• l’année dernière
On fait tout d’abord sur le point sur le XV de France et les nouvelles d’Antoine Dupont avec le docteur Laborderie, la gestion des blessés dans une sélection nationale avec notre grand témoin du jour Henri Emile, l’ancien intendant des Bleus au foot.
Avec nous en plateau, au Diu Biban, le correspondant du journal Sud Ouest sur #HOSSEGOR, Archibald Jaeckin

Le co-président du club Capbreton Hossegor Rugby et maire d’Angresse, Philibert Sardeluc, de retour du match France-Namibie partage ses émotions et sa passion rugby

La spéciale #hossegor ne peut pas démarrer sans parler de la pelote basque et de son jaï alaï, le plus ancien, qui depuis les premiers championnats du monde en 1958, a vu s’affronter les joueurs les plus prestigieux.
Julien Moresmau, le président-compétiteur de l’AS Hossegor et Pierre Delpuech, totalement investi dans l’école locale de grand gant, forment depuis l’automne dernier un duo particulièrement affûté et conquérant. Cette année du centenaire de la station balnéaire et sportive d’Hossegor, ses pelotaris ont remporté le championnat de France de Nationale B de cesta punta à Biarritz.
Également le président de l’office du Tourisme, Julien nous présente la cesta punta, le sport de balle le plus rapide au monde. Son origine se perd dans la nuit des temps, mais le geste a traversé l’Histoire et la pelote a rebondi jusqu’à Hossegor qui excelle dans cette discipline.

Julien Lalanne, sauveteur côtier et chef de poste sur les plage d’Hossegor, multiple médaillé d’or dans l’épreuve Serc, sigle anglais pour une discipline qui mêle secourisme et sauvetage , et propose à une équipe de quatre sauveteurs de résoudre différentes situations de détresse et ce dans un temps limite, revient sur la mer et ses danger, et nous présente ce sport caché derrière le sauvetage et l’association Hossegor Sauvetage Côtier.

Isabelle Richardot et Solène Salazar de l’office du Tourisme reviennent sur les festivals et autres alors sur Hossegor

Lili Aleixo, de la marque superdry à Hossegor

Yohan Parnet enseigne le surf depuis plus de 15 ans !
Arnaud Darrigade a commencé le Surf à l’âge de 10 ans
Xavier Bonelli, Président Maa Bikes chez SAS DSB MAA BIKES revient sur les fatbikes de la marque. 8 modèles pour répondre à tous les usages. De la plage à la ville en passant par les sentiers battus des forêts et montagnes, les vélos Maa vous emmènent partout. Avec style et tout en confort !

Myriam Sopel , co-gérante du club de tennis de Hossegor évoque son parcours universitaire et la passion tennis.

Gonzo est moniteur de voile et de Stand Up Paddle depuis 1996 sur le lac d’Hossegor. Avec Sam, pratiquante de Stand Up Paddle et de Yoga, ils s’occupent de la pagaye.

Auteur, compositeur-interprète mais aussi surfeur émérite, Reynald Sautour

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00:00 Le rugby, c'est évidemment sur Radio Sport.
00:00:05 Bonsoir à tous, ravis de vous retrouver au Dubiban pour un rendez-vous exceptionnel en Novaly ce soir.
00:00:16 La blessure d'Antoine Dupont. Partir pour mieux revenir.
00:00:22 Rester, espérer la vie importante de notre docteur, le docteur Radio Sport.
00:00:28 Jean-Marc Laborderie, grand témoin ce soir, l'ancien grand intendant, entraîneur également adjoint de l'équipe de France, Henri Emile.
00:00:36 Il sera avec nous dans 10 minutes.
00:00:38 Maintenant, lui qui a vécu des moments du même acabit, de même importance, moments d'incertitude,
00:00:44 aux côtés des Isous, Jadine Zidane, Patrick Vieira ou encore Michel Platini, avec les Bleus du foot.
00:00:50 Et puis, et puis, avant ce match face à l'Italie dans 15 jours, et les raisons d'espérer un retour d'Antoine Dupont,
00:00:57 ou non, dans cette soirée sans match, on va quand même parler d'Osgore,
00:01:01 puisque nous sommes à Osgore depuis le début de la Coupe du Monde et jusqu'au 28 octobre,
00:01:06 avec notamment le président de l'Office du Tourisme qui sera avec nous,
00:01:09 et président également à la belle destinée, à la belle histoire de la pelote basse qui sera avec nous dans 20 minutes.
00:01:14 On parle également de tout ce qui fait l'actualité ici à Osgore, avec nos confrères de Sud-Ouest,
00:01:19 et puis, et puis, tous ceux qui, je le disais, font l'actualité, qui sont l'âme du sport ici,
00:01:24 les surfers, les tennis-mans, les cyclistes, les paddlers, enfin toute l'actualité,
00:01:30 et tout le monde de la culture aussi va nous rejoindre, avec une petite chanson peut-être à la fin, qui sait,
00:01:35 avec un surfeur chanteur qui nous rejoindra, aux côtés des dirigeants de l'Office du Tourisme,
00:01:39 de tous les sportifs qui ont bien voulu répondre présent à notre appel ce soir ici au Dubiban,
00:01:44 qui vit encore une belle soirée, puisqu'il y avait du rugby cet après-midi avec l'Argentine, on va y revenir,
00:01:48 qui a battu les Samoas, avec Jérôme ce soir qui sera à mes côtés, tout comme Étienne,
00:01:52 qui est venu en balade en Italie pour préparer le match face à l'équipe de France,
00:01:56 et les réseaux sociaux animés, comme il se doit, par Fabrice avec nous ce soir.
00:02:02 Et comme le veut la trédition, je vous rappelle que vous êtes bien branchés sur tous les réseaux sociaux,
00:02:06 et à la radio, et à la télé, et sur la plateforme digitale, aussi, plus que jamais, vous êtes bien sur Radio Sport.
00:02:13 [Générique]
00:02:42 Et grand merci à vous de nous suivre, évidemment, chaque soir vous êtes de plus en plus nombreux,
00:02:47 surtout les réseaux sociaux, notamment sur la plateforme digitale.
00:02:50 Je salue Fabrice qui fait les comptes, justement.
00:02:52 Salut à toi Fabrice !
00:02:53 Salut !
00:02:54 Salut tout le monde !
00:02:55 À nos côtés Étienne Bonamy, bien sûr, et Jérôme Armandy, le coach !
00:03:00 Salut Christophe ! Salut à tous !
00:03:02 96-0 jusqu'à la 46e minute, et puis, ben patatras quoi !
00:03:07 On voulait simplement parler du score, on aurait été heureux. Patatras, Dupont, s'est fait rasser la mâchoire.
00:03:13 Il s'est fait sur une action presque anodine, j'allais dire, mais il s'est fait démonter la mâchoire,
00:03:20 et voilà, le match se termine à 14, un qui prend le carton rouge, mais qui pourra rejouer dans deux matchs,
00:03:26 mais ils ne rejoueront pas parce qu'ils ne seront pas qualifiés,
00:03:29 et un dont on ne sait pas s'il va pouvoir rejouer d'ici la fin de la Coupe du Monde.
00:03:34 Je veux vous savoir, revue de presse à venir avec Étienne Bonamy en Italie,
00:03:37 le docteur Labordori sera important d'avoir son avis, parce qu'on sait que dans la soirée,
00:03:41 il y a évidemment une radio sur place à Marseille, et puis un départ pour Toulouse, pour partir, pour revenir,
00:03:46 qui sait, espère encore, ben notre Dupont national après Ntamax a fait quand même beaucoup pour nous appuyer un petit peu.
00:03:52 Ce soir, on a appelé un confrère quand même, parce que ça c'est bien, qui connaît la région par cœur,
00:03:56 puisque c'est le correspondant de Sud-Ouest ici à Sgorne notamment, et autour bien sûr.
00:03:59 Bonsoir à vous ! J'aurais adoré me l'appeler comme ça, Archibald, t'imagines ?
00:04:03 C'est beau ça, l'archibald, hein ?
00:04:04 Ouais, c'est super, il y a eu un film une fois avec Archibald.
00:04:07 C'est ça ? Tu t'en souviens du titre ?
00:04:09 Oui, Archibald le Clochard avec Jean Gabin.
00:04:11 C'est sympa pour lui !
00:04:12 C'était pas ça ?
00:04:13 Si, c'est ça, mais Jean Gabin, c'est cher !
00:04:15 Mais Jean Gabin, Jean Gabin quand même !
00:04:16 Ça va, ça va !
00:04:17 Parce que le surnom Archibald le Clochard, tu vois, c'est pas top quoi !
00:04:20 Bonsoir Archibald Zakim !
00:04:22 Bonsoir à tous !
00:04:23 Merci d'être avec nous, le rugby c'est important ici à Sgorne, c'est une terre d'ovalie !
00:04:26 C'est une terre d'ovalie et toute la vie s'est un peu arrêtée là, depuis le début de la Coupe du Monde.
00:04:33 On suit bien évidemment les Français, mais tous les soirs les gens sont devant leur écran pour voir tous les matchs et on en discute.
00:04:44 On vibre vraiment ici, parce qu'on sait qu'on aime ça, ce ballon ovale.
00:04:47 Est-ce qu'on vivre vraiment comme une Coupe du Monde de foot par exemple ?
00:04:51 Alors, il n'y a peut-être pas la même intensité, mais il y a les mêmes discussions quand on se croise.
00:04:59 Bien sûr, on a évoqué ce matin l'épisode Dupont et tout le monde en parle.
00:05:07 Je pense que c'est le premier geste que font les Landais ce matin, c'est d'aller voir les dernières infos sur Antoine Dupont, avec un peu de stress quand même.
00:05:17 Il y a un petit décalage avec la presse écrite, on le voit que ce soit pour l'équipe, Sud-Ouest ou les autres, parce qu'il y a des infos qui tombent au fur et à mesure de la journée.
00:05:23 Vous avez une plateforme digitale aussi, vous pouvez communiquer un peu plus ?
00:05:27 Oui, on a le support papier et tout est doublé sur le site internet de Sud-Ouest.
00:05:34 On a nos journalistes sportifs et après nous on a eu la chance d'avoir le 15 de France plusieurs fois ces derniers mois.
00:05:42 On a pu aussi participer à la fête et voir comment l'équipe s'est construite.
00:05:49 C'est bleu avant la Coupe du Monde ?
00:05:52 Je pense que vu la préparation qu'avaient concoctées Raphaël Ibanez et Galtier, on ne pouvait pas faire une préparation plus ouverte.
00:06:04 On a eu les joueurs sur le camping de Seignos, on les a croisés à la plage avec leurs compagnes, leur famille, ils mangeaient une pizza.
00:06:14 Ce qui était intéressant c'était vraiment le respect des gens ici.
00:06:19 On les a laissés travailler ?
00:06:21 Voilà exactement, si on fait le parallèle avec le foot, il y aurait eu des attroupements s'il y avait eu des joueurs de l'équipe de France de foot.
00:06:27 Même si les Dupont, Ntamak et autres sont des vrais stars aussi, Dupont c'est Jisou.
00:06:32 Tout à fait, mais c'est la culture rugby aussi.
00:06:37 On respecte l'intimité, ils sont là.
00:06:45 D'ailleurs ils se sont soumis bien volontiers au jeu des photos et des autographes, mais avec beaucoup de retenue de la part du public qui était là.
00:06:54 Exactement, ça a vraiment été un échange sympa et familial et ça s'est ressenti même sur les entraînements ouverts au public.
00:07:03 Il y avait vraiment une belle fête, ils faisaient le tour pour signer les autographes avec les écoles de rugby.
00:07:10 On a vu un garçon comme Ntamak revenir après sa blessure ici faire sa petite photo tranquille avec sa copine, sa fiancée ou sa compagne.
00:07:19 Il n'avait pas l'air d'être embêté de faire sa petite photo, il n'y a pas 36 personnes autour de lui.
00:07:23 Ce sont des stars pour nous et pas forcément des stars planétaires.
00:07:30 C'est ce contact facile qui est sympa avec eux.
00:07:36 On a l'habitude de voir des joueurs de rugby dans la région, il y a des tas de clubs, que ce soit en Régionale 1, Régionale 6, Nationale, Fédérale.
00:07:43 On a tous nos anciens internationaux, Olivier Roumat, Claude Dourt, Olivier Magne, Claude Dourt, ils sont tous là.
00:07:53 Les Dourts sont là.
00:07:55 Hier on parlait d'un dentiste qui joue au club d'Ossegore, un ami bien.
00:08:02 Un ami bien qui est rentré le 19 mars.
00:08:04 C'est toi qui le dis.
00:08:06 Par rapport à moi, oui.
00:08:08 Pourquoi je dis dentiste, parce que Claude Dourt était dentiste.
00:08:11 Comme Jérôme Gallion.
00:08:13 Comme Jérôme Gallion, il y a eu des dentistes.
00:08:15 Et comme Lux, tu te rappelles de Lux qui formait Jean-Pierre Lux, qui était aussi dentiste.
00:08:19 C'est une lumière.
00:08:21 Oui, alors le pauvre est décédé, mais il était aussi à un moment donné président de l'organisme qui organise les Coupes d'Europe en rugby.
00:08:34 Et il était aussi dentiste.
00:08:36 Il a aussi joué à Dax, il a aussi joué au Nécli de France.
00:08:38 Et alors, comme hier soir à 96.0, tu me permets l'expression, c'est pas de la roulette.
00:08:42 Non, mais ils l'ont sacrément pris dans les dents.
00:08:45 C'est toi qui as commencé.
00:08:48 Bien commencé 96.0, on les a écrasés comme des fraises bien sûr.
00:08:52 Mais ça nous fait mal.
00:08:54 Le cas Dupont, on en parle avec vous bien sûr.
00:08:56 Dans quelques instants, on va nous rejoindre le maire d'Angresse, qui est également, je parle sous votre contrôle,
00:09:00 qui préside également le club de Cap Breton en partie, c'est ça, qui est coprésident.
00:09:05 Et qui va nous donner son avis, Philibert Sardeluc, on a que des beaux prénoms ce soir.
00:09:09 Jérôme, Archibald, Philibert, Fabrice, c'est pas beau ?
00:09:12 Un peu comme Etienne, Etienne, tu connais Etienne ?
00:09:15 Etienne, l'italien ?
00:09:17 Etienne, on va te retrouver ce soir, tu es en duplex d'Italie, parce que tu prépares évidemment l'Italie-France dans 15 jours.
00:09:23 Qu'est-ce qu'il y a dans la presse ? Est-ce que les Italiens s'intéressent à la presse ? Bonsoir à toi Etienne.
00:09:27 Oui, Christophe, je suis en Italie, je vous l'ai dit, la presse italienne ce matin, c'est pas la presse française.
00:09:34 Ils n'ont pas trop regardé le rugby hier.
00:09:36 En page 37, je vois des infos de Mirko Berthiamas, que vous rappelez, ancien international de rugby italien,
00:09:42 qui joue aujourd'hui à Limoges en National 2, et qui dit évidemment que pour les Italiens, tout va se jouer contre la France.
00:09:49 Mais la France, elle est un peu orpheline ce matin.
00:09:51 Vous avez vu, peut-être l'équipe, c'est Dupont-Palazzois, la référence au film d'Yves Boisset, évidemment, la grande victoire des Bleus,
00:09:58 mais aussi la blessure, et sans doute, on le craint, la fin de la Coupe du Monde pour Antoine Dupont.
00:10:05 On est un peu partagé, c'est un peu la tristesse et l'euphorie.
00:10:09 Le Parisien dit la même chose.
00:10:11 La presse de Provence est à l'unisson sur cet échec, finalement, on va dire physique,
00:10:17 mais en même temps sur la joie d'avoir réussi le plus gros score de l'équipe de France dans un match de Coupe du Monde.
00:10:24 Je termine avec la Provence, qui titre Abemus Papham, parce que le Pape arrive aujourd'hui à Marseille,
00:10:31 et Abemus plus Dupont en équipe de France, parce que le Pape du rugby français est actuellement le meilleur joueur.
00:10:38 Comme Alexis le disait hier, le ministre de l'Intérieur, il est au soin avec sa grave blessure.
00:10:44 Espérons qu'après la tristesse d'hier, tout revienne mieux dans le camp des Français.
00:10:50 C'était un petit tour, demain les Italiens vont se repassionner pour le rugby. C'est reparti !
00:10:57 C'est reparti, effectivement. Qu'est-ce qu'il y a Jérôme ? Qu'est-ce qui vous arrive ?
00:11:04 Il faut brancher votre micro Jérôme, ça commence à bien faire.
00:11:07 Ah bah oui, excusez-moi Mesdames et Messieurs, je disais qu'il y avait de la circulation en Italie.
00:11:12 Ah il y a du bruit autour d'Etienne !
00:11:14 Le bon ami, rédacteur en chef évidemment, de cette émission qu'on est content de retrouver là-bas,
00:11:19 parce que lui il est in situ, tu vois. Le Pape à Marseille, on a intérêt à prier demain pendant la messe,
00:11:24 on va s'arrêter, on va prier Saint Chirurgien, Saint Mâchoire, que Dupont nous revienne.
00:11:31 C'est le grand débat, vous restez avec nous Archibald, parce que de Sud-Ouest, Archibald Jacquin,
00:11:35 on va reparler également avec le maire d'Angresse qui sera dans quelques instants avec nous,
00:11:38 lui qui est à la tête de Cap Breton.
00:11:40 Mais on va essayer de poser le débat dans quelques instants, puisqu'il va nous rejoindre sans plus tarder.
00:11:45 C'est la vie médicale qui nous importe aujourd'hui, cette fameuse fissure ou fracture, maintenant on sait que c'est une fracture.
00:11:50 On va essayer de voir comment est-ce possible de faire revenir un joueur, de le garder,
00:11:53 d'espérer un retour ou de le ramener à la maison.
00:11:55 Les histoires club, évidemment équipe, mais on en reparlera aussi avec notre invité qui va nous rejoindre,
00:11:59 lui le temps qui se branche dans même pas dix minutes maintenant, Henri Emile, tu t'en souviens Henri Emile dans le football ?
00:12:04 - Le grand attendant. - Henri Emile c'est lui qui était là pour 96, 98, 2000,
00:12:09 c'est le grand monsieur du foot pendant 20 ans auprès des Méjaquais et d'autres comme Roger Le Maire.
00:12:13 - Un des maillons importants, parce qu'ils sont tous importants dans un staff.
00:12:17 - Ce sera intéressant de savoir justement avec lui comment tu gères ce cas-là quand t'as un joueur,
00:12:20 on l'a vu avec Benzema qui est parti à 6h du matin après sa blessure.
00:12:23 - Il avait un avion, excusez-le.
00:12:25 - A Londres, tu vois c'est un peu comme Dupont qui était le meilleur joueur du monde, on est d'accord.
00:12:28 Et comment tu gères ce cas, tu le gardes, tu le restes ?
00:12:31 Bon, écoutez, heureusement sur Radio Sport on vous ouvre le grand dossier du soir, dossier médical tout d'abord.
00:12:37 - Le rugby, c'est évidemment sur Radio Sport.
00:12:43 - Et la vie médicale, Jérôme, est très importante et ce soir on a la chance de retrouver le docteur Jean-Marc Laborderie
00:12:48 qui connaît tout, du sport, du vélo, du rugby comme du football, puisqu'il est aux côtés de l'OL désormais,
00:12:54 qui a entraîné également au Racing, qui était engagé dans cette belle aventure du Racing en rugby.
00:13:00 Jean-Marc, docteur Laborderie, bonsoir à vous.
00:13:02 - Oui, bonsoir, bonsoir à vous.
00:13:04 - On vient de parler de cette fracture maxilosigomatique, encore une fois,
00:13:09 est-ce qu'on peut se dire qu'on va être privé jusqu'au bout de Dupont ?
00:13:12 On peut le dire aujourd'hui, est-ce que vraiment Antoine Dupont peut revenir d'ici la fin ?
00:13:16 - Alors, avant de parler du retour ou pas, j'ai cru comprendre qu'au départ il était sorti pour un protocole commotion.
00:13:25 Donc là déjà il y a une question, est-ce que la commotion a été confirmée ou pas ?
00:13:28 Parce qu'une commotion confirmée veut dire aussi un protocole et un temps sans pouvoir jouer.
00:13:33 Alors a-t-elle été confirmée ou pas ? Ça, ça prendra des choses.
00:13:36 On a une fracture effectivement qui a été confirmée sur un examen parathinique,
00:13:40 donc un scanner vraisemblablement, et qui a montré une fracture osseuse maxilosigomatique.
00:13:46 Le chirurgien va devoir poser son pronostic, son traitement, à savoir qu'est-ce que l'on fait de cette fracture.
00:13:53 Parce qu'en fait on va avoir un problème fonctionnel, c'est-à-dire qu'on a touché un os,
00:13:59 cet os-là, est-ce qu'il y a eu derrière des atteintes oculaires de l'œil ?
00:14:02 Et donc est-ce qu'il y aura une bonne fonction de l'œil ?
00:14:05 D'accord, parce qu'il y a des muscles derrière qui font marcher l'œil.
00:14:07 Donc si le muscle a été atteint aussi, il y aura certainement une indication opératoire.
00:14:11 Est-ce que cette atteinte osseuse a atteint la mâchoire, et donc des problèmes aussi d'ouverture ou de fermeture de la mâchoire ?
00:14:17 Donc aujourd'hui on a un problème fonctionnel.
00:14:20 On peut avoir un problème fonctionnel, on attend donc le diagnostic, le pronostic,
00:14:25 et le traitement que devra donner le chirurgien pour pouvoir se prononcer.
00:14:29 Mais c'est vrai qu'on peut vraiment se poser la question sur le potentiel retour d'Antoine Dupont pour le coup du monde.
00:14:36 Il reste dans le groupe, bien sûr, il y a une différence entre fissure et fracture.
00:14:40 Fracture c'est quoi ? C'est 7-10 jours, c'est à peu près ça le délai ?
00:14:45 Non, non, non, franchement 7-10 jours c'est une fracture, jamais.
00:14:49 Au niveau de la face, on est aux alentours pour la cicatrisation totale quand même de 3 mois.
00:14:53 La cicatrisation totale ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas jouer avant.
00:14:55 3 mois ? Ah oui ?
00:14:56 Oui, c'est-à-dire que l'os se soit reformé complètement.
00:15:00 Mais on peut faire rejouer avant.
00:15:02 Alors on parle de masque, on parle de ce qu'on veut.
00:15:04 Alors nous au foot effectivement, on a eu l'occasion de mettre un masque sur un joueur,
00:15:08 mais on est au football, là on est au rugby.
00:15:10 Même un casque, on se souvient de Petr Cech, le gardien de Chelsea qui avait un contact,
00:15:13 qui a joué longtemps avec un casque, c'est vrai.
00:15:15 Oui tout à fait, mais sur la face c'est compliqué parce que d'abord un masque carbone par exemple
00:15:21 que l'on peut utiliser, qu'il peut protéger, peut être aussi une "arme" sur les adversaires.
00:15:26 Ça peut donner des blessures sur les adversaires.
00:15:28 Donc l'arbitre doit aussi juger de la possibilité à un moment donné d'utiliser un masque
00:15:31 ou quelque chose qui pourrait porter atteinte à la santé des autres joueurs.
00:15:34 Vous voyez ce que je veux dire.
00:15:35 Donc au rugby c'est un peu compliqué.
00:15:37 On doit quand même se poser la question, premièrement de la santé du joueur.
00:15:42 C'est ce que disait Laurent Ruffin.
00:15:44 Prendre un risque ou ne pas prendre le risque.
00:15:46 Prendre un risque ou ne pas prendre le risque.
00:15:48 Le joueur devra se positionner.
00:15:50 Il y a deux problèmes aussi le joueur.
00:15:51 C'est non seulement l'équipe de France, mais le stade toulousain qui devra aussi se positionner
00:15:54 à un moment donné par rapport à l'après-coupe du monde.
00:15:58 Ça c'est important à savoir.
00:15:59 On a tous dans le milieu professionnel ces questions à se poser.
00:16:03 Il y a une coupe du monde certes, mais il y a santé du joueur.
00:16:05 Il y a deux équipes à gérer, l'équipe de France, mais aussi et surtout le stade toulousain
00:16:10 qui est le propriétaire.
00:16:13 Je n'ai pas trop le mot à dire.
00:16:15 J'allais dire propriétaire, je n'aime pas trop le nom.
00:16:17 Je comprends ce que tu veux dire quand on voit par exemple le cas Victor Juan Mayama aux Etats-Unis.
00:16:22 Il ne joue pas avec l'équipe de France alors que c'est le meilleur joueur français.
00:16:24 Une coupe du monde où on n'était pas très bon.
00:16:26 Parce que le club ne peut pas le laisser partir.
00:16:28 En NBA c'est arrivé 36 000 fois.
00:16:30 Exactement.
00:16:31 Et là dans le cadre d'une blessure, le stade toulousain à mon avis interviendra certainement
00:16:36 pour en tout cas avoir des questions et savoir exactement et pour se positionner pour que
00:16:41 eux ultérieurement n'aient pas à attendre Antoine Dupont plus longtemps que ce qu'il
00:16:46 a fait.
00:16:47 En gros Doc, il faut attendre 48 heures, 72 heures pour savoir si ça se résorbe un peu,
00:16:50 c'est ça ?
00:16:51 Oui, parce qu'en fait il y a une grosse œdème, une grosse inflammation.
00:16:54 Donc au niveau des reliefs, c'est très modifié certainement aujourd'hui.
00:16:57 Donc il faut attendre que ça se résorbe pour pouvoir après voir fonctionnellement
00:17:02 soit la mâchoire, parce que s'il a des atteintes de la mâchoire, soit sur l'œil.
00:17:05 Je ne sais pas où ça se positionne cette fracture.
00:17:07 Ça avait l'air d'être par là, vous avez vu l'image quand il sort du terrain,
00:17:10 il est entre le haut de la joue et les yeux.
00:17:13 Oui, alors on a l'arcadigomatique.
00:17:16 Cet arcadigomatique qui est là, qui est un os qui est en fait horizontal, est une sorte
00:17:20 de pare-choc de la face, sauf que derrière il y a des muscles, des muscles qui permettent
00:17:24 à la mâchoire de s'ouvrir et de se fermer.
00:17:26 Donc s'il n'arrive plus à ouvrir la bouche convenablement, ou s'il y a un très gros
00:17:29 déplacement, si tout soit ça se passe là, moi je n'ai pas le dossier, si tout soit
00:17:32 ça se passe là, et bien effectivement s'il y a des atteintes fonctionnelles, il va falloir
00:17:36 l'opérer.
00:17:37 Et là, il va falloir se poser la question, quand on opère un joueur, on ne peut pas
00:17:40 le faire reprendre trop tôt, parce que si à un moment donné ça recasse, c'est dramatique.
00:17:44 Santé du joueur.
00:17:46 Jérôme, ce qui est fou, c'est qu'habituellement quand on dit zygomatique, on a envie de rigoler,
00:17:50 mais pas ce soir.
00:17:51 Alors il y a une question que je voulais poser au docteur, c'est, bon, outre le fait
00:17:56 qu'il faut un temps pour récupérer, il faut soigner, mais il faut aussi accompagner
00:18:00 ça peut-être de médicaments qui ne sont pas forcément autorisés sur la liste des...
00:18:06 Est-ce qu'on pourrait rencontrer un problème docteur ?
00:18:09 Comme Nadal tu veux dire ?
00:18:10 Oui, l'épisode Nadal.
00:18:12 Non, alors les traitements que l'on fait là, ce serait surtout des traitements antalgiques
00:18:16 aujourd'hui, des traitements qui permettent aux joueurs de ne pas souffrir.
00:18:19 Pour la douleur.
00:18:20 Donc quand on est...
00:18:21 Voilà, c'est la seule chose qu'on peut donner aujourd'hui, c'est ça.
00:18:24 Il y a des traitements actuellement qui seront de toute façon sur la liste au mois de janvier,
00:18:29 qui le sont déjà sur la liste au niveau de l'UCI, qui est le tramadol.
00:18:33 Il y a eu quelques coureurs dont Bernat, je crois, il me semble, c'était lequel le colombien
00:18:39 qui avait été...
00:18:40 Bernal, la guerre Bernal.
00:18:41 Oui c'est ça, Bernat qui avait été...
00:18:42 C'est bien ça.
00:18:43 Et en ce qui concerne les sports co, ça va être interdit à partir du mois de janvier
00:18:47 2024.
00:18:48 Donc aujourd'hui...
00:18:49 Pas tout bon.
00:18:50 Oui, mais ce joueur est arrêté aujourd'hui, il peut être considéré comme arrêté,
00:18:54 donc on a le droit de lui donner ça.
00:18:55 Mais en tout cas, il faut arrêter.
00:18:56 D'accord, le fait qu'il soit arrêté et qu'il ne fasse même pas d'entraînement pendant
00:18:59 deux jours et qu'il ait des blessures, t'as le droit, d'accord.
00:19:01 Parce qu'on se souvient, nous on aime beaucoup le vélo comme vous docteur, on se souvient
00:19:05 de l'épisode de Jonathan Wauters avec le Crédéric Ouellet à l'époque, Roger Leger,
00:19:08 qui lutte un contrôle d'opage depuis de longues années pour un cyclisme propre.
00:19:11 Il avait prescrit une pommade parce qu'il y avait son coureur, Jonathan Wauters, qui
00:19:16 avait été piqué par une guêpe.
00:19:17 Il utilisait une pommade à la cortisone et la cortisone avait été retrouvée dans
00:19:22 cette analyse.
00:19:23 Alors à quel degré la cortisone ? C'est ça qu'on peut se poser la question à chaque
00:19:25 fois.
00:19:26 Alors moi j'ai un doute sur la pommade et ce que le retournant est duré puisque j'ai
00:19:30 du mal.
00:19:31 Oui, ok docteur.
00:19:32 Non mais je rêvais d'un autre monde.
00:19:34 Non mais moi je sais pas.
00:19:37 Quand je dis je sais pas, oui la pommade, non.
00:19:40 Par contre les injections interticulaires, effectivement, là aussi ça a changé parce
00:19:44 qu'on modifie complètement, je dirais, la biologie.
00:19:47 C'est-à-dire qu'on a un effondrement de la cortisolémie dans le sang et ça, ça
00:19:52 a changé aussi.
00:19:53 Dans le vélo, quand on fait une injection interticulaire de corticoïdes, on ne peut
00:19:56 pas rouler tant que le paramètre cortisol dans le sang n'est pas revenu à la normale.
00:20:01 Et ça, football, c'est aussi maintenant dans le football et dans les autres sports.
00:20:05 Question naïve, pour terminer sur ce dossier quand même, sur cette crème.
00:20:08 Si on met une crème particulière sur Antoine Dupont, sur son visage, est-ce que ça peut
00:20:12 se retrouver après ?
00:20:13 Accélérer, mais en tout cas, si déjà, est-ce qu'il y a pas des médicaments, pommade
00:20:19 ou pas, qui accélèrent la calcification, j'allais dire, la guérison ?
