• l’année dernière
Avec Alexandre Priam, Yoann Huget, Philippe Spanghero, Rémi Dos Santos et Julien Tomas.
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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2023-09-29##

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00 Vous êtes au cœur de la mêlée à une heure de coup d'envoi de Nouvelle-Zélande, Italie à Lyon.
00:04 On est avec Rémi Dos Santos, avec Julien Thomas-Félix Panguirau, avec Yoann Huger, avec Quentin Cabanis.
00:11 Bonsoir à tous.
00:13 D'abord un point sur le journal de la Coupe du Monde.
00:26 Il y a eu un beau match hier entre le Japon et les Samois, Rémi Dos Santos.
00:30 Et à Toulouse, succès 28-22 du Japon.
00:33 Succès non bonifié, sauf pour les Samois qui ont arraché le bonus défensif malgré un carton rouge reçu.
00:37 Un résultat qui place le Japon à la deuxième place du groupe D et élimine quasiment les Samois.
00:42 Les Japonais auront certainement à jouer une finale contre l'Argentine qui affronte le Chili demain.
00:46 Cela qualifie surtout l'Angleterre, officiellement sans jouer le 15 de la Rose et même assurée de la première place de cette poule.
00:51 Ce soir, Nouvelle-Zélande, Italie, je le disais.
00:53 Première balle de match pour les Italiens en cas de victoire.
00:56 Ils seront qualifiés pour les quart de finale.
00:58 Ce serait une première et ce serait un tremblement de terre puisque cela signifierait l'élimination au premier tour de la Nouvelle-Zélande.
01:03 Impensable sur le papier.
01:04 Les Italiens veulent pourtant y croire.
01:07 Ça va être un match évidemment que les Français vont regarder.
01:09 Les Français qui sont exants ce week-end.
01:11 Les Bleus qui sont à l'entraînement, qui affronteront les Italiens la semaine prochaine.
01:15 Et qui vont dimanche, normalement, retrouver Antoine Dupont toujours incertain pour le match contre l'Italie et même pour le quart de finale.
01:22 On donnera des nouvelles d'Antoine Dupont dans un instant.
01:24 On se pose la question sur la chaîne, sur la page Twitter de Sud Radio Rugby.
01:27 Mettons-nous Antoine Dupont en danger avec ce protocole de reprise peut-être un poil accéléré.
01:35 Merci beaucoup Rémi Dos Santos pour le journal de la Coupe du Monde.
01:37 Re-bonsoir Julien Thomas, Philippe Anghiro, Quentin Cabanis, Rémi Dos Santos.
01:51 Et bonsoir Yohann Uge. Comment ça va Yohann ?
01:53 Très bien. Et vous messieurs ?
01:56 Ça va très bien.
01:57 Une question, un tour de table.
02:00 Sans attendre, comme ça, on n'est pas là pour y aller avec des pincettes.
02:05 Êtes-vous pour ou contre un mondial à 24 équipes comme World Rugby réfléchit très sérieusement pour 2027 ?
02:12 Oui ou non pour 24 équipes ?
02:15 Voulez-vous rester à 20 ou même réduire à 16 ?
02:18 C'est une triple question.
02:20 On commence le tour de table.
02:22 Vous donnez juste votre réponse et on en discute ensuite.
02:26 Yohann Uge, tiens, d'abord ton avis.
02:28 C'est 16 ou on reste sur ce système-là. On ne peut pas augmenter.
02:35 Ah si, voilà, oui.
02:37 Ça peut être 16 ou 24.
02:39 Oui mais on ne peut pas augmenter parce que quand on voit des scores fleuves comme ça,
02:44 96-0, c'est vraiment difficile.
02:47 Donc tu es contre ?
02:48 Contre, oui, pardon.
02:49 Contre pour Yohann Uge. Phyllis Panguero ?
02:51 Pour mais ça mérite d'expliquer pourquoi.
02:55 Julien Thomas ?
02:56 Alors le pour, ça mérite d'expliquer sur le financier mais je suis contre.
03:02 Philosophiquement contre, Julien.
03:05 Oui, philosophiquement.
03:05 Rémi Dos Santos ?
03:07 Pour mais pas aussi court terme.
03:09 Pas aussi court terme, peut-être plutôt 2031 aux Etats-Unis.
03:12 Quentin Kébeniss ?
03:14 16 ou 24.
03:17 Tu vois ?
03:18 Difficile.
03:19 Soit rajouter 4 équipes, soit en envers.
03:21 Tu ne veux plus de cette formule actuelle de 20 ?
03:24 Non, je trouve que la semaine sans jouer, ça casse le truc, ça rallonge.
03:28 Quentin Kébeniss, développe.
03:29 Moi je trouve qu'avoir une semaine de pause dans cette phase de pool,
03:32 ça casse le truc un petit peu.
03:34 Là par exemple, pendant deux semaines, les Français, on ne va pas les voir.
03:38 Pour l'expérience spectateur, ce n'est pas bon ?
03:40 Oui, c'est ça.
03:40 C'est trop long ?
03:41 Oui, c'est trop long sans match, je pense, pour l'équipe de France.
03:45 Il y a une hype qui est en train de monter sur des gens qui ne regardent pas le rugby.
03:48 Là, ils vont se retrouver avec deux semaines sans match de l'équipe de France.
03:51 Alors pourquoi ?
03:52 Voilà, parce que les pools sont faits de manière à ce qu'il y ait une équipe qui ne joue pas.
03:56 Et je trouve que soit il y a un match en trop, soit il en manque un.
03:59 Voilà, c'est aussi clair par Quentin Kébeniss.
04:02 Tu es pour, toi, Phyllis Panguero, et tu voulais développer.
04:05 Pourquoi ?
04:05 Puisqu'on est quand même au cœur d'En Avant l'Echo avec toi,
04:08 sur cette question de la Coupe du Monde bientôt à 24 nations.
