Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo
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00:00 Bonsoir, bonsoir à tous. Bienvenue dans le Meilleur de l'Info avec ce soir Yoann Usahi.
00:04 Bonsoir Olivier.
00:05 Comment allez-vous ?
00:06 Très bien, je vous remercie.
00:07 J'attends, moi aussi j'aimerais un petit coup de fil de Brigitte Bardot.
00:09 Qu'elle nous appelle, si elle nous regarde, voilà, qu'elle nous appelle à la fin de l'émission.
00:13 Si elle a mon numéro, elle nous appelle, je vous rappelle qu'il y a quelques minutes,
00:16 elle était en direct avec Pascal Praud, vous pouvez revoir cette séquence qui est absolument
00:20 magnifique sur cnews.fr dans l'heure des pros 2. Malheureusement, j'ai peur que notre
00:25 actualité soit loin de cet anniversaire. Bon, on va commencer avec une affaire qu'on
00:31 vous a révélée ce matin. Un collège de Pau qui organisait un voyage scolaire dans
00:36 les Pyrénées a dû organiser des salles de prière. Si pendant ce voyage de géologie,
00:41 des salles de prière n'étaient pas mises à disposition des élèves, alors ces élèves
00:45 n'auraient pas participé et le voyage aurait été annulé. Raison pour laquelle l'établissement
00:49 a donc cédé aux requêtes communautaristes.
00:53 A Pau, un collège a été obligé de céder aux pressions de parents musulmans pour mettre
01:00 à la disposition des élèves des salles de prière à l'occasion d'un voyage scolaire
01:04 de géologie.
01:05 C'est une tradition dans ce collège, ce voyage scolaire.
01:07 En fait, c'est un voyage traditionnel organisé chaque année à Areth, dans une petite ville
01:14 dans les Pyrénées. C'est un collège où il y a une forte mixité sociale, où il y
01:18 a de plus en plus d'élèves musulmans d'année en année et les parents d'élèves musulmans
01:22 menacés de mettre en péril et de ne pas financer ce voyage si les salles de prière
01:28 n'étaient pas mises à disposition.
01:29 On est hors la loi là quand même. Dans le cadre d'une sortie scolaire ou d'une
01:33 enceinte scolaire, qu'il y ait des salles de prière installées, on est hors la loi.
01:37 Bien sûr. Le corollaire du principe de laïcité, c'est le principe de neutralité du service
01:41 public. Donc on n'est pas là pour distinguer les enfants en fonction de leur religion,
01:44 de leur couleur de peau, je ne sais quoi.
01:46 Non, c'est pas hors la loi. C'est un voyage scolaire.
01:51 Vous voyez bien la logique. Chaque centimètre qu'on cède au communautarisme, c'est un
01:56 mètre qu'on cédera demain.
01:57 Si les élèves musulmans en question n'avaient pas été dans ce voyage scolaire, peut-être
02:01 que le voyage scolaire n'aurait pas pu avoir lieu faute de moyens financiers. C'est ça
02:05 aussi, c'est du pur chantage.
02:07 Si vous voulez profiter d'un temps libre pour aller prier, vous allez prier, vous faites
02:09 ce que vous voulez. Mais vous n'avez pas à imposer à l'organisation scolaire de vous
02:12 mettre à disposition une salle de prière. Ça, c'est contraire au principe de laïcité.
02:16 Et au principe de neutralité du service public.
02:18 Le professeur n'aurait pas dû céder.
02:19 C'est ce qu'on dit depuis le début.
02:20 Ça nécessite manifestement un recadrage du ministre de l'Éducation nationale, à
02:24 minima.
02:25 Ça nécessite sans doute un recadrage du ministre de l'Éducation. Parce qu'une
02:29 affaire comme ça, je n'avais jamais entendu parler.
02:31 Évidemment, ça nécessite un recadrage, et un recadrage sévère. Parce que l'État,
02:36 la fonction publique, les représentants n'ont pas à céder devant des revendications
02:40 communautaristes. Et ça en est une, manifestement.
02:43 Donc c'est une erreur de la part du directeur de cet établissement que d'avoir cédé
02:46 à ces revendications. Il aurait fallu, à ce moment-là, annuler le voyage scolaire.
02:50 Tout simplement, il n'est pas normal qu'on cède face à ces revendications de la part
02:54 de religion, quelle qu'elle soit, par ailleurs.
02:56 Là, il s'agit de l'islam, en l'occurrence.
02:58 Mais les responsables politiques, le gouvernement, répètent à longueur de journée qu'ils
03:04 ne céderont rien face aux revendications communautaristes.
03:06 Là, cette école a cédé, donc il faut évidemment la rappeler à l'ordre.
03:12 La question CNews du jour, c'est un rapport avec l'arrivée massive de réfugiés à
03:16 Lampedusa il y a quelques jours. 11 000 migrants sur l'île italienne.
03:20 Et ça a relancé le débat sur leur répartition dans les pays de l'Europe.
03:23 En tout cas, la question qui a été posée était la suivante.
03:25 Faut-il continuer le financement des associations qui aident les migrants à venir en Europe ?
03:30 On s'aperçoit sur cette question que le clivage gauche-droite est très important.
03:35 Faut-il arrêter de subventionner les associations pro-migrants ?
03:41 Oui, disent ceux qui ont répondu au sondage, à 61%.
03:46 Il y a un vrai clivage gauche-droite sur ce sujet.
03:48 64% des sympathisants à gauche veulent continuer les subventions.
03:53 Ça monte à 68% chez Europe Écologie Les Verts.
03:56 Et alors à droite, c'est l'inverse, tout pour tout.
03:59 29% veulent arrêter les subventions et ça monte à 95% au Rassemblement National.
04:05 Moi je le dis très tranquillement, heureusement qu'il y a ces associations.
04:08 Merci à ces associations. Merci à SOS Méditerranée d'être là pour sauver des gens.
04:13 Moi je fais la distinction entre une association qui, au milieu de la Méditerranée,
04:17 vient porter secours à des gens qui vont mourir, de ceux qui inciteraient des migrants à quitter leur pays.
04:24 Il y a 750 millions par an qui sont données à ces associations.
04:29 Pas celles qui se courent en mer, celles qui accueillent après, celles qui logent.
04:32 Quelle est l'émission de services publics ?
04:34 750 millions par an, c'est quand même beaucoup d'argent.
04:37 Un exemple pour vous parler de ces subventions publiques, de cet argent public qui finance ces associations.
04:42 La Ville de Paris avait par exemple voulu financer à hauteur de 100 000 euros SOS Méditerranée
04:47 avant que cette subvention soit annulée par la Cour administrative de Paris
04:51 qui a jugé que la Ville de Paris interférait dans la politique étrangère de la France.
04:55 Peut-être aussi que la Ville de Paris avait de grosses dettes.
04:58 Un gros trou dans la caisse pour éviter de dépenser un peu plus.
05:02 Il y a un gros trou dans la caisse à Paris, oui, ça je vous le confirme.
05:05 Il y a un énorme trou.
05:06 D'ailleurs, Alidalgo a été obligé d'augmenter la taxe foncière de plus de 50% pour l'ensemble des propriétaires à Paris.
05:13 Sur cette question du financement, les subventions, ça n'arrête pas comme ça.
