Les confessions de David, ex-cambrioleur de célébrités !

  • l’année dernière
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcript
00:00 - Fais-moi vrai !
00:02 - Fais-moi vrai !
00:04 - Oui, regarde ça marche.
00:06 - Ils sont deux.
00:08 - On voit mal.
00:10 - Oui, pour avoir les bonnes vidéos, il faut que j'appelle le centre, il va me les envoyer.
00:15 - Ils sont rentrés dans ma maison frère.
00:18 - Alors voilà, ça c'était moins grave que ce qui s'est passé pour Bruno Guillaume.
00:22 Merci Réda d'être avec nous, merci David Declos.
00:24 Je voudrais voir déjà, avant qu'on vous raconte l'histoire de Bruno Guillaume qui est incroyable et qui s'est passé aujourd'hui,
00:31 un cambriolage chez une star, David, vous êtes ex-cambrioleur de célébrité, on le sait maintenant que vous étiez sur scène, ancien détenu, c'est efficace à 100% ?
00:41 - Généralement oui, parce qu'il y a au minimum des bijoux, il y a des objets de valeur au minimum, des sacs, tout ce qui est objet de valeur, donc généralement oui.
00:53 Ce qui se dit maintenant, ce qu'il faut vraiment dire, c'est qu'il y a peut-être même plus à prendre chez les stars que dans les banques.
00:59 Dans les banques, il n'y a plus d'argent.
01:00 Et donc tous ceux qui s'attaquaient aux banques à l'époque, ont laissé tomber les banques et passent à ce style de cambriolage, de braquage.
01:07 - Alors, est-ce que toi tu as déjà cambriolé le domicile d'une star par exemple ?
01:12 - Oui, j'en suis pas fier, mais c'est vrai que deux fois, la troisième j'ai pas voulu.
01:19 - C'était chez toi ?
01:21 - Il y en a une que je peux lire, voilà, c'est parce que ça s'est bien fini, c'est une belle histoire, c'est chez Jean-Paul Belmondo.
01:27 Donc ça s'est bien fini.
01:29 - Comment on se dit "on va te cambrioler Jean-Paul Belmondo" ?
01:31 - En fait moi, à cette époque-là, c'était les secteurs, Saint-Germain-des-Prés, Rue des Saint-Père, tout ça.
01:38 Donc à cette époque-là, on allait dans les endroits où on savait qu'il y avait de l'argent et tout.
01:42 Et donc voilà, je traînais par là-bas, donc j'avais fait mes repérages.
01:47 Et puis comme j'étais, moi c'était sans armes, sans violence, j'étais un Arsène Lupin, j'étais le spécialiste de la faille.
01:53 Rentrer sans qu'on me voit, ressortir sans qu'on me voit, c'était ça.
01:57 Donc malheureusement, je mettais ce don du mauvais côté de la barrière.
02:02 Et donc ça m'était "facile" de faire ça.
02:05 Et donc comme je l'ai dit, j'allais dans les endroits où j'étais susceptible de trouver beaucoup d'argent.
02:10 - Par exemple, est-ce que vous repérez ? Comment ça se passe les repérages ?
02:15 C'est quoi ? C'est par rapport aux voitures ?
02:17 Ou vous pensez que, on va revenir sur l'histoire dans un instant,
02:19 pensez que ceux qui ont fait ça à Bruno Guillaume, est-ce que vous pensez qu'ils l'ont repéré depuis longtemps ?
02:23 Qu'ils savaient que c'était un mec de télé, etc. ? Ou pas du tout ?
02:26 - Moi, pour moi, c'est un coup soit qui a été donné.
02:28 - D'accord.
02:29 - Avant toute autre chose, je voudrais quand même dire aussi, juste une petite phrase, dire que je condamne complètement.
02:34 J'apporte mon soutien.
02:35 - Et je voudrais dire, David aujourd'hui, il est complètement...
02:37 Au contraire, il est dans la réaction de ça.
02:39 - Voilà, j'apporte vraiment mon soutien.
02:40 - C'est un ami.
02:41 A moi, on va me reprocher d'être ton ami dans le complément d'enquête bientôt.
02:44 - Voilà, c'est ce que je tenais à le dire quand même.
02:46 - C'est pas le droit de parler à d'anciens détenus.
02:48 Mais voilà, tu es un ami.
