• il y a 2 ans
Le 12 septembre 2010, le Journal de 20h de France 2 rend hommage à Claude Chabrol, figure emblématique du cinéma français, disparu ce jour-là. Réalisateur de talent et maître du suspense, il laisse derrière lui une œuvre riche et inoubliable.

Au programme :

Un retour sur sa carrière prolifique et ses films les plus marquants
Des témoignages émouvants de proches et de collaborateurs
Un regard sur son héritage dans le cinéma français
Un moment de recueillement et de célébration pour saluer l’un des plus grands noms du septième art.
Transcription
00:00 [Musique]
00:06 Il est 20h, bonsoir à tous. Voici les titres de l'actualité de ce dimanche.
00:10 Nous reviendrons sur la disparition d'un grand monsieur du cinéma, le réalisateur Claude Chabrol est mort aujourd'hui à l'âge de 80 ans.
00:17 Ses films, son regard aiguisé et parfois féroce sur la société, sans oublier son humour, son goût pour la bonne chair.
00:23 Nous parlerons de tout cela avec notre grand témoin ce soir, Isabelle Hupert.
00:27 Dans l'actualité également, l'explosion d'un immeuble de plusieurs étages à Douai la nuit dernière.
00:32 Le bâtiment a été totalement soufflé, bilan quasi miraculeux.
00:35 Deux blessés graves, 15 personnes ont été sorties indemnes des décombres.
00:39 Ira, ira pas ? Dominique Strauss-Kahn fait l'objet de toutes les interrogations en plein débat sur les retraites.
00:45 Le directeur général du FMI reste silencieux mais grimpe toujours dans les sondages.
00:50 Enquête ce soir sur les réseaux qui prépare son hypothétique candidature à la présidentielle.
00:55 Suite et fin de notre week-end spécial immobilier, coup de projecteur ce soir sur le rêve des Français de devenir un jour propriétaires.
01:03 Ils sont chaque année 500 000 à faire construire leur maison.
01:06 Reportage à suivre.
01:08 Un dimanche de sport avec la reprise de la Ligue 1 de football, défaite de Bordeaux et Toulouse, Lyon, Piétine, Paris évite la crise.
01:14 Une nouvelle médaille au championnat du monde de judo.
01:17 Ferrari et Alonso font rougir les typhosis à Manzard.
01:20 Et puis 74e bol d'or sur le circuit de Manicour.
01:24 Enfin nous retrouverons à la fin de ce journal l'acteur réalisateur américain Ben Affleck qui est venu nous présenter son dernier film lors de son passage à Paris.
01:32 Ça s'appelle The Town, un thriller sombre et efficace.
01:36 Voilà pour les titres de ce dimanche.
01:39 Merci d'être avec nous.
01:40 On commence donc par l'émotion suscitée par la disparition de Claude Chabrol.
01:44 Mort ce matin à l'âge de 80 ans, le réalisateur a imprimé de sa marque le cinéma français tout au long de sa carrière.
01:50 Il aimait peindre les hommes, les secrets de famille, la bourgeoisie.
01:54 Tout cela avec un oeil, un regard grinçant, mais aussi touchant et drôle.
01:58 Il aimait la vie et la bonne chair.
02:00 Nous parlerons de tout cela dans un instant avec Isabelle Huppert.
02:02 Mais tout d'abord, le parcours du cinéaste avec Marie Jojo.
02:06 Le cinéma français est en deuil.
02:09 L'un des derniers représentants de la nouvelle vague a tiré sa révérence.
02:13 Voilà le genre de phrase qui aurait aurait pilé Claude Chabrol.
02:16 Ce qu'il aurait aimé, c'est qu'on évoque avant tout sa joie de vivre.
02:21 Preuve par l'image sur ses nombreux tournages.
02:24 Un malicieux, provocateur, jouisseur, amoureux de ses acteurs.
02:29 Un fils de pharmacien devenu critique au cahier du cinéma.
02:41 Avec François Truffaut, il définit ce qu'est la nouvelle vague.
02:45 -Supposons que le cinéma soit la mer.
02:48 Les films sont des bateaux.
02:50 Alors il y a des vieux bateaux, des nouveaux bateaux, des jeunes capitaines, des vieux capitaines.
02:54 -Ecoute Serge, quoi qu'est-ce qu'il y a ?
02:56 Tu te souviens comme c'était un brave type ?
02:58 Alors qu'est-ce que tu veux que ça me foute ?
03:00 A la façon d'Hitchcock, qu'il vénère, Chabrol apparaît dans "Le beau Serge".
03:04 Son premier film.
03:05 Le début d'une carrière compulsive.
03:07 Un film par an plus de 60 en 50 ans.
03:10 -J'ai toujours l'impression de faire des trucs que je n'ai jamais fait.
03:12 Mais tout le monde trouve que ça ressemble au film précédent.
03:16 Peut-être parce que la bourgeoisie de province et ses scandales sont le fil rouge de son oeuvre.
03:22 Il est décortique, comme dans "Violette nausière", avec une certaine perversité.
03:26 -Mais pour pouvoir l'exprimer, cette perversité, je me suis aperçu qu'il fallait que je tourne d'une manière un peu perverse.
03:35 -Vous savez, Mademoiselle Hélène, j'en ai vu des cas.