04:10 C'est toujours un point d'interrogation.
04:12 Tu es pour cette idée-là, mais il faut expliquer.
04:14 Dis-nous.
04:15 Je suis pour parce que si le rugby veut avoir une vraie place au niveau mondial parmi les grands sports,
04:22 il faut qu'il y ait au moins 24 nations à terme qui puissent prétendre à avoir le niveau pour jouer une Coupe du Monde.
04:29 Voilà, parce qu'aujourd'hui, il y a trop peu d'équipes dans le monde qui pratiquent le rugby.
04:34 On en a parlé, on a eu le débat il y a quelques semaines.
04:37 On est une des plus petites fédérations internationales des sports majeurs.
04:40 Il y a 130 pays qui sont membres du World Rugby.
04:43 Il y en a plus de 210 dans le football, 210 ou 220 dans le basket, dans les grands sports majeurs mondiaux.
04:50 Et donc, il faut que le rugby monte en puissance.
04:52 Après, pour arriver à ce qu'il y ait 24 équipes qui puissent prétendre à avoir le niveau pour jouer les Coupes du Monde,
04:57 il faut que beaucoup de choses se passent.
04:59 On peut parler de la dimension économique et de la façon dont l'argent est reversé au continent,
05:05 qui sont ceux sur lesquels on va devoir s'appuyer demain, l'Afrique, l'Amérique du Sud, l'Asie.
05:10 Et là, il y a des vraies questions qui se posent sur la façon dont, de manière très rapide,
05:16 il va falloir accompagner ces nations à se structurer.
05:19 - Si vous nous rejoignez sur Sion Radio, je recite Pablo Lemoine, qui est le sélectionneur du Chili,
05:26 qui nous dit "On parle de l'Uruguay aujourd'hui, mais on était déjà là en 1999.
05:33 Plus de 20 ans se sont écoulés et rien n'a changé.
05:35 La Roumanie, la Namibie, les Samoas, les Tongas étaient déjà là.
05:39 Ont-ils progressé ? Au contraire, ils régressent", affirme Pablo Lemoine,
05:45 qui d'ailleurs, à la fin du match face à l'Angleterre et la large défaite, 71 à 0, avait dit
05:50 "Il y avait les clowns d'un côté, les grands propriétaires de l'autre".
05:53 Tu es contre cet élargissement à 24 équipes, et à Nuget, pourquoi ?
05:57 - Yoann ?
06:01 - Non, je suis là, je suis là, je réfléchissais, excusez-moi messieurs, il faut poser le micro.
06:07 - Carton bleu pour le micro.
06:08 - Mais n'importe quoi, on ne se laisse pas le temps de la réflexion, c'est incroyable ça.
06:13 - Yoann ?
06:15 - Non, c'est sérieux. Déjà parce qu'il a dit tout à l'heure, soit il y a un match en trop, soit il y a un match en moins.
06:22 Mais aujourd'hui, on voit que ces équipes ne progressent pas.
06:24 Donc c'est soit on passe à 24, mais il faut aider les petites équipes à jouer contre les grosses équipes
06:31 pendant 4 ans pour qu'elles progressent, et les faire monter petit à petit.
06:35 - Quand ils sortent de ligue des Nations ?
06:36 - Oui, quand ils sortent de ligue des Nations, le truc c'est qu'on ne peut pas les laisser pendant 4 ans dans leur coin
06:42 et les sortir 4 ans après sans avoir progressé.
06:45 Pourquoi les Etats-Unis sont en 2019 à la Coupe du Monde et ils ne sont pas cette année ?
06:50 C'est qu'il y a un problème, alors qu'ils ont quand même des joueurs d'expérience qui jouent dans leur championnat
06:55 et les joueurs ne progressent pas.
06:57 Donc il y a vraiment, c'est la question de, si on passe à 24, il faut les aider, les accompagner à ce qu'ils jouent face à des grosses nations.
07:03 - Julien Thomas, ton avis ?
07:05 - Tu es contre ça ? Contre l'élargissement ?
07:09 - Oui, contre, parce que finalement ça donne des matchs à 71-0 comme on a pu voir dès 1996 avec l'équipe de France.
07:17 Donc il y a vraiment un fossé entre ces nations.
07:21 Et forcément, si on rajoute forcément des petites nations, ça peut mettre pour les grosses des mecs au repos.
07:28 C'est une chose.
07:29 Par contre, moi comme disait Philippe ou encore Yoann, c'est quand même dans les matchs préparatoires, dans les tournées, dans les tests, etc.
07:37 qu'ils jouent des nations qui vont peut-être rencontrer dans ces Coupes du Monde, ces équipes plus faibles.
07:44 Et surtout, qui est, pas une égalité forcément, mais qui est quand même financièrement un peu plus d'apport dans ces pays-là
07:54 pour qu'ils puissent développer leur rugby, qu'ils puissent garder leurs joueurs, parce que c'est l'exode total.
08:00 Et donc ils arrivent en Coupe du Monde, il y a la moitié qui sont à droite, à gauche, ils essayent de construire, mais bon.
08:06 Ils n'y arrivent pas, parce qu'ils n'ont pas financièrement assez d'airain solide de base pour pouvoir faire une nation forte.
08:13 - Et à World Rugby, forcément, qui travaille sur le dossier et qui a établi deux stratégies pour intégrer 24 équipes,
08:19 je vais vous les donner, soit 6 poules de 4 équipes, donc dans ce cas-là, plus de matchs exempts,
08:24 plus de joueurs n'exempts, soit, et là, accrochez-vous,
08:29 - Ça c'est l'unaire quoi !
