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On embarque pour un voyage de rêve : vers l'Egypte antique, avec une association dauphinoise qui révèle les secrets des Pharaons au pouvoir... Vers les Iles Marquises, pour rencontrer un artiste qui mêle ses racines grenobloises et polynésiennes pour sublimer la tradition du tatouage marquisien... Et voyage vers nos rêves d'enfant ! Avec l'association Grenobricks, qui efface les limites de la créativité avec la petite brique Lego®.
Avec :
Céline Villarino, égyptologue et secrétaire de l'Association dauphinoise d'Egyptologie Champollion
Daniel Moutarde, tatoueur marquisien et grenoblois
Alexandra Miscioscia, co-organisatrice de l'exposition Grenobricks au Fontanil-Cornillon

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Transcription
00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder si on parlait.
00:29 Bienvenue à tous, ils sont là, ceux qui vont percer les mystères ancestraux pour enrichir votre culture
00:35 et ceux qui vont vous amuser comme des enfants.
00:37 Et on est tous de grands enfants devant la grandeur des civilisations égyptiennes
00:42 et le bassin grenoblois est fameusement loti avec les fêtes d'égyptologie.
00:46 On voyage sur ce plateau de Grenoble aux Marquises pour rencontrer un artiste moitié grenoblois,
00:52 moitié marquisien qui trace le trait d'union de ces cultures sur la peau.
00:56 Et une asso qui nous fait voyager chaque jour dans nos rêves d'enfants.
00:59 Grenobrix rend hommage à la fameuse petite brique, l'égo avec laquelle on peut décidément tout faire.
01:06 Et vous allez nous le prouver sur ce plateau, Alexandra, bienvenue.
01:10 Merci.
01:11 Alors Alexandra, Miss Iucia, c'est comme ça qu'on dit ?
01:13 C'est comme ça, oui.
01:13 Vous co-organisez l'exposition Grenobrix au Fontanil-Cornillon.
01:18 Vous nous direz tout sur les vertus de la petite brique avec lesquelles on peut faire décidément plein de choses.
01:24 Mais celle-ci, vous me la gardez.
01:25 Elle est à moi.
01:26 Daniel, bienvenue.
01:27 Kaohanui.
01:28 Ah, comment vous dites ?
01:29 Kaohanui.
01:30 Ça veut dire bonjour.
01:32 Ah, ben bonjour à vous.
01:33 Vous portez un nom très intimement lié au territoire de la Côte d'Or, hein ?
01:39 Et oui, puisque vous vous appelez Daniel Moutarde.
01:42 Mais vous venez des Marquises, archipel de Polynésie française.
01:45 Vous êtes tatoueur et vous allez nous raconter votre histoire magnifique dans un petit instant.
01:50 Et bienvenue Céline.
01:52 Merci.
01:53 Céline Villarino.
01:54 Vous êtes passionnée d'égyptologie, passionnée d'Egypte.
01:57 Alors vous êtes professeure d'épigraphie à l'UIAD, l'Université Inter-Âge du Dauphiné.
02:02 Vous êtes enseignante également par ailleurs.
02:04 C'est secrétaire de l'association dauphinoise d'égyptologie.
02:08 Champollion, c'est ça ?
02:10 L'ADEC.
02:10 Tout à fait.
02:11 Elle s'appelle.
02:12 Alors la fête, c'est le 7 et le 8 octobre à Vif.
02:16 On évoquera le programme dans un petit instant.
02:18 Mais c'est le grand amphore de votre association qui est dédié à tous les publics et même aux non-initiés.
02:23 Exactement.
02:24 C'est le temps fort qui va finalement impulser notre saison.
02:30 Le programme de notre association, donc l'ADEC, qui a lieu donc tous les deux ans.
02:37 Oui, avec cette fois-ci à Vif, il y a une nouveauté, c'est ce musée Champollion auquel on va parler dans un petit instant.
02:42 D'abord, on va rappeler ce qui lie notre territoire à l'Egypte et à ces civilisations qui impressionnent depuis le plus jeune âge.
02:51 Il y a 201 ans, ça y est, un grenoblois, on va dire qu'il est grenoblois.
02:57 Même s'il n'est pas né à Grenoble, il est grenoblois.
02:59 Exactement.
03:00 Il est né plutôt dans le sud, dans l'ouest sud-ouest de la France.
03:05 Un grenoblois réalisé, donc une immense découverte pour l'humanité inscrit sur cette pierre de Rosette.
03:11 C'était vraiment son eureka à lui.
03:14 Il y a 201 ans.
03:15 Je tiens mon affaire.
03:17 Jean-François Champollion est parvenu à décrypter l'histoire des civilisations en partant de cette pierre.
03:24 Tout à fait. C'est-à-dire que si Jean-François Champollion, en 1822, n'avait pas déchiffré les hiéroglyphes,
03:30 je ne serais pas là aujourd'hui à discuter avec vous.
03:33 En fait, cette pierre de Rosette, on le rappelle, c'était le décret de Ptolémée, qui était un pharaon grec d'ailleurs.
03:39 Et avec cette pierre, c'est écrit en trois langues.
03:43 On peut en voir leur nom, mais on ne peut pas la voir au musée Champollion à Vif, bien sûr.
03:47 Le musée Champollion, c'est la maison du frère de Jean-François Champollion,
03:53 ce frère Jacques-Joseph qui a beaucoup compté dans la vie de Champollion.
03:57 On peut voir donc une reproduction de la pierre de Rosette aussi dans ce musée.
04:03 C'est une nouvelle base ici pour la culture égyptienne, ici, dans notre région.
04:09 Tout à fait, c'est-à-dire que ce musée Champollion de Vif, qui a ouvert il n'y a finalement pas si longtemps,
04:14 puisque l'ouverture, c'est le 5 juin 2021, donc ça va faire deux ans, tout simplement,
04:20 a été, comment dire, attendu pendant des années et des années, je dirais, par les grenoblois, les vifois et puis les passionnés de l'Egypte.
04:29 C'est en effet une maison familiale, puisqu'elle appartenait à l'épouse de Jacques-Joseph Champollion-Fijac,
04:37 le frère aîné de Jean-François, et puis ensuite s'est restée dans la famille du côté de Jacques-Joseph.
