• il y a 2 ans
Jean-Pierre Rivère devait venir la semaine dernière sur le plateau de Gym Tonic, mais il avait logiquement décliné en raison de la frayeur provoquée par Alexis Beka Beka. Mais le président niçois est un homme de paroles et, malgré un emploi du temps serré, il a passé plus d’une heure dans les locaux de Nice-Matin et répondu aux questions de Michaël Lefebvre, Philippe Camps, William Humberset et Vincent Menichini.
Au menu de ce 60e numéro exceptionnel : un souviens-toi signé Philippe Camps sur sa première rencontre avec Jean-Pierre Rivère, il y a plus de douze ans, les difficultés niçoises à domicile, un focus sur Terem Moffi ou encore les dernières informations avant le déplacement à Metz.
Francesco Farioli fera-t-il jouer Youssouf et Thuram sous la menace d’une suspension contre Marseille en cas d’avertissement en Lorraine ? C’est le débat entre nos suiveurs du Gym.
Gym-Tonic est à retrouver sur le site de Nice-Matin et tous nos supports numériques (X, Facebook, Youtube, Dailymotion).

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Sport
Transcription
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00:43 Salut à tous, très heureux de vous retrouver sur le plateau de Gymtonic,
00:46 une émission exceptionnelle puisque Jean-Pierre Rivère est notre invité.
00:50 Bonjour Président.
00:51 Bonjour.
00:52 Vous deviez être avec nous la semaine dernière,
00:54 mais les circonstances vous ont conduit naturellement à reporter votre venue.
00:59 Merci donc de nous honorer de votre présence aujourd'hui.
01:03 Avec plaisir.
01:04 Vous connaissez l'équipe, bien sûr.
01:06 Parfaitement.
01:07 Vincent Menichini, on ne la présente plus.
01:08 Avec nous, salut Vincent.
01:09 Salut à tous.
01:10 William Ambersay, salut William.
01:12 Salut Mika, bonjour à tous.
01:13 Et la légende, le Big Boss, le chef, Dirk Horns.
01:15 Dirk Horns.
01:16 Bonjour.
01:17 Salut Philippe.
01:18 Baratelli en personne.
01:19 Au menu de ce Gymto, nous reviendrons sur le match nul décevant contre Brest dimanche dernier,
01:24 avec en particulier un Therémophille en difficulté contre les blocs bas,
01:28 contre toute l'équipe d'ailleurs depuis le début de la saison.
01:31 Et nous vous parlerons de ce Metz-Nice également à venir avec une question,
01:34 faut-il faire jouer Thuram et Youssouf sous le coup d'une suspension contre Marseille
01:39 en cas de carton jaune en Lorraine ?
01:41 Et puis avec vous, Président, nous évoquerons tous les sujets chauds qui font l'actualité de l'OGC Nice,
01:47 on l'espère, sans langue de bois.
01:48 Pas de raison.
01:50 Enfin l'émission dans le souviens-toi de Philippe.
01:53 On reviendra sur le jour, Jean-Pierre Hébert, vous avez pris la présidence de l'OGC Nice,
01:57 c'est le souviens-toi du jour.
01:58 Oui.
01:59 Ça va être sympa.
02:00 Mais pour commencer, Président, on va rester un tout petit peu sérieux en ce début d'émission.
02:04 On va simplement vous demander des nouvelles rapidement et très simplement d'Alexis BKBK.
02:10 Écoutez, aujourd'hui, il est pris en charge et pour l'instant, tout se passe bien.
02:15 On va lui souhaiter le meilleur pour la suite et on l'attend avec beaucoup de plaisir quand il pourra le faire.
02:20 Ça a été des heures difficiles pour toute la famille du gym la semaine dernière.
02:24 On ne va pas vous faire revivre ça, mais c'est vrai qu'on a tous été touchés par ce qui est arrivé.
02:28 Bien sûr, c'est évident.
02:29 Vous savez, on est un groupe, on est une famille.
02:31 Et puis quand il y a quelqu'un de la famille qui, à un moment, a un petit coup de moins bien,
02:34 tout le monde est touché.
02:36 Voilà, ça a été le cas malheureusement de cet événement qui a touché, je pense, l'ensemble du club.
02:41 Et on renouvelle tous nos voeux d'encouragement à Alexis BKBK et on pense évidemment encore très fort à lui.
02:46 On va revenir sur ce match contre Brest dimanche dernier dans une alliance Riviera guichet fermée.
02:52 Pour les dix ans du stade, le GCNIST n'a pas pu faire mieux que 0-0 face à l'équipe d'Éric Roy.
02:59 Vincent, c'est vrai que c'était un match assez tactique, assez fermé.
03:03 Oui, pas un grand match sur le plan du spectacle entre deux tacticiens qui avaient très bien étudié le jeu de l'un et de l'autre.
03:11 Et un match qui ne s'est pas débloqué en premier mi-temps.
03:14 Il y a cette occasion de Jérémy, Boga.
03:16 Je pense que si Nice ouvre le score, évidemment, ce n'est pas le même match
03:19 parce que Brest aurait été obligé de sortir un petit peu de son camp.
03:23 Mais hélas, Nice n'a pas réussi à un peu percer ce verrou breton.
03:29 Et ça a donné un match un peu chiant, si je peux me permettre.
03:35 Ce qui est dommage, c'est qu'il y avait 35 000 personnes.
03:38 Tu t'en fais un peu, il y en avait 32.
03:40 32, pardon, excuse-moi, c'est important les chiffres.
03:44 Est-ce que ça va leur donner envie de revenir, je ne sais pas.
03:48 Il y a un petit goût d'Ina, je vais sur ce match.
03:51 Mais bon, on n'a qu'à la septième journée et c'est loin d'être fini.
03:55 Et Nice va remporter plein de matchs à la maison.
03:57 Alors, on va regarder les stats de cette rencontre entre Nice et Brest,
04:01 pour voir que malgré tout, dans le jeu, l'OGC Nice a quand même eu un peu plus de possessions,
04:06 un peu plus de tirs, mais les tirs cadrés étaient du côté Brest 3,
04:10 même s'il y a eu évidemment ce poteau trouvé par Jérémy Boga.
04:13 Un poteau également pour Brest, mais l'occasion était moins dangereuse.
04:16 Oui, on parlait de matchs tactiques, avec en particulier,
04:20 cette prise en individuel de Mounier sur Dante,
04:23 qui a un petit peu perturbé la relance niceoise.
04:25 Oui, ils ont eu du mal à trouver une alternative,
04:28 même si Thaudibaut a pris ses responsabilités.
04:30 Il a essayé de porter un peu le ballon, de faire des relances lui-même.
04:35 Mais c'est là que je trouve que l'OGC Nice et le plan de Sistema Farioli ont un peu des limites.
04:41 On manque d'alternatives.
04:42 Quand on est bloqué sur un plan, on n'arrive pas à trouver la solution, le plan B, le plan C.
04:46 Et juste, moi, j'aimerais revenir aussi sur Alexis Bekabeka,
04:49 pour dire que ça ne m'étonne pas de voir cette équipe qui, en deuxième mi-temps,
04:53 a manqué d'idées, a manqué de fraîcheur.
04:55 Parce que juste, des joueurs qui sont extérieurs au club,
04:58 comme Eli Wahi ou Arnaud Calimondo, ont fait une dédicace à Alexis Bekabeka.
05:01 C'est dire que même si les gens qui ne sont pas au club pensent aux joueurs,
05:04 ses coéquipiers qui vivent au quotidien avec lui,
05:06 à quel point ça a dû les toucher.
05:07 Donc, voilà, une grosse circonstance atténuante sur ce manque de créativité,
05:13 d'idées et de fraîcheur dans ce match.
05:14 Président, l'occasion était belle de prendre la première place de la Ligue 1,
05:17 le jour des 10 ans de l'Allianz Riviera.
05:19 Occasion manquée, encore une, j'ai envie de dire.
05:22 Oui, c'était symbolique.
05:24 C'est vrai que les 10 ans, vous passez premier, ça aurait été superbe.
05:27 Après, moi, ce qui me fait malgré tout plaisir,
05:30 c'est qu'on est insatisfait de se retrouver à un point du leader.
05:33 On est au cinquième quasiment du championnat.
05:37 Donc, c'est bon signe.
05:38 Ça veut dire qu'on grandit et qu'on cherche quand même d'aller vers le haut.
05:42 Avant, on était très content quand on était dans la première partie du classement.
05:47 On était à un point du premier et on est insatisfait.
05:50 C'est bon signe.
05:51 Philippe, qu'est-ce que tu as pensé de cette rencontre plutôt fermée ?
05:54 Pas grand-chose.
05:56 Ce n'était pas un grand match.
05:59 C'est sûr, je pense qu'il y avait beaucoup trop de choses qui sont collusionnées la veille
06:03 avec une grande fête.
06:06 On sait ce qui s'est passé par rapport à Alexis.
06:10 Du coup, peut-être qu'il y avait trop de pression sur les épaules des joueurs.
06:16 Ils se sont retrouvés peut-être un petit peu en manque d'air.
06:20 On l'a vu avec le coach qui s'est plaint d'avoir frôlé le malaise plusieurs fois.
06:26 Ça devait être le cas aussi des joueurs, peut-être.
06:29 Après, c'est dommage.
06:31 Mais quand j'entends que si c'est juste avec le fait de mettre Mounier sur Dante
06:38 que ça a changé quelque chose…
06:40 Dans la stratégie.
06:41 Dans la stratégie, je suis…
06:43 Parce qu'on va y venir justement.
06:45 C'est le bloc bas, sincèrement.
06:46 Non, moi non plus.
06:47 D'abord, on a une équipe de Reims qui a bien joué.
06:49 Félicités.
06:50 Ils ont fait un bon match.
06:51 Ça n'a pas été un grand match.
06:52 On n'a pas eu beaucoup d'occasion de part et d'autre, d'ailleurs.
06:55 Mais je pense qu'il faut faire confiance au coach.
06:58 Le coach a des plans B, des plans C.
07:01 Après, on est au début du championnat, malgré tout.
07:04 Il faut quand même laisser le temps aussi aux choses de se faire.
07:08 On a regardé, on a vu depuis le début de la saison,
07:10 que l'OGC Nice était plutôt à l'aise à l'extérieur face à des équipes qui faisaient le jeu à domicile.
07:15 Il y a eu une victoire contre Strasbourg et trois matchs nuls.
07:18 Est-ce qu'à chaque fois, c'était contre des équipes qui jouaient assez bloc bas,
07:21 peut-être sauf Lille qui a vu la possession du ballon en début de saison ?
07:26 Est-ce que l'OGC Nice, tout simplement, se cherche encore un petit peu dans son jeu,
07:29 dans ses automatismes, face à ces équipes-là ?