08:31 - Soit 6 poules de 4 équipes, et les 2 premiers et les 4 meilleurs 3e rejoigneraient les 8e de finale,
08:37 puisqu'il y aurait des 8e de finale, soit, comme cela se fait en Champions Cup ou dans la future Ligue des Champions de foot,
08:43 eh bien, 2 poules de 12, où chacun affronte 4 équipes pour déterminer ensuite les 8 qualifiés de chaque poule en 8e.
08:50 - J'ai pas compris !
08:53 - C'est bien de rendre le truc encore plus visible !
08:55 - J'ai pas compris !
08:56 - Quant à Kevin Nyssen ?
08:57 - Non, j'ai pas compris.
08:58 - T'as pas compris ?
08:59 - Non.
09:00 - D'accord.
09:01 - Vous pouvez me répéter la question, messieurs, s'il vous plaît ?
09:02 - Je comprends vite, mais il faut m'expliquer longtemps, tu sais.
09:04 - Soit 6 poules de 4 équipes, et les 2 meilleurs 2e, et les 4 meilleurs 3e se qualifient pour les 8e de finale,
09:11 - Oui, ou tu restes au quart au final.
09:13 - Ah d'accord, rajoute encore un match.
09:14 - Ah non, mais dans ce cas-là, t'as autant de matchs, puisque t'en perds en poule, et t'en gagnes en phase finale.
09:21 - D'accord.
09:22 - Soit 2 poules de 12 équipes, donc 12 et 12, 24, et tu joues 4 équipes de ta poule,
09:28 et les 8 premiers de chaque poule se qualifient, ce qui fait donc 16 équipes qualifiées sur 24,
09:32 - Comme en Coupe d'Europe.
09:34 - Comme en Coupe d'Europe, exactement, bravo Johan, tu suis bien.
09:36 - Quant à Kevin Nyssen ?
09:37 - Pourquoi il laisse pas comme c'est actuellement ? On le croise tout juste en un match, avec les 2 premiers qui se qualifient, et tu te retrouve au quart.
09:43 - Donc tu fais 4 poules de 6 ?
09:45 - Ouais.
09:46 - Et comme ça, y'a pas de semaine de pause, et tu fais tes 4...
09:50 - Tu fais donc 4 qualifiés sur 4 poules de 6 ?
09:56 - Bah tu fais 8 qualifiés du coup.
09:58 - 8 qualifiés, 2 sur 6 qui passent.
10:00 - Ouais, les 2 premiers qui passent comme c'est à l'heure actuelle.
10:03 - Ah non, y'a un problème de mathématiques les gars.
10:06 - Bah non, y'a autant de poules.
10:08 - Ah donc tu fais pas d'8ème de finale ?
10:09 - Non.
10:10 - Donc y'a ces 2 sur 6 qui passent.
10:11 - Ah ouais ?
10:12 - Ça va lâcher des matchs, quand t'en sais pas sérieux.
10:13 - Bah non, 2 sur 6 c'est trop peu.
10:16 - Déjà 2 sur 5, ça fait combien de matchs ?
10:18 - Si y'avait des barrages, juste.
10:20 - Ah, alors idée de...
10:21 - Idée de Julien Thomas.
10:22 - Idée de 16ème de finale.
10:23 - Attention nouvelle règle.
10:24 - Idée de Julien Thomas qui est en train de...
10:26 - Julien Thomas qui est en train de passer une audition, un entretien pour War Rugby.
10:30 - Explique-nous ton idée.
10:32 - Je suis d'accord avec Antin, ça serait pour moi une solution, des poules comme ça.
10:37 Sauf que bien sûr, 2 qualifiés, mais après y'a un barrage peut-être.
10:42 Et ça ferait un peu comme on est dans la culture de championnat en France.
10:45 - Les meilleurs 3ème ?
10:46 - Les meilleurs 3ème, et bah ils font un barrage.
10:48 - Et derrière ils affrontent des équipes qui sont déjà qualifiées pour les quarts ?
10:51 - Exactement.
10:52 - Ah donc ça s'appelle du basket quoi.
10:54 - Tu vas signer à War Rugby toi, arrête de dire "tu vas signer à War Rugby"
10:56 c'est pour pas qualifier la championnat.
10:58 - Non parce que moi ça changeait pas le...
11:00 - Je veux pas le badge.
11:01 - Moi ce que je proposais ça change pas la durée du mondial.
11:04 - Oui, non mais d'accord, j'entends Quentin.
11:07 Mais tu vois on pouvait prendre l'effet inverse aussi
11:10 et qualifier 4 équipes sur 6 dans chaque poule.
11:12 Mais bon, d'accord, mais je vois qu'en tout cas le débat...
11:16 - On a avancé.
11:17 - Ah ouais, on a vachement avancé.
11:19 Y'a une idée qui a été d'ailleurs bien soutenue,
11:24 c'est Dan Léo, l'ancien capitaine des Samoas,
11:27 qui est fondateur de PRPW,
11:31 qui est un syndicat de joueurs du Pacifique,
11:33 qui est totalement indépendant,
11:35 et d'ailleurs il ne reçoit aucune subvention de War Rugby,
11:37 qui nous dit "quand les joueurs anglais reçoivent une prise de 22 000 euros
11:41 pour un match, les nôtres en touchent à peine 500.
11:43 Twickenham a guichet fermé, donc 82 000 places,
11:46 je cite c'est dans l'équipe, auprès de Dominique Issartel,
11:49 c'est autour de 10 millions de livres, donc de recettes,
11:53 mais ni notre fédération, ni nos joueurs n'en bénéficient
11:55 quand les joueurs anglais reçoivent une prise de 22 000 livres
11:58 pour un match, les nôtres touchent à peine 500,
12:00 on ne demande pas un partage à 50%,
12:02 quand y'a par exemple Fidji ou Samoa en Angleterre,
12:06 c'est pas 50% qui demandent, mais si on touchait 5 à 10% à chaque fois,
12:09 cela changerait tout pour nos pays,
12:11 qui souvent n'ont pas de stade adapté pour accueillir de tels matchs.