04:42 - Donc il est venu dans cette maison ?
04:44 - Jean-François a passé beaucoup de temps dans cette maison et d'ailleurs, si vous avez l'opportunité d'aller la visiter,
04:50 vous allez entrer au dernier étage dans ce qu'on appelle le sanctuaire, c'est-à-dire le lieu où il dormait.
04:58 - Où dormait Jean-François Champollion et peut-être où les idées sont venues. Il a vécu très jeune ici ?
05:02 - Il a vécu très jeune, puisqu'il est venu à l'âge de 11 ans sur Grenoble et qu'il est décédé très jeune, puisqu'il avait un peu plus de 40 ans.
05:10 Et ce que souvent on méconnaît, qu'on ne sait pas, c'est qu'il a passé la moitié de sa vie à Grenoble,
05:15 et je dirais entre Grenoble et Vif, puisqu'il allait respirer l'air de la compagne dans cette maison familiale.
05:22 - Puis en région parisienne, bien sûr aussi. - Bien sûr.
05:25 - Et la mémoire est très entretenue, on le sait, mais on ignore encore beaucoup comment s'est passé cette histoire.
05:32 Est-ce que c'est un petit peu votre rôle, à vous et à l'association dauphinoise d'égyptologie Champollion,
05:37 de refaire ce lien, de recréer ce lien et de valoriser vraiment non seulement les recherches, les trouvailles,
05:44 mais aussi la vie qui était exemplaire de Jean-François Champollion, une détermination, une abnégation ?
05:49 - Totalement. Je dirais même que notre association, quand elle a été créée en 1994, donc ça fait quelques années,
05:56 avait été créée, je dirais, exprès pour ces archives Champollion et pour cette maison,
06:02 pour qu'en fait, celle-ci soit acquise et devienne un musée.
06:06 Et finalement, je dirais que notre... Comment dire ? Cette passion originelle de l'association, ce pourquoi elle a été créée,
06:15 finalement a abouti, puisque cette maison a été acquise par le département et est devenue un musée.
06:22 Et je dirais que notre association, elle s'appelle Association dauphinoise d'égyptologie Champollion,
06:28 donc son but, c'est aussi bien sûr de continuer à faire vivre et revivre la mémoire, je dirais, des deux frères Champollion.
06:34 - Et à réaliser aussi des découvertes, à faire des recherches aussi. Si je veux rejoindre votre association, qu'est-ce que je vais pouvoir faire ?
06:41 - Alors, si vous rejoignez notre association, vous allez pouvoir, je dirais, assister à un certain nombre de conférences,
06:49 toujours en lien avec l'égyptologie, forcément. Alors, quand je dis égyptologie, c'est au sens large, c'est-à-dire que ça peut parler de Champollion,
06:55 mais pas que. On va parler d'archéologie, on va parler d'art, on va parler de littérature. Voilà.
07:00 - Les dernières découvertes. - Les dernières découvertes.
07:03 - De l'archéologie en général. - De l'archéologie en général.
07:05 Donc, et nos conférences sont vraiment ouvertes, je dirais, aux adhérents, mais aussi aux non-adhérents.
07:10 Le fait d'être adhérent, ça vous permet d'avoir un tarif préférentiel.
07:14 Ça a lieu une fois par mois. Voilà, une fois par mois, vous avez l'occasion d'aller à des conférences.
07:19 Et on propose à ceux qui sont un peu plus avertis des séminaires. Les séminaires, c'est quoi ?
07:24 C'est sur une journée. On va inviter un spécialiste qui va aborder une question et avec qui on va entretenir un échange
07:31 pour essayer d'aller au plus près de la mise à jour des nouvelles connaissances. Voilà.
07:36 Et vous allez aussi avoir la possibilité de participer à des escapades, à des voyages. Voilà.
07:41 Donc, on propose un certain nombre, je dirais, d'activités toujours en lien, bien sûr, avec l'Égypte.
07:46 D'accord. Donc, si je vais aller en Égypte avec un bon guide, je ne ferai pas la bonne porte.
07:50 - Exactement. - Vous allez déjà en Égypte ?
07:52 Non, pas encore. Peut-être bientôt, maintenant.
07:54 Oui, c'est sûr. La croisée des civilisations, ça serait magnifique, hein, Alexandra ?
07:59 Moi, j'ai cette chance et c'est vrai qu'on a envie de tout savoir, puisque c'est important aussi,
08:05 quand on va visiter ces contrées, de voir parce que la beauté est saisissante.
08:09 Mais c'est un petit peu comme se promener dans un musée sans rien savoir des artistes, ni des œuvres.
08:14 Voilà, c'est un petit peu ça.
08:15 Allez creuser un peu. On a tous les outils, donc, ici à Grenoble.
08:19 Vous êtes professeure d'épigraphie à l'Université Interâge du Dauphiné. Qu'est-ce que c'est l'épigraphie ?
08:24 Voilà, l'épigraphie, alors, c'est un mot un peu barbare.
08:26 Je dirais même, je vais aller plus loin, puisque je suis professeure d'épigraphie égyptienne.
08:31 Ça paraît logique. Oui.
08:33 Et en fait, qu'est-ce que c'est ? C'est simplement apprendre à lire les hiéroglyphes.
08:39 Mais on ne sait pas tout sur les hiéroglyphes aujourd'hui.
08:41 Alors, on sait certaines choses et on a encore beaucoup de choses à découvrir.
08:44 Beaucoup de choses à découvrir, je n'irai pas jusque là.
08:46 C'est-à-dire que grâce à Jean-François Champollion, on sait déchiffrer les hiéroglyphes.
08:50 C'est-à-dire qu'en fait, maintenant, quand on est face à un texte écrit en hiéroglyphes,
08:54 on est capable de le lire, mais surtout, on est capable de le comprendre.
08:58 Voilà, ce n'est pas simplement la lecture, mais c'est aussi de le comprendre
09:01 et de se rendre compte que finalement, on est face à une écriture et une langue structurée, avec une vraie grammaire.
09:08 Donc, c'est-à-dire faire de l'épigraphie égyptienne, c'est vraiment apprendre la grammaire des anciens Égyptiens,
09:14 comprendre comment ils structuraient leurs phrases.
