• l’année dernière
En ce début de mois d'octobre, le futur du cyclisme est sacrément troublé. La raison principale ? Les rumeurs insistantes de fusion entre deux des plus grandes équipes du peloton international : la Jumbo-Visma et la Soudal Quick-Step. Si rien n'est encore officiel, il semblerait que les coureurs encore sous contrat avec la formation de Patrick Lefevere (manager général de la Soudal Quick-Step, ndlr) soient en fâcheuse posture. Parmi eux, on retrouve Julian Alaphilippe. Comme tous ses coéquipiers, le double Champion du Monde français paraît plutôt préoccupé par cette situation. Présent sur ce lundi sur la Coppa Bernocchi, dont il a pris la 8e place cette après-midi à Legnano, le coureur Français a exprimé son inquiétude au départ puis à l'arrivée de la classique italienne, remportée par Wout Van Aert (Jumbo-Visma).

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Transcription
00:00 J'ai l'impression que tu es en train de te battre.
00:02 Pas de problème !
00:04 J'ai l'impression que tu es en train de te battre !
00:06 Avant le départ, on voulait jouer la carte à Andrea Baggioli et on s'est retrouvé dans une bonne situation pour le faire.
00:15 Même si on savait que ça allait être compliqué de battre Bernard sur le sprint, on a fait le maximum.
00:21 Jumbo était encore avec trois coureurs dont Tratnik qui roule fort sur le plat, donc on n'a pas de regrets je pense.
00:31 Un petit mot sur l'état d'esprit, on parle beaucoup de ce qui va se passer sur la Quickstep.
00:35 Personne ne semble savoir, même vous si j'ai bien compris ?
00:38 Oui, on ne sait pas grand chose, c'est un peu compliqué dans la tête de tout le monde.
00:43 On essaie de rester concentré sur ce qu'on a à faire, sur la course surtout.
00:48 On espère que la situation va se débloquer, qu'on aura des nouvelles, parce que c'est un peu chiant.
00:55 On a peur un peu parce que c'est quand même une belle aventure le Wolfpack ?
00:58 C'est triste surtout, je trouve que c'est une équipe qui depuis de nombreuses années est dans le cœur du cyclisme,
01:08 avec une histoire derrière tout ça, je trouve ça triste.
01:14 On n'en est pas là encore, on ne va pas pleurer, on est là pour faire la course et on attend des bonnes nouvelles, on espère tous.

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