03:38 La tête dans la gadoue, coupée en deux, la bouche ouverte.
03:41 Chabrol et ses acteurs, souvent amis ou complices.
03:45 Tel Jean-Yann ou Stéphane Audran, qui fut sa femme.
03:48 Son actrice fétiche, ainsi qu'Isabelle Huppert, ici aux côtés de Jacques Dutronc.
03:53 Claude Chabrol accueillant de jeunes talents.
03:56 Laura Smeth, Benoît Magimel ou Ludivine Sagné.
03:59 -Ne sois pas idiot, il est tard, tu es loin de chez toi.
04:02 -Allez.
04:03 -Merci infiniment.
04:05 Peu récompensé, il se réjouissait pourtant comme un enfant de ses quelques prix ou hommages.
04:11 En fait, un homme simple, travaillant toujours en famille avec ses enfants
04:16 et sa femme depuis 30 ans, Aurore Paquis, sa scripte sur les plateaux.
04:21 Sa devise, ne jamais se prendre au sérieux.
04:24 -Moi, je vais faire un peu comme toi pour faire une année sabbatique à son temps
04:28 et faire mes 10 derniers films.
04:30 Et son credo, l'autodérision.
04:36 -Il aimait les comédiens et les comédiennes et à 8 reprises, il appellera la même femme
04:40 pour l'accompagner dans son travail.
04:42 C'est Isabelle Huppert.
04:43 Bonsoir.
04:44 -Bonsoir.
04:45 -Merci beaucoup d'être avec nous ce soir.
04:46 J'imagine que ça ne doit pas être évident d'être là.
04:48 Mais quelle histoire entre vous et lui déjà ?
04:51 -Une histoire extraordinaire, une histoire qui m'a accompagnée quasiment
04:57 dès que j'ai commencé à être actrice.
05:00 Il m'a suivie dès le début.
05:03 J'ai eu le sentiment ce matin, quand j'ai appris sa disparition,
05:07 je me suis dit au fond, la relation entre Claude Sabrol et moi,
05:12 c'est une relation filiale, pas uniquement dans la vie,
05:15 mais aussi c'est ce qui fondait notre relation de metteur en scène à l'actrice.
05:18 Il me filmait un peu comme un père filmerait son enfant,
05:21 avec tolérance, un peu comme s'il me tournait autour,
05:25 d'une manière très complète, assez sensible à une certaine neutralité
05:32 qu'il proclamait aussi dans ses films.
05:35 Claude Sabrol, ce n'était pas le cinéaste du spectaculaire,
05:38 il filmait des monstres.
05:41 Il aimait bien raconter les mécanismes qui faisaient que,
05:46 parfois, la société fabriquait ces monstres.
05:48 Mais il aimait avant tout les anti-héros,
05:52 ce n'était pas quelqu'un qui aimait le romanesque, le spectaculaire.
05:55 -Il vous appelait à chaque fois pour vous dire "J'ai quelque chose pour toi".
05:57 Ça vous est déjà arrivé de lui dire "Non, cette fois-ci, je ne pourrai pas".
06:00 -Non, ça ne m'est jamais arrivé. Ça ne m'arrivera jamais plus.
06:04 -On va feuilleter un petit peu la journée, comment tout ça s'est passé.
06:09 De nombreuses réactions, celle du président de la République,
06:12 qui voyait en lui un balzac pour la finesse de sa peinture sociale,
06:15 un maître de l'ironie pour Frédéric Mitterrand.
06:17 On va maintenant écouter à la fois les anonymes, les cinéphiles,
06:20 mais aussi la famille du cinéma qui reconnaît qu'elle vient de perdre,
06:23 une nouvelle fois, après Alain Corneau, un grand nom du cinéma français.
06:26 Valérie Gagé, Florence Mavic et Marie Cro.
06:29 -Nous étions voisins et à chaque fois qu'il y avait la soirée du Beaujolais,
06:33 il était effectivement au coin de la rue.
06:36 Et c'est vrai qu'il aimait la vie, il aimait le vin, il aimait bien manger, il aimait les fêtes.
06:42 -Il était un peu fatigué, mais bien.
06:47 Toujours aussi bon compteur, rigolard, pervers, machin.
06:51 Excellent cuisinier, goûteur aussi.
06:54 Enfin bon, moi, j'aimais bien.
06:56 -Ça lui fait quelque chose parce qu'il nous est parti après le "Mode patrimoine".
06:59 La bourgeoisie en prenait un petit peu un coin.
07:03 -Il était bien aiguisé et ça m'a bien fait plaisir.
07:08 Vu que je ne suis pas française, ça m'a fait plaisir de le voir.
07:11 Et ça m'a cassé les pieds qu'il est mort.
07:13 -Il est issu de cette bourgeoisie.
07:15 Il est issu, il avait un regard très vif de caricaturiste, si vous voulez, comme demié.
07:20 Et donc il a amené au cinéma cette idée du très fin et rapide sur les personnages.
07:29 -Je suis émue aussi parce que c'est quelqu'un de notre patrimoine culturel qui est barqué.
07:35 -Ils ont l'impression de perdre un parent proche, les gens.
07:38 Moi aussi, mais eux surtout.
07:41 Plus que moi encore parce que ça les a...
07:44 Moi, je peux l'analyser, ça, eux, ils perdent un oncle.
