Georges-Louis Bouchez prolongé à la tête du MR pour 1 an

  • l’année dernière
Transcription
00:00 Monsieur Boucher, c'est un non-événement aujourd'hui ou c'est plutôt la fin d'une saga ?
00:03 Non, écoutez, il y avait de l'interrogation sur le plan public, médiatique,
00:07 et donc c'était logique d'apporter une réponse.
00:09 De toute façon, il y avait quand même un fait politique,
00:12 et je dirais statutaire, puisque mon mandat arrive à échéance.
00:14 Donc, il était important d'expliquer comment on sortait de cette situation,
00:18 c'est-à-dire, est-ce qu'on organisait des élections ou on partait sur une autre solution ?
00:22 C'est ce qui vous a été annoncé et nous en avons profité pour vous exposer
00:26 un déploiement global sur le plan électoral avec différentes figures.
00:30 Mais il y aura encore de nombreuses annonces dans les prochains jours et les prochaines semaines
00:33 avec nos têtes de liste des candidats, des arrivés aussi,
00:36 mais aussi la confirmation de profils forts pour le mouvement réformateur,
00:41 avec un congrès important le 22 octobre prochain,
00:44 qui sera un congrès programmatique avec des propositions fortes
00:47 dans différentes thématiques, dont l'enseignement et la santé.
00:50 Vous vous sentez quand même renforcé au sortir de cet épisode ?
00:52 En tout cas, je me sens très bien, ça c'est le point important.
00:55 Et je constate aussi la confiance, mais aussi le travail collectif.
01:00 Et donc, effectivement, je pense que c'est important, en tout cas pour le mouvement réformateur,
01:04 de pouvoir travailler vers le futur, de pouvoir se concentrer sur la campagne
01:09 et de ne pas rester englué dans toute une série de discussions.
01:13 Mon mandat arrive à échéance le 29 novembre 2023.
01:15 Finalement, l'addition a été prise de le faire courir jusqu'au 30 novembre 2024,
01:20 ce qui permet alors de se consacrer pleinement à la campagne qui s'ouvre déjà maintenant.
01:25 Mais il y a encore quelques dossiers.
01:27 On parle du conclave budgétaire aux différents niveaux de pouvoir.
01:29 Il y aura encore des dossiers, l'asile, la migration, par exemple, la question de l'énergie.
01:33 Donc il y a encore des dossiers dans les prochains mois.
01:34 C'était important de pouvoir être totalement libéré et concentré sur ces aspects.
01:39 La présence de Sophie Wilmes très proche de vous,
01:41 elle est quand même de nature à rassurer vos futurs partenaires ?
01:44 Je pense qu'au-delà de ça, quand vous avez une ancienne première ministre,
01:47 une personnalité la plus populaire en Belgique,
01:52 la question, ce n'est même pas de savoir si on rassure les partenaires ou pas.
01:54 La question, c'est quand vous avez des acteurs majeurs dans votre formation politique,
01:58 c'est quand même logique de leur faire jouer un rôle.
02:00 Au-delà d'être logique, c'est même dans votre intérêt.
02:02 Et donc, c'est dans l'intérêt du mouvement réformateur de pouvoir disposer sur une palette de talents.
02:07 Et parmi ceux-ci, Sophie Wilmes a effectivement une place centrale.
02:10 Et donc, je pense que c'est de nature, un, à convaincre plus de gens.
02:14 C'est de nature à envoyer des signaux de façon globale.
02:17 Et c'est surtout de nature à montrer que nous sommes un parti avec beaucoup de talents en son sein.
02:22 En son sein, et que donc, c'est peut-être une des meilleures raisons de nous faire confiance.

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