• l’année dernière

Visitez notre site :
http://www.france24.com

Rejoignez nous sur Facebook
https://www.facebook.com/FRANCE24

Suivez nous sur Twitter
https://twitter.com/France24_fr#

Category

🗞
News
Transcription
00:00 est dans l'opposition. Il se définit comme un militant anti-impérialiste, populaire et panafricain.
00:05 Du nom de son mouvement, France dégage, frappe, front pour une une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine.
00:12 Il est député de l'opposition, membre du parti Douceman-Soko, appartenant à la coalition, et oui à Skanoui.
00:18 Guy, Marius, Sanya, merci d'être sur le plateau du Journal de l'Afrique de France 24.
00:22 - Bonsoir, c'est moi qui vous remercie.
00:24 - Alors pour commencer les nouvelles, peut-être Douceman-Soko, sa grève de la faim a été arrêtée début septembre.
00:29 Je rappelle qu'il est en prison depuis le 28 juillet. Comment va-t-il ?
00:32 - Il est choqué de son emprisonnement, scandalisé par la violation de ses droits, préoccupé par la situation de 1 500 détenus politiques,
00:40 préoccupé par l'arbitraire et les violations quotidiennes du président Makisal et de son gouvernement.
00:47 Et oui, il nous demande d'être focus vers la victoire de février 2024 qui va le consacrer cinquième président du Sénégal.
00:54 - Donc vous pensez qu'il sera capable d'être candidat physiquement déjà et est-ce qu'il sera éligible en février ?
01:01 Vous pensez que ce sera le cas, vous ? - Oui.
01:02 - Ça ne fait aucun doute ? - Nous le pensons fortement, nous le pensons énergiquement.
01:06 Et nous sommes en train de peaufiner le programme que nous allons présenter au Sénégalais.
01:12 Nous sommes aussi en train de collecter notre budget électoral qui va nous permettre de financer sa campagne électorale à lui, le président Ousmane Sonko.
01:21 Et nous n'avons aucun doute quant à notre victoire dès le premier tour.
01:25 - Alors Ousmane Sonko, pour vous, devrait être au-delà de votre parti, devrait être candidat de Yehui Askanwi, de toute l'opposition.
01:33 Est-ce qu'il est en mesure de représenter toute l'opposition aujourd'hui ? Pas de la coalition en tout cas, Yehui Askanwi.
01:39 - Je n'ai pas la prétention de dire qu'il sera le candidat de toute l'opposition ou de tous les membres de Yehui Askanwi.
01:44 Mais nous voulons un Ousmane Sonko qui sera le candidat de tous ceux qui veulent changer radicalement, structurellement, les relations entre le Sénégal et le reste du monde.
01:55 Que le Sénégal et l'Afrique ne soient plus les chevaux du reste du monde, des pays impérialistes.
02:00 Et que pour un Sénégal et une Afrique souveraine, unie, prospère, où on ne verra plus ce drame que constituent les migrations péroguières,
02:10 les migrations irrégulières qui passent par le désert du Sahara, l'océan Atlantique et la mer Méditerranée,
02:15 dont on dit que par exemple en Espagne qu'il y a eu 16 000 Africains entre janvier dernier et juillet dernier.
02:22 Nous voulons un Sénégal où, en fait, par ce changement mais radical de nos relations avec le reste du monde,
02:29 nous déroulons le tapis rouge aux paysans sénégalais, aux éleveurs sénégalais, aux patronats sénégalais,
02:37 pour que nous créions de la richesse et de l'emploi pour tous les Sénégalais.
02:41 – Alors revenons sur la partie politique, donc vous par exemple, vous ne seriez pas candidat
02:46 même si les membres de PASTEF vous le demandaient et que le président Ousmane Sonko, comme vous l'appelez, était empêché.
02:54 Vous ne seriez pas candidat si on vous le demandait ?
02:56 – Les membres de PASTEF ne me le demanderont pas, parce qu'ils ont la ferme conviction que Ousmane sera candidat.
03:02 Il est notre candidat et nous ne voyons pas ce qui peut l'empêcher d'être candidat.
03:06 Il a conservé tous ses droits politiques, tous ses droits civiques et donc il est électeur,
03:12 il est éligible jusqu'à preuve du contraire, c'est-à-dire que le Conseil concessionnel en décide autrement.
03:17 Pour l'instant, nous allons mener notre campagne pour son élection dans cinq mois.