07:31 C'est toujours ce qu'il y a de plus difficile d'être performant dans les 30, 40 derniers mètres.
07:35 Parce qu'après, c'est vraiment de la haute précision.
07:37 Il faut la bonne passe au bon moment, le bon appel, le bon décrochage.
07:42 Et c'est vrai que par moment, notamment le Theréme Mofi, on y reviendra plus tard,
07:45 a un peu de mal à se connecter avec ses partenaires.
07:48 Peut-être qu'au milieu aussi, on a trois garçons très forts sur le plan physique.
07:53 Ils font énormément d'efforts.
07:55 Peut-être que par moment, on manque aussi de créativité.
07:58 Mais c'est très dur de trouver des garçons qui font tout bien à la fois.
08:01 On l'a vu encore hier avec la Ligue des Champions.
08:03 Même une équipe comme Paris en parlait d'Ougarté comme un phénomène.
08:06 Hier, Balopied a été catastrophique alors qu'il a coûté 50 millions d'euros.
08:10 Donc c'est compliqué, mais c'est aussi à d'autres de prendre la relève.
08:14 C'est à un garçon comme Morgane Sosson peut-être d'en faire un peu plus.
08:16 C'est à Gaëtan Laborde d'être plus précis.
08:19 À Jérémy Boga de forcément ne pas frapper la barre, mais d'ouvrir le score pour débloquer cette rencontre.
08:24 C'est de la haute précision quand tu joues face à une équipe de presse aussi bien organisée, aussi bien soudée.
08:29 Oui, la difficulté contre les blocs bas, on l'avait déjà entrevue cette saison pour l'instant.
08:35 Et là, elle a été assez criante.
08:38 Oui, assez criante parce que quand on a un Thérème Mofi qui est en difficulté dans le jeu d'eau au but,
08:42 dans le jeu en remise, forcément le bloc a du mal à monter plus haut,
08:47 à garder les ballons plus haut, à mettre le danger dans le camp adverse.
08:50 Là encore, c'est le plan B qui manque.
08:53 Parce qu'il y avait une situation pour Mofi dans la profondeur.
08:56 Et là, c'est par contre le passeur Jérémy Boga qui a manqué de spontanéité,
09:00 de première intention dans la transmission.
09:03 Je rejoins Vincent, c'est les connexions.
09:06 J'ai l'impression qu'il manque encore cet automatisme.
09:08 Je me souviens d'un Mofi à l'Orient, il savait qu'il pouvait partir.
09:10 Il y avait Enzo Le Fay qui lui envoyait dans le trou.
09:12 Il savait pertinemment que le ballon allait arriver.
09:14 À l'OGC Nice, c'est moins évident.
09:16 Quand c'est pas la passe qui n'arrive pas, c'est lui qui se met hors jeu.
09:20 Et surtout quand Dante est aussi bien bloqué.
09:23 Oui, qui est le premier relanceur et peut-être même l'un des meilleurs relanceurs de ce championnat.
09:27 Voilà.
09:28 On va écouter justement à ce propos Jean-Claire Thaudibaut,
09:31 justement sur la difficulté peut-être de l'OGC Nice à faire le jeu contre les blocs bas.
09:35 Les équipes qui font le jeu, on fait le jeu aussi.
09:38 On fait le jeu.
09:40 Du coup, dans des équipes où il y a ce rapport de force,
09:44 comme Paris ou Monaco, où ils viennent nous chercher,
09:47 on va les chercher, ça essaie de sortir des deux côtés.
09:50 Donc forcément, ça laisse des espaces.
09:52 Du coup, tout simplement, les équipes qui acceptent de jouer au football
09:56 et laisser des espaces derrière eux, oui, c'est vrai qu'on a plus de facilité.
09:59 Parce qu'on a des joueurs qui ont les qualités pour jouer dans ces espaces-là.
10:06 Et comme je dis, les équipes qui vont jouer un peu bloc bas, un peu comme Brest,
10:12 qui vont nous laisser le ballon, qui vont laisser moins d'espace dans leur dos,
10:15 forcément, on aura peut-être un peu plus de difficulté à ce niveau-là.
10:20 Mais comme j'ai dit, le coach a ramené un projet de jeu
10:24 et ça rajoute certaines choses à nos palettes.
10:29 Chacun de nous, ça rajoute quelque chose.
10:31 Du coup, ça va être à nous de les rajouter
10:34 pour pouvoir faire mal contre les équipes qui vont nous donner de l'espace
10:38 et les équipes qui nous laisseront moins d'espace.
10:42 Voilà donc Jean-Claire Thaudibaut devant la caméra de Philippe Berti.
10:45 Président, globalement, est-ce que vous êtes pour l'instant satisfait
10:47 du travail effectué par Francesco Farioli, votre entraîneur ?
10:50 Ah oui, sincèrement, je trouve qu'il fait un très, très bon travail, lui et son staff.
10:54 Dans la globalité, je trouve que l'équipe...
10:57 Alors, je vais mettre de côté le match de Brest,
10:59 mais je trouve que depuis le début de saison, l'équipe progresse à chaque match.
11:02 Des petits détails, des petites choses que l'on peut remarquer.
11:06 Et je pense que pour le plan B ou le plan C, les réglages se feront tout au long de la saison.
11:10 Après, c'est toujours beaucoup plus compliqué de jouer un bloc bas.
11:13 Voyez Paris à Clermont.
11:15 Pour s'appeler Paris, avoir un attaque des joueurs quand même assez extraordinaire,
11:18 ça n'a pas fonctionné.
11:20 Donc, ce n'est pas simple les blocs bas.
11:22 Mais au coach, je lui fais totalement confiance de trouver les solutions
11:25 pour effectivement trouver la parade à ces blocs bas.
11:27 On en a parlé tout à l'heure.
11:29 Et Terrence Moffy, c'est le focus de cette semaine.
11:32 On en rigolait tout à l'heure avec le coach Francesco Farioli,
11:40 parce que pas une semaine, pas une conférence de presse se passe
11:42 sans qu'il n'y ait une question à propos de Terrence Moffy.
11:45 Et là, Philippe, c'est toi qui nous as un petit peu soufflé ce débat.
11:49 Un peu déçu par l'apport de Terrence Moffy,
11:51 qui peut être étincelant comme à Paris, par exemple,
11:54 et/ou passer complètement à travers de son match.
11:57 Oui, mais en même temps, je ne sais pas ce qui fait sa force,
12:01 puisque c'est difficile de l'enlever.
12:05 On ne sait jamais si ça va être...
12:09 J'en reviens juste, j'ai lu le papier de Vincent ce matin.
12:13 L'excellent papier de Vincent.
12:15 L'excellent intervenant.
12:17 Et franchement, les stats, elles m'ont...
12:21 J'étais éberlué.
12:23 On va peut-être les voir ces stats, justement.
12:25 On peut en parler, peut-être, les stats de Terrence Moffy sur cette saison.
12:29 Moi qui ne suis pas un homme de chiffres ni de stats,
12:31 ces stats-là, elles me parlent.
12:33 Alors ça, c'était les stats de la saison, évidemment.
12:35 Les stats qui étaient dans le journal.
12:37 C'était les stats sur la vitesse, sur les duels.
12:41 Voilà, vitesse maximale, 32,4 km/h de vitesse maximale.
12:45 Je ne pense pas qu'il a été flashé à cette vitesse contre Brest.
12:49 15,8 sprints par match, deuxième moyenne pour un attaquant.
12:52 12 buts inscrits depuis sa signature à l'IS, dont 4
12:54 à l'Alliance Riviera.
12:56 Ça veut dire quoi, ces 4 buts à l'Alliance Riviera ?
12:58 Ça veut dire que quand on doit faire le jeu, Moffy est moins efficace ?
13:01 Oui, mais ça c'est une certitude.
13:03 Parce que c'est un peu enfoncer une porte ouverte,
13:05 de dire que techniquement, c'est pas le joueur le plus habile
13:08 et le plus à droit.
13:10 Et notamment dans les petits espaces.
13:12 On l'a dit, répété, quand il y a du monde dans le cœur du jeu,
13:14 il est un peu plus en difficulté.
13:16 Mais ce qui est intéressant pour Moffy,
13:18 c'est quand tu appelles des anciens joueurs,
13:20 notamment René Bocchi,
13:22 c'est très bien Bruno Genesio,
13:24 et il parle de manière très ouverte.
13:26 Et Bruno Genesio, qui est le coach de Rennes,
13:28 il lui a dit "Mais moi Moffy, par moments,
13:30 j'aimerais vraiment l'avoir devant".
13:32 Parce que les techniciens se rendent compte
13:34 de l'apport qu'il a, notamment dans
13:36 le jeu sans ballon même.
13:38 Quand on voit le nombre de sprints,
13:40 la générosité que ce garçon a,
13:44 il sait quelque chose à mettre aussi en lumière.
13:48 Et il marque des buts aussi.
13:50 - C'est normal que l'on parle autant de Thierry Moffy, président,
13:52 quand c'est votre attaquant de pointe,
13:54 que le club l'a payé assez cher.
13:56 C'est normal qu'il cristallise un petit peu
13:58 comme ça les interrogations ?
14:00 - D'abord, on oublie une chose,
14:02 c'est un jeune joueur.
14:04 Il a une marge de progression, on le sait.
14:06 Et moi je trouve que,
14:08 vous soulignez les points positifs,
14:10 mais il y a un point positif aussi que je remarque à chaque match,
14:12 c'est son travail défensif.
14:14 Le nombre de pressings qu'il fait,
14:16 la pression qu'il met sur les défenseurs.
14:18 Il va pas laisser le temps,
14:20 il a pas aujourd'hui toutes les palettes,
14:22 mais il va les travailler, et ce sera un joueur complet.
14:24 Et aujourd'hui, je pense qu'avoir un Thierry Moffy,
14:26 c'est une vraie force dans une équipe.
14:28 - Un peu plus que Balotelli, il y a quelques années.
14:30 - C'est différent.
14:32 - C'est pas les mêmes joueurs.
14:34 - Mais franchement, il faut lui laisser le temps aussi.
14:36 - Thierry Moffy, qui a été rappelé par la sélection nidgériane,
14:38 ça peut être par contre
14:40 une mauvaise nouvelle pour l'OGC Nice pendant la Cannes.
14:42 - Je suis pas sûr que ce soit une mauvaise nouvelle,
14:44 parce que pour un joueur,
14:46 c'est toujours un privilège absolu d'aller défendre
14:48 les couleurs de son pays.
14:50 - Pour l'OGC Nice, hein.
14:52 - Oui, mais...
14:54 - Tu m'as pas laissé aller au bout du raisonnement.
14:56 Donc un joueur épanoui qui revient de sélection internationale,
14:58 il est épanoui, il est content,
15:00 et il a la fierté d'avoir défendu les couleurs de son pays.
