100% Coupe du Monde de Rugby du 04/10/2023

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Votre mag spécial "Coupe du Monde de Rugby" - Émission du 04/10/2023
Transcript
00:00 [Musique]
00:06 Dominique Bourdeau
00:07 Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans votre mag 100% Coupe du Monde sur France Bleu.
00:13 L'actu de ce mercredi, c'est évidemment la composition des deux équipes pour le France-Italie de vendredi soir à 21h.
00:20 Je salue donc notre spécialiste rugby à France Bleu, Arnaud Carré.
00:23 Salut Arnaud.
00:24 Salut Dominique, bonsoir à tous.
00:25 On va venir avec toi dans un instant sur ces deux compositions où Maxime Lucu sera donc titularisé à nouveau pour suppléer à l'absence d'Antoine Dupont
00:33 pour la plus grande joie de son club formateur, Saint-Pé-sur-Nivelle, dans les Pyrénées-Atlantiques où nous nous rendons dans un instant.
00:39 Et vous, faites-vous confiance à Maxime Lucu pour jouer à la place d'Antoine Dupont.
00:43 Vous prenez la parole au 0810 055 056.
00:47 On va prendre l'avis également de notre grand témoin.
00:50 Bonsoir à Jean-Luc Sadourni.
00:52 Bonsoir.
00:53 Merci Jean-Luc d'être avec nous, arrière de l'équipe de France 71 reprises, 71 sélections, finisseur de l'essai du bout du monde.
01:01 On va en parler d'ici 18h30 ce fameux 3 juillet 1994.
01:06 Nous irons également à Milan pour voir comment nos adversaires de vendredi soir se préparent.
01:11 Un mag 100% Coupe du Monde que vous suivez sur NOAH, chaîne de France 3, disponible sur toutes les boxes et sur francebleu.fr.
01:19 Le mag 100% Coupe du Monde de rugby.
01:23 C'était bien l'info de ce mercredi, Arnaud Carrel a compo des deux équipes pour ce France-Italie.
01:32 Que faut-il retenir ?
01:34 Il y a deux changements par rapport au 15 qui a démarré face à la Namibie.
01:37 On en parle depuis plusieurs jours dans ce mag 100% Coupe du Monde.
01:40 C'est Maxime Lucu qui remplace Antoine Dupont.
01:43 Ce sera seulement sa troisième titularisation à la charnière aux côtés de Mathieu Jalibert.
01:47 Mais le duo se connaît bien, il a débuté 44 matchs avec Bordeaux depuis 2019.
01:53 Maxime Lucu était en conférence de presse ce midi et a expliqué ne pas se mettre trop de pression
01:58 et vouloir profiter à fond de ce qu'il appelle un moment important pour sa carrière.
02:02 Le capitaine qui se blesse c'est forcément un facteur qui est important dans une Coupe du Monde.
02:08 Donc voilà, la pression j'en ai reçu, ça c'est certain.
02:11 Je sais que j'ai des qualités qui sont autres qu'Antoine.
02:14 La comparaison ne peut pas être possible avec Antoine parce que c'est le meilleur joueur.
02:19 J'ai d'autres qualités à apporter à l'équipe et j'essaie de travailler en ce sens depuis 10 jours.
02:24 Je n'ai pas envie de me mettre trop de pression négative par rapport à ça.
02:27 J'ai juste envie de profiter du moment parce que c'est un moment important pour moi et ma carrière.
02:32 Donc je suis plus excité que de pression négative.
02:36 L'autre changement c'est le retour de Grégory Aldry.
02:39 Tony Gelonche est maintenu, du coup c'est François Croce qui glisse sur le banc et Paul Boudehan qui sort du groupe.
02:45 Ménager une partie de la semaine le pilier d'Orient Aldeguerri et bien de la partie au contraire de Julien Marchand.
02:52 Le talonneur qui est toujours trop court.
02:54 Un mot du côté italien Dominique avec deux infos à noter.
