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En grande forme ce 9 octobre, Darie Boutboul s'est essayée à une histoire drôle... Mais c'est toujours aussi compliqué !



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Transcription
00:00 Les grosses têtes de Laurent Ruquier, c'est de 15h30 à 18h sur RTL.
00:08 Bonjour, heureux de vous retrouver avec pour vous aujourd'hui une grosse tête qui se
00:16 retourne quand on l'appelle Félix, Bernard ou Adolfo Gérard Junior.
00:23 Une grosse tête journaliste, comédien, animateur, DJ, entrepreneur et spécialiste de la sexualité
00:32 des punaises, Ariel Wiesbach.
00:36 Une grosse tête dont la parole s'emballe plus souvent que ses chevaux, Dary Boudboul.
00:48 Une grosse tête qui a un nom qui brille et des réponses qui tambourinent, Caroline Diamant.
00:56 Quel succès, elle va être la famille.
01:01 Une grosse tête dont les études de lettres se sont limitées à son nom, Aze.
01:09 Et une grosse tête pris Goncourt du premier roman quand il jubile vers le ciel, pris
01:17 Renaudot quand il naît et toujours en librairie quand il est hors de lui, Yann Moix.
01:24 Vous avez compris tout ce que je viens de dire ou pas ?
01:28 - J'ai tout compris, mais si on pouvait avoir les deux descriptions de Yann et moi un peu
01:32 séparées parce que là, une grosse tête qui s'arrête à ses deux lettres, les études
01:36 et l'autre le pris Goncourt.
01:37 - C'est vrai, je n'avais pas pensé à ça.
01:39 - Si on peut mettre quelqu'un entre nous deux, ça m'arrange.
01:41 - Il n'a pas dit que tu ne connaissais rien.
01:44 - Il a eu le pris Goncourt du premier roman.
01:47 - Des bacs à sable, si tu veux.
01:50 - C'était il y a combien de temps ?
01:52 - 20 ans, monsieur Moix.
01:53 - En 1996 ?
01:54 - Oui.
01:55 - T'avais quel âge ?
01:56 - 27.
01:57 - Tu vois, c'est pour maintenant.
01:58 T'as 27 ?
01:59 - J'ai 28.
02:00 - C'était pour l'année dernière.
02:02 - Vous savez bien, madame Boudboulou, vous n'avez encore rien dit et ça me surprend.
02:06 - Non, mais parce que justement, je n'aime pas du tout comme vous me présentez.
02:09 Parce que je ne parle pas tant que ça.
02:11 Et il y a 10 jours, j'ai fait un AIT, c'est un truc, mon oeil s'est voilé blanc d'un
02:17 coup.
02:18 Bref, dans les symptômes, le médecin me dit…
02:20 - La première fois que tu dis « bref ».
02:22 - Un quoi ?
02:23 - Un AIT, c'est ce qu'il y a juste avant la…
02:26 - C'est quoi un AIT ?
02:27 - Un accident chimique juste avant l'ABC.
02:30 - Ah, je ne savais pas.
02:31 - Charminé.
02:32 - Un AIT ?
02:33 - Oui, ça s'appelle un AIT.
02:34 - C'est une préjugée pour les ABC.
02:35 - Et ensuite, j'ai fait un IRM cérébral, où ils m'ont dit « on vous met la radio ».
02:39 J'ai dit « mais t'es les grosses têtes ».
02:40 - C'est celle qui présentait la cuisine des mousquetaires AIT.
02:43 - Mais attends, et en fait, ils ne mettent pas les grosses têtes parce que les gens
02:49 rigolent et bougent.
02:50 - Ils continuent quoi qu'on dise, vous avez remarqué.
02:52 - Donc si quelqu'un fait un AIT…
02:54 - Même si elle se rend compte que ça ne nous intéresse pas du tout.
02:58 - Mais si, c'est intéressant, là, on la prouve.
02:59 - Mais le problème, Laurent, c'est que ça ne l'intéresse pas non plus.
03:01 - Mais si, parce que comme ça, vous avez appris ce qu'était un AIT.
03:03 Il y a peut-être des gens qui savent que quand un oeil se voile, il faut appeler le 15.
03:08 - Bon, écoutez, je crois qu'on a bien compris, Dari Bouboul.
03:11 - Non mais il faut parler, c'est ça.
03:13 - Vous allez mieux.
03:14 - Il faut dire qu'il faut parler.
03:16 - Mais tu ne l'as pas fait l'AIT.
03:18 - Mais il y a une petite pièce à côté où tu peux parler, tu sais.
03:21 C'est bien fermé et tout, c'est un sonoriste.
03:23 - Vous allez vous confesser, je ne sais pas si la confession fait partie de vos rites religieux,
03:29 cher Dari, mais est-ce que ça vous est déjà arrivé d'aller à confesse ?