05:19 En plus, ce sont des lignes budgétaires qui sont votées, etc.
05:22 Mais peut-être une prise de conscience.
05:23 Alors, il y a quand même 750 millions d'euros qui, tous les ans, sont versés aux associations qui viennent en aide aux migrants.
05:30 En fait, l'État délègue beaucoup aussi à ces associations.
05:33 L'État se décharge beaucoup sur elles.
05:35 Ces associations, qu'est-ce qu'elles font concrètement ?
05:37 Il y a SOS Méditerranée, Ocean Viking, qui va chercher à aider les migrants
05:41 qui sont en difficulté dans leurs embarcations en mer.
05:43 L'Ocean Viking, évidemment, ça a beaucoup fait parler.
05:45 Donc, elle les aide à se nourrir aussi quand elles arrivent en France, à se loger.
05:48 Elle les aide administrativement à remplir les formulaires, à avoir accès aux demandes d'asile, etc.
05:53 Donc, il y a une véritable aide logistique.
05:55 Et ce qui est reproché à certaines d'entre elles, c'est de faire la promotion de la France, en réalité.
06:00 De faire en sorte d'aider les migrants à ne pas respecter les lois
06:04 ou à se jouer des lois pour pouvoir les contourner et rester sur notre territoire.
06:08 C'est ça qui est dénoncé par une partie de la classe politique.
06:10 Mais en tout cas, c'est 750 millions d'euros par an versés à ces associations.
06:14 C'est sans doute un manque de transparence de la part de ces organisations, souvent.
06:17 Bon, sur la question migratoire et sur la question de l'accueil, on va faire une parenthèse britannique.
06:21 Ces dernières heures, dans un discours très offensif prononcé à Washington,
06:24 la ministre de l'Intérieur britannique met en cause la Convention de Genève,
06:27 estime même que l'immigration est une menace existentielle.
06:31 Et elle ajoute quelque chose qui a fait bondir la communauté LGBT+.
06:35 Aucune personne entrant au Royaume-Uni par bateau depuis la France ne fuit un péril imminent.
06:41 Le multiculturalisme est un échec.
06:43 Nous ne pourrons pas maintenir un asile si le simple fait d'être homosexuel ou femme
06:47 et si le fait de craindre la discrimination suffit.
06:50 Des propos qui ont provoqué un tolé. On voit ça.
06:54 Nous ne pourrons pas soutenir un système d'asile si en effet le simple fait d'être gay ou une femme
07:02 ou de craindre la discrimination dans son pays d'origine suffit pour être admissible à la protection.
07:07 Réaction par exemple de Sir Elton John.
07:10 Vous imaginez ce qu'il a pu dire. C'est extrêmement choquant.
07:14 Voici les arguments.
07:16 Il y a effectivement une douzaine de pays dans le monde, tous à majorité musulmane,
07:28 dans lesquels l'homosexualité est condamnée à la peine de mort.
07:31 Là, ce n'est pas des discriminations.
07:33 De fait, si par exemple vous êtes gay dans ces pays-là,
07:36 il est heureux que vous puissiez trouver l'asile dans un pays d'Europe.
07:39 Là où il y a peut-être une zone grise, c'est peut-être à cela qu'elle fait allusion.
07:43 C'est des pays dans lesquels effectivement, et c'est la majorité des pays du monde,
07:47 je suis navré de le dire, j'aimerais bien que ce soit autrement,
07:49 mais dans une majorité des pays du monde, à part quelques pays occidentaux comme le nôtre,
07:52 être LGBT+ comme dit Monsieur Elton John, c'est difficile.
07:57 Alors après, c'est difficile, mais normalement vous n'êtes pas envoyé à l'échafaud pour autant.
08:02 Regardez cette phrase "le multiculturalisme a failli".
08:05 C'est-à-dire qu'on est dans le royaume du multiculturalisme.
08:08 Et aujourd'hui, une femme malgré tout d'origine immigrée,
08:11 dit que ce modèle-là a totalement failli.
08:14 Nous n'avons plus les capacités d'accueillir convenablement.
08:17 On parle d'hospitalité, il n'y en a pas.
08:19 Pardonnez-moi, mais vous le rappelez régulièrement et nous aussi,
08:21 quand les personnes s'en soudent des ponts ou se brossent les dents dans des caniveaux,
08:25 ça n'est pas l'hospitalité à la française ou à l'européenne, ou quelle que soit l'origine du pays.
08:29 Donc ça craque de partout.
08:31 Eh bien, elle n'a pas tort, parce qu'elle entend aussi les réclamations,
08:34 les récriminations de sa population.
08:36 Elle tient ce discours dans un contexte où les Britanniques ont quand même voté régulièrement
08:40 pour des gouvernements conservateurs.
08:42 Il y a quand même un moment où il va falloir que les peuples se donnent l'impression
08:45 qu'ils ont une souveraineté sur ce genre de sujet.
08:47 C'est très intéressant ce qu'elle dit.
08:50 D'accord ou pas d'accord, mais le multiculturalisme s'est montré comme un modèle
08:55 sur toutes les plateformes de télé.
08:57 C'est le modèle dominant en ce moment.
08:59 C'est celui que certains voudraient qu'on suive aujourd'hui en France.
09:03 Et là, on a une ministre qui dit "mais non, c'est un échec total".
09:06 Alors d'abord, ceux qui veulent suivre ce modèle en France sont minoritaires.
09:09 Ils sont là, ils sont les plus jeunes.
09:13 Effectivement, et ils se font entendre, ça c'est une réalité.
09:16 Mais là, on a l'exemple frappant au Royaume-Uni, manifestement,
09:19 ça commence à poser des problèmes.
09:21 Ça fait un moment que ça pose des problèmes, mais ça en pose de plus en plus manifestement.
09:24 Au point quand même qu'un haut responsable politique vient remettre publiquement en cause ce modèle,
09:28 en le critiquant quand même de manière assez spectaculaire.
09:31 Donc on voit bien qu'il y a des modèles, effectivement,
09:35 qui ont été, j'allais dire à la mode, est-ce que c'est le terme approprié,
09:39 en tout cas, on a cru que ces modèles-là allaient nous permettre de cohabiter,
09:42 de bien vivre ensemble, et manifestement, ça ne fonctionne pas.
09:45 Donc les Français qui ne souhaitent pas ce modèle-là, manifestement,
09:50 sont plutôt sur la bonne voie.
09:52 Justement, on va ouvrir un grand chapitre consacré au bien vivre ensemble.
09:57 D'abord, on va parler de l'école.
10:00 La rentrée des classes, c'était il y a quoi, il y a 24 jours, 4 septembre,
10:04 et déjà il y a des enseignants qui en ont ras le bol, qui n'en peuvent plus.
10:07 Ceux du lycée, genre au sein de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines,
10:10 on a l'impression d'un établissement hors de contrôle,
10:13 où il y a, semble-t-il, une haine farouche de l'autorité.
10:16 À Mantes-la-Jolie, où dans un lycée, il y a des mortiers, des jets de pierre,
10:23 des enseignants qui sont ciblés par des violences.
10:26 Le mardi 12 septembre, un professeur a été visé par un jet de pierre,
10:30 un galet d'environ 10 centimètres de diamètre.