12:15 Faut-il mettre des terrains neutres ?
12:17 Faut-il organiser des compétitions sur terrain neutre
12:19 pour partager les billetteries, pour rendre plus riches,
12:22 en tout cas, ou moins pauvres, les pauvres fédérations ?
12:25 Y'a quelque chose à faire quand même sur cette petite fédération
12:28 qui ont pourtant du talent, Philippe.
12:30 Y'a énormément de choses à faire.
12:32 Aujourd'hui, on a un vrai problème de redistribution de la richesse
12:36 et de création de la richesse.
12:38 Donc y'a deux choses à faire rapidement,
12:40 et c'est pour ça qu'on est en train d'avancer sur cette Nations Cup
12:45 pour créer de nouvelles compétitions.
12:47 Nous, les Français, on est le pays qui sera le plus impacté,
12:53 parce que c'est là où il y a le plus de complexité
12:56 dans la gestion des calendriers
12:58 entre notre ligue professionnelle et la fédération.
13:01 Mais toutes les autres nations sont pour, bien sûr,
13:05 parce qu'on est dans un système qui est un peu schizophrène.
13:09 On parle de santé des joueurs en permanence,
13:11 mais malgré tout, il faut ajouter des matchs pour ajouter les revenus.
13:15 Il faut que le world rugby soit plus riche.
13:17 Il faut que le world rugby ait plus d'argent à redistribuer au petit pays.
13:20 Pour vous donner un ordre d'idée,
13:22 le world rugby redistribue par an sur le continent africain,
13:25 qui est un enjeu majeur pour l'avenir de notre sport,
13:29 puisque quasiment 50% de la population mondiale de moins de 18 ans
13:33 sera sur le continent africain en 2050.
13:36 À ce jour, le world rugby attribue 1,5 million d'euros par an
13:39 au développement du rugby sur le continent africain.
13:42 À l'échelle d'un grand sérieux mondial, c'est pas sérieux.
13:45 Mais le world rugby ne peut pas faire beaucoup mieux.
13:47 Donc il y a deux choses à faire.
13:49 Il y a malheureusement, et il faut gérer le problème de la santé des joueurs
13:52 au milieu de tout ça, c'est très complexe,
13:54 de nouvelles compétitions à créer, du merchandising à faire
13:58 pour amener de nouveaux revenus, pour que le world rugby ait plus de moyens.
14:01 Mais il faut aussi aider, je suis d'accord,
14:03 les petites nations à se développer
14:06 et les aider à créer de la valeur en direct.
14:10 Et ça c'est l'enjeu des grosses nations.
14:12 Parce que moi ce qui me fait peur aujourd'hui,
14:14 c'est qu'on reste un circuit fermé et qu'on en crève.
14:17 Parce qu'il y a 6 ou 7 pays aujourd'hui qui ont une économie viable.
14:22 On voit que le rugby australien est en très mauvais état.
14:25 Les néo-zélandais ont trouvé des solutions.
14:27 Le rugby fichien est en tutelle à cause de la corruption.
14:31 Le rugby fichien est sous tutelle.
14:34 Donc voilà, aujourd'hui il faut quand même regarder tout ça
14:38 et se demander ce qu'on veut, les grosses fédérations,
14:41 la France, l'Angleterre, l'Irlande,
14:44 est-ce qu'on veut rester forts à 3 ou 4
14:46 ou est-ce qu'on veut faire des efforts chacun de notre côté
14:50 pour redistribuer un peu de notre richesse,
14:52 pour faire grandir d'autres équipes.
14:54 Parce que faire grandir d'autres équipes, ça fera grandir notre sport.
14:57 Et donc là on est quand même à la croisée des chemins.
15:00 Beaucoup de choses vont se mettre en place.
15:02 On parle de la Coupe du monde des clubs qui va se mettre en place,
15:04 on parle de la Nations Cup.
15:06 Donc on est dans un chamboulement du rugby mondial
15:08 qui est arrivé avec l'arrivée des comptes d'investissement.
15:11 Et là pour le coup, il ne faut pas louper ce virage qui nous attend très rapidement.
15:15 Merci beaucoup Phyllis Fangiro, en avant l'écho avec toi.
15:19 Et si vous n'en revenez seulement maintenant, pas bravo, mais ne vous inquiétez pas,
15:23 il y aura le replay sur l'app Sud Radio,
15:25 puis il y aura aussi le replay sur la chaîne YouTube de Sud Radio
15:29 au cœur de la mêlée.
15:31 Dans un instant on va se poser la question,
15:32 est-ce qu'on met Antoine Dupont en danger au sein du 15 de France ?
15:36 C'est une question à poil provoque,
15:38 mais on va y répondre avec un peu de détail évidemment dans un instant
15:41 avec Bruno Boussagaud, le manager santé de l'équipe de France,
15:44 qui s'est exprimé hier.
15:45 On en discute avec vous, spécialistes, avec vous auditeurs,
15:48 0826 300 300 et sur la chaîne Twitch de Sud Radio, à tout de suite.
15:51 Vous êtes au cœur de la mêlée sur Sud Radio jusqu'à 21h,
15:55 puis ensuite Nouvelle-Zélande, Italie en direct de Lyon,
15:58 avec le débrief jusqu'à 23h30.
16:00 On est avec Julien Thomas, on est avec Yohann Huget,
16:04 avec vous au 0826 300 300,
16:06 avec Rémi Dos Santos, avec Antoine Cabanis et toute l'équipe Sud Radio Rugby,
16:10 jusqu'à Aude qui vous accueille au 0826 300 300.
16:15 Il y a forcément un feuilleton, un feuilleton qui dure,
16:18 un feuilleton qui nous tient en haleine.
