MOUNIR TELKASS CO- FONDATEUR DE REPAT AFRICA

  • l’année dernière
MOUNIR TELKASS
CO- FONDATEUR DE REPAT AFRICA
#repat #Reinstallationallation en #Afrique #MounirTelkass #RepatAfrica #accompagnement #soutien #fonds #investissement #VoxAfricafrica TV #OrMedias #repatafrica @repatafrica @josephinesieba #josephinesieba #fintcos
Transcript
00:00 Bienvenue à tous, vous êtes dans Stratégie Éco, votre émission économique sur Vox
00:17 Africa qui donne la parole au chef d'entreprise aux héritiers de l'information économique
00:22 et de l'économie.
00:23 Aujourd'hui, je reçois deux invités.
00:24 Il s'agit de M.
00:25 Anthony Telkas qui est le cofondateur du Repat Africa, il est avec Mme Joséphine Sieba
00:31 qui est l'organisatrice du Forum International de l'Agro-Alimentaire Africain à Paris.
00:37 Bienvenue sur le plateau de Stratégie Éco, Joséphine.
00:40 Merci, M. Thiba.
00:42 Merci de venir encore parler de cet événement-là.
00:46 Je le disais tantôt, c'est le Forum International de l'Agro-Alimentaire Africain à Paris.
00:50 Pour ceux qui ne te connaissent pas, c'est vrai que tu es passé plusieurs fois sur notre
00:53 plateau.
00:54 Tu es Joséphine Sieba.
00:56 Je suis entrepreneur, je travaille dans la finance du marché dans une banque de Laplace
01:02 et puis parallèlement, j'organise des événements dont le forum qui se tiendra prochainement.
01:07 D'accord, on va rentrer tout de suite dans les détails.
01:10 Vous n'êtes pas seul, je disais, vous êtes avec M.
01:12 Mouni Telkas.
01:13 Bonjour, M.
01:14 Mouni.
01:15 Bonjour, merci de nous accueillir aujourd'hui, merci de m'accueillir et de nous donner l'occasion
01:20 de présenter ce qui va se passer un petit peu au Forum International de l'Agro-Alimentaire
01:24 à Paris et aussi de présenter l'association Repat'Africa.
01:28 Alors vous, comment est-ce que vous arrivez au Repat'Africa et c'est quoi cette association-là?
01:34 Alors l'association, elle est née grâce à Cara Diaby qui est notre président aujourd'hui
01:42 et on le salue grandement.
01:45 Il est justement à Dakar aujourd'hui pour un événement, un gros événement qui a
01:49 lieu aujourd'hui et dont vous allez entendre parler.
01:54 Donc c'est parti d'une simple newsletter, un simple nom puisque c'était une newsletter
02:00 qui était très avancée et qui donnait énormément d'informations sur l'Afrique et qui a pris
02:07 une ampleur de manière organique très vite.
02:10 Et une newsletter qui parlait de quoi?
02:12 Qui parlait de l'Afrique, qui parlait de la politique en Afrique, qui parlait surtout
02:16 d'entrepreneuriat en Afrique et du retour en Afrique puisque notre président Cara Diaby
02:21 a eu un retour en Afrique pendant plusieurs années.
02:24 Lui, il a grandi en France et fort de ce retour en Afrique, il a pu expérimenter cette fameuse
02:32 repatriation et il en parlait.
02:35 Il parlait de ce qu'il avait ressenti, de ce qu'il avait vu et aussi de comment se débrouiller
02:43 quand on arrive en Afrique.
02:44 Et cette newsletter est passée de quelques centaines de lecteurs à plusieurs milliers
02:49 de lecteurs en quelques mois.
02:50 Et il y a eu une évolution qui s'est faite tout naturellement vers une formalisation.
02:56 D'abord via un groupe Discord pour les premiers de nos membres qui nous connaissent.
03:01 Ensuite, on avait du mal à maîtriser tout ce qui se passait sur ce groupe.
03:07 C'était un peu le fouillis, on peut dire.
03:10 C'était difficile à canaliser.