02:57 Le replacement de la star Ange Capuzzo à l'arrière et pas mal de changements dans le pack avec 4 nouvelles têtes dans le 5 de devant.
03:05 Maxime Lucu titulaire et Charles Olivon capitaine, ça doit être la fête au club de Saint-Pé-sur-Nivelle.
03:12 Bonsoir Michael Garindia.
03:14 Vous êtes le co-président de ce club de Saint-Pé-sur-Nivelle.
03:18 Les Pyrénées-Atlantiques ont salué France Bleu Pays Basque et formateur de ces deux joueurs Maxime Lucu et Charles Olivon.
03:25 Vous avez ouvert le champagne aujourd'hui ?
03:27 On est très heureux ici au club et au village de cette titularisation de Maxime.
03:35 Vous savez qu'on suit ça de près pour Charles et Maxime mais au-delà de ça on suit l'équipe de France en tant que fan de rugby.
03:42 On imagine une satisfaction particulière dans cette composition même si on comprend bien que vous êtes vraiment derrière les Bleus.
03:50 On est derrière les Bleus, Maxime et Charles sont du cru mais c'est vrai que depuis la blessure d'Antoine Dupont,
03:57 on se pose tous la question "est-ce que Max va commencer contre l'Italie ?"
04:01 Sans offenser les qualités de Couilloux mais on est fiers que Max est titulaire et en plus de ça avec son partenaire de club.
04:09 Je pense que cette complémentarité et ses habitudes comme vous avez dit juste auparavant, 44 ou 45 matchs, va apporter un plus à l'équipe de France.
04:16 44, a dit Arnaud Carré. Jean-Luc Sardourni, cette notion de club formateur, vous qui êtes le joueur d'un seul club,
04:23 je crois que Colomiers vous y avez donné 30 ans de 1976 à 2006, c'est particulièrement attachant de voir ces histoires-là ?
04:32 Oui très bien, je crois que le club de Nivelles doit être content.
04:37 C'est vrai que comme le disait le président, ils sont contents et ils sont surtout derrière les Bleus.
04:46 On est tous derrière les Bleus pour qu'ils puissent au moins être champion du monde cette année.
04:52 C'est important Jean-Luc Sardourni quand même de rappeler quand on parle de ces Bleus, d'où ils viennent, où ils ont grandi,
04:59 ce qu'ils ont pu puiser dans les racines, dans les petites villes, dans les petits villages,
05:05 quelque chose qu'on ne faisait pas trop auparavant.
05:08 Je crois qu'on a besoin de tous ces clubs qui soient formateurs.
05:11 On a vu Antoine Dupont qui arrive de Roche, il y a Jolange qui arrive de Roche, il y a Aldrid qui arrive de Roche.
05:19 Donc c'est des clubs formateurs et c'est ces clubs qui sont mis en avant parce que c'est des joueurs qui arrivent à l'équipe de France.
05:29 Et ces clubs formateurs, on en a besoin.
05:32 - Saint-Pé sur Nivelles, Michael Guérindière, j'ai peut-être une question un peu tabou à vous poser, mais c'est le cas dans d'autres sports.
05:38 Est-ce que les clubs formateurs sont intéressés financièrement à la carrière de leurs joueurs ?
05:44 - Pour être transparent avec vous, avec mon coprésident, nous n'étions même pas au courant qu'il y avait,
05:50 par rapport à cette formation, des primes et autres reversés.
05:54 Donc nous, Saint-Pé comme d'autres clubs, avec tous les bénévoles dirigeants, forment les petits autour de cette école de vie.
06:01 Sans penser honnêtement, alors oui bien sûr, en pensant qu'un jour un gamin pourrait être à l'équipe de France,
06:07 mais je pense que ça ce n'est pas une notion qui est dans la tête des bénévoles. Je ne pense pas.
06:11 - C'est un joueur, Maxime Lucu, que vous connaissez très très bien.
06:15 C'est quelqu'un dont on loue la force mentale, les qualités de travail.
