PILS - Par ici les sorties cinéma du 27/09/2023

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00:00 *Musique*
00:17 Bonjour à tous et par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 *Musique*
00:27 Après 30 ans dans l'enseignement, Poutifar...
00:30 Grottegard.
00:31 Grôlard.
00:31 Ringuard.
00:32 Poutifar, Grottengard.
00:33 Robert Poutifar a bien mérité sa retraite.
00:36 L'idée d'un instinct qui se venge 20 ans plus tard, qui habite chez sa mère, je trouve ça incroyable, ça me fascine.
00:42 Ses élèves ont grandi, mais il n'a pas oublié les pires d'entre eux.
00:46 Je me suis dit je vais pouvoir faire un film burlesque, gaguesque, ça j'adore ça, c'est ma passion, mais pas que.
00:55 Et il va leur donner une bonne leçon.
00:57 *Musique*
00:59 Aidé par sa complice machiavélique.
01:01 C'est qui ta prochaine cible ?
01:02 Anthony Lequin.
01:03 Très peu de neurones.
01:04 Des jumelles, deux têtes, mais un seul cerveau.
01:07 Fondré.
01:08 Surtout une belle voix de casserole hein.
01:10 Je veux qu'elle souffre autant que moi, même pire.
01:13 Tous les films pour enfants ne sont pas des films pour enfants.
01:15 Dieu merci.
01:17 Quand on fait...
01:19 Jacques-Louis Lafrippou est horriblement dangereux, il est bardé de couteaux et de machin.
01:22 Mais les mômes l'ont adoré, parce qu'il est totalement incontrôlable.
01:26 Cette histoire de vengeance avec les enfants, il traite les enfants comme des adultes.
01:30 Ils se sentent victimes de ces enfants, sont-ils considérés comme des enfants suffisamment ?
01:35 Souris Anthony, tant que tu peux encore sourire.
01:37 On va enfin passer aux choses sérieuses.
01:40 Non, non, non, non, non, mais je sais que tu es un fil de cul.
01:43 Le type se venge, il oublie complètement que c'était des enfants quoi.
01:47 Lui, il en a rien à secouer quoi.
01:49 On lui a fait très très mal, c'est allé trop loin, et c'est une obsession.
01:53 Mario c'est ça ?
01:55 Roberto.
01:56 Et Christian me disait, dis-moi juste, où est la caméra, c'est tout quoi.
02:00 Et après, parce que lui il aime bien que je lui fasse des surprises, mais en échange il m'en fait.
02:04 Il en fait à ses partenaires.
02:06 Et il adore que ses partenaires lui en fassent.
02:09 Ça n'empêche pas qu'il sait tout par cœur, il connaît le scénario par cœur.
02:14 Mais si ça part en cacahuètes, il y va.
02:18 Tu vas m'enfuir.
02:19 Qu'est-ce qui se passe ?
02:21 Je vais te fouiner sa carrière.
02:22 Ah oui voilà.
02:24 J'essaye d'apporter le plus de choses possibles non prévues.
02:27 Et avec Isabelle, c'est pareil.
02:29 Ce qui fait qu'il y a des scènes entières dans lesquelles on part dans des vraies improvisations,
02:34 des personnages, pas de nous.
02:36 But !
02:39 Dans la référence du comique, c'est vrai que j'ai été beaucoup influencé par Peter Sellers,
02:45 qui est vraiment un acteur très particulier,
02:48 parce qu'il faisait croire parfaitement qu'il était les personnages d'abrutis qu'il jouait.
02:56 Et donc il n'y a jamais de distance.
02:59 Il est le personnage.
03:01 Les vengeances de Maître Poutifar.
03:03 Tu comptes te venger comment cette fois ?
03:04 Ouais écoute, alors j'avais pensé.
03:06 Bah c'est nul.
03:14 Nous sommes en 1956.
03:16 Comme vous le savez, le protagoniste du film est Egnio,
03:20 rédacteur de l'Unité, journal du Parti communiste italien.
03:25 Mais pourquoi ? En Italie, il y avait les communistes ?
03:26 Bien sûr !
03:27 Les communistes ne vivaient pas seulement en Russie.
03:29 C'est un film qui...
03:31 Mon film affirme les possibilités et les opportunités
03:35 que le cinéma propose encore aujourd'hui, malgré tout.
03:39 Je veux laisser Giovanni, mais je ne suis pas capable, je n'y arrive pas.
03:42 Nous parlons de tout, de politique, du cinéma, du travail,
03:46 de tout, sauf nous deux.
03:47 L'idée, c'est de ne pas raconter l'histoire d'un metteur en scène en crise professionnelle.