03:12 C'était difficile à canaliser et du coup très vite on a décidé de structurer les
03:16 choses, de passer sur une autre plateforme et de créer l'association Repas d'Africa.
03:22 Il y a combien de personnes aujourd'hui ?
03:24 Aujourd'hui, plus de 300 membres.
03:28 On était à 310 membres.
03:30 C'est quoi le profil de ces membres-là ?
03:32 Le profil des membres, c'est des personnes qui sont issues de la diaspora en Europe et
03:38 qui souhaitent retourner en Afrique pour s'installer.
03:42 C'est vraiment des personnes qui ont un souhait de se repatrier ou aujourd'hui aussi d'investir
03:48 en Afrique.
03:49 Puisque notre éthique et notre ligne de conduite, c'est de promouvoir le retour en Afrique des
03:56 membres de la diaspora, des forces vives, et aussi d'apporter de la valeur ajoutée
04:02 de manière pérenne en Afrique.
04:03 Et d'apporter de la valeur ajoutée, nous, on pense que c'est surtout via l'entrepreneuriat.
04:07 Parce qu'on a une indépendance économique lorsqu'on est entrepreneur qui nous permet
04:15 de stabiliser des choses dans le pays puisqu'on n'est pas dépendant.
04:19 On a une indépendance, on n'est pas dépendant de fonds extérieurs.
04:23 On arrive à créer de la valeur en local.
04:25 On l'a bien compris, c'est une association aujourd'hui qui est en plein boom.
04:33 Vous êtes un peu plus de 300 personnes.
04:35 On a la troisième édition du Forum FI3A qui est le Forum international de l'agroalimentaire
04:42 africain à Paris.
04:44 Un bilan sur les deux précédentes éditions.
04:48 C'était de réussite.
04:50 Ça a été de réussite parce qu'on a réussi à toucher notre cible, la diaspora.
04:55 La diaspora qui cherche à investir en Afrique, qui ne sait pas comment s'y prendre.
05:00 La diaspora qui souhaite retourner s'installer mais qui recherche de l'accompagnement.
05:05 Donc on peut dire qu'on a atteint notre objectif parce qu'on a réussi à les toucher.
05:09 Il y a un engouement de plus en plus énorme pour le Forum.
05:13 La troisième édition, c'est là, c'est dans quelques semaines.
05:16 C'est du 13, 14, 15 octobre 2023 à l'Hôtel Ibis Paris Charles de Gaulle Airport.
05:23 On doit s'attendre à quoi à cette troisième édition ?
05:28 Un programme vraiment riche.
05:30 Donc on a d'une part, on a effectivement tout ce qui est investissement en Afrique.
05:35 On a un certain nombre d'intervenants qui vont s'exprimer sur les opportunités qu'il y a
05:40 dans un certain nombre de pays et en Afrique d'une manière générale.
05:44 Il faut savoir qu'il y a un certain nombre d'États qui ont mis en place des zones économiques
05:49 spécialisées pour attirer les investisseurs.
05:51 Donc on aura plus de détails là-dessus.
05:53 On aura également des témoignages.
05:55 On aura une grande conférence débat sur la géopolitique, la sécurité alimentaire,
05:59 l'autosuffisance alimentaire.
06:01 Et ça c'est le deuxième jour.
06:03 Donc le premier jour, ça va être vraiment épicerie.
06:05 Donc toutes les personnes qui souhaitent se lancer dans l'épicerie, l'import-export,
06:09 ça sera vraiment leur journée avec la présence de BPI France, effectivement, qui est un partenaire
06:13 pour ce forum.
06:15 Et puis le dernier jour, le 15, ça sera la journée financement.
06:18 On aura des fonds d'investissement et des organismes de financement qui seront là pour
06:25 présenter les programmes à destination des entrepreneurs.
06:28 On aura également une spécialiste mondiale des farines africaines.
06:32 Donc avec la crise ukrainienne, on a pris conscience du fait de la dépendance de l'Afrique
06:37 par rapport au blé.
06:38 Et malheureusement, on ne fait pas partie des premiers producteurs.
06:41 Donc ça a créé une certaine crise.