07:48 Un oncle qu'il était agréable de voir le dimanche.
07:51 Avec lequel, si on avait eu la chance de manger, c'était encore mieux, bien sûr.
07:54 -Moi, je n'ai pas entendu ce matin l'information.
07:58 Je ne voulais pas vous attrister.
08:01 De toute façon, je l'aurais été.
08:03 Mais là, vous me prenez au dépourvu pour répondre.
08:06 Mais franchement, il était aimé de tout le monde.
08:08 Il était très, très bon metteur en scène.
08:11 -Alors, Isabelle Huppert, il avait une vraie patte.
08:13 Quand on regarde un chabrol, on reconnaît tout de suite cette patte-là.
08:16 C'est la marque des grands, ça aussi.
08:18 -Oui, mais il y a souvent des adjectifs qui décrivaient coach à rôle
08:22 dont il s'accommodait très bien, d'ailleurs.
08:24 Truculent, ironique, aimant à la bonne chair.
08:28 Ça l'arrangeait parce que ça mettait finalement une certaine distance
08:31 entre lui et les autres.
08:32 Ça lui permettait aussi de ne pas accéder à quelque chose
08:35 de probablement plus opaque chez coach à rôle, plus mystérieux.
08:39 Sinon, plus douloureux peut-être.
08:41 Sinon, il n'aurait pas fait l'oeuvre qu'il a fait
08:43 qui est quand même empreinte souvent de profondeur tout le temps,
08:49 d'une certaine gravité parfois.
08:51 Et en tous les cas, qui témoigne d'un regard sur le monde
08:54 qu'il a affirmé tout au long de son oeuvre.
08:57 Mais au fond, ça l'arrangeait, qu'on dise ça de lui.
09:00 -Il avait un compte à régler avec la bourgeoisie, en tout cas.
09:02 Il avait quelque chose, la dent dure, parfois.
09:04 C'est un peintre social, c'est ce qu'on dit aussi beaucoup.
09:07 -Oui, je ne sais pas s'il avait des comptes à régler
09:09 avec la bourgeoisie ou avec le monde en général.
09:13 -C'était les hommes.
09:15 -Oui, c'était un humaniste pour moi, coach à rôle, avant tout.
09:18 -Alors, vous l'avez dit, autre facette de sa personnalité,
09:20 l'amour des bonnes choses.
09:22 Coach à rôle connaissait toujours la bonne adresse, la bonne table,
09:24 quel que soit le lieu de son tournage, un amoureux de la vie,
09:26 de la bonne chair.
09:27 C'est ce que nous raconte Stéphanie Pérez, regardez.
09:30 -Il avait l'art de mitonner des têtes à tête succulents
09:34 entre ses comédiens, sûrement parce qu'il y prenait
09:37 le même plaisir qu'à préparer une bonne tête de cochon
09:40 ou à déguster un bon verre de vin.
09:43 -C'est parfait entre copains, c'est une bonne occasion
09:46 de se réunir et de boire un truc qu'on n'a pas encore bu.
09:50 -Chabrol, le cinéaste-gastronome, qui organisait ses tournages
09:54 en fonction des bonnes tables du coin, histoire de partager
09:57 sa passion avec son équipe.
09:59 -Si on choisit soigneusement, il y a toujours 3 ou 4 villes
10:03 ou villages possibles, si on choisit celui où il y a
10:07 une bonne fourchette, c'est très agréable.
10:10 C'est très agréable pour tout le monde.
10:12 -Certains de ceux qui partageaient son amour de la bonne chair
10:14 sont devenus ses amis, comme ce traiteur de Saumur
10:17 où il a vécu.
10:19 -Il venait souvent au magasin, et puis c'était l'apéro à 11h.
10:22 Les gens qui fréquentent nos magasins, c'était formidable
10:27 parce qu'il trinquait avec tout le monde,
10:29 il racontait toujours ses petites anecdotes, c'était sympa.
10:33 -Sous l'œil friand de sa caméra, il a fait dîner ses comédiens
10:37 dans chacun de ses films.
10:39 "Je nourris mes personnages", disait-il, "sinon, ils meurent".
10:43 50 années de balade gourmande sur grand écran
10:46 qu'il avait récemment résumée dans un livre de recettes.
10:50 -C'est pendant les repas que les choses se disent,
10:55 et je crois qu'on ment moins quand on a la bouche pleine.
10:59 Je sais que ça paraît paradoxal, mais c'est vrai.
11:02 Je vous jure qu'il est très difficile de sortir un mensonge
11:06 quand on est en train de mastiquer quelque chose.
11:09 -Il disait lui-même qu'il était un ogre
11:11 et aimait affirmer que se désintéresser de la cuisine,
11:14 c'est se désintéresser de la vie.
11:16 -Ils avaient le pire, ils vous ont emmené dîner, souvent ?
11:19 -Oui, souvent, oui.
11:21 -En gourmandise, c'est un mot qui nous va vraiment bien.
11:24 -Oui, gourmandise, mais encore une fois,
11:27 c'était peut-être parfois aussi un mot écran.
11:30 Il y avait, bien sûr, mais c'était aussi gourmandise
11:33 des relations humaines, tout simplement.
11:36 C'était un homme profondément bon, Claude Chabrol.
11:39 C'est ça qu'il était.