15:02 Juste un exemple, Jissé Thaudibot,
15:04 depuis qu'il est parti en équipe de France,
15:06 il est revenu galvaniser.
15:08 - Après, si tu gagnes la Cannes...
15:10 - La Cannes, en plein mois de janvier,
15:12 quand les joueurs partent avant, après, c'est toujours un peu compliqué.
15:14 - Il est revenu de sélection, l'info, c'est qu'il est de retour.
15:16 - Moi, je préfère savoir que Tereb Mofi est international,
15:18 ça veut dire qu'il a un bon niveau en club,
15:20 satisfaisant, surtout avec le réservoir
15:22 offensif actuel du Nigeria.
15:24 Ils ont 50 attaquants.
15:26 Donc, montrer qu'il est
15:28 parmi les meilleurs de son pays,
15:30 moi, je trouve que c'est positif pour lui,
15:32 et même pour le club.
15:34 Moi, ce thème, je suis d'accord sur Mofi,
15:36 mais moi, j'ai envie de cristalliser les attentes
15:38 sur ses coéquipiers, en fait.
15:40 Parce que, quand je regarde Mofi,
15:42 j'ai pas d'action en tête
15:44 de manquer de sa part.
15:46 Tête à tête avec le gardien qui rate,
15:48 une action vraiment facile,
15:50 - C'est ça, soit il a des occasions, soit il en a pas du tout.
15:52 - Et oui, mais s'il n'a pas les occasions,
15:54 c'est à cause de ses coéquipiers qui lui donnent pas les bons ballons au bon moment,
15:56 qui lui permettent pas d'être dans la surface,
15:58 de recevoir un ballon, d'avoir juste un mêle-la-tête ou un plat du pied.
16:00 Quand je me souviens d'Olbert,
16:02 qui en a mis 500 comme ça.
16:04 Donc, voilà, moi, je trouve...
16:06 - Non, 500.
16:08 - Non, mais 500...
16:10 - Voilà, on lève le 100.
16:12 Mais voilà, moi, c'est plus ça qui me déçoit,
16:14 c'est qu'il a pas d'occasion,
16:16 parce que ses coéquipiers n'arrivent pas à le mettre dans les bonnes dispositions.
16:18 Et donc, face à des blocs bas,
16:20 c'est moins évident de le trouver dans la profondeur,
16:22 mais aussi, il faut jouer peut-être en première intention, plus vite.
16:24 - C'est ce qu'a pas fait Eboga en deuxième mi-temps,
16:26 où...
16:28 il lui donne pas le bon ballon au bon moment.
16:30 - Le bon timing, on attend plus peut-être aussi.
16:32 - On faisait la comparaison tout à l'heure,
16:34 avant l'émission, avec Eliway.
16:36 Je pense que c'est un joueur qui a forcément
16:38 intéressé les recruteurs niçois et les dirigeants niçois.
16:40 - C'est dans le film.
16:44 - Personnellement, et on était d'accord avec Will
16:46 sur le kawaii,
16:48 je le trouve, moi, plus alerte techniquement,
16:50 et peut-être plus fort actuellement
16:52 qu'un Mofi.
16:54 Il a approximativement coûté le même prix.
16:56 Le marque en Ligue des Champions,
16:58 un tout petit peu plus.
17:00 Mais après, c'est des profils différents,
17:02 et on sait aujourd'hui que, notamment,
17:04 Florent Guizolfi, c'est un profil
17:06 Mofi qui l'aime beaucoup.
17:08 On voit aujourd'hui que le club a pris une nouvelle direction
17:10 dans les profils.
17:12 C'est plus costaud, c'est du muscle.
17:14 On voit avec Youssouf, avec Mofi.
17:16 C'est pas le même Nice qu'il y a quelques années.
17:18 - Oui, mais c'est une orientation qui a été
17:20 choisie pour cette nouvelle saison.
17:22 Et effectivement,
17:24 ce critère-là en fait partie.
17:26 - Voilà ce que l'on pouvait dire sur ce match.
17:28 - Ça permet d'aller gagner au Parc,
17:30 ce qui n'est pas rien, d'aller gagner à Monaco, ce qui n'est pas rien,
17:32 d'avoir gagné à Marseille l'an dernier, à Lens l'an dernier,
17:34 et contre tous les gros.
17:36 Donc c'est sympa aussi.
17:38 - C'est évidemment un argument positif
17:40 par rapport à Thérène Mofi.
17:42 Voilà ce qu'on pouvait dire sur Mofi et sur la rencontre
17:44 face à Brest.
17:46 C'est l'heure du Zap'Gym, les coulisses
17:48 de l'OGC Nice, captées par les caméras
17:50 d'OGC Nice TV.
17:52 - On est à Nice !
17:54 [Musique]
18:22 - Voilà, ce n'est pas décisif,
18:24 mais on est décisif par le but d'Eric Bocchiac,
18:26 qui n'était pas du tout en jeu.
18:28 Je pense que c'est important de gagner
18:30 dans ce premier match,
18:32 pour bien lancer
18:34 l'histoire de ce stade.
18:36 - Le premier match,
18:38 c'est forcément particulier,
18:40 et puis le scénario, où il y a le sentiment
18:42 de plénitude, on a marqué
18:44 quatre buts.
18:46 Voilà, le stade est rempli,
18:48 donc je pense que c'est le meilleur souvenir à l'Alliance.
18:50 - Nice à Nice !
18:52 [Cris]
18:54 - 1500 jeunes supporters
19:00 de nos aiglons,
19:02 et ils vont former
19:04 un magnifique 10 inoubliable
19:06 pour commémorer
19:08 les 10 ans de notre enceinte.
19:10 [Cris]
19:16 - Le 10 ! Le 10 ! Le 10 !
19:18 - Le 10 est enfin formé,
19:22 comme vous pouvez le voir,
19:24 faites du bruit pour les 10 ans
19:26 de l'Alliance Riviera,
19:28 Mesdames, Messieurs !
19:30 - J'ai été le revainqueur du concours de commentaires
19:32 organisé par le club,
19:34 donc il y a une vidéo de moi qui va passer avant ou pendant le match,
19:36 ça je ne sais pas encore,
19:38 et je suis très content d'être là.
19:40 - Et c'est parti ici, à l'Alliance Riviera,
19:42 pour cette première.
19:44 - Dans ce gopoteau, Zvitanic, c'est une main,
19:46 pénalty, pénalty sifflé
19:48 par Clément Turpin, à la demi-heure de jeu.
19:50 Et Dario Zvitanic, c'est lui qui peut lancer
19:54 cette saison, qui peut lancer l'histoire
19:56 dans ce nouveau stade. Zvitanic !
19:58 Et un 0 ! Un 0 !
20:00 Surpénalty par Zvitanic,
20:02 il entre dans l'histoire, ça devient
20:04 le premier buteur de l'histoire
20:06 de ce stade. - Fan de Nice,
20:08 j'allais au Ré depuis que je suis petit, et je continue à venir ici
20:10 dès que j'en ai l'occasion.
20:12 Je suis supporter du gym et amoureux du commentaire,
20:14 alors on a tenté notre chance, et puis ça a marché.
20:16 - Voilà donc pour
20:20 ce ZabJim que vous pouvez retrouver
20:22 en intégralité sur les médias
20:24 de l'OGC Nice. C'est l'heure
20:26 de cuisiner un petit peu. Le président Rivière,
20:28 c'est le tac au tac.
20:30 Alors vous inquiétez pas,
20:36 on a déjeuné, président, tout va bien.
20:38 - Cuisine niceoise. - Hein ? - Cuisine niceoise.
20:40 - Tout va bien, donc. - Cuisine niceoise, tranquillement.
20:42 Président, on voulait savoir déjà
20:44 un peu comment s'organiser
20:46 maintenant que
20:48 chacun a sa fonction, on va dire,
20:50 au club, comment s'organiser
20:52 le directoire de l'OGC Nice
20:54 aujourd'hui, parce que ça a eu, par moments,
20:56 ça a peut-être été un petit peu flou.
20:58 - Ah, ça a un peu flotté, notamment
21:00 l'été dernier. Donc là,
21:02 on a enfin trouvé une organisation qui, je pense,
21:04 convient à tout le monde. Vous avez deux
21:06 personnes qui s'occupent de l'opérationnel quotidien,
21:08 qui sont Fabrice Boquet,
21:10 d'un côté, et puis Florent Guizolfi.
21:12 Et puis, moi,
21:14 j'ai retrouvé beaucoup de plaisir, parce qu'on a une organisation
21:16 très claire, qui est fluide, ça fonctionne bien.
21:18 Et puis vous avez un comité de direction,
21:20 on va l'appeler comme ça, une fois par semaine,
21:22 où vous avez Jean-Claude qui nous rejoint.
21:24 - Jean-Claude Blanc. - Voilà, moi-même. Et puis il y a
21:26 Dave qui est là de temps en temps. - Dave Weissford.
21:28 - Et qui nous permet de balayer
21:30 toute l'activité du club, de la
21:32 semaine, et puis si besoin, chacun
21:34 en échange sur des sujets divers et variés, on prend des
21:36 décisions. Donc c'est une organisation
21:38 qui est très claire,
21:40 qui fonctionne bien. On est revenu à des fondamentaux
21:42 qu'on pouvait connaître dans le passé,
21:44 et je pense que tout le monde s'est pas nombri là-dedans, on sait très bien.
21:46 - Vous avez parlé de Jean-Claude Blanc,
21:48 alors c'est vrai qu'il est arrivé au mois de
21:50 février, janvier, janvier
21:52 dernier à peu près. - Oui.
21:54 - Alors c'est vrai qu'il est très discret pour l'instant,
21:56 médiatiquement parlant, nous ça fait
21:58 toutes les semaines qu'on essaye de le voir. - Il a toujours été.
22:00 - Oui, il a toujours été, mais on sait pas. Alors du coup,
22:02 vous nous parlez de lui, un petit peu de son rôle.
22:04 - Alors...
22:06 - Au sein de cette galaxie INEOS, et après
22:08 à l'OGC Nice. - Alors, il a intégré
22:10 ce que vous appelez la galaxie INEOS, l'objectif
22:12 étant de créer une marque de sport
22:14 INEOSport qui soit cohérente entre tous les sports,
22:16 et la partie dont on s'occupe
22:18 aujourd'hui, Jean-Claude, c'est toute la partie business
22:20 marketing. Il fait un transversal
22:22 entre toutes les filiales, et bien
22:24 évidemment, parmi ces filiales, il y a un dossier
22:26 qu'il connaît quand même bien, c'est le football, et l'OGC Nice,
22:28 donc on a le plaisir avec lui d'échanger sur
22:30 beaucoup de sujets qui concernent le club.