06:43 Et ça nous a fait prendre conscience aussi qu'il y a des céréales locales qui peuvent
06:47 être transformées en farine, qui peuvent être utilisées aussi efficacement que le
06:51 blé.
06:52 Donc il y aura une spécialiste qui va venir faire une masterclass là-dessus.
06:55 Et c'est vraiment à ne pas rater.
06:56 Mais pourquoi le choix du secteur de l'agroalimentaire africain ?
07:00 Parce qu'aujourd'hui, on dépend du reste du monde.
07:03 Il faut savoir qu'on a 80% du denrées alimentaires consommées sur place qui sont importées.
07:07 Pourtant l'Afrique a toutes les terres arabes nécessaires pour produire ses nourrissons.
07:11 On a 60% des terres arabes du monde qui sont donc utilisées.
07:15 On a une pluviométrie abondante et une population qui est en pleine croissance et qui est jeune.
07:22 Donc j'ai envie de dire qu'il y a tous les ingrédients de la mayonnaise mais on n'arrive
07:27 pas à décoller.
07:28 On ne produit que 20% de ce qu'on consomme.
07:31 Donc ça veut dire qu'on est largement dépendant.
07:33 Donc l'idée c'est vraiment de réduire la dépendance de l'Afrique par rapport à l'extérieur.
07:37 Alors quelles sont les conditions de participation à cet événement-là ? Est-ce qu'il y aura
07:40 des stands ? Est-ce qu'il y a des prix ? Comment est-ce qu'on doit s'intéresser à cet événement
07:47 ? Quelles sont les conditions de participation ?
07:48 Alors donc il y a les conférences et formations, ateliers et puis table ronde.
07:54 Et il y a également quelques stands.
07:56 Bon vous savez qu'on vient de sortir d'une période de COVID, on ne pouvait pas faire
07:59 des folies.
08:00 Donc on a une norme réduite de stands quand même avec des fournisseurs de produits à
08:03 goût alimentaire.
08:04 Nos partenaires également seront là, dont Repat Africa, pour ceux qui veulent s'entretenir
08:10 avec eux, leur parler et puis pouvoir les rejoindre.
08:12 Et puis les conditions, il faut juste aller sur notre site, s'inscrire, prendre son billet
08:17 et puis venir.
08:18 Monsieur Mounir, pourquoi Repat Africa accompagner ce type d'événement ?
08:22 Alors parce que c'est dans notre ADN.
08:24 Aujourd'hui ça correspond tout à fait à ce qu'on fait, à ce qu'on sait faire et on
08:29 est tout à fait complémentaires avec le forum qui est proposé aujourd'hui par Joséphine
08:36 puisque on est dans le concret.
08:38 Alors je vais vous donner un exemple très précis.
08:40 Qu'est-ce qui vous a séduit ?
08:41 Alors ce qui nous a séduit, dans Repat Africa ou dans le forum ?
08:46 Dans le forum, alors c'est déjà l'organisation qui était vraiment très très très très
08:53 bonne.
08:54 On avait des super intervenants, c'était extrêmement varié et ça permettait de donner
08:59 une vraie visibilité concrète pour les personnes qui souhaitent retourner en Afrique pour des
09:05 projets agroalimentaires.
09:07 Donc nous on a été vraiment agréablement surpris par la qualité du forum et on s'est
09:13 aussi intégré dans ce forum-là puisque nous aujourd'hui on est capable sur le terrain
09:18 d'aller débroussailler et défricher des sujets agricoles.
09:25 Donc par exemple très concrètement, on a été au mois de février faire un repas de
09:31 tour avec une vingtaine de personnes pour rencontrer des entrepreneurs et des agriculteurs
09:38 au Sénégal et en Côte d'Ivoire.
09:40 Et typiquement on a identifié un projet à Richartolle, sur le RIS à Richartolle et
09:47 on a lancé tous ensemble une première culture.
09:51 Et c'est la force de Repat Africa d'être capable de faire un essai, d'ouvrir un canal
09:58 complet, d'être capable d'aller sur place, d'identifier les bonnes personnes, tous en
10:03 groupe avec un risque minimum, que ce soit un risque financier ou un risque d'investissement
10:09 autre que financier.