11:41 -Merci beaucoup d'être venu ce soir nous parler de lui,
11:44 de vous, bien sûr, de ce cinéaste hors-nombre.
11:47 Ce soir, France 2 lui rend hommage,
11:49 et avec vous, justement, juste après ce journal,
11:52 à la presse du pouvoir.
11:54 Dans l'actualité, également ce soir, les images impressionnantes
11:57 de cette explosion la nuit dernière d'un immeuble à Douai,
12:00 plusieurs étages soufflés, je vous le disais,
12:02 et une vingtaine de logements détruits,
12:04 alors que s'y est-il passé,
12:06 élément de réponse, Marianne Mas et Damien Louvé.
12:09 -L'immeuble ne tient plus que sur ces maigres piliers de béton
12:12 et menace de s'effondrer à tout moment.
12:14 Le quartier s'est réveillé ce matin
12:16 avec l'impression d'avoir échappé au pire.
12:18 -On pensait que c'était une voiture
12:20 qui allait se faire tomber,
12:22 et puis on a entendu des gens crier dans la rue,
12:25 appeler les secours.
12:27 -J'ai vu des énormes morceaux de béton à 1 m de notre lit.
12:30 J'ai vite compris, j'ai crié, j'ai hurlé qu'il fallait sortir.
12:33 -L'explosion s'est produite vers 1h30 ce matin
12:36 au 2e étage de cet immeuble.
12:38 Les premiers secours ont été portés par les habitants du quartier.
12:41 -Je suis monté par la gouttière, en fait, par la fenêtre,
12:44 parce qu'à l'entrée, on avait peur de rentrer,
12:47 le bâtiment ne bougeait.
12:49 On a trouvé des personnes.
12:51 -Les pompiers ont évacué 2 personnes très grièvement blessées
12:54 et 12 autres plus légèrement.
12:56 La préfecture du Nord estime qu'une ouverture volontaire du gaz
12:59 pourrait être à l'origine de l'explosion.
13:01 Les 20 familles sinistrées ont toutes pu être relogées.
13:04 -Beaucoup d'émotions ce matin à Marc-en-Barreuil,
13:07 où 2 000 personnes se sont retrouvées pour une marche blanche
13:10 en hommage à Natacha Mougel, cette jeune femme de 29 ans
13:13 assassinée le 5 décembre, le septembre dernier,
13:16 pour faire son jogging.
13:18 Je vous rappelle qu'un homme de 39 ans, déjà condamné pour viol,
13:21 est passé aux aveux cette semaine après avoir été interpellé.
13:24 Frédéric Crota.
13:26 -Natacha Mougel était une passionnée de course à pied.
13:29 C'est donc en courant tous ensemble qu'amis, voisins et anonymes
13:32 ont voulu lui rendre hommage.
13:34 Cette jeune femme de 29 ans a été assassinée dimanche dernier
13:37 alors qu'elle faisait son jogging sur ce parcours.
13:40 -On aime bien courir tous le dimanche,
13:42 donc on se dit qu'on n'aimerait pas que ça arrive
13:45 à des amis ou à des enfants qu'on connaît.
13:47 -Pour moi, c'est atroce, parce qu'elle était un peu comme ma fille,
13:50 puisqu'elle habitait en face.
13:52 Donc je l'ai connue toute petite.
13:55 -Dans la foule, beaucoup d'émotion, mais aussi de la colère.
13:58 L'homme qui a reconnu le crime avait déjà été condamné pour viol
14:01 et remis en liberté l'an passé.
14:04 -Cette marche, c'est une grande mobilisation.
14:06 C'est une mobilisation humaine.
14:08 Il y a, je pense, des gens qui n'ont pas forcément connu Natacha comme moi,
14:11 mais qui savent qu'aujourd'hui, on a besoin de se mobiliser
14:14 pour que ce qui s'est passé ne se reproduise plus.
14:17 -Une minute de silence à la fin de la marche blanche
14:20 en présence de la famille de Natacha.
14:23 Demain, auront lieu à Marc-en-Barreul les obsèques de la jeune femme
14:26 auxquelles assisteront les ministres de la Justice et de l'Intérieur.
14:29 -Cinq policiers municipaux ont été blessés
14:32 dans l'exercice de leur fonction hier dans deux incidents
14:35 distincts à Aulnay-sous-Bois, mais également à Beauvais.
14:38 Trois d'entre eux ont été hospitalisés.
14:40 Des incidents qui interviennent alors que le Sénat a adopté
14:43 un projet de loi du gouvernement sur la sécurité.
14:46 L'occasion, ce soir, de revenir sur le travail spécifique
14:49 de ces policiers municipaux direction Sergi Pontoise.
14:52 C'est le grand format de ce soir.
14:54 Il est signé Sarah Bernuchon et Mourad Bouretima.
14:57 -Affirmative, vous avez eu un appel en ce sens ?
15:00 -Toki-Wolki à la main, Matrac à la ceinture,
15:03 mais pour les policiers municipaux de Sergi, pas d'arme à feu.
15:06 Le plus souvent possible à pied, ils sont surtout là pour être vus.
15:10 -Ca, c'est le passage principal entre le lycée et la gare RER.
15:14 C'est pour éviter qu'il y ait des agressions ou bien du racket.
15:18 -Dans cette ville de 60 000 habitants, des quartiers parfois difficiles,
15:22 c'est là que les policiers vont au contact de la population.
