L’OL lutte pour le maintien, qui pour aider Grosso et Textor ?

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Retrouvez comme tous les lundis en direct à 19h, Tant qu'il y aura des Gones, votre émission 100% #OL, avec Razik Brikh, Nicolas Puydebois et notre invité François-Jean Tixier (AFP). Ensemble, ils reviennent sur le match nul décevant de l'OL face à Lorient (3-3). Ils se penchent sur les choix de #Grosso. Enfin, ils étudient la possibilité de voir arriver un nouveau conseiller pour épauler l'entraîneur lyonnais et John #Textor.
Transcript
00:00:00 [Musique]
00:00:21 Salut à tous ! Les semaines se suivent et se ressemblent pour l'Olympique Lyonnais.
00:00:26 Comme chaque lundi il est bien présent sur ce plateau, c'est notre consultant de choc Nicolas Pudebois.
00:00:30 Salut Nico ! Salut Razik, salut à tous !
00:00:32 Se suivent et se ressemblent. Malheureusement oui, on n'avance pas.
00:00:35 Aucune victoire pour l'Olympique Lyonnais. Toujours pas.
00:00:37 Depuis le début de saison. On va parler avec quelqu'un que tu connais bien, c'est un confrère.
00:00:41 C'est François Gentilfixier de l'agence France Presse.
00:00:44 Bonsoir à tous ! Merci beaucoup François d'avoir accepté l'invitation.
00:00:49 Tu connais bien parce que je suis aussi le foot amateur depuis de longues années.
00:00:52 Oui. Voilà. Messieurs on va parler forcément de l'Olympique Lyonnais.
00:00:56 On va parler aussi de ce match nul contre l'Orient.
00:00:58 Comme chaque lundi, vous en avez l'habitude #TKYDG parce qu'on est en direct sur Twitter, sur Twitch, sur Youtube, sur Facebook, sur toutes les plateformes.
00:01:06 Donc n'hésitez pas à intervenir, à contredire notre invité ou à contredire notre consultant.
00:01:11 On salue d'ailleurs Sandrou qui nous dit "Ciao les gones".
00:01:14 Bonsoir à tous ! Bonsoir aussi à Nicolas qui nous dit "Bienvenue pour la nouvelle thérapie de groupe".
00:01:20 Parce que c'est un peu notre thérapie François cette émission.
00:01:22 Ah oui, c'est notre thérapie chaque lundi. En tout cas pour moi c'est sûr.
00:01:26 Allez on enchaîne parce qu'on sait qu'on va être très bavard forcément sur ce plateau.
00:01:30 Il y a pas mal de choses à dire. Il est l'heure, il est temps de passer au premier thème de #TKYDG.
00:01:35 [Générique]
00:01:42 Premier thème, on va essayer d'engueuler un petit peu justement Nico.
00:01:44 Parce que comme on est bavard, on va essayer d'aller dans le vif, rentrer dans le vif du sujet.
00:01:48 Coaching défaillant, telle est la question par rapport au choix opéré par Fabio Grosso.
00:01:53 On va commencer si vous le voulez bien par le 11 de départ.
00:01:55 Comme ça on regarde le 11 de départ déjà. Est-ce que vous avez été surpris par ce 11 ?
00:01:59 Allez on donne la parole à l'invité ? Une fois n'est pas coutume.
00:02:01 François, est-ce que tu as été surpris lorsque tu as découvert ce 11 concocté par Fabio Grosso ?
00:02:05 Oui, oui un petit peu de surprise effectivement.
00:02:09 Avec le jeune Diawara, Lovren qui n'avait pas joué depuis 4 mois.
00:02:15 J'ai trouvé au départ que l'entraîneur prenait un risque.
00:02:19 Et puis la titularisation de Jeffinho qui depuis son arrivée n'a rien fait ou quasiment rien fait.
00:02:26 Pour moi, il n'a pas trop le niveau de joueur en Ligue 1.
00:02:30 Mais bon, on peut aussi faire des bons matchs de temps en temps.
00:02:32 Comme quoi !
00:02:33 Mais le fait d'avoir le niveau, ce n'est pas d'en faire 1 sur 30, c'est d'en faire au moins 3 sur 4.
00:02:39 Même question Nico ?
00:02:41 Le Diawara, la grosse surprise, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il soit titularisé par Fabio Grosso.
00:02:47 Pour Lovren, un peu moins surpris.
00:02:49 Mais effectivement, en termes de manque de temps de jeu, de rythme, il est lancé dans le grand bain dans une équipe très convalescente, voire carrément malade.
00:02:57 Quand tu reviens de blessure et que tu n'as pas de rythme, c'est compliqué.
00:03:00 Pour le reste, à priori, Fabio Grosso met en place la méritocratie.
00:03:05 Si tu es bon à l'entraînement, tu joues le week-end.
00:03:07 Ça a prouvé que ça marchait.
00:03:09 En tout cas, Jeff Ignaud, qui a dû être bon à l'entraînement, a aussi été décisif, ou en tout cas, pertinent dans cette rencontre.
00:03:15 Ça te plaît ça ?
00:03:16 Normalement, c'est l'essence du sport de haut niveau.
00:03:19 La méritocratie ?
00:03:20 La méritocratie.
00:03:21 Normalement, on doit faire jouer les 11 meilleurs.
00:03:23 Le meilleur 11, c'est toujours mieux.
00:03:25 Mais en tout cas, si on peut mettre un terme au fameux statut, parce que j'ai un beau contrat, ou parce que je suis connu ou reconnu,
00:03:33 ou parce que dans le passé j'ai été bon, c'est pas le joueur du passé qu'on achète, on achète le joueur du présent.