22:32 - Il n'est pas venu dans le
22:34 giron INEOS pour le rachat de
22:36 Manchester United ? - Qui était pas du tout, du tout
22:38 à l'heure du jour quand on a discuté avec lui, puisque
22:40 nos discussions remontent à l'automne,
22:42 au mois d'octobre-novembre, et
22:44 il n'était pas du tout question de racheter Manchester
22:46 à cette époque. - Et ça en est, juste pour...
22:48 - Oui, juste après, de mon point de vue,
22:50 sans nous, on a vu 25% peut-être
22:52 des rachats ? - J'ai pas d'info, sincèrement, je suis
22:54 pas dans la boue pour Manchester, je sais
22:56 que c'est compliqué, et apparemment, bon,
22:58 il y a quelques mois, ça devait partir d'un côté ou de l'autre,
23:00 aujourd'hui c'est une situation qui est toujours en stand-by,
23:02 le dossier est pas simple, mais on verra
23:04 l'évolution, mais projet
23:06 Manchester ou pas, l'OGC Nice, le projet est
23:08 très clair aujourd'hui, on sait où on va,
23:10 on sait où on veut aller, et
23:12 apparemment, d'après ce qu'on nous dit, et je le crois
23:14 bien volontiers, on a des actionnaires qui sont des gens de parole,
23:16 ça changera rien pour l'OGC Nice.
23:18 - Projet très clair, mais revu à la baisse.
23:20 - Ah, revu à la baisse ! Il y a
23:22 quelques mois, on avait un objectif
23:24 qui n'a pas été simple,
23:26 d'ailleurs, pour les équipes, parce qu'il a fallu passer
23:28 d'un projet très très ambitieux. - Pour Florent Guizot aussi,
23:30 en particulier, qui a été recruté...
23:32 - Pour lui, pour les équipes qui ont fait
23:34 un mercato ciblé
23:36 différemment, et puis toutes ces équipes, parce qu'il
23:38 n'est pas tout seul à travailler,
23:40 et puis on s'est adapté, parce que c'est notre rôle de nous adapter,
23:42 mais aujourd'hui on a un projet qui, pour moi,
23:44 est très lisible, très clair,
23:46 et puis on a des actionnaires qui se sont dit, voilà,
23:48 comment vous avez fait pendant X années,
23:50 chaque année vous gagnez de l'argent, vous avez
23:52 un classement qui était positif, avec beaucoup
23:54 moins de moyens. Bon, on va revenir
23:56 peut-être un peu moins
23:58 sexy comme ça, mais avec une organisation
24:00 qui va peut-être nous permettre d'atteindre ça. - Et ça, ça a été
24:02 décidé par Jim Ratcliffe, par le board d'Ineos ?
24:04 - Par les actionnaires, bien sûr,
24:06 les propriétaires. - Mais ça, vous êtes sûr
24:08 que vous aimez bien, ça, Président ?
24:10 - Disons que là... Non, mais l'organisation
24:12 qui a été mise en place, parce que, bon,
24:14 aujourd'hui, il y a beaucoup de personnes qui ont rejoint le club,
24:16 quand même, et des gens de qualité, et aujourd'hui
24:18 je pense qu'on est sur un projet très simple, très clair,
24:20 et j'espère qu'on en tira
24:22 les fruits. - Je regrettais
24:24 un peu le manque de parole
24:26 pour le public des dirigeants.
24:28 Pourquoi on n'entend... On n'a jamais entendu
24:30 notamment Jean-Claude Blanc, et pourquoi vous êtes
24:32 le seul à vous exprimer, on n'entend jamais la voix
24:34 de, vraiment, de quelqu'un qui était chez Ineos ?
24:36 - Voire même Dave, hein ? - Ben, les gens
24:38 de chez Ineos, vous savez, alors je dois
24:40 vous faire une confidence sur un sujet un jour, voilà,
24:42 Jim Ratcliffe
24:44 s'est approché des services, il a dit "Voilà, ces
24:46 sujets-là, c'est Jean-Pierre Hiver qui parle,
24:48 c'est pas Ineos de parler,
24:50 il représente le club, donc c'est à lui de s'exprimer."
24:52 Bien évidemment, en accord avec eux-mêmes,
24:54 sur ce sujet-là.
24:56 Mais c'est pas des gens qui interviennent beaucoup,
24:58 vous les voyez pas beaucoup intervenir dans l'ensemble
25:00 de leur filiale. Chaque filiale a
25:02 des dirigeants, et ces dirigeants s'expriment.
25:04 - Vous sentez
25:06 qu'ils aiment le club,
25:08 parce qu'on a pu se poser la question...
25:10 - Mais, attendez, vous êtes pas dans les comptes, bien évidemment.
25:12 Je peux vous dire que vous seriez surpris
25:14 par l'argent qui a été mis en jeu chez Nice.
25:16 - Combien ? - Je peux pas vous dire ces chiffres-là.
25:18 - On a dit 300 millions. - Mais, mais, mais,
25:20 je commande pas les chiffres, mais c'est
25:22 beaucoup d'argent, c'est des gens qui sont
25:24 là, qui sont présents, qui nous soutiennent.
25:26 On est un club qui est en déficit.
25:28 - Un déficit structurel ? - Pour l'instant,
25:30 oui. On est en train de travailler pour
25:32 faire en sorte, justement, de revenir à quelque chose qui a existé
25:34 dans le passé, mais ça va demander du temps.
25:36 Donc c'est des gens qui sont présents, qui sont
25:38 à nos côtés, qui portent le geste de Nice et qui ont envie de le porter
25:40 longtemps. - À l'époque, vous aviez pas Thuram,
25:42 Thaudibaut, Mophie... - C'est des salaires,
25:44 aujourd'hui, qui grèvent un petit peu le...
25:46 - C'est la masse salariale qui est un petit peu forte ? - Ben, y'a eu une inflation,
25:48 bien évidemment, des salaires, et de l'encrutement,
25:50 et puis, je sais pas si vous voyez le mercato d'hiver
25:52 que l'on fait, alors qu'il était dans l'ancien projet,
25:54 celui qui a été un peu éphémère.
25:56 On dépense 40 millions au mercato d'hiver.
25:58 On a jamais dépensé 40 millions
26:00 sur le mercato d'été. Donc je veux dire,
26:02 INEOS,
26:04 c'est des actionnaires remarquables,
26:06 qui sont solides, qui sont
26:08 à nos côtés, et aujourd'hui, on a un projet,
26:10 voilà, qui a été défini, qui est clair, on va
26:12 revenir à des fondamentaux, comme je disais tout à l'heure,
26:14 et l'objectif, un jour, ce sera effectivement
26:16 d'être à l'équilibre.
26:18 Mais on a une équipe qui a gardé ses meilleurs joueurs,
26:20 qui a fait des recrutements
26:22 à l'adaptation du nouveau projet, bravo
26:24 aux équipes, bravo à Florent, bravo à tous les scouts,
26:26 et on a une équipe aujourd'hui qui,
26:28 encore une fois, bon, je sais pas où on sera en fin de saison,
26:30 mais l'objectif, c'est de jouer l'Europe.
26:32 - Vous parlez beaucoup
26:34 de Florent Guizolfi, ce qu'on se pose parfois,
26:36 c'est, on a le sentiment que si demain,
26:38 il venait à partir comme il est parti un peu de l'Anse,
26:40 qu'est-ce que deviendrait ce club ? - Non, y'a une organisation,
26:42 aujourd'hui, qui est en place. Florent,
26:44 je parle de lui parce que je peux pas citer tout le monde,
26:46 mais derrière lui, y'a toute une organisation
26:48 qui est en place. - On a bien vu l'été dernier,
26:50 que sans directeur sportif, ça a été une vraie période de flou.
26:52 - Oui, alors c'était, non mais c'est compliqué,
26:54 y'avait des départs, directeur sportif,
26:56 personne savait où il était, bon, c'était, c'est une période,
26:58 on va l'oublier, mais c'est une période très compliquée.
27:00 Mais aujourd'hui, Florent Guizolfi,
27:02 c'est un super directeur sportif,
27:04 et demain, il ne serait pas là,
27:06 l'organisation mise en place fonctionnera. - Vous avez pas peur
27:08 de le perdre ? On voit qu'à Marseille, c'est un peu tangué.
27:10 - Non, pourquoi voulez-vous le perdre ? Il est bien,
27:12 on s'entend bien. - Il est parti. - Il s'est posé
27:14 la question. - On lui a vendu un projet,
27:16 il a dû en assumer un autre. - Attendez,
27:18 y'a plusieurs personnes qui sont venues avec
27:20 ce projet, qui étaient d'actualité, hein.
27:22 C'est-à-dire quand les gens
27:24 le recrutent, parce que ce projet est d'actualité.
27:26 - Quand vous recrutez
27:28 Florent Guizolfi, le nouveau projet est d'actualité ?
27:30 - Bien sûr. - Non, l'ancien projet. - Bah celui d'aujourd'hui,
27:32 l'ancien. - Ah voilà, c'est ce que je vous dis.
27:34 - Mais lui, il a pas été tout seul à être
27:36 recruté sur ce projet-là. - Oui, mais il aurait pu partir.
27:38 - Donc à un moment... - Je pense que le mardi soir,
27:40 quand il regarde "Lance Arsenal avec des champions", il...
27:42 - Bah je pense pas, enfin, bien sûr que c'est
27:44 quelque chose. Mais si vous voulez, Florent,
27:46 c'est un homme de conviction, de parole.
27:48 Il est venu pour un projet à un moment donné, qui n'est
27:50 plus le même, il s'est adapté, il est content de s'être
27:52 adapté, et c'est pas quelqu'un qui lâche
27:54 un projet en cours de route comme ça. Il a aussi
27:56 la volonté de réussir, et je pense
27:58 qu'il se rend compte aussi qu'on a des armes pour réussir.
28:00 Voilà.
28:02 - Quand vous avez reçu la dernière
28:04 fois président, vous nous aviez dit
28:06 "On fera des annonces en février, donc qu'il s'est passé
28:08 ce qu'il s'est passé, le nouveau projet, le rachat
28:10 de Manchester United, qui a un peu..."
28:12 - C'était pas ça, les annonces.
28:14 Quand je suis venu vous voir la dernière fois,
28:16 je savais qu'on allait bâtir un grand projet.
28:18 Qui a tenu quelques mois,
28:20 et pour des raisons,
28:22 je vous expliquerai un jour pourquoi, peut-être
28:24 on en est revenu à un projet plus basique.
28:26 - Vous avez tout le temps.
28:28 - Mais Manchester, j'étais pas au courant.
28:30 À l'époque, quand je vous en parle, moi, Manchester, j'étais pas au courant.
28:32 Je savais que l'année dernière, ils avaient essayé
28:34 de racheter Manchester. C'était pas la vente.
28:36 Ils sont passés à autre chose.