10:10 Donc on limite beaucoup le risque puisqu'on est tous ensemble.
10:13 On fait un premier essai notamment là sur le RIS à Richartolle, là sur la période
10:18 qu'on est en train de vivre là, la période des pluies, pour pouvoir proposer ensuite
10:24 à nos membres soit de l'investissement directement, soit une installation sur place avec déjà
10:32 un canal qui sera complètement ouvert.
10:34 Donc quelqu'un qui aura pour idée d'aller s'installer pour faire de la culture de
10:40 riz, il aura très bien pu nous découvrir au Forum international pour l'agroalimentaire
10:47 africain et nous on va lui proposer quelque chose de complémentaire, de très concret
10:51 pour pouvoir l'accompagner au réel jusqu'à ce qu'il s'installe à Richartolle et qu'il
10:57 puisse faire ses premières semences sur un projet qui aura déjà été éprouvé économiquement.
11:04 Au-delà du fait que vous vous déplacez pour aller au plus proche des populations, par
11:09 rapport à ce que vous dites, est-ce que sur place dans ces pays-là, Repat Afrika est
11:14 présenté aux autorités, vous avez des projets, déjà Cléomé que vous leur présentez,
11:19 pour pouvoir aider ces pays-là, ces agriculteurs-là à augmenter leurs chiffres d'affaires, à
11:24 développer leurs activités ?
11:25 Alors nous on n'arrive pas dans une démarche d'aide, une fois de plus, la démarche dans
11:31 laquelle on arrive c'est la création de valeur, c'est-à-dire qu'on n'arrive pas avec une
11:36 main donneuse sous-entendue qu'il y ait une main qui est tendue de l'autre côté, ce
11:45 n'est pas du tout l'objectif, l'objectif c'est d'arriver et d'essayer de comprendre
11:49 des systèmes locaux, économiques et d'essayer de comprendre dans quelle mesure on peut apporter
11:57 une innovation, soit une innovation technique, soit un autre moyen financier qui va faire
12:03 qu'ils ne vont pas être sous le joug de banques avec des taux d'intérêt énormes et on va
12:11 pouvoir apporter ici des leviers qui vont faire que quelque chose qui était moyennement
12:15 rentable va devenir extrêmement rentable, voilà c'est vraiment ça notre travail, donc
12:20 on n'apporte pas forcément de l'aide puisqu'on n'est pas là en train de donner, on apporte
12:25 plutôt un écosystème, une analyse, un écosystème qui va permettre à tout le monde d'avoir,
12:30 on élargit le gâteau plutôt que de prendre une part du gâteau.
12:34 Alors à ce jour vous avez appuyé ou aidé, je ne sais pas le mot qui vous sient le plus,
12:39 combien de personnes ou d'entreprises ?
12:41 Alors aujourd'hui on a trois entreprises qui sont dans nos projets d'investissement,
12:46 il y en a deux qu'on doit garder aujourd'hui encore secrètes parce que les investissements
12:53 sont sur des gros startups qui vont apporter de la valeur ajoutée industrielle notamment
12:59 au Sénégal et donc aujourd'hui on ne peut pas encore en parler.
13:02 Le projet Richard Tolle, c'est un projet qui est beaucoup plus agroalimentaire et donc
13:08 qui se prête tout à fait à la discussion qu'on a aujourd'hui mais on a aussi d'autres
13:11 choses qui sont dans les tuyaux pour pouvoir, comme des incubateurs par exemple, pour pouvoir
13:18 accompagner des personnes en local ou des personnes qui soient très repatriées.
13:22 D'accord.
13:23 Comment est-ce qu'on part d'une newsletter à une association et aujourd'hui à un fonds
13:27 d'investissement ?
13:28 Eh bien avec beaucoup de rigueur et avec de l'implication à 100% d'un président qui
13:39 impose un standard très élevé, que ce soit sur tous les éléments, que ce soit sur la
13:46 partie communication, que ce soit sur les événements qu'on crée aujourd'hui, que
13:49 ce soit sur les liaisons qui sont créées puisqu'aujourd'hui on a par exemple M.