06:18 Quelqu'un à qui on n'a jamais rien donné, qui à chaque fois est allé chercher le maillot, a réussi à franchir les étapes.
06:24 Quand tout à l'heure Dominique disait "faites-vous confiance à Maxime Lucu pour remplacer Antoine Dupont",
06:28 vous n'avez pas de doute sur sa capacité à endosser le costume ?
06:32 - Non. C'est quelqu'un qui est passé par les étapes de jeune et qui a beaucoup travaillé avec certaines qualités comme d'autres joueurs.
06:42 Il a travaillé beaucoup ce qui considérait un peu moins fort que les autres et qui lui a permis aujourd'hui,
06:48 par ce travail, ce talent, cette force de caractère, il n'est jamais blessé.
06:53 C'est un vrai meneur et qui l'a amené aujourd'hui au port de l'équipe de France.
06:56 - C'est la première fois, Michael Garindien, que vous avez deux joueurs en équipe de France ou il y a déjà eu d'autres internationaux à Sempé-sur-Nivelle ?
07:03 - Nous avons eu beaucoup de joueurs qui ont joué à la Viron Bayonne et au Biarritz Olympique à différents niveaux.
07:09 Mais en équipe de France et en plus de ça, deux joueurs du club, mais surtout ce que j'ai envie de dire c'est deux copains d'enfance.
07:16 Sempé, on est heureux, le Spuc est heureux, mais c'est vraiment deux copains d'enfance.
07:20 Ils sont aujourd'hui amis aussi, donc c'est tout ça qui fait que l'histoire est belle.
07:24 - Et ça prend, on a la même chose dans le Gers avec Antoine Dupont, Jelonj, qui est à l'adrection du même club également dans le Gers.
07:35 Merci beaucoup, je ne sais pas ce que vous leur donnez au petit déjeuner, mais continuez, Michael Garindien.
07:40 - Ne vous inquiétez pas, on va continuer.
07:42 - A Sempé-sur-Nivelle et on salue les Pyrénées-Atlantiques et France Bleu Pays Basque.
07:48 Merci beaucoup, Michael Garindien.
07:50 Dans quel club joue aujourd'hui Charles Olivon ? Est-ce qu'il est à Toulon ou à Bordeaux ?
07:57 Vous nous appelez dès maintenant, on vous offre le jeu Pro Cup, jeu de société autour du rugby, de l'équipe de France et de la Fédération Française de Rugby.
08:04 Dans quel club joue désormais Charles Olivon ?
08:11 Dans quel club joue désormais Charles Olivon ?
08:21 Jean-Luc Sadourni vous quête notre grand témoin ce soir avec 71 sélections, 2 Coupes du Monde 91 et 95.
08:28 Il y a également 2 Grands Chlems, un challenge européen avec votre club de Colomiers.
08:32 On parle là de Maxime Lecu qui supplé Antoine Dupont.
08:35 Vous, vous aviez pris le difficile maillot numéro 15 juste après Serge Blanco.
08:40 Ce n'est pas simple de passer derrière des joueurs très charismatiques comme ceux-là ?
08:44 Non, ce n'est pas simple mais comme a dit Maxime, il ne faut pas qu'il se mette la pression.
08:50 Je crois qu'il a des qualités autres qu'Antoine Dupont et il faut qu'il joue avec ses qualités.
08:55 Et avec Mathieu Jalibert, Andy, ce sont des joueurs qui se connaissent bien.
09:02 La clé c'est de rester soi-même dans ces cas-là ?
09:05 Il faut rester soi-même, il n'aura pas les mêmes qualités qu'Antoine Dupont mais il fait partie d'un collectif et il faut qu'il fasse avancer ce collectif.
09:12 Et en quoi le jeu de l'équipe de France peut être différent quand Maxime Lecu est aux commandes ?
09:18 Je pense que déjà le jeu a été mis en place par l'équipe de France. Je crois qu'il va suivre la lignée qui a été donnée.
09:26 Je pense que l'Italie va être un match un peu plus dur que les autres parce qu'ils vont avoir la pression et surtout jouer la qualification.
