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ÉducationTranscription
00:00Tiens, il y a Stéphane qui est avec nous, Stéphane de Charente.
00:02Charente-Poix, tout, Charente-Poix, tout.
00:05Tradition du goût.
00:06Merci.
00:10Merci.
00:11J'aimerais qu'on dise bonjour à Stéphane.
00:13Bonjour Stéphane.
00:13Stéphane qui est très intéressant, qui est un prof d'histoire.
00:17Donc là, les mecs, vous allez en prendre plein les mérites.
00:20Merci Stéphane, merci d'être avec nous sur Europe.
00:23Bonjour Cyril, et puis bonjour à toute notre brillante équipe.
00:26Bonjour.
00:27Gauthier, Olivier et puis Valérie.
00:30Oui, je voulais...
00:30Non, mais il y a Fabien.
00:32Il y a Fabien.
00:33Il y a Fabien aussi, excusez-moi Fabien.
00:35Mais c'est pas grave.
00:36Et je voulais simplement replacer le discours d'Emmanuel Macron dans un contexte plus militaire.
00:45Merci.
00:46Il se trouve que si on fait un point sur l'état des forces américaines en Europe,
00:53c'est un dispositif qui est extrêmement, qui est très très important.
00:57Il y a trois dispositifs.
00:59Il y en a un au nord, un en centre-Europe et un en mer Méditerranée.
01:02Donc, personne n'en a parlé, mais la semaine dernière, vous avez quatre bombardiers B-52,
01:08porteurs chacun de 35 missiles de croisière à tête nucléaire,
01:13qui se sont posés à la base aérienne de Fairford en Grande-Bretagne.
01:16Ça, c'est pour le dispositif central, d'accord, et également le dispositif nord.
01:20Vous avez sur le plan terrestre une division d'élite de l'armée américaine,
01:25la 101e aéroportée en Pologne.
01:27Vous avez également 35 000 soldats américains en Allemagne, 15 000 en Italie, 15 000 en Grande-Bretagne.
01:34Vous avez également la sixième flotte américaine de la mer Méditerranée,
01:38qui comprend deux porte-avions géants, porteurs chacun de 100 avions de combat prêts à décoller,
01:44ainsi que plus de 10 sous-marins et presque 30 à 40 destroyers lance-missiles,
01:49un dispositif qui a une puissance de feu absolument considérable.
01:53Et je ne parle pas des 200 avions de combat qui sont répartis sur différentes bases aériennes de l'Europe.
01:58et je n'ajoute pas les forces aériennes des pays membres de l'OTAN qui sont tout aussi conséquents.
02:03Alors, je pose la question suivante.
02:05Qui peut croire qu'avec un tel dispositif militaire, opérationnel, en état d'alerte permanente,
02:12mais qui peut croire que Vladimir Poutine va du jour au lendemain attaquer un pays membre de l'OTAN ?
02:19Certainement pas Emmanuel Macron, ça c'est évident.
02:22Alors, je voudrais m'adresser à Valérie Benaïm.
02:24Merci. Merci Stéphane.
02:25Je voudrais la rassurer, elle peut dormir tranquille.
02:30Stéphane, juste n'hésitez pas à la bousculer un peu.
02:32Parce que moi, ce qui s'est passé tout à l'heure avec l'auditeur, j'en ai encore la larme à l'œil.
02:37J'en ai encore des trémolos dans la voix.
02:38Non mais Stéphane, j'aime votre discours.
02:41Parce que, en fait, vous avez dit avec vos mots, et vous avez bien mieux résumé que moi, ce que je voulais dire.
02:47C'est-à-dire que c'est beaucoup, pour moi c'est de la politique, ce qu'il a fait.
02:51Et c'est ça qui me dérange.
02:52Non, non, mais s'il vous plaît, dans un moment aussi grave, on ne fait pas de la politique.
02:55Excusez-moi.
02:56Là, on ne fait pas peur aux Français pour faire de la politique et pour gagner des points.
02:59Donc Valérie Benahim, vous dites d'énormes bêtises là, vous allez énerver tous les auditeurs qui sont déjà colères après vous.
03:05Donc, s'il vous plaît, calmez-vous Valérie Benahim.
