La réaction de Johann Zarco après le Grand Prix d'Inde - MotoGP - Vidéo Dailymotion

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Transcript

00:00 - Quelle course ! Quelle course incroyable ! Bravo, félicitations !

00:03 Cette 6ème place, elle n'était pas gagnée après 2 tours lorsque vous avez reculé.

00:05 Que s'est-il passé ?

00:06 - Bien, j'avais du mal à me ralentir en début de course.

00:10 J'ai eu du feeling au freinage que sur les...

00:13 On va dire presque les 7 derniers tours quand j'ai essayé de rattraper Myr et Binder.

00:17 Mais ouais, je voyais le repère qui était loin.

00:20 Et là, j'ai dit "Allez, essaie de t'en rapprocher"

00:22 parce que le début de course, je m'en suis bien sorti finalement.

00:24 Avec Alex qui pousse Binder, je suis tout de suite derrière les bons gars.

00:28 Mais voilà, le fait de ne pas pouvoir bien ralentir, moi j'ai dit "Allez,

00:30 j'essaie de mieux gérer ça derrière Myr et Fabio".

00:34 Et en fait, je suis allé tout droit, du coup j'ai perdu pas mal de place.

00:38 Et là, derrière moi, Bideli,

00:40 j'avais pas assez de vitesse pour tout de suite le repasser.

00:44 Mon pneu avant est monté en température, ça m'a pas trop gêné.

00:47 Et une fois que je l'ai passé, là,

00:49 je suis concentré, j'ai essayé de calmer le cœur parce qu'il faisait chaud.

00:52 Enfin, c'était déjà très dur à mes courses.

00:55 Et du coup, le fait de calmer un peu, j'ai pu boire.

00:59 Bon, une fois, il n'y a pas grand chose dans la poche, du coup,

01:01 une fois que c'était fini, j'ai essayé de descendre le cœur

01:04 et à la fin même, ouvrir le casque pour avoir un peu d'air.

01:06 Je suis du genre à rouler tout fermé.

01:07 Et là, voilà, j'ai ouvert pour...

01:09 Ça m'a fait du bien sur les cinq derniers tours.

01:11 Et à vouloir attraper Myr et Binder,

01:14 mon pneu est remonté un peu trop en température.

01:16 Pareil, ça ne me gênait pas trop, mais il ne fallait pas faire d'erreur.

01:18 10 points, c'est bien parce que c'est un circuit qui me plaît,

01:23 mais je n'ai pas eu le feeling

01:25 comme les autres pour avoir la vitesse en petit 45.

01:28 Vous roulez dans des conditions très compliquées.

01:31 Toute votre vie à l'Indonésie, la Thaïlande.

01:33 Là, on sent quand même qu'on est encore un grade au-dessus.

01:35 Quand on voit Martine à l'arrivée, votre équipier qui s'effondre

01:38 dans le parc fermé, c'est des images d'abord qui nous inquiètent,

01:41 qui nous rassurent ensuite, mais il faut quand même un sacré coffre physique.

01:43 C'est clair. Après, c'est beaucoup une question d'aisance.

01:48 Benzeki, ce n'est pas le meilleur physiquement.

01:51 Et pourtant, il a gagné. Il avait un meilleur rythme.

01:53 Mais une fois qu'on arrive à trouver le rythme et qu'on joue avec le tempo,

01:56 c'est une bonne chose.

01:58 Je pense que Martine, il avait ça hier sur la sprint race, mais

02:03 ensuite, il a peut être voulu forcer davantage

02:07 pour essayer d'avoir Benzeki et ça l'a mis en difficulté.

02:11 Moi, je ne suis pas encore assez à l'aise.

02:13 Du coup, je compense et c'est pour ça que j'essaie de m'entraîner au mieux possible,

02:17 parce que pour l'instant, quand je compense,

02:19 ça me permet d'avoir des résultats assez honorables.

02:21 Mais il va falloir trouver de l'aisance si je veux me donner la possibilité de gagner.

02:26 Bravo, Johan. Une question, Randy, pour Johan,

02:28 parce que là, ce sont quand même des sacrés gladiateurs.

02:30 Ils ont fait tous une course top niveau.

02:33 Moi, j'ai la question encore de cette température, cette humidité.

02:36 La Malaisie fait chaud, la Thaïlande fait chaud.

02:38 Mais qu'est ce qui fait qu'ici, les pilotes ont beaucoup plus de difficultés

02:43 à tenir la distance, le tracé.

02:45 Alors tu as parlé aussi des pilotes qui forcent plus sur

02:49 sur certaines machines.

02:51 Mais moi, je n'ai pas l'impression que dans l'air, ils fassent plus chaud qu'en Indonésie.

02:54 Mais par contre, sur la piste, on voit que les pilotes se plaignent et souffrent énormément.

02:57 Je ne sais pas vraiment.

03:00 Je sais que l'an dernier en Indonésie, après le warm up, je me suis dit

03:03 parce que pour l'instant, on n'a fait qu'une course en Indonésie.

03:05 Et je me suis dit, ça va être compliqué.

03:08 À la limite, à Lombok, on est au bord de mer.

03:10 Il peut y avoir un peu plus d'air de la mer, un peu plus de fraîcheur, on va dire.

03:15 Ici, on est quand même dans les terres.

03:17 Mais on a eu la course sous la pluie et ça m'avait bien arrangé l'an dernier.

03:20 Et la Malaisie, très compliquée aussi.

03:24 Peut-être une piste un poil plus grande où on arrive à relâcher un peu plus.

03:28 Mais c'est quand même très dur partout.

03:32 Moi, c'est vrai que vendredi, j'ai eu ce feeling de mince.

03:38 Je n'ai jamais été autant...

03:41 Enfin, je suis souvent dans le dur, mais là, c'était assez extrême au niveau du coeur.

03:46 Du coup, je ne sais pas.

03:48 Je pense que c'est cette chaleur, un peu comme en Indonésie, mais en étant dans les terres.

03:52 [Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org]

03:55 [SILENCE]

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