03:33 - Quand j'étais petite, j'étais chez les Bonnes Sœurs.
03:35 - Ah ben voilà !
03:36 - Tout à l'heure, quand vous serez embellé dans vos papiers,
03:39 j'ai justement une petite histoire de Bonnes Sœurs.
03:41 - Ah ben non, allez-y, commençons.
03:43 Franchement, les temps ne sont pas forcément joyeux en termes d'actualité,
03:46 mettons-nous de bonne humeur tout de suite, allez-y.
03:48 - Oui, mais elle est longue.
03:50 - Oh non !
03:51 - On peut peut-être la garder pour 18 heures ?
03:57 - Alors à tout à l'heure, d'accord, après l'émission.
04:00 - Non, parce qu'il y a les questions.
04:02 - Non, elle est bien, elle est bien.
04:04 - Oui, mais vers 18h05…
04:06 - Ne la survends pas trop.
04:07 Bon, alors allez-y.
04:08 - Allez, j'y vais.
04:09 C'est dans un couvent, la mère supérieure qui se réveille de très très bonne humeur.
04:13 Et elle se dit, tiens, je vais faire l'inspection des cellules,
04:16 je ne sais pas si ça s'appelle comme ça pour les nonnes,
04:18 mais enfin bref, je vais faire l'inspection des cellules…
04:20 - Des chambres ou des chambres ?
04:21 - Non, c'est pas des chambres, de mes petites nonnettes.
04:24 - Allons aux faits.
04:25 - Mais attends, si vous m'interrompez tout le temps, j'y arriverai jamais, Laurent.
04:28 Bonjour, Saint-Marie-Joseph !
04:31 Vous êtes très bien ce matin.
04:33 C'est ravissant, ces petites broderies que vous faites, etc.
04:35 Oh oui, ma mère, oui.
04:37 Mais alors vous, je pense que vous êtes descendu du mauvais côté du lit.
04:42 - Ah bon ?
04:43 - Bon, elle passe à la suivante.
04:45 Sœur Marie-Caroline, vous êtes très très très jolie ce matin.
04:49 Vous avez l'air épanouie, vous avez bien dormi.
04:51 C'est beau, ces petites étiquettes pour les pots de confiture.
04:54 - Il est 15h sur France Culture.
04:55 - Oui, ma mère.
04:56 Oui, ma mère, c'est très beau.
04:58 Mais il me semble quand même que vous êtes descendu du mauvais côté du lit.
05:03 Elle se dit, c'est quand même bizarre.
05:05 Bon, elle en passe, elle passe toutes les autres.
05:07 Elle arrive à la 15ème.
05:08 Elle lui dit, là, Sœur Marie-Joseph, elle est un peu énervée.
05:12 Je voudrais quand même savoir, parlez-moi franchement.
05:16 C'est-à-dire, j'ai oublié.
05:18 - Alors là, je suis le commentateur.
05:24 Elle sort tranquillement ses lunettes.
05:26 - Non, non, non, non, c'est ma chute, c'est ma chute.
05:28 Alors je continue.
05:29 - Ah ben, c'est ta chute, ça c'est sûr.
05:31 - C'est comme pour le tiercé, il ne faut pas surmiser sur elle.
05:35 - Non, donc, parlez-moi franchement.
05:37 - Elle a fait la chute avant d'arriver, dis donc.
05:40 - Non, alors je reprends.
05:41 On est arrivé à la 15ème, elle était énervée.
05:43 - Tu reprends laquelle nonne ?
05:44 - Ah, je l'aurais bien continué, mais il est comme moi, il n'a rien compris.
05:46 - La dernière nonne.
05:47 Dites-moi, Sœur Marie-Noël, est-ce que vous êtes vraiment sûr
05:51 que je suis descendue du mauvais côté du lit ?
05:54 - Ah ben là.
05:55 - Elle me dit "oui, oui".
05:56 Et alors vous le voyez à quoi ?
05:58 "Ma mère, vous avez mis les sandales du père Emile".
06:01 - 10 minutes pour en arriver là, alors là vraiment.
06:07 - Elle est quand même mieux que les histoires pourries que je raconte d'habitude.
06:10 - Une blague que j'ai dû lire pour la première fois.
06:13 Je suis né en 63, on va dire en 1967 dans la Manacque-Vermont.
06:17 Franchement, elle m'a un bout de moule.
06:19 - Elle est mignonne, elle est douce.
06:20 - Non, mais Laurent...
06:21 - Et encore, quand vous l'avez lue, Laurent a le fêté ses 30 ans, la vanne.
06:23 - Mais elle a été particulièrement bien racontée.
06:26 - Ah ben oui !
06:27 (Rires)
06:29 (Applaudissements)

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