03:07Tous les auditeurs sont en train de debouillir.
03:09Déjà, vous leur parlez mal.
03:11Stéphane, on est d'accord, c'est de la politique.
03:15Donc, c'est complètement ubuesque ce qu'il a raconté.
03:18Excusez-moi, si vous connaissez, un ton soit peu, comme vous l'avez résumé en deux minutes, on voit bien que c'est que de la politique.
03:25Absolument.
03:26Alors, c'est un discours qui a double tranchant.
03:29Il a d'abord un but de politique intérieure.
03:32Je pense qu'Emmanuel Macron veut reprendre la main sur le plan intérieur parce qu'après la dissolution, il a été considérablement écarté.
03:39Il n'a plus la main.
03:40Il y a également le fait qu'il n'est pas invité aux accords qui se tiennent actuellement à Riyad.
03:46Et il a été exclu de cette porte-là.
03:50On lui a claqué la porte au nez.
03:52Et comme il a l'objectif d'être futur président de la Commission européenne, il faut qu'il se recentre au niveau politique.
03:59Et c'est un discours qui est purement politique.
04:01Et il a été volontairement excessif pour faire peur et faire pression à la fois sur le niveau international, puis à la fois sur le niveau intérieur.
04:09Et surtout auprès de ses partenaires européens.
04:11C'est comme ça que je le vois.
04:11Olivier D'Artigoche, vous n'étiez pas preuve d'histoire ?
04:13Si, si, 15 ans, j'ai enseigné.
04:1415 ans ?
04:15J'aimerais avoir votre avis, collègue, sur la stratégie américaine.
04:20Collègue ?
04:20Oui, j'ai enseigné.
04:21J'ai adoré mon métier.
04:22Je m'entendais bien avec les élèves, pas avec les collègues.
04:26Comme moi.
04:27Ah, c'est vrai.
04:27Très bien.
04:28Mais sur la stratégie américaine de l'administration Trump, nous sommes bien d'accord que son objectif est la compétition avec la Chine.
04:36Et qu'il veut, aujourd'hui, décrocher la Russie de l'allié chinois.
04:40On a d'ailleurs mis les Russes dans les mains des Chinois.
04:43Et que donc, son désengagement de l'Europe est pour justement mettre ses forces sur l'autre terrain,
04:49sur lequel il veut marquer son second mandat, la compétition avec la Chine.
04:52Alors, vous avez raison sur ce point, mais pas totalement.
04:55Bravo.
04:55Parce que, il y a...
04:57Alors, non, je vais juste compléter.
04:59Ce que vous dites est juste.
05:00C'est incommplé.
05:01Je voudrais juste le compléter.
05:02C'est incommplé.
05:03C'est incommplé.
05:04On va se raconter l'histoire, c'est incommplé.
05:05C'est impossible.
05:06Il se trouve que les Américains sont très attachés à avoir ce qu'on appelle,
05:15ce que les généraux Américains appellent la garantie résiduelle.
05:18C'est comme ça qu'appellent les généraux Américains.
05:21C'est quoi la garantie résiduelle ?
05:22C'est-à-dire qu'on a un reformatage, un redéploiement du dit positif militaire américain.
05:27Il n'empêche que ce qui est très important aux Américains,
05:30c'est d'être présent sur le sol européen, d'accord,
05:32et d'avoir la main également sur les programmes de défense européens.
05:35Je vais vous donner un exemple.
05:37Il se trouve que j'étais prof à Cognac et que là-bas, il y a un escadron de drones américains
05:45construit par l'industriel américain General Atomix.
05:49Toute la maintenance est assurée par les Américains, d'accord ?
05:52La formation des pilotes qui pilotent ces drones a lieu à Holloman, dans le désert de l'Arizona.
05:58Mais également, il faut souligner une chose aussi, c'est qu'il y a beaucoup de contrats militaires d'équipements américains
06:04qui sont situés au niveau du chasseur F-35.
06:08Vous avez 11 forces aériennes européennes qui ont fait l'achat du F-35.
06:12Mais attention, c'est pas seulement les F-35 qui sont achetés, c'est également, il y a les contrats d'entretien,
06:20vous avez la formation des pilotes, vous avez l'achat des systèmes d'armes et l'adaptation des systèmes d'armes sur ces appareils-là.