13:55 Bessé qui est notre parrain, le consul général de la Côte d'Ivoire en France, qui est notre
14:02 parrain.
14:03 On a des liaisons aussi avec des maires de grandes villes, que ce soit du Sénégal ou
14:07 de Côte d'Ivoire et donc tout cet environnement-là qui est stabilisé et qui est avec un standard
14:17 qui est élevé fait que les personnes adhèrent puisque quand elles arrivent, elles trouvent
14:21 quelque chose d'extrêmement cadré qui leur permet d'évoluer très vite.
14:25 Un réseau et des relais locaux sur place qui font que quand les personnes rentrent
14:34 de France, elles vont être capables de réaliser leur projet beaucoup plus vite que si elles
14:40 prenaient leur baluchon et qu'elles allaient à l'aventure et se retrouvaient tout seules
14:45 dans un hôtel pendant 15 jours à dépenser toutes leurs économies.
14:48 Donc là, nous, on vient casser cette dynamique-là et au contraire proposer un terrain propice
14:55 et plus rapide pour ne pas perdre de temps et d'argent pour les personnes qui souhaitent
14:59 retourner en Afrique.
15:00 Est-ce qu'une personne lambda ou une entreprise lambda peut vous contacter pour solliciter
15:05 une sorte d'appui par rapport à ce fonds d'investissement-là ? Quelles sont les conditions ?
15:08 Alors, les conditions, c'est d'abord l'éthique.
15:10 Nous, on a bien.
15:12 Les conditions, c'est d'abord l'éthique.
15:15 Les sociétés qu'on identifie, il faut qu'elles aient un potentiel en Afrique de repatriation
15:23 de valeur ajoutée.
15:24 Je vous donne n'importe quel exemple, un exemple bateau, typiquement sur la production
15:28 de cacao.
15:29 La production de cacao se fait dans des pays africains et la majeure partie de la valeur
15:36 ajoutée va se faire sur la transformation finale chez des gros chocolatiers.
15:40 C'est ça.
15:41 D'accord ? Donc nous, notre travail, ça va être d'identifier des entreprises qui vont
15:44 être capables de ramener cette valeur ajoutée en Afrique, donc de repatrier la valeur ajoutée
15:50 et de la stabiliser, de créer de l'emploi de manière pérenne et d'apporter une force
15:54 économique.
15:55 À partir du moment où on voit que ces conditions sont respectées, on va étudier le dossier.
16:01 Et là, ça va passer par énormément d'étapes juridiques comme des due diligence, aussi
16:09 la stabilité des dirigeants, comme ce que vous pouvez avoir un peu dans un fonds d'investissement
16:14 qui va investir dans des startups.
16:15 Donc on va analyser le projet, la viabilité économique.
16:18 Avant tout ça, on va mettre le filtre de notre éthique, comme je vous l'avais indiqué
16:24 précédemment, et de l'éthique aussi de la personne qui va porter le projet et de
16:28 la stabilité de la personne qui va porter le projet.
16:31 D'accord.
16:32 Une fois qu'on aura tout ça, on va pouvoir faire l'analyse et proposer ces investissements
16:35 là à nos membres pour qu'ils puissent accompagner cette entreprise-là financièrement en prenant
16:42 des parts et en lui permettant de grossir beaucoup plus vite et aussi en apportant de
16:46 part les membres un accompagnement aux entreprises, que ce soit en marketing, que ce soit en communication,
16:56 que ce soit peut-être en gestion stratégique et de lui permettre d'aller un cran au-dessus.
17:01 Donc la prise de part dans ce processus-là, c'est uniquement pour les membres de Repata
17:08 Fric ? Est-ce qu'on positionne aussi d'autres personnes illestérieuses ?
17:11 Alors aujourd'hui non.
17:12 On a bien compris le business model.
17:14 Aujourd'hui non.
17:15 C'était vraiment un souhait de nos membres.
17:18 C'est nos membres qui nous ont demandé, les membres qui souhaitaient avoir ce lien avec
17:22 l'Afrique et participer à l'essor de l'Afrique, qui nous ont demandé d'identifier des entreprises.