09:16 Donc, de la grammaire avec des petits dessins, avec des représentations.
09:19 Avec une écriture figurative, voilà.
09:22 Donc, mais ce n'est pas parce qu'on a une écriture figurative avec des dessins
09:26 qu'on n'est pas face à une vraie écriture, une vraie langue, une vraie grammaire.
09:29 Pour avoir vu les bonus de Astérix Mission au Cléopâtre,
09:33 il y a une scène coupée d'ailleurs avec Omar Sy où, voilà, ils se disputent.
09:37 Ils sont en train justement de graver un hiéroglyphe, en fait, avec, il ne sait pas où faire la corse et au-dessus,
09:43 ça se place au-dessus, en tout.
09:44 Voilà, c'est ça en fait, c'est un peu ce genre de questions qu'on se pose aussi, en couvrant, voilà.
09:48 Bon, alors, on a beaucoup, on est très humbles alors, face à vous qui connaissez, qui savez lire.
09:53 C'est vrai que c'est un rêve pour beaucoup d'entre nous.
09:56 Et également, vous êtes une des spécialistes des collections au Musée de Grenoble,
10:01 puisque ce Musée de Grenoble a la grande chance de posséder une collection,
10:06 une expo d'ailleurs avait été dédiée à l'égyptologie d'ailleurs, depuis 1994,
10:13 et l'ouverture du musée, ce n'est pas un pavillon comme au Louvre,
10:16 mais en tout cas, une, comment est-ce qu'on dit, un quartier égyptien ?
10:20 Oui, une section.
10:20 Une section égypte, voilà, au Musée de Grenoble, qui pour l'instant n'est pas visible.
10:25 Malheureusement.
10:25 Alors, où en est-on ?
10:26 Alors, malheureusement, en effet, le Musée de Grenoble a la chance d'avoir donc une section égyptienne.
10:32 Donc des antiquités égyptiennes.
10:33 Des antiquités égyptiennes, avec voilà, des objets de cette civilisation antique.
10:38 Très belle collection, puisqu'elle est quand même riche de 300 objets,
10:42 ce qui est vraiment une très belle collection provinciale.
10:45 On va voir un peu plus.
10:47 Voilà.
10:48 Elle est fermée depuis deux ans, parce qu'en fait, il y a le projet de restructurer cette section,
10:54 c'est-à-dire, en gros, de repenser, de réfléchir à la présentation des objets,
11:01 et de la présenter de façon complètement différente de ce qu'elle est présentée.
11:04 On refait tout.
11:05 Voilà.
11:06 On refait tout.
11:07 C'est-à-dire, si vous avez eu la chance d'aller dans cette section,
11:10 vous savez que quand vous rentrez dans le musée, vous descendez vers la droite,
11:15 et là, en fait, vous avez une partie qui était sur l'Égypte,
11:18 et une partie encore un peu grecque, romaine.
11:19 Le but, c'est de tout réserver pour l'Égypte.
11:23 Donc, mieux coordonner la présentation de ces œuvres.
11:26 Qu'est-ce que c'est ces œuvres ? D'où viennent-elles ?
11:28 Alors, ces œuvres...
11:29 Pourquoi sont-elles ici, à Grenoble ?
11:30 Pourquoi sont-elles ici, à Grenoble ? C'est une très bonne question.
11:32 En fait, ces œuvres viennent de différentes provenances.
11:36 Le noyau de cette collection, elle vient, en fait, du cabinet de curiosité de Saint-Antoine-l'Abbaye.
11:42 Voilà. Donc, il fait partie du patrimoine local.
11:46 Et donc, ce noyau de collection est arrivé à Grenoble,
11:51 a intégré ce qu'on appelait à l'époque le cabinet des Antiques,
11:54 puisque le musée de Grenoble n'avait pas encore été construit.
11:56 Nous sommes à la fin du XVIIIe siècle.
11:58 Et Jean-François Champollion va étudier cette collection
12:03 quand il va passer du temps à Grenoble, dans les premières années de sa vie.
12:08 Et quelque part, c'est lui qui va même rédiger le premier catalogue
12:11 de la collection égyptienne du musée de Grenoble.
12:14 Et en dehors de ce noyau, je dirais que la plus grande partie de cette collection
12:20 vient d'une collection privée qui a été donnée, en fait, en 1916 au musée de Grenoble,
12:26 avec un personnage qui, malheureusement, est méconnu
12:29 et qui, après Jean-François Champollion et mon deuxième chouchou,
12:33 c'est le comte Louis de Saint-Fériol, qui était propriétaire du château du Riage,
12:38 qui a remis en service la station thermale du Riage,
12:42 et qui a été un grand voyageur et qui a ramené beaucoup d'objets
12:45 de son voyage en Égypte qu'il a fait dans les années 1840.
12:49 Et c'est la plupart des objets de la collection de Grenoble
12:51 qui viennent de cette collection privée.
12:54 - On se trompe de tout, en Camon, n'avait pas encore été découverte.
12:56 - C'est formidable.
12:57 - Et c'est vrai que tout ce que vous dites a un retentissement particulier,
13:00 cette année avec cet expo Ramsès, l'Or des pharaons à la Villette,
13:04 qui a fait beaucoup de bruit.
13:06 Est-ce qu'ici, on vous en parle de cet expo ?
13:10 On est davantage intéressés par ce qu'on est, à aller voir l'expo Ramsès à la Villette ?
13:15 - Alors, tout le monde nous parle de cette exposition Ramsès II.
13:18 L'association avait même organisé une escapade à Paris
13:23 pour aller voir cette exposition.
13:25 Et on a eu la chance d'être guidés en plus par le commissaire de l'exposition,
13:28 monsieur Dominique Faroult.
13:31 Et c'est une exposition, je dirais...
13:35 - C'était ?
13:36 - C'était, puisqu'elle a fermé ses portes le 10 septembre, démesurée.
13:41 Voilà, c'est à l'image de Ramsès II, qui était le pharaon de la démesure.
13:44 Donc nous étions sur une exposition de la démesure.
13:47 - Et donc, si vous l'avez raté, il vous reste la fête de l'égyptologie.
13:52 Donc c'est les 7 et 8 octobre.
13:54 Alors, ça s'adresse aux enfants, bien sûr, largement aux enfants,
13:57 car on sait qu'ils adorent ça.
