Lopes : « Ça ne sert à rien de taper sur la tête des mecs » - Foot - L1 - OL

  • l’année dernière
Le capitaine lyonnais, qui refuse de penser à la relégation malgré la dernière place, estime que l'OL a montré « un meilleur visage ».

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00 qui font que derrière on paye cash.
00:02 Quand ça ne va pas, toutes les petites erreurs sont payées cash derrière.
00:05 De toute façon, je ne sais pas, je vais l'inventer.
00:07 C'est comme ça.
00:10 Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de négativité à travers des mauvais résultats.
00:13 Mais il faut que nous, on s'accroche aussi sur ces motifs d'espoir qui ont été plutôt
00:18 pas mal sur ce match-là.
00:20 On s'est créé des situations.
00:21 On n'arrive pas à mettre ce but qui nous permet de passer du bon côté et d'enchaîner derrière.
00:30 Donc, voilà, je ne passerai jamais les bras.
00:34 Je ne lâcherai jamais les armes.
00:35 C'est mon impériment.
00:36 Je suis comme ça.
00:37 Que je sois bon ou moins bon, il faut savoir assumer.
00:39 Et on sera tous là.
00:41 En tout cas, le groupe est là pour assumer tous ensemble.
00:43 Quand on est dernier, avec combien de temps que vous repartez sur la même terme ?
00:46 Vous voulez menacer, vous voulez y aller ?
00:48 Non, on ne va pas.
00:49 On a 7 jours et 7 ans.
00:52 7e.
00:53 7e.
00:54 Pas du tout.
00:55 Pas du tout.
00:56 Parce qu'il y a beaucoup, beaucoup de points à prendre.
00:58 Même si chaque week-end en ce moment, ça se ressemble.
01:01 Mais on y est.
01:02 On n'est pas loin.
01:03 On n'est pas loin de faire basculer les choses dans notre faveur.
01:05 Il y a de l'inquiétude, c'est sûr.
01:10 Parce qu'on est dernier.
01:11 À 4 points du premier non réligable.
01:13 Mais c'est la situation qui veut se faire aujourd'hui.
01:16 J'ai envie de...
01:17 J'ai un gros motif d'espoir parce que le groupe a énormément de caractère.
01:20 Je le vois dans le vestiaire.
01:21 Je le vois dans la vie de tous les jours.
01:22 Je vois que tout le monde a envie de s'en sortir.
01:24 Voilà, maintenant, il faut juste que les choses basculent du bon côté.
01:27 Et j'espère que ça va basculer du bon côté dès la semaine prochaine.
01:31 - Et en termes de néo-sport, tu le disais un petit peu.
01:33 Parce que finalement, sur la première mi-temps, vous démarrez mieux.
01:36 Et puis vous prenez ce but jamais le bon moment, en plus, au retour de l'essai.
01:40 - Il n'y a jamais le bon moment pour prendre un but.
01:42 Après, c'est vrai que ça coupe un peu les pattes.
01:44 De prendre un but à quelques secondes de la mi-temps.
01:47 Mais il n'y a jamais de bon moment pour prendre un but.
01:49 Il nous manque cette petite chose.
01:52 Ce petit but qui nous permettrait, quand on est à 0-0, de passer devant.
01:57 De mener au score.
01:58 Même si c'est vrai que la state est criante.
02:00 On n'a pas mené une seule fois au score depuis le début de la saison.
02:03 Mais voilà, c'est un moment qui est très compliqué pour l'OM.
02:08 Qui est très compliqué pour le groupe professionnel.
02:10 On est tous conscients de la situation.
02:14 On est tous conscients qu'il va falloir qu'on relève encore un peu plus les bras.
02:17 Qu'on mette un peu plus le but chauffe au quotidien.
02:19 Même s'il est très bien mis durant la semaine.
02:23 Mais il nous faut qu'on bascule ce facteur chance de notre côté.
02:26 Et qu'il arrête d'aller dans l'équipe adverse.
02:29 Je ne regarde pas le classement.
02:32 Oui, de toute façon, on n'est pas dupe.
02:38 On le sait que quand tu fais deux matchs nuls et que des défaites derrière.
02:42 Tu es au bas fond du classement.
02:44 Ça ne sert à rien de regarder le classement.
02:46 Je pense que pour les deux, trois, quatre, cinq journées prochaines.
02:48 Il faut qu'on se concentre sur nous.
02:51 Il faut qu'on se concentre sur nous.
02:53 Sur ceux qui ont envie d'y croire.
02:54 Qui s'y croient avec nous.
02:56 Tous les sceptiques et les personnes qui nous amènent beaucoup de négativité.
03:02 Ça ne sert à rien.
03:03 On n'a pas besoin de ça.
03:05 Quand on aime l'Olympique de l'année et qu'on voit la situation.
03:07 Ça ne sert à rien de taper encore plus sur la tête des mecs.
03:09 Je pense que c'est totalement inutile.
03:12 Et qu'on a assez la tête sous l'eau pour pouvoir...
03:15 On n'a pas besoin de tout ça.
03:18 - Quand on est conditionné pour jouer vers le haut de tableau,
03:21 est-ce qu'on a les ressources mentales pour se dire...
03:25 Sans dire qu'on joue le moins de tien, parce que c'est que la septième journée.
03:29 Mais quand on est dans le bas du tableau, est-ce qu'on a les ressources mentales pour ça ?
03:32 - Il faut. Il faut l'avoir.
03:34 Il faut l'avoir. On est programmé pour ça.
03:36 Que ce soit dans les bons ou dans les mauvais moments.
03:38 On est programmé pour pallier à toute situation.
03:42 Aujourd'hui, on est très bas.
03:44 Très bas, voire la dernière équipe.
03:46 Mais il faut voir qu'on est programmé pour ça.
03:49 On est formé pour ça.
03:51 C'est sûr que pour l'Olympique de l'année, c'est peut-être nouveau d'être aussi bas.
03:56 Dans cette époque-là.
03:58 Maintenant, comme je l'ai dit, on a besoin de tout le monde.
04:01 Nous. Que personne ne baisse la tête.
04:04 Que tout le monde assume. Quand on est bon, quand on est bon, on est bon.
04:06 Il faut lever la tête très rapidement.
04:08 Retourner au boulot.
04:10 Même si c'est une phase bateau, parce que tout le monde la reprend.
04:12 Retourner au boulot, retourner au boulot.
04:13 Mais c'est la vérité. Nous, c'est notre boulot.
04:15 C'est ça qu'on doit faire au quotidien.
04:17 Et surtout, faire basculer ce facteur chance de notre côté qui nous manque cruellement.
04:22 Et d'aller marquer des buts.
04:24 Et d'être tout simplement devant au score au coup de sifflet final.
04:28 - Bon retour. - Bon retour.

Recommandations