00:03:38 Et c'est le joueur en forme, aujourd'hui, qu'on veut voir sur le terrain.
00:03:41 Il y a Loris qui nous dit, Diawara, gros match, le jeune, est-ce que vous êtes d'accord avec lui ?
00:03:45 Est-ce que vous avez trouvé qu'il a été plutôt correct ?
00:03:46 Je ne dirais pas jusque-là.
00:03:47 Plutôt correct pour une première, mais un grand match, non, je n'ai pas trouvé qu'il avait eu une grande influence.
00:03:54 Par contre, il a fait quelques percées, il a traversé quelques fois les lignes.
00:03:58 Le problème, c'est que c'est un choix, je dirais, qui est presque par défaut.
00:04:05 Ça veut dire qu'il n'a personne d'autre à mettre.
00:04:08 Il veut faire de la méritocratie, mais on voit bien qu'au milieu, et ça je l'ai vu sur les réseaux d'Olympique et Lyonnais,
00:04:16 et de l'émission, c'était une remarque très pertinente.
00:04:20 C'est-à-dire qu'on a beaucoup de milieu, mais on n'a pas de grand milieu.
00:04:25 C'est ce que dit Julien d'ailleurs, il dit que les milieux de terrain n'ont pas le niveau.
00:04:28 Grosso n'a pas le choix que de tenter de lancer de jeunes joueurs.
00:04:31 Oui, mais souvent quand on lance des jeunes, soit c'est un jeune comme Mbappé ou comme Krupi à Lorient,
00:04:36 et on dit qu'on s'en fout de l'âge, il joue parce qu'il est bon et qu'il va nous taper.
00:04:40 Et qu'il va faire de la différence.
00:04:41 Et quelque chose comme Karim Benzema ou Ben Arfa en leur temps, parce qu'on va rester sur Lowell,
00:04:45 ou Di Nalo il y a bien plus longtemps, ou Lacombe.
00:04:48 Mais quand on fait jouer un jeune comme ça aussi, des fois on les met dans le grand bain,
00:04:55 parce qu'on n'a pas un gros gros effectif.
00:04:58 Et dans le passé, Lowell, j'ai un peu la prétention, mais malheureusement le privilège de l'âge,
00:05:05 de connaître un peu l'histoire de Lowell.
00:05:07 Quand on a fait appel à un contingent de jeunes, c'est parce que soit il n'y avait plus d'argent,
00:05:15 soit parce qu'on avait des problèmes d'effectifs.
00:05:18 Je ne parle pas de l'époque Benzema-Ben Arfa, mais de l'époque, par exemple,
00:05:23 c'est parce qu'il n'y avait plus d'argent dans les caisses,
00:05:27 on n'avait plus de joueurs et on lance des jeunes.
00:05:30 L'absence de Tolisso et de Cherki dans son zone départ, Nico ?
00:05:33 C'est le choix du coach, il doit avoir ses bonnes raisons.
00:05:36 Pour Tolisso, je ne suis pas étonné.
00:05:38 Quand on regarde l'accumulation des mauvaises performances qu'il a depuis le début de saison,
00:05:42 quand on connaît aussi l'influence qu'il peut avoir dans le vestiaire,
00:05:45 un leader plutôt négatif, je comprends pourquoi il est mis sur le banc.
00:05:49 Pourvu que ça puisse le réveiller et qu'il puisse redevenir un vrai joueur de football et de Ligue 1.
00:05:55 Après, pour Ian Cherki, tant qu'il ne sera pas tourné vers le collectif,
00:05:59 sa meilleure place sera sur le banc, malheureusement pour lui.
00:06:02 Donc à lui de progresser dans cet aspect plus collectif,
00:06:06 d'être porté sur la solution collective plutôt que la solution individuelle quand il reçoit le ballon.
00:06:11 C'est-à-dire que le problème de Cherki, c'est qu'en fait, qu'il soit individualiste,
00:06:18 ce ne serait pas un problème s'il était efficace.
00:06:20 Dans les 30 derniers mètres.
00:06:21 Voilà, c'est-à-dire qu'il soit un passeur décisif ou un buteur.
00:06:26 Il est ni l'un ni l'autre.
00:06:28 Donc son jeu est contre-productif ou improductif.
00:06:35 On dit qu'il déclenche des actions, oui il déclenche des actions,
00:06:38 mais il déclenche des actions qui ne se terminent jamais.
00:06:40 La preuve, parce que de toute façon, ça marque très peu de buts.
00:06:42 3 buts et dont 2 pénalty ou 4 buts.
00:06:44 Enfin, maintenant on est 3 de plus avec le match de Lorient.
00:06:48 Mais globalement, c'est un joueur, bien sûr, il a un talent individuel.
00:06:53 Et il en faut dans chaque équipe.
00:06:55 Il faut toujours des grands joueurs.
00:06:58 Un bon gardien, un bon défenseur central, un mec qui marque des buts.
00:07:01 Et puis, si vous voulez, un joueur qui fait la différence.
00:07:04 Et c'est ça qui fait la grande équipe.
00:07:06 Il aurait les qualités techniques pour pouvoir être ce joueur-là,
00:07:09 si il simplifiait son jeu.
00:07:10 Oui, oui. Parce qu'on a eu des joueurs dans le passé de l'OL,
00:07:13 des joueurs comme ça, mais ils marquaient des buts.
00:07:15 Ils ne marquent pas de buts.