13:59 - Tout à fait.
14:00 - Avec, donc, des ateliers de calligraphie, il y aura des jeux,
14:03 il y aura des ateliers hiéroglyphes aussi.
14:05 - Pour les enfants.
14:06 - Pour les enfants.
14:07 Donc on va pouvoir aussi réaliser son petit cartouche.
14:10 - Exactement. - Avec son prénom.
14:11 - C'est tout à fait ça.
14:12 - Et voilà, parce qu'il y a aussi des lettres,
14:14 il y a non seulement des phrases, des symboles, mais des lettres, etc.
14:17 Donc on peut tout apprendre avec vous.
14:20 - Des conférences, des ateliers, des maquettes,
14:22 c'est les 7 et 8 octobre.
14:24 Donc c'est à la salle polyvalente de Vif.
14:25 - Voilà, c'est à la salle polyvalente de Vif.
14:27 Et juste pour savoir, c'est que le samedi 7 octobre,
14:30 ça sera plutôt consacré aux conférences.
14:31 Donc je dirais là plus sur un public adulte.
14:34 Et par contre, le dimanche, c'est pour le grand public et les enfants.
14:36 Voilà, comme vous l'avez dit, des jeux, des maquettes,
14:39 ateliers hiéroglyphes pour enfants, calligraphie, etc.
14:42 - Vous l'avez déjà ici sur le plateau, l'égypte.
14:44 Je ne sais pas si on peut l'avoir là, juste devant Alexandra.
14:47 Voilà, il est joli.
14:48 Vous arrivez à le reconnaître, celui-ci, ce temple ?
14:51 - Alors, pas vraiment.
14:52 - Pas exactement.
14:53 - Je pense que c'est une inspiration.
14:56 Voilà, c'est largement inspiré de l'essence.
14:59 - Vous pouvez le porter un petit peu devant vous.
15:00 Je ne sais pas si... Voilà, magnifique.
15:02 Ah oui, il y a un petit côté, le temple de les colosses de Mémnon,
15:07 qui ne devait pas avoir cette allure-là, d'ailleurs.
15:09 Mais attention, on ne va pas tout casser.
15:11 - Non, ça fait peau.
15:12 - Eh bien voilà, allez, on casse et on reconstruit.
15:15 Merci beaucoup à vous.
15:17 On va voyager de l'Egypte jusqu'aux Marquises.
15:19 Allez, on traverse le Pacifique tout de suite.
15:21 Marquise, ce n'est pas seulement un titre de noblesse pour vous,
15:33 c'est toute une part de votre vie.
15:36 On a envie de dire toute votre vie, mais finalement, la moitié de votre vie.
15:39 Daniel Moutarde, vous êtes tatoueur aux îles Marquises,
15:42 donc cet archipel de Polynésie.
15:44 On va regarder tout de suite les îles Marquises.
15:46 On regarde tout de suite d'où vous venez.
15:48 Vous êtes né aux Marquises.
15:49 Votre père était grenoblois.
15:51 Votre maman était marquisienne.
15:53 Les Marquises, le seul repère, peut-être, ce sont les montagnes.
15:57 On n'a pas exactement les mêmes, mais c'est une île.
16:00 Vous habitez une île. Laquelle d'ailleurs, la vôtre ?
16:02 - Noukouriva.
16:04 Il y a six îles habitées et six îles non habitées.
16:08 Moi, j'habite dans la capitale, dans la commune capitale, Noukouriva.
16:12 - Alors c'est ici qu'est tenté l'ébrel et Gauguin ?
16:15 - Non. - Ah, c'est pas celle-ci ?
16:17 - C'est la capitale administrative, Noukouriva.
16:21 - D'accord. - Brèle et Gauguin, c'est à Hivaoua.
16:24 - Hivaoua, ah oui.
16:25 Et vous êtes né aux Marquises.
16:27 Votre père était grenoblois.
16:29 - Oui, c'est ça. En fait, il est venu très jeune aux îles Marquises.
16:33 Bon, il n'a pas fait le même voyage que Brèle et Gauguin.
16:36 Je ne pense pas que c'était dans la même optique.
16:38 - C'était aussi à la fin de sa vie, Brèle.
16:39 - Voilà. Il avait quoi ? Il avait 21 ans, 22 ans.
16:42 Et en fait, il voulait juste découvrir le monde.
16:44 Il s'est arrêté aux Marquises.
16:46 Et ensuite, il est tombé amoureux des Marquises.
16:48 - Il est tombé amoureux de votre maman. - Juste après, il est tombé amoureux de ma mère.
16:51 Et puis, me voilà aujourd'hui, 35 ans plus tard.
16:55 - Et votre famille est directement, est très liée aux arts, notamment.
16:59 - Oui, voilà. - Avec la sculpture.
17:00 - C'est ça. Mon grand-père, lui, c'est un sculpteur qui est reconnu quand même dans notre île et dans l'archipel.
17:06 Et ma maman, par le biais de mon grand-père, est une artiste également.
17:09 Elle fait de la peinture sur textile.
17:11 Et aujourd'hui, moi, pour perpétuer un peu cette tradition familiale, je fais du tatouage.
17:17 - Faites voir vos bras comme ça. Du tatouage marquisien.
17:20 - Marquisien, oui, voilà. Influence Patoutiki.
17:23 - Patoutiki, c'est ça. - Patoutiki.
17:26 Imprimé Tiki. Et Tiki, c'est une des divinités importantes de chez nous.
17:33 Si ce n'est la plus importante, vu qu'on se fait tatouer en son honneur.
17:37 Et donc, voilà.
17:39 - Alors, on va venir justement à cet art dans un petit instant.
17:42 Vous êtes ici à Grenoble pour redécouvrir, vous réimprégnez aussi de ses racines,
17:49 c'est-à-dire de cette part de votre vie et de votre ADN.
17:52 - Oui, en fait, comme Champo... Comment il s'appelle ?
17:57 - Jean-François Champollion. - Champollion.
17:59 La première fois que je suis venu à Grenoble, j'avais 11 ans.
18:02 Et j'étais en vacances.
18:04 Et ensuite, je suis venu faire mes études ici.