10:33 Le mercredi, un autre professeur a été visé par des jets de pierre.
10:37 Le mardi 19 septembre, des tirs de mortiers dans les cages d'escalier
10:40 du bâtiment général, au milieu des élèves.
10:43 Le jeudi 21 septembre, 3 départs d'incendie
10:49 et 13 déclenchements intempestifs d'alarme incendie.
10:52 Ce qui paraît aberrant, c'est qu'on n'arrive pas à contrôler tout ça.
10:54 Pourquoi les gens ne veulent plus devenir enseignants ?
10:56 On a la réponse sous les yeux.
10:57 On sait très bien que c'est dans des établissements prioritaires,
10:59 dans des établissements qui sont issus de quartiers,
11:01 où il n'y a pas les lois de la République qui ne s'appliquent pas de la même manière.
11:04 - Quelle raison ?
11:05 - Je vous pose la question, c'est une bonne question.
11:07 - Justement, dites-moi pour quelle raison ?
11:09 - Parce qu'on les marginalise.
11:11 - Parce qu'on est pauvre, parce qu'on vit dans un habitat qui est compliqué.
11:15 - Non, on ne justifie pas. Il faut comprendre le fond.
11:17 - C'est là où on devient violent, c'est ce que vous expliquez.
11:19 - Vous pouvez se doubler.
11:20 - Si vous élevez votre enfant dans un cadre de vie pareil,
11:24 vous avez une chance sur deux, même si vous lui donnez...
11:26 - Mais non, mais je ne vois pas le lien.
11:27 - Parce que l'environnement...
11:28 - Pourquoi on en est à cette situation-là, tout simplement ?
11:29 Parce qu'on est une décivilisation.
11:30 On a des jeunes qui ont été élevés dans la haine de la France.
11:33 - J'ai envie que Gabriel Attal se charge de ça.
11:37 Le dossier Abaya s'est réglé, le harcèlement s'est fait, grand plan.
11:40 Ça, ça montre la jolie de ce qui s'est passé, vous avez vu.
11:43 On a égréné tous les jours, le 12, le 13, le 14, des violences.
11:46 C'est insupportable.
11:48 Et ce n'est pas le seul établissement qui est dans ce cas-là.
11:50 - Oui, mais c'est un problème d'ordre régalien et c'est un problème général.
11:54 Il ne touche pas que les établissements scolaires ou en l'occurrence que celui-là.
11:58 Donc ça, c'est de la responsabilité du ministère de l'Intérieur,
12:00 de faire respecter la loi et d'assurer la sécurité de tous les habitants de ce pays,
12:06 qu'on soit étudiants, qu'on soit travailleurs, qu'on soit recrétés.
12:08 - Vous avez vu le scandale quand il y a des policiers qui rentrent à l'intérieur d'un établissement ?
12:11 - Mais non, justement.
12:12 Je crois que beaucoup de Français ont apprécié que des policiers
12:15 aillent arrêter un élève en plein cours parce qu'il était manifestement l'auteur de harcèlement.
12:20 Je crois que ça contribue à montrer un retour de l'autorité et un retour de la volonté politique.
12:26 Ça prouve, vous avez cité Gabriel Attal, quand il y a de la volonté politique, on peut agir.
12:31 Et si on fait de la politique, c'est pour faire changer les choses.
12:33 Sinon, on fait autre chose.
12:34 Donc le ministère de l'Intérieur doit pouvoir assurer la sécurité de chacun d'entre nous.
12:39 C'est la base quand même.
12:40 Or, ça n'est pas le cas et c'est même de moins en moins le cas, semble-t-il.
12:44 Et c'est là qu'il y a donc un problème et un échec.
12:46 - Donc on attend qu'ils réagissent, ça c'est important.
12:48 Est-ce que les cours d'empathie vont suffire ?
12:49 Arrêtez ça, je plaisante.
12:51 Mais pour les prochaines générations, peut-être.
12:54 Du plan anti-harcèlement, évidemment, on a beaucoup parlé.
12:59 Il y a des choses qui sont formidables, mais le cœur, c'est la parole, c'est harceler les harcèleurs.
13:05 Mais on a beaucoup parlé aussi du cours d'empathie.
13:08 Ça fait du cric.
13:10 - Mais ça peut être utile.
13:11 - Mais ça peut être utile.
13:12 Allons regarder la séquence.
13:14 - Chaque élève de France a le droit d'être heureux à l'école.
13:18 La France va donc inscrire dans le cursus scolaire des cours d'empathie
13:21 sur le modèle de ce qui existe dans d'autres pays.
13:23 - Soyons polis, obéissants et respectueux envers nos parents.
13:28 - Ça fait sourire, ces cours d'empathie.
13:30 Moi, je trouve que c'est formidable, en fait.
13:32 Je trouve que c'est formidable.
13:33 Le mot "empathie" n'est pas adapté.
13:35 Mais d'apprendre aux enfants la bienveillance, la gentillesse,
13:39 faire attention à l'autre et de ça...
13:41 - Je suis d'accord avec vous que c'est important et formidable.
13:45 Mais malheureusement, ça ne devrait pas être à l'école de le faire.
13:48 C'est aux familles, normalement, de le faire.
13:49 - L'outil essentiel que nous allons mobiliser,
13:51 la Première ministre l'a indiqué,
13:53 c'est le travail avec les élèves dès les petites classes.
13:56 - L'encore une année, la cloche qui sonne,
14:00 a fait au moins des trois mois...
14:02 - Aimez-vous les uns les autres, tous ensemble ?
14:04 - Oui, mais c'est pas aimer.
14:05 - Respectez-vous les uns les autres.
14:07 - C'est pas aimer.
14:08 - Quand j'entre dans un train, j'ai pas envie que les gens m'aiment,
14:11 mais j'ai envie simplement...
14:13 - Ils arrêtent leur table, etc.
14:15 - Ça me paraît beaucoup plus important pour tout vous dire.
14:18 - Respect.
14:19 - Le respect de la vie en société.
14:21 - Ces compétences feront désormais partie,
14:23 officiellement, des savoirs fondamentaux de l'école.
14:26 Et nos professeurs des écoles le savent.
14:28 C'est un enjeu absolument essentiel.
14:29 - Salut Rachel Kahn qui nous écoute et qui me dit, à mon sens,
14:32 le mot "cours de fraternité".
14:34 Pourquoi avons-nous oublié ce mot de notre devise ?
14:36 C'est pas idiot.
14:37 - Je trouve que c'est mieux peut-être que "empathie",
14:40 un cours de fraternité.
14:41 - Voilà, c'était mignon ça, c'était en 80.
14:50 Mais moi j'aime bien le mot d'empathie, en réalité.
14:53 Il est assez fort.
14:55 C'est pas de la fraternité, c'est de l'empathie.
14:56 C'est regarder ce qui se passe autour de soi.
14:58 C'est de faire attention à celui qui est là.
15:00 - Oui, mais c'est de faire attention à l'autre
15:02 et c'est, comment dirais-je, d'être bienveillant,
15:05 en l'occurrence avec l'autre.
15:07 Et c'est vrai que la bienveillance dans notre société,
15:09 actuellement, on en manque quand même cruellement.
15:11 Alors ces problèmes de harcèlement à l'école,
15:12 ça n'a pas d'aujourd'hui.