09:37 Mais je pense que l'équipe de France va se préparer pour ce quart de finale qui sera une finale à Valenlètre.
09:44 Et vous n'avez pas d'inquiétude sur sa capacité à endosser le costume ?
09:47 Non, pas du tout.
09:48 8ème de finale, c'est pour les Italiens en tous les cas.
09:52 Oui, 8ème de finale pour les deux équipes. Je pense que la France va jouer un ton au-dessus et par rapport à ce qu'ils ont fait voir, je pense que la France saura se qualifier.
10:02 Vous étiez, vous, en équipe de France, Jean-Luc Sadourni. Votre première sélection c'est en septembre 1991 et immédiatement après, au mois d'octobre, vous êtes propulsé dans votre première Coupe du Monde.
10:14 Comme vous voyez aujourd'hui un garçon comme Louis Biel-Biarré qui a ses premières titularisations en Coupe du Monde à 20 ans et 80 jours et débrouette.
10:24 Vous, c'était à 25 ans. D'être propulsé dans le Grand Bas, comme ça, c'est assez impressionnant on imagine ?
10:30 Ça va être impressionnant pour lui parce qu'à 20 ans, être dans un groupe comme ça et faire une Coupe du Monde, je crois que c'est des souvenirs.
10:39 Je crois qu'il doit croquer à pleines dents cette compétition et ces jours qui arrivent.
10:45 C'est un joueur que vous connaissiez ? C'est un joueur qui vous impressionne ?
10:49 Que je connaissais, non, mais qu'on regardait de temps en temps. Il est sorti du chapeau par l'intermédiaire de Fabien et il fait voir tout son talent en ce moment.
11:01 En tant qu'ancien arrière, qu'est-ce qui vous plaît chez lui ? Parce qu'il joue à l'aile en ce moment mais il a aussi cette formation de 15.
11:07 Déjà, c'est un contre-attaquant et c'est ce qui me plaît.
11:12 Il aime bien le numéro 15, je crois, tout particulièrement.
11:15 Il est en 11 ou en 14, mais c'est déjà un finisseur et c'est un joueur qui est capable de relancer beaucoup de ballons.
11:25 Finisseur, merci de me passer le ballon Jean-Luc Sadourni.
11:28 En termes de souvenirs, il y a ce qui est un des essais les plus mythiques du rugby français.
11:33 Les anglo-saxons parlent même de l'essai du siècle.
11:36 On est le 3 juillet 1994, 78ème minute. La France est menée par la Nouvelle-Zélande.
11:43 C'est une tournée d'été de l'équipe de France en Nouvelle-Zélande, 3 juillet 1994.
11:48 Vous terminez une action absolument incroyable où quelques 9 joueurs vont se succéder pour porter la balle.
11:54 Je vous propose d'écouter comment en 38 secondes, on passe des 22 mètres de l'équipe de France à un essai marqué contre les blacks.
12:00 Philippe Saint-André. Saint-André pour une relance.
12:07 Philippe Saint-André pour une relance.
12:10 La balle est pour les français. Voilà, ça repart.
12:13 Ça repart, il y a surnombre. Il y a le surnombre des nazis.
12:17 La passe pour Tamek. Philippe c'est là, là-bas.
12:20 Il y a Cabane. Il y a Delegue. Il y a peut-être un essai en bout.
12:23 Mais oui, il y a un essai. Il y a un essai de la Nouvelle-Zélande.
12:26 C'est l'essai d'un équipe de France qui gagne le match.
12:31 C'est un essai de France historique. C'est inoubliable. C'est énorme.
12:37 Il est d'époque.
12:41 Ça met les poils. C'était il y a longtemps, mais ça met encore les poils.
12:44 Pierre Salviac et Pierre Albala des jeux, évidemment. Ça vous met toujours les poils à vous aussi, Jean-Luc Sadourni ?
12:49 Oui, parce qu'on a fait quelque chose de fabuleux de gagner les deux tests, la série des tests à Nouvelle-Zélande.