03:52 Ta mère produit le film d'un autre directeur.
03:56 La scène que tu tournes, elle fait mal au cinéma, tu comprends ?
04:02 L'idée, c'est celle d'un personnage...
04:07 Dès le départ, je voulais créer un personnage
04:10 qui bouscule les codes de la réalité contemporaine.
04:13 Je voulais raconter un personnage sans le victimiser.
04:24 Je voulais le raconter avec beaucoup d'énergie, sans jamais être larmoyant.
04:30 Et je voulais surtout transmettre au spectateur la force du cinéma.
04:36 Entre le premier point de tournage, il arrive le moment.
04:38 62.
04:39 Trop tard.
04:40 Alors 35.
04:41 14, 12, 2.
04:44 2, trop tôt.
04:45 Ça faisait très longtemps que je réfléchissais à l'idée de raconter 1956,
04:50 l'année 56, qui a été celle de la crise du Parti communiste en Italie.
04:55 Mais ici, il n'y a que l'ambassade polonaise.
04:58 Comme on fait du cinéma, on fait du cinéma pour...
05:00 En vérité, je ne suis pas un cinéaste.
05:02 En vérité, c'est grâce au cinéma, et par le cinéma,
05:09 que j'ai pu imaginer une réalité différente et meilleure
05:13 que celle que l'on a pu vivre en Italie en 1956.
05:16 Je dois admettre que plus les années et les décennies passent,
05:26 plus j'aime mon travail.
05:28 Mais j'ai de plus en plus de mal à l'interpréter.
05:32 À l'expliquer, à le théoriser.
05:36 Mon amour augmente vis-à-vis de mon travail.
05:40 Mais je n'arrive pas à trouver les interprétations et les explications.
05:44 Non est il mio lavoro.
05:46 Non voglio che lo diventi.
05:48 Credo che si sia fidanzata.
05:50 Emma ti ha detto almeno come si chiama.
05:54 Non aspettiamo suo figlio?
05:56 Non ho fini.
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06:14 Ce film traite avant tout du désir.
06:18 Tous les personnages vivent dans l'instant présent
06:24 et sont dirigés par leur désir.
06:28 Même le personnage que je joue,
06:30 lorsqu'il réalise que son couple bat de l'aile,
06:34 il s'empresse de trouver un amant.
06:38 Tous sont très libidineux.
06:42 Tous portent en eux une luxure et des désirs
06:46 qui sont prêts à suivre sans vraiment réfléchir.
06:52 Je pense que je suis en train de me faire aimer.
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07:00 Je voulais réaliser un film intime,
07:04 un film qui est la texture de la vie des gens
07:08 dans leurs instants les plus intimes.
07:12 Et également un film tendu par le fait que chacun des personnages
07:16 a la possibilité de changer à tout instant.
07:20 Dans la vie, chaque prochaine minute est inédite.
07:24 L'instant qui vient porte une part de risque et d'inconnu
07:28 et je voulais que mon film porte en lui ce même risque.
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07:46 "The Pringles" est une quête personnelle.
07:50 C'est un portrait de l'immigration actuelle en Allemagne
07:54 que j'ai seulement pu réaliser grâce à mon histoire avec mon passé.
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08:02 Avant de faire le film, j'ai raconté cette histoire vraie
08:06 à un ami qui ne connaissait pas Xatar auparavant.
08:10 Je lui ai dit "Tu ne connais pas Xatar, il était en prison.
08:14 Il a fait un film sur la musique en prison.
08:18 Son père compositeur venait d'Iran.
08:22 Il m'a répondu "Tu devrais faire un film sur cette histoire."
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08:30 Le film s'appuie sur une multitude de genres.
08:34 Il commence comme un film d'espionnage
08:38 dans une prison du Moyen-Orient
08:42 et il est écrit en parlant des réfugiés kurdes, immigrants en Allemagne.
08:46 Mais c'est aussi un récit initiatique, un film de gangsters et de braquages.
08:50 C'est un film vraiment très généreux.
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09:02 Emilio Sacraia, c'est une nouvelle tête.
09:06 Mais il est déjà très glamour.
09:10 Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir.
09:14 Je me suis donc posé la question "Est-ce que je souhaite faire un film glamour plus hollywoodien ?"
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09:22 Finalement je me suis dit
09:26 "Si je fais un film glamour, je serai plus libre. Je pourrais inventer des choses."
09:30 Et ça m'a aidé.
09:34 De toute manière, glamour ou pas, un film c'est jamais la réalité.
09:38 Vous pouvez essayer de vous en rapprocher, mais vous ne pouvez jamais l'atteindre.
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