15:26 Ils font presque partie du décor.
15:28 -Au Bordelieu, la police a de mauvaises images assez souvent.
15:31 Là, bon, c'est... Ouais, c'est insoumisant, c'est agréable.
15:34 Je pense que c'est sécurisant.
15:36 -C'est pas la BAC ou les nationaux,
15:39 donc je pense qu'ils sont là peut-être pour dissuader,
15:42 mais ils sont pas armés et tout ça.
15:45 -Mais la meilleure arme de ces 72 hommes en bleu,
15:48 c'est d'aller collecter les informations,
15:50 comme aujourd'hui dans cette maison de quartier.
15:52 -Et toi ? -Ah, Pékin.
15:53 -Médiateurs et policiers se connaissent bien.
15:55 Ils font régulièrement le point sur la délinquance.
15:58 -Par contre, on a eu des remontées de vols de véhicules le week-end dernier.
16:03 -Il y a pas ce côté répressif, il y a plus le côté policier de quartier.
16:07 Les jeunes peuvent discuter avec nous plus facilement.
16:11 Moi, je pense qu'on règle des fois pas mal de soucis.
16:14 Du moins, on évite pas mal de tensions.
16:16 -On anticipe, effectivement. -On anticipe, oui.
16:18 -Ici, en 20 ans, le nombre de policiers municipaux
16:21 a été multiplié par 4.
16:23 Plus que de simples agents de circulation,
16:25 leur fonction ne cesse de s'étendre.
16:27 Exemple, sur cette scène filmée par une caméra de vidéosurveillance,
16:31 des vendeurs à la sauvette de DVD sont pris en flagrant délit
16:34 et donc interpellés.
16:36 De plus en plus, ces agents prennent le relais
16:39 d'une police nationale en manque d'effectifs.
16:41 -On se retrouve face à quelques policiers,
16:45 on se retrouve face à une trentaine d'individus.
16:47 Là, on va passer en maintien de l'ordre public,
16:49 alors que la police municipale, c'est pas les prérogatives
16:51 de la police municipale, mais face à cette situation,
16:54 elle est obligée d'intervenir.
16:56 -Mais jusqu'où peuvent-ils remplacer les policiers nationaux ?
16:59 A Sergy, 5 agents ont été agressés cette année.
17:02 De quoi susciter des inquiétudes.
17:05 -Aujourd'hui, on prend le travail, on sait très bien
17:08 quels sont les risques, mais bon, on essaie,
17:11 on voudrait bien qu'ils soient diminués au maximum.
17:14 Donc être armé serait un plus.
17:17 -Un choix qui revient au maire, c'est à lui de définir
17:20 les pouvoirs de sa police.
17:22 A Sergy, aujourd'hui, on communique volontiers
17:24 sur les chiffres de la délinquance.
17:26 Ils sont en baisse sensible depuis 15 ans.
17:29 -C'est une circulaire du ministère de l'Intérieur
17:31 datée du 5 août qui se retrouve aujourd'hui
17:33 au coeur de la polémique.
17:35 Une circulaire qui tend à démontrer que les Roms
17:37 ont bel et bien été explicitement visés
17:39 par la politique de démantèlement des camps illégaux cet été.
17:42 Après le rappel à l'ordre, cette semaine,
17:44 par le Parlement européen, plusieurs associations
17:46 et partis politiques s'appuient donc sur cette circulaire
17:49 et envisagent un recours devant le Conseil d'Etat.
17:52 Explication, Hakim Abdelkalek et Lorraine Christof-Lourds.
17:55 -La communauté rome visée noir sur blanc
17:58 par le ministère de l'Intérieur.
18:00 Sur cette circulaire datée du 5 août,
18:02 signée de la main du directeur de cabinet de Brice Hortefeux,
18:05 il est demandé à tous les préfets de s'engager
18:07 dans une démarche systématique de démantèlement
18:10 des camps illicites, en priorité ceux de Roms.
18:13 Le terme revient une dizaine de fois.
18:15 Selon les juristes, la circulaire est illégale.
18:18 -Cette circulaire est clairement illégale
18:20 puisque c'est une discrimination selon l'origine ethnique,
18:23 ce qui est contraire à la Constitution française
18:25 et aux conventions internationales.
18:27 Il pourrait y avoir à la fois un recours devant le Conseil d'Etat
18:30 qui pourrait suspendre cette circulaire.
18:32 Il pourrait y avoir aussi des plaintes au pénal
18:34 contre l'auteur de la circulaire.
18:36 -Pourtant, ce jeudi, après un sévère appel
18:38 à l'ordre des députés européens,
18:40 Eric Besson avait assuré dans un communiqué
18:42 que la France n'a pris aucune mesure spécifique
18:44 à l'encontre des Roms.
18:46 Le ministère de l'Intérieur et celui de l'Immigration
18:48 n'ont pas souhaité répondre à nos questions.
18:50 Une autre circulaire demande également aux préfets
18:53 d'informer la place Beauvau de toute opération d'évacuation
18:56 susceptible de donner lieu à un écho médiatique.
19:00 -C'est immoral.
19:02 Et qu'en plus, en veillant faire une opération de communication,
19:04 ça dépasse tout ce que l'on pouvait connaître là,
19:08 jusqu'à récemment, dans la conception de la République.