17:29 On ne peut pas retourner tout de suite en Afrique.
17:32 On a envie d'investir en Afrique.
17:33 Propose-nous des choses.
17:34 Et donc du coup, on a mis tout un processus en place.
17:37 On a créé un véhicule d'investissement qui permet aux membres de pouvoir investir
17:41 de manière sécurisée dans des projets africains.
17:44 Et typiquement, l'essor de la diaspora, notre reportage, a été présenté au cinéma
17:54 à l'Étoile et est présenté actuellement à Dakar.
17:57 Et ça s'inscrit tout à fait là-dedans.
17:59 C'est-à-dire qu'il y a une émancipation du repatrié d'un point de vue économique
18:08 qui veut à tout prix, soit que ce soit lui ou via des fonds, être capable de faire un
18:15 essor de l'Afrique.
18:16 D'accord.
18:17 On va revenir à Otage Josephine pour continuer de parler du forum.
18:22 On a bien compris les attentes du partenaire.
18:25 Pourquoi est-ce qu'il vous accompagne ? Pourquoi est-ce qu'il vous aide ? On a vu
18:28 les types d'investissements que Repat Afrika apporte à ses membres et au-delà, toutes
18:34 les actions qui sont posées au niveau de l'Afrique.
18:37 Combien de personnes on attend au forum ?
18:39 200 personnes cette année.
18:41 200 personnes, y compris les invités, les intervenants ?
18:46 Non, sans les intervenants.
18:48 D'accord.
18:49 200 personnes.
18:50 Moi, je voulais qu'on revienne sur les thématiques.
18:53 Tout à l'heure, on parlait de beaucoup de thématiques sur les aspects de farine africaine
18:59 et tout.
19:00 Comment est-ce que ce choix de thématiques-là a été fait ? Est-ce qu'on a ressenti un
19:03 besoin après les éditions précédentes ?
19:05 Oui, ce sont les demandes qui remontent de la diaspora, ce qu'on constate.
19:10 On ne peut pas rester dans un canapé et inventer des sujets.
19:14 Totalement.
19:15 Il faut vraiment que ça réponde à des besoins qu'il y a effectivement au niveau
19:19 de la diaspora.
19:20 On fait le point et après, on choisit les sujets qui reviennent le plus souvent.
19:28 Je veux qu'on revienne aussi sur l'intérêt de ce type de forum.
19:31 Parce qu'on va le dire, on est dans Paris, on a chaque jour des événements, on a énormément
19:37 d'événements.
19:38 Tu me comprendras mieux.
19:41 Pourquoi est-ce que celui qui réalise cette émission-là ou qui va sur le site internet
19:46 par exemple du Forum international de l'agroalimentaire africain doit se dire "moi, j'ai décidé
19:53 d'y aller" ?
19:54 Parce que ce n'est pas du blabla.
19:56 Nous, on ne fait pas du blabla.
19:57 D'une part, on est des experts et d'autre part, c'est de la valeur ajoutée.
20:02 C'est pas du vebliage.
20:03 Voilà.
20:04 On veut apporter de la valeur ajoutée aux personnes qui assistent à nos forums.
20:11 C'est pour ça que le forum en fait est constitué de masterclass.
20:15 Donc on sort de là avec des réponses aux questions qu'on a.
20:19 On ne vient pas pour faire du show-off.
20:21 Il y a des témoignages, c'est vrai, mais il y a surtout beaucoup de formations, beaucoup
20:25 de conférences, des tables rondes qui permettent de répondre aux questions que les participants
20:32 se posent.
20:33 Est-ce qu'on peut rappeler les conditions de participation ?
20:35 Alors les conditions, c'est d'aller sur notre site internet, de s'inscrire, de prendre
20:41 son billet et puis se présenter le 13 au matin.
20:43 Rappelez aussi les personnalités qui seront là sur les thématiques dont on parlait tout
20:47 à l'heure.
20:48 Alors, il y a beaucoup.
20:49 On a une vingtaine d'intervenants.
