Les frères Goyard sont à l'honneur dans ce nouvel épisode de Vue de la Corniche !
C'est une belle histoire de famille qui se perpétue sur l'eau que nous racontent Thomas et Nicolas
C'est une belle histoire de famille qui se perpétue sur l'eau que nous racontent Thomas et Nicolas
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00:00 Dans le cycle des jeux, on est toujours content si l'un de nous deux y va.
00:03 On pousse l'un et l'autre et quoi qu'il arrivera, on sera content.
00:06 On a toujours été dans cet esprit, tous les deux, de se dire que le meilleur gagne.
00:11 Et à un moment donné, il n'y a pas de jalousie, c'est juste un fait.
00:14 Quelqu'un est meilleur, quelqu'un est meilleur et tant mieux.
00:17 C'est comme ça.
00:17 Pour moi, c'est ma première PO.
00:40 On est deux frères qui s'entraînent ensemble et je pense qu'il y a une très, très bonne cohésion
00:45 dans le sens où on a des approches différentes, des côtés très complémentaires.
00:51 À la fois par mon côté, peut-être plus technologique, encore plus carré que lui sur certains points.
00:57 Et par contre, le reverse, c'est beaucoup plus organisé sur d'autres points.
01:00 Et au niveau communication, c'est aussi meilleur.
01:01 Donc du coup, on se complémente sur des points où concrètement, aucun de nous deux ne pourrait faire ce boulot qu'on fait à deux.
01:07 On arrive à rester dans cette mentalité-là, à se pousser l'un et l'autre,
01:10 sachant que forcément, on a besoin de l'un et l'autre pour avancer le plus loin possible et le plus rapidement possible.
01:15 L'un sans l'autre, on ne pourrait pas évoluer à la vitesse à laquelle on évolue.
01:17 On ne pourrait pas se pousser aussi loin.
01:20 Mais par contre, forcément, à l'inverse, ça crée aussi potentiellement des tensions parce qu'on habite ensemble.
01:24 Donc ça fait que tout encumulé, effectivement, on passe beaucoup, beaucoup de temps.
01:28 Et donc, il faut réussir à communiquer, à dire ce qui peut être un peu pesant pour l'un, pour l'autre,
01:32 parce que forcément, les choses qui peuvent être plus ou moins agréables chez l'un et chez l'autre,
01:38 on en est conscient et on évolue avec.
01:42 On apprend aussi de ça, ce qui est une expérience que je pense que peu de frères peuvent partager.
01:46 Donc ça, c'est génial.
01:47 Avec mon frère, c'est cool.
01:55 Franchement, à l'entraînement, c'est génial.
01:57 C'est un super partenaire d'entraînement.
01:59 J'espère que je suis bien pour lui aussi.
02:01 Je pense que récemment, c'est de mieux en mieux.
02:02 Au début, c'était un peu compliqué parce que je n'étais pas assez lourd et donc je n'avançais pas, clairement.
02:06 Et voilà.
02:07 Donc là, maintenant, on se tire la bourre à l'entraînement.
02:09 Il est hyper motivé, hyper rigoureux.
02:11 On s'apporte l'un l'autre.
02:12 Et puis, non, je suis hyper fier de lui s'il va au jeu.
02:16 Donc, ça sera vraiment top.
02:18 Alors, on est très, très différent.
02:19 On n'a vraiment pas du tout la même personnalité depuis qu'on est né.
02:21 Du coup, je pense que je vais dire que je suis plus organisé,
02:24 que j'anticipe plus sur le long terme et le moyen terme.
02:26 Nico est plus dans le court terme et est efficace à court terme, ce qui marche très bien.
02:29 Et moi, plus dans le long terme.
02:30 Et puis, Nico est plus jusqu'au boutiste que moi.
02:33 Moi, je suis plus dans l'intuition.
02:34 Nico est plus dans le cartésien, même si je suis assez cartésien.
02:37 Nico est encore plus dans le cartésien.
02:38 Après, ce qui aide pas mal dans mon cas, c'est que j'ai une médaille.
02:41 Je suis déjà allé au bout d'un projet.
02:43 Voilà, j'y suis allé une fois.
02:43 C'était cool. J'ai une médaille.
02:44 Je suis hyper content.
02:46 Et si Nico y va, ça sera encore mieux.
02:48 Et puis, je ne sais pas, je ne le prends pas comme un...
02:51 Comme si je n'y vais pas, c'est la fin du monde.
02:53 Je pense qu'actuellement, il mérite.
02:54 Franchement, il est meilleur que moi.
02:56 C'est clair.