15:13 Je dirais même que ça a toujours existé.
15:15 Aujourd'hui c'est médiatisé, on change les choses.
15:17 C'est heureux.
15:18 C'est à l'école de le faire, manifestement,
15:20 puisqu'il y a un échec collectif.
15:22 Les parents ne réussissent pas.
15:23 S'il y a un élève sur 10 harcelé dans ce pays,
15:25 ça veut quand même dire qu'il y a beaucoup de harceleurs.
15:27 Donc les parents n'ont manifestement pas réussi
15:30 à enseigner ça à leurs enfants,
15:31 mais normalement l'école c'est fait pour instruire,
15:33 ça n'est pas fait pour éduquer.
15:34 Et de plus en plus, on demande à l'école d'éduquer.
15:37 Ce qui fait que les professeurs et les responsables d'établissement
15:39 ont quand même un poids de plus en plus important
15:41 sur leurs épaules, avec des moyens qui ne sont pas toujours à la hauteur,
15:44 même si le budget pour l'éducation nationale en 2024
15:47 va connaître une hausse importante.
15:49 On est à plus 6%.
15:50 C'est la plus importante des hausses ?
15:52 Absolument, oui.
15:53 Il y a la fac aussi.
15:54 Aujourd'hui, il y avait un sondage qui faisait la une du parisien
15:57 et d'aujourd'hui en France, et qui dit aussi la peur.
16:00 La peur, cette fois, des étudiants juifs de France.
16:02 Il dit surtout que pour eux, le principal danger
16:05 vient de l'extrême gauche et plus de l'extrême droite.
16:08 C'est un grand changement.
16:10 Alerte sur l'antisémitisme à l'université,
16:16 sujet extrêmement sérieux, avec un sondage sans appel de l'IFOP
16:19 pour les étudiants juifs de France.
16:21 91% des étudiants juifs disent avoir été victimes d'un acte antisémite,
16:25 allant de la blague douteuse à l'agression au cours de leurs études.
16:29 Si historiquement, l'extrême droite était plus à craindre,
16:32 pour 83% des étudiants juifs,
16:34 ces actes de violence proviennent de l'extrême gauche.
16:37 Quand la première proposition de la NUPS à l'Assemblée nationale
16:41 concerne la condamnation d'Israël en état d'apartheid,
16:44 c'est-à-dire que le sujet prioritaire de ces gens-là
16:48 est de montrer qu'ils ont une hostilité manifeste vis-à-vis de l'État d'Israël.
16:52 Il faut le dire, la première proposition.
16:54 Le sujet, c'est la réduction de l'identité juive à la question d'Israël.
16:58 C'est qu'aujourd'hui, la réalité dans les universités,
17:01 c'est que quand on se présente comme juif de façon quasi systématique,
17:05 qu'est-ce que tu penses du conflit israélo-palestinien ?
17:07 Pas plus ni moins de choses que toi.
17:09 En Israël, parlons d'Israël,
17:11 vous avez combien de femmes et d'hommes israéliens, de confession juive,
17:16 qui sont contre le gouvernement,
17:18 qui tous les jours sont dans la rue pour contester les politiques ?
17:21 Il faut le dire.
17:22 Tu le sais très bien, en fait, il y a aussi une question idéologique
17:25 et une question de clientélisme électoral.
17:27 Ne nous l'aurons pas une fois de plus.
17:29 Et ça empêche effectivement de lutter contre ce qu'on dénonce tous les deux,
17:33 l'extrême droite.
17:34 Alors une réaction chez les filles, celle d'Alexis Corbière,
17:37 invitée ce matin de la grande interview de Sonia Mabrouk.
17:39 Le sondage dit quelque chose, et ça c'est la réalité,
17:46 qui est que chez certains acteurs politiques,
17:49 en particulier à la France Insoumise,
17:51 il y a une permissivité d'une certaine parole.
17:53 Quand c'est sorti, Jean-Luc Mélenchon a choisi d'assumer ce fléau,
17:57 sans doute par clientélisme électoral.
17:59 Écoutez, ce que je dis au président de l'EUEJF,
18:03 comme je l'ai dit au président du CRIF,
18:06 tout ça est infamant, je suis moi,
18:08 pour être très dur et très ferme contre l'antisémitisme.
18:11 D'accord ?
18:12 S'il y a des propos antisémites qui sont tenus par qui que ce soit,
18:14 la France Insoumise, la personne va être immédiatement exclue.
18:16 D'accord ?
18:17 Maintenant, il ne faut pas non plus que sur la base de propos vague,
18:20 il y ait une espèce de rayon paralysant.
18:22 Oui, parce que là, je ne sais pas très bien.
18:24 Je vous dis que je ne connais pas de propos antisémites
18:26 qui aient été portés à la France Insoumise.
18:28 Si ces instances considèrent qu'il y a un problème,
18:30 de la même façon que moi, je peux leur faire aussi certains reproches,
18:32 parce que je pense qu'ils ratent aujourd'hui un antisémitisme
18:35 porté notamment par Éric Zemmour et toute une série de forces d'extrême droite,
18:38 qui est un vrai sujet sur lequel je les trouve moins allant.
18:41 Nous avons porté un combat récemment gagné devant la Cour de cassation
18:46 contre Éric Zemmour pour ses propos sur Pétain.
18:49 Pendant la campagne présidentielle, on est allé devant son QG de campagne
18:53 pour coller des affiches "Zemmour, candidat du négationnisme".
18:58 Je crois qu'il y a quand même une très très très grande mauvaise foi
19:02 à dire que l'UEJF, qui reste un des acteurs,
19:06 et on le revendique, les plus mobilisés contre l'extrême droite,
19:09 passe à côté du sujet.
19:11 Est-ce que LFI est claire sur cette histoire d'antisémitisme ?
19:14 Alexis Corbière avait l'air de dire "oui, on condamne, effectivement,
19:17 mais ce n'est pas nous".
19:19 Mais non, pardon, LFI n'est pas clair à ce sujet-là.
19:22 Quand on est clair, on ne reçoit pas Jérémie Corbine,
19:24 on n'est pas fier de poser à côté de lui,
19:26 comme l'ont fait Daniel Obono et Daniel Simonet
19:29 durant leur campagne pour les élections législatives.
19:32 On ne soutient pas ce personnage,
19:34 qui est quand même allé déposer une couronne de fleurs
19:36 sur l'un des terroristes qui a attaqué 11 athlètes juifs à Munich en 1972.
19:43 A l'origine de cet atroce attentat,
19:45 il a dû s'incliner sur sa tombe et lui rendre hommage.
19:47 Donc si vous voulez recevoir ce personnage
19:49 et poser fièrement à ses côtés, le soutenir politiquement,
19:52 ça n'est pas être clair avec l'antisémitisme.
19:54 Et humédine aussi.
19:56 Oui, mais je ne dis pas qu'ils sont antisémites.
19:58 Je dis qu'en recevant ce genre de personnage
20:00 et en s'affichant ostensiblement avec lui,
20:03 on entretient un doute et on entretient aussi une forme d'antisémitisme.
20:08 Et puis c'est vrai que c'est cet amalgame systématique,
20:10 en disant "vous soutenez Israël,
20:12 ce qui se passe en Israël, on le dénonce, etc."
