• il y a 7 mois
Christopher Pratt, un skipper renommé de l’Océan Fifty Wind of Trust partage son expérience: « j’ai grandi et été formé ici à Marseille et j’ai eu la chance de naviguer avec les plus grands marins du monde. J’ai eu l’opportunité de participer à des courses telles que la route du Rome ou encore Transagjagvam ». Il faut savoir que derrière un skipper il y a toute une équipe technique qui prépare le bateau. Christopher Pratt souligne qu’il était lui-même accompagné « d’ingénieurs, de spécialistes de cordage, des mécaniciens et même des électroniciens. Ce sont des métiers passionnants qui peuvent susciter des vocations ». On observe des difficultés pour faire connaître ces métiers et « notre présence aux Nauticales c’est tout d’abord dans le but de donner de la visibilité à ces métiers. Nous espérons aussi que les Jeux Olympiques 2024 seront un vrai coup de projecteurs sur la Région Sud et sur les métiers du nautisme ».

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Transcription
00:00 Depuis les Nauticales avec Christopher Pratt, skipper connu et reconnu,
00:06 vous avez notamment participé à la Route du Rhum en 2010, mais pas uniquement.
00:09 Vous avez un beau parcours.
00:11 Oui, un parcours qui a commencé ici, dans la rate de Marseille.
00:15 J'ai grandi ici, j'ai été formé ici, sport études et toute la filière classique,
00:20 mais assez vite, ce qui me faisait rêver, c'était la course au large.
00:22 Malheureusement, j'ai dû m'exporter un petit peu en Bretagne,
00:25 parce que la course au large se passe beaucoup en Bretagne.
00:27 J'ai eu la chance de naviguer avec les plus grands marins,
00:30 Armel Le Cleac'h, Loïc Perron, dans des plus grandes écuries,
00:33 de participer à des courses comme la Route du Rhum, la Transat Jacques Vabre,
00:36 la Solitaire du Figaro.
00:37 Et puis, ce n'est pas fini, puisqu'il y a encore de beaux objectifs,
00:40 avec notamment la prochaine Route du Rhum en 2026.
00:43 Vous intervenez dans cette journée emploi sur France Bleu Provence
00:46 et dans le job dating des Nauticales, parce que vous voulez susciter des vocations.
00:50 Profitez de votre image forte de skipper pour susciter des vocations dans ces métiers de la mer.
00:55 Oui, complètement. Il faut imaginer que derrière un skipper qui participe à une Route du Rhum,
00:58 il y a toute une équipe, une équipe technique, qui va l'aider à préparer son bateau.
01:02 On fait un sport mécanique, et donc quand je dis technique,
01:05 c'est des mécaniciens, des électroniciens, des spécialistes du composite,
01:08 des spécialistes des cordages, des ingénieurs, des architectes navals.
01:12 Et donc, toute cette équipe-là, c'est des métiers passionnants
01:15 qui peuvent effectivement susciter des vocations.
01:18 Et donc, je me dis que c'est notre part, notre responsabilité
01:20 d'essayer de faire connaître un maximum ces métiers-là,
01:23 pour peut-être créer des carrières.
01:27 Oui, des centaines de professionnels qui gravitent autour d'un bateau
01:32 avec des difficultés de vocation pour les entreprises qui les emploient.
01:35 Oui, complètement. Des difficultés à faire connaître ces métiers-là,
01:38 des difficultés aussi à les impliquer dans ce type de formation.
01:42 Et je pense que l'initiative d'aujourd'hui sur les nauticales va vraiment dans ce sens-là.
01:48 On a besoin de main-d'oeuvre qualifiée, on a besoin de la former aussi.
01:51 Donc, je pense que c'est aussi tout le sujet de la journée,
01:54 de créer des vocations, de susciter de l'intérêt,
01:58 et ensuite de créer des possibilités de formation
02:02 pour qu'on puisse avoir des personnes qualifiées
02:05 qui viennent travailler dans ce monde de l'économie bleue.
02:07 Et cette dynamique du sport que vous représentez,
02:10 mais également les Jeux Olympiques qui arrivent dans quelques semaines sur Marseille,
02:14 peuvent susciter des vocations chez des jeunes qui ne savent pas quelle voie suivre
02:18 et qui ont arrêté les études, par exemple.
02:20 Oui, c'est vrai qu'on dit souvent que l'événement crée la politique.
02:22 Là, on va avoir vraiment un gros coup de projecteur avec ces Jeux Olympiques,
02:26 avec notre magnifique RAD qui sera sur les écrans du monde entier,
02:30 et que, effectivement, ça puisse encore une fois susciter des vocations
02:34 et en tout cas poursuivre cette dynamique sociale, culturelle, économique
02:37 qu'on peut avoir autour du sujet maritime.
02:40 Et oui, autant de métiers qui recrutent dans notre région,
02:42 même si on ne le sait pas toujours, à tout niveau de qualification.
02:46 Il faut le redire et le redire.
02:47 Exactement, que ce soit de l'ingénieur jusqu'à des métiers comme la chaudronnerie,
02:53 on en parlait tout à l'heure, il y a des choses incroyables à faire.
02:56 L'électronique qui est un sujet en pleine expansion.
02:59 Il y a des opportunités incroyables.
03:01 On est à la Ciotat ici avec cet exemple fantastique des chantiers navals
03:05 qui ont ressuscité et qui ont créé, je crois, 6 000 emplois aujourd'hui.
03:08 Donc il y a des opportunités, il y a des choses fantastiques à faire,
03:12 en plus dans un cadre incroyable comme le nôtre.
03:14 Voilà, Laurent, on va larguer les amarres.
03:16 Je vous souhaite une belle soirée et puis on peut se retrouver encore jusqu'à lundi
03:20 au Nautical bien sûr pour parler emploi et puis sport ici.
03:24 Bon week-end Laurent !
03:25 *Bruit de moteur*

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