00:20:22 Non, non, non.
00:20:23 Qui seraient interdits en plus.
00:20:24 Non, non, non, non, non, non, non.
00:20:26 Oui, voilà, attention.
00:20:27 Effectivement, non, on ne peut pas.
00:20:29 Ça, ce serait vraiment des produits interdits, effectivement.
00:20:31 Après, c'est du classique, manger du yaourt, du calcium, mais ça, ça ne fait pas de la
00:20:36 vitamine D.
00:20:37 OK, on prend de la vitamine D, ça va favoriser effectivement la calcification, mais ce n'est
00:20:42 pas miraculeux, bien sûr.
00:20:43 Donc là, pour l'instant, c'est purée, yaourt, j'ai bien compris, pour Antoine Dupont.
00:20:47 Ça risque d'être comme ça, oui.
00:20:48 Qui ne doit pas rigoler avec sa fracture maxilloxygomatique ce soir.
00:20:53 Revers à toi, Antoine Dupont, c'est toute la question ce soir.
00:20:56 Comment vivre avec un blessé dans le groupe aussi, nos invités ?
00:20:58 On en parle depuis 20h30, c'est vraiment notre dossier du jour ici.
00:21:01 Avant de parler de Osgore, ici, de ses charmes pour les centaines d'Osgore, puisque nous
00:21:05 sommes, Osgore à gauche, quand on rentre au Tubiban, puisque nous sommes ici à Osgore
00:21:09 en direct, vous savez, tous les soirs de match à 20h30 pour les grandes affiches, notamment
00:21:14 demain, Afrique du Sud, Irlande.
00:21:16 Bon week-end de foot avec l'Olympique Lyonnais, mon cher.
00:21:18 Vous parlez italien, en fait, docteur Labordeau ?
00:21:20 Pas du tout, mais la force italienne, c'est français Fabio.
00:21:25 Parce que ce n'est plus Laurent Branco, ce n'est pas Laurent Branco l'entraîneur,
00:21:30 c'est Fabio Egrosso, l'ancien jour lyonnais.
00:21:33 Bon courage pour ce week-end, donc à très vite.
00:21:35 Merci d'avoir été avec nous, comme d'habitude, sur Radio Sport.
00:21:38 Différent, parce qu'on s'aperçoit que pour l'instant, même le docteur, il ne sait
00:21:48 pas trop, mais il faut attendre 48h, c'est ça Gérard ?
00:21:51 Oui, de toute manière, sur ce genre de blessure, d'abord parce qu'il y a un hématome.
00:21:54 Alors tout a été fait, scanner et RM, je crois qu'il disait scanner, mais on voit
00:22:00 ça, mais après, il faut attendre au moins 48h pour avoir un avis définitif.
00:22:04 Puis jouer avec un masque, un casque.
00:22:06 Jouer avec un masque au rugby, c'est ce que le docteur nous disait, bon, on peut le faire
00:22:09 en foot, pourquoi pas, en rugby c'est un petit peu plus compliqué.
00:22:13 Et voilà, il est plutôt pessimiste.
00:22:16 Oui, mais réaliste quand même.
00:22:19 Mais sérieux, réaliste en disant, de toute manière, il ne faut pas prendre de risque.
00:22:23 Et la santé du bonhomme.
00:22:25 Et la santé du bonhomme.
00:22:26 Avant de recevoir Henri Émile, invité exceptionnel ce soir, je rappelle qu'il était là aux
00:22:31 côtés des plus grands, des Platini, des Isou, avec 25 ans, de 98-2000, il était du
00:22:37 champion du monde, champion d'Europe.
00:22:38 Il sait ce que c'est que de garder un joueur, garder un joueur sous pression, l'accompagner
00:22:42 dans la victoire, comme en 98-2000, comme dans la détresse.
00:22:46 Voilà, il sait exactement.
00:22:47 Lui qui était le superintendant de l'équipe de France et qui aujourd'hui d'ailleurs est
00:22:50 le président de l'association, le président c'est Laurent Blanc, comme on le surnommait.
00:22:54 Mais voilà, qui s'occupe toujours de France 98.
00:22:57 On est toujours avec nos amis du Sud-Ouest, ça c'est bien, Archibald Jacquin qui a entendu
00:23:01 les paroles évidemment du docteur Laborderie.
00:23:03 Et puis nous rejoint à l'instant le maire d'Angresse.
00:23:05 Ce n'est pas n'importe qui le maire d'Angresse.
00:23:07 C'est vrai ?
00:23:08 C'est la valeur.
00:23:09 C'est Phil, je l'ai appelé Phil pour l'embêter.
00:23:11 Philippe Heer, Sardeluc.
00:23:13 Bonsoir.
00:23:14 Bonsoir.
00:23:15 Et vous connaissez le rugby parce que vous êtes coprésident du club pas loin de chez
00:23:18 nous.
00:23:19 C'est ça, président du club de Cameroton au Sougon.
00:23:21 C'est la même chose, on est d'accord.
00:23:22 Exactement.
00:23:23 On les a vu jouer l'autre fois ?
00:23:25 Alors ils ont joué contre Hondre en match amical.
00:23:27 Ils ont perdu non ?
00:23:28 Non, ils ont eu une, je ne vais pas dire le mot, mais ils ont eu une dérouillée à
00:23:31 Hondre.
00:23:32 C'est un match amical, un match de préparation.
00:23:33 Ici Hondre ?
00:23:34 Ici Londres.
00:23:35 Les Français parlent au français.
00:23:38 Les Français parlent au français, mais avec quand même un joueur, Namibien hier,
00:23:43 qu'on connaît bien ici.
00:23:44 Absolument, c'est ça, Namibien.
00:23:45 Bah oui, parlez-moi de lui.
00:23:47 Peter Van Niel, qui est arrivé l'année dernière.
00:23:51 On a été le chercher, pour raconter l'histoire, c'est qu'on connaît bien Johnny Bitty.
00:23:56 Je ne sais pas si ça vous dit quelque chose aux joueurs de rugby, si ça leur dit quelque
00:23:59 chose.
00:24:00 C'est l'ancien numéro 8 de l'équipe de l'Ecosse il y a une dizaine d'années.
00:24:02 Il a joué à l'Aviron Mayonnaise pendant longtemps.
00:24:05 Et il est dans le coin, puisqu'il habite dans le coin, on ne va pas dire, ça commule
00:24:09 un gars pour ne pas l'inviter.
00:24:10 Pour ne pas qu'il y ait trop de photographes.
00:24:11 Exactement.
00:24:12 S'il y a Sud-Ouest après, qu'il va.
00:24:13 C'est ça.
00:24:14 Et après il nous suit au club de rugby, parce qu'il a son fils qui est au club, à l'école
00:24:18 de rugby de Cabroton, au Sud-Ouest.
00:24:20 Et donc en discutant avec lui, il connaît beaucoup de personnes, notamment les anciennes
00:24:24 internationaux.
00:24:25 Et il nous parle de Peter Van Niel, surnommé Poff par ses collègues.
00:24:28 Et il nous dit, voilà, si vous êtes intéressés, moi je connais quelqu'un, il serait peut-être
00:24:32 désiré venir jouer chez nous.
00:24:35 J'ai dit, mais nous, il sait qu'on est un club amateur, on est en 8ème division sportive,
00:24:40 ça va être compliqué.
00:24:41 Non, non, mais c'est une reconversion, il est chirurgien-dentiste, parce que maintenant
00:24:45 tout le monde le sait.
00:24:46 Et donc ça fait plus de 8 ans qu'il avait exercé, il a passé ce diplôme en année
00:24:50 8.
00:24:51 Il veut le faire valider en France.
00:24:53 Et nous, même si on est un petit club, on a pas mal de connaissances.
00:24:56 C'est cool.
00:24:57 Donc on a essayé, on lui a proposé ça.
00:24:58 Il a dit, moi ça me va, je vais arrêter le rugby, je vais arrêter là.
00:25:02 Mes enfants, ce qu'il a dit pour la Coupe du Monde, je veux qu'ils me voient jouer
00:25:05 contre les grosses équipes.
00:25:06 Ah c'est beau.
00:25:07 Donc je suis content pour lui.
00:25:08 Parce qu'il a joué les All Blacks, il a joué l'équipe de France, donc je pense que c'est
00:25:11 le plus bon niveau.
00:25:12 Vous venez de dire quelque chose de très important, et j'ai compris qu'avec nous,
00:25:15 quand tu vas chez le dentiste, tu bouges pas de la chaise.
00:25:16 Ah ouais, ça c'est clair.
00:25:17 Il t'attrape, tu bouges plus quoi, tu restes.
00:25:19 Non, finalement j'ai pas trop mal, la main qui arrive, je reste ici, tu vas rester garçon.
00:25:22 Je vais te faire toutes les amortitions.
00:25:24 C'est exactement ce qui a été dit.
00:25:25 Vous avez dit quelque chose de très important, parce qu'on a eu un grand débat, c'est un
00:25:28 débat éternel, j'ai pas envie de le remettre à chaque fois, parce qu'on en parle plus,
00:25:31 c'est comme ça, c'est comme ça maintenant aujourd'hui.
00:25:33 Quand tu es un ami bien, et que tu joues contre la France et la Nouvelle-Zélande, tu sais
00:25:37 que tu n'as pas marqué beaucoup de points, et que tu vas en prendre des pralines et que
00:25:40 tu vas en prendre des essais.
00:25:41 C'est ça.
00:25:42 Quel est l'intérêt, vous qui êtes président d'un club, c'est comme si vous, vous jouiez
00:25:46 Toulouse tous les samedis et dimanches quoi, en top 14.
00:25:48 Oui, après je le regrette parce que...
00:25:50 Sans méchanceté, vous avez décrit.
00:25:52 Non, non, mais il n'y a pas de problème.
00:25:54 Je ne l'ai pas débriefé, je l'ai débriefé avec Poff, je n'ai pas pu le voir, j'ai vu
00:25:58 son épouse, je suis très content, et ses enfants voir le match, et je voulais en discuter,
00:26:02 mais je pense que je lui ai souhaité, je lui ai dit, j'espère que tu n'es pas trop
00:26:04 meurtri et fatigué, moralement c'est sûr qu'il doit l'être.
00:26:07 Est-ce que c'est une bonne chose pour vous de pouvoir jouer avec tant de différents ?
00:26:11 Moi je parle de Toulouse.
00:26:12 Je t'en prends 96 quand même.
00:26:13 C'est partie des discussions, on se pose toujours la question, est-ce qu'on doit élargir le
00:26:17 rugby mondialement et dire les petits clubs peuvent y aller ?
00:26:20 C'est comme dans le régime, moi je pense qu'il ne peut que progresser, mon avis.
00:26:23 D'accord.
00:26:24 Dans mon cas, moi je pense que ça peut aider.
00:26:25 L'avis d'un confrère, parce que nous on a donné notre avis, Jérôme hier, Alexis,
00:26:28 Etienne, tous ceux qui étaient autour de la table, les anciens, les jeunes, il y en a
00:26:32 qui disent bon, c'est bien qu'ils puissent jouer comme ça contre des grosses équipes,
00:26:35 on a qu'à jouer plus souvent et peut-être qu'ils monteront plus vite comme l'Italie
00:26:37 que dans le Six Nations maintenant.
00:26:39 Et votre sentiment, quand on voit 96-0, il faut faire un papier dans le sud-ouest, qu'est-ce
00:26:42 que tu racontes ? Tu dis feu d'artifice, c'est le show, c'est Beyoncé ?
00:26:45 Forcément il y a le feu d'artifice qu'on retient, mais je pense qu'il faut aussi retenir
00:26:50 que la Namibie, ils sont là à chaque Coupe du Monde et on a besoin, cette petite nation,
00:26:56 pour constituer les poules, parce que sinon on serait que dans l'entre-soi, on aurait
00:27:03 le tournoi des Six Nations en rajoutant les Springboks, les All Blacks et deux, trois
00:27:07 équipes, donc je pense qu'il faut quand même saluer la présence des Namibiens comme
00:27:12 des Chiliens et les encourager surtout.
00:27:14 Mais tu connais déjà la fuite des quartes de finale avant la compétition ?
00:27:17 Mais ça depuis le début de la Coupe du Monde.
00:27:20 On ne connaît pas l'ordre.
00:27:21 Tu vois ce que je veux dire, tu sais à peu près ce qu'il va gagner.
00:27:24 Alors par contre, on prend la même chose au foot même.
00:27:26 Oui, oui, alors par contre...
00:27:27 Ah oui, moins, moins, parce que maintenant vous savez, là ça va revenir, vous avez
00:27:30 complètement raison.
00:27:31 Ah mais c'est vite, ils ne vont pas finir champion du monde.
00:27:33 Non parce que là, la prochaine Coupe du Monde, ils sont 40 000.
00:27:35 Oui, 48 équipes je crois.
00:27:37 Alors par contre, non, mais alors Alexis l'avait fait remarquer quand il y avait eu
00:27:42 un autre match, je crois la Namibie, ils n'ont pas de chance.
00:27:45 Trois Coupes du Monde, trois fois ils tombent dans la poule de la Nouvelle-Zélande.
00:27:49 Là, ils tombent en plus contre la France.
00:27:52 Bon, ils n'ont pas de chance au tirage on va dire.
00:27:54 Fabrice, tu me dis quand la connexion est habillée avec Henri-Emile, s'il te plaît
00:27:57 qu'on puisse continuer le débat autour d'Antoine Dupont.
00:27:59 Vous étiez à Marseille hier soir.
00:28:01 Oui, exactement.
00:28:02 Et c'était un choc pour vous, vous l'avez ressenti cette fracture à la marge ?
00:28:06 Oui, après dans les tribunes, enfin je pense qu'on est tous pareils.
00:28:09 Après voilà, on sait que c'est Dupont, déjà c'est la équipe de France.
00:28:12 En plus c'est un joueur qui est très sollicité dans tous les sens du terme.
00:28:15 Oui, mais comment vous l'avez vécu ? Parce que c'est un vrai coup d'arrêt en ce moment.
00:28:18 C'est le coup, bon après...
00:28:19 Est-ce qu'on a vu tout de suite dans les tribunes qu'il y avait quelque chose de grave ?
00:28:22 On a senti parce qu'il s'est mis genou au sol, je ne sais pas si vous le voyez là.
00:28:25 À l'écran, il se met genou au sol, il se tient là pour mettre.
00:28:27 Je pense que les joueurs qui se connaissent, il y en a un qui s'est relevé, il voulait partir déjà.
00:28:31 Je pense qu'il a senti qu'il y avait quelque chose de grave.
00:28:33 Il a senti, nous on a vu qu'avec ses yeux, il y a très peu de ralentis dans la réalisation.
00:28:37 Ce qui n'est pas la faute française, qui est la faute de l'organisme du rugby aujourd'hui qui gère la retransmission.
00:28:42 On l'a vu tout de suite et le docteur l'a dit, on ne sait pas ce qu'il y a à l'œil non plus.
00:28:45 Oui, c'est ça qui est terrifiant.
00:28:46 Oui, parce qu'il y a des muscles derrière et qu'ils peuvent toucher.
00:28:49 Mais vous étiez au match du coup, Christophe disait 96-0, machin, est-ce que c'est passionnant ?
00:28:55 Est-ce que vous avez vécu quand même une belle soirée ?
00:28:58 C'est un vrai match de rugby.
00:29:00 D'un coup, les joueurs de rugby, c'est sûr qu'on mettait 96-0.
00:29:03 Pour ceux qui sont vraiment rugby, c'est l'entraînement.
00:29:06 Par contre, pour l'ambiance, c'est extraordinaire.
00:29:08 Et par extérieur.
00:29:09 Marseille, c'est extraordinaire.
00:29:10 Il y avait l'ambiance le temps, on a fait la roula, ça bouge tout le temps.
00:29:13 On voit bien le rugby, les gens sont dans la fête.
00:29:16 Vous avez dansé le mi, comme vous disiez.
00:29:18 Vous étiez en virage nord.
00:29:21 Et il y avait de l'ambiance quand même.
00:29:25 En général, dans ce stade, il y a de l'ambiance dans ces virages-là.
00:29:31 C'est la fête, oui.
00:29:33 On voit bien.
00:29:34 Moi, je vous ai entendu chanter en un document.
00:29:37 Parce qu'il y a des gens qui étaient à côté de vous et vous avez chanté ça.
00:29:40 (Musique)
00:29:54 Vous avez bien chanté.
00:29:56 Les paroles et tout.
00:29:57 Je ne savais pas que ce serait pour moi.
00:29:59 Les bandas, ça fait partie du folklore et du rugby.
00:30:03 D'ailleurs, à l'époque, je ne sais pas si dans les stades, avec les mains de l'équipe de France,
00:30:07 il y a des bandas, il y a de la musique.
00:30:08 Parce que quand on allait au match du tournoi des 6 nations, de 5 nations avant,
00:30:12 il y avait toujours les bandes basses de Dax, Scrantes, ou je ne sais pas quoi.
00:30:17 Le Paquito et les bandes de Monté, c'est ça, tout à fait.
00:30:19 Il y en a un peu moins, c'est vrai, je suis encore avec vous.
00:30:21 (Chante)
00:30:25 On ne va pas le refaire, ils la connaissent mieux que nous.
00:30:27 C'est beaucoup de la chanson.
00:30:28 Ok, c'était la fête.
00:30:29 Ok, 96-0, vous l'avez dit, pour les puristes, pour les radicaux,
00:30:33 c'est un entraînement, c'est un match de prépa.
00:30:35 Pour les autres, c'était un très beau show au Vélodrome, juste avant la venue du Pape, tant mieux.
00:30:39 Lui, il sait ce que c'est que de gérer un cas comme Antoine Dupont, de gérer un blessé.
00:30:43 Parce que est-ce que tu le gardes, est-ce que tu le ramènes chez soi, chez lui ?
00:30:47 Est-ce que c'est le club qui prend une décision ?
00:30:49 Est-ce que c'est Toulouse ? Est-ce que c'est l'équipe de France ?
00:30:51 Parce qu'il y a quand même la santé, on a compris, avec le docteur, l'intégrité du joueur, qui est importante.
00:30:55 Dossier à venir, Henri et Emile, on essaye d'établir la connexion, on y va ?
00:30:58 Juste après ça.
00:31:01 Le rugby, c'est évidemment ce radio-sport.
00:31:04 Invité exceptionnel ce soir pour aller plus loin dans ce débat autour, et l'inquiétude bien sûr, Jérôme, autour d'Antoine Dupont.
00:31:13 On l'a bien compris, il n'y a pas de date, il va rentrer à Toulouse, il y a son club qui va décider, on est dans l'attente.
00:31:18 Ce n'est pas facile de gérer quand tu as un blessé, ça c'est clair.
00:31:21 C'est pourquoi on voulait passer un petit coup de fil à Henri-Emile, le grand, le super-intendant de l'équipe de France.
00:31:25 L'ancien entraîneur, bien sûr, des Bleus, de la grande époque 98, champion du monde, champion d'Europe en 2000.
00:31:30 Bonsoir Henri !
00:31:31 Bonsoir, tu oublies champion olympique aussi.
00:31:34 Quand les Jeux arrivent, j'étais avec Henri-Michel à Los Angeles.
00:31:38 Dis-moi, tu te rends compte que j'ai oublié ça ?
00:31:40 Oui, et surtout l'année où tout le monde en parle en ce moment.
00:31:45 Mais ça c'est clair, on se rappellera comme ça pendant les Jeux olympiques.
00:31:48 Bien sûr, avec beaucoup de plaisir.
00:31:50 C'est vrai, parce qu'on garde évidemment ces 98, parce que c'est titre de champion du monde, la plus belle équipe c'est 2000, on est d'accord.
00:31:55 Il ne faut pas oublier les Olympiques.
00:31:56 Donc ça veut dire que tu me lances sur le débat, un autre débat, c'est-à-dire de savoir s'il faut faire jouer Mbappé aux Jeux olympiques, c'est ça ?
00:32:01 J'espère que les clubs sauront voir en même temps que leur intérêt, le plaisir des joueurs, parce que les Jeux c'est quelque chose de vraiment particulier et très important.
00:32:13 C'est intéressant.
00:32:14 Ils peuvent y participer, c'est super.
00:32:16 Bien sûr, ce que tu viens de dire, parce que le cas Mbappé, c'est le cas aussi pour Antoine Dupont, qui espère jouer aux Jeux olympiques dans un, si je ne me trompe pas, je passe le contrôle, dans le rugby A7 lui.
00:32:24 Oui, oui, c'est au JO, c'est effectivement le rugby A7 et Antoine Dupont a émis, alors avant que la Coupe du Monde n'ait rien, a émis le souhait comme Mbappé de participer au JO.
00:32:36 Alors la comparaison avec Mbappé est toute faite, c'est le meilleur joueur français du moment, à une époque il y avait un grand joueur aussi qui s'appelait Zinedine Zidane, tu t'en souviens ?
00:32:42 Et qui avait ce petit problème à la cuisse, comme un autre joueur très connu, comme un Patrick Vieira.
00:32:46 La question aujourd'hui c'est de savoir si on va pouvoir conserver, garder Antoine Dupont le plus longtemps possible.
00:32:51 C'est gérable pour vous Henri Emile, alors qu'à votre époque ça n'a pas été simple cette affaire ?
00:32:57 Non, ce n'est pas simple, mais c'est gérable. C'est le gros problème du médecin qui doit se mouiller, je dirais, par rapport à ce qu'il constate.
00:33:07 Et bien sûr il s'appuie sur, comme Dupont certainement, puisqu'on l'a annoncé qu'il se déplace, il s'appuie sur des spécialistes pour voir quelles sont les chances de récupérer.
00:33:18 Il y a la blessure elle-même, puis il y a la manière dont on peut, tout en étant blessé, s'il y a un espoir de pouvoir jouer ensuite, tenir compte de la blessure pour pouvoir néanmoins travailler.
00:33:30 Comme Dupont, je pense, si c'est le visage qui a été touché, il pourra faire des exercices physiques qui le permettront de rester en condition.
00:33:39 Nous avec Zizou, ça avait été un gros travail, puisque c'était au niveau d'un semi-claquage, un gros travail avec le train supérieur où il avait beaucoup travaillé pour justement espérer,
00:33:51 en sachant que le toubi nous avait assuré qu'il pourrait reprendre, espérer ne pas avoir trop perdu physiquement.
00:33:59 Oui, t'as d'autres joueurs comme Benzema, il n'y a pas si longtemps que ça rentrait à la maison.
00:34:02 On a connu ça également avec Michel Platini au Mexique, qui, sans que ce soit une grosse blessure, était lié, gêné plus que gêné même,
00:34:13 puisqu'il avait une chaussure coupée derrière par son tendon d'Achille, donc tous les entraînements ont tenu compte bien sûr de cet état de fait,
00:34:22 et on a pu arriver à tirer le maximum de lui même s'il n'était pas dans les meilleures conditions.
00:34:28 - Alors tu y mets, Henri-Emile, ce soir, Jérôme, le point sur un problème peut-être encore plus important à jouer dans le football moderne,
00:34:34 comme dans le rugby moderne, le basket moderne, sur le fait qu'aujourd'hui il y a les clubs aussi, il n'y a pas que l'équipe, là tu parles de Platini ou Zidane,
00:34:41 on prenait des risques pour ces joueurs-là qui étaient quand même en club, qui sont des professionnels rémunérés habituellement par leur club et non pas que par des fédérations.
00:34:48 Aujourd'hui on sent que, je ne dis pas que pour Dupont il y a le stade toulousain qui pousse, mais quand même ils ont leur mot à dire, tu vois Henri.
00:34:53 - Oui, mais il y a souvent une liaison avec le troubi du club, très vite.
00:34:58 Zizou, puisque tu parles de lui, je te rappelle quand on a fait la coupe, le championnat d'Europe en Angleterre, il avait eu un accident de voiture juste avant,
00:35:07 on avait été en partie sécurisé puisqu'on nous avait dit que ce n'était pas grave, en réalité il avait plus qu'une gêne derrière la cuisse qui l'empêchait d'accélérer,
00:35:17 et tout le travail dans le stage avant de partir en Angleterre s'était fait en liaison avec le médecin du club qui était en relation permanente pratiquement avec notre médecin.
00:35:30 - Il n'y a pas plus de pression aujourd'hui ?
00:35:32 - Il n'y a toujours une relation.
00:35:34 - Il n'y a pas plus de pression, tu vois ce que je veux dire ?
00:35:36 - Oui, tout ne se dit pas, tout ne se fait pas par rapport à la presse, par rapport au média,
00:35:41 en plus il faut que le joueur vive bien son rétablissement, il faut que l'encadrement ne soit pas manipulé, même si c'est le meilleur joueur,
00:35:51 parce que l'équipe elle continue, l'équipe ce n'est pas un joueur dont il faut arriver à tout gérer,
00:35:56 mais c'est important de s'appuyer sur le médical spécialisé aujourd'hui, c'est vrai que les staffs sont tellement importants qu'on peut vraiment espérer tirer le maximum.
00:36:10 - Dupont, je ne vais pas parodier Aimé Jacquet, avec Diomède tu n'es pas Zizou,
00:36:15 mais quand même c'est presque pire, Zizou en 98, il ne fait pas le plus grand mondial et on est au champion du monde,
00:36:22 quand il y a sa cuisse on est tous en alerte quand on est en Asie,
00:36:26 et là tu n'es pas sûr qu'on est à la maison, que c'est son jour de gloire, tu as déjà eu une tabac ?
00:36:30 - C'est sûr, mais il n'y a que les examens qu'il va avoir qui vont pouvoir dire s'il doit se passer de lui,
00:36:40 s'il y a un mini espoir, il faut qu'il reste dans un travail parallèle au club, à l'équipe, à la sélection,
00:36:48 parce qu'il ne faut pas non plus qu'il gêne le travail de la sélection,
00:36:51 si tous les médias sont manipulés par sa présence, ça gêne toute une partie du travail de l'équipe.
00:36:58 - Comme Zidane, c'était comme ça, ou Viera à l'époque.
00:37:02 - Oui, c'est ça.
00:37:04 - Le rôle aussi c'est de ne pas dramatiser à outrance, parce qu'on sait bien que les sportifs de haut niveau,
00:37:12 ça travaille dans la tête, psychologiquement il ne faut pas dire, d'abord il y aura un remplaçant,
00:37:16 on souhaite évidemment que du fond c'est terminé, mais la question que je me posais,
00:37:21 si vous aviez eu le cas, puisque Zizou à un moment donné, Henri-Emile, il est revenu,
00:37:25 il a été soigné, il a pu rejouer dans l'équipe, mais si c'était le cas d'un joueur qui ne revient pas,
00:37:31 est-ce que psychologiquement, un joueur comme ça, le chef de file, celui qui est le patron,
00:37:37 capitaine dans le jeu, est-ce qu'il faut quand même le garder dans le groupe psychologiquement ?
00:37:41 - Moi personnellement, j'ai fait 22 ans avec l'équipe de France,
00:37:45 je pense que cette expérience montre que même si c'est le meilleur joueur,
00:37:49 il ne faut pas qu'il reste s'il n'y a aucune chance qu'il peut jouer derrière.
00:37:53 Il y a trop d'éléments qui sont autour de l'équipe, qui ont une influence,
00:37:59 alors que c'est un peu comme un joueur qui est suspendu longtemps,
00:38:03 si tu le gardes, s'il ne peut plus jouer, il gêne plus le groupe,
00:38:09 parce que son comportement, indirectement, même si c'est un meneur d'hommes,
00:38:13 même s'il veut soutenir le groupe, il n'y a pas un côté naturel du groupe autour de lui.
00:38:18 - Mais ça veut dire que là, Galtier en l'occurrence,
00:38:21 on peut envisager que Dupont va revenir, mais on peut aussi envisager qu'il ne sera pas là,
00:38:26 là il a tout un travail à faire pour motiver à fond les deux demi-de-mêlée qui restent,
00:38:30 éventuellement le troisième, et là c'est un gros travail psychologique pour le manager.
00:38:35 - C'est un travail psychologique, puis c'est un travail de confiance aussi,
00:38:38 c'est lui qui sait s'il peut tirer le maximum de tel ou tel joueur par rapport à ses aptitudes,
00:38:43 même s'ils sont loin de celles que peut avoir Dupont,
00:38:47 puisque c'est le meilleur joueur du monde, il a été sacré l'an dernier,
00:38:50 mais même un remplaçant, nous en 98, quand Laurent Blanc a été exclu, suspendu pour la finale,
00:38:58 celui qu'il a remplacé, le buff, s'était préparé de toute façon par son sérieux dans tout le stade,
00:39:06 il a fait un très bon match, donc il y a une confiance à avoir également
00:39:10 dans les joueurs qui ont été choisis ou qui pourraient être éventuellement rappelés.
00:39:14 Mais rappeler quelqu'un, il faut que le joueur soit en condition par rapport au groupe.
00:39:19 - Tu m'étonnes !
00:39:20 - Bon là le championnat continue en rugby, c'est particulier,
00:39:23 - Mais là ils s'en posent quand même, ça va !
00:39:25 - Voilà, donc là il n'y a pas de soucis.
00:39:27 - Il n'y a pas de soucis. Tu parlais de meilleur joueur du monde, avant de conclure,
00:39:30 on repense il n'y a pas si longtemps, à la Coupe du monde de football de cet hiver,
00:39:34 tu as quand même l'un des meilleurs joueurs du monde, puisque c'est le ballon d'or en plus,
00:39:37 qui lui est blessé, et là il n'y a pas de discussion, Deschamps prend la décision tout de suite,
00:39:41 il n'y a même quasiment pas de discussion, et il s'enfuit, je force le trème, le petit matin.
00:39:45 - À 6h du matin.
00:39:46 - À 6h du matin, ça c'est encore un autre cas de figure,
00:39:48 Dupont n'est pas parti dans la nuit entre Marseille et Toulouse.
00:39:50 - Oui, oui, mais ça c'est le fonctionnement, je ne peux rien te dire.
00:39:54 - J'adore !
00:39:56 - J'adore Henri, j'adore.
00:39:58 Il faut des gens comme Henri Emile aussi pour parler au Franck Leboeuf et compagnie,
00:40:01 tu es d'accord avec moi, il n'y a pas Kémé Jaquet ou Fabien Galtier Henri.
00:40:04 - Ah oui, mais ça c'est le rôle du staff et de la confiance que peut avoir le sélectionneur,
00:40:11 en principe il choisit son staff, donc si c'est la confiance, ça doit être total.
00:40:15 Moi je sais que Kémé avait totalement confiance dans ce qu'on pouvait faire,
00:40:19 d'ailleurs souvent quand on me présentait l'intendant, il disait non, non, non,
00:40:23 c'est un de mes entraîneurs, il a également cette fonction,
00:40:27 mais il a partagé si tu veux quelque chose de fort,
00:40:31 enfin on partageait ensemble quelque chose de fort et la confiance elle a toujours été là.
00:40:35 - Il a des secrets.
