Ce jeudi 28 septembre, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) effectuait un exercice grandeur nature. Le scénario : sauver le catamaran le Maloya ayant subi une explosion.
Clicanoo était sur place et a pu rencontré le patron du CROSS, Thomas Rosting.
"Une explosion en cours sur le Maloya", "69 personnes à bord" entend-on à la radio. Dans la passerelle du Floréal, navire de la Marine Nationale, l'officier de quart écrit "may-day" au marqueur blanc. C'est le début de l'exercice de sauvetage en mer organisé par le Cross. Au loin, un catamaran de tourisme en grande difficulté. Le "doc" et sa "sorcière", à savoir le médecin et l'infirmière de bord, sont dépêchés sur place. Nous les suivons en zodiac. Arrivé près du Maloya, un festiyatch qui s'est prêté au jeu pour l'entrainement, nous voyons une ribambelles d'adolescents, engoncés dans leur gilet de sauvetage. Il s'agit des 16 élèves de la classe de 3e mentorat CROSS/SNSM du collège de Plateau-Caillou. Pour rajouter au réalisme, ils font office de figurant dans le dispositif.
Sur le catamaran, Thomas Rosting directeur du centre régional de surveillance et de sauvetage en mer, ne perd pas une minute des opérations. "L'idée c'est de vraiment gérer l'accident en condition réelle" explique-t-il à notre micro. "Dans ce genre de cas, il peut avoir de la panique à bord" détaille le boss du Cross avant de poursuivre "On ne travaille jamais seul en mer, toujours en bonne intelligence avec les pays qui avoisinnent nos zones de secours". Sur le Maloya, le Captain Vipin Gupta, commandant des guarde-côtes mauriciens ainsi que Mark Jicobs, patron des secours en mer sud-africains, font par exemple parti des observateurs.
Nous assistons comme eux à une manoeuvre, jugée particulièrement réussie par les autorités. Au large du Port, un hélicoptère Panther survole une vedette de la station des sauveteurs en mer (SNSM) de Sainte-Marie. Le tout en mouvemement. La récupération des deux blessés en urgence absolue s'effectue de façon fluide. Une vraie réussite pour Thomas Rosting : "Je n'ai jamais vu cette manip' aussi bien menée !". Une belle manière de valoriser l'action de la France en mer devant les représentants internationaux de garde-cotes.
Jean Bexon sur place
Clicanoo était sur place et a pu rencontré le patron du CROSS, Thomas Rosting.
"Une explosion en cours sur le Maloya", "69 personnes à bord" entend-on à la radio. Dans la passerelle du Floréal, navire de la Marine Nationale, l'officier de quart écrit "may-day" au marqueur blanc. C'est le début de l'exercice de sauvetage en mer organisé par le Cross. Au loin, un catamaran de tourisme en grande difficulté. Le "doc" et sa "sorcière", à savoir le médecin et l'infirmière de bord, sont dépêchés sur place. Nous les suivons en zodiac. Arrivé près du Maloya, un festiyatch qui s'est prêté au jeu pour l'entrainement, nous voyons une ribambelles d'adolescents, engoncés dans leur gilet de sauvetage. Il s'agit des 16 élèves de la classe de 3e mentorat CROSS/SNSM du collège de Plateau-Caillou. Pour rajouter au réalisme, ils font office de figurant dans le dispositif.
Sur le catamaran, Thomas Rosting directeur du centre régional de surveillance et de sauvetage en mer, ne perd pas une minute des opérations. "L'idée c'est de vraiment gérer l'accident en condition réelle" explique-t-il à notre micro. "Dans ce genre de cas, il peut avoir de la panique à bord" détaille le boss du Cross avant de poursuivre "On ne travaille jamais seul en mer, toujours en bonne intelligence avec les pays qui avoisinnent nos zones de secours". Sur le Maloya, le Captain Vipin Gupta, commandant des guarde-côtes mauriciens ainsi que Mark Jicobs, patron des secours en mer sud-africains, font par exemple parti des observateurs.
Nous assistons comme eux à une manoeuvre, jugée particulièrement réussie par les autorités. Au large du Port, un hélicoptère Panther survole une vedette de la station des sauveteurs en mer (SNSM) de Sainte-Marie. Le tout en mouvemement. La récupération des deux blessés en urgence absolue s'effectue de façon fluide. Une vraie réussite pour Thomas Rosting : "Je n'ai jamais vu cette manip' aussi bien menée !". Une belle manière de valoriser l'action de la France en mer devant les représentants internationaux de garde-cotes.
Jean Bexon sur place
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00:00 s'entraîner avec tous les moyens à évacuer des blessés par la voie aérienne,
00:05 par la voie nautique et rechercher des hommes à la mer,
00:08 ce qui est aussi très compliqué, qui nécessite une coordination
00:11 entre des moyens nautiques quand les bateaux sont sur l'eau
00:13 et des moyens aériens.
00:14 Et c'est ce qu'on est en train de, j'espère, réussir aujourd'hui.
00:16 Le but c'est de s'entraîner à gérer ce qui est compliqué à gérer,
00:20 c'est-à-dire des navires avec de nombreux passagers.
00:23 Non pas que le risque soit très prégnant puisque ça n'est jamais arrivé,
00:27 cependant vous le voyez c'est compliqué à gérer
00:29 lorsqu'il y a du monde parce qu'il y a des gens qui peuvent paniquer,
00:31 donc il faut d'abord gérer ça, il faut gérer l'état psychologique des gens.
00:34 Il peut y avoir des blessés plus graves qu'il faut évacuer.
00:39 Et puis aussi la sécurité, la portabilité du navire peut être menacée.
00:44 Et donc dans ces cas-là, il ne faut pas évacuer trop vite,
00:47 il faut se tenir prêt à évacuer, c'est ce qu'on a en train de faire
00:50 avec le navire qui s'est rapproché.
00:52 Et le caïs champ est évacué, sinon traiter tout à bord,
00:56 c'est ce qu'on est en train de faire.
00:58 Explosions sur le navire Maloia,
01:00 30 à 40 personnes à bord, un choc difficile potentiel.
01:04 Elle est réussie pour vous la manœuvre ?
01:06 Elle est magnifique.
01:08 Par contre vous voyez, ils sont mobiles et pour autant,
01:13 la distance entre l'hélicoptère et la vedette ne se réduit pas.
01:16 C'est une coordination assez impartiale.
01:25 C'est quoi ça, un savoir-faire ?
01:26 Alors ça, ce que je voulais que vous sachiez,
01:28 c'est un savoir-faire spécifique marine nationale.
01:31 En fait, eux vont avoir plus de facilité à faire ce type de manipulation
01:35 avec le navire en route.
01:38 Les gendarmes travaillent un petit peu différemment,
01:39 ils sont un peu plus flexibles,
01:42 ils peuvent approcher différemment un mobile comme ça,
01:46 un navire immobile ou en route.
01:49 Mais la marine, ils ont vraiment ce savoir-faire spécifique.
01:51 En mer, on n'appelle pas le SAMU, on n'appelle pas les pompiers,
01:53 on appelle le FOS au 196.
01:55 Et donc tout ça, il faudra aussi qu'on le souffle sur l'extérieur,
01:59 particulièrement vers la jeunesse,
02:01 pour qu'ils sachent comment ça se passe, pour eux-mêmes réagir,
02:03 et puis pourquoi pas, susciter des vocations.
02:05 [Musique]