06:25Donc ce sont des contrats qui vont durer 10 ou 15 ans, si vous voulez.
06:29Donc cette garantie résiduelle, elle réside dans le fait que...
06:32Et cette garantie résiduelle, les Américains y tiennent énormément.
06:37Ce que veut Trump, en revanche, c'est qu'un tel dispositif, les militaires que j'ai cités auparavant,
06:43coûte des centaines de millions de dollars aux contribuables américains.
06:47Et ce que voudrait Trump, c'est justement que les Européens participent un peu plus à l'entretien de ces troupes qui est un coût considérable.
06:57Merci, c'est intéressant ce que je dis, Stéphane.
06:59Il était incomplet.
07:00Ce n'était pas un incomplet, c'est un incomplet.
07:03Merci Stéphane, vous avez vu ?
07:04Stéphane, n'hésitez pas à nous rappeler, parce que franchement, c'était un bonheur.
07:07Très érudit.
07:07Merci.
07:08Et on vous fait des gros bisous, vous nous rappelez quand vous voulez.
07:10Merci de nous avoir éclairé, Stéphane, sur Europe 1.
07:12Merci beaucoup.
07:12Merci, je vous en prie.
07:13Ben non, c'est une merci.
07:14Il y a John.
07:15Salut John.
07:17Oui, bonjour.
07:18Merci John d'être avec nous.
07:19John, vous êtes du Var.
07:21Exactement.
07:21J'adore le Var.
07:23Je sais.
07:23Il n'y a pas mal près de chez toi.
07:26Non, c'est vrai.
07:26Alors, je ne m'en prie pas.
07:29Où ça ?
07:30Où ça ?
07:31Par le moment dans le golf.
07:32Beaucoup dans le golf.
07:33Ah, d'accord.
07:35Moi, je ne suis pas tellement dans les golfs.
07:38Je ne suis plus dans les grids.
07:40Dans le golf de Saint-Troque, c'est moi.
07:41Je sais, je sais, je rigole.
07:44J'avais compris.
07:44J'avais compris, John, vous faites quoi ?
07:46Je fais plein de trucs.
07:48Je travaille dans les télécoms et chez Inédis.
07:51Ah, d'accord.
07:52Très bien.
07:52Eh bien, très bien.
07:53Vous devez être bien dans le Var.
07:55Exactement.
07:55Il ne fait pas qu'aujourd'hui il pleut, mais d'habitude il fait beau.
07:57Ce n'est pas grave ça.
07:58Même quand il pleut, il fait beau là-bas.
08:00Non, exactement.
08:01Non, mais c'est vrai.
08:01C'est comme Valérie Benahim.
08:03Même quand elle est fatiguée, elle est en forme.
08:05Merci.
08:06C'était justement par rapport à ce qu'elle a dit que...
08:08John, j'aimerais bien que vous disiez ce que vous pensez de Valérie Benahim.
08:10Ah, ça y est.
08:10Moi, je pense que vous êtes d'accord avec moi, John.
08:14Il faut que tu la vires.
08:15Allez-y, John.
08:16Allez-y.
08:17Il faut...
08:18Il faut que tu la vires parce que je pense qu'elle te fait des infidélités.
08:23Ah oui, je comprends.
08:24Eh bien, parce que vu les discours qu'elle tient, elle doit s'informer chez BFM et chez LCI.
08:29Bravo !
08:30Il faut qu'elle arrête.
08:31Bravo, John.
08:31Il faut qu'elle arrête.
08:32J'ai envie de dire...
08:33John, on va se voir plus souvent cet été.
08:36Je vous aime.
08:37Il n'y a pas de souci.
08:37Oui.
08:38Il n'y a pas de souci.
08:39Parce que normalement, ces deux chaînes-là, quand on les écoute, c'est la boussole qui donne le sud.
08:42Il faut penser l'inverse.
08:43Donc, moi, c'est en tout cas, c'est ce que je me dis.
08:46C'est un peu comme quand le gouvernement me dit un truc, je ne pense pas bien.
08:48Eh bien, je suis un peu d'accord.