18:07 À l'âge de 20 ans, j'ai un DUT en réseau de télécom,
18:10 ce qui n'a rien à voir avec le tatouage.
18:12 Et j'ai fait mon stage à France Télécom ici à Grenoble.
18:14 J'étais chez ma mamie.
18:16 Et depuis cette époque, je ne suis pas revenu.
18:18 Mon père étant décédé il y a 6 ans, c'est un peu un...
18:23 - Vous revenez. Vous en avez besoin.
18:24 - Renouer le lien avec ma famille, c'est une opportunité que j'ai saisie.
18:29 Et comme je suis tatoueur, du coup, j'ai profité de l'occasion
18:32 pour contacter un salon de tatouage polynésien.
18:35 - Parce qu'il y en a à Grenoble.
18:37 - Oui, il y en a.
18:38 Maoui Art Tatou, des pointures.
18:41 - On peut le dire, c'est un peu votre coup de cœur du jour.
18:43 C'est Rue Gabriel-Curie.
18:44 - C'est ça, c'est ça. C'est mon coup de cœur.
18:47 Et voilà, je sors de séance là.
18:49 - Oui, parce que le tatouage polynésien, il est très à la mode.
18:53 Le tatouage en général aussi.
18:54 Il y a beaucoup de personnes qui sont concernées.
18:57 On ne parle pas de mode, on parle d'une tendance qui perdure.
19:00 Aujourd'hui, ce n'est plus insolite, ce n'est plus marginal.
19:03 Beaucoup de personnes intègrent.
19:06 Il y a les tatouages thérapeutiques aussi, qui rappellent un proche
19:09 et qui permettent de se reconstruire, de garder la mémoire.
19:12 Un tatouage culturel, tatouage pour faire joli aussi.
19:15 - C'est ça. À l'époque où le tatouage, le patoutiki a été inventé,
19:22 il y a 1000, 2000 ans quand même.
19:25 Ils avaient une approche plus spirituelle.
19:27 C'était un acte religieux.
19:29 Aujourd'hui, nous, on l'a gardé dans notre expression artistique,
19:33 mais il y a quand même une profondeur.
19:35 Par exemple, sur mon tatouage.
19:37 - Voilà, alors ça, c'est les... Oui, allez-y, va les montrer, le nous.
19:40 On va voir les vôtres après.
19:43 - Il y a un symbole qui signifie mon père.
19:46 Là, un petit bonhomme.
19:47 C'est un peu comme les hiéroglyphes, c'est imagé, mais il n'y a pas de grammaire.
19:53 C'est plutôt des concepts qui sont véhiculés comme une sorte de talisman.
19:58 Donc, j'ai demandé à mon cousin, après la mort de mon père,
20:01 de me faire un tatouage pour me rappeler justement cet homme.
20:07 Donc voilà, tout ça, ça représente mon père,
20:10 qui était secrétaire général de la mairie de mon petit village.
20:14 - Qui a beaucoup oeuvré aussi pour le développement des communications en marquise.
20:18 Alors, sans entrer dans le détail, on a envie de tout savoir, bien sûr,
20:21 mais si cette émission faisait une heure et demie, on aurait le temps.
20:24 Mais c'était historiquement une carte d'identité aussi.
20:29 - C'est ça. - Notamment pour les marins, au cas où ils s'égareraient dans l'océan.
20:35 - Le tatouage marquisien est très spécifique, c'est-à-dire qu'il est reconnaissable entre tous.
20:41 - Oui, pourquoi ? Par quoi ?
20:43 - Déjà, par la structure. Il y a des lignes blanches qui rappellent les lignes de vie.
20:48 Et les plaques noires, beaucoup de noix. Ça, c'est typiquement marquisien.
20:55 - Là, ce qu'on voit ici...
20:56 - Là, ce qu'on voit, c'est du patotiki, mais avec un oeil moderne.
21:01 Aujourd'hui, il n'y a pas tout le monde qui veut se mettre des plaques noires.
21:03 - C'est magnifique. - Et donc, on peut adapter, voilà.
21:07 On peut adapter selon la demande parce qu'aujourd'hui, on a évolué.
21:10 On ne vit plus comme nos ancêtres. On n'utilise plus les mêmes appareils, les mêmes outils.
21:15 Eux, ils étaient à la pointe de leur technologie avec leur tap-tap.
21:19 - C'est ça, c'est une dent de requin ou d'écaille de tortue accrochée.
21:23 - Écaille de tortue, dent de requin, os humain, des fois.
21:29 Des fois, ils voulaient vraiment se rattacher avec leurs ancêtres,
21:34 qu'ils utilisent une partie soit du grand-père, de la grand-père.
21:37 Et quand les rats sont arrivés, ils utilisaient aussi des dents de rat.
21:41 - Les dents de rat. C'était propre quand même. Ils faisaient attention à l'hygiène.
21:47 - Dans l'histoire, on n'a pas entendu beaucoup de problèmes avec ça.
21:49 Et après, je ne pense pas qu'ils avaient le quoi répertorier.
21:54 - Peut-être pas. En tout cas, les techniques ont évolué.
21:56 Vous, vous faites cette technique du tap-tap ?
21:57 - Non, je ne me suis pas encore mis au tap-tap. Par contre, j'en porte sur moi.
22:01 - Ah, vous allez nous montrer. Et ça, par contre, ce sont vos réalisations.
22:05 On voit la dimension qui est très artistique, qui est très historique.
22:08 - On s'adapte avec la clientèle.
22:10 Les personnes, moi, je tattoo beaucoup des personnes qui viennent de Voilier.
22:14 Et elles ont fait des kilomètres.
22:15 Et donc, du coup, j'essaie de mixer entre les significations ancestraux
22:21 et ce qu'eux, ils veulent voir apparaître.
22:24 Après, ça fait travailler notre créativité.
22:27 - Il faut savoir que le marquisien, lui, il est très créatif.
22:30 Ça se voit sur les sculptures. Malheureusement, je n'en ai pas ramené.
22:33 Le tatouage a une structure claire et nette.
22:37 Que la sculpture, on peut partir un peu plus sur de la création
22:42 et avec moins de barrières, moins de règles.
22:44 Et la sculpture marquisienne, elle est réputée pour être toute en finesse.