20:15 Les juifs de France ne sont pas tous pro-politique israélienne
20:19 et pro-Bénéministe.
20:21 On parlera tout à l'heure encore d'Alexis Corbière
20:24 qui a réagi sur les attaques contre les policiers à Paris.
20:29 Là aussi, il y a une ambiguïté.
20:31 Mais on va tout d'abord vous rappeler les principaux titres de la soirée.
20:35 Salut Simon.
20:36 Bonsoir Olivier.
20:37 Les recherches toujours infructueuses dans le bar,
20:39 on a tenté de retrouver Lina, portée disparue depuis samedi.
20:42 80 gendarmes étaient une nouvelle fois mobilisés aujourd'hui
20:45 à Saint-Blaise-la-Roche pour ratisser le secteur.
20:47 Aucune piste n'est écartée concernant cette disparition inquiétante.
20:51 La natalité en France poursuit sa dégringolade.
20:54 Le nombre de naissances est au plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
20:58 35 000 naissances de moins en 2023 qu'en 2022,
21:01 soit une baisse de 7,2%.
21:04 Les naissances reculent chaque année en France depuis 2011.
21:07 Nous avons appris aujourd'hui le décès de l'acteur Michael Gambon,
21:10 notamment connu pour avoir incarné au cinéma le personnage de Dumbledore dans Harry Potter.
21:14 En 50 ans de carrière, il a remporté 5 BAFTA
21:17 et incarné le directeur de l'école des sorciers dans 6 épisodes de la saga.
21:20 Michael Gambon est mort à l'âge de 82 ans.
21:23 Il a fait aussi beaucoup de théâtre.
21:26 C'est un acteur, comme tous les acteurs d'ailleurs dans Harry Potter sont très forts.
21:31 Les Anglais sont très forts pour le théâtre, ils viennent tous du théâtre.
21:34 Ils ont une solide culture, sont des acteurs formidables.
21:36 - C'est lui, à bercer sans doute votre enfance, plus que la mienne.
21:39 - Ah oui, la mienne aussi.
21:41 - Merci Simon.
21:43 On va revenir à Alexis Corbière, parce qu'il y a eu un échange ce matin sur la police
21:48 et l'attaque d'un équipage à Paris samedi dernier lors de la manifestation
21:51 dite "contre les violences policières". Écoutez.
21:54 - Alors soyons clairs, est-ce que vous condamnez ce matin l'attaque samedi du véhicule de police ?
22:02 - Regardez, c'est la preuve que vous ne suivez pas le débat.
22:04 - Ah bon ? Sandrine Rousseau, qui fait partie de la Nipèce, l'a condamnée ?
22:07 - Je suis dans la France, oui, je pense que oui, mais c'est pas sûr.
22:10 - Ah non, elle a dit que le geste du policier était inadmissible.
22:13 Mais pardonnez-moi d'être précise.
22:15 - Mais moi je suis précis. Je vous répète, c'est une question...
22:18 - Sandrine Rousseau ne l'a pas condamnée.
22:20 - Vous êtes partie du même mouvement ?
22:22 - Non, c'est une alliance, mais c'est une question rhétorique.
22:24 Je condamne, il est hors de question que quiconque porte des coups contre un policier,
22:27 le menace, agresse un véhicule de police.
22:29 Vous le savez très bien, nous l'avons toujours dit.
22:31 C'est clair, c'est net, c'est carré.
22:33 Je n'accepte pas qu'un policier qui est un fonctionnaire
22:35 voit son intégrité remise en cause.
22:37 Une fois qu'on a dit cela, est-ce qu'on peut parler du fait ?
22:39 - Bien sûr.
22:40 - Que le jeune Nahel a été abattu, et dans des conditions que je trouve, pour ma part,
22:43 dans l'idée que je me fais du rapport entre la population et la police,
22:46 qui n'est pas digne, qui mérite qu'un travail soit fait,
22:48 non seulement d'enquête sur ce cas précis,
22:50 mais de voir les chiffres que j'ai donnés tout à l'heure,
22:52 que depuis quelque temps, une utilisation abusive, selon moi, d'arme à feu,
22:55 à l'occasion de contrôles d'identité.
22:57 - Est-ce que vous partez du fait que vous condamnez des choses inacceptables,
23:00 et après vous posez le débat, ce que ne font pas certains dans votre constellation ?
23:03 - Ce que j'ai toujours fait, il me semble, tous les porte-parole de la France Insoumise.
23:05 - Est-ce que vous êtes majoritaire dans votre mouvement ?
23:07 - Je veux le croire, je ne sais pas qui c'est qui a approuvé.
23:09 Je vous retourne la question.
23:10 Est-ce que quelqu'un a approuvé cette violence contre les policiers ?
23:12 - Je ne sais pas, quand Sandrine Dousseau...
23:13 - Ah, vous ne savez pas ?
23:14 - Mais si, attendez, je termine ma phrase.
23:15 - Mais si Sandrine ne l'a pas fait, elle a tort.
23:16 Qu'est-ce que les choses vous disent d'autre ?
23:17 - Vous m'avez répondu.
23:29 - On va écouter David Lebars au nom du syndicat des commissaires de policier.
23:33 C'était ce soir dans Punchline.
23:35 - Les policiers sont écoeurés, écoeurés et saturés du discours permanent des élus et les filles.
23:43 Parce que tous la bouche en cœur, c'est d'ailleurs tout à leur honneur,
23:47 j'y mets des guillemets parce que j'aimerais qu'il y ait le contraire,
23:49 de tous répéter, je ne sais pas comment, ils sont aussi soudés sur ce discours,
23:53 mais c'est toujours la même chose.
23:54 On incite à la haine, on incite à une manifestation anti-flic.
23:57 Il y a quand même Mathilde Panot, le jeudi, sur Twitter,
24:00 qui dit très précisément, parce qu'après ils nient ce qu'ils ont eux-mêmes dit.
24:03 - C'est une députée de la France Insoumise.
24:04 - Voilà, présidente du groupe à l'Assemblée Nationale,
24:06 qui dit "manif contre les violences policières et le racisme systémique dans la police".
24:10 Moi, la seule chose systémique que je vois, c'est le discours de haine anti-flic
24:13 que véhiculaient les filles.
24:14 Ça devient extrêmement dangereux, parce que moi, j'en veux plus à ceux qui incitent
24:17 qu'à ceux qui passent à l'action, parce que des délinquants, on en aura toujours.
24:20 Des idiots qui vont les taper sur des flics, on en aura toujours.
24:22 Mais on en aura encore plus si on a des élus nationaux
24:25 qui incitent ces gens-là à s'en prendre à nos policiers.
24:28 Et tout ce que je constate en plus, c'est que derrière, une fois que ça dégénère,
24:31 on a quelques élus et les filles à nouveau,
24:33 qui viennent dire que ce n'est pas ce qu'ils ont voulu dire, on défend la police,
24:35 on en veut à ceux qui agressent la police, mais, d'ailleurs, tout ce qui est avant le mène
24:39 ne compte pas, mais quand même, et on revient sur l'usage des armes.
24:41 C'est quand même sidérant.
24:43 C'est sidérant, c'est une insupportable ambiguïté en réalité.
