Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, une expérience immersive permettant de vivre Paris si la ville avait été dirigé par la droite.
Retrouvez "La revue de presse" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-revue-de-presse2
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00:00 8h42, votre revue de presse Olivier Delagarde sur Europe 1.
00:07 On commence à Paris avec un exercice de politique fiction.
00:10 Oui, à quoi ressemblerait Paris si Anne Hidalgo n'avait pas été élue maire il y a 9 ans ?
00:16 Et bien comme on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même,
00:19 Anne Hidalgo et sa majorité a décidé de répondre elle-même à cette question.
00:23 C'est le Parisien qui sort l'info.
00:25 A partir de lundi, un événement immersif sensoriel à l'Atelier des Lumières dans le 11e arrondissement
00:31 proposera aux Parisiens de découvrir ce que serait leur ville si la droite la dirigera.
00:37 Quand Marcel Westfred, et bien c'est l'horreur.
00:41 Ils seront effectivement plongés dans un scénario catastrophe,
00:44 explique la mia et la rage, l'une des adjointes d'Anne Hidalgo.
00:48 Ils découvriront une ville polluée à l'extrême avec des températures de 50 degrés,
00:52 odeurs de peau d'échappement, Midas évidemment,
00:55 images, sons, tous les sens seront mis à contribution grâce aux techniques modernes, explique-t-elle,
01:01 pour glorifier par contraste le Paris d'Anne Hidalgo et l'adjointe de la maire de conclure
01:06 "les partis politiques ont la réputation d'être ennuyeux mais on peut être créatif".
01:11 Alors on attend évidemment maintenant, avec une certaine gourmandise,
01:14 la réaction de l'opposition parisienne qui ne manquera pas d'être créative.
01:18 - Alors pour la blague sur Midas, je vous renvoie aux zapping politiques d'Europe 1 d'hier matin,
01:23 vous comprendrez mieux.
01:24 Après Paris, Olivier Delagarde, direction Jérusalem.
01:27 - Avec cette charmante habitude qu'ont pris depuis un certain temps les juifs ultra-orthodoxes,
01:31 celle de cracher sur les chrétiens.
01:33 C'est le Figaro qui nous apprend la chose,
01:35 des vidéos tournent en boucle sur les réseaux sociaux, raconte Guillaume de Dieu-le-Veux,
01:40 on y voit ces juifs ultra-orthodoxes crachant devant la porte d'une église
01:43 ou au pied d'un groupe de périns,
01:45 alors condamnation unanime en Israël,
01:48 quatre personnes ont été interpellées par la police.
01:50 Enfin quand je dis unanime, pas complètement.
01:53 Le ministre de la Sécurité Nationale a lui affirmé que
01:56 cracher sur des chrétiens n'avait rien de criminel
01:59 et d'évoquer plutôt une vieille tradition juive,
02:02 là aussi ça devrait susciter quelques réactions.
02:04 - Sans transition, on passe à cette enquête dans la Croix-les-Bedots.
02:08 - "Je suis devenue une pute avant même d'être payée pour coucher".
02:12 Témoignage choc et enquête remarquable sur la prostitution des mineurs.
02:15 Rémi Bardet, journaliste et ancien éducateur spécialisé,
02:18 nous raconte l'histoire de Bao, 16 ans et sa descente aux enfers.
02:23 Séduite par un jeune à peine plus âgé qu'elle sur les réseaux sociaux,
02:26 elle est progressivement piégée,
02:28 à son insu des photos d'elle et des services sexuels sont proposés sur internet.
02:32 "À ce moment précis, je ne suis même pas au courant qu'un prix est déjà fixé sur mon corps", raconte Bao.
02:39 À l'écoute de ce témoignage, la commissaire divisionnaire de Nanterre n'est pas étonnée.
02:43 "Nos services nomment ce phénomène le proxénétisme de cité.