00:40:36 - Et il continue à être là même si on ne le voit plus aimé.
00:40:38 - Mais oui aimé, dès que tu l'as tu lui souhaites plein de belles choses.
00:40:41 - Oui je le vois régulièrement et on va se retrouver bientôt avec le France 98,
00:40:46 mais ça on ne vous le dit pas.
00:40:48 - Ah !
00:40:50 - Le 12 juillet dernier on a fait un super truc avec Saint-Provence.
00:40:53 - Ah oui au Z5.
00:40:55 - Tu sais quoi je suis en train de penser, ce qui serait génial,
00:40:58 c'est que finalement il y a un France 2023, ça veut dire qu'on sera champion du monde en rugby
00:41:03 et qu'on les retrouvera comme vous, les grands champions de 98.
00:41:07 - Ah oui ce serait super.
00:41:09 Tu sais qu'à Clairefontaine on s'est regroupés de temps en temps,
00:41:13 du temps de Jean Mazot, manager, comme on était bien copains.
00:41:16 - Qui était avec nous hier soir.
00:41:18 - À la voisine ils étaient à côté au Château Ricard,
00:41:21 et nous on a fait même des échanges de maillots.
00:41:25 - C'était Château Evian ou Château Ricard ?
00:41:28 - Oui, oui, mais...
00:41:30 - Troisième mi-temps.
00:41:32 - C'était des contacts qu'on avait réguliers.
00:41:34 - Il y a quand même des troisième mi-temps au foot.
00:41:36 - Heureusement.
00:41:37 - Ils s'amusent quand même.
00:41:39 - Ce qui gêne au football c'est la répétition des matchs.
00:41:42 Tu sors d'un match, il y en a un autre derrière.
00:41:45 - C'est sûr que tu vois que tu as l'Italie dans 14 jours maintenant
00:41:48 et que le quart de finale le plus important c'est dans 3 semaines face à l'Irlande ou à l'Afrique du Sud.
00:41:53 - C'est pour ça qu'il faut avoir par rapport au bon un certain optimisme,
00:41:57 suivant ce qu'on va dire les toubis.
00:41:59 C'est eux qui vont tout décider.
00:42:02 - L'homme qui en a consolé des joueurs, évidemment, qui en a motivé des joueurs.
00:42:05 Henri-Emile a bien voulu prendre du temps pour nous,
00:42:07 c'était un pur bonheur de vous avoir dans ce document exceptionnel ce soir.
00:42:10 - Merci.
00:42:11 - Sur Radio Sport. Merci Henri, et à très vite.
00:42:13 Bonne continuation avec France 98, bien sûr.
00:42:17 - Ok, avec beaucoup de plaisir.
00:42:18 - Merci encore Henri-Emile. Au revoir.
00:42:21 Le rugby, c'est évidemment sur Radio Sport.
00:42:25 - C'était vraiment... Merci encore Henri, parce que c'était un moment important.
00:42:30 C'est l'homme qui murmurait l'oreille des stars, c'est un petit peu ça.
00:42:32 Non mais c'est ce qu'il nous faut pour Dupont.
00:42:34 Parce que si jamais il y a une petite chance qu'il puisse rejouer dans 3 semaines, au moins,
00:42:38 ça serait quand même formidable d'avoir, on a bien compris, sans masque, c'est pas évident.
00:42:43 Merci de rester avec nous, en tout cas, à nos amis qui sont autour de cette table,
00:42:46 c'est-à-dire le maire d'Angresse. J'adore, Angresse, ça s'écrit A-N-G-R-E-2-S-E.
00:42:50 Mais c'est bien de le préciser.
00:42:52 - Le maire d'Angresse, on n'est pas amiconnauses non plus.
00:42:56 - Bah non, Angresse ? Ah ouais d'accord.
00:42:58 - Le rugby à Cap-Bretons-Gore, c'est une institution, bien sûr, avec Philibert Sardeluc.
00:43:04 Et puis avec nous, Archibald Jacquin. Franchement, vous sentez comment l'histoire ?
00:43:08 Est-ce que Dupont va rester ? Est-ce que Toulouse va le rappeler ?
00:43:10 Allez, après tout ce qu'on a écouté, la vie de docteur, la vie d'Henri-Emile, qu'il connaît par cœur,
00:43:14 est-ce qu'il y a une chance de revoir Dupont sous le maillot bleu-blanc-rouge, monsieur le président ?
00:43:19 - Moi j'espère, comme les autres j'espère.
00:43:21 Après on verra, je pense que oui, les médecins vont faire ce qu'il faut.
00:43:25 Ils auront... Alors comme ils disent, peut-être qu'ils vont le faire jouer avec un masque ou pas.
00:43:29 Je pense pas que c'est la meilleure solution.
00:43:31 - Pas bon. - Voilà, pour moi c'est pas la meilleure solution.
00:43:33 Faut qu'il soit en moyenne de ses...
00:43:35 - En plus les autres joueurs vont le viser, déjà là on le visait bien.
00:43:38 - Je pense qu'il va revenir, ce qu'ils disent, enfin j'espère.
00:43:41 - Ah ouais, ça vous l'espérez ? - Oui.
00:43:43 - Mais penser c'est autre chose, hein Chris-Pierre. - Je pense que oui.
00:43:45 - Archibald.
00:43:46 - Galtier l'a dit depuis le départ, on n'est pas à l'abri des blessures.
00:43:51 Il a préparé un groupe depuis longtemps.
00:43:54 Maxime Lucu, il a joué avec cette équipe plusieurs fois.
00:43:59 - Y'a Couillou aussi. - Y'a Couillou.
00:44:01 Donc je pense que Antoine Dupont, la priorité ça va être sa santé à lui.
00:44:09 C'est ça qu'il faut regarder en premier.
00:44:11 Et puis je suis assez serein avec une charnière Jalibert-Lucu et Couillou en finisseur sur les 20 dernières minutes.
00:44:21 Alors c'est sûr c'est pas Dupont, mais le groupe a été préparé.
00:44:24 - C'est pas Dupont-Tamac, parce que tu parles des deux.
00:44:26 - Oui, alors juste le point positif, parce qu'il y a des points négatifs, mais il y a toujours du positif.
00:44:30 C'est qu'effectivement cette charnière-ci, d'une manière sur les deux pro-Chamas, ça sera ça.
00:44:35 - Oui, oui.
00:44:37 - Si c'est Lucu avec Jalibert, c'est une charnière qui a l'habitude de jouer en ensemble à l'UEB.
00:44:46 - Comme là en Toulousaine, sa charnière à Toulousaine, elle va balancer, passer le beigle-bordeaux.
00:44:50 - Est-ce qu'on y gagne ?
00:44:52 - On le saura.
00:44:54 - Qui est champion dans le Top 14 ? Qui a le bouclier de Brenus ?
00:44:56 Qui a surfé avec le bouclier de Brenus ?
00:44:58 Commissaire Osgore, c'est le petit Dupont.
00:45:00 Non mais ce soir on parle, on oublie que presque Ntama qui est blessé,
00:45:04 qui ne pourra pas rejouer pendant longtemps.
00:45:06 Ca c'est dur pour Toulouse, parce que Toulouse ça leur fait quand même deux sacrés joueurs pour la compétition,
00:45:10 même si le Top 14 s'est arrêté, heureusement.
00:45:12 Même si ça a un peu joué au début de la Coupe du Monde.
00:45:15 Moi, je ne vais pas être Chat Noir, j'espère qu'il n'y aura pas un troisième blessé, un Ramos ou autre.
00:45:20 Tu as l'impression que tu as, je ne sais pas si on met des petites aiguilles pour l'instant sur l'équipe de France de rugby,
00:45:25 mais perdre deux joueurs comme ça, en plus hier, Jérôme me disait si bien, c'est notre coach dans l'émission,
00:45:29 le match comme ça, c'est le genre de match où tu peux en perdre un, tu peux automatiquement en perdre un gros.
00:45:33 C'est pas faire en peur aux Toulousains, ils ont perdu Marchand, qui va revenir, Baye qui était blessé qui revient.
00:45:38 J'avais oublié Marchand.
00:45:39 Ils ont beaucoup le Toulousain.
00:45:40 Non mais là, pour être optimiste, l'équipe de France est à Aix-en-Provence, au bon air d'Aix-en-Provence.
00:45:45 A la renaissance, donc ça va aller.
00:45:47 A la renaissance, ça va être une renaissance. Non mais ils sont au bon air, ils vont se soigner, c'est une ville d'eau.
00:45:51 Allez, au moins, et puis ça c'est optimisme pour nous, on le reverra en finale.
00:45:55 Non mais c'est ça, je pense que demain je vais me réveiller, je serai moins triste qu'aujourd'hui.
00:45:59 C'est pas Dupont la joie, comme disait nos amis de l'équipe aujourd'hui.
00:46:03 Mais c'est vraiment difficile, personne n'a pu s'extasier sur le 96-0, personne n'avait envie,
00:46:09 parce que tu avais presque entendu le krach quelque part, et tu as vu les yeux de Dupont,
00:46:13 tu as dit "Hmph", comme protocole.
00:46:16 Non mais lui il savait, il a senti.
00:46:17 Il a senti.
00:46:18 Avant de vous libérer, on jouait au rugby, parce que vous savez qu'on est en direct du Yobi Ban chaque soir où ça joue,
00:46:24 parce qu'il y a la fan zone, il y a beaucoup de monde, déjà même ce soir ici, parce que c'est un peuple de rugby,
00:46:28 tu vois, j'ai vu en fin d'après-midi beaucoup de monde devant le match de Saint-Etienne sous la pluie.
00:46:32 Oui, il y avait un match à Geoffroy-Guichard, Argentine-Samoa,
00:46:37 alors sur le papier, un match équilibré, c'était la poule D,
00:46:42 sur le papier un match équilibré, parce que l'Argentine est la nation classée 10ème mondiale en rugby,
00:46:47 et les Samoas 11ème, donc voilà.
00:46:49 C'était bien.
00:46:50 Sur le papier c'est équilibré, la pluie n'arrange pas les choses au rugby,
00:46:54 on a eu un match qui se termine par 19 à 10, c'est l'Argentine qui a marqué les points,
00:46:59 qui donc se replace un petit peu au classement, l'Argentine a gagné 19 à 10,
00:47:04 un essai transformé de chaque côté, une pénalité en plus, tiens, pour les Samoas,
00:47:08 un nom qui vous dit quelque chose, Christian Lealifano, Christian Califano,
00:47:13 qui a joué là-bas au début du monde.
00:47:15 Il n'a pas le même jeu au pied.
00:47:16 Il n'a pas le même jeu au pied, mais il a marqué, donc un essai transformé plus une pénalité,
00:47:21 et de l'autre côté pour l'Argentine, 19 points, 3 pénalités, un essai transformé par Emiliano Boffeli,
00:47:30 c'est peut-être la même famille, vous vous rappelez, Victor Boffeli qui joue à Aurillac en France.
00:47:33 Anis aussi, peut-être Anis, je ne sais plus.
00:47:36 Mais qui a été aussi international, 3ème ligne évidemment.
00:47:40 Voilà, donc un match assez plaisant.
00:47:43 On a suivi, tiens, avec notre ami qui est avec nous.
00:47:48 Avec Archibald.
00:47:49 Avec Archibald. Et les Samoas auraient pu revenir.
00:47:52 Oui, il y a eu beaucoup de ballons tombés sur la première mi-temps,
00:47:56 et après les Argentins ont mis leur jeu en route.
00:48:00 Il y a eu moins de pluie, le ballon a séché,
00:48:03 et il y a eu une belle réaction dans le dernier quart d'heure des Samoas,
00:48:07 mais quelques imprécisions et une pénalité qui leur coûte cher,
00:48:12 parce que ça les met à 9 points de différence.
00:48:15 Mais il y a eu 5 minutes de suspense où ils auraient pu aller arracher le match.
00:48:21 Ils auraient pu arracher le match, une belle ambiance.
00:48:23 Et on sait qu'à Geoffroy Richard, à Sainte-et, évidemment, en foot ou au rugby,
00:48:27 il y a de l'ambiance.
00:48:28 Si on prend le classement, je rappelle que c'est une poule qui est très relevée,
00:48:33 avec les Anglais, Samoas, les Japonais qu'on a vus l'autre jour,
00:48:37 l'Argentine, le Chili, tout le monde presque peut revenir et se qualifier.
00:48:43 Pour l'instant, évidemment, c'est l'Angleterre qui est en tête avec 9 points,
00:48:48 derrière les Samoans qui, s'ils avaient fait un bon résultat aujourd'hui,
00:48:53 étaient presque qualifiés, quoique, avec 5 points.
00:48:56 Derrière, le Japon à égalité avec 5 points, et l'Argentine avec 4 points.
00:49:00 Le Chili, pour l'instant, n'a marqué aucun point, ils sont à 0.
00:49:04 Mais voilà, une poule très ouverte, contrairement à d'autres poules,
00:49:08 c'est la poule D, celle-ci, où chaque équipe,
00:49:11 tout ça va se décider dans les 15 jours qui viennent,
00:49:13 où chaque équipe peut encore espérer se qualifier.
00:49:16 À suivre, bien sûr, comme demain, et ce sera ma dernière question pour vous deux,
00:49:19 il fera un super duo, tous les deux, t'imagines, tous les sortoraient,
00:49:22 Archibald et Philibert.
00:49:23 Alors, tout à l'heure, je me suis trompé, je m'excuse,
00:49:25 le film, c'était Archimède, le clochard, et pas Archibald,
00:49:28 avec Jean Gabin, excusez-moi.
00:49:30 - Je m'excuse, je m'excuse. - Je m'excuse, je m'excuse.
00:49:35 Archibald, vos parents, ils sortent de ça d'un film, c'est historique ?
00:49:40 C'est familial, c'est les îles, c'est ce que je disais à mon voisin,
00:49:46 c'est descendance écossaise et anglaise.
00:49:49 D'accord, écossais, anglais, Archibald.
00:49:52 D'où cette passion pour le rugby.
00:49:54 Mais non, mais Archibald, je retrouve, c'est dans Les Mystères de l'Ouest, voilà.
00:49:58 - Aussi. - Mais oui !
00:50:00 - J'étais trop jeune, je suis trop jeune pour l'avoir.
00:50:02 T'as pas la musique des Mystères de l'Ouest ?
00:50:03 - C'est génial ! - Allez boss, nous, musique !
00:50:07 Ah mais on va chanter, t'inquiète pas.
00:50:09 Ne fais rien, parce qu'on a un vrai chanteur ce soir, visiblement, qui va venir,
00:50:12 j'ai vu arriver Tadak avec sa guitare.
00:50:14 C'est un surfeur comme on les aime, Dosgore,
00:50:16 parce qu'on va parler de Dosgore dans un instant,
00:50:18 puisqu'on va parler évidemment de tout ce qui se passe ici,
00:50:20 à l'occasion des 100 ans de cette belle ville Dosgore,
00:50:22 un peu d'histoire, de la culture, mais toujours du sport.
00:50:25 On va parler également d'une chose très importante d'ici quelques minutes,
00:50:29 avec les stages de sauvetage côtier, parce qu'il y a des secours en mer
00:50:31 qui sont d'une importance capitale, parce qu'ici on parle beaucoup de surf,
00:50:35 bien sûr, de sport d'eau, on parlera de pagaie, de pagaille,
00:50:37 et on aura également droit au tennis, au vélo, au golf.
00:50:41 - Au vélo, à tous les sports, et on compte sur M. le maire,
00:50:44 coprésident du club... - Pour avoir le joueur d'un mi-bien.
00:50:47 - Pour nous amener, comment il a dit, Poff ?
00:50:49 - Oui, Poff. - Pour nous l'amener ici,
00:50:51 avant la fin de la Coupe du Monde. - Et Poff n'est pas qu'un gadget.
00:50:54 - J'espère, j'aimerais bien vous l'amener. - Vous nous l'amenez.
00:50:56 - Vous avez des messages Fabrice, au lieu de faire la mou,
00:50:59 on va tout seul sur les réseaux sociaux.
00:51:02 - Oui, merci pour le point sur la santé de notre ami Dupont.
00:51:07 Tout le monde lui souhaite un prompt rétablissement.
00:51:09 Il y a eu un petit message qui disait "je vous étais au Vélodrome,
00:51:14 mais pas au match, j'étais pour le Pape".
00:51:16 J'ai prié pour Dupont. - On peut comprendre, on a besoin.
00:51:20 - On va prendre tout ce qui passe pour la voie.
00:51:23 - Et merci de parler aussi du local.
00:51:25 Les gens apprécient qu'on parle d'Osgore et du club d'Osgore.
00:51:28 - Restez bien avec nous, vous êtes de plus en plus fidèles
00:51:30 à rejoindre cette plateforme sur le digital.
00:51:32 Tu nous rappelles les endroits où on passe pour se connecter ?
00:51:36 - Dailymotion, Twitter, Twitch, nous avons TomTomTomTom,
00:51:41 que je ne me trompe pas. - Et bienvenue à Intermarché.
00:51:43 - Dailymotion, oui. Farge Fred ne nous voit peut-être plus sûr.
00:51:46 - Ah, j'adore ! Vous vous êtes passé par le clé ?
00:51:49 Vous avez reconnu Jérôme dans les rayons ?
00:51:51 - Faut que je trouve le "tum tum".
00:51:53 Tu sais, le petit message, il y a toujours une petite musique.
00:51:55 - Ah oui, tu as raison.
00:51:57 - Très bien, merci beaucoup.
00:51:58 Dernière question, je le disais à nos invités du soir,
00:52:00 dans cette première partie, deuxième partie consacrée
00:52:02 essentiellement à Osgore.
00:52:04 Demain, c'est le gros match de ces phases de poule.
00:52:06 Il y a une autre, à France, face à la Nouvelle-Zélande.
00:52:09 Demain, c'est important pour nous, c'est Afsud,
00:52:11 c'est l'Afrique du Sud face à l'Irlande.
00:52:13 Allez, le journaliste que vous êtes, Archibald Vassemouillet,
00:52:16 vaut mieux qu'on joue l'Irlande ou l'Afrique du Sud, nous, encore ?
00:52:19 - Je dirais l'Irlande. J'ai l'impression que l'Afrique du Sud,
00:52:22 ils en gardent sous le pied, ils n'ont pas tout montré.
00:52:24 Et ils me font très peur.
00:52:26 Donc je préfère prendre une équipe qu'on connaît,
00:52:29 au style de jeu qu'on a habitué.
00:52:32 - Quoi qu'il arrive, il faudra tous les prendre, si on veut aller au bout.
00:52:34 - Oui, mais voilà, au quart, je préfère l'Irlande ou l'Écosse.
00:52:39 On a tendance un peu à enterrer l'Écosse,
00:52:41 mais il y a encore une possibilité qui se...
00:52:43 - Oui, oui, parce que vous êtes de sang écossais.
00:52:45 - Oui, oui, oui. - Ok, anglais.
00:52:47 C'est fou, hein, dans ce Royaume-Uni.
00:52:49 Monsieur le Président, maire d'Angresse, président du Cap-Morant.
00:52:53 - Je suis le même avis qu'Archibald, parce que l'Afrique du Sud
00:52:55 m'impressionne beaucoup, et je pense qu'ils ne sont pas encore
00:52:58 au top de ce qu'ils peuvent faire.
00:53:00 C'est une entreprise d'extruction, donc...
00:53:02 - Je crois qu'ils ont un petit titre sur le dos, je crois, de mémoire.
00:53:04 - Oui, et j'ai même peur que devant...
00:53:06 On a vu le premier match qu'on a joué contre les Blacks,
00:53:09 où les Blacks, on en fait la référence un peu,
00:53:11 devant, on a été... Heureusement, on est solides devant,
00:53:14 en touche, conquête, c'est important, on tient la route.
00:53:16 Contre eux, je pense que si on est dominés dans ce secteur-là,
00:53:19 ça va être très compliqué pour nous.
00:53:21 Monsieur Virlam, je pense qu'on peut les maîtriser.
00:53:23 - Ceci dit, ils ont raison tous les deux,
00:53:25 mais ceci dit, je crois qu'aucune de ces deux équipes
00:53:28 n'aimerait jouer en quart contre l'équipe de France
00:53:31 avec Oussan Dupont. - On est d'accord.
00:53:33 - Ouais, je suis sûr. - On est d'accord.
00:53:35 - Dupont, une Tamac, quand même, qui nous manque...
00:53:37 Parce que tout le monde parle de Dupont, mais je dis...
00:53:39 C'est terrible, quoi, ce qu'ils ont fait.
00:53:41 - Avec Oussan, crois-moi, ils vont essayer de gagner,
00:53:45 en espérant que la France soit première,
00:53:47 puis on joue en France, on joue en France.
00:53:49 - Hier soir, on a revisité la 89, mais 9-10,
00:53:52 c'est quelque chose au rugby aussi, hein,
00:53:54 on ne peut pas l'oublier. - On est d'accord.
00:53:56 - On est bien d'accord. Merci, messieurs les spécialistes.
00:53:58 Vous revenez quand vous voulez, bien sûr,
00:54:00 parce que vous parlez de rugby, parce que vous êtes chez vous.
00:54:02 On a vu votre stade, c'est très sympa,
00:54:04 ça se passe très bien, tout près du tennis.
00:54:06 On va parler tennis, on va parler vélo aussi dans quelques instants,
00:54:08 on va parler de l'eau ici. Merci à vous, Philibert Sardeluc.
00:54:11 Et Archibald Jacquin, vous revenez aussi quand vous le souhaitez,
00:54:13 un spécialiste rugby et correspondant pour Sud-Ouest.
00:54:16 Ici, je sais, il y a des régions,
00:54:19 il y a Ouest-France, Sud-Ouest, qui sont des journaux
00:54:21 qui sont très très lus, et on garde encore le plaisir du papier ici.
00:54:24 On ne l'oublie pas. - On aime ça.
00:54:26 - Ça, c'est important. Vous lisez la presse sur papier, vous aussi ?
00:54:28 - Oui, Sud-Ouest, c'est le plaisir. - C'est quoi cette presse ?
00:54:31 C'est quoi ces livres ? Sur des liseuses.
00:54:33 - C'est bien. - Ah non, jamais. On fera un débat.
00:54:35 - On aime le papier, l'odeur du papier. - On fera un débat.
00:54:37 Il est 21h25, on ouvre une grande page Osgore,
00:54:40 qu'on terminera en chanson, restez bien avec nous,
00:54:43 parce que plus que jamais, vous savez quoi ?
00:54:45 Vous êtes bien sur Radio Sport.
00:54:48 Le rugby, c'est évidemment sur Radio Sport.
00:54:52 Soirée spéciale en duplex du Duby Ban avec Jérôme,
00:54:58 qui vous accompagne comme chaque grande soirée,
00:55:00 avec Etienne Bonami, toute l'équipe, bien sûr, on vient de parler longtemps.
00:55:03 Rugby, comme premier, on voulait absolument,
00:55:05 comme ce soir, il n'y a pas de match, s'intéresser à Osgore,
00:55:07 les cent ans d'Osgore, on le rappelle, c'est vrai.
00:55:09 Important dans la vie d'une cité, d'une ville.
00:55:12 - Imagine, cent ans, est-ce qu'on y arrivera ?
00:55:14 - On l'espère. En tout cas, je vous le souhaite.
00:55:16 - Merci. - Je trouve que, au niveau entretien,
00:55:18 vous êtes là avec votre vélo dans le camion.
00:55:20 - Il reste dans le camion, tu as bien remarqué.
00:55:22 - J'ai vu qu'à midi, les légumes, c'était pas votre truc.
00:55:24 Alors ce soir, vous faites attention. Vous évitez la purée.
00:55:27 - Oui, monsieur. - Et les courgettes, ça va ?
00:55:29 - Oui, docteur. - Osgore, à l'honneur, ce soir, bien sûr,
00:55:32 puisque nous sommes tous les soirs de match en direct du Duby Ban.
00:55:34 On voulait recevoir les gens qui président un petit peu cette ville
00:55:37 et qui président à la belle destinée, à ce qu'on a envie de faire aussi,
00:55:40 ce qu'on souhaite faire. Tout savoir sur Osgore,
00:55:43 on va parler d'événementiel tout à l'heure, du tourisme,
00:55:45 avec Isabelle Richardot qui sera avec nous.
00:55:47 On aura également Solène Salazar qui s'occupe de l'événementiel,
00:55:51 tout simplement, et de la communication,
00:55:53 ces deux demoiselles qui seront avec nous.
00:55:55 On terminera cette soirée avec de la musique.
00:55:57 J'espère qu'ils seront en forme. Reynald, qui est un vrai surfeur...
00:55:59 - On nous en a dit du bien. - Du bien, que du grand bien.
00:56:02 C'est un artiste solaire, m'a-t-on dit.
00:56:04 Solaire, ça veut tout dire. Qui surfe et qui chante.
00:56:06 Et puis ce soir, nous parlerons d'autres sports.
00:56:08 On n'a pas les rugby, on parlera de tennis, de vélo et bien sûr de surf.
00:56:12 On parlera peut-être de polo de basque, non, ce soir aussi ?
00:56:14 - Ah bah oui, j'adore. - C'est bien, ça.
00:56:16 - C'est bien, c'est le sport d'ici. - Je sais pas.
00:56:18 On va demander au président de l'Office de Tourisme qui est avec nous,
00:56:20 si vous voulez, qu'il vienne nous rejoindre.
00:56:21 Merci, Julien Mauresmo, de prendre du temps pour nous.
00:56:23 - Merci à vous. - Bonsoir à vous.
00:56:25 Je parle de polo de basque, c'est une de vos casquettes, bien sûr.
00:56:28 Voilà, je suis président du club de Dossegård.
00:56:30 C'est bien, c'est logique presque, non ?
00:56:32 Parce que c'est un des sports numéro un avec le surf, ici.
00:56:34 Oui, on pèse quand même pas mal de licenciés.
00:56:37 On est dans les Landes ou on est aux Pays Basques, ici ?
00:56:40 On est dans les Landes, mais on a la particularité d'avoir le premier
00:56:43 Raya Light de France, construit en France.
00:56:45 Premier construit ? C'est un des sports de Dossegård ?
00:56:47 Oui, tout à fait.
00:56:49 On rappelle ce que c'est exactement, parce que pour ceux qui nous écoutent au bout du monde...
00:56:51 Alors le Raya Light, en fait, pour jouer à la pelote,
00:56:53 il y a trois installations majeures.
00:56:55 Le fronton extérieur, qu'on met sur toutes les places de village.
00:56:58 Le trinqué, qu'on partage avec le jeu de pommes.
00:57:01 Et le fronton mur à gauche, qui fait ou 36 mètres,
00:57:04 ou à partir de 52 mètres, qui s'appelle un Raya Light.
00:57:07 Fronton couvert, mur de frappe, mur de gauche, et mur du fond.
00:57:10 Ah oui, et ça se fait qu'un gant, avec une pelote ?
00:57:13 Alors dans cette installation, on joue quasiment exclusivement à la cesta punta,
00:57:19 plus une discipline de pala, qui s'appelle la pala larga.
00:57:22 Et voilà.
00:57:25 Et comment on joue à la cesta punta ?
00:57:27 Avec un gant de chistéra en osier.
00:57:29 La particularité d'Ossegor, c'est d'avoir le premier construit en France,
00:57:32 sur la volonté du maire fondateur de l'époque, Alfred Eluère.
00:57:35 Il était passionné de sport, président du Conseil national des sports,
00:57:40 qui était l'équivalent du ministère des sports à l'époque.
00:57:43 Alors même si lui était au rugby, il était à la fête de rugby,
00:57:45 mais il était passionné de beaucoup de sport.
00:57:47 Et sa vision, c'était la station des sports élégants.
00:57:50 Et en 1956, il rencontre à Madrid son homologue espagnol,
00:57:55 et il l'amène au Rayalei.
00:57:57 Et en fait, il avait voté une salle de spectacle attenante au casino.
00:58:02 Et en fait, il s'est dit, on va faire un Rayalei convertible en salle de spectacle.
00:58:06 Ça vous plaît, ça Jérôme ? Je sais que vous aimez la tradition.
00:58:08 Vous aimez les arènes, vous aimez les pelotes basses, les traqués ?
00:58:10 J'aime la tradition régionale, et même encore plus ici.
00:58:14 On l'a visité l'autre jour, on a été le voir.
00:58:16 Et j'adorerais, mais je crois qu'il y a des matchs tous les samedis,
00:58:20 Quand on bosse !
00:58:22 J'adorerais aller voir un match, parce que...
00:58:24 Alors c'est télévisé aussi, mais il y en a dans le monde entier,
00:58:27 de ce sport-là, on le pratique, et à l'autre bout de la Terre,
00:58:30 en Amérique du Sud, il y a les champions du monde peut-être.
00:58:32 En fait, cette discipline, elle naît d'ailleurs à l'étranger,
00:58:34 elle naît en Argentine, cette déformation du gant,
00:58:37 puisque sur 23 disciplines de pelote, on est la seule où on bloque et on relance.
00:58:40 Toutes les autres, c'est des frappes.
00:58:42 Tout ce qui est jeu de paume, tout ça, à l'origine en France,
00:58:44 c'était "oui, on retient pas la balle, ça repart".
00:58:47 - Mais on réceptionne la balle, est-ce que...
00:58:49 Ça c'est une question que je me suis toujours posée, je vous la pose.
00:58:52 Est-ce qu'il y a un temps déterminé, où la balle doit...
00:58:55 Avant que la balle reparte...
00:58:57 - Tu veux partir te balader à la plage et revenir quoi !
00:58:59 - Non, non, c'est pas ça, mais à la 6terra, voilà,
00:59:01 on réceptionne la balle et on la relance...
00:59:03 - Dans ce grand bras, oui !
00:59:04 - A une vitesse folle, avec une amplitude du bras, etc.
00:59:07 Donc la balle ne doit pas rester à la 6terra plus de...
00:59:10 - 3 secondes et 3 pas.
00:59:12 - 3 secondes et 3 pas, et elle part à quelle vitesse ?
00:59:14 - En fait, c'est le sport de lancer le plus rapide au monde,
00:59:17 avec un record d'Agnan à 190 miles, ça fait 307 km/h.
00:59:21 - 307 km/h, c'est-à-dire que si tu prends la balle,
00:59:24 les joueurs évidemment sont casqués,
00:59:26 et les spectateurs sont protégés par un filet.
00:59:28 - Au tennis, tu serres à plus de 200.
00:59:30 - Oui, oui.
00:59:31 - Sur le lancer, après, il y a des frappes qui vont plus vite,
00:59:33 même le golf, des fois en sortie, ça peut aller plus vite,
00:59:35 mais en lancer, c'est le sport de lancer le plus rapide.
00:59:38 - T'as pas une jingle question piège ce soir, Fabrice ?
00:59:41 - T'as le temps de réfléchir, tu me dis si t'en as un ou pas.
00:59:43 T'en as un ? Mais non, incroyable.
00:59:45 J'adore parce qu'il y a une petite tablette magique,
00:59:47 et à chaque fois on peut poser des questions.