24:47 C'est une très grosse ambiguïté, pour le moins, Olivier,
24:51 parce que quand on dit qu'il y a un racisme systémique dans la police,
24:55 c'est une incitation effectivement à s'en prendre aux policiers.
24:58 Parce que quand vous avez en face de vous des personnes
25:00 que vous pensez être racistes, qu'est-ce que vous avez envie de faire
25:02 que vous n'avez pas envie ? D'aller les applaudir ou de leur faire la bise.
25:04 Vous avez envie, éventuellement, de vous en prendre physiquement à eux.
25:08 Donc, dire cela, effectivement, c'est quelque part une sorte d'appel,
25:12 à la violence contre les forces de l'ordre.
25:14 D'ailleurs, il n'y a pas que ça. Il y a la police tue, la police est effectivement raciste, etc.
25:19 On pourrait développer comme ça longuement.
25:21 Il y avait "un flic, une balle", ça faisait partie des slogans.
25:24 Je voulais qu'on avance pour vous dire quelques mots sur l'enquête
25:26 sur la disparition de Lina, 15 ans, dans le Barin, après les avoir draguées des points d'eau hier.
25:31 80 gendarmes ont ratissé des champs et des forêts, aujourd'hui,
25:34 autour de la zone où l'adolescente a disparu, samedi à 11h22, lorsque son téléphone a cessé d'émettre.
25:39 En fin de matinée, 80 gendarmes ont été mobilisés pour ratisser deux secteurs
25:47 autour des étangs, là où les chiens renifleurs ont perdu la trace de l'adolescente de 15 ans.
25:53 Pour l'instant, on a réexploré des zones qu'on avait déjà faites.
25:58 Pour l'instant, on n'a pas de nouvelle zone à rechercher.
26:02 Hier, on l'a fait avec les étangs, avec les plongeurs de la gendarmerie
26:06 qui sont venus sur place pour sonder les étangs.
26:10 À partir du moment où l'enquête déterminera, à partir d'un témoignage,
26:15 qu'il y a une zone peut-être à explorer, ou il y a d'autres actes d'enquête à mener ailleurs,
26:19 on le fera sur le terrain.
26:20 Si les ratissages ne donnent rien, c'est une information importante.
26:25 Il faut espérer que la téléphonie et le travail de fourmis
26:28 dans les témoignages nombreux que reçoivent les enquêteurs
26:31 va pouvoir donner des éléments intéressants.
26:33 Et même s'il y a encore des gens qui étaient sur zone et qui ne se sont pas signalés
26:37 et qui n'ont peut-être rien vu, mais c'est déjà aussi une information,
26:41 qu'ils n'hésitent pas à prendre contact avec la gendarmerie pour nous donner ces informations.
26:45 Des réponses que les proches ne cessent évidemment d'espérer et de chercher eux-mêmes.
26:50 Nous étions encore hier soir en contact avec eux, peu après minuit.
26:54 Figurez-vous que jusqu'à très tard dans la soirée, armés de lampes torches,
26:57 ils étaient dans la forêt, dans des maisons abandonnées à chercher eux-mêmes.
27:02 Et pour les familles, c'est insupportable d'être sans réponse.
27:05 C'est effectivement insupportable, c'est même une horreur pour la famille et les parents.
27:11 Le monde numérique va être exploré, on va voir ce que ça peut donner,
27:17 mais je crains en effet qu'elle ait fait une très mauvaise rencontre
27:20 et qu'on ait une mauvaise surprise dans les jours qui viennent.
27:25 Ce soir, la mère de Lina s'est exprimée au micro des envoyés spéciaux de CNews.
27:31 C'est une maman combative qui parle de sa fille.
27:34 Lina est lumineuse et solaire, dit-elle.
27:37 On se bat, on se bat, on se bat, on continue.
27:43 Aujourd'hui, ce soir, à chaque instant, on se bat.
27:46 Toujours jusqu'au bout.
27:48 Lina est une jeune fille pleine de vie.
27:51 Elle est lumineuse, elle est solaire.
27:54 Elle a envie de croquer la vie.
27:58 Elle est tout. Elle est mon tout. Voilà.
28:04 Voilà, c'est terrible pour cette maman qui est dans la tente,
28:08 qui elle, compte sur les gendarmes, qui elle, compte sur les policiers
28:11 et sur les enquêteurs pour avoir des nouvelles de sa fille, évidemment.
28:16 Alors, tout à l'heure, on parlera d'Emmanuel Macron en Corse.
28:19 C'est un succès. On y reviendra.
28:21 Vous entendrez Patrick Sébastien parler de son rapport au drapeau français.
28:25 Il était ce soir dans Punchline. Il sort un livre.
28:28 Mais parmi les petites infos, il y a une affaire de personnalité de la radio
28:31 renversée par une bicyclette d'animatrice Sidani Bonek.
28:34 Information repérée par Pascal Praud.
28:37 Ce qui lui a permis une sorte de saillie anti-vélo remarquée,
28:40 sous-titrée "L'Empire de la pompe".
28:44 Je suis moi aussi cycliste. Je ne grille pas les feux rouges.
28:49 Je roule doucement. Je fais attention aux piétons.
28:52 Je ne me prends pas pour la reine du monde sur mon vélo.
28:54 Bref, je respecte le code de la route et c'est bien normal.
28:57 La personne qui m'a percuté roulait très vite et sur la mauvaise voie.
29:00 Et comme cela ne suffisait pas, elle a disparu dans la nature.
29:03 Je suis en colère car elle m'a laissé seul avec mes douleurs
29:05 et un profond sentiment d'injustice.
29:07 C'est un fléau, cette histoire de vélo, surtout moi. Dans Paris, c'est impossible.
29:11 Les vélos détestent les voitures.
29:14 Les cyclistes détestent les vélos.
29:16 Les concitoyens détestent les vélos.
29:18 Les tontons se détestent à Paris. C'est la loi de la jungle.
29:21 Le pire, c'est qu'ils ont le sentiment d'être dans l'empire du bien.
29:28 Et que quand tu roules en voiture, tu es un criminel.
29:31 Ils avancent tous fiers. Ce sont les nouveaux chevaliers.
29:34 Dans le temps, ils avaient une épée. Maintenant, ils ont une bicyclette.
29:39 Ce sont les chevaliers des temps modernes.
29:42 Ils avancent au milieu de la ville, comme ceux de l'empire du bien.
29:49 Vous êtes un criminel dans votre voiture.
29:51 Et je ne vous explique pas quand vous avez une grosse voiture.
29:55 C'est fini. C'était magnifique.
30:01 On se retrouve dans la deuxième partie de l'émission.
30:04 Sur le retour à l'antenne de l'animateur qui a été attaqué chez lui, Bruno Guion.
30:09 Il y aura dans cette séquence d'importantes révélations.
30:12 Restez bien avec nous sur CNews.
30:29 Deuxième partie avec Yoann Ouzaï.
30:32 Du service politique de CNews.
30:34 On va parler politique d'Emmanuel Macron en Corse.
30:36 Des annonces, l'autonomie.
30:39 D'abord, je voulais vous montrer ce bain de foule.
30:42 Ça s'est plutôt bien passé.
30:44 Même très bien passé pour Emmanuel Macron.
30:46 Il a été longuement salué. Il n'y a pas eu d'incident.