28:38 Un fameux projet
28:40 précédent. Et puis un jour,
28:42 Manchester revient à la vente.
28:44 Il faut se mettre à la place de Jim Ratcliffe. Il a les moyens.
28:46 Manchester, c'est sa ville, c'est son club.
28:48 Moi, je trouve tout à fait normal qu'il aille racheter Manchester.
28:50 - Aujourd'hui, pour être bien clair, président,
28:52 Ineos n'a aucune volonté,
28:54 à moyen, court terme, long terme, de quitter l'OGC Nice.
28:56 - Aucune.
28:58 Mais vraiment, d'abord, pour une raison très simple,
29:00 ils adorent cette région.
29:02 Ils habitent maintenant dans cette région.
29:04 L'essentiel des activités
29:06 de la direction se passe dans la région.
29:08 Et ils veulent conserver l'OGC Nice.
29:10 - Quelles sont les différences entre un club propriétaire de son stade
29:12 et un club qui en assure
29:14 l'exploitation, aujourd'hui ?
29:16 - L'exploitation, vous contrôlez complètement ce qui se passe
29:18 dans votre stade, que ce soit
29:20 la pelouse, les tribunes, la sectorisation,
29:22 vous faites ce que vous voulez,
29:24 la décoration, la façon dont vous faites vivre ce stade.
29:26 Racheter un stade,
29:28 sur un bilan financier, ça peut être pas mal d'avoir
29:30 un stade à son actif.
29:32 Mais pour l'instant, on n'est pas sur ce sujet-là.
29:34 On est sur l'éventualité de regarder l'exploitation du stade.
29:36 - Juste pour être clair, l'exploitant, en recette,
29:38 c'est tout ce qui est consommation.
29:40 La billetterie, non ?
29:42 - Ah ben, la billetterie, l'OGC Nice,
29:44 elle nous est propre.
29:46 La billetterie, sur les matches de l'équipe de France,
29:48 sur les amende de rugby, et ainsi de suite,
29:50 c'est une partie. Parce que la Fédération française du rugby,
29:52 ça cote pas, enfin...
29:54 Quand vous êtes exploitant de stade, vous louez votre stade.
29:56 À l'OGC Nice, à l'équipe de France
29:58 de rugby, à des concerts,
30:00 donc voilà, c'est l'ensemble des choses.
30:02 Mais quand vous avez un concert,
30:04 l'exploitant, il récupère une petite partie
30:06 de cette recette. C'est le producteur
30:08 de l'événement
30:10 qui reçoit l'essentiel.
30:12 - Président, vous êtes un homme de coup.
30:14 On sait que, par exemple, Puel...
30:16 - Et de vous aussi.
30:18 - ...Balotelli,
30:20 Mame Ineos,
30:22 vous êtes un homme
30:24 de fulgurance de coup.
30:26 Est-ce que vous avez encore envie
30:28 d'en faire ? Est-ce que vous avez l'attitude
30:30 pour pouvoir en faire ?
30:32 Parce que chaque fois, on me dit
30:34 "Peut-être on va avoir un joueur river,
30:36 ou on va avoir un Karim Hesse...
30:38 - Non, non, non, mais...
30:40 Ces histoires de coups, il faut remettre les choses
30:42 dans le contexte. A l'époque,
30:44 on n'avait pas de moyens. Donc on a fait des coups
30:46 qui n'étaient pas des coups médiatiques au départ,
30:48 qui étaient que des coups sportifs, qui après
30:50 se sont finalisés avec des coups médiatiques,
30:52 mais c'était des coups sportifs.
30:54 En sachant qu'on prenait, mais on devait
30:56 malheureusement perdre en fin de saison à chaque fois.
30:58 Sauf Mario,
31:00 qui avait accepté de prolonger une année de plus.
31:02 Aujourd'hui, on est dans un autre contexte.
31:04 On a un contexte où on veut bâtir une équipe.
31:06 Moi, j'aimerais qu'un jour, on ait une équipe
31:08 où on change juste 2-3 joueurs à la saison.
31:10 Et on y arrivera.
31:12 Et cette équipe-là, on n'est plus
31:14 dans le même registre de coups.
31:16 Vous voyez ce que je veux dire ? Il y a un équilibre.
31:18 Et je trouve qu'aujourd'hui, notre équipe est très équilibrée.
31:20 Donc si demain,
31:22 Florent et ses scouts disent
31:24 "Tiens, il y a une opportunité de faire un coup",
31:26 on en parlera et on regardera.
31:28 Mais on n'est plus du tout dans le même contexte.
31:30 - Et ça vous pitié toujours un peu ?
31:32 Parce que quand Boga est arrivé, vous avez dit
31:34 "Ca sera peut-être l'idole du stade".
31:36 - C'est pas moi
31:38 qui ai choisi Boga.
31:40 Les recrutements, ils sont collégiaux.
31:42 C'est-à-dire qu'on nous propose des joueurs, on en discute tous
31:44 et puis après, il y a la décision qui est prise.
31:46 Mais moi,
31:48 sincèrement, aujourd'hui, l'équipe,
31:50 elle me plaît.
31:52 Je la trouve bien équilibrée.
31:54 Je trouve que... J'espère qu'on va progresser
31:56 pour les plans B, pour les plans C, ainsi de suite.
31:58 Mais c'est une équipe qui, à mon avis,
32:00 peut se tromper, mais peut nous surprendre
32:02 d'ici la fin de saison.
32:04 Et donc, un coup,
32:06 si un jour il arrive, peut-être que les équipes
32:08 auront une opportunité de faire un coup.
32:10 Mais on court plus après ça aujourd'hui.
32:12 Je pense qu'aujourd'hui, c'est la stabilité qui est importante.
32:14 - Je rebondis sur ce que disait Philippe.
32:16 Ça aurait de la gueule, forcément, d'avoir
32:18 par exemple un Marco Verratti qui est parti au Qatar.
32:20 Est-ce que c'est une idée
32:22 qui a pu vous traverser l'esprit ou absolument pas ?
32:24 - Non, parce qu'on connaît les...
32:26 - C'est impossible ? - On connaît le salaire de Verratti.
32:28 - Et avec Kineo derrière, c'est impossible ?
32:30 - Impossible. Je vais vous dire, on a regardé
32:32 un joueur, je vais pas vous citer le joueur,
32:34 c'est pas Verratti, on a regardé un joueur
32:36 il y a 3-4 mois. - Et il est mort.
32:38 [Rires]
32:40 - Et à un moment, on s'est dit
32:42 ce serait pas raisonnable. En termes de salaire.
32:44 - Et pourquoi ?
32:46 Parce que ça met en péril quoi à ce moment-là ?
32:48 - Quand vous avez un joueur qui peut coûter
32:50 un salaire qui est pas
32:52 à la dimension des moyens de l'élection,
32:54 ça n'a pas de sens aujourd'hui.
32:56 Aujourd'hui, vous parlez d'équilibre. Et dans cet équilibre-là,
32:58 vous pouvez pas avoir un joueur...
33:00 D'abord, ça nous coûterait trop cher.
33:02 - Pourquoi ? Parce que le fair-play financier aussi
33:04 qui intervient au milieu ? - Le fair-play financier, il est essentiel.
33:06 - Mais tout le monde le contourne maintenant, le fair-play financier.
33:08 - Non, non, non, non, faut pas qu'on s'en... - Pourquoi l'OGC Nice le contournerait pas aussi ?
33:10 - Non, non, non, non, non. Bah aujourd'hui, on n'y est pas
33:12 dans l'école du fair-play financier. Donc sachez-le, on n'y est pas.
33:14 Donc on doit se remettre dans l'école financière. - Donc vous pouvez
33:16 dépenser, ça veut dire aussi. - Oui, mais
33:18 faut rectifier le tir. - Faut pas faire de Coupe d'Europe.
33:20 Finir 7ème. - Non, non, non, non, non, non.
33:22 Faut faire une Coupe d'Europe. Mais franchement, aujourd'hui,
33:24 moi je trouve que l'effectif, avec les moyens
33:26 dont on a disposé, il a été très bien structuré.
33:28 - Non, non, je vous laisse terminer.
33:30 - Non, non, non. Et je trouve que
33:32 cette notion d'équilibre que nous avons,
33:34 moi, me convient tout à fait.
33:36 - Je trouve qu'il est équilibré également, mais je trouve
33:38 qu'il a des manques également. Et notamment,
33:40 je pense, à notre central, il manquera
33:42 un défenseur central s'il arrive
33:44 un souci dans la saison. Il manque aussi
33:46 un peu de créativité. Donc ma question, c'était
33:48 celle-là, c'est si, comme il s'était
33:50 passé à l'époque avec Lucien Favre,
33:52 à la trêve hivernale,
33:54 vous êtes dans le top 4.
33:56 Donc, la possibilité d'aller chercher avec des
33:58 champions en fin de saison. Est-ce que là, Ineos
34:00 pourrait donner un petit coup ?
34:02 - Il ira pas très Brahimi, je pense.
34:04 - Alors,
34:06 - Je vais quand même s'arrêter là.
34:08 - A la différence de...
34:10 D'abord, je ne peux pas préjuger où on sera en janvier,
34:12 et je ne peux pas préjuger des décisions qui seront prises
34:14 par les actionnaires. Mais sachez qu'on a des actionnaires
34:16 de grande qualité. Si à un moment,
34:18 ils pensent, et nous pensons,
34:20 qu'il faut améliorer
34:22 l'équipe à un certain poste,
34:24 parce qu'on peut avoir une difficulté sur un poste
34:26 durant la deuxième partie de saison,
34:28 je suis convaincu que nos actionnaires répondront
34:30 présent. Mais, pour l'instant,
34:32 arrivons jusqu'à la trêve,
34:34 on verra en une année, mais on ne sera surtout pas
34:36 dans la configuration que j'avais
34:38 à l'époque quand nous étions premiers avec nos actionnaires
34:40 chinois. - Oui, avec...
34:42 - Jim Radcliffe, quand vous parlez avec lui, vous sentez
34:44 par exemple qu'il a envie d'entendre la musique de la Ligue
34:46 des champions à l'Allianz, il n'y a que ça qui l'intéresse.
34:48 - Mais, à votre avis ?
34:50 - Je ne sais pas,
34:52 on ne le sait pas. - Est-ce qu'il préfère
34:54 voir Nice-Brest ?
34:56 - Il vient de temps en temps, il était parti
34:58 en cours de match contre Bal, et ce qu'il vous dit,
35:00 des fois, vous en appartez,
35:02 moi, je n'ai qu'une chose qui me fait rêver, je viens contre Brest pour
35:04 vous faire plaisir. - Non, je ne dis pas pour me faire
35:06 plaisir, mais lui, il a envie
35:08 que ça performe, c'est un
35:10 compétiteur, dans tout ce métier qu'il pratique,
35:12 c'est un compétiteur. - Donc,
35:14 il a envie de voir Nice en Ligue des champions ?
