Au cœur de la marche contre l'extrême-droite avec René Revol, maire de Grabels, et Nathalie Oziol, députée de l'Hérault

  • l’année dernière
Drapeaux violet, rouge et vert ont coloré les rues de Grabels ce samedi 30 septembre à l’occasion d’une marche solidaire en soutien au maire de la commune, René Revol, pris à partie par des individus identifiés par l’élu comme des membres de l’extrême-droite.

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Transcription
00:00 Il y a des minorités qui se croient permis d'utiliser la violence.
00:04 Mais c'est parce qu'on leur crée les conditions pour qu'ils puissent utiliser cette violence.
00:11 Je ne crois pas que l'immense majorité de la population, elle, ait perdu ses valeurs.
00:17 Pour élever leurs enfants, pour faire leur travail, pour vivre avec les siens,
00:22 ils ont des valeurs humanistes les gens.
00:24 Et il y a une petite minorité qui utilise la violence.
00:28 De toute façon, de le permettre dans la société qui ne nous convient pas.
00:31 Donc la manière de faire que la violence disparaisse, c'est donner la parole au peuple.
00:37 Est-ce que c'est aussi réveiller un peu la famille politique que d'être là tous ensemble aujourd'hui ?
00:41 Oui, clairement, vous voyez, on est quand même assez nombreux.
00:44 Parce que, vous savez, on était déjà présents lorsque le maire de Saint-Brévin s'est fait agresser,
00:50 que sa maison a été brûlée.
00:52 Nous, à la France Insoumise, nous n'avons pas hésité une seule seconde.
00:56 Et là, cette fois, c'est un maire, un maire insoumis, qui a été agressé
00:59 par des gens qui ont proféré des propos racistes, toi l'ami des Arabes, ils lui ont dit.
01:04 Et donc, évidemment que nous sommes là, puisque de toute façon, nous ne lésinons pas
01:10 dans le combat contre l'antiracisme et contre le fascisme.
01:13 Est-ce que le débat est encore possible avec l'extrême droite ?
01:16 En réalité, ils n'ont jamais changé de fond politique.
01:20 Il n'y a que ceux qui croient qu'une cravate suffit pour changer tout le reste,
01:25 qui ont pensé à un moment donné qu'il n'y avait plus à y avoir une moindre modification,
01:29 une moindre nuance dans leur politique.
01:31 Je veux dire, c'est dans leur rang quand un député a dit à un collègue, à un camarade, à moi,
01:36 qu'il retourne en Afrique.
01:38 Donc, tout ceci, de toute façon, montrait bien qu'il n'y avait absolument aucun changement de politique.
01:43 Et donc, nous pensons que nous luttons contre l'extrême droite,
01:47 quand nous ne cédons rien à l'extrême droite.
01:49 [Musique]
01:54 ♪ ♪ ♪

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