02:47 Des délinquants issus de quartiers sensibles se muent en proxénète
02:51 et traitent des jeunes filles comme de la marchandise,
02:54 exactement de la même manière que pour le trafic de stupéfiants.
02:58 La prostitution concernerait 15 000 mineurs aujourd'hui en France".
03:03 Enquête à lire donc dans la Croix-les-Bedots.
03:05 Heureusement, il y a peut-être le sport pour alléger un peu cette revue de presse, Olivier.
03:09 Et le rugby, Dimitri, parce que ce soir, les choses sérieuses commencent enfin,
03:14 les matchs s'enfilaient.
03:16 Alors, à lire les gazettes, les spécialistes de l'Ovalie sont assez confiants
03:20 pour nos bleus de France face aux bleus d'Italie,
03:23 dans un style que n'aurait pas renié Michel Audiard.
03:25 Frédéric Bernays de l'équipe écrit que
03:27 "le sens de l'histoire ne plaide pas pour l'accident industriel".
03:31 Plus prosaïquement, il signale aussi que les joueurs français montent en puissance.
03:35 Six d'entre eux ont même battu le record de vitesse,
03:39 parce que donc, comme les chevaux, ils font des tours de piste.
03:42 "Je suis très content", déclare par exemple Grégory Aldryth.
03:45 "J'ai dépassé les 30 km/h".
03:48 Alors, par curiosité, j'ai regardé toujours dans l'équipe
03:51 les mensurations du sussdi Aldryth.
03:54 - Ah oui, bel engin, oui.
03:55 - 1m91, 114 kg.
03:57 Vous vous souvenez de vos cours de physique, Dimitri ?
03:59 - Vaguement, oui.
04:01 - Calcul de l'énergie cinétique d'un objet.
04:04 - Je sais pas, une bobinette ?
04:06 - Un demi de la masse, multiplié par la vitesse au carré.
04:09 - Il est trop fort.
04:10 - Si vous ne trouvez pas le résultat, demandez demain aux Italiens,
04:13 qui vont se prendre ce soir un type de 114 kg, lancé à 30 km/h.
04:17 Comme dirait Audiard, c'est du brutal.
04:19 - Je crois que c'est équivalent à un scooter, en termes de percussion.
04:22 Bon, pour rester dans le ton, on termine avec de la boxe.
04:25 - Et le dernier numéro du magazine Sphères, ce trimestriel,
04:28 est donné comme ambition d'explorer une communauté de passionnés.
04:31 Car, dit-il, découvrir la passion d'une personne,
04:33 c'est dévoiler ce qu'elle a de plus intime et de plus essentiel.
04:36 Et donc, vous le disiez, le numéro, dernier numéro, est consacré à la boxe,
04:40 avec une interview du boxeur amateur désormais le plus célèbre de France,
04:44 j'ai nommé bien sûr, Édouard Philippe.
04:47 "Ce que j'aime dans la boxe, c'est qu'elle a canalisé une sorte d'énervement permanent",
04:52 raconte l'ancien Premier ministre.
04:53 "Ça me fait consommer de l'énergie et probablement extérioriser
04:56 une forme de violence de mon métier et de mon milieu.
05:00 Cela me permet de rester en contrôle, en maîtrise.
05:03 En fait, j'ai commencé à 44 ans", racontait Édouard Philippe,
05:07 "la première fois que je m'y suis mis, c'était après la mort de mon père.
05:10 J'étais énervé, secoué. Ce n'était pas ce que je redoutais,
05:13 et en même temps, c'était plus dur que ce que je redoutais.
05:16 Une fois maire du Havre, j'ai vu des clubs et j'ai aimé les boxeurs,
05:20 ce qu'ils disaient et comment ils se tenaient et envisageaient les choses.
05:24 En fait, la boxe, conclut-il, c'est très beau, c'est cinématographique."
05:29 Il en parle bien, Édouard Philippe de la boxe.
05:31 Merci pour votre revue de presse, Olivier Delagarde.