02:49 Je sais que tu sais comme je suis pour moi.
02:52 Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, voilà, t'es passé le...
02:54 - Voilà, je suis passé...
02:55 Mais je voulais apporter mon soutien et dire que je condamne fermement.
02:58 - Mais toi, pour Bruno Guillaume, tu dis quoi ?
03:00 - Je suis quasi sûr que ça a été un coup qui a été donné.
03:03 Ensuite, il y a eu des gros repérages.
03:05 Des repérages, parce que pour savoir par où passer, repérer la fenêtre, voilà.
03:09 - On va en reparler dans un instant.
03:11 - Donc c'est des repérages sucieux.
03:13 Et voilà, c'est millimétré.
03:15 C'est pas fait n'importe comment.
03:17 C'est... Voilà.
03:18 Et savoir à quelle rentrée, comment, quoi.
03:21 Et tout est calculé à l'avance.
03:23 Donc quand ils arrivent, ils frappent.
03:24 Ils veulent pas faire une seule erreur, quoi.
03:26 Donc ils y vont.
03:27 Moi, pourquoi je condamne ça, c'est parce que voilà,
03:29 s'attaquer à une femme et des enfants et tout ça...
03:31 Je suis contre.
03:32 - On peut parler de ça dans un instant.
03:33 - Mais c'est des gros repérages.
03:35 Et surtout, ce qu'il faut qu'il fasse attention, c'est ça.
03:39 C'est à qui il parle.
03:41 Parce que c'est des coups qui sont donnés, qui sont...
03:45 Quand ils sont très très connus, des fois, tu regardes sur Internet,
03:48 tu peux trouver les adresses, tu peux trouver avec les réseaux, les trucs et tout ça.
03:51 - Parce que Bruno, voilà, il est connu, mais c'est pas...
03:54 Voilà, c'est pas un...
03:55 Il est pas...
03:56 Tu le connaissais, toi, ou pas ?
03:57 - Bah, de nom, de nom comme ça.
03:59 - Pour ça, toi, tu penses que c'est pas...
04:01 Voilà, c'est...
04:02 Tu penses que quoi ?
04:03 Ça a été donné ?
04:04 - Ça a été donné.
04:05 C'est pas tout qui a été donné.
04:06 Et voilà, ils se sont mis dessus.
04:07 Ils ont...
04:08 Voilà.
04:09 Et comme je l'ai dit tout à l'heure...
04:10 - Comment "donner", c'est-à-dire que quoi, les mecs ?
04:11 - "Donner", c'est en fait de connaissance...
04:14 Je donne un exemple.
04:15 Quelqu'un qui va faire...
04:16 Un pote, un truc...
04:18 Tiens, je sais que Bruno habite là, tac, tac.
04:21 Et c'est le bouche à oreille.
04:22 Tu vois, le bouche à...
04:25 Hop, on dit...
04:26 - Et ça arrive à l'oreille de mauvaise personne.
04:28 - Voilà, ça arrive souvent dans les quartiers, dans les cités, ça part.
04:31 Vous savez, il y a un va-et-vient dans les quartiers.
04:34 Il y a ceux qui viennent acheter le tushy, qui viennent acheter la guedrôte.
04:36 Il y a vraiment un va-et-vient.
04:38 Et voilà, ils disent...
04:40 Tiens, je sais où un tel habite, un tel habite.
04:43 Voilà, les joueurs de foot sont souvent...
04:45 - C'est ça.
04:46 Alors, on voit qu'il y a de plus en plus de célébrités qui se font non pas cambrioler,
04:50 mais plutôt même cambrioler, saucissonner, y rendre chez eux.
04:53 - C'est ça.
04:54 - Ça, comment ça se fait, ça ?
04:55 - Comme je l'ai dit tout à l'heure, comme il n'y a plus d'argent dans les banques,
04:59 les gros braqueurs, les grosses équipes de braqueurs qui, avant, braquaient les banques,
05:03 eh bien, maintenant, se rabattent sur ça parce que, comme je dis,
05:05 ils savent qu'ils vont trouver des bijoux, qu'à la revente, on va faire du fric, du liquide, des choses.
05:11 Donc, c'est pour ça.
05:13 Et donc, ces braqueurs qui mettaient tout dans les banques à l'époque,
05:16 rappelez-vous le gang des postiches, rappelez-vous toutes les bandes de braqueurs qu'il y a eu à l'époque.