08:49Vous avez remarqué que je suis un peu comme ça, moi aussi.
08:51Oui, mais c'est ça.
08:52Et je ne comprends pas.
08:53Non, mais il faut lui expliquer.
08:54Valérie, elle est la chante, elle est la gentille.
08:56Valérie, c'est la bonne élève.
08:57Si Emmanuel Macron dit qu'il faut tous sauter du beau d'un pont, elle va dire
09:00« Ah ben non, comme Emmanuel Macron l'a dit, on se retrouve à 15h demain. »
09:03Voilà.
09:04Elle adore Emmanuel Macron.
09:05Je ne sais pas ce qu'elle a avec lui.
09:06Voilà.
09:06Moi, je n'ai rien contre lui.
09:13Moi, je ne vois que les résultats, en fait, John.
09:18Voilà.
09:18Parce que si demain, vraiment, on pousse le truc et qu'on va faire la guerre contre la Russie,
09:23ce n'est pas ses gosses, il n'y en a pas qui va aller se faire buter.
09:26C'est les nôtres de gosses.
09:28J'ai un enfant de 24 ans, John.
09:30Donc, mon fils...
09:31Si, si.
09:31Ben moi, Emmanuel Macron, il ne parle pas de vous, Valérie.
09:34Non, mais quand je prends une position et que je dis que...
09:37Il y a quelqu'un qui me dit « Valérie est lisse. »
09:39Ben non, alors détrompez-vous plus maintenant.
09:41Je serais lisse si je disais pareil que tous ceux qui sont autour de la table.
09:44En l'occurrence, je m'oppose à ceux qui sont ici.
09:46Oui, mais vous êtes...
09:48À mon avis, je suis un peu d'accord avec John.
09:50Je pense que si on arrive chez elle, John, je pense qu'elle est branchée sur BFM.
09:55Mais non, mais je peux avoir une pensée.
09:56BFM, c'est...
09:58Non, mais c'est vrai.
09:59Moi, par définition, je lis toute la presse et je me fais ensuite mon opinion.
10:03Donc, je peux lire...
10:04Dans la presse, il y a 95% de conneries dans la presse.
10:06Si c'est pour les ressortir ici...
10:08Ce qui m'intéresse, c'est de me faire mon opinion.
10:09Et en l'occurrence, il me semble que malgré tout,
10:12on est dans une situation qui est assez particulière.
10:14Et peu importe qui est le président de la République.
10:17En l'occurrence, là, je me mets derrière celui qui se porte comme le père de la nation
10:20et qui dit qu'il faut qu'on soit tous derrière.
10:23Mais vous ne voyez pas que c'est...
10:24Il y a un agresseur qui est un danger pour la France.
10:27Mais Valérie Benaïm, vous ne voyez pas que c'est une stratégie.
10:28Poutine est un danger pour la France et je le redis, pardon.
10:30C'est une stratégie, Valérie Benaïm, arrêtez de dire des bêtises.
10:32Même si c'était une stratégie pour la France,
10:34même si c'était un danger pour la France,
10:37croyez vraiment que le discours d'Emmanuel Macron va changer quelque chose.
10:39Il ne changera rien du tout.
10:40Il ne changera rien du tout, bien au contraire.
10:42Il ne peut mettre que de l'huile sur le feu.
10:43Croyez-moi, il n'a pas choisi les bons termes, les bons mots.
10:46Et beaucoup de Français sont d'accord avec moi, John.
10:48Oui, mais quel danger, je crois.
10:51On n'est rien ni personne par rapport à la Russie.
10:56Mais quel danger ?
10:59C'est ça la question, quel danger ?
11:01Parce qu'en plus de ça, on nous fait croire que c'est des pirates russes
11:07qui ont attaqué les hôpitaux, je ne sais pas quoi.
11:08En fait, on s'est rendu compte que c'était un groupe de pirates
11:11qui venaient de Pologne et de l'Ukraine.
11:12Donc, perdus.
11:13Et ça, c'est la gendarmerie qui a trouvé.
11:16C'est Emmanuel Macron qui l'a dit dans son allocation.
11:18Oui, il faut qu'il dise que ce n'est pas bon.
11:19C'est le service de renseignement de la gendarmerie,
11:22de la cyber-friculture.