19:11 -Enfin, il est demandé à chaque préfet
19:13 une opération par semaine, au minimum.
19:16 Depuis fin juillet, plus d'un millier de Roms
19:18 ont été reconduits à la frontière.
19:20 -Politique Toujours, et cette semaine,
19:22 on a entendu presque tous les grands leaders du Parti socialiste
19:25 qui réforment des retraites.
19:27 Tous, sauf un, Dominique Strauss-Kahn.
19:29 Le patron du FMI est toujours absent de la scène politique française.
19:31 Et certains souhaiteraient que tout cela ne dure pas éternellement,
19:34 ou en tout cas qu'il fasse connaître ses ambitions parmi eux.
19:37 Julien Drey, invité ce midi de 13h15, le dimanche.
19:40 On l'écoute.
19:42 -C'est pas évident d'abord qu'il se décide,
19:44 c'est pas évident qu'il vienne.
19:46 Puis il faut se méfier, vous savez,
19:48 aujourd'hui, les silencieux sont les plus forts dans les sondages.
19:50 Vous remarquez ça ? Moins vous dites des choses,
19:52 plus vous montez dans les sondages.
19:54 Donc, qu'est-ce qu'il a l'intention de faire ?
19:56 Pas trop tard, parce qu'il ne fera pas non plus qu'on se retrouve
19:58 dans une situation où on n'a, je dirais, plus beaucoup de temps
20:00 pour choisir entre nous le meilleur ou la meilleure.
20:02 -Dominique Strauss-Kahn, qui malgré,
20:04 ou peut-être aussi en raison de son silence,
20:06 demeure en tête des sondages pour la future présidentielle.
20:09 Seulement, qui ne dit mot, ne consent pas toujours.
20:12 Voyons tout de même ce soir quels seraient les soutiens
20:14 qui pourraient conduire à une hypothétique campagne.
20:17 "Eléments de réponse" avec Javid Imbert et David Faussard.
20:20 -Il pensait toujours, n'en parlait jamais.
20:23 Et surtout pas de guerre de chapelle au sein du PS.
20:26 -Même si dans les petits meurtres entre amis, il y a les amis.
20:28 -Nous sommes pourtant bien dans une église,
20:30 l'oratoire de la Rochelle.
20:32 Le sermon est dit par l'un des grands prêtres
20:34 de la religion Strauss-Kahnienne, Pierre Moscovici.
20:36 Dévoué à des escapes, et aussi à se dévouer
20:38 à être candidat lui-même s'il n'y va pas.
20:40 -Il y a quand même de quoi espérer, disons-le.
20:43 Le climat politique, il est connu,
20:45 et les données d'opinion sont extrêmement nettes.
20:48 -Mauvais conflit des verts.
20:50 -Pendant que le peut-être futur candidat, impassible,
20:52 dirige le FMI, les amis comblent le vide et l'attente.
20:56 Jean-Christophe Cambadélis ou Jean-Marie Le Gouen
20:59 sortent de canals historiques au sein du PS.
21:02 De grands élus comme Gérard Collomb,
21:04 chacun y va de son pressentiment,
21:06 et ce n'est pas toujours le même.
21:08 -Il nous laisse, nous, ses amis.
21:10 Martine Aubry, qui est son amie,
21:13 dirigeait le parti socialiste,
21:15 et puis préparait l'avenir.
21:17 -Est-ce qu'il n'y a plus de doute, il sera candidat ?
21:19 -Ah, je le pense.
21:21 Il y a vraiment aujourd'hui une prise de conscience très large
21:23 chez les Français, d'une part sur le rejet de Sarkozy,
21:26 sur l'aspiration à un candidat de la gauche,
21:29 et tout particulièrement vis-à-vis de Dominique Strauss-Kahn.
21:31 -Ca veut dire qu'il sera candidat ? -Mais pas du tout.
21:33 -Et puis il y a le club DSK,
21:36 une toute petite organisation surgit cet été,
21:39 en marge du PS, et dirigée par un ancien du Modem.
21:42 -On est à 18 mois des présidentielles,
21:44 il est temps de s'organiser.
21:46 Ca ne veut pas dire que Dominique Strauss-Kahn
21:48 pourra nous donner une réponse immédiatement.
21:50 -Le club DSK n'a reçu aucune homologation officielle.
21:53 -Bonjour, vous êtes bien au club DSK,
21:55 merci de nous laisser un message pour que nous puissions vous rappeler...
21:58 -Depuis quelques jours d'ailleurs, il ne répond même plus au téléphone.
22:01 En vérité, rien ne doit filtrer, ni à Washington, ni à Paris,
22:04 derrière les murs hermétiques de la Banque mondiale.
22:07 Siège européen du FMI, où une petite équipe travaille, certes,
22:10 mais uniquement pour l'institution.
22:12 Seul réseau actif, discrètement, la communication.
22:15 Ramzi Kiroun, à gauche, sur l'image.
22:18 Aujourd'hui engagé avec Arnaud Lagardère,
22:20 il reste l'homme de confiance de DSK,
22:22 prêt à se déployer le jour où la décision sera prise.
22:25 Mais ce jour semble encore loin.
22:28 -J'ai une mission à remplir, je la remplis,
22:30 et je ne demande qu'une chose, c'est qu'on me laisse travailler.