00:07:17 Et Laurent Blanc l'a dit plusieurs fois, au poste où il joue, il lui faut des stats.
00:07:21 Alors on dit que le foot ce n'est pas un sport de stats.
00:07:24 Si, quand même, parce qu'on parle beaucoup des datas.
00:07:27 Tout à l'heure, on en parlait, Nico, je suis désolé.
00:07:29 Oui, ça fait partie des datas.
00:07:31 Et puis, après, je reviendrai peut-être sur le côté du choix.
00:07:37 Si Cherki devait apporter quelque chose, effectivement, c'est dans les 30 derniers mètres.
00:07:43 Je suis d'accord avec Nico.
00:07:44 Or, l'équipe de Lyon n'est pas dominatrice.
00:07:46 Elle peine à imposer son jeu.
00:07:48 Donc, est-ce qu'il est vraiment intéressant de mettre Cherki dès le début du match
00:07:53 ou plutôt sur la fin, quand on dominait, pour essayer de marquer le quatrième but ?
00:07:57 Mais peut-être pas à la 88e.
00:07:59 Alors là, il est rentré un peu tard.
00:08:01 Il aurait pu le faire rentrer un peu plus tôt
00:08:04 si Grosso voulait que Cherki ait un impact sur le score.
00:08:08 Si tu me poses la question, bon/mauvais coaching,
00:08:11 sur la première mi-temps, j'ai plutôt envie de te dire qu'on s'est servi des forces en présence.
00:08:16 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, l'OL a été très bon sur les phases de transition.
00:08:19 C'est à la récupération du ballon et dans la profondeur
00:08:22 qu'on a réussi à mettre en danger cette équipe-là.
00:08:24 Si tu me parles de fond de jeu, de qualité de jeu et de possession de balle,
00:08:27 ce n'est pas la force actuelle de l'OL.
00:08:29 Grosso a fait les bons choix pour être bon dans ses phases de transition.
00:08:34 Et à la mi-temps, il menait 3, donc il avait raison.
00:08:36 À la mi-temps, il avait raison.
00:08:37 Et après, ça s'est un peu gâté. Malheureusement, après, ça s'est un peu gâté.
00:08:40 Tu n'as pas évoqué le cas Corentin Tolisso.
00:08:42 Pour toi, c'est mental, c'est comment tu expliques ?
00:08:46 Toi, qui en plus, est un suiveur de l'Olympique lyonnais,
00:08:49 tu connais le joueur, tu connais l'environnement un peu.
00:08:51 Comment tu peux l'expliquer ?
00:08:53 Qui soit ?
00:08:54 Qui n'arrive plus.
00:08:55 On ne reconnaît plus Corentin Tolisso.
00:08:57 Est-ce que pour toi, c'est ses blessures ?
00:08:59 C'est mentalement ?
00:09:01 Comment tu peux expliquer qu'un joueur comme ça,
00:09:03 qui revient dans son club formateur, et finalement aujourd'hui...
00:09:05 Je pense que le fait qu'il revienne dans son club formateur n'est pas la cause principale.
00:09:11 Le problème, c'est qu'il a été souvent blessé
00:09:13 et qu'il est resté longtemps sur la touche.
00:09:15 Et ensuite, pour retrouver son rythme, ça peut être très très long.
00:09:19 Et c'est surtout, moi, si je peux...
00:09:21 Ce n'était pas des petites blessures, c'était des grosses blessures quand même.
00:09:24 Au-delà des blessures, je dirais que c'est quelqu'un qui a touché le Graal.
00:09:27 Il a tout gagné quasiment, sauf avec Loël.
00:09:30 Mais en tout cas avec le Bayern, avec l'équipe de France, la Coupe du Monde.
00:09:34 Est-ce qu'il a encore faim ?
00:09:36 Alors il a certainement encore faim de ballon, mais pour s'amuser.
00:09:38 Mais est-ce qu'il a encore des vrais objectifs ambitieux ?
00:09:41 C'est d'aller gagner des titres ?
00:09:43 C'est la capacité...
00:09:45 Non mais ça, ça aide à avoir la capacité erasique.
00:09:47 Parce que quand il n'y a plus un qui te fait avancer,
00:09:49 tu ronronnes, tu essais de te rendre dans ta routine.
00:09:52 Est-ce qu'aujourd'hui il a des objectifs élevés ?
00:09:55 Pour lui, sportivement, et pour son club sportivement.
00:09:58 Pas sûr que le contexte lyonnais aujourd'hui l'oblige à sortir de sa zone de confort.
00:10:04 Aujourd'hui, pour moi, c'est quelqu'un qui a trop gagné,
00:10:07 et qui n'a plus faim, qui n'a plus trop d'envie.
00:10:09 Et je pense que peut-être qu'en choix de carrière,
00:10:11 alors tout dépend des joueurs,
00:10:13 mais peut-être qu'en choix de carrière,
00:10:15 revenir dans son club formateur n'était pas un bon choix,
00:10:18 parce qu'on peut avoir le sentiment de dire "on a bouclé la boucle".
00:10:21 Et on vient en retraité.
00:10:23 Oui, ça ressemble à ça.
00:10:24 Est-ce que Julien, par exemple, dit "Tolesso est au max de ses capacités" ?
00:10:27 C'est pour ça que j'ai voulu rebondir.
00:10:29 Au max de ses capacités physiques, certainement,
00:10:31 mais encore une fois, pour pouvoir essayer de désespérer mieux,
00:10:34 pour pouvoir vouloir plus, il faut avoir un objectif.
00:10:37 Quand tu as un tout atteint, qu'est-ce qui te fait avancer dans la vie ?