11:22Il n'y a pas d'ingérance russe en France ?
11:26Il n'y a pas d'ingérance russe en France ?
11:28Bien évidemment qu'il y en a.
11:31Valérie Benahim nous dit
11:32Emmanuel Macron, c'est le père de la nation.
11:34Non, il y a des gens qui disent
11:34non, c'est le père de la place de la nation.
11:37C'est tout.
11:38On ne va pas se mentir.
11:39Peu importe la figure du président.
11:41Respectez les auditeurs, Valérie Benahim.
11:43Elle ne respecte personne, c'est insupportable, John.
11:45Oui, John.
11:46Je disais, moi, si c'est le père de la nation,
11:48je ne suis pas le mien.
11:49Moi, je ne signe pas pas l'adoption.
11:50Mais tu peux me tirer.
11:50John, deux petites secondes.
11:52Je vais demander, on coupe le mur.
11:54Je déteste, franchement.
11:56Là, le manque de respect aux auditeurs,
11:57ça, c'est non.
11:59Ça, pas chez moi.
12:01On peut manquer de respect à tout le monde,
12:03mais pas aux auditeurs.
12:04Valérie Benahim, s'il vous plaît.
12:05Si vous n'aimez pas les auditeurs,
12:06n'en dégoûtez pas les autres.
12:07Voilà, c'est tout ce que je peux vous demander.
12:09John, je vais vous laisser parler librement
12:11sans qu'il n'y ait cette autre...
12:13Franchement, c'est insupportable.
12:16Quel manque de respect.
12:17Excusez-la, John.
12:18Au nom de l'équipe, tout le monde veut l'excuser.
12:19C'est pas grave, j'en veux pas aller.
12:21Elle a pas toutes ses facultés
12:22et s'informe sur des FM, donc...
12:24Merci, John.
12:25Moi, j'ai quand même une question
12:26pour Valérie.
12:28Selon elle, le conflit,
12:29est-ce qu'il a vraiment commencé
12:30en février 2022 ?
12:33Mais bien sûr que non.
12:34Non, mais si votre question est de savoir
12:36s'il y avait un conflit territorial
12:38entre la Russie et l'Ukraine avant 2022,
12:40bien sûr qu'il y avait un conflit territorial avant.
12:42Mais je vous rappelle que de son côté,
12:44Poutine a déjà...
12:45Il l'a dit, il l'a théorisé,
12:47il l'a expliqué.
12:48Il veut la grande Russie.
12:50Donc voilà, c'est pas nouveau.
12:51Quand bien même,
12:52on avait le gouvernement de Kiev
12:54qui bombardait les populations russophones
12:56dans le Donbass.
12:57On n'a pas levé le petit doigt.
12:59On les a laissés se faire massacrer.
13:01Il y a 15 000 morts là-bas.
13:02Il faut aller voir les reportages
13:04d'Anne-Laure Bonnel.
13:05Elle y était sur place.
13:06Elle l'a vu, les massacres,
13:07les gens brûlés vifs.
13:09Le gouvernement Kiev qui disait
13:10que nos enfants iront à l'école,
13:12les leurs vivront dans des caves.
13:14C'est comme si nous,
13:15on attaquait une partie de notre pays.
13:17Je ne sais pas, moi, tiens, le Var, par exemple.
13:19Et qu'après, on gueule après l'Italie
13:20parce qu'ils viennent nous défendre.
13:22Je voudrais dire juste un truc, John.
13:24J'aimerais avoir votre avis
13:25et j'aimerais avoir l'avis des gens
13:26autour de la France.
13:27Vous pouvez, s'il vous plaît, on respecte.
13:28On peut être en désaccord.
13:30Oui, mais avec les auditeurs,
13:31on respecte les auditeurs.
13:33Franchement, c'est la règle d'or ici.
13:34Olivier D'Artigol,
13:35si vous ne respectez plus personne,
13:36c'est votre choix.
13:38Mais ici, on respecte les auditeurs.
13:39John, excusez-les.
13:40Vraiment, je vais vous dire.
13:41John, je vais serrer la vis.
13:43Sachez-le.
13:44J'ai bien raison.
