Patrick Kanner s’inquiète du retour du RN au Sénat

  • l’année dernière

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00:00 d'être réélu sénateur du Nord. Votre liste, cependant, n'a fait que deux sièges, vous en visiez trois.
00:06 C'est une victoire, mais c'est en même temps une déception. — Oui, c'est toujours une déception
00:09 quand un ami n'est pas élu sénateur. Et il est vrai que la dispersion du nombre de listes a été pour beaucoup,
00:16 d'ailleurs, une grande difficulté. Et nous avions malheureusement chez les socialistes une dissidence
00:21 qui a fait un nombre de voix, malheureusement, nous empêchant d'arriver premier et nous empêchant
00:25 d'avoir le troisième siège. Je le regrette. Mais voilà, la vie tournera. Et je suis convaincu que Bertrand Ringo
00:32 sera un très bon futur, je l'espère, plus tard, sénateur. Et je salue Audrey Lincolnel, la deuxième de ma liste
00:38 qui a été élue ce soir. — Comment vivez-vous l'élection ici, dans Sénateur Rassemblement national dans le Nord ?
00:44 — Je la vis très mal, comme dans le Pas-de-Calais. C'est une élection qui doit toutes et tous nous interpeller.
00:50 Tous les Républicains doivent aujourd'hui se mobiliser. On voit bien que la vague noire est en train de progresser,
00:56 y compris dans un département avec l'histoire qui est la nôtre, eh bien que tous les Républicains se mobilisent
01:01 pour empêcher cela. Et ça passe aussi par des politiques publiques au niveau local mais au niveau national
01:06 qui fassent que celles et ceux qui, aujourd'hui, croient dans le Front national n'y croient plus demain.
01:10 — Est-ce que c'est pas aussi un petit peu le résultat des divisions de la gauche ? Vous avez présenté 6 listes de gauche
01:15 ici en dessous dans le Nord. — Oh, la droite aussi a eu beaucoup de divisions. Et c'est vrai que le mode de calcul
01:20 de la proportionnelle à la plus forte moyenne autorise ce type d'élection. Voilà. C'est une interpellation et qui peut
01:25 d'ailleurs nous poser une question sur le mode de scrutin potentiel. Mais c'est un autre débat que nous aurons au Sénat.
01:31 — Un tout dernier mot sur votre groupe, puisque vous présidez le groupe socialiste au Sénat. Dès le moment que vous avez,
01:38 qu'est-ce qui s'annonce ? Une progression pour vous ou une stabilité ? — Alors nous avons une stabilité,
01:42 puisque a priori, nous avons aujourd'hui 33 élus par rapport à 33 sortants, alors qu'il y avait 11 sortants qui ne se
01:48 représentaient pas. Donc je suis très content. Il nous reste encore des résultats, notamment en Outre-mer,
01:52 qui peuvent nous permettre d'envisager une progression légère. Mais comme tout le monde progresse, y compris
01:57 chez nos camarades communistes, chez les éluvères, eh bien peut-être que la barre des 100 que je m'étais fixée,
02:01 que nous nous étions fixés, pourra être atteinte. — Merci beaucoup, Patrick Cannaire, président du groupe socialiste au Sénat,
02:08 tout juste réélu sénateur du Nord en direct avec nous depuis la préfecture à Lille. — Merci.
02:13 (Générique)

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