22:48 Sachant qu'à l'époque, il n'y avait pas de métal.
22:52 Donc, il travaillait sans métaux.
22:56 Donc, c'est ça qui est remarquable.
22:59 - D'accord. - Ça illustre la dextérité du marquisien.
23:02 - Qui est une tradition et que vous perpétuez aujourd'hui,
23:05 mais avec des outils résolument modernes.
23:07 Ça doit faire mal, en tout cas.
23:09 - Contrairement à ce qu'on pense, la machine est plus douloureuse que le tata.
23:12 - Ah bon, alors on va tous... OK, c'est bon à savoir.
23:16 Alors, on ne va pas forcément parler de mode,
23:18 mais en ce moment, on en voit beaucoup des tatouages.
23:21 Alors, ces images, elles ont déjà quelques années,
23:22 mais n'empêche, aujourd'hui, alors qu'on enregistre la Coupe du monde de rugby,
23:27 elles sont pleines. Donc, on peut admirer tout un tas de tatouages.
23:30 Forcément, ici à Grenoble, il y a aussi une tradition,
23:32 un petit peu comme partout en France.
23:33 Maintenant, ici, justement, ce garçon a été le premier et le seul,
23:38 d'ailleurs, joueur... Voilà, thaïsien, exactement.
23:43 Ici, c'était l'Eva Fifita qui lui venait du Tonga.
23:47 Donc voilà, des internationaux du Tonga.
23:49 On admire les différents types de tatouages polynésiens,
23:53 mais tout le monde peut en porter aujourd'hui.
23:55 Ça, ça ne vous gêne pas ?
23:58 Parfois, on ne sait même pas la signification de ce qu'on se fait tatouer.
24:01 - Après, la Polynésie, c'est vaste et il y a des styles dans chaque archipel.
24:06 Et le Pacifique est encore plus vaste.
24:08 Et il y a des symboles qui viennent de partout.
24:11 Alors, est-ce que ça va nous gêner ou pas nous gêner ?
24:13 C'est déjà fait.
24:15 Et moi, je suis descendant des ancêtres marquisiens.
24:21 Moi, personnellement, ça ne me gêne pas parce qu'en fait,
24:24 la culture, la civilisation, ça évolue.
24:27 Et ça s'exprime au niveau du tatouage.
24:29 Et si on peut, on va dire, faire parler un peu de notre petit archipel
24:33 par le biais d'un tatouage qu'on fait sur une personne qui vient de loin.
24:38 Ça veut dire faire parler de la terre des hommes.
24:44 - C'est ce qu'on a essayé de faire ici aujourd'hui,
24:47 car c'est vous qui réalisez, on le rappelle, ce trait d'union.
24:50 - Oui, c'est ça.
24:51 - En tout cas, c'est vraiment très, très beau.
24:53 Bravo pour cet art magnifique.
24:55 Et peut-être, est-ce que vous ouvrirez votre propre salon un jour
24:59 que vous pourrez administrer entre le Pacifique et nous ?
25:01 - C'est possible. - C'est quand même deux jours de voyage, je crois.
25:03 - Oui, 24 heures avec des heures d'attente.
25:06 Depuis les Marquises, oui, voilà, on peut dire ça.
25:09 - C'est ça. Merci beaucoup, Daniel.
25:12 - Et bon ?
25:13 - "Koutaounoui", ça veut dire "merci".
25:15 - Ah ben, "Koutaounoui".
25:17 - Oh, wow, d'un seul coup.
25:18 - Ah oui, ah oui.
25:20 Alors, d'un seul coup, vous allez voir, là,
25:22 il y a encore quelque chose qui va vraiment nous intéresser.
25:25 Tout de suite, avec Alexandra.
25:27 (musique)
25:35 - Vous vous rappelez le film "Pour 100 briques, t'as plus rien" ?
25:38 C'est pas vrai !
25:40 On a plus que 100 briques ici, hein ?
25:41 Il y en a quelques-unes déjà regardées.
25:43 Rien que celui-là, je peux le prendre.
25:45 Je vais essayer de ne pas le casser.
25:46 Voilà ce qu'on peut faire aujourd'hui avec la petite brique de notre enfance.
25:51 C'est vous qui l'avez fait, celui-là ?
25:52 - Oui, alors ça, c'est un modèle officiel.
25:54 - Qui sort d'une boîte.
25:55 - Qui sort d'une boîte, qu'il suffit de suivre le plan
25:58 pour en arriver à ce modèle complet.
26:01 - D'accord, donc je vais essayer.
26:03 Il n'est pas rare, celui-ci.
26:04 - Non, on le trouve encore bien.
26:06 - Alexandra, vous êtes là pour nous montrer que le Père Noël existe,
26:09 les lutins, les fées aussi.
26:10 On va s'amuser avec vous.
26:12 Alors, avec vous, et pas que, d'ailleurs.
26:13 C'est toute une association qui s'appelle l'association Greno-Briques,
26:17 qui organise les 7 et 8 octobre au Fontanil, une expo.
26:20 - Quatre, quatorze et quinze octobre.
26:21 - Ah, les 14, j'ai dit les 7 et 8.
26:23 - Bah tant mieux, on a encore plus de temps.
26:24 - Le swag égyptologue.
26:25 - C'est fou, les 7 et 8.
26:26 Ah bah oui, effectivement, je préviens de relire aussi mes notes.
26:29 Tant mieux, alors on a encore un petit peu plus de temps
26:31 pour se préparer par rapport...
26:32 - On n'est pas obligés de faire un choix, on peut faire les deux.
26:35 - Exactement.
26:36 Céline, rendez-vous au Fontanil, à l'espace...
26:40 - Jean-Yves Poirier.
26:41 - À l'espace Jean-Yves Poirier, que l'on embrasse chaleureusement,
26:45 bien sûr, ici, sur ce plateau.
26:47 Alors, à quoi va ressembler l'expo ?
26:49 Bah, regardez, c'est un grand terrain de jeu, gigantesque.
26:52 Il y en a absolument pour tout le monde.
26:54 Il y a des univers, il y a des officiels.
26:57 En fait, c'est toute la passion du Ligo qui s'expose.
27:00 - Oui, il n'y a pas de limite, il n'y a pas de contrainte.