35:16 - Je pense qu'il vibrerait
35:18 plus en Ligue des champions qu'un match de championnat.
35:20 Mais, encore une fois, on a un budget
35:22 qui, aujourd'hui, est calibré
35:24 pour se remettre dans les clous du PRP financier,
35:26 de retrouver des vertus financières,
35:28 on travaille avec ça,
35:30 et on essaiera d'apporter le jeu de tennis le plus haut possible.
35:32 Mais,
35:34 je peux vous poser une question,
35:36 vous préférez être en Ligue des champions ou gagner une petite
35:38 Coupe d'Europe, par exemple ?
35:40 - Petite Coupe d'Europe ? - Gagner quelque chose.
35:42 - Je trouve que l'année
35:44 dernière, on a loupé un coche. - Ah oui ?
35:46 - Je pense que Jim Radcliffe, lui, préfère voir
35:48 Nice en Ligue des champions que gagner la C4.
35:50 - Posez-lui la question la prochaine fois. - Président, juste pour en terminer,
35:52 d'avoir gardé Thuram et Thaudivo,
35:54 la question est un peu sèche, c'est pourquoi ? C'est parce qu'il n'y a pas eu
35:56 de club suffisamment sur eux,
35:58 ou parce qu'ils voulaient rester ? - Non, non. Alors,
36:00 deux choses. La première,
36:02 ils souhaitaient rester,
36:04 ils ont eu des offres,
36:06 ils ont souhaité rester, on a souhaité les conserver,
36:10 tout est parfait. - Ils ont eu des offres
36:12 qui étaient insuffisantes pour vous,
36:14 ou pour eux ? - Vous savez,
36:16 quand un joueur veut partir,
36:18 généralement, il part.
36:20 Pour que nous,
36:22 les offres étaient peut-être insuffisantes,
36:24 peut-être que les clubs qui se sont rapprochés d'eux
36:26 n'étaient pas les clubs qu'ils souhaitaient avoir,
36:28 et je pense que tout le monde a trouvé une satisfaction
36:30 au fait qu'ils restent, nous les premiers,
36:32 bien évidemment, et j'espère que tous les deux
36:34 feront une très très belle saison qui leur permettra
36:36 de s'exposer encore plus et d'avoir
36:38 d'autant plus d'opportunités plus tard.
36:40 - Jean-Claire Thaudivo, oui, qui n'a pas
36:42 été appelé par Didier Deschamps aujourd'hui
36:44 dans la sélection, il était lors de la dernière
36:46 sélection, ça ne sera que par tiremise.
36:48 - C'est un
36:50 petit coup dur, là, je pense pour
36:52 Jean-Claire Thaudivo, sincèrement.
36:54 - Parce que Didier Deschamps n'a pas été non plus
36:56 appelé, c'était François Clos, c'est ça ?
36:58 - C'est Jonathan Clos. - François Clos.
37:00 - C'est son cousin, quoi.
37:02 - Il a préféré prendre un latéral droit, alors.
37:04 - Mais sûr, Thaudivo et Thuram,
37:06 je pense que c'est aussi là, peut-être la marge de progression
37:08 de certains dirigeants aussi
37:10 au club, c'est de savoir bien
37:12 vendre et très cher de tels joueurs.
37:14 - C'est 50 minimum, pour l'un et l'autre.
37:16 - C'est pas facile de vendre très cher.
37:18 - Il faut savoir aussi une chose, c'est que
37:20 quand un joueur est exposé, notamment en Coupe d'Europe,
37:22 ça prend tout de suite de la valeur.
37:24 Quand il est international, ça prend de la valeur.
37:26 Quand il est exposé en Coupe d'Europe, ça prend de la valeur.
37:28 - Bien sûr. - Après,
37:30 bon, Gyssé, il a remplacé
37:32 la dernière fois des blessés.
37:34 Moi, je crois qu'il faut
37:36 pas s'enflammer. Vous avez quelqu'un
37:38 comme Didier Deschamps qui est très lucide, avec Guy Stéphane
37:40 qui travaille très bien. Je pense qu'ils ont toujours
37:42 Jean-Clair dans l'esprit
37:44 et que voilà, ça viendra. - Peut-être pour le
37:46 France-Gibraltar du 18 novembre, à l'alliance
37:48 Rébira, peut-être Thaudibaut et Thuram
37:50 sous les couleurs des bleus. On va passer,
37:52 messieurs, à l'avant-match entre Metz
37:54 et Nice en regardant le classement
37:56 de cette Ligue 1 en découvrant
37:58 que Louis-Essénis, comme l'a dit le président Rivère
38:00 tout à l'heure, n'était qu'à un seul petit
38:02 point de la première place. Monaco qui a repris cette place
38:04 de leader, Louis-Essénis, est
38:06 quatrième, juste derrière
38:08 le surprenant Brest et
38:10 Reims. Will,
38:12 cette équipe de Metz, quatorzième au
38:14 classement pour l'instant. - Ce que je remarque surtout
38:16 dans la première partie de tableau, c'est que t'as quasiment
38:18 joué que des
38:20 équipes. - Il a dit 5 sur 7.
38:22 Le coach Farah Ely l'a dit tout à l'heure encore.
38:24 - 5 sur 7 des...
38:26 - 5 des 7 premiers. Ce qui
38:28 est quand même plutôt
38:30 encourageant. Ça veut dire que t'auras une deuxième partie...
38:32 - Mais ce qui veut rien dire pour Nice.
38:34 - Oui, parce que c'est là où t'as le plus de mal.
38:36 - Les autres c'est des blocs bas.
38:38 - Contre les grosses équipes.
38:40 On va écouter Jean-Claire Thaudibaut
38:42 justement, par rapport à...
38:44 - Il rabat toute la joie là-bas.
38:46 - Je pense que...
38:50 Comme à chaque fois, chaque week-end, on va
38:54 y aller pour gagner.
38:56 Faut mettre
38:58 beaucoup d'envie dans ce match.
39:00 Faut qu'on arrive à imposer notre jeu et
39:02 montrer pas mal d'occasion.
39:04 Après, ce qui peut nous arriver
39:06 quelques fois dans certains matchs,
39:08 c'est un peu ce manque de réussite devant la cage.
39:10 Comme par exemple,
39:12 je prends l'exemple du dernier match à Brest
39:14 où on manque de réussite en premier mi-temps.
39:16 On a la barre des terres,
39:18 et ensuite la reprise
39:20 de Gaëtan qui est sortie. Je pense que ça, c'est des...
39:22 C'est des
39:24 actions qu'on devrait à terme
39:26 mettre au fond.
39:28 Parce que ça délivre
39:30 le match. Parce que l'équipe adverse
39:32 sera obligée de sortir.
39:34 Je pense que c'est ça qu'il va falloir qu'on arrive
39:36 à trouver contre Metz.
39:38 Essayer de marquer vite.
39:40 - Essayer de marquer vite contre
39:42 Metz dès le début de cette rencontre.
39:44 C'est la clé, Philippe,
39:46 pour gagner contre les blocs bas.
39:48 Marquer vite pour qu'en plus derrière, ils puissent se découvrir.
39:50 - Marquer vite et beaucoup.
39:52 - Surtout vite. Au moins,
39:54 pour que l'équipe derrière se découvre. C'est important.
39:56 - Très important. - Metz qui avait été
39:58 une équipe pendant 2 ans à domicile. Jusqu'à leur
40:00 dernière défaite contre Strasbourg.
40:02 Donc, dur à manœuvrer à domicile.
40:04 - Une équipe assez solide. - Christophe Ferel
40:06 en défense centrale côté Metz. - C'est une équipe de Metz
40:08 avec effectivement l'ancienne histoire.
40:10 Christophe Ferel. C'est l'heure du Pour Contre.
40:12 Un Pour Contre, messieurs, consacré
40:20 à Kevren Thuram et
40:22 Youssouf Mdeychimiye. Car en cas de carton
40:24 jaune face à Metz, il serait
40:26 le premier à arriver du match à la maison
40:28 face à l'Olympique de
40:30 Marseille. Alors, cette question toute simple.
40:32 Faut-il faire jouer Thuram et Youssouf
40:34 contre Metz ? Will, c'est à toi.
40:36 - Très simplement, très rapidement,
40:38 c'est pas contre Thuram et Youssouf.
40:40 J'ai envie de les voir contre Marseille. Donc, j'ai pas
40:42 envie qu'ils prennent un carton à Metz.
40:44 Et j'ai surtout envie de voir d'autres joueurs. En fait, depuis
40:46 le début de saison, Farid Olil utilise
40:48 quasiment toujours le même 11 à une
40:50 ou deux retouches près. Moi, il y a des joueurs
40:52 que j'ai envie de revoir. Hicham Bouddha,
40:54 j'ai envie de revoir Boanani, j'ai envie de revoir
40:56 certains joueurs avec plus
40:58 de temps de jeu. Donc, si
41:00 il pouvait faire tourner un petit peu pour qu'on voie
41:02 d'autres visages et d'autres
41:04 qualités dans cette équipe, je suis partisan.
41:06 - Avant l'attrait, il faut aller
41:08 battre Metz pour se rapprocher
41:10 de la place de leader. Donc, il faut mettre la meilleure équipe
41:12 possible et celle qui correspond le mieux
41:14 à l'idée de jeu du coach. Donc,
41:16 aujourd'hui, Francesco Foraioli,
41:18 sa base, c'est Boulka, c'est Dante,
41:20 Thaudibaut et bien sûr Youssouf. Et bien
41:22 sûr, la force de Thuram au milieu.
41:24 Je pense qu'il va les aligner et il va en aucun
41:26 cas penser au match contre Marseille qui va
41:28 venir dans deux semaines.
41:30 Évidemment qu'il faut mettre la meilleure
41:32 équipe possible. Je rejoins Will, c'est vrai que Bouddha, oui, on aimerait
41:34 bien le voir davantage, mais c'est compliqué
41:36 parce que dans le système Foraioli, il
41:38 n'entre pas forcément, il n'a pas
41:40 forcément le profil. Donc, voilà.
41:42 Francesco Foraioli, on le sent, assez
41:44 conservateur. Il va mettre les meilleurs éléments,
41:46 en tout cas ceux qui jugent être les plus costauds.
41:48 Donc, ce sera du Youssouf, ce sera
41:50 du Thuram, du Mofi devant et Nice
41:52 va les gagner à Metz. - D'ailleurs, il a dit en conférence
41:54 de presse, un centraire, un secret, match
41:56 après match, on veut d'abord gagner ce
41:58 match-là et après, on verra
42:00 pour Metz. Il a même dit qu'il
42:02 féliciterait le joueur qui aurait pris un quartier jaune s'il a empêché
42:04 une action de
42:06 se terminer. - Il est bon en com' parce qu'il a
42:08 même dit, notamment par rapport au plan de jeu d'Eric
42:10 Roy, il a dit "Nous, au final, ça nous a
42:12 rangé que Mounier ne fasse pas
42:14 pressing sur
42:16 le porteur du ballon, comme ça on a eu
42:18 le temps de mettre notre jeu en place". C'était
42:20 un sacré plan comme.