02:57 Je pense que c'est un des tout meilleurs mondiaux,
02:59 voire le meilleur en termes de régularité des résultats sur l'ensemble de l'année.
03:03 Et pour moi, c'est un super ambassadeur.
03:05 Donc, je pense qu'actuellement, à l'heure où je parle, il mérite.
03:08 On verra à la fin de la sélection, mais pour l'instant, il mérite.
03:11 C'est les règles du jeu.
03:22 On en est conscient depuis le début.
03:24 On joue avec.
03:25 On est obligé de fonctionner comme ça.
03:28 Mais c'est aussi ce qui fait notre capacité à pousser la chose plus loin.
03:33 C'est qu'au niveau psychologique, on attrape quoi qu'il arrive, quant à nous.
03:36 Et ça, c'est top.
03:38 Il n'y a aucune pression par rapport à ce que Thomas a fait dans le passé.
03:41 On est deux êtres différents, avec des fonctionnements très différents sur certains points.
03:46 Très similaires chez un autre.
03:47 Mais chacun fait son bout de chemin et on verra ce qui advient.
03:51 Il faut donner au mieux de ce qu'on peut, quoi qu'il arrive.
03:55 Et voir où ça nous mènera et on fera les comptes à l'arrivée.
03:58 Au début, j'étais complètement perdu quand je passais de la RSX à l'AQFOL.
04:01 J'étais là, tout va plus vite, les décisions sont différentes.
04:04 Il y a toujours ce côté fun de la planche à voile qui est là.
04:06 Ça reste un support, tu vas à l'autre, tu prends du plaisir.
04:09 Surtout en ce moment avec le foil, l'AQFOL.
04:11 C'est juste incroyable.
04:13 Mais non, c'est clairement très physique, très dur.
04:15 La RSX, c'était super dur physiquement.
04:17 L'AQFOL, c'est différent, mais finalement, c'est dur aussi.
04:20 Ce qui est dur, c'est le fait que tu ne peux pas faire de la piste.
04:23 Tu ne peux pas faire de la piste.
04:24 C'est différent, mais finalement, c'est dur aussi.
04:26 Ce qui est dur, c'est le côté "pumping".
04:29 Le côté où on doit se décrocher du harnais et mettre des énormes séquences.
04:33 C'est un support ultra exigeant techniquement.
04:35 C'est un peu infini la recherche technique sur ce support.
04:38 Et on peut faire vraiment des grosses différences là-dessus.
04:39 On s'en rend compte encore hier à l'entraînement avec Nico.
04:41 Il y a des fois, il me met une torniole au pré.
04:44 Et puis des fois, c'est moi qui vais plus vite.
04:47 On sent quand même qu'au "pumping", il y a encore des choses à aller chercher.
04:50 Techniquement, en ligne droite sans pomper, on n'est pas mal, je pense.
04:52 Ça commence à être bien, mais au "pumping", on a encore beaucoup à explorer.
04:55 Les virements en volant, ça commence à arriver.
04:56 Il y a certains gars les plus doués, les plus réguliers, ils y arrivent de temps en temps.
05:00 En régate, on n'en voit quand même pas beaucoup.
05:02 Nico commence à y arriver tout doucement à l'entraînement.
05:04 Mais c'est risqué en fait, on peut tomber.
05:07 Franchement, j'étais hyper content que ça change pour l'avenir du windsurf en général.
05:11 Pas que de l'Olympisme, mais du windsurf en général.
05:13 Après, ça a été dur parce que je vais prendre du poids, comme tout le monde d'ailleurs.
05:17 Et puis j'ai eu un an et demi de retard par rapport aux autres préparations,
05:19 puisque les Jeux ont été décalés à cause du Covid.
05:22 Donc ça a été franchement dur.
05:23 Et là, je suis content de pouvoir dire aujourd'hui que je commence à être là, dans le game.
05:27 Je pense que je suis dans un niveau top 10 mondial dans ces eaux-là.
05:30 Donc c'est cool.
05:31 Moi, l'objectif, c'est de faire juste le mieux pour moi.
05:41 Et de mettre en place toutes les choses pour que au JO, je gagne.
05:47 Je pense que j'ai toutes les cartes pour y gagner.
05:49 Je pense que je suis prêt à faire tout pour gagner.
05:52 Je suis prêt à faire tout pour gagner.
05:54 Je suis prêt à faire tout pour gagner.
05:56 Je suis prêt à faire tout pour gagner.
05:59 Je suis prêt à faire tout pour gagner.
06:01 Je suis prêt à faire tout pour gagner.
06:03 Je suis prêt à faire tout pour gagner.
06:06 Je suis prêt à faire tout pour gagner.
06:08 *Bruit de l'air qui s'ouvre*