22:33 -Le calendrier tardif du PS, des primaires pas avant un an,
22:37 a été fait sur mesure pour DSK, mais le temps passe vite.
22:40 Il en reste de moins en moins pour laisser planer le doute
22:43 entre le FMI et la présidentielle.
22:46 -Il est 20h21 à suivre, dans un instant,
22:49 suite et fin de notre week-end spécial immobilier,
22:52 avec ce soir, le rêve des Français de faire un jour
22:55 construire leur maison, devenir enfin propriétaire.
22:58 Un dimanche de sport avec la reprise de la Ligue 1.
23:00 Lyon, piétine, toujours, Bordeaux et Toulouse, chute.
23:03 Tony Estanguet est redevenu champion du monde de canoë et kayak.
23:06 Et vous le verrez, une Ferrari brille en Italie.
23:09 Enfin, nous retrouverons Ben Affleck, l'acteur et réalisateur américain
23:12 de Passage à Paris, venu nous rendre visite.
23:14 A la fin de ce journal.
23:16 Mais avant cela, 57% des Français sont aujourd'hui propriétaires
23:19 de leur logement. L'objectif du gouvernement est d'atteindre
23:22 les 66% le plus rapidement possible.
23:25 Pour cela, plusieurs outils, l'aide personnelle au logement
23:28 ou encore le prêt à taux zéro. Un rêve de propriété de construction
23:31 de sa maison qui a cependant toujours un prix.
23:34 Reportage Romuald Bonan et Fabien Delory.
23:37 -Un petit tour de clé pour enfin entrer dans un logement
23:40 dont on est propriétaire. Le rêve de la majorité des Français.
23:43 -Vous êtes dans la maison d'un client qui a été personnalisé à son goût.
23:46 -Dans ce lotissement près de Rennes, le projet commence
23:49 par une journée porte ouverte pour ces dizaines de couples présents.
23:52 Une nouvelle aventure.
23:55 -On a une situation stable, donc on veut se lancer
23:58 pour faire notre petit chez nous et commencer notre petite vie.
24:01 -Le fait de s'approprier un chez soi, de l'aménager à son goût.
24:04 -Des candidats pour lesquels avoir son propre toit
24:07 est aussi une affaire de raison.
24:10 -On a envie que le loyer qu'on donne soit pour nous
24:13 et pas forcément pour une location.
24:16 -C'est une perspective d'avenir.
24:19 On préfère faire ça jeune pour avoir le temps
24:22 après de tout rembourser.
24:25 -Un pas que franchissent chaque année 250 000 foyers français.
24:28 -Le portrait robot de ce gros marché, ce sont des jeunes
24:31 de 30 ans qui ont une barrière psychologique
24:34 de 1 000 euros par mois.
24:37 C'est le gros marché.
24:40 -C'est le cas de Linda Ousny.
24:43 Dans 6 mois, son rêve sera sorti de terre.
24:46 Mais ce sera une maison d'architecte au prix d'un bien en lotissement.
24:49 -Pour cette maison qui va faire environ 140 m2,
24:52 on est sur du hors-taxe à 140 000 euros.
24:55 -En 10 ans, les prix de l'immobilier ont flambé.
24:58 Mais depuis la crise, les professionnels ont dû s'adapter
25:01 pour convaincre le client.
25:04 -Je fais partie d'une génération des gamins de la crise,
25:07 des architectes qui ont appris à dessiner, construire, imaginer
25:10 avec plein de moyens, le coût au plus juste
25:13 en fonction des envies du client.
25:16 -Un toit très cher aux Français, c'est aujourd'hui
25:19 la 1re dépense des foyers.
25:22 -Voilà pour notre page Week-end spécial immobilier
25:25 que vous avez pu suivre dans toutes nos éditions.
25:28 Je vous remercie pour vos questions et pour le chat
25:31 de la semaine.
25:34 -Le pays est extrêmement protégé depuis des années
25:37 car menacé par des champignons, direction Montignac,
25:40 en Dordogne, où le président de la République,
25:43 accompagné de son épouse, a pu visiter ce midi
25:46 le site inscrit au patrimoine mondial de l'humanité.
25:49 L'occasion du 70e anniversaire de sa découverte.
25:52 Chaque année, près de 200 000 personnes visitent
25:55 la reproduction de la grotte de Lascaux.
25:58 Un dimanche de sport avec beaucoup de choses.
26:01 -Le football avec la Ligue 1 qui faisait son grand retour.
26:04 Pas de changement, Bordeaux et Lyon font Griezmine.
26:07 Pour tout cela, il fallait le talent de Christophe Duchiraud.
26:10 -De sa paguette, Tony Estanguet transforme tout ce qu'il touche
26:13 en or.
26:16 Cet après-midi à Tassène, en Slovénie, en canot et monoplace,
26:19 il a remporté à 32 ans le 3e titre mondial de sa carrière.
26:22 En plus, il a été 2 fois champion olympique.
26:25 Au final, ça lui fait un palmarès colossal.
26:28 La conduite en gants blancs est un signe de grande finesse.
26:31 A part ça, sur le circuit de Monza, en Italie,
26:34 l'Espagnol Alonso l'a emporté sur Ferrari à la vitesse moyenne
26:37 de 240 km/h devant l'Anglais Button et le Brésilien Massa.