12:56 Et puis, bon, que ce soit une dernière action, relancer surtout un essai collectif.
13:02 Après, c'est vrai que moi je fais 50 cm. Je ne remercierai jamais assez Giacos Berri de m'avoir fait la passe.
13:08 Mais je suis redevable. À chaque fois qu'on se voit, je lui donne une bière.
13:13 C'est pour ça qu'il a grossi.
13:15 Surtout d'avoir réalisé la série des tests à Nouvelle-Zélande.
13:19 Jean-Luc, on a retenu bien évidemment cet essai qui est extraordinaire.
13:23 Mais c'est la première fois qu'un 15 de France va remporter une série de tests.
13:26 Vous battez les All Black la semaine d'avant. On vous promet l'enfer et vous remettez ça.
13:31 On a eu l'enfer quand même sur ce match.
13:34 Ça a été un match très agressif.
13:36 Et de gagner à la dernière seconde, à la dernière minute.
13:39 Et surtout de gagner la série des tests.
13:42 On n'a pas trop réalisé sur le moment.
13:45 Mais c'est vrai que ce sont des tournées qui sont assez difficiles.
13:49 Je vous laisserai le lien pour que vous puissiez rajouter l'image à tout cela.
13:53 Sur la page du MAG 100% Coupe du Monde de France Bleu.
13:57 Nous étions tout à l'heure à Saint-Pé sur Nivelles.
14:05 On va retourner à France Bleu Pays Basque avec Serge.
14:08 Bonsoir Serge.
14:10 D'où nous appelez-vous au Pays Basque Serge ?
14:13 David Hustaritz.
14:15 Hustaritz, très bien. Soyez le bienvenu sur France Bleu Serge.
14:20 La question était où joue Charles Olivon maintenant ?
14:23 Est-ce que c'est Toulouse, Toulon ou Bordeaux ?
14:25 Question posée il y a quelques minutes puisque Charles Olivon a été formé pas très loin de chez vous à Saint-Pé sur Nivelles.
14:31 Le RC Toulon.
14:33 Le RC Toulon, absolument. C'est là que joue celui qui est capitaine de l'équipe de France.
14:38 Olivon capitaine, Maxime Lucu pour venir me suppléer l'absence d'Antoine Dupont.
14:43 Vous faites confiance à Maxime Lucu Serge ?
14:47 Oui, tout à fait. J'ai fait confiance. C'est un joueur qui a une grinta incroyable.
14:53 Je pense qu'il va sortir son match comme d'habitude.
15:00 Il y a eu quelques inquiétudes quand même quand vous avez vu la liste des blessés au fur et à mesure.
15:05 Manne-Tamac, Cyril Bail qui est revenu, puis Antoine Dupont. Ça a pu vous inquiéter ?
15:11 Aucune inquiétude parce qu'on a un groupe qui est exceptionnel depuis que Fabien N'Galqui a repris l'équipe de France.
15:23 Je ne suis pas inquiet.
15:25 Ces blessures, elles ont pu vous inquiéter vous Jean-Luc Sadourni ?
15:28 Vous vous êtes dit à un moment donné quand il y a eu un effet de cascade,
15:31 il y a eu une polémique sur les matchs de préparation, etc. Ça vous a inquiété à un moment donné ?
15:36 Non, c'est les aléas de la préparation.
15:41 On a eu des blessés quand on a préparé les Coupes du Monde.
15:45 C'est un collectif qui se met en place.
15:48 Je pense qu'ils sont formatés pour être champions du monde.
15:50 Maintenant, comme je disais, il y a l'Italie.
15:54 Le quart de finale qui sera peut-être le match le plus dur.
15:58 Je les vois quand même en finale.
16:02 J'espère qu'il y aura une finale France-All Black.
16:04 Ça fera du bien à tout le monde.
16:06 C'est un pari. Attention, si vous devez encore une bière à Giacossé-Berry, ça va faire à part faire beaucoup.
16:11 Ça va me coûter cher.
