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Apolline de Malherbe reçoit Audrey Derveloy, présidente de Sanofi France, dans "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC, ce mercredi 4 octobre 2023.

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Transcription
00:00 Deuxième point, comme vous l'avez souveni, l'adhésion.
00:03 L'adhésion des parents et l'adhésion des professionnels de santé.
00:06 Ça c'est du historique, c'est vraiment du jamais vu.
00:09 C'est là que ça vous a complètement sidérée, y compris vous.
00:11 Parce que c'est vrai qu'on a beaucoup entendu les anti-vax,
00:14 les anti-vaccins, depuis notamment le Covid.
00:17 Sur cette question "Voulez-vous vacciner ou faire de manière préventive
00:22 ce traitement à votre enfant contre la bronchiolite ?"
00:24 il y a 80% des parents qui ont répondu oui.
00:26 Et c'est historique et on doit tous se réjouir.
00:28 Pourquoi ? Parce qu'en fait, si on regarde,
00:30 finalement, quand c'est une année, on ne peut pas tellement avoir une année de référence,
00:34 donc on regarde ce qui existe en termes d'adhésion dans les campagnes.
00:36 Pour, en général, des vaccinations pédiatriques non obligatoires,
00:39 c'est entre 10 à 30% d'adhésion.
00:42 Donc là, vous l'avez cité, entre 60 et 80%, c'est du jamais vu.
00:45 Sur la grippe, après des années, on va dire, d'expérience,
00:48 on est à une couverture vaccinale de 50%.
00:50 Donc en fait, on atteint un score dont on doit tous être super fiers,
00:53 parce que finalement, ça donne un signe pour le futur
00:56 que les craintes qu'on pouvait avoir d'une certaine minorité qui fait beaucoup de bruit,
01:00 et vous avez dit ces antivax, elles sont absolument infondées.
01:03 Donc c'est des vrais signes positifs pour le futur.
01:05 - Sauf que le résultat, OK, vous pouvez vous réjouir, et ça, je l'entends bien,
01:08 mais le résultat, Audrey Derveloie, et je précise, pour ceux qui nous écoutent,
01:11 je reprécise que vous êtes donc la patronne, la présidente de Sanofi France,
01:15 c'est qu'au moment où on se parle, là, ce matin,
01:17 s'il y a des parents qui se disent "c'est génial,
01:19 je peux avoir ce traitement pour mon enfant",
01:22 ils vont se rendre à la pharmacie et ils ne pourront pas trouver ce vaccin,
01:26 à tel point que le président de l'Union des syndicats de pharmacien d'officine,
01:30 Pierre-Olivier Vario, il dit "c'est dramatique".
01:32 On montre encore que la France est incapable d'être indépendante
01:35 en termes de production de médicaments.
01:37 Qu'est-ce que vous lui répondez ?
01:38 - Je ne suis absolument pas d'accord, que je pense qu'au contraire,
01:40 ce n'est pas du tout une source d'insatisfaction.
01:43 Je comprends le point, mais en revanche, encore une fois,
01:46 la France est un des pays, premier pays dans le monde à mettre en place,
01:50 et en plus, on a été priorisé sur ces doses.
01:53 - Mais on va les trouver quand en pharmacie ces vaccins ?
01:57 - Ce qu'il faut d'abord penser, c'est qui a besoin de ce traitement ?
02:01 Ceux qui en ont besoin, finalement, c'est les nourrissons qui ont le plus petit poids.
02:06 Donc c'est les nourrissons qui vont arriver dans les maternités.
02:08 Donc la décision qui a été prise par l'État, c'est de dire
02:11 "amenons finalement ce traitement au plus près de ceux qui en ont besoin".
02:15 - Donc on va les distribuer non plus en pharmacie, mais en maternité ?
02:17 - Exactement, en maternité, parce que c'est ces petits bébés qui en ont besoin,
02:19 Je pense que le bon sens commun, c'est d'apporter ces doses au plus près de ceux qui en ont besoin.

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