27:03 L'objectif, c'est que les exposants adhérents de notre association
27:07 puissent partager avec le public ce qu'ils ont créé, modifié,
27:12 ce qu'ils ont envie de proposer.
27:15 Donc, aucune limite.
27:16 - Parce que les limites, il n'y en a pas.
27:18 C'est-à-dire, chacun peut fabriquer son petit univers
27:20 juste avec les toutes petites pièces.
27:22 Les toutes, toutes petites pièces, et puis des plus grandes.
27:25 Aujourd'hui, on trouve de tout, on peut créer son univers.
27:27 Et puis, on peut aussi exposer les modèles qui sortent de boîtes
27:31 qui sont réalisés avec beaucoup de patience, comme votre vaisseau.
27:34 - Oui, totalement.
27:35 Le vaisseau, c'est ce qu'on appelle un set officiel,
27:38 donc qui a été proposé par Ligo et qu'on peut acheter
27:42 dans les magasins ou en ligne.
27:43 Et puis après, il va y avoir, par exemple, là,
27:46 ce qu'on voit, des constructions, ce qu'on appelle des MOC,
27:49 des My Own Creation, en anglais.
27:52 - Ma propre création.
27:53 - Ma propre création.
27:54 Et donc, c'est ça qui est intéressant,
27:56 parce que quelle que soit la thématique,
27:59 qu'elle soit spatiale, médiévale,
28:03 voilà, ou de l'ordre de Noël ou d'Halloween,
28:06 comme on a vu sur les images, on peut tout faire.
28:09 - C'est une marque qui s'est extrêmement diversifiée
28:11 pour répondre commercialement aux attentes de tous les clients.
28:17 On a eu des grandes collections Disney,
28:19 on a des collections Harry Potter, il y a des Star Wars,
28:23 et puis certains univers qui m'échappent un petit peu.
28:25 Donc voilà, ça, c'est tout prêt, c'est tout fait.
28:28 À l'époque, c'était beaucoup plus simple.
28:30 - À l'époque, on avait quelques briques de quelques couleurs
28:32 avec moins de références de pièces
28:35 et on arrivait quand même à faire des choses très chouettes.
28:38 Après, c'est vrai que maintenant, on a une profusion de propositions
28:43 et du coup, c'est pas mal non plus,
28:45 parce que ça fait évoluer les possibilités
28:49 et du coup, ça permet aussi plus d'accessibilité pour les gens.
28:54 Peut-être qu'avant, les plans étaient peut-être un peu moins bien conçus,
28:59 la diversité était plus limitée, notamment sur les figurines.
29:02 Là, maintenant, on a beaucoup plus de propositions de chevelure,
29:06 de teintes de peau.
29:09 - C'est parfois pas très bien fait, mais au moins, c'est joué, bien sûr.
29:12 - Oui, parce que c'est vrai que c'était la création, la créativité au départ.
29:17 Je sais pas, nous petits, il fallait qu'on crée,
29:20 on s'amusait à créer des maisons.
29:21 Quand ça vient d'une boîte avec un...
29:23 Au moins, ça a l'avantage d'amener les enfants, d'avoir une patience.
29:29 C'est très éducatif, finalement.
29:30 On suit une règle et on la reproduit.
29:32 - Oui, ça permet vraiment, c'est vrai qu'avec les plans,
29:35 de pouvoir canaliser et puis d'avoir un rendu qui est satisfaisant,
29:38 parce que quand après, on fait ses propres constructions,
29:41 des fois, on est très content, parce qu'on est content de ce qu'on a fait
29:44 et qu'on a plus ou moins de facilité, et des fois, un peu moins.
29:47 Donc, il faut s'exercer de plus en plus pour avoir un peu plus de compétences.
29:52 - Oui, quand il y a un raté, il y a un raté.
29:54 Il faut parfois tout faire. - C'est ça.
29:55 Mais ce qui est aussi agréable, c'est que qu'on soit jeune ou adulte,
29:59 au final, on continue toujours à apprendre en faisant,
30:04 en construisant, en s'exerçant.
30:05 Et ça, du coup, dans le cadre de l'association,
30:07 c'est assez agréable de pouvoir partager avec d'autres personnes cette passion-là
30:13 et de pouvoir s'échanger des techniques, des propositions,
30:16 se faire voir des choses auxquelles on ne serait pas allé.
30:19 - Le Lego, c'est la couleur, c'est la forme, c'est très éducatif, c'est même thérapeutique.
30:23 Et vous réalisez des ateliers, vous proposez des ateliers pour les enfants.
30:28 Ce sont des ateliers psychologiques.
30:31 - Alors, maintenant, on est sur des ateliers qui sont plus sur l'inversant psychopédagogique,
30:37 qui sont ouverts pour tous les enfants.
30:39 Et après, les enfants qui auraient des besoins particuliers, moi, je les reçois,
30:43 puisque dans le cadre de ma formation, je suis, on va dire, plus expérimentée
30:48 pour accueillir des jeunes qui auraient besoin d'un contexte plus rassurant
30:55 ou d'adaptation dans les constructions.
30:58 - Ça veut dire qu'on est dans l'analogie de la construction, en fait.
31:01 - Oui, voilà.
31:02 - Avec cet outil.
31:03 - Avec cet outil-là.
31:04 Et puis après, alors c'est vrai que thérapeutique, c'est dans le cadre de mon travail,
31:08 pas dans le cadre associatif.
31:11 Et c'est vrai que là, les vertus sont assez intéressantes
31:14 parce qu'on peut mener les jeunes à créer des projets en groupe, pouvoir...
31:18 Et on l'a vu dans les images, par exemple, sur les images d'Halloween, du diorama Halloween.
31:25 C'était typiquement, en fait, un diorama qui avait été construit sur un week-end
31:29 par une vingtaine de jeunes, auquel s'est ajoutée une de mes camarades d'association
31:36 qui a pu mettre ses modèles en plus.
31:39 Et on a créé tous ensemble une grande scène d'Halloween.
31:43 Et ça, c'est ce qu'on aime aussi dans l'association,
31:45 c'est de pouvoir faire venir à la fois des jeunes de tout horizon,
31:49 et puis des adultes aussi de tout horizon, et de laisser la place à tout le monde
31:54 pour partager cette chose autour de l'ego.