16:14 Merci Serge. On vous souhaite une belle soirée à Eustaritz.
16:18 On vous offre le jeu Pro-Cup, jeu de société de l'équipe de France de rugby, de la Fédération française de rugby.
16:26 Ne raccrochez pas, on va vous donner tous les détails pour vous envoyer ce beau cadeau à la maison à Eustaritz.
16:31 On vous propose de prendre la direction de l'Italie.
16:45 Notre futur adversaire de vendredi soir.
16:47 21 heures, match des Bleus que vous suivrez en intégralité sur France Bleu.
16:51 Vous avez joué l'Italie Jean-Luc Sadourni avec vos 71 sélections.
16:55 Oui, je les ai jouées en 2001 à Rome.
16:59 Victoire, bon souvenir ?
17:01 Victoire, très bon souvenir parce qu'il y avait beaucoup de blessés.
17:04 J'étais revenu comme je n'avais pas fait la Coupe du monde en 1999.
17:07 C'est Bernard Laporte qui m'avait rappelé pour ce match du tournoi.
17:10 Donc plaisir de retrouver le maillot bleu.
17:13 Nous ne sommes pas à Rome mais à Milan pour joindre Florent Cazoria.
17:17 Bonsoir Florent.
17:18 Bonsoir.
17:19 Merci d'être en direct avec nous de Milan.
17:22 Avec une histoire qui est la vôtre.
17:25 Vos grands-parents ont dû quitter l'Italie pendant la seconde guerre mondiale.
17:28 Vous avez fait le chemin inverse.
17:29 Vous vivez à Milan depuis huit ans.
17:32 Cette histoire familiale fait que vous êtes derrière les Bleus mais ceux de l'Italie.
17:38 Exactement, oui.
17:40 Moi je suis plus foot que rugby mais je m'intéresse un peu quand même.
17:45 C'est vrai que je suis plus supporter de l'Italie dans tous les sports.
17:49 Les Jeux Olympiques, les sports courts.
17:52 Ça va être un peu plus facile de les supporter en football qu'en rugby ?
17:57 Récemment, pas vraiment.
18:00 Non plus ?
18:01 Non.
18:02 C'est la Coupe du monde.
18:04 C'est déjà deux batailles de suite.
18:07 Ce n'est pas le lorien non plus.
18:09 Ce n'est pas facile ni en foot ni en rugby.
18:12 Est-ce que le rugby est populaire en Italie ?
18:16 On parle souvent des défaites successives des Italiens.
18:20 Est-ce que ça permet d'avoir une certaine popularité du ballon ovale ou pas ?
18:25 Non, pas du tout.
18:27 Ici, parmi tout mon cercle d'amis qui sont tous Italiens,
18:31 il n'y en a aucun qui savent que c'est la Coupe du monde de rugby.
18:35 J'ai essayé d'en parler quand il y a eu l'Italie-Uruguaie.
18:38 J'ai un ami qui est Italien mais il est d'origine uruguayenne.
18:41 Je lui ai dit qu'il y avait l'Italie-Uruguaie.
18:44 Il ne savait pas qu'il n'y avait ni l'Italie ni l'Uruguaie qui jouait.
18:49 Même dans les supermarchés, il n'y a aucune promo sur les bières ou les chips.
18:55 J'étais en France il y a trois ou quatre jours.
18:58 Je voyais que c'était la Coupe du monde.
19:03 Je pense que même en Irlande, en Angleterre,
19:06 il doit y avoir un peu de publicité par rapport à ça.
19:09 En Italie, pas du tout. Les gens ne savent pas.
19:12 On a plusieurs fois parlé de bières dans cette émission de rugby.
19:16 On n'y voyait rien de mal et à consommer avec modération, bien entendu.
19:21 Dans les médias, on pense aux 21 victimes qu'il y a eu dans le terrible accident de bus à Venise ces dernières heures.
19:30 Les médias en font certainement leur une en Italie, Florent.
19:33 Mais est-ce qu'en temps plus habituel, la Coupe du monde est présente dans les médias italiens ?