30:50 Les Corses étaient contents de voir le chef de l'État.
30:55 Certains lui ont dit qu'il fallait rester plus longtemps.
30:58 C'est sa quatrième visite en tant que chef de l'État en Corse.
31:01 C'est une visite qui a été préparée depuis longtemps par Gérald Darmanin.
31:06 Il y a eu plusieurs allers-retours.
31:09 Il était sur place il y a quelques jours pour préparer l'avenue du chef de l'État.
31:14 Ça s'est bien passé avec les Corses qui étaient là.
31:17 Politiquement, c'était un peu tendu au début quand il arrive à l'Assemblée.
31:20 Et puis, il repart sous les applaudissements.
31:22 Les annonces qu'il a faites étaient attendues par les élus indépendantistes ou autonomistes.
31:27 L'annonce principale, c'est l'inscription de l'autonomie corse dans la Constitution.
31:32 On va réécouter les annonces importantes du chef de l'État et quelques commentaires aussi.
31:37 Pour ancrer pleinement la Corse dans la République et reconnaître la singularité,
31:47 son insularité méditerranéenne, ce rapport au monde et son rôle dans l'espace qui est le sien,
31:54 nous devons avancer.
31:58 Et il faut pour cela l'entrée de la Corse dans notre Constitution.
32:05 C'est votre souhait. Je le partage et je le fais.
32:12 Je pense que Napoléon, qui était issu de l'île de beauté, se retournerait dans la tombe
32:16 en entendant parler Emmanuel Macron, lui qui s'est rêvé d'abord un destin national français.
32:21 Je pense que suite à ce qui s'était passé avec Yvan Colonat, le président de la République,
32:25 qui était attendu, si je puis dire, au tournant, là il vient, il lâche ce mot d'autonomie
32:28 parce qu'il sait que c'est de ça dont on va parler et il a raison.
32:31 Maintenant, il va falloir en définir les contours.
32:33 Ayons l'audace de bâtir une autonomie à la Corse dans la République.
32:42 Cette autonomie doit être le moyen pour construire ensemble l'avenir
32:50 sans désengagement de l'État.
32:52 Je pense que le terme qui a été employé, le terme de l'autonomie, c'est important.
32:56 Ça consacre quelque chose d'assez crucial pour les Corses et je pense que c'est ce qu'ils attendaient.
33:01 C'était un propos attendu, mais bon, après, ils ont encore le chemin.
33:08 Il y a une définition du mot autonomie.
33:10 C'est quoi une autonomie avec l'État, avec la République, mais en faveur de la Corse.
33:17 On entend les Corses qui nous disent qu'ils veulent plus de souveraineté,
33:20 mais est-ce qu'ils veulent plus de souveraineté avec ou sans les avantages fiscaux français ?
33:25 Dans ce pays, c'est un peu l'État qui a fait la nation
33:27 et quand l'État central est faible, les gens ont envie de s'en désolidariser aussi.
33:31 Il va exacerber les régionalismes, exacerber les autonomismes.
33:39 Or, je crains qu'Emmanuel Macron, si vous voulez, soit un détricoteur.
33:43 Qu'est-ce que ça veut dire ? D'abord, vous avez remarqué que le chef de l'État,
33:48 devant le drapeau européen, le drapeau français, pas de problème, le drapeau corse.
33:52 Il y a le drapeau corse.
33:53 Ce n'est pas normal ?
33:54 Ce n'est pas normal. En tout cas, c'était une volonté de l'Élysée.
33:56 Si le chef de l'État s'exprime devant le drapeau corse, c'est une volonté, effectivement,
34:01 de montrer que la Corse a une place à part.
34:03 Quand le chef de l'État va en Bretagne, il n'y a pas le drapeau breton à côté du chef de l'État.
34:08 Ce soir, les Bretons demandent la même chose.
34:10 J'aurais pu vous dire les Auvergnats, alors, si vous voulez.
34:13 C'est vrai, vous avez raison.
34:15 Ça va réveiller l'originalisme.
34:17 C'est symbolique et ça montre qu'effectivement, la Corse est quelque chose de spécifique.
34:21 Mais c'est quoi l'autonomie à la Corse ?
34:24 Les contours sont à définir, c'est ce que dit Paul Melun, c'est très juste.
34:27 Les contours sont à définir, mais en gros, ça signifie que l'Assemblée de Corse
34:31 pourra légiférer sur tel ou tel domaine tant que ça ne touche pas au régalien.
34:35 Le régalien, ça restera à l'État français.
34:37 Et ensuite, l'Assemblée de Corse, sur quoi sera-t-elle compétente pour légiférer ?
34:41 Il y a beaucoup de questions.
34:42 On peut légiférer sur le logement, on peut légiférer sur tout un tas de choses.
34:45 Il y aura des compétences particulières pour cette Assemblée de Corse.
34:48 Sur ces questions d'autonomie sur lesquelles peut-être un jour les Corses seront interrogés,
34:52 je ne sais pas comment ça va se passer,
34:54 je vous propose de réécouter cet échange ce matin avec l'avocat Pascal-Pierre Garbarini
34:59 sur le plateau de l'heure des pros.
35:04 Alors, si on interrogeait, selon vous, si on faisait un sondage en Corse,
35:09 première question, souhaitez-vous l'indépendance ?
35:12 Que dirait à votre avis les Corses ?
35:14 Non, en fait, personne n'est prêt.
35:16 Prêt ? Ça veut dire qu'un jour ?
35:18 Peut-être pas un jour, mais aujourd'hui, n'oublions pas que l'indépendance,
35:23 c'est aussi une idée politique qui est soutenue par des partis
35:28 et qui leur permet, entre guillemets, d'avoir un positionnement sur l'échiquier politique insulaire.
35:33 Donc on ne peut pas l'abandonner.
35:35 À votre avis, donc, c'est non. L'autonomie, votre souhait à vous ?
35:38 Moi, une autonomie qui prend en compte les spécificités de la Corse
35:43 et pas dans le cadre du projet actuel qui a été soumis au gouvernement.
35:46 Donc une autonomie sur le plan ?
35:48 Une autonomie avec le problème des déchets, des transports, de l'éducation et de la santé
35:53 pour que vraiment ça soit pris en compte et le tourisme, bien évidemment,
35:56 puisque quand même, contrairement à certaines voix que j'entends,
35:59 la Corse vit énormément du tourisme.
36:01 C'est la Corse qui décide de tout sur son île.
36:04 Mais bien évidemment, encadrée et avec des obligations
36:08 qui auront à accomplir l'Assemblée territoriale de Corse
36:15 par rapport à la France qui ne va pas leur faire un chèque en blanc.
36:20 En dehors de l'armée, la justice, la police et la monnaie ?
36:24 Vous dites la Corse par rapport à la France, ça peut...
36:27 Mais parce que je suis corse.
36:29 Non mais ça peut nous choquer.
36:31 Je suis français, mais je suis corse aussi.
36:35 Vous vous souvenez ce qu'il a dit à la main ?
36:37 La France, ce pays amine.
36:39 Oui, c'est un mot.
36:41 Voilà, donc encore une fois, il y a un petit risque que ça donne envie à d'autres
36:46 d'avoir un statut d'autonomie comparable.
36:48 Non, je n'y crois pas du tout.