16:20 Antoine Dupont sera-t-il prêt pour le quart de finale,
16:23 probablement face à la feuille du Sud ?
16:25 Oui, normalement, ce sont des informations Sud Radio.
16:28 Il devrait être titulaire prêt à affronter, a priori,
16:33 les Springboks en quart de finale.
16:35 Mais forcément, il y a la question de la reprise,
16:39 du programme pour Antoine Dupont.
16:41 On va écouter Bruno Boussagol en trois parties,
16:43 avant d'en discuter.
16:45 Bruno Boussagol, c'est le manager santé de l'équipe de France,
16:47 et d'abord, il nous détaille le programme de reprise d'Antoine Dupont.
16:51 La programmation, par rapport à lui, c'est une visite chez le chirurgien
16:55 qui va se faire assez rapidement
16:57 pour évaluer sa progression
17:01 et pour donner les premières consignes.
17:04 On attend en fonction des consignes du chirurgien son retour,
17:07 qui, on l'espère, sera programmé assez rapidement.
17:10 Il va avoir un contrôle neuro dans la semaine,
17:12 dès qu'il arrivera, en tout cas, pour évaluer son état
17:15 et pour ce qu'il autorisera à reprendre progressivement
17:18 une activité physique.
17:21 Voilà, donc pour la reprise de l'activité physique,
17:24 il devrait intervenir dimanche.
17:26 Selon nos informations,
17:29 surtout, Bruno Boussagol a tenu à rassurer
17:31 les supporters de l'équipe de France
17:33 et aussi, par le biais de sa conférence de presse,
17:36 Florian Grille, qui avait mis un petit peu le holà
17:38 le président de la FED, il avait dit
17:40 Antoine Dupont ne décidera pas de sa date de reprise.
17:43 Bruno Boussagol, lui, est rassurant, on l'écoute.
17:45 Les nouvelles que je peux vous donner, moi, aujourd'hui,
17:47 par rapport au dernier coup de fil que j'ai pu avoir,
17:49 qui s'en remonte à hier,
17:51 donc hier, il m'a appelé pour avoir des conseils sur son suivi.
17:54 Il a du mieux possible,
17:56 puisqu'on est à six jours de son intervention,
17:59 son oedème s'est résorbé,
18:01 il a des douleurs qui sont en lien avec le choc frontal,
18:04 mais qui n'ont rien à voir avec post-opératoire,
18:06 donc il évolue très favorablement.
18:09 Très favorablement, son évolution.
18:13 Yoann Uge, est-ce que là, on a des réels signaux positifs
18:17 pour le retour d'Antoine Dupont, déjà ?
18:19 C'est la première question.
18:21 Oui, clairement, il veut être rassurant,
18:24 il veut être optimiste,
18:26 et on a de réels nouvelles rassurantes concernant Antoine,
18:31 même si on n'en a jamais douté.
18:33 On n'en a jamais douté ? Est-ce que tu en as douté, toi, Julien Thomas ?
18:36 Non, pas douté, mais après, c'est le ressenti du joueur.
18:40 Quand tu es joueur, là, Uge, tu sais très bien ce que c'est,
18:43 même avec une petite blessure,
18:45 même à 80 %, tu dis que tu es prêt, que tu es à 100 %.
18:49 C'est là où est la problématique de ce sujet.
18:53 C'est une coupe du monde, même si tu es au milieu du jeu.
18:56 Je suis d'accord avec toi.
18:58 La question globale, c'est, est-ce qu'on met Antoine Dupont en danger,
19:02 en le laissant être un peu le maître de sa récupération, Julien ?
19:07 Donner son avis, pour moi, c'est exactement, à moindre échelle,
19:13 un cas où tu vas faire ton protocole, suivant qui t'a,
19:16 tout va bien, et on te remet sur le terrain,
19:19 alors que tu es complètement dans les étoiles.
19:22 Avant, il y avait vraiment un docteur parallèle qui intervient
19:26 et qui, lui, ne fasse pas partie du staff.
19:29 Mais tu retournais sur le terrain, et tu disais tout va bien,
19:32 alors que tu n'étais pas bien.
19:34 Parce qu'en tant que joueur, tu veux jouer, et en plus, en Coupe du Monde.
19:37 Et en plus, on a parlé de Richie Macro en finale, qui avait le pied cassé.
19:41 - Et justement, Julien, on en parlait avec Daniel Herrero,
19:44 dans l'émission, dans "Au coeur de la mêlée", avec les auditeurs,
19:47 Daniel Herrero, il parlait de ce France-Afrique du Sud,
19:50 et il a mis un petit peu le holà sur cette situation médicale.
19:53 - Le match du rendez-vous, il est le plus haut match qui pourra se jouer,
19:58 peut-être, dans l'année, peut-être pas dire dans la décennie, je ne sais pas,
20:02 mais de cet ordre-là, le plus haut match d'engagement physique.
20:06 Voilà, peu d'interrogations.
20:08 - Je suis de ceux qui pensent que, j'allais dire,
20:11 petit frère ou grand frère de l'ordre du médical et des sciences objectives,
20:17 prenez la décision. Donnez-nous, engagez-vous,
20:22 avec votre culture, votre expertise et votre expérience, je dirais,
20:26 engagez-vous dans la décision, à mon sens.
20:29 - Oui, mais est-ce que c'est qu'une décision médicale, Yohann Uges ?
20:32 C'est une décision aussi politique, quand je dis politique,
20:34 non pas avec des hommes politiques, mais politique dans le sens,
20:37 en fait, il faut qu'il joue. Est-ce que aussi, c'est pas une décision sportive ?
20:41 Parce que là, médicalement, s'il y a des doutes,
20:45 est-ce qu'on va vraiment les écouter, ces doutes-là, Yohann ?