00:59:49 Prépare des questions piège aussi, moi j'aime beaucoup.
00:59:51 J'ai la question qui fâche, là, si tu veux.
00:59:53 Question qui fâche, vas-y.
00:59:55 Question qui fâche, c'est bien.
00:59:57 J'aime bien cette ambiance, tu vois, c'est notre jingle,
00:59:59 mais j'aime beaucoup.
01:00:01 Est-ce que la pelote basque a toujours une bonne presse ?
01:00:03 Est-ce que la pelote basque est toujours aussi attractive
01:00:05 quand on voit des padeleurs de partout dans le monde maintenant,
01:00:08 sur ces terrains d'ailleurs, le tennis ?
01:00:11 - Alors là, on peut partir sur un débat.
01:00:13 - On est parti, vous êtes sur Radio Sport, on a du temps.
01:00:15 - Parce que moi je milite pour qu'on l'appelle que la pelote,
01:00:19 comme c'est le cas en Espagne, au Mexique, un peu partout,
01:00:22 parce que le fait qu'on dise pelote basque,
01:00:24 inconsciemment ça connote un peu folklore et tradition,
01:00:31 alors qu'il ne manquerait pas grand-chose pour que ça se développe davantage.
01:00:35 Donc le problème de notre discipline à nous,
01:00:38 c'est qu'il y a quand même une installation qui coûte très cher,
01:00:40 du matériel qui coûte très cher, qui est tout artisanal,
01:00:42 et donc pour développer c'est compliqué.
01:00:44 Mais par contre la Fédération Internationale et la Fédération Française
01:00:47 portent une discipline qui s'appelle le frontball.
01:00:49 Donc en fait c'est un mix, c'est juste un mur,
01:00:53 et on joue à mains nues avec une pelote beaucoup moins technique que les pelotes,
01:00:57 qui coûte moins cher et qui se développe énormément.
01:01:00 - Quand on dit artisanal, ça veut dire cher à chaque fois, j'ai bien compris.
01:01:03 - Un grand chess-terrace c'est 20 heures de travail.
01:01:06 - Et ça coûte ?
01:01:07 - Ça coûte au moins 460 euros.
01:01:09 - Ah oui, c'est sûr.
01:01:11 - Et une pelote, on en achète là, ça coûte 90 dollars,
01:01:15 et la moindre réparation c'est 17 euros.
01:01:17 - Fabrice, je pars sur ton contrôle, Maître Capello.
01:01:20 Bonne réponse, ou alors c'est un grand homme politique
01:01:22 qui n'a pas répondu sur le padel et le tennis, t'as remarqué ?
01:01:25 - Non, en tout cas il a bien répondu.
01:01:26 - Non mais il a bien répondu !
01:01:27 - A côté !
01:01:28 - Je suis d'accord avec le monsieur.
01:01:29 - Il a gardé la balle pendant 3 secondes et 3 mètres.
01:01:31 - Mais tu noteras qu'il n'a pas parlé de pelote landaise.
01:01:34 - Il a dit qu'il faut se débarrasser de basque,
01:01:36 mais il ne veut pas passer à landais.
01:01:38 - Mais non, parce que c'est un sport, on ne dit pas le foot anglais.
01:01:42 Alors tiens justement, puisqu'on parle de développement de ce sport,
01:01:44 est-ce que les jeunes y viennent,
01:01:46 est-ce que naturellement les jeunes viennent jouer à la pelote ?
01:01:50 - Alors nous du coup on a un rayonnement,
01:01:52 parce que déjà au Ségur on est la seule discipline à faire la cesta de toutes les Landes,
01:01:56 donc on touche quand même des gamins,
01:01:58 pas forcément que d'au Ségur, de villages environnants.
01:02:01 Alors beaucoup viennent par coup de cœur,
01:02:03 viennent parce qu'il y en a qui jouent dans la famille ou comme ça,
01:02:06 mais après de toute façon, mécaniquement on est limité par la capacité d'avoir une seule installation.
01:02:13 - C'est vrai que c'est compliqué.
01:02:15 - Il y a une question.
01:02:17 - Encore une question ?
01:02:18 - Oui sur le réseau, est-ce que c'est un sport ou un spectacle ?
01:02:20 - Ah, c'est un sport.
01:02:22 - Je réponds à ça, t'as pas le droit de dire ça.
01:02:24 - Non mais justement, je pense que c'est plus un spectacle sportif qu'un sport.
01:02:28 Comme l'air soir à la rugby, 96-0 c'est un spectacle, alors on est d'accord.
01:02:32 - Non mais en fait, la particularité, c'est assez intéressant de comprendre comment les Américains...
01:02:39 Vous voyez, c'est les Américains qui l'ont beaucoup développé,
01:02:42 dans le générique de "Fleek à Miami", dans "Miami Vice" il y avait de la cesta,
01:02:46 il y avait des films, "Père et un père", autour de la cesta, des paris...
01:02:49 - Je m'en souviens plus de la cesta, ça y est, j'y suis maintenant.
01:02:52 J'avais la musique dans la tête de "Miami Vice", ça y est, maintenant je l'ai.
01:02:55 - Du coup, alors qu'ils sont fans de sport universitaire,
01:02:59 ils n'ont jamais pris de... il n'y a quasiment pas eu d'Américain dans le fronton.
01:03:04 C'est-à-dire qu'ils ont pris le "Rai-a-laï", un nom qui est quasiment imprononçable pour eux,
01:03:08 ils ont mis un jeu avec des Cubains, des Mexicains, des Français, des Espagnols, des Philippines,
01:03:15 dans le "Rai-a-laï", et eux, ils étaient de l'autre côté des gradins,
01:03:19 avant un spectacle et des paris.
01:03:22 - C'est passionnant, vous êtes président de la pelote basque, également de l'Office du Tourisme,
01:03:25 on va revenir sur les événements dans quelques instants, sur la communication.
01:03:28 Dans l'histoire d'Osgore, vous retenez, et pourquoi vous aimez cette ville peut-être plus que tout, aujourd'hui encore ?
01:03:33 - En fait, Osgore, c'est vraiment... moi, ça me fait plaisir, là,
01:03:38 et quelque part, le Covid a fait du bien, parce que les gens sont revenus à une période où...
01:03:44 où en fait, ils venaient de moins en moins, ce qu'on a vu.
01:03:47 C'est pas juste une ville estivale, quoi.
01:03:50 Le tourisme balnéaire, tel qu'il était pensé à la création de la station, c'était un tourisme hivernal,
01:03:54 c'est-à-dire que les gens, ils venaient...
01:03:56 - Presque en cure, j'allais dire, comme dans certains...
01:03:58 - Oui, ça fait, mais le début des stations balnéaires, c'est d'abord du soin,
01:04:02 c'est les sanatoriums qu'on a ici, qu'on avait à Cabrotan et à Labenne,
01:04:07 et après, la ville bourgeoise, qui avait son casino...
01:04:11 Donc, nous, on n'a pas eu les établissements de main de mer,
01:04:13 ça a été bloqué par la crise de 29, dans la création de la station,
01:04:17 mais c'était un projet qu'il y avait.
01:04:19 Donc, en fait, c'est un tourisme hivernal,
01:04:21 les gens quittaient les villes qui étaient polluées par le charbon,
01:04:23 pour venir respirer le bon air, ici.
01:04:26 Et je pense que c'est un angle qu'il faut qu'on prenne de plus en plus, parce que...
01:04:29 - Tout ce qui se passe dans le monde d'aujourd'hui, on n'a l'abri de rien, vous avez raison.
01:04:32 - Non, et puis pourquoi les gens, ils viendraient pas aussi...
01:04:35 Quand on voit les alertes...
01:04:38 - Pollution particules, comme vous le savez, sur votre téléphone,
01:04:40 quand vous habitez à Paris, à Nice, au Marseille ou ailleurs,
01:04:43 tu as envie de venir respirer le bon air.
01:04:45 - Parce que paradoxalement, la station, un bon jour de tempête, à la mer, ça...
01:04:50 - Oui, oui. - On n'en est pas loin aujourd'hui.
01:04:52 - Et puis les pains aussi, ça a des vertus, non, les pains ?
01:04:54 On voit souvent des... - Bah, ils se multiplient, tu sais, les pains.
01:04:57 - Non, mais ça aussi, mais... Oui, ça, je sais bien, mais...
01:04:59 Mais les huiles essentielles, notamment, il y en a au pain,
01:05:02 parce qu'il y a forcément des vertus, et notamment pour la respiration, mais...
01:05:05 - Mais pour qui c'est, c'est promener une fois dans sa vie, dans cette forêt landaise,
01:05:10 où il y a la quiétude, le calme, la bonne respiration,
01:05:14 ça fait du bien à tout le monde. - Ah bah oui, ça fait du bien à tout le monde.
01:05:16 Ça fait du bien d'être à Osgore, ici, en duplex du UbiBad,
01:05:19 on va reparler, évidemment, de votre ville qui vous est chère,
01:05:21 avec Isabelle Richardot, qui sera avec nous tout à l'heure,
01:05:24 avec Solène Salazar, également, qui nous parlera de tout ce qui se passe en communication ici,
01:05:28 et les expositions et autres, on terminera en musique !
01:05:30 C'est bien, c'est une belle idée, on termine en musique à Osgore,
01:05:32 avec l'image du surfeur, la plage, qui sait, peut-être avec Renald,
01:05:35 qui nous rejoindra d'ici là.
01:05:37 On va parler dans quelques instants de sauvetage en mer,
01:05:39 parce que quand même, l'Atlantique, tout ce qui se passe ici autour de votre lac,
01:05:42 autour de la mer et de l'océan, ça sera intéressant,
01:05:45 comme le surf, bien sûr, ce soir, à l'honneur, ou des sports terrestres,
01:05:48 comme le tennis, comme la pelote basse, bien sûr,
01:05:51 ou encore le petit vélo, qui va bien, ça vous est cher.
01:05:53 Il a le vélo dans le camion, monsieur ? - Il est dans le camion, oui.
01:05:56 - Tu ne m'as toujours pas prêté. - Tu le prends quand tu veux.
01:05:58 - Mais tu as mis les piles dedans ? - Il faut que je le recharge.
01:06:00 - C'est ça, tu es sûr. Ça marche bien, ça fonctionne bien, j'imagine, à Osgore.
01:06:03 Le vélo électrique. - Oui, oui, mais le vélo,
01:06:05 les modes de déplacement qui évoluent, carrément.
01:06:08 - Merci mille fois, Julien Moresse, mon président de l'Office du Tourisme,
01:06:11 mais président également d'un sport ancestral, un sport magnifique,
01:06:14 qui trouve ses racines ici à Osgore, vous l'avez dit.
01:06:16 Le président de la pelote basse, merci de venir jusqu'à nous,
01:06:19 parce que vous le savez, sur Radio Sport, c'est toujours un bon moment,
01:06:22 et vous êtes le bienvenu jusqu'au 28, c'est ça, la finale ?
01:06:25 - Le 28 octobre. - C'est francoise, j'ai pas le programme.
01:06:28 Jusqu'à jamais, vous êtes bien sur Radio Sport.
01:06:31 21h38, oui, 21h38.
01:06:42 Ça veut dire que nous avons beaucoup parlé de Dupont,
01:06:46 beaucoup parlé d'Osgore, mais pas assez encore.
01:06:48 C'est vrai. - Mais non, il y a tellement de choses à faire,
01:06:52 il y a tellement de belles choses à Osgore. - Et il y a de l'eau.
01:06:55 - Il y a beaucoup d'eau autour d'Osgore. - Il y a beaucoup d'eau.
01:06:57 - Je me suis promené tout à l'heure au bord du lac, j'ai fait une petite vidéo,
01:06:59 vous pouvez la regarder sur Instagram, sur Twitter,
01:07:01 c'est juste magique, au moment du coucher de soleil,
01:07:03 avant de prendre l'antenne à 20h30, c'est du bonheur.
01:07:05 Mais attention, la mer, c'est dangereux, vous le savez,
01:07:08 dès l'enfance, il faut surveiller vos enfants.
01:07:10 Il y a des cours, évidemment, pour les bébés nageurs et tout le temps,
01:07:12 et il y a des endroits où il est conseillé de prendre des précautions
01:07:16 pour venir nager, parce qu'il y a des endroits où il y a des petites baignes,
01:07:19 il y a des choses comme ça, à droite, à gauche,
01:07:21 et heureusement, les sauveteurs en mer sont là.
01:07:23 Et ce soir, avec nous, l'un des grands responsables, c'est Julien Lalanne,
01:07:25 qui nous fait vraiment l'honneur de nous rejoindre ce soir.
01:07:27 Bonsoir à vous. - Bonsoir.
01:07:29 - On appelle ça quoi, le secours en mer, le secours de sauvetage côtier,
01:07:33 comment ça s'appelle, votre mission ?
01:07:35 - Alors, mon travail, c'est sauveteur aquatique, c'est sauveteur sur les plages,
01:07:39 donc surveiller les baigneurs, intervenir, les secourir quand ils sont en détresse,
01:07:43 et mon sport, c'est le sauvetage côtier.
01:07:47 - Deux casquettes ! - Ouais, deux casquettes.
01:07:50 Il faut jongler avec les deux.
01:07:52 Et qui est un sport qui a été créé en Australie en début du XXe siècle,
01:07:56 qui a été créé par les premiers sauveteurs, quand ils commencent à surveiller les plages,
01:08:00 ils créent des petites compétitions entre eux pour créer une sorte d'émulation,
01:08:04 et ils se lancent des défis, à savoir celui qui va courir le plus vite, nager le plus vite,
01:08:09 et c'est un peu comme ça que ce sport s'est créé.
01:08:11 - C'est-à-dire que c'est du vâtelon, vous partez de la plage avec des basquettes et vous plongez, c'est ça ?
01:08:15 - Alors, on part toujours de la plage, il y a des épreuves qui sont...
01:08:18 Il y a beaucoup d'épreuves, mais il y a notamment des épreuves de sprint,
01:08:22 il y a des épreuves dans l'eau, à chaque fois c'est le même scénario un petit peu,
01:08:27 on part du sable, on court vers l'eau, soit on a des planches comme à l'image en ce moment,
01:08:32 soit on nage, soit on a des kayaks, et le but du jeu, c'est de passer à travers les vagues le plus vite possible,
01:08:39 de tourner des bouées qui se retrouvent au large, plus ou moins loin en fonction de la discipline,
01:08:45 et un petit peu comme ça, de prendre une vague et rentrer le plus vite possible au bord,
01:08:51 et on finit la course en courant.
01:08:53 - On s'appuie sur la radio, sur l'audio, sur les images que vous nous avez fournies aussi,
01:08:58 qui sont importantes dans ces concours, parce qu'il y avait un championnat de France il n'y a pas longtemps ici,
01:09:01 quand on est arrivé au Sgore.
01:09:02 - Voilà, il y avait une dizaine de jours, il y avait les championnats de France de sauvetage côtier,
01:09:07 l'une des disciplines du sauvetage sportif, qui se sont déroulées à Ossegore entre les 6 et 9 septembre.
01:09:15 Ossegore défendait son titre de champion de France, à qui l'an dernier, malheureusement,
01:09:20 c'est le club de Biarritz qui a gagné cette année, avec un...
01:09:24 - Ça y est, fair play !
01:09:25 - Ah non, on est fair play évidemment, avec un gros duel avec nos amis Biarrot,
01:09:30 l'an dernier on les avait battus d'une trentaine de points, cette année ils nous battent d'une vingtaine de points,
01:09:34 donc c'est dire que c'est vraiment, à chaque fois c'est très serré entre ces deux clubs.
01:09:38 Et là c'était moi qui passais la ligne, c'était l'an dernier.
01:09:43 Et voilà, non, il faut... il y a toujours une très bonne ambiance entre les clubs,
01:09:49 parce qu'il faut rester excessivement humble avec l'océan, on essaie de faire le mieux possible,
01:09:55 et avec l'océan on ne peut pas tricher, on est obligé de rester humble et modeste,
01:10:00 parce que quand on est face aux vagues, soit on est au bon endroit au bon moment, soit on ne l'est pas,
01:10:05 et on peut ramasser, donc il faut... voilà.
01:10:07 - Vous avez dit on peut ramasser, on peut se faire retourner par une vague, emporter ?
01:10:10 - Ouais voilà, on peut être en tête de course, être au mauvais endroit et perdre la course,
01:10:14 on peut être derrière et avoir une vague qui nous ramène sur les premiers,
01:10:18 donc tant que la ligne d'arrivée n'est pas passée, il y a toujours quelque chose à faire.
01:10:22 - Ce qui est fou, t'as vu, Jérôme c'est un super passionné dans son sport,
01:10:27 qui est aussi évidemment ô combien important pour la sécurité ensuite.
01:10:30 - Oui, on parle de sécurité au démarrage, mais ça devient un sport,
01:10:34 il nous l'a dit par rapport aux Australiens qui ont créé ça,
01:10:36 et j'ai l'impression qu'il y a... alors on dit les biarros ils ont gagné, machin,
01:10:40 il dit ça tout simplement...
01:10:41 - Les copains t'as quand même...
01:10:42 - Les copains, tant que c'est pas Bayonne, non, je plaisante, le derby...
01:10:46 - Et si c'est Anglette ?
01:10:47 - Mais il y a une vraie émulation, et vraiment, même s'il y a la solidarité,
01:10:52 parce que le point principal c'est la sécurité et sauver les gens,
01:10:56 mais il y a une vraie émulation, on a envie de gagner quand même.
01:10:58 - Et bien ça reste du sport, c'est-à-dire que ça a été créé par des professionnels,
01:11:03 pour des professionnels, mais ça a vraiment pris son autonomie, son indépendance,
01:11:07 et maintenant vous pouvez avoir des sauveteurs professionnels sur la plage
01:11:10 qui font pas du tout de sport, et vous pouvez avoir des sportifs
01:11:14 qui ne sont pas à surveiller les plages l'été.
01:11:17 Moi je trouve la plus-value quand même, c'est que les deux...
01:11:21 enfin, c'est qu'une personne fasse les deux choses,
01:11:23 parce que ça prend tout son sens,
01:11:25 c'est-à-dire la personne qui s'entraîne tous les jours pour être champion de France,
01:11:29 et qui après va changer de tenue et surveiller la plage,
01:11:33 et essayer de faire en sorte que les baigneurs qui viennent sur nos plages,
01:11:36 que ce soit à Bayreuth, à Saugur ou à Cabreton, soient en sécurité,
01:11:40 et quand vous avez sur la plage une jeune fille ou un jeune homme
01:11:44 qui s'est entraîné dur le matin et le soir,
01:11:47 qui prend sa planche et qui vient vous chercher parce que vous êtes en détresse,
01:11:50 vous êtes content d'avoir peut-être le champion de France de la planche
01:11:53 qui vient vous secourir et qui va arriver plus vite que quiconque.
01:11:56 - Oui, c'est le plus beau trophée, c'est quand même d'aller sauver une personne.
01:12:00 Je voulais revenir sur votre travail de tous les jours,
01:12:03 c'est d'aller sauver, c'est de sécuriser des gens qui sont en détresse.
01:12:08 Est-ce qu'aussi on pourrait parler de prévention par le biais de messages,
01:12:13 par le biais de sites internet, pour dire "attention, attention,
01:12:16 Christophe l'a dit au démarrage, c'est dangereux,
01:12:19 c'est pas la mer Méditerranée, mais c'est dangereux aussi,
01:12:22 c'est très dangereux". Est-ce qu'il y a des messages de prévention
01:12:25 sur la plage, sur des panneaux, sur l'Internet, à l'intérieur de la ville ?
01:12:30 - C'est vrai que les plages landaises sont très fréquentées par beaucoup de touristes,
01:12:35 à la fois de notre région, mais aussi d'autres pays et d'autres régions de la France.
01:12:41 Sur les plages landaises, il y a de nombreux dangers.
01:12:44 Ce n'est pas tous les jours dangereux, mais par exemple en ce moment,
01:12:47 il y a des grosses vagues, donc ça crée à la fois des rouleaux de bord,
01:12:50 plutôt à marée haute, qui sont très puissants et qui peuvent
01:12:54 projeter assez violemment les baigneurs, et aussi à marée basse,
01:12:58 des courants d'arrachement qu'on appelle les courants de baigne.
01:13:01 Donc le travail de prévention, c'est le principal de notre travail.
01:13:06 C'est ce qu'on fait majoritairement dans notre journée.
01:13:09 On va essayer d'aller voir les gens qui se baignent au mauvais endroit,
01:13:12 leur expliquer pourquoi c'est dangereux pour eux,
01:13:15 et essayer de les ramener vers nos zones de bain,
01:13:17 qui sont délimitées par des drapeaux rouges et jaunes,
01:13:19 et qui sont les endroits...
01:13:20 - Rouges interdits ?
01:13:21 - Alors, il y a trois couleurs de drapeau, c'est un peu le feu tricolore.
01:13:26 Le drapeau vert, ça veut dire qu'il n'y a pas de danger.
01:13:29 Le drapeau jaune, ça veut dire qu'il y a du danger,
01:13:31 alors il peut être petit ou grand, et le drapeau rouge,
01:13:33 c'est vraiment quand c'est interdit de façon absolue,
01:13:36 parce que c'est vraiment trop dangereux.
01:13:38 Et après, une fois qu'on a nos drapeaux verts et jaunes,
01:13:41 on met sur la plage des drapeaux qui sont bicolores,
01:13:43 qui sont rouges et jaunes, donc rouge en haut, jaune en bas,
01:13:46 et qui délimitent la zone de baignade.
01:13:48 Chaque jour, on essaie d'identifier la zone où il y a le moins de danger
01:13:53 pour permettre exactement aux gens de venir se baigner en toute sécurité.
01:13:57 - Pardonnez-moi, la mer comme la montagne, c'est la liberté.
01:13:59 Si moi, j'ai envie de me baigner sur le côté droit de vos deux petits drapeaux,
01:14:02 vous allez me rattraper ?
01:14:04 - Alors, c'est difficile, hein.
01:14:06 - Non, non, mais...
01:14:07 - Oui, oui, bien sûr.
01:14:08 - Une question qui est vraiment volontairement provocatrice.
01:14:10 - Non, mais vous avez raison, parce qu'on a deux types de réactions.
01:14:14 C'est-à-dire qu'on a des gens qui ne connaissent pas du tout
01:14:17 et qui vont être plutôt réceptifs à nos messages de prévention,
01:14:20 qui vont nous écouter.
01:14:21 Et honnêtement, c'est assez difficile de reconnaître les endroits dangereux
01:14:24 quand on n'est pas habitué.
01:14:26 Et il y a aussi des gens, alors locaux, pas locaux...
01:14:29 - Des gens du pays qui connaissent l'endroit.
01:14:31 - Voilà, qui vont venir nous expliquer que ça fait 30, 40 ans
01:14:34 qu'ils se baignent au même endroit et qu'ils n'ont pas besoin d'un petit jeûneau
01:14:36 pour leur apprendre ce qui est dangereux ou pas.
01:14:38 - Oui, oui.
01:14:39 - Donc il faut rester pédagogue, il faut expliquer aux gens.
01:14:42 On fait le mieux possible pour éviter qu'ils se mettent en danger.
01:14:47 Quand on parlait de prévention, on a essayé de trouver d'autres systèmes.
01:14:51 Alors il y a des panneaux, il y a des choses classiques, les drapeaux.
01:14:54 On a créé un Instagram avec les sauveteurs de ce bord.
01:14:58 On essaie de donner des messages de prévention.
01:15:03 - Même en avance.
01:15:04 - Expliquer ce que sont les dangers.
01:15:06 - Comme aujourd'hui, attention, on annonce une tempête entre midi et 14h.
01:15:10 Donc restez chez vous.
01:15:11 - Les gens comprennent quand même que c'est pour leur sécurité.
01:15:14 Mais est-ce qu'il y a besoin, pour aller un petit peu plus loin dans la question de Christophe,
01:15:18 est-ce qu'il y a besoin parfois de se mettre en colère, de vraiment...
01:15:22 Parce que vous, vous êtes là pour la sécurité et vous ne comprenez évidemment pas
01:15:26 les gens qui ne voudraient pas vous écouter.
01:15:28 Est-ce qu'il faut se mettre en colère ? Est-ce qu'il faut jouer le "policier" ?
01:15:31 - Des fois, il faut le faire.
01:15:33 - Plus encore l'été ?
01:15:35 - Plus encore l'été.
01:15:37 Alors ce n'est pas ce qu'il y a de plus efficace.
01:15:39 C'est vrai que si on ne prend pas le temps de bien expliquer aux gens la nature des dangers,
01:15:43 en général, ils reçoivent un peu moins bien le message.
01:15:46 Donc on essaie d'être le plus pédagogue possible.
01:15:48 Mais quand il y a beaucoup de travail et qu'on ne peut pas passer des heures et des heures
01:15:52 à expliquer aux gens les mêmes choses,
01:15:53 c'est vrai que parfois on est un peu plus...
01:15:58 - Dirégiste ?
01:16:00 - Dirégiste, oui. Un peu plus direct sur le message.
01:16:02 - Il y a des amendes ou pas ?
01:16:04 - Non, on ne met pas d'amende.
01:16:06 Nous, on privilégie plutôt la pédagogie, expliquer les dangers aux gens.
01:16:11 On travaille beaucoup avec les écoles aussi.
01:16:13 On reçoit les écoles dans nos postes de secours.
01:16:15 - Justement.
01:16:16 - On fait venir les écoles dans les postes de secours.
01:16:19 On leur apprend les dangers.
01:16:21 On leur montre le travail qu'on fait, le matériel qu'on utilise.
01:16:25 On leur parle des dangers pour qu'ils apprennent à les reconnaître.
01:16:28 Et souvent, quand on arrive à toucher un enfant,
01:16:31 on sait que le message va se propager dans la famille
01:16:34 et on va toucher peut-être 4 ou 5 personnes,
01:16:37 en plus du seul enfant qui est venu visiter nos postes de secours.
01:16:40 - Dans la peau d'un sauveteur, quand vous avez entre 7 et 15 ans,
01:16:43 si vous voulez mettre vos enfants, des éducateurs spécialisés
01:16:46 qui vont s'en occuper, ça se passe sur la plage centrale d'Osgore, c'est bien ça ?
01:16:50 - Voilà, le club d'Osgore Sauvetage Côtier,
01:16:53 qui est installé directement sur la plage centrale à Osgore,
01:16:56 propose beaucoup de choses.
01:16:58 Il propose des stages, par exemple, d'initiation
01:17:02 aux touristes qui viendraient, aux enfants principalement,
01:17:06 mais pas uniquement, ça peut être aussi des adultes.
01:17:09 Et il va proposer des messages de prévention,
01:17:15 reconnaître les dangers, des petits gestes,
01:17:19 des gestes assez faciles, retourner une personne qui est inconsciente,
01:17:22 savoir voir si elle respire ou si elle ne respire pas
01:17:25 et qu'est-ce que je fais dans ces situations-là.
01:17:28 Savoir appeler les secours et après pratiquer nos disciplines.
01:17:31 Donc faire de la course, de la nage, de la planche,
01:17:34 utiliser du matériel de sa plage.
01:17:36 - Juste une petite réflexion, vous ne voyez rien de malveillant de ma part,
01:17:40 mais c'est 150 euros par personne.
01:17:43 Pourquoi l'État ne paye pas ou la municipalité ne paye pas cette somme ?
01:17:47 Ce sont nos enfants, de leur apprendre les premiers gestes,
01:17:50 je pense que c'est une obligation, je ne sais pas,
01:17:52 ça me semble une évidence.
01:17:54 Je ne vais pas vous mettre mal à l'aise.
01:17:56 - Non, pas du tout, je ne suis pas mal à l'aise du tout.
01:17:58 Il n'y a aucun souci, alors c'est vrai que comme toute prestation,
01:18:02 il faut qu'il y ait un prix.
01:18:04 - Mais c'est pas à moi, pour mon fils ou ma fille de payer quelque part.
01:18:07 Pour me sauver un jour si je suis coincé dans une baïne,
01:18:10 d'apprendre un enfant, d'aller me faire respirer différemment,
01:18:13 de me mettre sur le côté, d'aller me chercher.
01:18:15 - D'accord.
01:18:16 - Ça me choque, je te dis juste ça.
01:18:18 - Donc il faut évidemment payer les éducateurs.
01:18:21 C'est comme ça que le club arrive à développer ses activités
01:18:25 et notamment permettre d'acheter du matériel,
01:18:28 de partir sur les compétitions avec les compétiteurs.
01:18:31 Mais ça c'est vraiment un produit qui est destiné aux touristes,
01:18:36 aux gens qui viennent que l'été.
01:18:38 - D'accord, ce n'est pas l'école qui vient chez vous.
01:18:40 - Non, voilà, pour les locaux, on fait, pour les locaux entre guillemets,
01:18:44 c'est un mauvais terme.
01:18:45 - Les autochtones.
01:18:46 - Pour les écoles, les autochtones d'Ossegore,
01:18:48 pour les écoles d'Ossegore, on leur apprend les gestes qui sauvent,
01:18:51 on les fait venir gratuitement sur les postes de secours.
01:18:54 Donc ça, là, pour le coup, ils n'ont rien à débourser.
01:18:57 - D'accord, donc je retiens ma question finalement,
01:18:59 parce qu'effectivement, dans les écoles, c'est gratuit, c'est l'essentiel,
01:19:02 et qu'ensuite on a envie de se... Vas-y, tu veux y aller à l'école ?
01:19:04 - Non, ce n'est pas ça, il y a des questions,
01:19:06 parce que les gens se demandent, c'est un peu "Alerte à Malibu".
01:19:09 - Ah, j'étais sûr ! Oh, là, je la voyais arriver celle-ci !
01:19:11 Depuis tout à l'heure, Pamela Anderson Rodet.
01:19:13 - Elle est là, elle est là !
01:19:15 - Est-ce que ça pose problème ? Parce que vous êtes un club sportif,
01:19:18 et les gens mélangent ça avec le sauvetage,
01:19:20 est-ce que c'est compliqué à expliquer ?
01:19:22 - Je n'ai pas entendu la question, mais j'ai cru que...
01:19:24 - Ce n'est pas une très bonne question finalement.
01:19:26 - Non, il n'y a pas de souci, c'est le rapport avec "Alerte à Malibu" et Pamela Anderson.
01:19:29 - Oui, mais ça veut dire, est-ce que les gens confondent sauvetage
01:19:31 et puis la course comme elle est aujourd'hui ?
01:19:34 Vos courses que vous préférez, que vous adorez visiblement,
01:19:37 c'est "Derby" avec Biarriz, par exemple ?
01:19:39 - En fait, l'émission "Alerte à Malibu",
01:19:44 elle a quand même donné envie à beaucoup de gens de faire ce métier,
01:19:48 et c'est vrai que dans l'émission, dans la série,
01:19:52 il y avait aussi ce sport qui était mis en avant,
01:19:55 donc ça a permis quand même de médiatiser une discipline,
01:19:59 et de montrer les valeurs qui restent de l'altruisme,
01:20:02 de sauver les gens, d'être des passionnés de l'océan.