26:40 Ils ont fêté au champagne ce dimanche de retour de week-end
26:43 sans bouchon.
26:46 Aujourd'hui, les fous du volant étaient partout dans le monde.
26:49 Le Français Sébastien Ogier et son pilote Julien Ingracia
26:52 se sont imposés au rallye du Japon.
26:55 Ogier, 26 ans, gagne son 2e rallye cette saison
26:58 et talonne désormais Sébastien Loeb, toujours leader au championnat du monde.
27:01 Faut pas confondre bol d'or et coup de chance.
27:04 C'est justement pour avoir évité la chute et les pièges de la piste
27:07 de Magny-Cours que le trio Vincent Philippe, Guillaume Dietrich
27:10 et Frédéric Forêt a remporté la course sur une Suzuki.
27:13 Après 24 heures de moto, l'heure était à l'arrosage.
27:16 A priori, il n'y a aucun rapport entre un ustensile de cuisine
27:19 et une compétition de judo.
27:22 C'est sur une moulinette, infligée par la juge à son adversaire Ousbek
27:25 que le Français Corval a pris une belle médaille de bronze en moins de 66 kg.
27:28 La moulinette indique une attitude passive et donc coupable du judoka
27:31 alors qu'en cuisine, elle aide à hacher les aliments menus.
27:34 En Ligue 1, Nice a battu Bordeaux 2 à 1 en fin d'après-midi.
27:37 Moulungui et Bamogo ont marqué pour les Rouges et Noirs.
27:40 Le Bordelais Modeste a réduit le score sur pénalty.
27:43 Modeste le classement de Bordeaux 18e comme un grand cru déclassé.
27:46 - La page cinéma de ce dimanche soir avec la sortie du nouveau film de Ben Affleck.
27:49 Il est à la fois le metteur en scène et l'acteur principal de "The Town".
27:52 Polar, son qui se déroule dans un quartier de Boston.
27:55 Bonsoir Ben Affleck, merci d'être avec nous ce soir sur ce plateau.
27:58 Tout d'abord, est-ce que l'acteur s'est bien entendu avec le metteur en scène ?
28:01 - Oui, ils se sont bien entendus.
28:04 C'était une des choses sur lesquelles j'étais un peu inquiet.
28:07 C'est un peu comme un peu de la vie.
28:10 C'est un peu comme un peu de la vie.
28:13 Oui, ils se sont bien entendus.
28:16 C'est une des choses sur lesquelles je peux compter avec ce film.
28:19 C'est que les acteurs et réalisateurs sont d'accord sur tout.
28:22 - Alors pourquoi aviez-vous envie de ce rôle, de ce personnage, de jouer et de l'interpréter ?
28:25 - Écoutez, vous savez, le rôle était génial.
28:28 Je n'avais pas eu l'occasion de jouer un rôle pareil depuis longtemps.
28:31 Le vrai défi, c'est que le personnage fait des choses qui sont répréhensibles.
28:34 Il vole des banques et tout ça.
28:37 Il vole des banques et tout ça.
28:40 Et pourtant, on sympathise avec le personnage.
28:43 - Alors ce que vous avez laissé au monde, c'est que finalement, Boston, c'est la ville des braqueurs.
28:46 C'est aussi caricatural que cela ?
28:49 - Il n'y a pas que les braqueurs, quand même.
28:52 Ce n'est pas six catégories.
28:55 Il y a effectivement un quartier de Boston qui s'appelle Charles Town
28:58 qui, pour des raisons diverses et dévariées, a cultivé un peu cette culture de banditisme, de banquerie.
29:01 C'est un quartier qui a été un peu dévasté par la pandémie.
29:04 Il y a eu des gens qui ont été arrêtés.
29:07 C'est une culture de banditisme, de vol à main armée, de braquage, etc.
29:10 À Boston, vous avez effectivement un nombre élevé de cambriolages de banques par an.
29:13 Je vois 300 par an. Je crois que l'argent est là pour être pris.
29:16 Je vois 300 par an. Je crois que l'argent est là pour être pris.
29:19 - On va regarder tout cela.
29:22 Justement, on va regarder à quoi ressemble ce town.
29:25 Je vous le disais, un polar pas si classique que ça.
29:28 Regardez.
29:31 - Un braquage dans une banque et la directrice prise en otage.
29:34 Les gangsters la relâchent, mais elle en a trop vu et représente une menace.
29:37 L'un des malfrats va la rencontrer et il en tombe amoureux.
29:40 - Je peux vous offrir un verre.
29:43 - Vous portez des masques?
29:46 - Alors?
29:49 - En tout cas, je reconnaîtrai leur voix si je les réentendais.
29:52 - Bien sûr.
29:55 - C'est une histoire compliquée parce que le public en sait plus que le personnage.
29:58 Il ne faut pas que j'ai l'air stupide.
30:01 C'était mon défi.
30:04 Parvenir à un équilibre.
30:07 - Le héros est aussi l'auteur et le réalisateur du film.
30:10 Il a rencontré d'anciens braqueurs, visité des prisons et consulté le FBI pour donner de l'authenticité à cette histoire.
30:13 Elle se déroule dans un quartier de Boston qui détient le record mondial des braquages.
30:16 De vrais policiers ont conseillé les acteurs.
30:19 - Je vais vous dégager.
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