00:10:41 Pas grand-chose.
00:10:42 Et je pense que malheureusement, ça a un impact fort.
00:10:45 Il n'y a pas que le fait d'être au max du max,
00:10:47 c'est qu'à un moment donné, quand il était très bon,
00:10:50 il est parti au Bayern, il a gagné la Coupe du Monde avec l'équipe de France.
00:10:53 Oui, il a eu beaucoup de blessures.
00:10:55 Et aujourd'hui, il vient à Lyon.
00:10:56 Lyon, ce n'est pas un choix ambitieux pour lui,
00:10:58 de revenir à Lyon, qu'on le veuille ou non.
00:10:59 Il est revenu à Lyon, on n'était pas européens.
00:11:01 Donc, ce n'est pas un choix ambitieux.
00:11:02 Ce n'est pas un choix qui te dit "j'en veux encore plus",
00:11:05 comme un Messi ou un Cristiano Ronaldo, on va citer ces grands-là,
00:11:09 qui veulent toujours plus de trophées.
00:11:11 Mais ça ressemble à un choix "je viens à Lyon parce que je n'ai peut-être rien d'autre".
00:11:15 Je n'ai pas de garantie que ce soit ça.
00:11:17 Mais quand je dis "rien d'autre", on lui proposait peut-être des championnats exotiques
00:11:21 où il n'avait pas forcément envie d'aller, pour des choix de famille,
00:11:24 comme pour la KZ qui est très proche de son entourage,
00:11:26 et qui n'est pas trop intéressé pour aller en Arabie Saoudite.
00:11:29 Je crois que le mal est beaucoup plus profond que son côté physique et son côté technique.
00:11:34 Il lui reste 4 ans de contrat pour rentrer en commission.
00:11:36 On en fait quoi ? C'est ce que nous dit Ghosn de Paris.
00:11:38 C'est un vrai problème, mine de rien.
00:11:40 Là, il doit aller sur le banc, concrètement.
00:11:42 Aujourd'hui, il faut qu'il se remette à son endroit,
00:11:43 il faut qu'il se refixe sur des objectifs forts.
00:11:45 Avec l'OL, il faut qu'il retrouve la capacité d'avoir de bonnes performances avec le club.
00:11:51 Et ça passe par autre chose que ce qu'il propose actuellement.
00:11:54 Par exemple, il y a Mohamed qui n'est pas d'accord avec toi.
00:11:56 C'est le but, le jeu, c'est l'émission.
00:11:58 C'est normal, il n'est pas d'accord avec Nico.
00:12:00 Il a l'air d'avoir faim, mais vraiment déjà à ses limites physiquement.
00:12:03 Et il n'arrive pas à passer au-dessus.
00:12:05 C'est un peu le fameux débat de savoir s'il est limité physiquement,
00:12:09 ou comme toi, tu le dis, c'est intéressant aussi.
00:12:11 D'être limité physiquement, ça ne t'empêche pas d'être bon techniquement.
00:12:13 C'est pas bon techniquement.
00:12:15 Normalement, il doit bonifier les ballons.
00:12:17 C'est un joueur de ballon, il n'est pas embêté avec le ballon dans ses pieds.
00:12:20 Donc, même en faisant moins d'efforts, en étant mieux placé par son expérience,
00:12:23 normalement, tu dois pouvoir compenser.
00:12:25 On a connu des personnes qui n'étaient pas très rapides ou pas très au point physiquement,
00:12:30 mais qui arrivaient par leur vision du jeu, par leurs aptitudes techniques,
00:12:34 à faire la bonne passe, à casser des lignes.
00:12:36 On en a connu des joueurs comme ça qui jouaient dans le rond central.
00:12:38 Oui, mais je pense quand même qu'il y a plusieurs catégories de joueurs.
00:12:41 Il y a des joueurs qui peuvent effectivement jouer sur un petit périmètre
00:12:44 et jouer avec leurs techniques.
00:12:46 Lui, c'est un joueur qui courait beaucoup.
00:12:48 Il avait un gros volume quand même.
00:12:49 Je me souviens, à l'époque, on l'appelait le couteau suisse.
00:12:51 Il pouvait jouer en attaque, il pouvait jouer arrière-droit,
00:12:54 milieu défensif, milieu offensif.
00:12:56 Il pouvait jouer de partout.
00:12:58 C'est pas des joueurs qui...
00:13:02 Un gars comme Mbappé, ça va être compliqué, par exemple,
00:13:04 de le faire jouer dans un petit périmètre.
00:13:07 Benzema a fait évoluer son jeu, beaucoup.
00:13:10 Mais je pense que Tolisso, lui, c'est un joueur qui a besoin d'avoir beaucoup d'activité
00:13:15 et pas d'être comme un meneur de jeu, distribué...
00:13:19 Oui, mais alors, je parle pas forcément de meneur de jeu,
00:13:21 mais un numéro 6, par exemple, qu'il a pour récupérer les ballons proprement
00:13:26 et le redistribuer proprement, avoir changé sa manière de jouer, effectivement.
00:13:31 Quand t'étais milieu boxe-to-boxe, et que, effectivement, tu te projetais vers l'avant,
00:13:34 que tu te retrouvais dans la surface de réparation,
00:13:36 quand tu peux plus le faire, tu dois pouvoir, par ton expérience,
00:13:38 par ton QE football, changer ta manière de jouer,
00:13:41 si, athlétiquement, t'as plus la capacité.