01:20:05 Donc voilà, c'est vrai qu'on entend parfois les petites réflexions "Mitch et Pamela",
01:20:11 mais on le prend pour ce que c'est, ça permet de toucher les gens aussi.
01:20:15 - Je vais me laisser deux secondes, tu peux juste faire ce numéro,
01:20:18 parce que c'est important, c'est le numéro de Pamela Anderson,
01:20:21 si tu peux l'appeler en direct, c'est plus simple.
01:20:23 - Elle est avec Adil. - Non, elle n'est plus avec Adil,
01:20:26 elle est à Marseille à une époque.
01:20:29 Question plus sérieuse aujourd'hui,
01:20:32 aujourd'hui je ne suis pas sauveteur du tout,
01:20:35 si je vois quelqu'un qui se fait prendre notamment par une baïgne,
01:20:38 on va en reparler avec les surfers, j'imagine qu'ils viennent d'arriver,
01:20:41 dans quelques instants ils seront tous là autour de la table,
01:20:44 qu'est-ce que c'est que le premier geste à faire pour quelqu'un comme moi ?
01:20:47 On va schématiser, une personne dans la force de l'âge,
01:20:50 corpulent, qu'est-ce que je fais ? J'y vais, je plonge,
01:20:53 je la somme pour le retirer, qu'est-ce que je fais ?
01:20:56 - Donc quelqu'un qui serait en détresse et que vous identifiez,
01:20:59 la première des choses effectivement, c'est de ne pas se mettre à l'eau.
01:21:02 La pire des choses serait de se mettre à l'eau,
01:21:05 de se retrouver soi-même en difficulté,
01:21:08 et au lieu d'avoir une victime, on se retrouve avec deux victimes à sauver,
01:21:11 et donc plus de sauveteurs à mobiliser.
01:21:14 La meilleure des choses serait de prévenir les secours,
01:21:17 donc il y a un numéro à connaître,
01:21:20 c'est le 112,
01:21:23 qui permet d'appeler un peu tous les services de secours,
01:21:26 et le 112 va vous trouver
01:21:29 le service de secours le plus adapté,
01:21:32 donc en fonction de l'endroit où vous êtes,
01:21:35 et de la période de l'année,
01:21:38 trouver les bons moyens pour venir secourir la personne.
01:21:41 - Sur l'été, vous êtes séparé de quoi ? De 500 mètres ? 300 mètres ?
01:21:44 - L'été, on va dire, nous sur Ocegor, on commence à mettre des sauveteurs
01:21:47 sur la plage à partir des vacances de Pâques,
01:21:50 donc on va dire début avril,
01:21:53 et on met des sauveteurs jusqu'à la fin des vacances de Toussaint,
01:21:56 donc ça couvre à peu près 7 mois.
01:21:59 Sur cette période-là, de mi-juin à mi-septembre,
01:22:02 c'est le moment où on a les dispositifs à plein,
01:22:05 c'est-à-dire des sauveteurs quasiment sur toutes les plages ouvertes,
01:22:08 et donc sur Ocegor, toutes les 500-800 mètres,
01:22:11 on a des sauveteurs, on a des patrouilles régulières
01:22:14 en jet-ski ou sur le sable,
01:22:17 et donc on est en mesure d'intervenir assez rapidement,
01:22:20 et a priori, alors je touche du bois,
01:22:23 mais a priori, c'est pas la période de la saison où on a le plus de difficultés.
01:22:26 On a de la difficulté plutôt sur les ailes de saison,
01:22:29 donc plutôt en avril-mai, et plutôt en septembre-octobre,
01:22:32 quand nos dispositifs sont un peu plus réduits,
01:22:35 et on a moins de plages ouvertes,
01:22:38 et pour autant, dès qu'on a un beau week-end,
01:22:41 dès qu'on a des belles journées, on a des gens qui sont tentés
01:22:44 d'aller se baigner un peu partout.
01:22:47 Donc c'est là où il faut, pour nous, être hyper vigilant,
01:22:50 faire des patrouilles encore plus renforcées
01:22:53 pour essayer d'arriver à temps et de secours à les gens
01:22:56 tant qu'il est possible de faire quelque chose.
01:22:59 - Il y a encore des noyades, malheureusement,
01:23:02 malgré tout le travail de prévention, malgré tous les messages d'alerte,
01:23:05 malgré tous les panneaux qu'on met en place,
01:23:08 on ne peut pas mettre des sauveteurs partout,
01:23:11 donc il y a encore des gens qui, malheureusement, se noient sur les plages.
01:23:14 Ça, c'est regrettable. On essaie toujours de perfectionner.
01:23:17 - Comme en montagne, avec une avalanche qui peut surprendre tout un chacun.
01:23:20 Merci mille fois d'avoir pris du temps pour nous ce soir,
01:23:23 Julien, d'être passé par le studio d'Ephémères ici,
01:23:26 évidemment, au Dubiban, à Osgore.
01:23:29 On y resterait bien longtemps aussi.
01:23:32 - On y resterait toute l'année. - Parce qu'il y a tellement d'autres sports.
01:23:35 Les surfers sont là, ils s'impatientent, je vois.
01:23:38 C'est votre tour, ne vous inquiétez pas. Après, on va parler de tennis.
01:23:41 Vous savez que c'est un sport que j'adore.
01:23:44 Ce que j'ai fait pour ne pas qu'il y ait de jaloux, j'ai mis du vélo.
01:23:47 - Oui, parce que si un jour tu fais du vélo et moi du tennis, ça risque d'être différent.
01:23:50 - Ce sont nos sports adorés. Mais j'ai bien envie de faire un jour une compétition avec toi.
01:23:53 - On prendra les couleurs de Biarritz, moi je prends les couleurs d'Osgore.
01:23:56 Et on se fait une bataille de secours côtiers.
01:23:59 - Juste pour terminer, je voulais te demander, demain, c'est quoi le temps ?
01:24:02 Est-ce qu'on peut aller se baigner ? Avec prudence, évidemment.
01:24:05 - Demain, c'est bon, il fait beau temps, les vagues redescendent un peu.
01:24:08 Je pense que ce sera des super conditions pour le week-end.
01:24:11 On vous attend, plage au sud à Osgore.
01:24:14 - Plage au sud, on y sera demain. Et surtout, Fabrice, parce que je ne t'ai pas oublié,
01:24:17 dans la galerie de portraits de sportifs, surf,
01:24:20 pour l'instant, je te laisse faire. On attend, tu peux faire le baptême.
01:24:23 Monter sur la planche, c'est parce que tu peux, c'est-à-dire t'allonger et dormir.
01:24:26 Après, tu peux faire vélo et tennis, mais on t'a pris un petit sport pour toi.
01:24:29 Tu es d'accord ? On peut inviter quelqu'un ?
01:24:32 On t'a préparé avec Jérôme. C'est une surprise ou pas ?
01:24:35 - Ah là là, oui. - Il sera bien, non Fabrice ?
01:24:38 - Il sera bien, oui. - Tu mettras la casquette, parce qu'il fait encore chaud.
01:24:41 Pour prendre le coup de soleil sur la sucre commandée chez moi.
01:24:44 - La crème à bronzer. - La crème à bronzer sur le paddle.
01:24:47 Le stand-up paddle, ça te plaît ça ? Tu peux me dire merci quand même.
01:24:50 - On bosse pour toi, tu peux pas nous dire... - C'est que demain, je peux pas travailler sur...
01:24:54 - Non mais d'accord. - Faut appuyer sur tous les boutons en même temps, les gars.
01:24:57 J'ai que deux mains, si je te veux, je te réponds, tu fous une troisième main.
01:24:59 - Ça y est, il fait le mec occupé. - Ah bah oui.
01:25:01 Ça fait 15 jours, 3 semaines qu'on bosse ensemble, il fait le mec occupé.
01:25:04 - Bon, on l'amène demain au paddle. - On l'amène demain.
01:25:05 Allez, on va parler de surf, il faut le temps de remercier une dernière fois
01:25:07 Julien Lalanne des secours-sauvetage Cotillet. Allez-y.
01:25:10 Dans la peau d'un sauveteur, c'est possible de faire des stages.
01:25:12 Vous savez, surtout en juillet et août, bien sûr, pour ceux qui voudraient découvrir son sport
01:25:17 et ne pas faire qu'aller à Tamalibu. J'ai bien compris.
01:25:19 Merci de nous suivre. Il est déjà 21h56, donc 4 minutes 22 heures, et plus que jamais.
01:25:24 Vous êtes bien sur Radio Sport.
01:25:26 On l'a bien compris, Jérôme. Le surf, l'eau, l'élément, c'est Osgore. Tradition.
01:25:39 On en trouve dans tout le monde, mais la mec du surf dans le monde.
01:25:43 Avec des grandes vagues, un peu comme à Nazaré, qui n'est pas très loin à Portugal.
01:25:46 Oui, avec des grandes vagues, ils vont nous l'expliquer, nos amis.
01:25:49 On a plein d'invités encore sur Radio Sport. C'est ça qui est un régal jusqu'à plus soif, j'allais dire, ici au Tubibane.
01:25:55 Puisque nous allons parler de tous les sports, même terrestres, pendant l'émission.
01:25:58 On pourra parler de tennis, par exemple, de vélo, une de tes spécialités.
01:26:01 On terminera même en chanson avec un surfeur, si vous voulez bien.
01:26:04 Il s'appelle Reynald, il nous a fait 2-3 petits accords tout à l'heure.
01:26:07 Il se chauffe. Il est bien bronzé. Je pense qu'il a passé tout l'été sur le surf, quand on l'a vu au loin là-bas.
01:26:13 Comment s'est passée la saison avec nous ? Arnaud Darigat de l'école de surf, qui s'appelle Darigood.
01:26:19 C'est comme ça qu'on vous appelle ? C'est mon surnom.
01:26:21 C'est mieux "good" que "c'est pour ça".
01:26:24 Donc on peut apprendre. De l'autre côté de la table, ici à Radio Sport, à Osgore au Tubibane, c'est Yo.
01:26:30 Oui, Yoann, enchanté.
01:26:32 Je dis Yo parce que c'est Yo Surf.
01:26:33 Oui, c'est Yo Surf exactement. Yo Surf School.
01:26:37 Et voilà, diminutif Yo.
01:26:39 Oui, ça s'est bien passé cet été ?
01:26:40 Oui, ça s'est bien passé dans l'ensemble.
01:26:42 Bien bronzé aussi, c'est marrant.
01:26:43 Eh oui, on est bien bronzés.
01:26:45 Oh, Darigood !
01:26:47 Pourtant, il pleut toujours ici.
01:26:48 Tu as remarqué aujourd'hui ? Le soleil arrive petit à petit, juste avant le début de soirée.
01:26:52 Et demain, tu verras, il fera très très très très beau.
01:26:55 Et puis j'aime bien qu'on parle tendance aussi, parce qu'on va parler culture,
01:26:58 on va parler de tourisme tout à l'heure avec les gens de l'Office du Tourisme.
01:27:01 Isabelle Richardot, c'est ça, elle va nous rejoindre dans un instant.
01:27:04 Et également Solène Salazar qui s'occupe de tout ce qui est événementiel et communication, bien sûr.
01:27:09 On va parler d'Osgore autrement.
01:27:11 Et Osgore aussi, quand on se balade, moi j'adore, c'est qu'il y a plein de petits restaurants,
01:27:14 plein de petits endroits et plein de boutiques formidables.
01:27:16 Et j'aperçois une boutique que moi j'aime beaucoup,
01:27:18 ça s'appelle Super Dry et c'est Lily qui représente évidemment cette boutique.
01:27:21 C'est tendance, ça va avec le surf Lily ?
01:27:24 Ça se marie plutôt bien, oui, parce qu'on a une gamme assez large de produits,
01:27:27 on a du beachwear, les hoodies qui vont bien.
01:27:30 C'est-à-dire que tu as du maillot de bain et du t-shirt.
01:27:32 Du maillot de bain, du t-shirt, des prints axés sur le surf,
01:27:35 la petite jaquette qui va bien pour le post-surf.
01:27:37 Oui, alors des vêtements...
01:27:38 T'as compris ?
01:27:39 Oui, j'ai tout compris, évidemment on parle couramment l'anglais.
01:27:41 Mais des vêtements amples, etc.
01:27:43 Pas spécialement.
01:27:44 Non, enfin je veux dire, on est à l'aise dans ces fringues et c'est parfait pour aller...
01:27:49 C'est ça Osgore, monsieur.
01:27:51 Pour aller à Osgore, à la plage, à la playa.
01:27:54 Et ça, tous les surfers vont chez vous,
01:27:57 et même les gens qui aiment Osgore, qui aiment les embruns, qui aiment l'Atlantique,
01:28:01 c'est une destination, on s'arrête chez vous.
01:28:03 Oui.
01:28:04 Oui, automatiquement.
01:28:05 Et on prend de la couleur chez vous, j'imagine ?
01:28:07 Pas mal, oui.
01:28:08 C'est quoi la tendance cet été ?
01:28:10 C'était plutôt le vert, le bleu.
01:28:12 Le vert ?
01:28:13 Alors on sait que nous en radio, en télévision, le vert est interdit.
01:28:16 Hein Fabrice, tu le rappelles ?
01:28:17 Il ne faut jamais faire ça, ceux qui nous écoutent, les jeunes journalistes.
01:28:20 C'est vrai que cette tendance, c'est pas trop caricatural Arnaud.
01:28:24 Le surf, Igor d'Osgore, les habits qui vont avec, ça ne vous gêne pas ?
01:28:29 C'est comme ça, on vit avec ?
01:28:30 Non, non, on fait avec exactement.
01:28:32 Le film a pu porter des torts sur le surf en lui-même,
01:28:36 mais bon, il a aussi apporté le surf devant le grand public.
01:28:39 Et ça a contribué à l'essor du surf.
01:28:44 Parce que même nous, ici, au meilleur commentateur pour un match de rugby,
01:28:46 on va offrir un Igor d'Or, parce que ce n'est pas trop quoi offrir.
01:28:49 Bon, ça peut rensembler une planche de surf.
01:28:51 Quand on débute en surf, parce que je sais que Jérôme, Fabrice et moi,
01:28:54 on est très tentés, mais on n'oserait même pas.
01:28:56 Est-ce qu'on peut faire encore du surf à un certain âge, par exemple ?
01:28:59 Oui, tout à fait, on peut faire du surf à peu près à n'importe quel âge.
01:29:04 L'essentiel, c'est d'être en bonne santé, de ne pas avoir peur de l'eau.
01:29:09 Et également, c'est sûr, il faut être motivé pour apprendre un sport
01:29:15 qui se pratique dans un milieu qui est quand même "dangereux".
01:29:20 Donc, encadré par des professionnels, il n'y a aucun problème.
01:29:23 Il faut être encadré quand on débute, c'est sûr, c'est trop dangereux autrement.
01:29:26 Oui, il y a beaucoup d'accidents d'ailleurs par rapport à ça.
01:29:29 Par des personnes qui débutent en surf,
01:29:31 en fait, elles n'ont pas été encadrées par des professionnels.
01:29:35 Et du coup, ça amène à beaucoup d'accidents.
01:29:37 Tu ne peux pas démarrer, Arnaud ou Johan,
01:29:39 mais on ne peut pas démarrer comme ça tout seul du jour au lendemain.
01:29:41 Non, surtout sur la côte atlantique et notamment ici,
01:29:45 il y a des endroits où ce n'est pas idéal pour se mettre à l'eau,
01:29:48 que ce soit à cause du courant ou ce qu'on appelle les bains,
01:29:50 les trous d'eau qui peuvent nous emporter derrière.
01:29:52 Ah ça, les bains, c'est tellement impressionnant,
01:29:54 ça me fait une peur incroyable parce que ça vous contourne, c'est ça ?
01:29:56 Une machine à laver, une vaisselle rose.
01:29:58 Exactement, c'est un trou d'eau où toute l'eau s'accumule
01:30:00 et sur certains créneaux de marée, il y a l'eau qui s'évacue
01:30:03 et ça nous amène un peu derrière les vagues, au large.
01:30:06 Donc, si on ne sait pas comment réagir,
01:30:09 c'est là où peut y avoir le danger.
01:30:11 Parce qu'on panique, on ne sait pas comment revenir.
01:30:14 Exactement, c'est la panique qui fait...
01:30:16 Il ne faut pas lutter, il faut se laisser porter
01:30:18 et essayer de revenir au bord, même à un autre endroit.
01:30:21 On commence jeune, le surf, le mieux c'est de commencer assez jeune
01:30:25 pour acquérir toutes ces...
01:30:26 Il y a le baby surf.
01:30:27 Il y a le baby surf.
01:30:28 Tout à fait, après c'est toujours dans les mêmes conditions
01:30:31 que pour les personnes qui sont un peu plus âgées,
01:30:34 il faut vraiment être agile et à l'aise dans l'eau,
01:30:37 à la base, quand on est petit.
01:30:39 Moi je dis ça parce que je suis maitre nageur également.
01:30:41 Donc, pour justement ne pas avoir d'appréhension,
01:30:44 il faut que l'on soit là dans un premier temps avec l'eau.
01:30:46 Parce que c'est comme tous les sports, si on a une appréhension...
01:30:49 Si tu n'aimes pas mettre la tête sous l'eau, tu n'es pas bien.
01:30:51 C'est un très bon exemple.
01:30:52 Non mais Lily, nous regarder sur les bains,
01:30:54 c'est vrai que...
01:30:55 Est-ce que même vous, dans les magasins ici,
01:30:57 vous sensibilisez les gens qui ont envie de vous donner des conseils ?
01:31:00 Vous guidez, on vous dit "quel est le meilleur club de surf ?"
01:31:02 ou autre, "où est-ce qu'il faut se baigner, où est-ce qu'il y a la plus belle vague ?"
01:31:05 Est-ce que vous êtes sensible à votre vie, à Osgore,
01:31:07 justement de protéger les gens, de faire de la formation ?
01:31:10 Oui, surtout autant vers les locaux que les touristes,
01:31:12 mais notamment les touristes qui viennent demander des conseils de temps en temps.
01:31:15 Vraiment, ça peut être vite dangereux, l'océan.
01:31:18 Ah ça on le sait.
01:31:19 Vous surfez, vous ?
01:31:20 Pas très bien.
01:31:21 Pas encore ?
01:31:22 Je sais plus.
01:31:23 Là, vous avez deux écoles.
01:31:24 Après, vous allez choisir à la fin de l'émission.
01:31:26 Vous n'êtes pas bien, là.
01:31:28 Il faut qu'elle choisisse une école, à un moment donné, il faut faire un choix.
01:31:31 La vie est une question de choix.
01:31:33 Le danger, on le disait,
01:31:35 ceux qui n'aiment pas l'eau, c'est sûr, c'est compliqué de faire du surf.
01:31:37 Ce n'est pas qu'un phénomène de mode, mais ça perdure.
01:31:39 Tout le monde a envie de faire du surf, mais on a l'impression que c'est un esprit.
01:31:42 On va boire une petite bière tranquille, après avec modération,
01:31:45 on écoute une certaine musique, c'est un peu différent.
01:31:48 Est-ce que ça vous va, Arnaud ?
01:31:49 Oui, oui, tout à fait.
01:31:50 Mais c'est surtout l'image qui est véhiculée au travers du surf.
01:31:53 On est proche de la nature, on est dans un élément mouvant,
01:31:57 qui est totalement, difficilement prévisible.
01:32:01 On est tout le temps en train de s'adapter à ce que propose l'océan.
01:32:04 C'est un peu une communion avec la nature.
01:32:07 C'est ce que les gens recherchent, surtout avec les années qu'on vient de passer.
01:32:10 On a vu un essor après Covid.
01:32:12 Après Covid, l'envie de liberté.
01:32:14 Exactement, l'envie de liberté, de se retrouver au sein de la nature
01:32:17 et ne pas être cloisonné entre quatre murs.
01:32:19 C'est pour ça que, par exemple, pour votre marque, pour Superdry,
01:32:21 l'après Covid, c'est important aussi, parce que c'est fun quelque part.
01:32:25 On a envie de sourire quand on voit votre marque.
01:32:27 Ce n'est pas que du black, ce n'est pas que du noir.
01:32:29 On a fait une surconsumation de vêtements après le Covid,
01:32:31 qui a été liée à tout ce qui s'est passé pendant ces années où on a été bloqué.
01:32:35 La surconsommation a amené de nouvelles façons de consommer,
01:32:38 aussi de nouvelles façons de produire, plus éco-responsables.
01:32:41 Les consommateurs recherchent différentes pièces,
01:32:43 différentes procédés.
01:32:45 Ça va avec le surf, quand c'est environnemental, automatiquement.
01:32:48 Vous avez une matière particulière sur laquelle vous travaillez aujourd'hui ?
01:32:51 Pas spécialement.
01:32:53 Le coton organique est très présent, notamment dans le denim,
01:32:56 mais dans tout ce qui va être la jaquette, le polo.
01:32:59 On travaille dessus quand même, parce qu'on y pense à chaque fois.
01:33:02 Vous trouvez que ça va bien ? Je repose ma question.
01:33:05 On sent que vous êtes en adéquation, que ça se passe très bien
01:33:08 entre les écoles de surf et le sport ici.
01:33:10 Votre marque, c'est ça ? C'est une marque bord de l'eau ou bord de piste ?
01:33:14 C'est une marque qui a un positionnement premium sur le marché français.
01:33:19 Dans chaque magasin, chaque région, la sélection de produits est différente.
01:33:23 Par exemple, si on va à Chamonix ou à Courchevel,
01:33:26 on va retrouver une sélection beaucoup plus montagne.
01:33:28 À Courchevel !
01:33:30 Et à Meugev !
01:33:32 Pardon ?
01:33:33 Et à Meugev !
01:33:34 Et à Meugev aussi !
01:33:35 Il y a un beau store à Meugev aussi.
01:33:37 Ça veut dire qu'il y a des magasins différents ? Vous ne trouvez pas les mêmes produits ?
01:33:40 En fait, la distribution est faite de sorte à ce que les clients qui possèdent un magasin
01:33:45 viennent choisir les pièces qu'ils veulent pour la saison prochaine.
01:33:48 Donc là, par exemple, cet été, on vient de finir de noter la SS24,
01:33:52 donc le spring/summer de l'année prochaine.
01:33:54 Et les clients choisissent en fonction de leur clientèle ce qu'ils veulent dans les mags.
01:33:58 On a parlé de faire de pub habituellement,
01:34:00 donc il y a d'autres magasins, il y a les Quicksilver, les Rip Curl, les Oakclay, enfin j'en cite comme ça.
01:34:04 Ils se sont adaptés à la concurrence.
01:34:05 Oui, ça aussi.
01:34:06 Et justement, quel est votre plus pour qu'on aille chez vous plutôt que…
01:34:09 Si moi j'ai envie de m'habiller tout à l'heure pour sortir à Osgore.
01:34:12 Je dirais la qualité des matériaux, l'histoire de la marque
01:34:16 et le renouvellement perpétuel des collections, des prints aussi, des couleurs.
01:34:21 C'est un monde qui vit comme ça bien ensemble.
01:34:24 On a l'impression que ce soit le monde du commerce, de la nuit, du Dubyban et du surf.
01:34:28 Moi j'ai vu des jeunes qui arrivaient le premier jour que je suis venu ici
01:34:30 avec leurs planches de surf sous le bras ou sur le vélo, avec des vélos adaptés.
01:34:33 Yoann ?
01:34:34 Tout est corrélé en fait.
01:34:36 C'est le surf, c'est un écosystème où il y a plein de choses qui gravitent autour.
01:34:42 Que ce soit tout ce qui est accessoires, vêtements, combinaisons pour aller surfer,
01:34:46 le vélo, le rack pour poser les planches sur le vélo,
01:34:50 la monte pour aller surfer, avec les marées,
01:34:54 il y a énormément d'accessoires qui sont tournés à l'éle-surf.
01:34:57 Tu as la crème solaire, tu as des milliers de choses en fait.
01:35:01 Donc c'est vrai que c'est un écosystème qui est riche en accessoires
01:35:06 et qui est sans arrêt en évolution.
01:35:09 C'est pour ça que ça séduit autant.
01:35:11 Je crois que ça réagit sur les réseaux sociaux.
01:35:13 Fabrice est en train de me faire des grands signes parce que ça s'excite.
01:35:16 Oui parce qu'on parle des marques, mais il paraît qu'il y en a certains qui n'ont pas besoin de chaussures.
01:35:19 Il suffit d'avoir des tongs même pour faire du vélo.
01:35:21 Des Havaianas.
01:35:22 Alors ça c'est vrai.
01:35:23 Pour faire du vélo, on a adapté maintenant sur les tongs, je ne sais pas quelle marque,
01:35:27 et sur les sandales, tu sais les cales.
01:35:29 Bien sûr, les cales de vélo.
01:35:31 Les cales de vélo.
01:35:32 C'est les Birkenstock qui ont mis des cales.
01:35:34 Et tu peux faire du vélo en sandales.
01:35:37 Mais si !
01:35:38 Ça y est, Yohan va t'en acheter, regarde.
01:35:40 Comme n'importe quel cycliste.
01:35:41 Comme n'importe quel cycliste avec les pédales.
01:35:43 Tu vois c'est super dry, t'es tranquille.
01:35:45 Et tu mets les cales et tu as les cales qui viennent s'adapter sur les pédales
01:35:50 que tout le monde a quand on fait de la randonnée cycliste ou de la course.
01:35:53 D'accord.
01:35:54 Arnaud, quand on écoute tout ce qu'on vient de se dire, en conclusion,
01:35:56 on a l'impression que c'est un état d'esprit, une façon de vivre quand même.
01:35:59 Surtout à Osgore, avec le surf, avec les éléments, on les aime.
01:36:02 On est chez nous.
01:36:03 Oui, tout à fait, on les aime, on apprend à les aimer, on apprend à les connaître.
01:36:07 Et nous c'est ce qu'on fait essentiellement au travers de nos écoles,
01:36:10 c'est justement l'apprentissage de l'océan.
01:36:12 Même si c'est un milieu dangereux, on apprend à évoluer en toute sécurité,
01:36:16 savoir justement éviter ces moments de danger et s'amuser à tout moment.
01:36:22 C'est pour ça que vous pouvez venir, il n'y a pas de limites.
01:36:25 Je n'y crois pas.
01:36:26 Appartenamment, vous êtes bien encadré, c'est facile.
01:36:28 En bonne santé, je n'ai pas peur de l'eau.
01:36:30 Au bout d'une semaine, vous êtes de bon sens.
01:36:31 Tu crois que je peux sortir de l'eau ?
01:36:32 A genoux, tu veux dire ? Ou à longes espoirs de planche ?
01:36:34 Non, non, t'as peur des requins parce qu'il n'y en a pas ici.
01:36:36 Non, non, mais tu imagines, sortir de l'eau comme ça,
01:36:38 ça a l'air tellement difficile.
01:36:39 J'ai essayé une fois, je crois que j'étais pas loin, à Seignosse ou à Osgore.
01:36:42 Il ne faut pas abandonner, la persévérance, c'est le point clé.
01:36:45 Oui, généralement, j'abandonne, rarement, mais là, il y a un moment.
01:36:48 En fait, il voulait se préparer pour les JO de Paris, puisque c'est un sport olympique.
01:36:51 C'est à Tahiti.
01:36:52 Est-ce que vous regrettez que ça soit à Tahiti et que ça aurait pu se faire ici ?
01:36:57 Moi non, parce que la période des Jeux Olympiques 2024, c'est en plein mois d'août.
01:37:05 Les affaires sont les affaires.
01:37:07 Non, c'est qu'on a des petites vagues, c'est l'été ici.
01:37:10 Petite prévision, donc le spectacle n'aurait vraiment pas été fou.
01:37:13 L'important, c'est de mettre le surf en avant.
01:37:15 Le sport a été bien choisi.
01:37:16 Exactement, et là-bas, c'est pile la période où il y a les grosses vagues,
01:37:18 il y aura vraiment du spectacle.
01:37:19 Donc faire des JO qui ne sont pas spectaculaires, ce n'est pas bien pour le sport.
01:37:23 Pour terminer, j'aimerais qu'on parle quand même des endroits privilégiés ici.
01:37:27 Johan, ta vague préférée, elle a un nom ici ?
01:37:30 En fait, c'est la centrale, c'est la vague qui est en bas de chez moi.
01:37:35 Tu es pratique, toi ! Je me lève le matin, je vais à la centrale.
01:37:38 La centrale, c'est facile pour moi pour aller surfer.
01:37:43 Après, un peu plus loin, tu as la gravière, tu as les quenues,
01:37:45 mais il y a des super vagues dans le coin.
01:37:47 La gravière, ça me dit quelque chose.
01:37:49 En fait, sur Ossegore, c'est génial parce que sur un périmètre de 1 km,
01:37:55 on a toutes sortes de vagues différentes,
01:37:58 qui n'ont pas les autres spots dans les Landes.
01:38:01 C'est vraiment particulier, c'est vraiment la chance qu'on a
01:38:05 d'avoir toutes ces vagues différentes sur un petit périmètre.
01:38:08 Tu nous conseilles quoi pour débuter ?
01:38:10 Alors finalement, nous à nos âges, quelles plages, quelles vagues ?
01:38:13 Tout type de plage, il faut juste avoir le bon matériel,
01:38:16 être bien encadré, tout type de plage.
01:38:18 Vous pouvez aller dans l'école où vous voulez.
01:38:20 Quel est ton endroit préféré pour mettre des petits jeunes ou des anciens ?
01:38:23 Pour qu'on commence tranquillement par exemple.
01:38:25 Tu as un spot à Ossegore ?
01:38:26 Non.
01:38:27 En plein été, je dirais que tous les spots sont équivalents.
01:38:29 Et là maintenant, avec les marées ?
01:38:30 Là en ce moment, c'est sûr que je vous conseillerais d'aller un petit peu plus à la sud,
01:38:34 parce que c'est tempête depuis 2 jours,
01:38:37 et c'est là où les vagues sont les moins grosses.
01:38:39 Il allait dire, quoi qu'il arrive, je ne vous vois pas sur un surf.
01:38:42 Moi non plus, mais quand même je vais essayer.
01:38:45 Et tous les spots sont accessibles.
01:38:47 Mais du coup, ils nous ont donné envie, et on rêve.
01:38:49 Oui, ça c'est du rêve.
01:38:51 Notre réveil va sonner, mais du coup on peut y aller demain.
01:38:54 On peut aller tester.
01:38:55 Parce qu'il va faire bon.
01:38:56 Ça dépend de la marée, c'est comment Yo ?
01:38:57 C'est fin d'après-midi.
01:38:58 C'est toujours en marée basse en général.
01:39:00 Heureusement, j'ai un match de rugby à 21h.
01:39:02 Juste avant.
01:39:03 À 20h30, on est en direct à l'antenne.
01:39:05 On va se détendre.