13:45Non, mais je vous le dis.
13:45Il y a beaucoup d'auditeurs
13:47qui nous disent cette phrase.
13:48J'aimerais que vous réagissiez là-dessus.
13:50Poutine est moins un danger pour la France
13:52qu'Emmanuel Macron en le provoquant
13:54et en utilisant les mauvais mots.
13:56Qu'est-ce que vous dites de ça ?
13:57Non.
13:57Non, vous n'êtes pas d'accord.
13:58Non, Emmanuel Macron n'est pas un danger.
14:00Non, mais c'est ce que je vous dis,
14:01ce qu'ils disent les gens.
14:02Oui, j'entends bien.
14:03Mais j'aurais aimé poser une question à John.
14:04John, alors, il n'a pas du tout envie de vous parler.
14:07Il n'a pas du tout envie de vous parler.
14:08John, il y a Olivier D'Artigol
14:10qui voudrait vous parler.
14:12Allez-y.
14:12Est-ce que, John, vous soutenez
14:14l'intervention militaire des Russes
14:17contre l'Ukraine, l'invasion ?
14:19Je ne sais pas.
14:21Je ne sais pas comment positionner.
14:22Pas plus que ce qu'on a fait en Libye,
14:24pas plus qu'on a fait en Irak,
14:25pas plus qu'on a fait en Afghanistan.
14:27Pour moi, c'est du même ressort.
14:29Si ce n'est que quand c'est nous
14:30qui intervenons,
14:31on est pour la paix et la démocratie.
14:32Quand c'est la Russie qui fait la même chose que nous,
14:35c'est l'air d'envahisseur.
14:37On a fait la même chose.
14:38Vous dites ce que vous pensez, c'est bien.
14:40On a fait la même chose en Libye.
14:41On n'avait rien à y foutre.
14:43On était allé foutre le bordel.
14:44On a fait pareil en Afghanistan.
14:46Ça n'a rien changé en plus.
14:47Ça peut être empié le truc.
14:49Mais vous voyez bien que c'est la Russie
14:50pour défendre des populations russophones.
14:52Il y a une volonté de conquête.
14:55Nous, on n'a pas voulu s'installer en Libye.
14:57Je ne suis pas sûr.
14:59Nicolas Sarkozy n'a pas voulu s'installer en Libye.
15:03La France n'a pas voulu poser ses bagages en Libye.
15:06Non, ça c'est sûr.
15:07Non, on a voulu mettre nos entreprises
15:08et pouvoir contrôler le pétrole.
15:10C'est vrai, ce n'est pas nos bagages.
15:12C'est vrai, on ne s'est pas installé en Libye.
15:13Mais peut-être qu'on a voulu récupérer
15:15une manne financière qui n'était pas à la base destinée.
15:17Parce que Poutine ne veut pas les minéraux ukrainiens.
15:22Les terres rares.
15:23Ah oui, on est d'accord.
15:24Mais tout le monde sait ça.
15:24Les terres rares.
15:26Et vous croyez que les Américains,
15:27ils ont financé l'Ukraine pour quoi ?
15:29Par bonté d'armes ?
15:30Non.
15:30Bon, allez, Olivier d'Artigol.
15:33Calme-nous, s'il vous plaît.
15:34Merci, John.
15:34Et juste parce que...
15:35Non, mais on est passé les mecs.
15:37Non, mais je ne peux pas là.
15:37Je ne peux pas là.
15:38J'ai 30 secondes.
15:38Le hacker des hôpitaux,
15:39c'était bien le patron des hackers.
15:41C'était bien un russe.
15:41C'est Emmanuel Macron qui le dit dans son allocution.
15:43Il a les renseignements de la DGSE.
15:45DGSE.
15:46C'est bien qu'on constate,
15:46qu'on conteste tout ce que dit Emmanuel Macron.
15:48Vous avez eu votre info de vous.
15:49On est des Ukrainiens.
15:50Ah, des Ukrainiens.
15:51Il s'appelle Dimitri Korojev,
15:53le patron russe du groupe hacker.
15:55Vous regarderez ça, Gauthier.
15:56Vous nous dites ça dans un instant.
15:57Merci, John, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
15:59Toi, c'est moi.