19:39 C'est vrai que c'est assez singulier. Je vis ici, mais je ne regarde que la télévision française.
19:49 Un peu bipolaire. Je prends un peu de ce que j'aime.
19:53 C'est bien de le savoir.
19:55 Par rapport à la télévision italienne, je pense que dans les émissions sportives,
20:02 ils doivent en parler brièvement en fin d'émission.
20:06 Dans les journaux, pareil, ça ne fait pas les premières pages.
20:11 Ça veut dire que le Milan-Assez, l'Inter de Milan, c'est beaucoup plus important que ce qui va se passer lundi ?
20:18 Oui, clairement le championnat ou même le tennis.
20:23 L'Italie a des très bons tennismans.
20:27 Il y avait Siner qui a gagné Pékin ou Shanghai.
20:33 Je pense que ça va beaucoup plus parler.
20:36 Ou même la Formule 1. Le rugby, pas vraiment.
20:39 On a la mesure de ce qui va se passer ou pas en Italie vendredi soir.
20:46 Merci d'avoir été en direct de Milan, Florent Casoria, dans ce match 100% Coupe du monde de France Bleue.
20:53 Jean-Luc, quand vous suivez l'équipe de France en 91, vous faites partie du groupe pour la Coupe du monde.
20:59 Les villes hautes de vos matchs de poules, ça n'a plus rien à voir avec 2023.
21:03 Vous faites France-Roumanie à Béziers, France-Fiji à Grenoble, France-Canada à Ages.
21:07 La taille des villes hautes a vraiment changé, comme le rugby.
21:11 Oui, ça a vraiment changé.
21:13 Maintenant, en plus, il y a des poules de 5.
21:15 Je crois que le rugby a évolué.
21:18 Les petites équipes sont un peu remontées, comme les Fijiens.
21:24 Ça donne de l'ampleur à cette Coupe du monde.
21:29 Ces petites équipes, on débat beaucoup de savoir si ça vaut le coup de venir perdre 96 à 0 pendant la Coupe du monde.
21:36 Vous trouvez que c'est bien ?
21:37 Non, ce n'est pas bien.
21:39 Mais bon, un moment, 96 à 0, c'est l'Italie qui les a pris.
21:43 Ils étaient premiers de poule au bout de deux matchs.
21:46 Après, les blacks ont perdu contre les français.
21:50 Je pense que les blacks se refont un peu la cerise sur la fin de ces matchs de poule.
21:55 Donc, ça a été cruel pour l'Italie.
21:58 Les blacks qui jouent demain, contre l'Uruguay.
22:02 Tant pis pour eux, les Uruguay vont passer aussi à la casserole.
22:06 Il va falloir marquer les esprits.
22:08 Il faudra que la France le fasse contre l'Italie, aussi, Jean-Luc Sadournis.
22:12 Il faudra enfiler les points, quoi qu'il arrive pendant le match.
22:16 Il faudra déjà gagner le match.
22:18 Enfiler les points, je ne sais pas, mais gagner le match.
22:20 Après, ils sortiront premiers.
22:21 Maintenant, il faudra attendre les autres matchs de la poule de l'Afrique du Sud et de l'Irlande et de l'Ecosse,
22:27 qui est aussi relevée.
22:30 Après, comme je disais, ces deux quarts de finale de ces deux mêmes poules,
22:34 ça sera des matchs compliqués.
22:36 Ça sera des finales à balanêtre.
22:38 Après, peut-être que la demi-finale sera un peu, je ne dirais pas moins dure,
22:43 mais ce sera peut-être avec beaucoup moins de pression.
22:47 Merci beaucoup, Jean-Luc Sadournis, ancien arrière de l'équipe de France,
22:50 d'avoir été notre grand témoin ce soir.
22:52 A très très bientôt.
22:53 Merci Arnaud Carré, spécialiste rugby de France Bleu.
22:56 Merci à vous de votre fidélité.
22:58 Allez les Bleus !

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