01:39:06 On va se détendre.
01:39:07 On se prépare juste après vous.
01:39:09 Isabelle Richardot de l'office du tourisme qui s'occupe de l'événementiel,
01:39:12 et Solène Salazar qui va nous rejoindre, qui s'occupe de la communication.
01:39:16 J'aimerais juste demander à Lili de Superdrive de nous dire quel est son spot préféré,
01:39:21 même hors surf, parce que je pense que c'est une question qu'on pourra leur poser.
01:39:24 Tu vois, un peu piège après, non ?
01:39:25 Un petit endroit, si j'ai envie de passer un bon moment, boire un petit verre de chiller,
01:39:28 par exemple, d'être tranquille, je vais où ?
01:39:30 Dans la zone de P2Ber à Osgore.
01:39:32 La zone de ?
01:39:33 La zone de P2Ber.
01:39:34 D'accord.
01:39:35 Qui est sur la commune d'Osgore, du coup, un petit peu excentrée.
01:39:38 Où là-bas, c'est le cœur de l'industrie du surf avec tous les shops.
01:39:42 C'est là où il y a le grand centre commercial ?
01:39:44 Je ne sais pas si on peut appeler ça un centre commercial.
01:39:47 Il y a plein de magasins d'usines, il y a beaucoup de petits bars, de petits restos super sympas.
01:39:54 Il y a de la nourriture de toutes les cultures.
01:39:57 Même si c'est un petit côté zone commercial, sans vouloir offenser.
01:40:00 Franchement, ça ne l'a pas vraiment.
01:40:01 Quand on se balade, c'est vraiment très très cool.
01:40:03 C'est dans les pins, j'imagine.
01:40:05 C'est bien développé.
01:40:06 À la base, c'était une zone commerciale.
01:40:08 Je ne me suis pas trompé quand même.
01:40:09 C'était des magasins d'usines et ça s'est vraiment développé.
01:40:11 Maintenant, c'est…
01:40:12 Les outlets.
01:40:13 Exactement.
01:40:14 Maintenant, c'est plus que ça.
01:40:15 C'est un vrai lieu de vie.
01:40:16 Il y a plein de restos, c'est un lieu de vie.
01:40:17 On y va à vélo ?
01:40:18 Avec les grosses roues, avec les fêtes de bataille.
01:40:20 Il faut qu'on parle de vélo.
01:40:21 Tout à l'heure, on parlera de vélo, bien sûr.
01:40:22 On parlera de tennis.
01:40:23 On va parler d'autres sports.
01:40:24 On a parlé tout à l'heure de polo de basque.
01:40:26 C'est le but de cette émission spéciale d'Ostgorpe.
01:40:28 Parce que ce soir, exceptionnellement, il n'y a pas de rugby en direct à 21h.
01:40:32 Donc, il n'y a pas de match ce soir qui a été programmé.
01:40:34 Mais demain, on va revenir très très fort, bien sûr, sur le monde du rugby.
01:40:37 Dans "Rendez-vous en Eauvalie".
01:40:38 Parce que demain, on a un sacré match.
01:40:39 Les futurs adversaires.
01:40:41 Les futurs adversaires de la France.
01:40:42 Afrique du Sud d'Irlande.
01:40:43 Si on se qualifie.
01:40:44 Il y a encore un match.
01:40:45 Il y a encore un match à jouer contre l'Italie.
01:40:47 Non mais moi, je suis optimiste.
01:40:48 Non mais tu chantes.
01:40:49 Mais voilà.
01:40:50 Ça sera Afrique du Sud d'Irlande.
01:40:52 Et ça sera les deux équipes qui aient eu de se qualifier.
01:40:55 Donc, avec adversaires potentiels de la France pour les quart de finale.
01:40:58 Vous avez une équipe de rugby que vous sponsorisez chez Superdrive ou pas ? Non ?
01:41:02 Vous avez des équipes ? Vous avez des champions ?
01:41:03 Non.
01:41:04 Non ?
01:41:05 Pas à ma connaissance.
01:41:06 Vous n'avez pas un parrain, j'allais dire.
01:41:07 Non, pas besoin.
01:41:09 Je sais qu'on a travaillé avec des gens dans le football un petit peu.
01:41:12 Ah d'accord.
01:41:13 Mais un soccer.
01:41:14 Un soccer.
01:41:15 Un soccer.
01:41:16 Tu as vu, elle ne parle jamais vraiment français.
01:41:17 Je précise que ce n'est pas le football américain, c'est pour ça.
01:41:19 Un soccer.
01:41:20 Thank you Lily.
01:41:21 Merci Lily d'être venue jusqu'à nous avec cette marque qui s'y est bien.
01:41:24 Ici au cœur évidemment de l'action.
01:41:26 Et on salue tous les autres commerçants d'Osgore bien sûr.
01:41:28 On voulait prendre un exemple ce soir aux côtés de Béda Sport qui est le sport numéro un.
01:41:31 On l'a bien compris ici.
01:41:32 Le surf avec Arnaud Darigade.
01:41:34 Very good.
01:41:35 L'école de surf.
01:41:36 Salut à toi.
01:41:37 Et merci à Yoh surfer de la centrale d'être venu jusqu'à nous Yohan.
01:41:42 Merci à vous en tout cas pour cette interview.
01:41:44 C'était super sympa.
01:41:45 C'était bien d'être avec vous surtout.
01:41:47 Merci d'avoir respecté l'horaire et d'être venu nous rejoindre en direct ce soir et bien avant.
01:41:51 Et cette émission t'as retrouvé en replay sur tous les meilleurs réseaux mon cher Fabrice.
01:41:56 Chief, vas-y dis-moi patron.
01:41:58 Yop yop, Dailymotion, YouTube, Twitch, il y aura Facebook, il y aura le site internet
01:42:04 et le podcast audio également pour ceux qui veulent l'écouter en balade voire même en surf.
01:42:09 D'ailleurs question, il y en a qui font du surf en écoutant de la musique ou c'est vraiment casse-gueule ?
01:42:13 Avec un téléphone étanche on peut écouter, on n'ose pas.
01:42:17 On écoute un peu la musique.
01:42:19 On ne fait pas du surf en écoutant de la musique.
01:42:20 Sur la plage, autour d'un brasero le soir, une guitare.
01:42:23 Avant, après les cours.
01:42:24 Refais-moi les annonces que j'aime beaucoup, j'ai l'impression d'être au supermarché.
01:42:27 Dailymotion, le petit garçon il demande des accueils.
01:42:30 On adore, c'est ça ? C'est tellement ça. On cherche le petit Fabrice qui est à l'accueil.
01:42:34 Restez avec nous, on va terminer en musique tout à l'heure.
01:42:36 On parle encore de sport, tous les sports à Osgore.
01:42:38 Et on va parler dans quelques instants de culture et d'événements ici dans cette belle ville d'Osgore.
01:42:43 Merci d'écouter Radio Sport.
01:42:45 Osgore Jérôme, on adore bien sûr.
01:42:54 Évidemment, quelle belle ville.
01:42:55 Quand tu penses à Osgore, tu penses à quoi ?
01:42:57 À Igor.
01:42:58 Ça ne m'étonne pas. C'est fou ce cliché.
01:43:01 Pour aller plus loin, parce qu'en plus cette ville d'Osgore va célébrer ses 100 ans et célèbre ses 100 ans.
01:43:05 Isabelle Richardot nous rejoint de l'Office du tourisme.
01:43:07 Bonsoir à vous.
01:43:09 Bonsoir Christophe.
01:43:10 Vous êtes en charge de l'événementiel ici dans cette très belle ville d'Osgore.
01:43:13 Et à vos côtés, vous êtes venue avec Solène Salazar qui nous rejoint.
01:43:15 Vous êtes chargée de tourisme ici, chargée de communication bien sûr.
01:43:18 Bonsoir.
01:43:19 On fait autre chose que du surf.
01:43:20 Mais bien sûr qu'on fait plein d'autres choses.
01:43:22 Heureusement.
01:43:23 Alors c'est très vert chez vous, c'est marrant ce soir.
01:43:25 J'ai remarqué qu'aujourd'hui...
01:43:27 Bon c'est pas la bonne météo, c'est ça que vous allez me dire ?
01:43:29 Demain il fait beau.
01:43:30 Demain il fait beau.
01:43:31 On peut faire plein de choses.
01:43:32 On passe par le golf, le tennis, on y reviendra dans cette émission ce soir bien sûr.
01:43:35 On peut se balader.
01:43:36 C'est quoi la force d'Osgore ?
01:43:37 C'est un endroit qui est très centralisé ?
01:43:39 C'est la force d'avoir une mer, un océan fantastique et un lac aussi différent ?
01:43:43 Ah j'adore.
01:43:45 Non mais Osgore c'est plein de choses.
01:43:47 On a l'océan oui, mais on n'a pas que ça.
01:43:49 Et justement, on nous fait croire qu'on n'est que l'océan.
01:43:52 Enfin en tout cas...
01:43:53 C'est la légende urbaine.
01:43:55 Oui voilà exactement, mais il y a tellement d'autres choses.
01:43:57 On a justement ce côté très vert.
01:43:59 Mais s'il n'y avait pas des temps comme aujourd'hui par exemple, ce ne serait pas aussi vert.
01:44:02 Alors justement quand il fait mauvais, qu'est-ce qu'on fait à Osgore ?
01:44:04 Il y a quelques musées, des galeries ?
01:44:06 Alors on a pas mal de galeries, notamment une où en ce moment il y a une exposition photo.
01:44:10 C'est la galerie Ilan Benatar et ça se renouvelle assez régulièrement.
01:44:14 Vous avez aussi une exposition pour le centenaire de la ville qui a été réalisée par Vincent Delerme.
01:44:19 Ce sont des portraits en noir et blanc exposés en extérieur.
01:44:22 Vincent Delerme, pas Philippe Delerme.
01:44:24 Donc le chanteur et pas l'écrivain.
01:44:26 Exactement, oui.
01:44:27 Et quelques expositions.
01:44:29 Il y en aura une bientôt au Sporting Casino qui accueille beaucoup d'expositions en lien avec le centenaire.
01:44:34 Osgore, qui est situé à un endroit magnifique, notre belle France.
01:44:38 Bien sûr, nous sommes heureux d'être là tous les soirs en plus.
01:44:40 C'est vrai, Jérôme.
01:44:41 Au Dubyban, il y a une sorte de culture, il y a de l'excellence.
01:44:44 Il y a également des rencontres, c'est culturel.
01:44:47 Mais il y a aussi beaucoup de choses, beaucoup d'événements.
01:44:49 Il n'y a pas longtemps, il y avait un festival assez extraordinaire, Isabelle, chez vous.
01:44:51 Extraordinaire, Latino Osgore, un festival de culture latine.
01:44:55 Et depuis, il existe depuis 20 ans.
01:44:58 C'est de la musique ?
01:45:00 Non, c'est de la musique.
01:45:02 Il n'y a pas que de la musique, beaucoup de danse.
01:45:05 Initiation de danse.
01:45:06 Vous faites les slows ? Parce que moi, ça fait longtemps que je n'en ai pas fait.
01:45:09 Il n'y en a plus en boîte de nuit, tu as remarqué ?
01:45:11 C'était super.
01:45:12 Les slows ?
01:45:13 C'était super, c'était le quart d'heure américain.
01:45:15 C'est le quart d'heure américain.
01:45:16 Ça n'existe plus.
01:45:17 Solène, vous êtes trop jeune.
01:45:18 C'est démodé.
01:45:19 Ah non, un show en boîte de nuit ?
01:45:22 Dans son jeu contre jour ?
01:45:23 Ah non, c'est pas démodé.
01:45:24 Elles sont en train de nous dire que nous sommes complètement des has-beens.
01:45:27 Mais fallait pas, c'était même pas la peine d'assister là-dessus.
01:45:30 Moi non.
01:45:31 Vous avez fait les slows aussi ?
01:45:33 Moi je regrette.
01:45:35 Ah vous voyez, il y a le quart d'heure américain, vous pouvez prendre du temps, discuter, offrir un verre, offrir des roses.
01:45:40 C'est magnifique.
01:45:41 Comment vous faites Solène aujourd'hui ? Non, je plaisante.
01:45:43 Une vie nocturne d'ailleurs à Osgore ?
01:45:46 Ah oui, il y a une belle vie nocturne à Osgore et notamment sur la place des Landais où on peut retrouver les boîtes de nuit.
01:45:52 Sans le slow, mais les boîtes de nuit quand même.
01:45:54 Mais la vraie boîte de nuit à l'ancienne existe encore façon disco ou c'est que des bars maintenant où on boit des verres ?
01:45:59 Il y a des bars.
01:46:00 Un peu de musique, un peu de boum boum boum.
01:46:01 Il y a beaucoup de bars, mais il y a aussi sur la place des Landais par exemple, il y a deux boîtes de nuit qui sont typiques.
01:46:07 C'est des vraies boîtes de nuit.
01:46:09 On tape pas du pied dans les boîtes de nuit.
01:46:11 C'est vraiment musique un peu à l'ancienne.
01:46:13 Très bien.
01:46:16 Michael Jackson, j'ai compris.
01:46:19 Les Bee Gees pour Jérôme.
01:46:21 House De Pizior Love.
01:46:23 Mais dites-moi, Osgore, c'est une ville qui, avec la population qui se multiplie par X habitants l'été évidemment,
01:46:32 donc il faut savoir l'accueillir, savoir lui donner envie de venir ici.
01:46:35 Mais c'est aussi sa vie été comme hiver.
01:46:38 Il y a des choses qui sont organisées pour que les habitants d'ici aient des choses intéressantes à faire pendant toute l'année.
01:46:47 Il n'y a pas de communication à l'événementiel ?
01:46:49 Alors toute l'année, bon là cette année comme c'est les 100 ans d'Osgore, effectivement il y a pas mal d'expositions.
01:46:54 On fait des fêtes avec de la musique aussi.
01:46:56 On a fait la fête du centre au mois de mai.
01:46:58 On a fait venir un peu style Broadway, des concerts un peu.
01:47:02 Après au niveau de, bon ici il y a 4 300 habitants l'hiver et 40 000 l'été.
01:47:08 Donc si vous voulez, c'est vrai que ça fait un choc au niveau.
01:47:12 Mais on essaye d'amener justement les gens l'hiver.
01:47:15 C'est pour ça qu'on essaye de faire de plus en plus d'événements l'hiver.
01:47:19 D'accord. Il y aura quel événement pour 2024 ?
01:47:21 On va aller vers les Jeux Olympiques après la Coupe du monde de rugby.
01:47:24 Est-ce que dans la tête vous avez déjà des idées, des envies ?
01:47:26 Ou c'est trop tôt pour le dire peut-être ?
01:47:28 C'est encore un peu trop tôt.
01:47:30 C'est trop tôt pour le dire mais on espère revoir...
01:47:32 On travaille dessus donc je veux dire.
01:47:34 Exactement. On va essayer de développer justement tous ces types d'événements qui font venir du monde.
01:47:37 Mais c'est vrai que comme on le dit, même si pourtant nous on adore l'hiver ici.
01:47:41 Et c'est ça qu'on veut amener.
01:47:43 En fait on veut montrer aux gens que été comme hiver c'est aussi bien d'être sur ce corps.
01:47:47 Mais voilà, il faut que les gens voient aussi la beauté de l'hiver à l'océan.
01:47:51 Mais justement donc il faut être original, il faut trouver des nouvelles idées.
01:47:54 Parce qu'il y a de la concurrence, je le répète.
01:47:56 Si on prend ne serait-ce que toute la côte landaise.
01:47:59 Si on veut faire venir les Bordelais, les Lyonnais, les Parisiens et les Marseillais.
01:48:02 Voir les Marseillais oui.
01:48:04 Donc il faut avoir de l'imagination, il faut toujours cogiter pour faire des choses nouvelles et intéressantes.
01:48:09 C'est ça, il faut avoir les bonnes idées et que ça plaise.
01:48:12 Qu'est-ce qui te plaît le plus justement au public qui vient ici ?
01:48:15 Il y a les plus belles vagues aussi.
01:48:17 Il y a des vagues du monde quand même, la gravière et la Nord.
01:48:19 C'est les plus belles ?
01:48:20 Oui.
01:48:21 C'est pas une légende Igor ?
01:48:22 Non mais monsieur... Non non mais non je veux dire.
01:48:24 Non, Igor Nosor.
01:48:25 Ah oui, qu'est-ce qui est arrivé dans le studio ? Ah oui, il se prépare.
01:48:27 Renard connaît bien les vagues.
01:48:28 Artiste solaire qui surfe ici.
01:48:30 Il surfe et il connaît bien les vagues et c'est vrai qu'elles sont même connues à New York.
01:48:33 Qui s'échauffe, qui répète parce qu'il va avoir du boulot à la fin de l'émission bien sûr.
01:48:36 Pour nous montrer un peu ce que c'est.
01:48:38 Le surf, tout ce qui se passe.
01:48:40 Et on est jumelés, c'est ce qu'on a oublié de dire, on est jumelés avec Tahiti.
01:48:43 Ah, donc vous êtes en place aux Jeux Olympiques ?
01:48:45 Oui, et la vague se fera, les Jeux Olympiques se feront à Tahiti.
01:48:49 Tierra Puente, c'est le début de l'année.
01:48:53 Vous pouvez nous inviter aussi ?
01:48:55 À Tahiti ?
01:48:56 Bah oui.
01:48:57 Non, on aimerait bien y aller aussi.
01:48:58 J'ai un jumel.
01:48:59 Non, non, Osgore c'est une ville où il fait bon vivre, c'est facile à vivre.
01:49:02 C'est facile à se loger aussi parce qu'on sait que c'est pas simple.
01:49:05 On a vu qu'il y a des régions, je sais pas, tu connais bien les calanques où il faut maintenant payer pour réserver.
01:49:09 Ça devient hallucinant.
01:49:10 On en parlait pas plus tard qu'hier soir, on est encore champions du monde.
01:49:13 Pas encore de rugby, mais au moins sur le tourisme 75 millions de personnes encore l'an dernier.
01:49:18 On voulait attendre les 100 millions, mais malheureusement, il y a eu le Covid qui est passé par là.
01:49:22 Est-ce qu'on peut encore se loger facilement, vivre normalement quand on est jeune ou quand on est même retraité ?
01:49:27 Non, on peut pas se loger facilement.
01:49:30 C'est pas une question qui fâche.
01:49:31 Non, non, pas du tout.
01:49:32 C'est ce qui se passe aujourd'hui.
01:49:33 Mais c'est vrai que ça reste compliqué de se loger en tant que personne à l'année dans le secteur.
01:49:39 Voilà, ça reste une station balnéaire et donc des logements saisonniers.
01:49:43 Donc beaucoup préfèrent louer semi-annuellement, on va dire, et ensuite garder l'été pour louer.
01:49:49 Mais c'est comme le ski, on est bien d'accord.
01:49:51 On fait pas une fixette sur Osgore, c'est tout autour.
01:49:54 Mais du coup, les jeunes, alors, c'est ça, dans l'année, les 4300, 4500, il y a beaucoup moins de jeunes ici que pendant l'été.
01:50:02 On sait bien que pendant l'été, toute la saison du surf et de toutes les animations que vous mettez en place,
01:50:07 il y a beaucoup de jeunes qui viennent, évidemment.
01:50:09 Mais autrement, c'est un petit peu plus vieux, du coup, l'hiver.
01:50:14 Alors l'hiver, oui.
01:50:15 Et même la plupart, on va dire, dans les jeunes qui sont encore en études, peuvent aller ailleurs pour faire leurs études et revenir de temps en temps.
01:50:22 Mais c'est vrai qu'il n'y a pas ce problème de logement.
01:50:24 Oui, parce que les jeunes, quand ils cherchent un logement, ce n'est pas forcément les plus fortunés.
01:50:29 La moyenne d'âge, ici, c'est 12-25 ans.
01:50:33 C'est 12-25 ans.
01:50:34 C'est encore une fois l'esprit très sain.
01:50:36 Pour conclure, mesdemoiselles, chacune va avoir droit à sa petite question piège.
01:50:41 Je fais le jingle Fabrice, tu as remarqué ?
01:50:44 C'est bien, tu aurais pu préparer un jingle.
01:50:47 Je fais le jingle.
01:50:48 L'horloge.
01:50:49 Show must go on.
01:50:52 Les Queens, bien joué.
01:50:54 Un conseil à me donner pour aller faire une balade solenne ?
01:50:59 Cheval, golf, tennis, surf ?
01:51:02 Forêt.
01:51:03 Forêt ?
01:51:04 Oui.
01:51:05 Très bien.
01:51:06 Un endroit pour se reposer ?
01:51:08 Isabelle ?
01:51:09 Dans un endroit pour dormir ou pour…
01:51:12 Se reposer.
01:51:13 Rêver, méditer.
01:51:16 Ou alors, notre petit suet royal, pas très cher.
01:51:20 Un rooftop.
01:51:21 Oui, je dirais, il y en a plusieurs ici.
01:51:25 Il y en a deux, ce n'est pas grave.
01:51:26 C'est très embêtant parce que moi je dirais, il y a deux endroits pour se reposer, pour
01:51:31 se refler, pour re-chiller, comme tu dis Solène.
01:51:35 Je dirais, il y a le Juanjo et le Hegemont.
01:51:39 Le premier, vous avez dit ?
01:51:40 Juanjo.
01:51:41 Qu'est-ce que c'est ?
01:51:42 C'est une auberge de jeunesse.
01:51:43 D'accord.
01:51:44 Qui est très cool parce que c'est très spacieux, vous avez des fauteuils, vous pouvez vous
01:51:49 faire du billard, du ping-pong.
01:51:52 Vraiment la fargnante au repos et on se ressource.
01:51:56 Pas mal.
01:51:57 Pas mal, ça.
01:51:58 Moi, j'aime beaucoup.
01:51:59 Moi, j'aime beaucoup.
01:52:00 Mais il y a une chose qu'elles ont oubliée quand même, je ne sais pas si c'est un piège,
01:52:04 elles connaissent forcément les coins à Sepp et à Champignon.
01:52:07 On ne le dira pas ça.
01:52:09 Ça reste toujours des secrets, franchement ça c'est secret.
01:52:11 Vous invitez et vous refusez de nous donner d'abord nos fautes.
01:52:13 Il n'y a pas des fraises des bois chez vous ?
01:52:15 Non.
01:52:16 Non.
01:52:17 Pour terminer, Isabelle ou Solène, un endroit pour boire un verre ce soir après l'émission,
01:52:21 sans aucune proposition indécente ?
01:52:22 Toi, tu sors plus que moi, ma cocotte.
01:52:26 Le Dubiban, voilà.
01:52:27 Vous avez mis le temps de la réponse.
01:52:29 Merci Fabrice.
01:52:30 On terminera en musique puisque vous avez la chance de nous être accompagnée de Rénald
01:52:33 qui va nous rejoindre d'ici la fin de l'émission, qui adore toutes les musiques.
01:52:36 On a bien compris, musique française aussi, on verra.
01:52:38 On pourra lui faire des questions piège aussi.
01:52:39 Oui, tout le monde vient droit.
01:52:41 Merci de nous suivre évidemment.
01:52:42 Cette séquence est à retrouver quand vous le souhaitez sur la plateforme, sur le digital,
01:52:45 sur Radio Sport avec Solène Salazar chargée de tourisme, ici chargée de la communication
01:52:49 et avec vous, responsable événementiel, Isabelle Richardot.
01:52:52 Merci de venir jusqu'à nous pour parler de cette belle ville d'Osgore entre deux grands matchs.
01:52:56 Deux grands matchs de rugby bien sûr.
01:52:58 Merci Radio Sport.
01:52:59 Merci Radio Sport.
01:53:00 Vous étiez bien.
01:53:01 On va l'apprendre pour faire un jingle.
01:53:04 Plus que jamais, vous êtes bien sur Radio Sport.
01:53:07 Ah Osgore, tous ses charmes.
01:53:16 C'est vrai.
01:53:17 L'eau, la forêt, on a bien compris, tout tourne un peu autour de l'eau.
01:53:20 Oui, de l'eau, de la nature.
01:53:22 Pour bien découvrir la nature, tu peux faire aussi des petites promenades à vélo, c'est sympa.
01:53:26 Ça j'adore.
01:53:27 Ou alors tu peux rester terre à terre, voire terre battue aussi.
01:53:30 Un petit tennis par exemple.
01:53:32 Un petit tennis.
01:53:33 Un patalou.
01:53:34 Mais c'est bien, mais il faut alterner parce que…
01:53:35 Tu fais les deux.
01:53:36 Un jour tennis, un matin tennis et après midi vélo.
01:53:38 Tu peux faire du duathlon.
01:53:39 Ou se rendre à vélo au tennis.
01:53:41 Il faut réfléchir.
01:53:42 L'ordre est compliqué, tu sais, c'est comme le triathlon, c'est un peu compliqué.
01:53:45 Honneur aux dames.
01:53:46 Avec nous ce soir, la responsable, la gérante du club de tennis d'Osgore qui nous rejoint,
01:53:51 c'est Myriam Sopel.
01:53:52 Bonsoir à vous.
01:53:53 Bonsoir, merci de me recevoir.
01:53:54 Et avec côté, j'ai commencé par la demoiselle, d'ailleurs, marquée par la championne.
01:53:57 Un champion de l'exportation du vélo, si j'ai bien compris.
01:54:00 Xavier Bonnelli, parce que vous êtes à l'origine d'une petite chose qu'on adore avec des gros pneus,
01:54:04 c'est ça, un vélo particulier, le fat bike.
01:54:06 Exactement, le fat bike.
01:54:07 Et vous êtes président de Maha, on dit ?
01:54:10 Maha Bike.
01:54:11 Maha Bike, donc Maha, il y a une signification ici ?
01:54:14 Maha, c'est la mer en patoislandais.
01:54:16 D'accord, c'est un tahitien, c'est pour ça.
01:54:18 Alors ça a une signification aussi en tahitien, effectivement,
01:54:21 et ça vient de Moliède-Cemara, vous avez l'entrée du cours d'eau du courant du Chez, c'est Maha.
01:54:27 On peut y aller en petit vélo ?
01:54:28 On peut y aller en vélo, mais on va s'arrêter au courant et après on prendra la petite barque.
01:54:32 Il parait que c'est magnifique d'ailleurs.
01:54:34 Cette affaire, c'est absolument magnifique.
01:54:36 Donc d'un côté, vous créez des vélos, si je ai bien compris,
01:54:38 et vous louez des vélos, vous vendez des vélos.
01:54:40 Vous avez un magasin aussi ?
01:54:41 Alors, on n'a plus de magasin.
01:54:42 Nous, on est fabricant, distributeur de vélos.
01:54:44 On a 110 revendeurs en France.
01:54:47 On est plutôt dans l'assemblage de vélos, la création de nouveaux modèles
01:54:53 que l'on fait assembler en Europe maintenant
01:54:56 et qui vont être assemblés à partir de la fin de l'année, ici à Osgore.
01:54:59 Très bien. On roule beaucoup ici, j'imagine ?
01:55:01 Alors, oui, le fatbike est quand même très répandu ici.
01:55:05 Il est parti d'ici à la base, aux alentours de 2012-2013.
01:55:09 Je crois qu'avant ça, il n'y avait pas beaucoup de fatbike en France.
01:55:12 Pardonnez-moi, mais on ne fait que du fatbike ?
01:55:14 On ne fait pas un vélo de route ou un vieux VTT ?
01:55:16 Ah non, ici, on fait de tout.
01:55:18 On fait partie des endroits où il y a énormément de pistes cyclables.
01:55:22 Pour le vélo de tous les jours, c'est le rêve.
01:55:25 Les gens qui sont ici sont souvent très surpris
01:55:28 par la quantité et le nombre de kilomètres de pistes cyclables qui sont là.
01:55:32 Le fatbike, ça permet de temps en temps de bifurquer.
01:55:36 Ça veut dire que le fatbike, on n'a même pas précisé, il y a un petit moteur dedans ?
01:55:40 Il y a un moteur dans le moyeu arrière, bien sûr.
01:55:42 Néanmoins, je ne fais que des vélos électriques.
01:55:44 Effectivement, il y a un moteur.
01:55:46 Vous pouvez aller en forêt, vous pouvez aller sur la plage,
01:55:48 vous pouvez faire des grands rides sur la plage.
01:55:50 Ça plaît énormément à la base.
01:55:51 Ça veut dire qu'on peut faire les dunes ?
01:55:53 Non, les dunes sont totalement interdites.
01:55:55 Elles sont préservées, évidemment.
01:55:57 C'est très préservé.
01:55:58 Si ça n'était pas interdit, ça serait des vélos qui pourraient le faire.
01:56:01 Parce qu'avec ces grosses roues accrocheuses, évidemment,
01:56:04 on peut aller aussi bien sur le sable que sur...
01:56:07 On avait décidé de partir jusqu'à la dune du Pilat tous les deux à vélo à partir d'Osgore
01:56:10 et de se faire la descente de la dune, non ?
01:56:12 Ça se fera en roulant.
01:56:14 On laissera les vélos en haut.
01:56:16 Du coup, ce sont des vélos...
01:56:17 On les trouve aussi à la neige.
01:56:19 Avec ces roues adaptées, c'est des vélos pour terrain difficile, on va dire.
01:56:24 Oui, alors c'est des vélos de loisirs.
01:56:26 C'est des vélos pour terrain difficile.
01:56:28 C'est des vélos qui sont excessivement bien adaptés à la ville.
01:56:30 C'est des vélos qu'on vend aujourd'hui beaucoup aussi pour des entreprises
01:56:33 parce qu'ils sont sécurisants.
01:56:35 La grosse roue, c'est la tenue de route, les freins hydrauliques.
01:56:37 Enfin, pour plein de raisons.
01:56:38 Et le prix aussi, peut-être, pour les entreprises ?
01:56:40 Le prix est dans la moyenne.
01:56:42 C'est quoi ? 2500, 3000 euros ?
01:56:44 2800 euros à peu près, un vélo chez nous.
01:56:46 Et on sait qu'il y a des avantages en France.
01:56:48 Il y a des très gros avantages quand on achète des vélos pour les entreprises.
01:56:50 Enfin, quand les entreprises achètent des vélos pour les mettre à disposition de leur personnel,
01:56:54 ils ont aujourd'hui une défiscalisation totale qui va jusqu'à 125% du montant de l'investissement.
01:56:59 Il n'y a pas meilleur investissement à la banque.
01:57:01 Aujourd'hui, il n'y a pas mieux.
01:57:02 Même si j'ai investi dans le tennis chez vous, je pense qu'il n'y a pas mieux, non ?
01:57:05 C'est compliqué le tennis aussi par rapport à ça.
01:57:07 C'est un argument de vente qui est intéressant.
01:57:09 Nous, on travaille essentiellement l'entreprise aujourd'hui, au niveau national, au niveau local.
01:57:14 De plus en plus de petites sociétés, de restaurants nous achètent des vélos
01:57:20 parce qu'il y a toujours le problème de stationnement pour leurs employés.