31:59 - Voilà, les vertus.
32:00 Créativité, bien sûr, thérapeutique, puisqu'on va un petit peu au bout.
32:04 Il y a donc ce garçon dont le prénom m'échappe,
32:09 M. Guimet, qui est à Saint-Nazaire-les-Mzemes et qui, lui, a...
32:12 Alors ça, je sais que l'ego le propose aussi, c'est-à-dire officiel,
32:16 on peut créer un portrait ou une image à partir d'une photo,
32:19 mais on peut aussi le faire d'une manière individuelle et artisanale,
32:24 et c'est très bien aussi, voilà, on peut reproduire des choses absolument magnifiques.
32:28 Et on peut aussi également apprendre le braille aux enfants avec le Lego,
32:33 c'est-à-dire avoir cette vertu ludique de l'apprentissage de l'écriture braille
32:39 pour les personnes, les non-voyants ou malvoyants.
32:44 Donc ça, c'est illimité.
32:45 Et petite parenthèse, il faut savoir que dans ce projet qui a mis quelques années à se monter avec le groupe Lego,
32:55 ce sont des représentants français qui ont proposé et qui ont œuvré et conceptualisé avec l'équipe Lego sur les briques pour braille.
33:06 Donc franchement, c'est très, très beau de voir que c'est enfin sorti.
33:11 Marie Audou et Marc-Angelina, on est très fiers de ces héros qui font des choses vraiment magnifiques.
33:16 Bon, si on joue un petit peu, ça c'est moi, c'est mon chouchou.
33:18 Vous m'avez dit que celui-là, il était le petit Yellow Submarine des Beatles.
33:23 Attention, je croyais les avoir perdus.
33:25 J'avais oublié que... Ah, flûte, il ne s'ouvre pas en entier.
33:28 Mais c'est ça qui est marrant, c'est qu'on peut jouer.
33:30 Hop, voilà, ils sont là, voilà les Beatles qui sont dedans.
33:33 Mais ça, c'est génial.
33:34 Voilà, donc celui-là, il a de la valeur.
33:38 Il a de la valeur, oui.
33:39 Il n'est pas chez moi, donc n'allez pas le chercher.
33:41 Voilà, comme ça, c'est fait.
33:44 Ici, vous avez aussi un Fort Boyard.
33:45 Ça, c'est vous.
33:46 Alors ça, c'est oui, c'est moi qui l'ai construit et qui sera dans le cadre de mon stand d'exposition.
33:56 Dans le mi-octobre, c'était pour...
33:59 Avec des pièces qui existent déjà, quand même, ou vous les faites sur mesure en principe ?
34:03 Toutes les pièces existent.
34:04 Après, il faut les commander et il faut faire le plan et ensuite commander ce dont on a besoin et créer.
34:09 Mais c'est vraiment pour illustrer que...
34:13 Et vous verrez, il y a vraiment beaucoup de nos...
34:15 Voilà, de tous nos exposants sur cet événement ont à la fois des univers, on va dire, officiels,
34:25 mais aussi leur propre création.
34:28 Donc, je pense que le public sera ravi de pouvoir découvrir la multitude de propositions sur ce temps-là.
34:34 Et l'avantage aussi, donc, les 14 et 15 octobre, voilà, au Fontanil.
34:40 On pourra aussi voir des modèles qui sortent d'une boîte parce que quand on achète la boîte, ça a l'air très grand.
34:44 Puis finalement, c'est tout petit, donc on a vraiment toutes ces approches.
34:47 Alors là, le Faucon Millenium, je vous dis un grand bravo.
34:50 Alors le Faucon, il faut savoir, c'est parce que notre association propose aussi des petits concours sur notre page Facebook.
34:56 Et ça permet aussi de faire vivre et de faire bouger un peu les choses sur nos sets déjà purement officiels.
35:03 Et bien, c'est super. Merci beaucoup.
35:05 Le plateau de Télé Grenoble, attendez.
35:07 Je ne sais pas si on arrive à bien zoomer.
35:09 Il est là, à côté nous.
35:10 Alors ça, c'est génial d'avoir pu faire ça.
35:12 Il est ici, sous mon doigt.
35:13 Je ne sais pas si une caméra va pouvoir essayer de l'attraper.
35:17 On va voir. Regardez, je vais le prendre et puis je vais le montrer parce que ça, c'était génial.
35:24 Voilà, vous voyez, ça, c'est moi.
35:27 Voilà une mise en abîme.
35:30 Bravo et merci beaucoup.
35:32 Merci d'avoir créé tout ça.
35:34 On va direct sur votre coup de cœur, puisqu'on a vraiment le temps qui a vraiment galopé.
35:41 Vous, c'est votre coup de cœur.
35:43 C'est un duo. C'est l'Omaloka.
35:45 L'Omaloka, un duo de guitare festive, donc guitare percussive et puis l'accompagnement mélodique.
35:53 Si je puis, je ne sais pas si j'ai les bons termes.
35:55 Sûrement.
35:55 En tous les cas, c'est à la fois des reprises, à la fois des compositions.
35:59 Et c'est un peu influencé par Rodrigo et Gabriela, qui est un chouette duo aussi de guitare.
36:05 Avec Marianne, qu'on connaît bien, qui est venue ici sur ce plateau.
36:08 Merci. Vous, vous m'aviez dit, c'est forcément l'établissement dans lequel vous êtes en train.
36:15 Voilà l'adresse.
36:16 J'ai pu en tête, c'est rue Gabriel Péry.
36:18 C'est ça. Et aussi, c'est les bons petits plats que je mange chez ma tante, avec mon oncle et mon cousin qui me font découvrir l'art culinaire.
36:28 Ici, c'est un échange, c'est un partage.
36:31 Merci beaucoup à vous tous.
36:33 Nous, notre coup de cœur, c'est aussi les journées de l'égyptologie, bien sûr.
36:35 Et là, c'est bien les 7, la fête de l'égyptologie, 7 et 8 octobre.
36:39 Merci à vous tous. Merci pour cette déco magnifique.
36:42 Et on se retrouve très vite. Au revoir.
36:55 Vous avez profité de Si on parlait avec Gilles Trignan résidence.
36:59 ♪ ♪ ♪

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