00:13:44 À la limite, je pense pas que ça puisse être le cas,
00:13:47 mais des fois, vous avez des joueurs qui peuvent plus jouer au milieu de terrain
00:13:51 et qui reculent d'un cran, qui jouent en défense centrale.
00:13:53 Est-ce que lui pourrait le faire ?
00:13:55 Pas sûr.
00:13:56 Pas sûr.
00:13:57 D'accord.
00:13:58 C'est pas donné à tous, hein ?
00:13:59 Non, non, c'est pas donné à tout le monde, effectivement.
00:14:00 #TKYDG, c'est pas donné à tout le monde aussi de porter une telle chemise,
00:14:03 parce qu'on a pas mal de remarques sur la chemise de Nico Puitboire,
00:14:05 il dure comme ça, ça fait mal aux yeux.
00:14:07 Ouais, pareil, je suis désolé.
00:14:09 Je me suis fait engueuler par la régie, déjà, je ne reproduirais plus l'expérience.
00:14:12 Et puis, il fait très chaud, il faut dire la vérité aussi, on va être transparents.
00:14:14 J'ai mis en noir, j'ai été malin.
00:14:16 Il fait très, très chaud.
00:14:18 J'ai été tactique.
00:14:19 Sur ce plateau.
00:14:20 J'ai été tactique.
00:14:21 On a été tactique, justement.
00:14:23 Eh ben, tiens, bonne transition.
00:14:25 On a parlé du 11 de départ, après, il y a eu des changements, il y a eu du coaching.
00:14:28 Selon vous, justement, ce fameux coaching, opéré par, encore une fois, Fabio Grosso,
00:14:33 c'est un changement de système à la 70e minute de jeu.
00:14:38 Tiens, François, qu'est-ce que tu en as pensé, déjà ?
00:14:40 Est-ce que toi, pareil, tu t'es dit "Ouh là, qu'est-ce qu'il est en train de faire ?"
00:14:43 Ou c'est après coup ? Comment tu l'as analysé ?
00:14:46 Moi, je n'aurais rien changé.
00:14:48 Parce que, des fois, Laurent Blanc ne faisait aucun changement.
00:14:52 Moi, ce n'est pas Laurent Blanc, je ne suis pas spécialement pour Laurent Blanc, ni contre.
00:14:56 Ce n'est pas le problème.
00:14:58 Mais, changer pourquoi ?
00:15:00 Je n'ai pas compris pourquoi changer quoi.
00:15:03 Il me naît 3-1, il n'y avait pas de blessés.
00:15:06 Non, mais on n'avait plus le ballon.
00:15:08 On était de la 45e à la 70e, malgré tout.
00:15:12 Alors, jusqu'au changement, il...
00:15:15 Enfin, moi, je peux comprendre qu'à un moment donné, quand on ne sent pas la sérénité dans ton effectif,
00:15:21 tu veuilles, parce que tu mènes, vouloir sécuriser et consolider ton attentat.
00:15:26 Ça, je peux l'entendre.
00:15:27 Après, hormis Koumbédi, je l'ai bien dit, Koumbédi, c'est bon,
00:15:32 les autres remplaçants n'ont pas apporté ce qu'ils devaient apporter.
00:15:36 C'est plutôt ça, en fait.
00:15:37 Ce n'est pas forcément son changement de système ou son changement tactique.
00:15:40 Le piège, c'est d'avoir 5.
00:15:42 Le piège, c'est de pouvoir faire 5 changements.
00:15:45 Est-ce que cet effectif-là permet de faire 5 changements dans un match comme ça ?
00:15:49 Tu dis Koumbédi, ok, mais est-ce qu'on pouvait en faire 5 ?
00:15:52 Tu n'étais pas obligé de faire le reste.
00:15:54 Par rapport au système, messieurs.
00:15:55 Le système, il consolide, il se sécurise, il essaie de s'apporter un peu de sécurité.
00:16:01 Ça ne vous a pas chagriné, le système ?
00:16:03 Aujourd'hui, tu as une équipe malade, Razik.
00:16:05 Tu veux jouer à tout prix et gagner le 4ème but,
00:16:07 ou tu te dis "je vais essayer de conserver ce match-là, on n'a pas gagné depuis le début de la saison".
00:16:10 En fait, ce n'est qu'une question de philosophie, de stratégie.
00:16:12 Alors oui, je veux bien entendre tout le monde dire "oui, mais on aurait pu jouer la gagne".
00:16:16 C'est ce que dit Alexandre.
00:16:17 Oui, bien sûr, mais quand tu n'as jamais gagné depuis le début de la saison, tu essaies de consolider.
00:16:22 Non, mais tous les choix sont dans la nature.
00:16:25 Après, il faut faire gaffe aux changements.
00:16:27 Attention, on part à la guerre alors qu'on n'arrive déjà pas à défendre.
00:16:29 À chaque fois qu'il y a un corner qui est tiré, tu es peut-être en déséquilibre.
00:16:32 Ce système-là, pour le coup, a essayé de rééquilibrer les effectifs.
00:16:38 Le seul problème, c'est qu'il y a eu des erreurs individuelles.
00:16:41 Balder, sur le 3ème but, plutôt que de dégager le ballon, il fait une passe décisive.
00:16:45 Après, il met une frappe extraordinaire.
00:16:47 Lovren, qui n'intervient pas super bien sur le 2ème but.
00:16:52 Après, le jeu appelle des fautes.
00:16:54 Mais pour le coup, tu ne peux pas en vouloir à un coach qui a essayé de maintenir son résultat
00:17:00 plutôt que d'aller chercher la victoire alors que ton effectif n'a pas le ballon depuis 20 minutes.