01:57:23 Ils les défiscalisent intégralement.
01:57:25 Mais on a aussi des très grosses boîtes.
01:57:27 Aujourd'hui, on va travailler avec TF1, avec des groupes comme les Franges.
01:57:32 C'est mon concurrent préféré.
01:57:34 Mais pour l'instant, ils se battent derrière nous.
01:57:37 Parce qu'au 1er janvier 2024, il y a une loi qui oblige toutes les sociétés de plus de 50 salariés
01:57:43 à mettre en place une solution d'écomobilité dans l'entreprise.
01:57:47 Ce n'est pas forcément du vélo.
01:57:48 Ça peut être du covoiturage, ça peut être plein de choses.
01:57:51 Mais il faut qu'il y ait une solution.
01:57:53 Aujourd'hui, on a pas mal de grosses boîtes, de plus petites,
01:57:57 mais au-dessus de 50 salariés qui viennent à nous parce qu'ils veulent se mettre en conformité.
01:58:01 C'est comme ça qu'on est en train de travailler avec le groupe des Franges.
01:58:04 - A combien, nous, dans la société, Fabrice, on est 49 ou 51 ? J'ai un doute.
01:58:08 - Entre les deux, ça dépend.
01:58:10 - Non, je suis en train de calculer pour vous.
01:58:12 A Osgore, je trouve que c'est un peu pousser le bouchon un peu loin parce que ça roule facilement.
01:58:16 Moi qui suis souvent du côté de Monaco, pour monter ma petite côte tous les matins,
01:58:19 j'aurais besoin de votre vélo.
01:58:20 - Ah oui ? Et ici, il marcherait très bien.
01:58:22 - Ici, on fait du mollet, monsieur Dujarès.
01:58:24 - Mais on fait aussi du mollet.
01:58:25 Attention, tous les vélos électriques, c'est des assistances.
01:58:28 - Donc à un moment donné, théoriquement, on est quand même obligé de pédaler un peu et de donner un petit effort.
01:58:33 - Non, ce n'est même pas théoriquement, c'est en pratique.
01:58:35 Si on ne pédale pas, finalement, il y a des capteurs de puissance, vous corrigez si je dis une bêtise,
01:58:40 mais des capteurs de puissance qui font que la puissance se met en route à partir du moment où on appuie sur les pédales.
01:58:46 Ça veut dire que si tu ne pédales pas à un moment donné...
01:58:48 - Mais si tu appuies comme à dérater, par exemple ?
01:58:49 - Alors déjà, c'est limité à 25 km/h, mais si tu appuies comme à dérater, après tu peux,
01:58:53 tu as 3, 4, 5 positions suivant les marques et les moteurs,
01:58:56 où tu peux évidemment donner de la puissance ou ne pas mettre de la puissance.
01:59:01 Mais il ne faut jamais opposer de toute manière les vélos assistance électrique aux vélos dits musculaires.
01:59:06 - Non mais tu as l'impression que ça prend tellement aujourd'hui.
01:59:08 - Oui, oui, alors il y a à peu près en France aujourd'hui 30% de vélos assistance électrique,
01:59:13 ou peut-être un petit peu moins, mais évidemment, parce que ça permet...
01:59:16 - Et ce n'est pas des trottinettes.
01:59:17 - Non, ça n'est pas des trottinettes et ça ne sont pas des mobilettes.
01:59:20 C'est-à-dire qu'il faut pédaler.
01:59:21 - Il faut quand même pédaler un tout petit peu.
01:59:23 - Un tout petit peu.
01:59:24 - D'accord, je fais un peu de sport si je viens chez vous.
01:59:25 - Il y a deux nuances dans le vélo électrique.
01:59:27 Effectivement, vous avez tout à fait raison avec les capteurs de puissance.
01:59:30 On a deux systèmes pour les moteurs.
01:59:34 Les moteurs pédaliers, qui pour moi sont beaucoup plus adaptés à des vélos sportifs et des vélos VTT,
01:59:41 où effectivement, il faut donner un effort.
01:59:43 Et plus on donne d'effort, plus on a d'assistance.
01:59:45 Et les moteurs moyeu arrière, ce qu'on a nous, essentiellement,
01:59:48 enfin on fait aussi du pédalier, mais essentiellement,
01:59:50 qui sont là, plutôt, on a les différents paliers,
01:59:55 sont plutôt des paliers de vitesse.
01:59:57 Alors il faut toujours pédaler, mais d'une certaine manière,
02:00:00 si on ne force pas beaucoup, le moteur peut vous emmener quand même.
02:00:02 - Il y a des courses.
02:00:03 - D'où l'intérêt des entreprises, parce qu'on n'a pas la même approche du vélo
02:00:08 quand on en fait tous les dimanches pour aller faire un tour dans la forêt et tout ça.
02:00:11 Et puis la semaine, si vous allez au bureau avec votre costume et votre cravate,
02:00:14 vous n'avez pas envie d'arriver transpirant.
02:00:16 - Ah, c'est le problème.
02:00:17 - Et c'est un peu l'avantage du moteur arrière, du moteur moyeu,
02:00:19 c'est que justement, on peut se permettre de donner un peu moins d'efforts.
02:00:22 Et donc, c'est ce qui intéresse les entreprises.
02:00:24 - Et d'avoir le moteur qui fait son effet.
02:00:27 Et juste pour terminer sur ce sujet, c'est un vrai problème, entre guillemets,
02:00:31 pour les villes et les entreprises et les copropriétés.
02:00:35 Parce que qui dit aller en vélo de chez soi à l'entreprise,
02:00:39 c'est très bien, 1er janvier 2024,
02:00:41 c'est qu'il faut que les entreprises prévoient l'endroit pour parquer les vélos.
02:00:46 Il faut que dans les copropriétés, donc il y a la FUB,
02:00:49 la Fédération des Usagers de la Bicyclette d'ailleurs,
02:00:51 qui propose un certain nombre de...
02:00:54 - Toi, tu es partout, tu es à la FUB.
02:00:55 - Non, mais qui propose, je suis à la FUB,
02:00:57 mais qui propose justement leur conseil aux copropriétés,
02:01:00 là on parle d'immobilier, parce qu'il faut dans les copropriétés,
02:01:03 mettre en place des garages à vélo,
02:01:05 - Des panneaux solaires aussi peut-être ?
02:01:07 - Peut-être des panneaux solaires pour les recharger.
02:01:08 - Alors on peut y venir justement, parce que dans le dispositif fiscal,
02:01:11 ce qui est absolument hallucinant,
02:01:13 c'est que ne rentre pas que l'investissement du vélo.
02:01:16 Les entreprises vont pouvoir défiscaliser le vélo,
02:01:19 tous les équipements, casque, gilet, etc.
02:01:22 Les contrats d'assurance, les contrats d'entretien,
02:01:25 y compris l'allocation, l'achat ou la construction d'un garage
02:01:28 sur leur parking pour pouvoir stocker les vélos,
02:01:30 ou de mettre des carportes solaires,
02:01:32 donc avec des panneaux solaires, on en revient à ça,
02:01:34 qui vont permettre justement aux gens de recharger
02:01:38 et d'avoir les vélos abrités.
02:01:40 C'est un gros enjeu, parce qu'aujourd'hui,
02:01:44 il y a beaucoup de gens qui disent
02:01:46 "oui mais après je vais en faire quoi des vélos ?"
02:01:48 Mais non, vous pouvez louer un garage,
02:01:50 vraiment tout est défiscalisé.
02:01:52 Le but du gouvernement, c'était vraiment de mettre les gens en vélo.
02:01:55 Ce n'est pas d'un avantage en nature.
02:01:59 Donc il n'y aura pas de charges sociales,
02:02:01 ni de charges supplémentaires,
02:02:03 sous la forme de, on pourrait dire,
02:02:05 - D'accord, comme ça se passe quand vous voulez une voiture à disposition.
02:02:08 - Tout est totalement défiscalisé.
02:02:10 Donc vraiment, toutes les entreprises ont intérêt à mettre du vélo,
02:02:14 surtout celles qui font du BNF,
02:02:16 puisque c'est une réduction de l'IS,
02:02:18 ça ne leur coûte rien, ça va leur apporter de l'argent sur 4 ans,
02:02:20 et puis ils vont...
02:02:22 Quelques études, ça s'est sorti l'autre jour sur des trucs,
02:02:25 tous les gens qui viennent à vélo au travail,
02:02:29 2,5 fois moins d'absentéisme,
02:02:31 et 2,5 fois moins d'accidents cardiovasculaires.
02:02:35 - Juste pour terminer là-dessus,
02:02:37 la plupart des trajets de M.M. Tout-le-Monde en France,
02:02:41 c'est moins de 5 km pour aller bosser.
02:02:44 - Bien sûr.
02:02:45 - Donc justement, grâce à l'apport des vélos assistants...
02:02:47 - Prends ton téléphone et tu vas voir combien de pas tu as fait aujourd'hui.
02:02:49 - Non mais c'est bien.
02:02:50 Mais grâce au vélo, justement, assistance électrique,
02:02:52 que ce soit la marque,
02:02:53 eh bien aujourd'hui, 5 km pour quelqu'un...
02:02:56 - De normal.
02:02:57 - Normalement, ça se fait.
02:02:59 - Est-ce qu'on va installer un jour des panneaux solaires
02:03:01 du côté du tennis d'Osgore,
02:03:03 pour faire se parquer les vélos ?
02:03:05 - En fait, il y a déjà des panneaux solaires
02:03:07 sur notre structure couverte.
02:03:09 Bien que ce ne soit pas nous,
02:03:10 puisqu'on a repris, pour la petite histoire,
02:03:12 je suis la gérante du Osgore Tennis Club avec mon frère,
02:03:14 et on a repris le club il y a 5 ans.
02:03:17 En 2018, c'est une délégation de services publics.
02:03:19 Donc les murs appartiennent à la mairie,
02:03:21 et on loue, on exploite, on tire le chiffre d'offert.
02:03:23 C'est une location-gérance.
02:03:25 Et les panneaux solaires existaient déjà
02:03:27 sur les deux cours couverts en terre battue.
02:03:29 Mais on n'exploite pas, enfin, c'est pas pour nous.
02:03:31 C'est la mairie qui en tire profit.
02:03:32 - Est-ce que chez vous, il y a une assistance électrique
02:03:34 pour que je coure plus vite, pour aller chercher la balle au filet ?
02:03:36 - On peut mettre ça en place,
02:03:38 on verra pour un partenariat avec monsieur,
02:03:40 mais ça devient borderline, là.
02:03:42 - D'accord, d'accord.
02:03:44 Miriam, ce que je voulais voir avec vous,
02:03:46 c'est que c'est un pays aussi qui respire bon,
02:03:48 c'est la Méditerranée.
02:03:50 Il est d'Aix-en-Provence, et que moi aussi,
02:03:52 je suis très souvent au sud.
02:03:53 Donc je n'ai pas encore l'habitude de l'océan à 1000% Osgore.
02:03:55 Donc je m'excuse pour ceux qui nous suivent,
02:03:57 surtout vous, dans le Pays Basque ou l'Andé.
02:03:59 Aujourd'hui, le tennis à Osgore,
02:04:01 c'est encore tendance ?
02:04:03 Avec les 100 ans, c'est encore une histoire de...
02:04:05 On parlait de la pelote basque tout à l'heure,
02:04:07 c'est une histoire de génération,
02:04:09 de tradition aussi, le tennis ici à Osgore ?
02:04:11 - Oui, c'est un peu un sport intergénérationnel,
02:04:13 notamment parce qu'on a un club de terre battue,
02:04:15 et il y en a peu qui restent
02:04:17 et qui persistent à travers les générations.
02:04:19 - Parce que ça coûte cher l'entretien aussi ?
02:04:21 - Ça coûte très très cher. On est d'ailleurs en ce moment
02:04:23 sur la réfection des terres battues couvertes.
02:04:25 C'est un travail de titan.
02:04:27 On passe du marteau-piqueur à la bêche,
02:04:29 au rouleau, motoculteur,
02:04:31 c'est véritablement du BTP.
02:04:33 On apprend un peu tout au fur et à mesure.
02:04:35 - Et en plus, avec les conditions météo,
02:04:37 vous êtes au bord de l'océan, mais je sais que la sécheresse
02:04:39 est très compliquée, tu n'as pas le droit d'arroser,
02:04:41 notamment dans des régions, c'est très compliqué.
02:04:43 - Et puis les terrains bétonnent,
02:04:45 on appelle ça bétonner, quand ils durcissent,
02:04:47 donc la matière n'est plus du tout exploitable
02:04:49 et ça devient des terrains poussiéreux.
02:04:51 Il faut garder quand même une qualité de terrain
02:04:53 pour avoir du monde,
02:04:55 pour que ce soit agréable.
02:04:57 Pour répondre à la question, le tennis persiste,
02:04:59 mais le fait d'avoir eu le paddle,
02:05:01 pas celui sur l'eau, le PADEL,
02:05:03 - Vous allez nous enlever la question essentielle.
02:05:05 - Le paddle tennis, qui nous vient
02:05:07 à l'origine du Mexique, mais qui est quand même
02:05:09 vraiment prominent en Espagne,
02:05:11 fait que ça a redonné un petit élan
02:05:13 à tous les clubs de tennis.
02:05:15 - Ça veut dire qu'il faut s'équiper, que ça coûte quand même une certaine somme
02:05:17 et que vous supprimez des cours automatiquement
02:05:19 ou vous avez la place pour en mettre vous ?
02:05:21 - Pas automatiquement, nous on a eu la chance de ne pas supprimer.
02:05:23 Beaucoup de clubs suppriment, puisqu'il y a eu
02:05:25 beaucoup de clubs en cuic,
02:05:27 la surface avec des tout petits
02:05:29 cailloux assemblés en dur,
02:05:31 qui absorbent très bien
02:05:33 lors des pluies, qui draignent très bien,
02:05:35 ont été subventionnés par l'État
02:05:37 dans les années 70, où il y a eu beaucoup
02:05:39 de terrains en cuic,
02:05:41 et en fait tous ces terrains
02:05:43 parfois disparaissent dans des petits clubs
02:05:45 au profit de PADEL qui vont être plus rentables
02:05:47 et attirer plus de monde. - Et ça vous ennuie, vous qui jouez au tennis,
02:05:49 où c'est pas grave, c'est l'évolution,
02:05:51 le style, nous surtout pas sur Radio Sport, à dire que c'était mieux avant,
02:05:53 mais ce que je veux dire,
02:05:55 c'est ce qu'aujourd'hui on fait avec, on se dit bon, le PADEL
02:05:57 c'est incontournable, le tennis va peut-être
02:05:59 disparaître malheureusement. - Ouais, les puritains
02:06:01 diront toujours que le tennis
02:06:03 survivra et le PADEL s'écroulera au bout d'un moment,
02:06:05 ça va peut-être être un fad qui monte, qui monte
02:06:07 et qui redescend, on verra avec le temps.
02:06:09 J'ai pas trop mon avis
02:06:11 là-dessus, j'espère que ça va rester,
02:06:13 puisque ça fait quand même un sport de plus
02:06:15 qui se développe. - Je vais pas dévoiler
02:06:17 votre parcours, mais complètement,
02:06:19 on peut le dire, vous venez des Etats-Unis, vous avez un parcours
02:06:21 universitaire, c'est bien clair,
02:06:23 il y a un nouveau sport aux Etats-Unis qui arrive et qui va arriver en France,
02:06:25 - Le PICKLEBALL !
02:06:27 - Ben voilà, racontez-nous !
02:06:29 - Ah le PICKLEBALL, ouais, c'est un sport
02:06:31 vraiment...
02:06:33 différent, j'ai pas d'autre mot.
02:06:35 - Racontez, parce que peu de gens le connaissent,
02:06:37 mais pour avoir des amis qui rentrent des Etats-Unis, me disent
02:06:39 "Pas cool, tu vas halluciner, arrête avec ton tennis,
02:06:41 ton PADEL, il faut être 4, c'est compliqué,
02:06:43 et là, toi qui aimes le tennis et qui arrive pas bien à jouer au PADEL,
02:06:45 il y a un sport qui va te plaire."
02:06:47 - Alors, le PICKLEBALL, c'est un sport d'opposition,
02:06:49 mais ça va vraiment être différent. Pour ceux qui sont
02:06:51 puritains du tennis, déjà, je pense pas qu'ils vont aimer, pour être honnête.
02:06:53 Ceux qui sont réfractaires
02:06:55 au PADEL vont pas du tout aimer le PICKLEBALL,
02:06:57 c'est une toute petite raquette en bois,
02:06:59 un peu comme du BEACH TENNIS,
02:07:01 qu'on voit maintenant, ou même, pour ceux qui voient pas
02:07:03 le BEACH TENNIS, tout simplement des raquettes de plage,
02:07:05 comme on en a toujours joué. - Comme le JOKERY ?
02:07:07 - Ou de la PALA, c'est une raquette avec des trous, quand même,
02:07:09 comme le PADEL, qui est à jouer,
02:07:11 ou comme le BEACH TENNIS, qui est une discipline qui existe.
02:07:13 Et c'est une balle en plastique,
02:07:15 à jouer aussi. Donc, c'est
02:07:17 très étrange, parce que ça fait un bruit, déjà,
02:07:19 de balles en plastique, donc les gens, déjà, n'aiment
02:07:21 pas le bruit, pour beaucoup.
02:07:23 Mais c'est comme tout, si c'est un sport qui grandit,
02:07:25 qui est en danse, comme le PADEL, les gens s'y feront,
02:07:27 et ça va développer. - Mais c'est quoi ? C'est du PADEL et du tennis mélangés ?
02:07:29 - Alors, il y a pas la notion
02:07:31 de SQUATCH ou de PADEL avec les vitres.
02:07:33 Si la balle te dépasse, c'est comme au tennis,
02:07:35 la balle te dépasse, le point est terminé.
02:07:37 Le PADEL, c'est ça qui est bien,
02:07:39 notamment pour les joueurs de pelote basque dans le coin,
02:07:41 et que ça a vachement pris,
02:07:43 grâce à la proximité de l'Espagne aussi,
02:07:45 mais le fait qu'il y ait cet aspect pelote
02:07:47 avec, peut-être, le mur à gauche,
02:07:49 le fait qu'il y ait des vitres
02:07:51 et des grillages au PADEL,
02:07:53 qu'on puisse toujours jouer, la balle revient toujours.
02:07:55 - D'accord, et le SQUATCH, dans tout ça, on l'oublie,
02:07:57 ça n'existe plus, quoi. - Le SQUATCH, malheureusement,
02:07:59 c'est un gros déclin.
02:08:01 - Je pense que le PADEL a éteint le SQUATCH.
02:08:03 - Alors, moi, ce qui m'épatte toujours,
02:08:05 quand je mets sur le PADEL, c'est que
02:08:07 t'es obligé de jouer à 4, quand même.
02:08:09 Et déjà, c'est compliqué quand tu joues au tennis,
02:08:11 je sais pas pour les réservations, on doit voir à chaque fois.
02:08:13 Alors, je vous appelle Myriam, parce que mon copain,
02:08:15 il est bloqué sur l'autoroute entre Biarritz et Osgore,
02:08:17 on a 10 minutes de retard, donc...
02:08:19 Et quand t'es 4, je n'arrive pas à comprendre
02:08:21 comment ça fonctionne.
02:08:23 - C'est un peu comme tout, c'est un peu comme le foot en salle,
02:08:25 j'ai l'impression, il y a toujours un peu un chef d'équipe,
02:08:27 quelqu'un qui tient la barre,
02:08:29 et qui fait d'air, qui crée des parties.
02:08:31 Et il y a ce nouveau truc, quand même,
02:08:33 c'est les groupes WhatsApp.
02:08:35 Et ça, on l'a lancé même au tennis,
02:08:37 et ça prend super bien,
02:08:39 puisqu'on met les gens en fonction de leur niveau
02:08:41 sur les groupes WhatsApp, s'ils progressent, ils passent à un autre niveau,
02:08:43 tout simplement, à un autre groupe.
02:08:45 Et en fait, voilà, on est 3, on galère à trouver un 4ème,
02:08:47 et en fait, assez facilement, ils arrivent à trouver.
02:08:49 Alors qu'au tennis, c'est vrai, on galère à trouver,
02:08:51 alors qu'on est que 2. - Mais c'est fou !
02:08:53 - Ou 4, mais en général, quand on s'entraîne, on s'entraîne à 2.
02:08:55 - Justement, je suis à Osgore, là, depuis quelques jours,
02:08:57 et je trouve pas de partenaire, vous allez voir.
02:08:59 Je suis un vieux, vous voyez, un vieux 31, 32,
02:09:01 ça se trouve, ça ? - Je vais taper les vieux, moi, pas de souci.
02:09:03 - Non mais...
02:09:05 C'est là, on la garde !
02:09:07 C'est là, elle est magnifique ! Toi, tu feras du vélo,
02:09:09 - On va taper la balle ! - électrique,
02:09:11 tu roules à ton rythme... - Comme les vieux !
02:09:13 - Voilà.
02:09:15 Heureusement qu'on est sur Radio Sport,
02:09:17 et qu'on a envie de continuer très très longtemps.
02:09:19 Mais je reprends l'invitation, comme pour le vélo,
02:09:21 d'ailleurs. On vous souhaite de belles choses,
02:09:23 ici, à Osgore, c'est un pays assez merveilleux, quand même,
02:09:25 pour le sport, pour la qualité de vie.
02:09:27 Le tennis, c'est bien, on peut jouer,
02:09:29 vous l'avez dit, en extérieur comme en intérieur,
02:09:31 mais c'est compliqué, j'ai compris qu'aujourd'hui,
02:09:33 les travaux... - Aujourd'hui, on jouera pas,
02:09:35 mais la semaine prochaine, c'est jouable. - Ah, déjà !
02:09:37 D'accord. - Oui, moi, ça fait trois semaines qu'on...
02:09:39 - Longue vie à mon sport préféré, qui est le tennis,
02:09:41 c'est à Jimmy Connors, bien sûr ! Mais oui, faut pas l'oublier !
02:09:43 Toi, c'est à le Caras, t'es un jeune.
02:09:45 - Moi, le tennis, j'ai commencé à aimer, tu sais quand ?
02:09:47 - Non. - C'était pas loin d'ici.
02:09:49 Tu connais, le basque bondissant ?
02:09:51 - Quand même ! - Jean-Borotra.
02:09:53 - Jean-Borotra, la coupe Davis,
02:09:55 le saladier à l'époque.
02:09:57 - Xavier Vélo, lui, sa référence,
02:09:59 en s'approchant du micro, s'il vous plaît, pour conclure,
02:10:01 M. Xavier Boulayli ? - Alors, moi,
02:10:03 je suis pas... Nous, on est vraiment spécialisés dans le fat bike,
02:10:05 donc effectivement, sur tout ce qui est...
02:10:07 - Y a pas de référence encore dans le fat bike, parce qu'il y a pas beaucoup de courses ?
02:10:09 - Y a pas beaucoup, alors...
02:10:11 - Est-ce que vous faites des petits moteurs pour le Tour de France ?
02:10:13 - J'ai un petit jeune qui monte aujourd'hui,
02:10:15 vous pouvez aller le voir sur les réseaux sociaux, si vous voulez.
02:10:17 - On va le mettre en lien. - C'est Mathéo Retouin.
02:10:19 Il fait des choses avec mes vélos,
02:10:21 mais il peut pas faire tout ce qu'il veut,
02:10:23 parce que c'est lourd.
02:10:25 Mais on a quelques images.
02:10:27 Après, c'est quelqu'un qui, aujourd'hui,
02:10:29 il est en train de monter, chez moi, d'ailleurs,
02:10:31 un... - Un parkour avec un autre ?
02:10:33 - Non, non, un tremplin,
02:10:35 parce que ça a été le plus jeune au monde
02:10:37 à pouvoir placer un triple...
02:10:39 - Salto. - Un triple salto.
02:10:41 Et à l'arrière aussi.
02:10:43 Et là, on est en train de monter, ils sont avec la mini-pelle,
02:10:45 en ce moment, en train de monter
02:10:47 une tour et un trottoir,
02:10:49 parce qu'il va faire les quatre.
02:10:51 - Ça se passe pas loin ? - Ça se fait chez moi,
02:10:53 dans le jardin.
02:10:55 - Jérôme, tu prends ta caméra.
02:10:57 - Allez, on y va. - Fabrice ? - Y a pas grand-chose.
02:10:59 Pour l'instant, ils sont en train de remodeler le truc.
02:11:01 - C'est bien pour nous, pour faire des sous.
02:11:03 - On a des images de ce qui se faisait
02:11:05 il y a encore un mois, un mois et demi.
02:11:07 Et puis, dans très peu de temps,
02:11:09 dans l'hiver, il veut placer
02:11:11 le quatre... - Ah, quatre.
02:11:13 - Quatre tours en l'air. - Ça n'est pas encore un sport olympique,
02:11:15 on le précise. On le verra pas au JO
02:11:17 de 2024, mais ça viendra certainement.
02:11:19 - Non, mais il monte de plus en plus, il participe
02:11:21 à des tas de...
02:11:23 à des tas de meetings,
02:11:25 des descentes, il y a beaucoup de choses dans vos régions, d'ailleurs,
02:11:27 où ils partent d'un château, des escaliers,
02:11:29 des tremplins... - Et à la montagne aussi.
02:11:31 - Et à la montagne aussi. - On n'a pas trop parlé
02:11:33 du fat bike sur neige,
02:11:35 mais il y a les compétitions. - Ça a commencé, par contre.
02:11:37 - Alors, le fat bike sur neige,
02:11:39 c'est l'origine du fat bike, c'est la neige.
02:11:41 - À la base, ce sont les canadiens. Nous, on n'a rien inventé.
02:11:43 - Vous avez un champion ou un futur jeune champion
02:11:45 au SGORE à nous conseiller, qui va arriver ?
02:11:47 - Oui, on a une petite que notre coach Guillaume
02:11:49 qui est avec nous depuis la reprise du club,
02:11:51 une toute petite qui s'appelle Natalia Delapasse,
02:11:53 elle a dix ans, et
02:11:55 ça joue très très bien, et...
02:11:57 - J'ai marqué, hein ? - Et oui, Natalia,
02:11:59 dans moins de dix ans, je pense
02:12:01 qu'elle sera déjà partout.
02:12:03 - Il y a un superbe tournoi à Monaco, je vous invite
02:12:05 si vous voulez, le 5 novembre,
02:12:07 donc le week-end du 5 novembre, vous le marquez,
02:12:09 c'est l'European Championship Junior,
02:12:11 c'est un moment important, parce qu'on a vu des gens
02:12:13 qui sont récupérés par l'académie qui est à côté d'un certain
02:12:15 monsieur Morato Glou, qui s'occupe par exemple
02:12:17 de Serena Williamson, bien sûr,
02:12:19 et qui s'occupait d'autres grands joueurs,
02:12:21 et c'est vrai qu'on commente par exemple sur
02:12:23 d'autres réseaux sociaux, on peut y revenir,
02:12:25 on y reviendra sur Radio Sport notamment,
02:12:27 c'est ces jeunes-là, qui sont des U13, comme on dit dans le football,
02:12:29 ou des U15, et...
02:12:31 Il y a beaucoup de jeunes joueuses de l'Est,
02:12:33 c'est fou, c'est une vérité, c'est criant,
02:12:35 et tu les revois un peu plus tard, ces jeunes-là,
02:12:37 comme le petit Alcaraz, quoi, et voilà, moi j'ai vu
02:12:39 un petit Zverev un jour s'imposer là-bas,
02:12:41 ou un petit Tsitsipas par exemple, qui avait 13 ans,
02:12:43 et ça c'est pas mal non plus pour le tennis,
02:12:45 ça prouve qu'il y a encore une vie pour ce sport qui est tellement bon,
02:12:47 tellement noble, on peut faire du vélo, on peut faire du tennis,
02:12:49 et on est à Osgore, on va continuer de parler de tous les sports,
02:12:51 et on finira en chanson tout à l'heure,
02:12:53 avec un artiste solaire,
02:12:55 un surfeur un vrai,
02:12:57 j'ai aperçu en train de te répéter tout à l'heure, il est bien bronzé,
02:12:59 - Il est bien bronzé, il doit pas faire que de la guitare,
02:13:01 - Il est pas que chanteur, je pense qu'il est aussi
02:13:03 vraiment et certainement surfeur.
02:13:05 - Surfeur.
02:13:07 - Merci d'être venu jusqu'à nous,
02:13:09 merci à tous les deux, et plein de belles choses évidemment,
02:13:11 d'ici à Osgore, et plus que jamais,
02:13:13 vous le savez, vous êtes bien sur Radio Sport.
02:13:15 (musique)
02:13:17 - Tous les sports sont sur Radio Sport.
02:13:19 - Radio Sport.
02:13:21 - Osgore,
02:13:23 ces sports, ces spots,
02:13:25 on se régale hein Jérôme,
02:13:27 beaucoup d'invités ce soir. - On se régale avec tous ces invités,
02:13:29 tous les sports, on sait pas à quels sports se mettre.
02:13:31 - On sait pas à quels sports se vouer,
02:13:33 et on terminera en musique ce soir,
02:13:35 avec Renald qui va nous rejoindre, artiste solaire,
02:13:37 ici, à Osgore qui prépare,
02:13:39 on a fait quelques accords, on a testé les voices,
02:13:41 - Il est chaud. - Y'a Sinatra dans le coin.
02:13:43 - Il est bon. - Très bien,
02:13:45 je te présente Gonzo, qui vient de nous rejoindre sur Radio Sport,
02:13:47 bonsoir Gonzo. - Bonsoir.
02:13:49 - Merci d'être avec nous, c'est votre petit surnom, parce que tout le monde vous appelle
02:13:51 comme ça dans le monde du padelou ?
02:13:53 - En général. - En général.
02:13:55 C'est marqué dessus, ça se voit, la pagaie,
02:13:57 donc c'est pas un restaurant,
02:13:59 c'est pas une boîte de nuit où tu excelles en...
02:14:01 - Alors on prononce la pagaie. - Mais la pagaie c'est autre chose.
02:14:03 - Mais non, sa bohata,
02:14:05 on dit la pagaie. - Ah bon, on dit la pagaie,
02:14:07 pas la pagaie ? - On dit la pagaie.
02:14:09 - C'est la même chose ou c'est la pagaie, la pagaie, quand c'est le
02:14:11 "beans" ? - Non.
02:14:13 C'est pas trop le "beans",
02:14:15 on essaie d'être un peu carré, mais ça peut
02:14:17 dévier. - C'est un sport
02:14:19 qui est à la une, à la mode,
02:14:21 depuis combien de temps maintenant, depuis 3-4 ans on voit que ça, non ?
02:14:23 - Un peu plus. - Un peu plus déjà ?
02:14:25 - Une dizaine d'années quand même. - Une dizaine d'années, ça vient d'où ?
02:14:27 - Hawaï. - Tout simplement.