03:22 – Et alors au sein de Yehoui Askanwi, cette coalition de l'opposition à laquelle appartient PASTEF,
03:30 votre ancien allié Barthélémy Diaz, lui, il dit que clairement il se porte candidat,
03:35 si jamais Khalifa Sale n'était empêché, etc.
03:38 Est-ce que ça, toutes ces candidatures-là, ce n'est pas de nature justement à empêcher la victoire de l'opposition,
03:46 comme vous le souhaitez ?
03:47 – Absolument pas, nous estimons que nous avons l'offre politique la plus conforme aux intérêts du peuple sénégalais,
03:56 parce que c'est une offre politique qui met en avant les intérêts du Sénégal,
04:00 qui ronde avec ce franc CFA néocolonial, qui ronde avec les accords léonins comme les accords de pêche,
04:06 qui arrachent de la bouche de nos pêcheurs nos ressources halieutiques au profit des bateaux de l'Union Européenne, etc.
04:12 C'est en fait une offre qui dit que 90% de notre or doit rester au Sénégal
04:18 et peut-être 5 ou 10% doivent sortir, contrairement à ce qui se passe aujourd'hui
04:22 où c'est 90% de l'or du Sénégal qui sort et seulement 5 ou 10% restent.
04:26 D'où la misère, d'où la pauvreté, d'où l'incapacité.
04:29 - Oui mais la richesse du Sénégal n'est pas basée sur l'or, aux dernières nouvelles,
04:32 ce n'est pas là où on fait l'argent au Sénégal.
04:35 - C'était une illustration pour dire que si nos ressources naturelles,
04:39 si nos ressources minières sortent du Sénégal à proportion de 80%, 90% ou 95%,
04:45 c'est normal qu'il n'y ait pas suffisamment d'argent pour satisfaire les préoccupations des Sénégalais.
04:50 Et donc l'offre de Ousmane Sonko, le projet de Pastef, c'est d'inverser la tendance,
04:54 que le peuple sénégalais soit souverain sur ses richesses, sur ses ressources,
04:58 pour la prospérité et la richesse des Sénégalais.
05:00 C'est pourquoi l'offre de Ousmane Sonko, de notre point de vue, et de Pastef,
05:03 est l'offre la plus crédible et l'offre la plus conforme aux intérêts des Sénégalais
05:07 et l'offre pour laquelle la majorité des Sénégalais, de mon point de vue, votera en février 2024.
05:13 - Donc vous êtes aussi à la tête de ce mouvement "France dégage, frappe, France dégage".
05:19 Pourriez-vous nous préciser en quelques mots le projet politique ?
05:22 Parce qu'au-delà de faire partir le Sénégal, qu'est-ce que vous souhaitez en fait ?
05:26 - Vous faites allusion.
05:28 - Faire partir la France ?
05:30 - Absolument pas. En réalité, le FRAP a lancé une campagne dont la dénomination complète est
05:38 "Pour la souveraineté monétaire, France dégage".
05:41 Pour dire, la France n'a rien à faire dans nos affaires monétaires,
05:44 tout comme les Africains ne sont pas présents dans les affaires monétaires de l'Union européenne.
05:48 Est-ce qu'il y a un Africain qui siège au conseiller d'administration de la Banque centrale de l'Union européenne ?
05:53 Mais non, que nenni ! Pourquoi est-ce que la France continue à siéger dans nos banques centrales ?
05:58 Pourquoi est-ce que c'est la France qui produit nos signes monétaires ?
06:02 Pourquoi est-ce que c'est la France qui détermine et pèse sur les options monétaires de nos pays ?
06:07 D'où le fait que nous soyons incapables d'utiliser le levier monétaire pour lutter contre le chômage,
06:13 pour donner suffisamment de crédit à nos patrons, à nos agriculteurs, etc.
06:17 C'est un des projets de Pastef, c'est un des projets de Ousmane Sonko,
06:21 et c'est pourquoi nous disons que oui, ce projet-là, c'est le projet patriotique, c'est un projet panafricain.
06:26 Et voilà, ce ne sont pas les Français, ce n'est pas la France,
06:30 mais pour dire non à cette émiction, cette ingérence, cette occupation monétaire de la France.
06:37 C'est surtout sur la monnaie, on vous a entendu.
06:39 Tout à fait, mais aussi sur l'armée étrangère française qui occupe aussi le Sénégal.
06:44 - D'accord, on vous a entendu. Merci beaucoup Guy Marius-Sagnan.
06:47 - C'est à moi. - Merci beaucoup.

Recommandations