00:17:05 D'accord, pas d'accord ?
00:17:06 Oui, globalement, oui.
00:17:08 Mais le problème, c'est qu'il faut faire attention aux changements que tu fais.
00:17:11 Parce que ça peut envoyer un message positif ou négatif à ceux qui sont sur le terrain.
00:17:16 Donc ça peut être perçu comme ça.
00:17:18 Et puis, la deuxième chose, alors là on reviendra sur l'histoire un peu plus si on s'entre sur Grosso.
00:17:25 Mais je n'ai pas l'impression qu'il connaisse encore très bien son effectif.
00:17:30 Je suis désolé, il n'a pas un banc pour pouvoir faire 5 changements.
00:17:34 Le banc, il n'est pas suffisant.
00:17:35 Il est en face d'Audit, forcément.
00:17:37 Et donc, il y a des gens qui sont mal rentrés dans le match.
00:17:40 Ben, qui nous dit qu'on peut très bien passer d'une défense à 4 à une défense en 3 ou 5.
00:17:45 Et jouer plus haut.
00:17:46 Ce n'est pas le système, c'est ce qu'on en fait.
00:17:48 Et qui, on accorde fort.
00:17:50 C'est les joueurs.
00:17:51 On est d'accord.
00:17:52 Alors, on va prendre le temps justement.
00:17:53 Qu'est-ce qui t'a chagriné par rapport au choix des joueurs ?
00:17:55 Non, mais alors, en fait, tu fais rentrer Tolisso qui ne t'apporte pas grand-chose.
00:17:59 Tu fais rentrer Le Penan qui est plutôt un diesel et qui doit plutôt démarrer un match plutôt que de rentrer comme ça dans le vif du sujet.
00:18:05 À un moment donné, tu fais aussi...
00:18:06 Tu as flippé ton milieu.
00:18:07 Oui, là, tu as flippé ton milieu.
00:18:08 Clairement.
00:18:09 Très clairement.
00:18:10 Ils n'avaient pas de rythme.
00:18:11 Donc, quand ils rentrent, ils ne sont pas au niveau, ils ne sont pas dans l'intensité des duels.
00:18:14 Personnellement, j'ai vu...
00:18:16 Alvero n'avait pas été très bien noté.
00:18:19 Il n'a pas fait un grand match non plus.
00:18:21 Mais il amène de la taille.
00:18:23 Et de l'impact dans les duels.
00:18:25 Voilà.
00:18:26 Et j'ai trouvé que Laurent Blanc a suffisamment réclamé ses...
00:18:30 Réclamé ses sentinelles.
00:18:31 Alors, pas spécialement ses sentinelles, mais la taille.
00:18:33 Il critiquait l'équipe qui n'avait plus de taille.
00:18:35 Quand tu jouais à l'époque de l'OL, je sais que dans les vestiaires, dans les tunnels des vestiaires, les adversaires étaient là.
00:18:42 Ils sont grands.
00:18:43 Oui, ben oui, ils sont quand même assez...
00:18:45 Et là, Lovren, quand même grand.
00:18:47 Aubryan fait presque deux mètres.
00:18:49 Alvero fait presque deux mètres.
00:18:51 Alors, on n'est pas au basket.
00:18:52 Mais Alvero, avec ses grandes jambes, il arrivait quand même à récupérer quelques ballons.
00:18:56 Alors, il manque peut-être de justesse technique.
00:18:59 Mais enfin, sur le terrain qu'il y avait dimanche, ce n'était peut-être pas trop un problème.
00:19:02 Mais c'est vrai que j'ai trouvé...
00:19:05 Je ne suis pas sûr que c'était le bon choix de le sortir.
00:19:08 Mais bon.
00:19:09 Ce qui fait rentrer Koumbédi, c'est que Matta prend l'eau sur le côté.
00:19:11 Donc, à un moment donné, il faut aussi cette prise à deux sur le côté pour essayer de défendre du mieux possible sur l'attaquant adverse.
00:19:17 C'est aussi ces choix-là.
00:19:19 Ce n'est pas que le fait de vouloir récupérer le ballon au milieu de terrain.
00:19:22 C'est que sur les côtés, on prenait aussi quelques vagues avec beaucoup de centres.
00:19:25 Et il fallait remédier à ça.
00:19:27 Donc, voilà pourquoi son système a changé.
00:19:30 Donc, encore une fois, ce n'est pas le système, c'est les choix.
00:19:33 C'est l'apport des entrants.
00:19:35 C'est l'apport des entrants, ce qui revient à dire que pour moi, le banc...
00:19:38 La profondeur de banc.
00:19:39 Mais la profondeur de banc, c'était un problème déjà la saison dernière.
00:19:43 Oui, c'est vrai.
00:19:44 Justement, Fabio Grosso, on va quand même l'écouter.
00:19:47 Parce qu'il a réagi forcément à l'issue de ce match nu contre Lorient.
00:19:50 On ne va pas l'écouter.
00:19:51 D'ailleurs, on va lire ensemble une déclaration, pardon si je ne m'abuse.
00:19:54 Fabio Grosso qui a déclaré...
00:19:57 "Je suis content de ceux qui ont commencé et de ceux qui sont entrés.
00:20:00 Parfois, les petits détails font la différence et c'est là-dessus que nous avons baissé.
00:20:04 Nous avons pris les deuxième et troisième but.
00:20:06 Je ne crois pas beaucoup à la chance.
00:20:08 Il faut aller la chercher.
00:20:09 Nous aurions pu mieux aller la chercher."
