Aide aux victimes des crises : le processus porte des fruits

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Transcript
00:00 Moi c'est Franck Teakuyo, c'est durant la crise 2011 que nous avons perdu notre père.
00:05 J'avais pratiquement 9 ans, j'étais en 6ème.
00:08 Moi c'est Nangido Ba Abraham Jeanjust, lui c'est mon petit frère.
00:12 Nous comme ça on a perdu notre papa.
00:16 Je m'appelle Yacui Kelly Leslie Cynthia, je suis en féline de père et de mère depuis la date du 8 avril 2011.
00:24 Franck et Francesca sa soeur, Jeanjust et son petit frère Mathieu et Leslie.
00:30 Avec eux plusieurs autres enfants pour qui tout semblait perdu après le décès de leurs différents géniteurs en 2011 au coeur de la crise post-électorale.
00:41 Plus aucun soutien, ni moral, ni financier. Plus rien, plus personne. Le début d'un calvaire.
00:49 Moi je fréquentais au collège Moudane de Koko Uzi, on habitait aux deux plateaux.
00:53 Je marchais à l'éritour, je n'avais pas l'argent aussi pour manger.
00:57 On avait personne, on pleurait chaque fois. Quand c'est la rentrée on pleure.
01:02 Ils m'ont dit va avec tes enfants, s'ils ont réussi c'est pour toi, s'ils n'ont pas réussi c'est pour toi.
01:08 J'ai abandonné l'école pour tenter d'aller à l'aventure. C'était pas facile pour moi, ils rencontraient toutes sortes de difficultés là-bas.
01:16 Dans cette grisaille, une main tendue, celle du président de la République Alassane Ouattara à travers le programme d'aide aux victimes des crises post-électorales.
01:25 Un programme porté par le ministère de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté et qui inclut la prise en charge scolaire des enfants des victimes.
01:34 Ça fait presque 8 ans que nous recevons les dons ou les prises en charge concernant nos enfants. Il faut reconnaître l'utilité et le geste qui est fait à travers le gouvernement.
01:48 Depuis près de 11 ans, moi je touche cette prise en charge et ça m'aide beaucoup. Le président a eu pitié de nous, qu'il continue d'avoir compassion de nous et qu'il y ait encore plus de compassion pour trouver du travail à nos enfants.
02:03 Depuis le début du processus en 2016, 1745 prises en charge scolaires ont été distribuées aux enfants de victimes blessées, mutilées et autres victimes mineures du fait de la crise.
02:17 Une opportunité offerte et les bénéficiaires en sont bien conscients. Priorité donc au travail et les résultats sont probants.
02:25 Je suis aujourd'hui en première année de master en finance comptabilité et ça m'a permis d'être un élève comme tous les autres. Je n'avais pas de problèmes de fournitures, de requis, de documents et tout.
02:36 C'est la prise en charge qui m'a donné espoir parce qu'on peut attraper à toutes les portes pour pouvoir avoir l'argent pour nous scolariser.
02:42 Et la prise en charge a permis que je puisse continuer les études jusqu'à ce que j'ai mon diplôme de formation.
02:49 Au titre de l'année universitaire 2022-2023, j'ai fait la licence 3 de droit privé à l'université de Nord-Sud en attente de mes résultats afin de pouvoir m'inscrire en master 1 de droit privé.
03:00 Toutefois, triste réalité pour certains, reprendre le chemin de l'école relève encore de l'utopie car une fois encaissés, les chèques qui devraient servir à leur scolarisation sont utilisés à d'autres fins, comme le fustige ce sketch de sensibilisation.
03:17 Mais, le reste de l'argent que le ministère a donné là !
03:20 Quel argent ?
03:21 Le reste de l'argent que le ministère a donné là !
03:23 C'est pas l'argent de la scolarité des enfants que tu as pris la semaine dernière pour aller parier, hein ?
03:27 Une faille dans le processus que se chargera de corriger le comité de suivi mis sur pied à cet effet.
03:34 Et pour offrir la chance à un plus grand nombre, plusieurs portes s'ouvrent pour ceux qui ne réussissent pas à intégrer le cursus scolaire classique.
03:44 Le ministère de la promotion de la jeunesse et celui de l'enseignement professionnel s'associent au programme.
03:52 L'école de la deuxième chance, cette école là, elle se déploie à travers plusieurs activités de formation, à travers des activités d'apprentissage, apprentissage diplôment et apprentissage qualifiant.
04:07 Elle est déployée avec la collaboration de certains ministères dont ici le ministère de la promotion de la jeunesse avec qui le ministère de l'enseignement et de la formation professionnel ont entamé de nombreux chantiers.
04:19 Présentement, on a aussi avec le ministère des sports lancé un vaste programme de recrutement de 5000 jeunes.
04:27 Cette année, ce sont 218 prises en charge scolaires qui ont été distribuées à 115 familles. Le lieu pour la ministre de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté,
04:37 Miss Belmonde Dogo, d'appeler les jeunes à s'approprier le programme de jeunesse du gouvernement.
04:44 Toutes les portes sont ouvertes. Si l'enfant ne réussit pas dans le cursus normal, nous avons l'enseignement professionnel, nous avons l'école de la deuxième chance.
04:54 Il y a une panoplie de programmes qui s'offrent à notre jeunesse. Si nous n'arrivons pas à canaliser notre jeunesse, si nous n'arrivons pas à occuper notre jeunesse,
05:05 dans cinq ans, la Côte d'Ivoire ne sera qu'une Côte d'Ivoire de grands monuments. On aura de grandes bâtisses, on aura de beaux ponts, mais on aura raté le capital humain.
05:18 Pour le président de la République, le plus important, c'est le capital humain. Et ce capital humain, c'est notre jeunesse.
05:26 Le programme jeunesse du gouvernement 2023-2025, c'est 1,118 milliards de francs CFA en vue d'impacter 1,5 million de jeunes sans distinction de classe sociale.
05:40 Dans cette dynamique, 18 de ces orphelins du fait des crises postélectorales ont été présentés par le ministère de la Solidarité cette année aux différents concours d'entrée dans la formation professionnelle.
05:54 !

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