36:50 Non, mais les Bretons, d'accord, 0,5% des Bretons éventuellement,
36:54 il y aura toujours ce genre de revendications-là,
36:56 mais ce n'est pas quelque chose qui doit être pris au sérieux.
36:58 Les Provençaux ?
36:59 Oui, si vous voulez, mais moi je ne crois pas du tout à ce risque-là en l'occurrence,
37:03 mais il faut rappeler quand même que le chef de l'État fait cette annonce.
37:06 On a dit qu'il fallait en définir les modalités et les contours.
37:09 Il faudra ensuite que ça soit ratifié pour l'inscription dans la Constitution,
37:12 c'est-à-dire que le Parlement réuni en Congrès vote cela,
37:15 c'est-à-dire 3/5ème des parlementaires.
37:17 Ça n'est pas encore fait.
37:18 La nation n'est pas en danger.
37:20 La nation, faire nation, est-ce que ça a du sens d'ailleurs ?
37:23 Peut-être plus beaucoup.
37:24 Il y avait tout à l'heure sur le plateau de Punchline Patrick Sébastien
37:26 qui sort un nouveau livre et il parlait de ça, du sens pour lui,
37:29 de ce qu'est la nation.
37:30 Très intéressant ce qu'il a dit à Laurence Ferrari.
37:33 Votre livre c'est La Nostalgie, alors Nostalgie, Nostalvie.
37:39 Si on faisait un pas en arrière pour aller mieux de l'avant, c'est XO.
37:42 C'est un biologiste que j'ai inventé pour…
37:44 La nostalgie c'est une erreur, tu sais, la nostalgie c'est tout était mieux avant.
37:48 La nostalgie c'est positif.
37:49 Et c'est pas vrai ? Tout n'est pas mieux avant ?
37:51 Non, non, je te jure, je préfère le GPS aux cartes routières.
37:55 Moi j'aimais bien les cartes Michelin.
37:57 Maintenant que je suis célibataire, Uber Eats c'est vachement bien.
38:00 Non mais j'explique dans le bouquin que je suis né en 1953,
38:06 c'est-à-dire 8 ans après la dernière guerre.
38:08 C'est très peu, 8 ans.
38:10 Il y avait encore des restes.
38:13 Je suis né en Pucente, Corrèze, à côté d'Oradour-sur-Glane
38:15 et Tulle où il y avait eu des massacres incroyables.
38:18 Il y avait encore des drapeaux bleu-blanc-rouge aux fenêtres.
38:20 Et moi on m'a expliqué, gamin, il y a des mômes de 20 piges
38:23 qui sont allés se faire tuer pour que ton pays reste ton pays
38:28 et te protéger de la folie nazie.
38:30 Alors quand je vois les mêmes mômes d'aujourd'hui de 20 ans
38:32 brûler le drapeau français, je me dis que c'est des sales cons.
38:36 Si tes ancêtres ne s'étaient pas faits trouver la peau,
38:38 tu ne pourrais même pas…
38:40 J'ai que déployé ta banderole où il y a écrit « Fuck la France ».
38:43 Ça, ça me gêne et je trouve que ça, on devrait être beaucoup plus sévère avec ça.
38:48 Effectivement, j'aime la France.
38:50 Et selon vous, Patrick Sébastien, quand est-ce que ça a vrillé ?
38:52 C'est quoi l'élément déclencheur et quand ?
38:54 Ça ne vrille jamais d'un coup.
38:56 Mais qu'est-ce que vous avez des responsables ?
38:58 Tous les politiques.
38:59 Y compris mon ami Chirac.
39:01 Parce que Dieu sait que…
39:02 Mais vous avez vu, je suis ami avec Chirac.
39:04 La situation est arrivée très intime.
39:05 J'étais très intime avec Chirac.
39:07 Je les ai vus tous et aujourd'hui, les politiques me déçoivent profondément.
39:14 Voilà, mais c'est une question aussi de génération.
39:18 Qui risque de faire trouver la France à 20 ans aujourd'hui ?
39:21 Elle a pas pour la France aujourd'hui.
39:23 C'est une grande question.
39:24 Bon, il nous reste quelques minutes.
39:25 On va terminer avec cette séquence "home jacking".
39:28 On en parlait hier.
39:29 L'animateur de radio et télé, Bruno Guillon, a été saucissonné et menacé par une arme chez lui,
39:34 avec sa femme et son enfant.
39:36 Il n'a pas été frappé, mais ça a été un choc pour exorciser, j'imagine.
39:40 Bruno Guillon a été à l'antenne de Fun Radio ce matin.
39:42 Il a raconté avec beaucoup d'humour les choses.
39:48 Je pense que vous avez vu, comme tout le monde, ce qui s'est passé chez moi hier.
39:52 J'ai été victime d'une agression.
39:54 J'ai retenu deux choses de ce truc.
39:56 La première, c'est qu'on n'est riche que de ses amis.
39:58 Merci pour tous les messages.
40:00 Et la deuxième leçon que je retiens, et celle-ci, je vais vraiment la garder pour toute ma vie,
40:05 c'est qu'il faut garder un slip quand on dort.
40:08 On ne sait jamais comment on va être réveillé.
40:13 Franchement, revenir au job après ce qu'il a subi,
40:18 et le traumatisme, que ça doit être effrayant.
40:22 Non, mais il est drôle.
40:24 Dormez tout nu ?
40:26 Non.
40:27 Dormez en pyjama ?
40:29 Qui dort en pyjama ?
40:30 Moi.
40:31 C'est vrai ?
40:32 Oui.
40:33 Vous avez un pyjama ?
40:34 Vous dormez comment, vous ?
40:35 Tout nu.
40:36 Mais c'est les filles qui dorment en pyjama.
40:37 Vous dormez comment, vous ?
40:38 Comme vous.
40:41 Il y a une aspégée.
40:42 Une aspégée des rationnels.
40:44 On est la même génération.
40:46 Je ne suis pas plus jeune.
40:47 Même l'hiver ?
40:48 Oui, même l'hiver.
40:50 Vous n'êtes pas froid ?
40:51 Surtout qu'il n'y a pas de t-shirt.
40:53 C'est encore mieux.
40:54 En tout cas, quand je suis avec mon amoureuse, on dort tout nu.
40:59 On sera vraiment tout.
41:00 Vous confiez beaucoup ce matin.
41:02 On va se faire intéresser.
41:04 Vous vous dévoilez, vous vous déshabillez beaucoup ce matin.
41:06 Mais non, mais...
41:07 Ils se dévoilent énormément.
41:08 Tant qu'à se faire.
41:09 Je ne comprends pas le concept du t-shirt.
41:11 Bon, on en reste là.
41:13 Je ne vous pose pas la question.
41:15 Comme vous, en corneuillère.
41:18 Exactement.
41:19 J'aime le pinot.
41:20 Merci beaucoup Yoann Inzaï.
41:22 Dans un instant, évidemment, c'est Soir Info avec Julien Pasquet.
41:25 Merci à Valérie Aignan, Maxime Lavandier, Victor Huron qui m'ont aidé à préparer cette émission.
41:30 Dernier numéro de la semaine.
41:31 On se retrouve lundi soir.
41:33 Bye bye pour un nouveau numéro de Meilleur de l'Info.
41:36 *musique*