42:22 Il est brillant.
42:24 - C'était un sacré plan de jeu.
42:26 - Président, on ne va pas vous demander de faire la compo d'équipe
42:28 évidemment. - Moi, c'est très simple.
42:30 Que décidera le coach, m'ira très bien.
42:32 - Par contre, un joueur quand même, juste une question,
42:34 parce qu'on en parle, Youssouf, quel travail.
42:36 - C'est un super joueur.
42:38 Je trouve que sur le match
42:40 notamment à Monaco,
42:42 il fait un match énorme. C'est pas le seul.
42:44 Depuis le début de saison, il est vraiment complet.
42:46 Et en plus, c'est un joueur qui au départ a été
42:48 pris pour jouer en défense en centrale.
42:50 On sait qu'il peut jouer en 6, même jouer latéral.
42:52 Mais c'est un remarquable joueur.
42:54 - La synthèse, Philippe. Faut-il faire
42:56 jouer Youssouf et Kefren, Thuram ?
42:58 - Non. Je donne le point
43:00 à William. - Tu les mets au frigo ?
43:02 - Non, j'en mets un des deux au frigo.
43:04 Et je mets Youssouf au frigo.
43:06 Parce qu'il faut qu'il souffle.
43:08 Comme ça, on titrera Youssouf.
43:10 - Elle est tellement évidente.
43:12 - Non mais...
43:14 - Moi, je vais donner un point à Vincent.
43:16 - Je suis d'accord parce que j'ai l'impression
43:18 qu'à ce rythme, on va perdre
43:20 des joueurs comme Boudaoui
43:22 et Buanani. Boudaoui,
43:24 j'ai l'impression qu'il n'est plus trop concerné.
43:26 C'est une impression.
43:28 Lointaine. Mais l'autre jour,
43:30 je l'ai vu rentrer...
43:32 - Juste une parenthèse.
43:34 Il a été un petit moment blessé.
43:36 Il rentre. C'est une reprise.
43:38 - C'est un super joueur.
43:40 - Mais est-ce qu'il ne faut pas se féliciter
43:42 pour avoir les titulaires qui évoquent
43:44 William et justement des joueurs
43:46 qui sont capables de prendre cette place titulaire ?
43:48 Parce que la force de ce groupe, pour moi,
43:50 on ne joue pas à 11. On joue à 17, 18,
43:52 24. Et on se rend compte que quand
43:54 des remplaçants entrent, des fois,
43:56 on se rend compte que c'est aussi bon que le titulaire.
43:58 Donc c'est un bon signe. - Mais il y en a certains
44:00 qui n'entrent pas beaucoup. Buanani, il n'est pas
44:02 entré très souvent. - Mais ça va finir.
44:04 - Il n'est pas entré très souvent.
44:06 - Il est jeune, Buanani.
44:08 - Il a un talent. Moi, j'adore.
44:10 - J'adore Gaëtan Laborde. - J'aime bien sa rencré.
44:12 Contre Brest, je suis désolé. - D'accord.
44:14 Mais moi, j'adore Gaëtan Laborde. C'est une machine
44:16 d'investissement, ce que tu veux. Par contre, techniquement,
44:18 je préfère 100 fois Badreddin.
44:20 Je me rappelle l'entrée à Lorient
44:22 qu'il fait. Il a mis misère
44:24 à son latéral en un quart d'heure alors que Laborde
44:26 avait galéré pendant 70 minutes.
44:28 - Bon. - Voilà. Moi, à un moment donné, c'est un peu le...
44:30 - Laborde est efficace. - Peut-être
44:32 que le travail qu'a fait Laborde pendant 70 minutes
44:34 a servi à Buanani aussi. - Pas beaucoup servi.
44:36 - Peut-être. - Il fait pas une grande rencré non plus.
44:38 - Vous auriez dû faire coach.
44:40 - Bah tiens. J'y avais pas pensé.
44:42 - Il est là. Il est là, notre indiscret
44:44 de la semaine. Indiscret de la semaine,
44:46 c'est gentil. - J'y avais pas pensé.
44:48 - Tu re-coach.
44:50 - C'est la comprobable. Allez, on attaque.
44:52 - Le micro, il marche ? Il est allumé ?
44:58 - Oui. Non, il faut que
45:00 tu viennes, là, maintenant. Tu viens, Will. Il faut que...
45:02 - Je crois qu'il est allumé, ce micro.
45:04 - Hein ? - Ouais.
45:06 - Hop là ! Allez.
45:08 - Ah, il y a du bouc.
45:10 - Ça a travaillé, là. - Oh là là.
45:12 - J'en ai cassé trois, déjà.
45:14 - Bien près de la bouche, comme d'hab.
45:16 - Donc, ça va être une compo
45:18 inédite.
45:20 Puisque Farioli est un spécialiste.
45:22 Donc, avec Marcin Boulka
45:24 dans les buts, Youssef Atal,
45:26 Jean-Pierre Todjibo, Dante
45:28 et Melvin Bart, qui a encore été
45:30 exceptionnel. D'ailleurs, je pense qu'il aurait mérité
45:32 un petit point de plus, dans l'IceMata.
45:34 - Ouais. - Il n'a que 6 au dernier match. Il aurait mérité son 7.
45:36 - Exceptionnel, c'est un peu fort. - Ouais.
45:38 - Il est vraiment très bon. - 6, c'est bien.
45:40 - Il est dans le top 3. - Il fait pas aussi sur un 0-0, Will.
45:42 - Parce qu'on a tellement été habitués
45:44 au pire, aussi, avec Bart. - Il faut raison garder.
45:46 - Un 7 à Todjibo, on pouvait mettre 7 à Melvin Bart. - Avec Todjibo,
45:48 quand même. Non, mais Bart, moi, je veux bien... - Oui, mais Todjibo,
45:50 c'est la classe. Mais Melvin, en ce moment, il mérite d'être
45:52 récompensé. - Mais il fait un super début de saison.
45:54 - D'ailleurs, c'est le pauvre Romain Perrault qui doit ranger un petit peu son frère, en ce moment.
45:56 - Ah, bah voilà. - C'est-à-dire, qu'est-ce que...
45:58 - Un de plus. - Quand est-ce que je vais pouvoir jouer ?
46:00 - C'est les bienfaits de la concurrence. - C'est ça, ouais.
46:02 - Après, la concurrence, c'est qu'on donne un peu
46:04 de temps de jeu, aussi, à tout le monde. Et il y en a
46:06 qu'on n'en donne pas du tout. Mais bon...
46:08 Donc, au milieu, encore une fois, c'est
46:10 du grand changement. Morgan Sanson, Youssouf
46:12 et Képhren Thuram. Et devant,
46:14 la board, Mophie et Boga.
46:16 - Puisque... - Puisque Sofiane Diop est toujours
46:18 out. Et...
46:20 Voilà. - Mophie,
46:22 qui était absent de l'entraînement, ce matin, mais qui
46:24 était en salle, avec le groupe.
46:26 Donc, pas d'inquiétude à avoir à propos.
46:28 - C'est une équipe pour aller battre Metz. - Théa et Mophie,
46:30 c'est la même équipe, donc, que face
46:32 à Brest. T'avais la bonne compo
46:34 la semaine dernière, d'ailleurs, Will.
46:36 C'était la compo alignée par Francesco Faragli.
46:38 Donc, nous te félicitons.
46:40 - Oui, bravo. - Bravo à toi.
46:42 Et on verra, effectivement...
46:44 - J'avais toutes les semaines cette année.
46:46 J'ai la compo, là. Alors, je ne le prends pas.
46:48 - Toutes les semaines, si on vous fait gagner
46:50 quelque chose, cette semaine, on va vous faire
46:52 gagner un magnifique cadeau. C'est le cadeau de la semaine.
46:54 Et ce n'est pas la chemise blanche
47:02 dédicacée du président Viriver, que l'on va
47:04 vous faire gagner. On pourrait, pourtant,
47:06 non, ça va être le ballon, dédicacé
47:08 par toute l'équipe de l'OGC Nice.
47:10 Et pour cela, vous avez l'habitude. - Il est bien gonflé.
47:12 - Et bien, pronostiquez le score
47:14 de MES Nice avec le nom
47:16 débuteur, s'il y en a, et le petit
47:18 #GymTonic, le ballon dédicacé
47:20 par toute l'équipe de l'OGC Nice. Tiens, tu le veux, Vincent ?
47:22 - Yes. - Il est pour toi. - Je devrais lui faire une tête.
47:24 - Pour l'instant, le président
47:26 le veut aussi. C'est génial. - Par ailleurs.
47:28 - On se croirait à la place. - Oh, quel talent.
47:30 - P*te de gars qui perd. - Énorme.
47:32 - Ça va ? Pas trop... Non ?
47:34 - Je ne sais pas si j'ai pas une frappe.
47:36 - Il s'est bien fait. - On va devoir le greffer
47:38 après la... - En plus, c'est l'heure de ton moment.
47:40 C'est l'heure de ton moment, c'est l'heure de se dire.
47:42 - C'est le meilleur moment.
47:44 - Ah ben là...
47:46 - Allez, rapidement, mon Filou, parce que
47:50 le président a rendez-vous. - Il faut qu'on y aille.
47:52 - Il faut qu'on soit rapide, parce que j'ai un coup de fil
47:54 à passer à Antoine Delgoulé.
47:56 - En direct. - Excusez-nous, mais vous avez
47:58 un peu perturbé le jeu. On va jouer au foot pendant que...
48:00 - Ah, alors, excusez-moi. Parce que le président
48:02 veut jouer. - Alors, au meilleur moment des vidéos.
48:04 - Alors, au mieux. - Merci pour ma rubrique.
48:06 C'est sympa.
48:08 - C'est une rubrique.
48:10 - Ah, le beau pied droit.
48:12 - Le meilleur avec le pied droit ou au paddle ?
48:14 - Fantastique. - Le coup droit du paddle.
48:16 - Moi, je croyais être suivi,
48:18 mais moi, je ne joue pas au ballon.
48:20 - Philippe, laisse vexer.
48:22 - Je frappe. Il faut que je frappe fort et on va
48:24 casser le studio. - Ah, ouais.
48:26 - Les équipes sont au plus mal. - Alors, le "Souviens-toi",
48:28 ça nous... On remonte
48:30 au début
48:32 du mois de juin 2011.
48:34 Alors, en fait, pourquoi ce "Souviens-toi" ?