20:48 - Est-ce qu'on va les écouter ? Je ne sais pas,
20:52 parce qu'il y a l'adrénaline qui prend aussi le dessus,
20:56 mais connaissant Antoine, je sais qu'il est très bien entouré,
20:59 il ne prendra pas de risque. S'il n'est pas prêt,
21:02 c'est un grand garçon, il a la tête sur les épaules.
21:04 Et je peux vous dire que s'il est sur le terrain,
21:07 c'est qu'il aura eu l'aval de tout le corps médical,
21:10 que ce soit au Stade Toulousain et en équipe de France,
21:14 parce qu'il a perdu une Coupe du Monde,
21:16 il a une carrière à faire derrière, il a beaucoup de choses,
21:18 donc il en est conscient. Et s'il prend le choix de jouer,
21:24 c'est qu'il ne ressentira aucune douleur.
21:26 - Et justement, il y a Pink Passion sur la chaîne Twitch,
21:29 de ceux qui nous disent "Dupont en demi", pour moi.
21:32 Ce que demande notre internaute.
21:36 - Oui, en demi, mais s'il ne gagne pas le quart...
21:39 - Évidemment, évidemment !
21:41 - On va dire que c'est qu'on a une chance,
21:42 on a une chance, on a une chance, la demi, à quart de finale.
21:44 - Non, non, mais c'était pour l'échelle, le timing,
21:48 c'était plutôt pour la demi, et non pas pour les quarts de finale,
21:50 ni pour l'Italie, même s'il y a eu une rumeur Italie.
21:53 Non, quand même, il ne faut pas non plus...
21:55 - Oui, mais alors Alex, moi je suis d'accord pour la demi.
21:57 C'est-à-dire que s'il passe le quart,
21:59 on fait sortir le demi-demainé qui a gagné les quarts,
22:01 pour faire entrer Antoine.
22:03 - Mais c'est le capitaine, c'est obligé.
22:05 - Et puis c'est le meilleur joueur du monde.
22:07 - Tu es obligé, c'est le capitaine.
22:08 Il n'y aurait pas le capitaine à l'âge, on entendrait.
22:10 - C'est un garçon qui n'aura pas joué depuis trois semaines.
22:12 - Et le demi-mêlée, en quart de finale,
22:15 le demi-mêlée te met deux essais.
22:17 Tu sors quand même le mec qui a fait homme du match,
22:22 c'est compliqué après.
22:23 - Et oui, et on continue le débat dans un instant sur Sion Radio,
22:25 parce qu'il y a la question du masque.
22:27 Parce que la question globale, c'est "mettons-nous en danger Antoine Dupont ?"
22:30 Alors comment le protéger ?
22:32 Le protéger face à quoi ? Face à des Springboks qui vont le viser.
22:34 Vous entendrez dans un instant Tendai Tawarira,
22:36 vous entendrez aussi dans un instant Cédric Soulette,
22:39 mais avant ça, Bruno Boussagol nous parlera du masque de Dupont,
22:42 et vous verrez, c'est pas gagné cette histoire tout de suite.
22:44 Vous êtes au cœur de la mêlée,
22:46 on est au cœur du débat sur Antoine Dupont.
22:48 Mettons-nous en danger, le demi-mêlée de l'équipe de France.
22:51 On vous pose la question sur la page Twitter de Sud Radio Rugby.
22:55 Pour l'instant, vous votez non à 55%,
22:57 mais continuez de contribuer évidemment,
22:59 et appelez-nous au 0826 300 300.
23:01 Donnez votre avis aussi sur la chaîne Twitch de Sud Radio.
23:04 On est avec Yoann Uge, multiple international.
23:06 On est avec Julien Thomas, aussi international.
23:09 On est avec Rémi Dos Santos, non international.
23:11 Quentin Cabanisse, bon au toucher.
23:14 - Moins Crémy.
23:16 - Et avec Adrien Abadie, Antoine Mazère,
23:18 sur les réseaux sociaux, meilleur au toucher que Quentin Cabanisse.
23:21 - Ah, au pire sens.
23:22 - Et on salue Maxime Senna, qui est toujours blessé au toucher.
23:25 - Au toucher des invalides ou premier ballon.
23:28 - La légende, la légende Maxime Senna.
23:31 - Ah oui, Maxime Senna, Yoann, incroyable.
23:33 Maxime Senna, ce qui s'est passé, notre réalisateur,
23:36 ballon d'essai, tu sais,
23:38 il marque l'essai, premier ballon, il arrive, il touche le ballon,
23:41 il marque un essai, il plonge, acrobio, boum, allez hop, terminé.
23:45 Ça a duré 10 secondes.
23:47 - C'est un art de plonger.
23:49 - Mais toi tu faisais des sacrés plongeons, Yoann.
23:51 On a des souvenirs, on a des sacrés souvenirs de tes plongeons.
23:55 - Est-ce qu'on met Antoine Dupont en danger ?
23:58 Alors on a écouté le programme de reprise,
24:01 il faut savoir faire la part entre les décisions sportives médicales et politiques,
24:06 ça c'est sûr, mais comment protéger Antoine Dupont pour ne pas trop le mettre en danger ?
24:10 Peut-être un masque ?
24:11 Écoutez, Bruno Boussagol, c'est le manager santé de l'équipe de France,
24:15 il n'est pas pour.
24:16 - Pour nous aujourd'hui, ce n'est pas le bon timing, la question du masque.
24:19 Effectivement, il y en a qui préconisent le masque.
24:22 Nous, ce n'est pas quelque chose que l'on a abordé encore,
24:25 parce qu'un masque, ce n'est pas facile à porter.
24:27 Un masque, ça peut être parfois aussi contendant,
24:30 et ça peut entraîner d'autres problématiques.
24:32 Personnellement, je ne suis pas forcément favorable à ça,
24:35 mais si lui nous sollicite pour ça, pourquoi pas, on étudiera la question.