00:20:12 Voilà la déclaration.
00:20:13 Oui, en fait, il est dans son rôle.
00:20:15 Aujourd'hui, il est en phase d'audit.
00:20:17 Ça fait 15 jours qu'il est là réellement.
00:20:19 Tous les coachs déjà ont une phase de présaison le mois de juin où tu recrutes ton effectif.
00:20:25 Ensuite, tu as six semaines de préparation avant ton premier match de championnat.
00:20:28 Là, tu as des ajustements, tu fais des tests, tu fais des essais.
00:20:31 Lui, ça fait 15 jours qu'il est là.
00:20:33 Il a déjà fait trois matchs et il a besoin encore de connaître sur qui il peut s'appuyer,
00:20:37 sur qui il ne peut pas.
00:20:38 Il est en train de mettre en place sa philosophie.
00:20:40 Je pense qu'avec tous les coachs, il faut être patient, lui laisser cinq, six, sept semaines.
00:20:46 En tout cas, dans un mois ou deux...
00:20:48 Alors, on n'a pas le temps.
00:20:49 La problématique, c'est qu'aujourd'hui, on n'a pas le temps parce qu'on est vraiment
00:20:52 dans une situation très critique au classement.
00:20:54 Mais pour le coup, pour qu'il puisse installer sa philosophie et qu'on commence à voir
00:20:58 un peu les prémices de son travail effectuel, il nous faudra au moins quatre à six semaines.
00:21:02 #TKGreggDG, on en direct sur toutes les plateformes.
00:21:05 Au moins, Nico Pultebois, sur toutes les plateformes.
00:21:08 Je le dis d'ailleurs même sur Twitch.
00:21:09 Et même sur Twitch, il y a un petit jeune qui cite le nom de notre invité.
00:21:11 Oui, c'est bien François-Jean Tixier, journaliste sportif pour l'AFP.
00:21:14 Donc, même les jeunes suivent sur Twitch et connaissent François-Jean Tixier.
00:21:18 On va enchaîner avec une statistique concernant l'Olympique Lyonnais.
00:21:21 Toujours les mêmes statistiques.
00:21:22 Nico, je sais qu'à chaque fois, tu nous dis, de toute façon, c'est factuel.
00:21:26 Ça met en relief.
00:21:27 On va te faire en pire, du coup.
00:21:29 Exactement, ça met en relief.
00:21:30 La situation actuelle, l'Olympique Lyonnais n'a remporté aucun de ses neuf derniers
00:21:35 matchs en Ligue 1.
00:21:36 Trois nuls, six défaites.
00:21:37 Sa pire série dans l'élite depuis avril septembre 1992, sous un certain Raymond Domenech.
00:21:42 C'est des statistiques.
00:21:43 C'est comme dire la moyenne de points d'un entraîneur par rapport à un autre.
00:21:46 Ils n'ont pas disputé les mêmes matchs.
00:21:48 Ils n'étaient pas avec les mêmes joueurs.
00:21:49 On n'est pas dans la même époque.
00:21:50 En 1992, c'était il y a plus de 30 ans.
00:21:53 Ce n'était pas...
00:21:54 Ce n'était pas les mêmes conditions de travail.
00:21:57 Oui, oui.
00:21:58 Mais bon, ce qu'on retient, c'est que l'OL n'a pas gagné un match.
00:22:01 Et on retient aussi le classement.
00:22:03 On regarde le classement, messieurs, justement, le classement de Ligue 1.
00:22:06 Surtout qu'il y a eu ce match arrêté.
00:22:08 Je dirais plutôt dernier.
00:22:09 C'est un classement qui est trompeur.
00:22:10 Clairement, on risque de récupérer trois points.
00:22:11 Clairement, on risque de récupérer trois points.
00:22:13 Effectivement, on en a parlé.
00:22:14 On en a parlé tout à l'heure, justement.
00:22:16 Oui, on risque d'être bon dernier.
00:22:18 Et les quarts restent en place.
00:22:20 Même en gagnant, on reste dans la zone rouge.
00:22:22 Et puis le prochain match, là...
00:22:25 Alors là, c'est pire que décisif.
00:22:27 Si tu ne bats pas clairement, tu restes vraiment dans les tréfonds du championnat.
00:22:30 Après, effectivement, on est encore tôt dans le championnat.
00:22:32 Mais on arrive au quart du championnat quand même.
00:22:34 Donc, ça fait 25% de joués.
00:22:36 La dernière fois que j'ai vu un match, c'était une division 1 à 20 clubs.
00:22:41 C'était Lyon 18e contre Marseille 19e en 1980.
00:22:45 C'est sûr, on a déjà pris beaucoup trop de retard.
00:22:48 Là, on n'a plus le temps d'attendre.
00:22:50 Je l'ai dit, #TKYDG, mais pas seulement.
00:22:52 Aussi sur les fidèles du site olympiqueaunais.com
00:22:55 qui peuvent aussi poser des questions, mettre des avis, des commentaires.
00:22:58 On a un long commentaire, justement.
00:23:00 C'est Tal095 qui nous dit
00:23:02 "Je ne pense pas que Grosso ait fauté."
00:23:04 Donc, il répond à la question.
00:23:05 "Un peu forcément, mais pouvait-il prévoir que les remplaçants
00:23:08 feraient une prestation pareille malgré la confiance qu'il leur accorde ?"
00:23:11 C'est vrai.
00:23:12 "Ce n'est que mon avis."
00:23:13 C'est vrai, c'est un commentaire, vous pouvez donner votre avis.