20:51 En tout cas, sur les masterclass par exemple, où on sort de là avec des réponses concrètes,
20:56 sur les masterclass, on aura qui ?
20:58 Oui, effectivement.
20:59 Alors, on a Nathalie Brigo qui est experte des farines africaines.
21:04 On a le Haut Conseil HRCE qui est un organisme représentant les Congolais de la diaspora
21:14 qui va intervenir également au niveau des opportunités.
21:17 Bien sûr, il y a notre sponsor.
21:19 RIPAD Africa.
21:20 Oui.
21:21 Et puis, on a Oluwafemi Kidio qui est vraiment la reine du branding des produits agroalimentaires
21:31 africains qui va faire une masterclass également.
21:33 Aïssatou Boudia qui a lancé il n'y a pas longtemps son Afro Shop.
21:39 Alors, elle est vraiment figure d'exemple dans la communauté parce que vous savez,
21:44 il y a beaucoup de commerce ici de produits agroalimentaires.
21:47 Malheureusement, ce ne sont pas les Africains qui brillent dans ce commerce-là.
21:50 Donc, c'est un exemple de quelqu'un qui a lancé un Afro Shop avec des produits agroalimentaires
21:56 aux normes internationales.
21:58 Et puis, on peut dire que c'est une nouvelle génération.
22:01 Voilà.
22:02 Et puis, on a également une experte en hygiène, qualité et sécurité alimentaire qui va
22:12 faire des interventions sur l'étiquettage agroalimentaire et les textes de toxicologie
22:17 à faire lorsqu'on lance des marques alimentaires.
22:20 D'accord.
22:21 On est pratiquement à la fin de l'émission.
22:24 M.
22:25 Mounir, on va revenir très rapidement sur votre rapport au Forum international de l'agroalimentaire.
22:30 Votre rapport, vous en tant que repaste.
22:32 Rappelez très rapidement, peut-être nos téléspectateurs qui viennent de nous prendre
22:36 pardon en marge.
22:37 C'est quoi le Repaste et pourquoi est-ce que vous accompagnez Josephine sur ce Forum-là ?
22:43 Alors, le Repaste, Repaste Africa, c'est l'association qui aide les personnes qui
22:48 souhaitent revenir en Afrique à se réinstaller en Afrique, à se repatrier en Afrique.
22:53 On aide aussi toutes les personnes qui souhaitent investir en Afrique sur des projets qui participent.
23:00 On participe à l'émancipation de l'Afrique via notre fonds d'investissement.
23:05 Et le rapport et l'apport qu'on a pour le FI3A, c'est la partie extrêmement concrète
23:13 qu'on va avoir sur le terrain.
23:14 Le Forum va permettre aux personnes qui vont découvrir un petit peu l'agriculture en
23:22 Afrique de savoir vers où elles veulent aller et d'avoir des réponses cadrées.
23:27 Nous, on va l'accompagner plutôt sur la partie terrain en lui présentant des personnes
23:32 qui ont déjà réalisé cette activité-là ou en proposant des projets clés en main
23:37 dans lesquels elle va pouvoir investir.
23:40 Un mot sur le développement de l'Afrique ?
23:43 Le développement de l'Afrique ne tient qu'à elle.
23:46 Et lorsqu'on a échangé avec Stanislas Zezé, qui nous a gentiment reçus à une reprise
23:54 dans ses locaux Bloomfield Investissement, et lorsqu'il est venu aussi nous voir à
24:01 Paris dans un repas de talk qui était dédié à nos membres, il nous indique, et il a la
24:09 bonne vision économique, que les pays sont là pour apporter un cadre et c'est l'entrepreneuriat
24:17 qui développe les pays.
24:18 Donc, faites de l'entrepreneuriat en Afrique, c'est le meilleur moyen de vous développer
24:24 et de développer l'Afrique.
24:25 Joseline, on va te laisser conclure cette émission et lancer un appel vibrant à toutes
24:33 les personnes qui vont nous entendre, qui vont nous regarder, les inviter à venir à
24:38 la troisième édition du Forum international de l'agroalimentaire africain à Paris.