48:36 Parce que Jean-Pierre Rivère
48:38 arrive à la tête du gym.
48:40 Donc, comment ça se passe ?
48:42 - 12 ans, déjà. - On raconte jamais
48:44 les coulisses. Alors, comment ça se passe ?
48:46 Jean-François Roubaud, à l'époque,
48:48 qui était mon ami et
48:50 un grand reporter de Nice,
48:52 ce matin, me dit un jour
48:54 "Philippe, le
48:56 prochain propriétaire et président
48:58 de l'OGC Nice s'appelle Jean-Pierre Rivère."
49:00 Moi, j'avais jamais entendu ce nom.
49:02 Je suis désolé.
49:04 - Ah, mais vous me l'avez dit. - J'ai jamais entendu.
49:06 Donc, je lui dis "Ah, bon..."
49:08 Il me dit "Bon, je te file
49:10 l'info creuse."
49:12 Donc,
49:14 j'arrive à avoir
49:16 quelques personnes de son entourage
49:18 au téléphone, dont
49:20 Franck Balabagnan,
49:22 qui est le...
49:24 - Président de l'UNICEL-TC. - Président de l'UNICEL-TC.
49:26 Pour essayer de faire
49:28 le portrait, pour essayer
49:30 de savoir si vraiment c'est une bonne
49:32 info. Et...
49:34 Mon téléphone sonne. Et c'était
49:36 Jean-Pierre Rivère qui m'a appelé pour me dire
49:38 "Bon, je sais que vous enquêtez sur moi.
49:40 On va faire plus vite.
49:42 On a qu'à se voir."
49:44 Et on se donne rendez-vous
49:46 Place Masséna.
49:48 Donc, avec des panneaux
49:50 avec nos noms, parce qu'on ne se connaissait pas.
49:52 - Tu portais déjà la chemise...
49:54 - Non, non. J'avais 48 ans.
49:56 J'étais Alain Delon dans la piscine.
49:58 Et donc...
50:00 On se rencontre.
50:02 Et...
50:04 Il me confirme que oui,
50:06 ça intéresse bien l'OGC Nice et que
50:08 le...
50:10 la tractation va se faire
50:12 dans le mois.
50:14 Et il devient comme ça...
50:16 Et j'ai ressorti...
50:18 Je ne sais pas si on les a vus. - Oui, on les a vus.
50:20 - J'ai ressorti les... - On peut les revoir. - C'est vrai que quand on relit
50:22 sa première interview, il dit
50:24 quand même ce qu'il va faire. Ce qui n'est pas mal
50:26 et ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
50:28 Je vois juste les inters
50:30 aider à grandir le club.
50:32 Le gym appartient au Nice et je ne suis pas
50:34 à Oramovic. On a vu que...
50:36 - C'était le cas. - C'est le cas.
50:38 Il vaut mieux d'ailleurs.
50:40 - C'était le SEM, on récolte.
50:42 - Et donc...
50:44 - On laboure, on SEM et on récolte. - Il était bon pour bâtir.
50:46 Donc j'ai une question, 12 ans après.
50:48 Dans quel
50:50 état d'esprit vous êtes ?
50:52 - Est-ce que vous allez repartir pour 12 ans ?
50:54 - Est-ce que vous pensiez déjà rester 12 ans
50:56 à la tête du gym ? - Non, pas du tout. Je me souviens
50:58 que la première fois, on m'avait dit "j'ai un problème,
51:00 je ne sais pas qui vous êtes". J'ai cherché sur
51:02 internet, je n'ai pas trouvé grand chose. - Non.
51:04 - Je me souviens de ça. Et je vous ai dit
51:06 "la seule chose qui me dérange dans cette prise
51:08 éventuelle au GCNice, c'est passer
51:10 de l'ombre à la lumière".
51:12 Après, j'avais annoncé certaines
51:14 choses, je crois, de mémoire, c'est de dire "on vient
51:16 pour bâtir". Je pensais rester 4-5 ans.
51:18 Je dis "l'objectif, c'est de mettre le GCNice
51:20 dans la première partie du tableau
51:22 et une fois de temps en temps,
51:24 peut-être rare, mais aller en Coupe d'Europe".
51:26 Et je vous avais dit
51:28 "et après, la phase d'après, ce sera des investisseurs
51:30 qui prendront ma suite et qui feront
51:32 continuer à faire grandir le GCNice".
51:34 Ça fait 12 ans, je ne les ai pas vus passer,
51:36 sincèrement. Aujourd'hui,
51:38 je reprends du plaisir, ce qui n'était pas le cas
51:40 peut-être l'été dernier, on va dire, mais
51:42 là, je reprends du plaisir et
51:44 j'ai cette liberté.
51:46 Encore une fois, je ne suis pas salarié du club,
51:48 je ne l'ai jamais été.
51:50 Je suis un homme libre, tant que je prends du plaisir,
51:52 je suis là, tant que je donne satisfaction aux actionnaires,
51:54 je suis là. Si un jour, il me dit "Jean-Pierre,
51:56 on passe la main, on passera la main"
51:58 et peut-être qu'un jour, ce sera mon cas, mais pour l'instant, je suis très bien.
52:00 Je trouve qu'on passe de bons moments,
52:02 notamment à Gymtonic.
52:04 Et travailler avec les équipes qui sont en place aujourd'hui,
52:06 c'est un vrai plaisir. Voilà.
52:08 — Et justement, vous avez pensé vraiment
52:10 à partir l'été dernier ?
52:12 — À un moment, vous vous dites "bon, dans cette organisation
52:14 telle qu'elle était", vous vous dites "mais ça sert à quoi ?"
52:16 — Parce que même nous,
52:18 de l'extérieur, Président Desauliers,
52:20 on s'est demandé à un moment,
52:22 on se voyait un petit peu presque malheureux.
52:24 — Pas malheureux, mais je veux dire, à un moment,
52:26 bon, aujourd'hui, les choses sont claires,
52:28 elles sont bien claires. Moi, ça me va parfaitement
52:30 à cette organisation. Ce que je peux faire aujourd'hui
52:32 dans le club me va très très bien.
52:34 J'en veux pas plus, pas moins.
52:36 Et on est tous concernés, tous alignés.
52:38 Donc c'est très bien. Donc, je sais pas
52:40 combien de temps je resterai, mais à l'époque, sincèrement,
52:42 je pensais rester 4-5 ans.
52:44 — Dans les instances, vous y êtes toujours aussi ?
52:46 — Toujours, oui. Ça, c'est un rôle
52:48 plus dans l'ombre, mais qui, je pense...
52:50 — Mais qui est important pour l'OGC Nice.
52:52 — On vous posera pas de questions sur l'appel d'offre des droits de la Ligue 1,
52:54 en particulier. — Là-dessus, je pourrais pas répondre.
52:56 Mais je pense que c'est un rôle, oui.
52:58 On n'est pas par hasard... C'est un vrai travail
53:00 que l'on a fait pour être dans le groupe des 6.
53:02 L'OGC Nice, il y avait 33 millions
53:04 dédiés à l'OGC Nice. On en a eu 80.
53:06 Ça, c'est un vrai travail. — D'ailleurs, Jim Tonic
53:08 se positionne pour racheter les droits de la Ligue 1,
53:10 le fameux milliard. — On a un peu récrac, là.
53:12 — Il nous manque de 10-15 euros.
53:14 Ça devrait aller. — On va essayer de trouver les 15.
53:16 — Juste quand on voit la sortie de Jean-Michel Hollande,
53:18 de Lyon,
53:20 qu'est-ce que ça vous inspire ?
53:22 C'est pas évident de réussir cette sortie.
53:24 — Moi, je trouve dommage, parce que c'est un garçon
53:26 qui a fait un travail considérable.
53:28 Il a ses qualités, ses défauts, comme tout le monde.
53:30 Mais passer autant d'années à voir bâti ce qu'il a bâti,
53:32 c'est remarquable. Après, quand vous vendez
53:34 un club, vous le vendez.
53:36 — C'est pas évident de trouver le bon actionnaire, le bon acheteur.
53:38 — Moi, je me suis trompé une fois. Là, j'ai trouvé le bon.
53:40 — Vous avez des nouvelles, d'ailleurs ?
53:42 — Je me suis trompé deux fois. — De Blackmore.
53:44 — Et ce qu'il y a eu.
53:46 Et si dans América, il y avait aussi Blackmore.
53:48 — Le jour où je vous raconterai Blackmore,
53:50 vous allez franchement...
53:52 — Ça sera dans une prochaine édition.
53:54 — Ça, c'est une indiscrétion. Vous allez mourir de rire.
53:56 — Revenez la semaine prochaine. Dans un instant, j'ai une tonique.
53:58 — Je vous la raconterai. Et surtout la façon dont je l'ai sortie.
54:00 Ça, ça a été compliqué. — Revenez à l'Annis Marseille.
54:02 Comme ça, on voit des sujets.
54:04 — Ça sera pas mal à raconter.
54:06 — Le président reviendra. — Rendez-vous épris.
54:08 — Exactement. On va pas attendre 10 ans
54:10 comme pour l'annonce Riviera.
54:12 — On fera la spéciale avec Gauthier Gannet et tous les autres.
54:14 — On en aurait à dire.
54:16 Président, merci beaucoup d'avoir été
54:18 sur ce plateau. Ça fait un réel plaisir.
54:20 On pourrait y passer effectivement des heures.
54:22 Messieurs, merci beaucoup.
54:24 — Et merci à nos supporters qui sont là depuis le début de saison.
54:26 Et je trouve qu'il y a une dynamique qui est très positive.
54:28 Continuez à porter ces fruits-là.
54:30 Et puis le classement, j'espère qu'on trouvera
54:32 toujours le Lucenis en fin de saison vers le haut.
54:34 — Avec certainement un Allianz Riviera
54:36 guiche fermé encore pour le match face aux Olympiques
54:38 de Marseille. 92,4%
54:40 de taux de remplissage
54:42 pour l'Allianz Riviera depuis le début de la saison.
54:44 C'est assez exceptionnel. Messieurs, merci beaucoup.
54:46 Merci à Sophie Doncé, à Hugo Eibourgard
54:48 et Philippe Bertigny à la préparation
54:50 et à la réalisation de cette émission.
54:52 Merci pour votre fidélité. On se retrouve
54:54 dans deux semaines, parce que la semaine prochaine,
54:56 il n'y a pas de match. Dans deux semaines, avec une émission spéciale.
54:58 On vous prépare quelque chose
55:00 d'assez exceptionnel pendant 15 jours.
55:02 — Ah bon ? — Je vous en dis pas plus. Ouais. Allez.
55:04 Bye bye.
55:06 [Musique]
55:08 [Musique]
55:10 *Musique*
55:25 [Générique de fin]
55:27 [SILENCE]

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