Deux personnes, âgées de 43 et 24 ans, ont été abattues à bout portant au moyen d'une kalachnikov jeudi soir à Marseille. La première victime était connue des services de police pour assassinat et la seconde pour escroquerie.
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00:00 "Marseille, il n'y a plus de frein dans la criminalité."
00:01 C'est vrai, mais la violence, elle ne cesse d'augmenter aussi.
00:04 Premièrement, et deuxièmement, moi ce que je me dis
00:06 quand je vois ces images, c'est aussi "Qu'est-ce qui se passe ?
00:09 Qu'est-ce qui se passe ? Comment on est en train de banaliser ces faits ?"
00:12 Moi, il n'y a rien d'anormal pour moi, je suis désolé,
00:14 je refuse d'être hypocrite et de prendre ce micro
00:17 en vous disant que je suis étonné et que c'est dramatique ce qui se passe.
00:19 C'est effectivement dramatique, mais pour moi, c'est la suite logique
00:22 des politiques publiques qui ont été menées ces 20 dernières années.
00:25 C'est la suite logique de la situation à Marseille et dans quelques jours,
00:30 il va y avoir cette vengeance et une autre vengeance et une autre vengeance.
00:31 Et malheureusement, les faits ne vont pas s'arrêter là.
00:33 Mais aujourd'hui, moi, quand je vois ces images,
00:35 je me demande "Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui se passe ?"
00:37 pour qu'aujourd'hui, à Marseille, on est en train de banaliser ces faits
00:39 et de diffuser des vidéos de meurtres comme si c'était des vidéos,
00:42 comme si c'était des dessins animés, comme si c'était des vidéos de divertissement
00:45 qu'on est en train de regarder.
00:46 Et j'annonce que nous, on demande, est-ce qu'il y a une enquête
00:48 pour savoir quel est l'agent municipal, quel est l'agent de la police municipale
00:52 qui aujourd'hui a diffusé ces images et qui a permis à ce que ces images soient rendues publiques ?