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Le secrétaire national unité SGP, Jean-Christophe Couvy, à propos des manifestations contre les violences policières dans l'Heure des Pros week-end : «On veut nous entraîner sur un chemin sur le racisme systémique comme si on formait les policiers à être racistes».

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Transcription
00:00 - Oui, je voulais réagir.
00:01 Non, mais encore une fois, on veut nous entraîner sur un chemin, sur le racisme
00:05 systémique, comme si on formait les policiers à être racistes.
00:07 À la rigueur, je vais vous même dire, dans leur fantasme idéologique,
00:10 c'est-à-dire qu'on va sélectionner des candidats
00:13 pour, à l'école de police, les lobotomiser, leur mettre une puce
00:17 pour devenir raciste et violent.
00:18 Il faut savoir quand même que quand on passe un concours,
00:21 le concours de gardien de la paix, dans le jury, il y a un psychologue.
00:25 Voilà, il y a un psy. Donc, je suis désolé.
00:27 Donc, il y a quand même un tri qui est fait.
00:29 Et surtout, c'est que les affaires de racisme, c'est toujours à sens unique.
00:32 Et moi, j'ai des policiers qui le vivent très, très mal.
00:34 Aujourd'hui, la police, elle a l'image de la société.
00:37 Alors, on a des policiers racisés, parce que je suis obligé d'utiliser le mot
00:40 "racisé" maintenant, parce qu'on en est là.
00:42 On marque les gens à la culotte et c'est terrible.
00:45 Et mes collègues, ils souffrent.
00:48 Ils souffrent parce qu'en fait, on fait l'amalgame et ils sont montrés du doigt.
00:50 Et quand on les traite d'arabes de service, de nègres de maison, de honte à leur race,
00:54 comment ils le vivent, ça ? Et leurs enfants, comment ils le vivent ?
00:56 Et là, je ne vois jamais SOS racisme. Je ne vois jamais la gauche,
01:00 enfin l'ultra gauche, se rouler par terre.
01:03 Non, parce que ça ne les intéresse pas. Ce n'est pas bankable.
01:05 Eh bien, merci.
01:06 [Musique]

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