 une augmentation de la mortalité de toute cause.
29:26 Ça, c'est très intéressant
29:27 parce que finalement, c'est le vrai critère.
29:30 Vous pouvez regarder,
29:32 est-ce qu'il y a eu moins de tests Covid
29:33 si vous avez injecté les gens ?
29:34 Oui, sans doute,
29:35 parce que les gens qui avaient l'injection,
29:36 ils avaient le pass,
29:37 donc ils n'avaient pas besoin de faire de tests.
29:38 Ça explique très bien Pierre.
29:40 Et vous avez d'emblée constaté
29:42 qu'ils étaient moins Covid+.
29:44 Alors vous dites, super,
29:45 ça a marché sur le Covid.
29:46 Oui, mais au total,
29:47 est-ce que ça a diminué
29:48 la mortalité générale dans nos sociétés ?
29:50 Il se trouve que UK,
29:51 les départements de statistiques anglais,
29:54 a sorti très récemment les statistiques
29:57 en classant vaccinés, non vaccinés,
29:59 mortalité de toute cause.
30:00 Et on se rend compte que
30:01 s'ils ont 80 % de vaccinés à peu près
30:03 dans leur population, d'injectés,
30:05 Pierre, peut-être que tu les connais mieux que moi,
30:07 tu pourras le dire,
30:08 mais la proportion de morts
30:10 chez les injectés
30:12 est beaucoup plus importante
30:13 que la proportion de morts
30:14 chez les non injectés.
30:15 Et ça, ça pose problème.
30:16 Ça veut dire, mais attendez,
30:18 alors il faudrait stratifier par âge
30:19 et par comorbidité.
30:20 Est-ce que tous les injectés
30:21 étaient tous plus vieux
30:22 et tous plus mal foutus
30:23 que les non injectés ?
30:25 Parce que dans ce cas-là,
30:26 vous auriez un facteur confondant.
30:27 Mais si jamais c'est à peu près
30:28 la même population
30:29 et qu'elle est comparable,
30:30 c'est accablant
30:31 parce que ça voudra dire
30:32 qu'il y a un problème
30:34 avec l'injection expérimentale.
30:37 Or, il y a un problème.
30:38 Il y a un problème,
30:39 c'est une évidence.
30:40 C'est une évidence dans les registres
30:41 de pharmacovigilance.
30:42 C'est une évidence clinique, quotidienne
30:44 que nous constatons
30:45 des effets secondaires.
30:46 Et enfin, vous avez quelque chose
30:47 qui est très important
30:48 qui devrait nous faire téléporter.
30:49 - Rapidement, Louis Fouché,
30:50 je vais devoir vous interrompre.
30:51 - Oui, un dernier mot.
30:52 - Oui, allez-y, bien sûr.
30:53 - C'est la création
30:54 d'associations de patients.
30:55 Dès que vous avez des associations
30:56 de victimes d'effets secondaires,
30:57 c'est qu'il se passe quelque chose
30:58 de très fort.
30:59 Parce que les femmes de 35 ans
31:00 ont autre chose à foutre
31:01 que d'aller au Sénat
31:02 pour expliquer qu'elles ont perdu
31:03 leurs règles
31:04 et peut-être leur fertilité.
31:06 - Un grand merci à tous les deux.
31:08 Louis Fouché, je rappelle
31:09 que vous êtes anesthésiste réanimateur
31:11 à l'hôpital La Conception de Marseille.
31:13 Et Pierre Chaillot,
31:15 vous êtes auteur du livre "COVID-19,
31:17 ce que révèlent les chiffres officiels".
31:19 Merci à tous les deux.
31:20 du livre Covid-19, ce que révèlent les chiffres officiels.
31:23 Merci à tous les deux.