24:39 - Mais le masque, pour l'instant, ça n'a pas les faveurs de Bruno Boussagol.
24:45 Nous revenons autour de la table, Maxime Siena, avec son acromio, bravo Maxime !
24:50 - De ne pas plonger comme Yohann UG dans l'ambute, ça ne marche pas.
24:55 - Ce n'est même pas plonger, j'ai essayé de faire une roulade, ça n'a pas marché.
24:59 - On part de plus loin là, Yohann.
25:02 - C'est le terrain, il devait être trop dur.
25:06 - Je n'avais pas mis les vissées.
25:08 - Il est venu en ballerine, donc forcément c'était un peu plus compliqué,
25:12 il venait directement de la danse classique.
25:14 Forcément, ça coûte cher.
25:16 Pas de masque = plus de danger.
25:18 - C'est vrai que longtemps, on a évoqué cette idée de masque,
25:21 alors ce n'est pas enteriné qu'il n'en aura pas,
25:24 mais le manager santé, Bruno Boussagol, il n'est pas forcément pour.
25:28 - Non, moi aussi, je ne suis pas forcément pour un masque,
25:31 parce que déjà, ce n'est pas confortable, ce n'est pas quelque chose d'habituel,
25:35 il faut qu'il retrouve ses repères au plus vite possible.
25:38 Je pense que le masque, il va le porter à l'entraînement,
25:40 c'est une certitude pour se protéger,
25:43 mais après un match, il ne faut pas montrer un signe de faiblesse,
25:46 on est quand même dans un sport viril,
25:48 et mettre un masque, c'est sûr que les Sud-Africains vont tout faire
25:51 pour y appuyer un peu dessus.
25:53 - Ah bah tiens, c'est très intéressant.
25:55 Demain, sur Soudan Radio, vous allez vivre l'entretien exceptionnel
25:59 avec Tendai Tower Iraq, qu'on a réalisé avec Félix Panguiron,
26:02 on est très heureux.
26:04 L'immense pignet gauche sud-africain, fondateur de la BIS Foundation,
26:08 qui oeuvre énormément en Afrique du Sud,
26:11 on a parlé de tous les sujets, des deux sélectionneurs qu'il y a,
26:14 puisque sur le papier, il n'y en a qu'un seul côté Springboks,
26:17 mais on se posait la question, est-ce qu'il y en a deux ?
26:20 Vous apprendrez demain l'avis de Tendai Tower Iraq,
26:23 qui est croustillant là-dessus, l'apport de Pollard,
26:25 et forcément, on a parlé d'Antoine Dupont.
26:27 La question était simple, est-ce que Antoine Dupont
26:30 va être spécifiquement visé par les Springboks ?
26:33 S'il y joue, écoutez, c'est évidemment avec un petit peu de sourire
26:36 et de malice de la part de Tendai Tower Iraq, qui est adorable,
26:39 mais la réponse est quand même sans équivoque, écoutez.
26:42 C'est évident.
26:44 Évidemment.
26:46 On va mettre son image sur le mur,
26:49 et on va y lancer des flèches.
26:53 Il est un homme important pour l'équipe de France,
26:56 et s'il joue, il a un rôle important.
26:59 Donc si vous voulez gagner contre l'équipe de France,
27:01 il faut lui faire passer un très mauvais match.
27:04 Voilà donc Tendai Tower Iraq, petit extrait de ce que vous vivrez demain
27:08 au cœur de la Melee, dimanche aussi, avec le champion du monde sud-africain.
27:13 Il sera visé, Johan.
27:14 Et ça, c'est clair, il va avoir une cible sur le visage.
27:17 Il l'avait déjà, Rémi Dos Santos,
27:20 mais est-ce qu'il en aura encore une plus grande, Johan ?
27:23 Bien sûr, il y aura une plus grande, et lui aussi.
27:26 Bon, on va dire qu'il va être attendu.
27:29 Je pense que d'entrée, il faut qu'il prenne un bon contact,
27:32 et au moins après, ça passe.
27:34 C'est souvent comme ça.
27:36 On n'a pas forcément le choix,
27:39 mais à chaque fois qu'on a mal quelque part,
27:42 c'est sûr qu'on reprend un coup dessus la première ou la deuxième action.
27:45 Donc il faut qu'il y aille la tête en avant,
27:47 et puis il va voir si ça passe ou pas.
27:49 C'est aussi simple que ça, Rémi Dos Santos.
27:51 Il en rigole évidemment, et il le dit avec beaucoup de sympathie,
27:55 Tower Iraq, mais il est quand même sans équivoque.
27:58 On va imprimer une belle photo d'Antoine Dupont,
28:00 l'accrocher sur l'humeur dans le vestiaire,
28:02 et lui jeter des fléchettes sur son visage.
28:05 Parce que si vous voulez battre les Bleus,
28:07 il faut faire passer un très mauvais match à Antoine Dupont.
28:10 De toute façon, s'il avait dit "non, le rugby c'est collectif,
28:14 il n'y a qu'un joueur, machin",
28:16 on l'aurait pas cru.
28:18 Il n'y a pas qu'Antoine Dupont.
28:20 Oui, mais est-ce qu'on l'aurait véritablement cru ?
28:22 On sait très bien que c'est un joueur qui est,
28:24 en plus, le dépositaire du jeu de l'équipe,
28:26 meilleur joueur du monde, et qu'il est un peu affaibli.
28:29 Evidemment que tu vas le viser, de toute façon.
28:31 Et comme je le disais il y a quelques secondes,
28:33 quand tu es demi-de-mêlée, tu seras toujours visé.
28:35 - Surtout quand tu t'appelles Julien Thomas.
28:37 - Oui, particulièrement.
28:39 On sait que la feinte de la moustache,
28:41 elle a toujours été regardée à la vidéo en amont, évidemment.
28:45 Des matchs de Julien Thomas.