05:20 - Parce qu'avant, on ne voyait pas ça.
05:22 - On ne voyait pas ça avant parce qu'eux, ils s'attaquaient...
05:24 - Et maintenant, quoi ? Parce qu'il y a tellement peu d'argent.
05:26 - Il n'y a plus d'espèce. - Il n'y a plus d'espèce.
05:28 Tu vas dans une banque, il faut s'attaquer au DAB, alors c'est sûr.
05:32 Mais sinon, il n'y a plus d'argent au guichet.
05:34 - Donc, ils se disent que ça va être moins dangereux, moins risqué et peut-être plus onéreux.
05:39 - Plus onéreux, plus avantageux.
05:41 Quelqu'un qui va braquer une banque, il va aller au guichet.
05:43 Le guichet va lui dire "Excuse-moi, mais il n'y a plus rien, j'ai que des papiers.
05:47 J'ai que des enveloppes à donner, si tu veux, rien."
05:49 Donc, ils ont rabattu leur truc sur ça.
05:52 - Est-ce que les réseaux sociaux, ça joue aussi ?
05:55 Parce qu'on se dit que Bruno, il parait qu'il mettait des vidéos sur les réseaux sociaux de sa maison,
06:01 enfin, d'où il habitait. Est-ce que ça peut jouer ou pas ?
06:04 - Bien sûr. Comme je disais tout à l'heure, en priorité, ils checkent ça.
06:07 Ils regardent les réseaux sociaux, les trucs, ils checkent.
06:10 C'est pour ça qu'il faut faire attention à ça.
06:11 Et ensuite, une connaissant qui va dire "Je sais où un tel habite."
06:15 Les deux sont pris.
06:17 Et puis, vous avez aussi, mais ça, je n'y crois pas du tout pour l'affaire de Bruno Guillon,
06:20 le coup de chance.
06:23 J'arrive là, je tombe chez lui.
06:25 - Ça, vous ne y croyez pas du tout ?
06:26 - Pas du tout, du tout.
06:27 - Ils savaient chez qui ils allaient ?
06:28 - Oui, oui.
06:29 - Et pourquoi ?
06:33 Après, on va vous dire les circonstances.
06:35 Vous allez voir, le folle de ce cambriolage qui a vraiment dû traumatiser toute la famille de Bruno et Bruno.
06:42 Juste pourquoi ils ne se disent pas "On va y aller quand il n'y a personne."
06:46 Pourquoi ils se disent "On va..." ?
06:48 Là, ils y sont allés sciemment, ils savaient qu'ils étaient là.
06:51 Ils se sont dit "On va quand même être dans la violence."
06:53 Pourquoi ?
06:54 - Parce que c'est ce style de braqueur.
06:56 Il y a plusieurs styles de braqueurs ou de cambrioleurs.
06:59 Vous avez des cambrioleurs qui vont, comme je disais tout à l'heure,
07:01 qui vont rentrer sans armes, sans violence, qui vont être des filous, qui vont être des malins.
07:04 Même ça, je le connais, ce n'est pas bien non plus.
07:06 Mais vous avez le style de braqueurs qui vont...
07:10 Eux, c'est leur style.
07:11 Ils ont besoin que les gens soient là.
07:13 Ils braquent et voilà.
07:15 Et puis surtout, des fois, je ne sais pas, l'enquête le dira,
07:19 mais par exemple, ils le font parler un peu pour savoir s'il n'a pas un coffre chez lui,
07:23 un coffre à ouvrir et tout ça.
07:25 - La carte bleue et son code.
07:27 - Les codes, les trucs, savoir où il planque l'argent.
07:31 Parce qu'ils n'ont pas le temps.
07:32 Ils braquent, il faut que ça aille vite.
07:34 Et donc, il faut vite qu'ils sachent où est l'oseille.
07:36 Et donc, ils font peur.
07:37 En flingue sur la tempe, dis-moi où tu planques ta thune.
07:40 Le gars, pour sauver sa femme, il dit vite où est son argent.
07:43 Et voilà.
07:44 Alors que s'il n'est pas là, le temps qu'il fouille, qu'il cherche, qu'il freine,
07:48 ils vont prendre…
07:50 - C'est intéressant de ce que tu dis.
07:51 [Musique]

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