24:45 Alors, je vous remercie d'abord de me prêter votre micro.
24:48 Je souhaiterais vraiment remercier beaucoup Repas d'Africa pour le soutien financier
24:55 qu'ils nous apportent dans le cadre de l'organisation de ce Forum, mais aussi pour le travail remarquable
25:00 qu'ils font sur le terrain, parce qu'il y a beaucoup de personnes qui souhaitent entrer,
25:06 mais qui sont un peu perdues, et leur action aujourd'hui sur le terrain permet à beaucoup
25:11 de personnes de concrétiser leurs projets.
25:13 Donc, je lance un appel à toute l'anthespora, et tous les observateurs sont unanimes aujourd'hui,
25:20 l'avenir se trouve en Afrique.
25:21 C'est encore en Afrique qu'on peut trouver des millions d'hectares de terrain qui ne
25:25 sont pas du tout défrichés.
25:26 Et je pense qu'on n'a plus le temps.
25:29 C'est le moment vraiment de prendre les décisions et de passer à l'action, parce que les autres
25:32 sont prêts et ils ont les sous.
25:33 Monsieur Mounir, votre mot de fin ?
25:34 Écoutez, si vous avez un souhait ou une aspiration à retourner en Afrique ou à investir en
25:43 Afrique, rendez-vous sur repat.africa.
25:45 Merci à vous deux.
25:47 Je rappelle que M. Mounir Telkas est cofondateur de Repat Africa.
25:51 Il est en compagnie de Mme Joséphine Sibba, qui est l'organisatrice du FI3A, c'est le
25:57 Forum international de l'agroalimentaire africain à Paris.
26:00 Merci à vous deux d'être passés sur le plateau de Stratégie Éco.
26:03 Je rappelle à notres spectateurs que l'information économique doit être toujours au cœur du
26:07 développement de votre entreprise, pour les autres, la moule au cœur de votre vie.
26:11 Maestro Olivier Noko réalisait cette émission.
26:14 Je vous dis à très bientôt sur Vox Africa.
26:16 Vous êtes le rêve de nos parents.
26:24 Maintenant, on a besoin de vous pour construire des projets.
26:28 L'Afrique a besoin de ces enfants partout où ils sont.
26:31 Souler, c'est une nécessité pour l'Afrique de créer le maximum d'entreprises possible.
26:36 Mais je n'ai pas lâché l'entrepreneuriat parce que c'est la clé du voûte.
26:41 La demande à nos membres, c'est vraiment de donner des gens sur le plan, qu'ils viennent
26:45 d'abord pour contribuer et ensuite profiter du réseau, profiter des partenariats qu'on
26:50 a avec eux.
26:51 Vos réussites vont peut-être susciter des vocations ici et ailleurs, mais surtout il
26:55 y a localement de l'argent à taper.
26:57 Le but de Repat Africa, c'est vraiment de créer le cadre dans lequel toute la diaspora
27:02 va se sentir en sécurité, soit pour investir, soit pour avoir du réseau, soit pour découvrir
27:08 le continent.
27:09 En fait, le programme de base, si on respectait uniquement ce qu'il y avait écrit dans le
27:22 programme que m'a présenté Cara, c'était déjà bon.
27:24 C'était hyper intéressant parce que tu avais aussi bien du culturel, de l'institutionnel,
27:29 de l'entreprenariat.
27:30 S'il y a un groupe d'hommes et de femmes qui s'organisent, on peut vraiment faire
27:34 bâtir des empires.
27:35 Il ne faut pas oublier que la diaspora, c'est le premier financeur d'Afrique.
27:46 L'argent qu'on envoie en Afrique dépasse l'aide de développement et les investissements
27:50 directs étrangers.
27:51 Sauf que le problème, c'est que tout cet argent-là, 90%, il est utilisé dans les
27:56 dépenses quotidiennes.
27:57 Nous, c'est pour ça qu'on s'est dit qu'on va prendre une partie de cet argent et on
28:01 va l'investir dans des entreprises.
28:02 C'est ça le problème.
28:15 C'est ça le problème.
28:20 C'est ça le problème.

Recommandée