28:47 Quand tu es demi-de-mêlée, tu es visé de toute façon.
28:49 C'est évident, ils savent que sur ce point,
28:52 il y aura peut-être quelque chose à faire.
28:54 Imagine un scénario où Antoine Dupont est titulaire,
28:57 et au bout de 10 minutes, il est obligé de sortir blessé.
29:00 T'imagines psychologiquement l'avantage que prend l'Afrique du Sud à ce moment-là ?
29:03 C'est phénoménal, parce que certes, c'est Maxime Lucu qui va rentrer,
29:06 c'est très bien et tout, mais tu t'es battu pour revenir,
29:09 et t'es obligé de sortir direct, et là les mecs ils ont...
29:12 - Ça serait une petite victoire pour eux dans le match, Julien Thomas.
29:15 - Non, non, mais c'est exactement ça.
29:17 C'est-à-dire que quand tu es à la charnière,
29:19 demi-mêlée, et notamment numéro 10 aussi,
29:21 quand il y a un objectif de l'équipe adverse,
29:24 de cibler, justement d'anéantir,
29:26 de venir mettre la pression sur un certain,
29:28 le 9 ou le 10, c'est la troisième ligne.
29:31 Et quand je vois la troisième ligne quand même des Springboks,
29:34 c'est de l'expérience.
29:36 C'est Moyenne d'âge, 30-31,
29:38 Peter, Steph, Duto, 31 ans,
29:40 Colissy, 32,
29:42 Smith, 30 ans, ils ont tous
29:44 Duen, Vermelain, 37 ballets,
29:47 donc les mecs ils vont pas se faire prendre par la patrouille,
29:50 ils ont la petite Roblardise peut-être pour le choper au bon moment.
29:54 Donc c'est ça qui m'inquiète.
29:56 Quand je connais un petit peu quand même Antoine Dupont,
30:00 il est attendu à tous les matchs,
30:02 et depuis il est là.
30:04 Honnêtement, je me fais pas de soucis.
30:06 - Oui, et tiens,
30:08 on sait qu'il va être visé, Antoine Dupont.
30:10 Y'a pas trop d'autres.
30:12 Écoutez, c'est vrai que Soulette,
30:14 lui aussi, il a pris les choses avec humour.
30:17 Forcément, il y aura un arbitrage, il y aura des règles.
30:19 On l'espère, écoutez-le.
30:21 - On est quand même pas dans un combat de même âge.
30:23 C'est un sport, y'a des règles,
30:25 et je pense que très sincèrement,
30:27 ils ont intérêt,
30:29 si ils lancent,
30:31 à être malins, le saisir, c'est pas facile,
30:33 et lui mettre une manchette dans la tête,
30:35 je crois qu'à un moment donné, c'est Saint-Soleil en Rosse.
30:37 Donc y'a quand même un truc qui est intéressant,
30:40 c'est qu'il y a des règles.
30:42 - Et y'a des règles, et les règles,
30:44 elles sont là. Est-ce que justement,
30:46 la première protection d'Antoine Dupont,
30:48 c'est pas l'arbitrage, Yoann UG ?
30:50 - Bien sûr, aujourd'hui, on dit qu'il va être visé,
30:53 c'est une sorte de...
30:55 Il va y avoir, je pense, Fab de Cleyre,
30:57 qui va être comme une censure sur lui,
30:59 et deux, trois avant.
31:01 Mais après, y'a la vidéo, tout va être dans la règle.
31:03 Donc le risque, il est mesuré pour Antoine,
31:07 et les Sud-Africains le savent,
31:09 ils vont pas non plus laisser un quart de finale,
31:13 ils vont prendre un carton rouge au bout de 10 minutes.
31:15 Quoique, ils l'ont pris à Marseille.
31:17 - Ils l'ont pris à Marseille, ouais,
31:19 mais ça leur avait coûté cher.
31:21 - Et voilà, donc...
31:23 - Ça nous avait coûté cher aussi,
31:25 on a perdu trois mecs au bout de 20 minutes,
31:27 ou quatre mecs, donc on sait très bien
31:29 que ce quart de finale, il va être explosif.
31:31 On le sait, c'est un France-Afrique du Sud,
31:33 parce que là, on parle tous de France-Afrique du Sud.
31:35 Mais...
31:37 - Et on parle d'Antoine Dupont qui sera sur le terrain.
31:39 On est très optimistes,
31:41 et je le souhaite, bien sûr.
31:43 - Mais l'Écosse, on peut battre l'Irlande, messieurs, non ?
31:45 - Oui, oui, bien sûr.
31:47 - Il y a toujours un scénario où l'Afrique du Sud
31:49 est la première et l'Écosse deuxième.
31:51 - Oui, bien sûr, mais...
31:53 Quand on en discute avec les Sud-Africains,
31:55 il y a clairement...
31:57 - Ils préparent le match.
31:59 - Exactement,
32:01 ils préparent le match, les Sud-Africains.
32:03 Il faudra surveiller De Klerk, Favre De Klerk.
32:05 Petite gêne au genou gauche.
32:07 C'est peut-être
32:09 un coup d'Ezbrouf côté Sud-Africain,
32:11 mais Mathias Merlot, notre journaliste
32:13 à Toulon, qui est très près
32:15 des Springboks, nous dit
32:17 qu'il faut surveiller Favre De Klerk.
32:19 - Après, ils ont trois autres neufs.
32:21 - C'est l'avantage,
32:23 ils en ont quatre au total, et en plus
32:25 quatre ultra-talentueux, donc vraiment,
32:27 pas trop d'inquiétude sur ce point-là.
32:29 Sur Sud Radio, eh bien, on a
32:31 un grand jeu. Un jeu
32:33 qui déchaîne les passions. On va le vivre
32:35 dans un instant, ce jeu. C'est le Qui Je Suis

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