02:14:29 - Tout vient d'Hawaï. - Mais ça veut dire que ça
02:14:31 venait du surf, quand on se tenait avec la pagaie,
02:14:33 c'est ça ? - Non, ça a été vraiment développé par
02:14:35 Lard Hamilton qui en a fait un sport
02:14:37 en part entière, sinon c'était un...
02:14:39 un...
02:14:41 un outil de déplacement,
02:14:43 pour se déplacer de spot en spot
02:14:45 ou de "deal on deal"
02:14:47 dans les... Hawaï.
02:14:49 - Oui, parce qu'on se déplaçait, effectivement,
02:14:51 c'était un bon moyen de locomotion, on parle de mobilité
02:14:53 tous les jours, mais...
02:14:55 - Excuse-moi, moyen de locomotion, la pagaie ça veut dire 18 mètres
02:14:57 avec une pagaie, c'est très simple quand tu rentres au bureau.
02:14:59 - Je vais bosser un panel.
02:15:01 Mais alors tu dis sport aussi, ça veut dire
02:15:03 qu'il y a des compètes, qu'il y a des...
02:15:05 - Oui, en fait il y a différentes disciplines,
02:15:07 autant sur l'océan qu'en plan d'eau plat,
02:15:09 que sur l'océan, donc...
02:15:11 - Mais la vraie discipline c'est celle
02:15:13 avec une sorte de rame,
02:15:15 donc c'est de pagaie et c'est sur les rouleaux comme des surfers.
02:15:17 Ou c'est simplement la petite
02:15:19 balade sur le lac ? - C'est
02:15:21 deux disciplines à part entière. Il n'y a pas de
02:15:23 vraie discipline, il y a le
02:15:25 côté balade, il y a le côté sportif,
02:15:27 plus sportif, enfin,
02:15:29 on va dire plus sportif sur l'océan, de par
02:15:31 l'élément, mais après très sport aussi,
02:15:33 dans le déplacement, il y a des courses
02:15:35 qui sont bien physiques.
02:15:37 - Des belles bagarres quand même. Il y a une grosse course ici
02:15:39 à Osgo, ou dans les environs ?
02:15:41 - Il y a eu, ils ont acquis...
02:15:43 Il y a eu le championnat de France
02:15:45 de stand-up paddle
02:15:47 en... - Le stand-up paddle !
02:15:49 - Je dirais ça tout 8 ans, t'as 30 mois.
02:15:51 - On dit stand-up paddle comme ça tu confonds pas
02:15:53 avec le tennis, tu vois ? - Bah oui, parce que...
02:15:55 - Là stand-up t'es droit, tu vois. - C'est "padel" !
02:15:57 - Tu fais un show ! - Comment on dit ce qui ressemble au tennis ?
02:15:59 - Tu dis "paddle" - "Paddle", "paddle"
02:16:01 - Là c'est mieux de dire "stand-up paddle" quoi.
02:16:03 - Alors là du coup, la pagaie,
02:16:05 la pagaie,
02:16:07 t'as pas fait une explication,
02:16:09 pourquoi t'as appris ça, la pagaie ?
02:16:11 La pagaie on a bien compris, mais pourquoi la pagaie ?
02:16:13 - C'est l'ancien orthographe de la pagaie, d'une pagaie,
02:16:15 ça pouvait "pagailler", ça pouvait aussi s'écrire
02:16:17 avec un Y, et on a joué sur le
02:16:19 petit...
02:16:21 comme je vous disais, on peut mettre la pagaille,
02:16:23 y'en a en pagaille,
02:16:25 et on va pagailler. - Ça veut dire que
02:16:27 si y'en a en pagaille, ça veut dire que
02:16:29 là tel que tu le fais avec
02:16:31 ton entreprise
02:16:33 ou ton association,
02:16:35 c'est uniquement sur le lac,
02:16:37 donc en eau tranquille.
02:16:39 - Donc c'est pour tout le monde, 7 à 77 ans ?
02:16:41 - À partir d'8 ans.
02:16:43 - Ah déjà tu vois !
02:16:45 Merci Tintin !
02:16:47 La pagaille que tu fous dans l'esprit des gens,
02:16:49 parce que tu y connais petit, on te dit de 7
02:16:51 à 77, donc mais nous des enfants de 7 ans !
02:16:53 - C'est la législation.
02:16:55 - C'est une question de poids de taille ?
02:16:57 - Ouais, de capacité physique on va dire,
02:16:59 peut-être aussi.
02:17:01 - Et alors toi, quand tu
02:17:03 loues, tu loues des "paddles"
02:17:05 - "Paddles" !
02:17:07 - Des stand-up paddles,
02:17:09 ça veut dire que, puisqu'il y a une législation,
02:17:11 quand tu loues, tu dois tout vérifier,
02:17:13 évidemment en sécurité, tu ne dois pas laisser
02:17:15 partir des gens sans sécurité,
02:17:17 il y a une espèce d'initiation avant de partir ?
02:17:19 - Alors déjà, soit le liche,
02:17:21 la petite corde qui retient
02:17:23 la planche est obligatoire, soit le gilet,
02:17:25 soit les deux, pour les enfants on oblige les deux,
02:17:27 pour les mineurs c'est liche et gilet.
02:17:29 - Nous c'est pas gilet ? - Non.
02:17:31 Mais ça dépend du plan d'eau,
02:17:33 si vous êtes en rivière, liche interdit,
02:17:35 gilet obligatoire.
02:17:37 - Que dans la rivière t'as plus de chances
02:17:39 d'être exempté, c'est ça aussi ?
02:17:41 - Et après nous on donne
02:17:43 une petite base à tout le monde,
02:17:45 comment tenir la pagaie, comment s'en servir,
02:17:47 comment se placer sur la planche,
02:17:49 où placer les pieds,
02:17:51 et surtout où aller évoluer, parce qu'on est sur un lac marin,
02:17:53 donc on a du courant d'un sens puis de l'autre,
02:17:55 quand ça descend. - C'est pour revenir,
02:17:57 de temps en temps. - Tu fais le saumon,
02:17:59 tu remontes la rivière, j'ai envie de voir.
02:18:01 - Toi tu fais à genoux ou tu fais debout ?
02:18:03 - Alors j'en ai fait un petit peu, cet été évidemment,
02:18:05 mais j'ai commencé à genoux
02:18:07 et je suis resté assis.
02:18:09 - Arrête, t'arrivais à être debout quand même.
02:18:11 - Je n'ai pas voulu impressionner sur la plage.
02:18:13 - Pourtant il t'a encore d'athlète, je comprends pas.
02:18:15 - Mais alors justement ici, quand on enloue,
02:18:17 on part tout seul ou il y a des sorties organisées
02:18:19 pour faire
02:18:21 un petit tour sur le lac ? - Non, c'est seul.
02:18:23 - C'est un sport qui paraît-il
02:18:25 très bénéfique pour ce que j'ai
02:18:27 de mieux en moins, mais à l'intérieur, c'est-à-dire
02:18:29 les abdominaux. - Le gainage ?
02:18:31 - Tu vois ce que je veux dire ? C'est vrai ou pas ? C'est une fausse idée ?
02:18:33 - C'est vrai. - Mais j'en fais combien ?
02:18:35 J'en fasse 3-4 heures ? - Non, mais à raison
02:18:37 d'une heure par jour,
02:18:39 3 fois par semaine, c'est comme
02:18:41 une activité physique générale
02:18:43 qui sollicite une chaîne musculaire
02:18:45 et qui fait que... - C'est toujours tendance ?
02:18:47 Tu as dit que c'était parti depuis un petit moment ?
02:18:49 Ou il y a un petit phénomène maintenant où tout le monde connaît ?
02:18:51 Ou certains s'en sont lassés ?
02:18:53 Ou certains découvrent encore ?
02:18:55 - Certains découvrent encore. - Ah, d'accord.
02:18:57 - Là, on sort de l'été, je peux vous dire
02:18:59 que des initiations et des gens
02:19:01 qui me disent "j'en ai jamais fait", on en a vu
02:19:03 beaucoup. - Ah, c'est fou !
02:19:05 - Autant qu'on a des gens qui reviennent chaque année et qui nous disent
02:19:07 "on va refaire notre tour de paddle".
02:19:09 - Et tu as assez de planches pour en faire ?
02:19:11 Même l'été quand c'est plein ici à Gausegorges ?
02:19:13 - En fait, on fonctionne avec un site
02:19:15 internet et... - On réserve.
02:19:17 - Donc vous arrivez,
02:19:19 soit vous avez réservé minimum la veille pour le lendemain,
02:19:21 soit vous avez...
02:19:23 Des fois, il y a une ou deux heures d'attente, mais vous êtes déjà
02:19:25 sur la plage. - Et du coup, on peut en faire
02:19:27 toute l'année dans une eau froide
02:19:29 si on est en combinaison ? Il y a des habitués ?
02:19:31 - Oui, complètement. Bah, on n'est pas
02:19:33 censés tomber. Normalement, il y a des gens qui
02:19:35 partent habillés, qui rentrent habillés.
02:19:37 - Tu parles à Jérôme, je signale. - J'ai dit, on n'est pas censés.
02:19:39 - Mais regarde bien Jérôme,
02:19:41 son corps d'athlète, quoi ! - Mais non, ouais.
02:19:43 Déjà, on peut en faire toute l'année parce que
02:19:45 vous vous mouillez jusqu'aux genoux pour rentrer dans l'eau,
02:19:47 et après... - Et après... - Konzo, il peut en faire à deux
02:19:49 avec Fabrice, avec le boss ? - Oui. - Ah oui.
02:19:51 Fabrice, t'es content ? Tu sais où tu vas tes prochaines
02:19:53 vacances ? Autrement, il y a un truc génial
02:19:55 que j'ai vu, qui plaît beaucoup aux dames.
02:19:57 Alors, c'est le...
02:19:59 - Le yoga sur le paddle. - Voilà.
02:20:01 - Ce que je propose aussi. - Ça, c'est incroyable,
02:20:03 parce que tu fais des positions, des postures...
02:20:05 - Ouais, on propose nous le
02:20:07 fitness, le yoga et le pilates
02:20:09 sur paddle. - Le pilates aussi ?
02:20:11 - Ouais, et on a une
02:20:13 espèce d'étoile gonflée, la prof se
02:20:15 met au milieu, et les stagiaires
02:20:17 viennent s'embriquer sur l'étoile.
02:20:19 Et on amène une petite
02:20:21 stabilité, et puis... - Ah, quand même !
02:20:23 - On a les mêmes postures que... - Ah, mais tu dis,
02:20:25 tu stabilises quand même tout petit peu avec ces étoiles,
02:20:27 cette forme d'étoile. - On stabilise d'un côté,
02:20:29 par contre, quand il y en a un qui tombe... - Tout le monde tombe.
02:20:31 - Ah oui, c'est le géodomino. - Ah, c'est super, mon amour !
02:20:33 Je vais venir, moi ! - Ça, c'est marrant.
02:20:35 C'est comme au ski, tu sais... - Je suis tellement bon au yoga !
02:20:37 - C'est comme au ski, quand il y a une fille de la tente...
02:20:39 - Ou alors, quand... - Monter les skis. - Ou même sur le côté,
02:20:41 le premier qui arrive, vous allez en bas,
02:20:43 il n'a toujours pas compris qu'il faut tomber en bas. - Non, mais par contre,
02:20:45 j'ai pas eu de chute cette année pendant le yoga.
02:20:47 Je le dis, je préfère le dire. - Mais non !
02:20:49 - Non, personne n'est tombé. - Il s'appelle Gonzo.
02:20:51 C'est un personnage extraordinaire,
02:20:53 et ça nous rappelle un pers... Mais Gonzo, ça vient de quoi ?
02:20:55 - Les Muppets Show.
02:20:57 - Ça y est, comment je fais la musique ? - Parce que Fabrice,
02:20:59 tu vois, et Jérôme, quand je les regarde,
02:21:01 je pensais que c'était les Muppets Show, mais tu sais, les deux petits vieux qui sont...
02:21:03 Ah ! Ah, je peux te prendre
02:21:05 pour Kermit, Fabrice, c'est pas la peine de faire cette tête !
02:21:07 Mais tu te souviens de Gonzo ?
02:21:09 - Non. - Il ressemble à quoi, déjà, Gonzo ?
02:21:11 - C'est celui qui avait le gros nez, un saxophone.
02:21:13 - D'accord.
02:21:15 Ah oui, ça faisait...
02:21:17 (chantonne)
02:21:19 - Non, je sais plus.
02:21:21 (chantonne)
02:21:23 - Ah, bah oui. - On trouvera des Muppets Show.
02:21:25 - C'est l'après-midi chanson, j'aime. - C'est Radio Sport,
02:21:27 c'est incroyable, on fait tous les sports, on fait du yoga,
02:21:29 on fait du pilates, on fait des étoiles sur le panneau.
02:21:31 Merci, Gonzo, d'être venu.
02:21:33 - Avec plaisir, merci à vous. - Bonne continuation, ici,
02:21:35 à Osgore, on se régale. - Merci. - Il y a tout l'espoir.
02:21:37 - On arrive pour vous, donc c'est parfait. - Vous avez vu, un peu ?
02:21:39 Le soleil ? Bah oui. - On verra demain.
02:21:41 - Et en prévision, monsieur météo,
02:21:43 je vous présente... - Parce que là, il s'est couché.
02:21:45 - Je vous présente Louis Modin, c'est le nouveau...
02:21:47 Évelyne Delia, elle peut faire attention à son poste.
02:21:49 Merci, Gonzo. - Avec plaisir.
02:21:51 - D'être venu jusqu'à nous, vous avez parlé si bien sport.
02:21:53 À Osgore.
02:21:55 - Tous les sports sont sur Radio Sport.
02:21:57 - Radio Sport.
02:21:59 - On termine en musique,
02:22:01 ce soir, à Osgore, au Duby Ban.
02:22:03 Ça, ça va nous faire du bien. Les bandes d'As,
02:22:05 les chanteurs de chants.
02:22:07 - C'est ça, la vie.
02:22:09 - C'est ça, la vie. C'est le rugby, c'est Osgore,
02:22:11 c'est les Landes, c'est le Pays Basque à côté,
02:22:13 c'est toute la vie, c'est la France, monsieur.
02:22:15 Avec nous, Rénald, qui a attendu.
02:22:17 Merci d'avoir été patient. - Bonsoir, messieurs.
02:22:19 - Mais bonsoir à vous. - Ça farte.
02:22:21 - Ça farte. - On est dans le thème.
02:22:23 - Oh là là là. - Moi, je vous propose, pour un instant,
02:22:25 de vous emmener faire un sport moins dangereux.
02:22:27 - Lequel ? - Le surf.
02:22:29 - Mais oui ! Il est bronzé comme un surfeur, non ?
02:22:33 - Je vais faire une compo, elle s'appelle "Surfer".
02:22:35 - Bah tiens !
02:22:37 J'ai rencontré
02:22:51 Une jolie fille
02:22:53 Plutôt bien shippée
02:22:55 Elle était belle
02:22:57 Et bien glacée
02:22:59 Les bonnes côtes pour passer l'été
02:23:01 Hummm
02:23:03 Bayonnée, ligotée, confinée
02:23:05 Elle a tout essayé pour me ramener
02:23:07 Près du rivage
02:23:09 Il n'y aura plus jamais
02:23:11 D'ancrage, oh non non non
02:23:13 Mais laissez, mais laissez, mais laissez-moi
02:23:17 Surfer
02:23:19 Les vagues
02:23:21 - Mais oui !
02:23:23 - Laissez-moi m'envoler
02:23:25 Pour Tahiti
02:23:27 S'il vous plaît
02:23:29 Hummm
02:23:31 Surfer les mêmes Taouaïs pour devenir un Jedi
02:23:33 Surfer Tiopo
02:23:35 Pour ressembler à Sancho
02:23:37 Hummm
02:23:39 Alors j'ai vite
02:23:41 Déserté
02:23:43 Le monde
02:23:45 Et s'est pavé
02:23:47 A la poursuite, non pas d'impostite
02:23:49 Ni même d'une vie d'instite
02:23:51 Non non non non
02:23:53 Cultivé à soif
02:23:55 Et de fric, les médias, les papas
02:23:57 Descendent de ton bureau, ma'm
02:23:59 Oh oh oh
02:24:01 Quoi ?
02:24:03 Tu n'as jamais ouvert un seul surfeur journal
02:24:05 Hummm
02:24:07 Mais laissez, mais laissez, mais laissez-moi
02:24:09 Surfer
02:24:11 Les vagues
02:24:13 The Byron Bay
02:24:15 Laissez-moi m'envoler
02:24:17 Pour Tahiti
02:24:19 S'il vous plaît
02:24:21 Hummm
02:24:23 Surfer les mêmes Taouaïs pour devenir un Jedi
02:24:25 Surfer Tiopo
02:24:27 Pour ressembler à Sancho
02:24:29 Et ride des pipelines
02:24:31 Même si je pleine
02:24:33 Un dernier hommage à Andy, ce héros
02:24:35 Mais laissez, mais laissez-moi
02:24:37 Surfer
02:24:39 Les vagues
02:24:41 The Byron Bay
02:24:43 Laissez-moi m'envoler
02:24:45 Pour Tahiti
02:24:47 S'il vous plaît
02:24:49 Hummm, une descente à Osgore
02:24:51 Ouais, pour shooter la Nord
02:24:53 Et une petite gravière pour se foutre en l'air
02:24:55 Mais laissez, mais laissez-moi
02:24:57 Surfer
02:24:59 Les vagues
02:25:01 Jusqu'au lever
02:25:03 Oublie, oublie tes priorités
02:25:05 Hummm
02:25:07 Au moins je dis stop
02:25:09 Hummm, hummm
02:25:11 Never ever drop
02:25:13 Yo, yo, yo, yo, yo, applaudissements ici au Dubibag !
02:25:15 Merci beaucoup !
02:25:17 Alors j'ai bien aimé les premières paroles
02:25:19 J'ai noté quand même deux, trois petites choses
02:25:21 Le "shaper"
02:25:23 Et les bonnes cotes, c'est quoi en fait ?
02:25:25 Dans le langage du surf, un shaper
02:25:27 C'est quelqu'un qui forme
02:25:29 Qui donne la forme
02:25:31 A une planche de surf, à un pain de mousse
02:25:33 Voilà, donc "shaper", un beau shape
02:25:35 Voilà, et les bonnes cotes c'est pareil
02:25:37 C'est en détail, les cotes, le mettre bon
02:25:39 On parle technique
02:25:41 J'ai bien compris qu'on parlait technique
02:25:43 Technique de quoi ?
02:25:45 Ca a l'air sympa Osgore
02:25:47 Osgore c'est très sympa
02:25:49 Ca donne envie
02:25:51 Alors c'est pas cliché du tout, même si ça s'appelle surfer
02:25:53 Aujourd'hui, ça fait partie de quoi ?
02:25:55 De la vie, c'est montré qu'Osgore, de toute façon c'est ça
02:25:57 Qu'on vit avec cette identité de surfeur quand même
02:25:59 Ouais, Osgore
02:26:01 Tu le renie pas quoi, tu vois
02:26:03 Osgore a une âme, il faut surfer
02:26:05 On est dans le pays du surf, c'est le surf quoi
02:26:07 On vit de ça
02:26:09 Même si on a entendu ce soir, il y a du golf, du tennis
02:26:11 Il y a plein de choses à faire autour
02:26:13 Le surf, voilà
02:26:15 La passion c'est surfer + chanter
02:26:17 Chanter, surfer
02:26:19 Ah, chanter en premier quand même
02:26:21 C'est ma première passion
02:26:23 Ca veut dire que vous produisez dans des petites salles ici ?
02:26:25 Je me produis dans des petites salles, grâce à Isabelle qu'on a vue juste avant
02:26:27 Ah, tout avant, avec nous au début de l'émission
02:26:29 On a perdu depuis
02:26:31 J'arrive à jouer à la centrale
02:26:33 Et puis je joue depuis que je suis tout petit
02:26:35 Et j'ai un manager
02:26:37 qui s'appelle Dominique Lennay
02:26:39 Et qui s'occupe d'Eddie Mitchell
02:26:41 Donc c'est une écurie un peu vintage
02:26:43 Elle est bien déjà
02:26:45 Le film est terminé
02:26:47 On dirait Laurent Gérard
02:26:49 Moi je préfère
02:26:51 Le Papadis
02:26:53 Ah, plus énergique
02:26:55 Ce qui serait bien c'est de faire "Le Papadis, je suis à Marseille"
02:26:57 C'est vrai que c'est ce soir
02:26:59 C'est magnifique
02:27:01 Quel enchaînement
02:27:03 L'objectif c'est de faire plusieurs albums, de faire ses propres compos
02:27:07 Quand vous êtes sur scène, vous jouez vos compositions comme surfer bien sûr
02:27:11 Et vous mélangez d'autres choses ?
02:27:13 La country ?
02:27:15 Pas de la country, mais je peux très bien faire une petite valse pour la naissance de mon fils
02:27:19 Une valse pour la naissance de votre fils ?
02:27:21 Ouais, je vais faire un petit extrait
02:27:23 Aujourd'hui c'est jour de fête
02:27:25 Un manège tourne dans ma tête
02:27:27 J'ai envie
02:27:29 De crier sur tous les toits
02:27:33 Qu'il est arrivé ma foi, mon baby
02:27:35 Mais je
02:27:39 Je ne suis qu'un clown pittoresque
02:27:43 Pour un père
02:27:47 Qui retourne
02:27:49 Sa veste
02:27:51 Très très sympa
02:27:53 J'ai pas forcément un style
02:27:55 Je suis musicien, je joue bien
02:27:57 Ici au Dubivan, c'est une ambiance
02:27:59 Eclectique
02:28:01 Un peu bandas, un peu sympathique
02:28:03 Et au rugby, Fabrice, il y a une chanson que tu aimes, je sais
02:28:05 Fabrice qui réalise l'émission, bien sûr, qui surveille les réseaux sociaux
02:28:07 Dans mes yeux des milliers
02:28:09 Je ne connais pas les paroles
02:28:11 Je suis trop jeune
02:28:13 Tu fais du Jaudassin, tu peux faire des petites pans au chocolat
02:28:15 Ou changer les écoles
02:28:17 Qu'est-ce qu'il a fait Jaudassin ?
02:28:19 Non mais autrement, on est dans ce rythme là
02:28:21 Selon l'ambiance
02:28:23 Par exemple quand tu vois Jérôme, tu penses, je sais pas moi, à Maxime Le Forestier
02:28:25 C'est la barbe
02:28:27 La maison bleue, tu as perdu les clés
02:28:29 C'est la barbe, la maison bleue
02:28:31 C'est la barbe
02:28:33 C'est la barbe
02:28:35 Jérôme a perdu les clés
02:28:37 C'est la barbe, la maison bleue, tiens, allez on y va
02:28:39 C'est une maison bleue
02:28:41 Adoucée à la colline
02:28:45 On y vient à pied
02:28:47 Quand le jamais
02:28:49 Ceux qui vivent là
02:28:51 Ont jeté la clé
02:28:53 On se retrouve ensemble
02:28:55 Après des années de doutes
02:28:57 De doutes aussi
02:28:59 De doutes aussi
02:29:01 De doutes aussi
02:29:03 Malachie
02:29:05 Malachie
02:29:07 Quand San Francisco
02:29:09 Se lève un brumeur
02:29:11 Quand San Francisco
02:29:13 Se lève
02:29:15 C'est toi qui as raison
02:29:17 San Francisco
02:29:19 Où êtes-vous ?
02:29:21 Où êtes-vous ?
02:29:23 Léna et Luc
02:29:25 S'il vient
02:29:27 Attendez-moi
02:29:29 C'est très très beau
02:29:31 Vous avez choisi difficile
02:29:33 Parce que finalement, le meilleur truc
02:29:35 Je m'en souviens, au début des missions
02:29:37 Qui n'existaient plus de Slow et autres
02:29:39 Tu pouvais faire des musiques un peu yaourt
02:29:41 Tu chantais "Ardent Fire", tu faisais "De jaune et meurre"
02:29:43 "Septembre"
02:29:45 Alors que les trois chansons françaises c'était foutu
02:29:47 Tu peux faire un petit Stones par exemple
02:29:49 Par moment
02:29:51 Angel
02:29:53 Angel
02:29:55 Angel
02:29:57 And they're believing
02:29:59 In me
02:30:01 On continue dans le yaourt
02:30:03 And I'm walking
02:30:05 Around the world
02:30:07 Around the world
02:30:09 Tu fais ce que tu veux
02:30:11 And I'll leave you here tonight
02:30:15 Angel
02:30:19 Angel
02:30:21 Angel
02:30:23 And they're believing
02:30:25 In me
02:30:27 Et pour terminer cette soirée
02:30:29 Du Biban, sous les applaudissements
02:30:31 De toute l'équipe qui est réunie ce soir
02:30:33 Parce qu'il n'y a pas de match de rugby, il n'y a pas de fan zone
02:30:35 Mais on est quand même là au dîner ce soir
02:30:37 Il y a une chanson qui te tient à coeur pour terminer
02:30:39 J'ai entendu "Pour ton fils, l'importance"
02:30:41 "Pour le surf"
02:30:43 Qu'est-ce que tu as d'autre dans la vie comme ça qui t'anime
02:30:45 Dans ce cadre magnifique qu'est Osu ?
02:30:47 Alors qu'est-ce qui t'inspire ce soir ?
02:30:49 Ce soir, ce soir
02:30:51 Et si ce soir ?
02:30:53 J'ai pas envie de fermer ma gueule
02:30:55 Ah ben moi si on me branche sur la chanson française
02:30:57 J'enchaîne
02:30:59 On s'était dit rendez-vous au Dubiban dans 10 ans ?
02:31:01 Ouais carrément
02:31:03 On s'était dit
02:31:05 On s'était dit rendez-vous dans 10 ans
02:31:07 Au Dubiban
02:31:09 Au Dubiban les enfants
02:31:11 On verra quand on aura
02:31:13 100 ans
02:31:15 Je suis pas nagé tranquille sur l'eau
02:31:17 Je suis pas navé le vent dans l'eau
02:31:19 Je suis pas navé le vent dans l'eau
02:31:21 Gernière lit droit de la rue
02:31:23 Soufflots
02:31:25 Combien sont là ? 4, 3, 2, 1, 0
02:31:27 On s'était dit rendez-vous
02:31:29 On s'était dit rendez-vous dans 10 ans
02:31:31 Sur Radio Sport
02:31:33 Avec Christophe Paco
02:31:35 Je lance un SOS
02:31:37 Pour un homme en détresse comme Yann Balavoine
02:31:39 Pourquoi je vis ?
02:31:41 Pourquoi je meurs ?
02:31:43 Pourquoi je ris ?
02:31:47 Pourquoi je pleure ?
02:31:49 Très dur à chanter
02:31:51 Très dur à chanter
02:31:53 Voici le SOS
02:31:55 Voici le SOS
02:31:57 D'un terrien en détresse
02:31:59 Avec moi
02:32:01 Je n'ai jamais eu
02:32:03 Mes pieds sur terre
02:32:05 Mes pieds sur terre
02:32:07 J'aimerais mieux être un oiseau
02:32:09 Facile, très facile
02:32:11 Je suis mal dans ma peau
02:32:13 Je suis mal dans ma peau
02:32:15 Je voudrais voir le monde
02:32:17 Je voudrais voir le monde
02:32:19 Si jamais c'était plus beau
02:32:21 Si jamais c'était plus beau
02:32:23 Dodo l'enfant doux
02:32:25 Dodo l'enfant doux
02:32:27 C'est l'heure
02:32:29 C'est l'heure
02:32:31 Dodo
02:32:33 Dodo
02:32:35 J'ai toujours confondu la vie
02:32:37 J'ai toujours confondu la vie
02:32:39 Avec les bandes dessinées
02:32:41 Avec les bandes dessinées
02:32:43 Arrêtons-nous là
02:32:45 Merci mille fois pour cette fin d'émission
02:32:47 C'est un plaisir, c'est nous qui te remercions Renald
02:32:49 d'avoir joué le jeu au Dubiban
02:32:51 Rendez-vous en Ovalie cette fois sur le terrain
02:32:53 avec les commentaires
02:32:55 comme on a l'habitude de le faire ici au Dubiban et en public bien sûr
02:32:57 Demain soir, Afrique du Sud, Irlande
02:32:59 à ne pas manquer sur Radio Sport
02:33:01 puisque c'est tout simplement logiquement le prochain adversaire
02:33:03 que nous verrons jouer l'équipe de France
02:33:05 soit les Sud-Africains, soit nos amis transalpins
02:33:07 euh, pas nos amis transalpins, nos amis irlandais
02:33:09 parce que le prochain match, j'ai fait un lapsus
02:33:11 c'est France-Italie
02:33:13 dans 15 jours bien sûr avant ce quart de finale
02:33:15 contre l'Afrique du Sud ou l'Irlande
02:33:17 Merci à Renald, merci à tous les gens de l'Office du Tourisme ici
02:33:19 et à tous ceux qui sont passés ici au Dubiban
02:33:21 parce qu'au Dubiban, on aime parler de tous les sports
02:33:23 bien sûr, comme de la culture en début d'émission
02:33:25 pour les cent ans d'Osgore
02:33:27 On se dit à demain sur Radio Sport
02:33:29 tous ensemble, rendez-vous en Ovalie
02:33:31 tous les soirs 20h30, le replay sur toutes les plateformes
02:33:33 C'est bien ça Fabrice, on peut nous retrouver partout
02:33:35 Tout à fait ! Rappelle-nous comment on peut nous retrouver
02:33:37 moi j'adore ! Dailymotion, Twitter, Twitch
02:33:39 euh, nous avons Youtube
02:33:41 le site internet bien sûr et les podcasts audio
02:33:43 pour ceux qui préfèrent nous écouter en courant
02:33:45 sur la plage d'Osgore
02:33:47 Je n'ai qu'une conclusion à faire
02:33:49 Une question Christophe sur le réseau, c'est à quand la date de la tournée
02:33:51 de Radio Sport ?
02:33:53 Tu veux dire avec Renald ? Parce que si c'est Jérôme
02:33:55 simplement sur les paroles de Le Forestier, on n'est pas bien
02:33:57 Mais tu sais que nous avions déjà l'extrait de Jérôme qui chantait
02:33:59 "Toile d'éneige"
02:34:01 Mais la vraie ou celle de Pierre Bachelet
02:34:03 qui a été refaite pour les bronzés ?
02:34:05 Non, la vraie
02:34:07 Quand te reverrai-je ? Demain
02:34:09 Non, t'es pas la peine de leur chanter
02:34:11 On avait Renald avant, c'est mieux
02:34:13 Quand te reverrai-je ? Demain
02:34:15 20h30, n'oublie pas, Dubibane pour le rugby
02:34:17 Rendez-vous en Novalie
02:34:19 Comme le dit la formule, comme le veut la tradition
02:34:21 Plus que jamais
02:34:23 Vous êtes bien sur Radio Sport
02:34:25 [Générique]
02:34:54 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

Recommandations