00:23:15 Mais à mon sens, ces changements étaient quand même logiques.
00:23:18 Mata, après tous ces efforts, avait de plus en plus de mal à suivre sur son couloir,
00:23:21 d'où l'entrée de Sahel, pour y pallier.
00:23:24 Tolisso devait apporter son expérience pour la gestion de fin de match.
00:23:27 Le Penan aurait dû apporter de la fraîcheur et de la compatibilité au milieu
00:23:31 pour limiter les incursions adverses.
00:23:33 Le passage à 5 derrière aurait dû bétonner la défense
00:23:36 pour enfin apporter une victoire
00:23:38 qui, même si elle était au forceps,
00:23:40 aurait fait du bien aux têtes et au bilan comptable, évidemment.
00:23:44 Enfin, Baldet pour apporter de la fraîcheur en attaque
00:23:46 des fois qu'on puisse clore le match.
00:23:48 Voilà la remarque de notre lecteur.
00:23:50 Je suis assez d'accord, parce que je crois qu'il dit la même chose que ce qu'on vient de dire.
00:23:53 Il y a deux choses en fait.
00:23:55 Le passage à 5, ce n'est pas forcément que bétonner,
00:23:57 c'est vraiment avoir ces deux lignes compactes,
00:23:59 c'est-à-dire cette ligne de 5 et notre ligne de 4.
00:24:01 Et c'est là où ils ont réussi à trouver des espaces.
00:24:05 On aurait dû être encore plus compacts, encore plus près les uns des autres.
00:24:09 Et après, il y a une autre remarque que je veux me faire.
00:24:12 C'est qu'à la mi-temps, j'ai vu quelques réactions lyonnaises
00:24:16 qui m'ont paru peut-être disproportionnées.
00:24:19 J'avais l'impression, alors c'est qu'un ressenti,
00:24:21 et on peut ne pas être d'accord avec moi,
00:24:23 mais que les Lyonnaises croyaient qu'ils avaient déjà gagné le match à la mi-temps.
00:24:28 Des petits bisous, des petits gestes à la famille, aux copains.
00:24:31 Enfin, voilà, trop de sourire, trop de confiance, selon moi, à la mi-temps.
00:24:35 Je me suis fait cette remarque-là, à tort ou à raison,
00:24:37 toujours est-il, c'est qu'on est rentrés,
00:24:39 et on n'est pas rentrés de la bonne manière en second de mi-temps.
00:24:41 La preuve, c'est qu'on a encaissé deux buts à domicile,
00:24:44 ce qui, normalement, est inconcevable quand on veut sauver son club.
00:24:48 On enchaîne avec un tweet, je crois, #TKYDG,
00:24:50 et notre remarque concernant, encore une fois, les choix opérés par Fabio Grosso.
00:24:54 Grosso s'est totalement sabordé sur ce match, passage en défense à 3 qui ne marche pas.
00:24:59 L'Ovrenne fébrile tout le match, qui n'est pas remplacé,
00:25:02 et les entrants ont considérablement baissé le niveau physique et technique
00:25:06 L'OVRENNE joue une fois par semaine, on n'est pas obligé de changer.
00:25:10 On n'est pas obligé de changer si on gagne.
00:25:12 Mais si on perd et que ça ne marche pas, on ne peut pas rester pareil.
00:25:16 Voilà, comme il a gagné 3-2, c'est pour ça.
00:25:18 Oui, il a gagné 3-2.
00:25:19 L'OVRENNE a gagné 3-2.
00:25:20 Ah ben, moi, je pense que...
00:25:22 C'est pour ça, c'est ce que tu as dit, toi, d'ailleurs.
00:25:23 Tu as dit que tu étais surpris par ses...
00:25:24 Je n'aurais pas changé.
00:25:25 Tu n'aurais pas changé, justement, franchement.
00:25:26 Après, l'Ovrenne, encore une fois, il a été fébrile, c'est vrai,
00:25:28 mais il revient de 3 ou 4 mois sans jouer.
00:25:31 Et si on l'a fait jouer, c'est qu'il y avait urgence à le faire jouer.
00:25:33 Il fallait un taulier, il fallait un leader.
00:25:35 Il a apporté ce qu'il pouvait, malheureusement, avec les limites du moment,
00:25:38 pourvu qu'il revienne en forme, pour stabiliser cette défense,
00:25:41 avec O'Brien, que j'aime plutôt bien.
00:25:43 Mais par rapport à Fabio Grosson, encore une fois,
00:25:45 pour vous, il ne faut lui laisser pas le choix ?
00:25:47 Il faut lui laisser du temps, même s'il n'y a pas de temps.
00:25:49 C'est toujours pareil.
00:25:50 Après, il n'est pas aidé par les entrants, encore une fois.
00:25:52 Ça a été signalé par tout le monde.
00:25:54 Tu dois pouvoir t'appuyer.
00:25:55 Ils doivent t'apporter de la fraîcheur, ils doivent t'apporter une plus-value, un plus.
00:25:59 Aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
00:26:00 Et d'ailleurs, j'ai vu passer une stat comme ça.
00:26:04 Je ne moque pas trop les stats, je ralentis quand même un peu.
00:26:07 On est l'un des seuls clubs dont les entrants n'ont pas été décisifs, n'ont pas marqué.
00:26:10 Mais c'était quelque chose, une donnée, que soulignait souvent Laurent Blanc,
00:26:14 qui était souvent déçu de l'apport des entrants.
00:26:17 Donc, ça fait un certain temps que le banc n'est pas suffisant.
00:26:21 Et on voit souvent la valeur d'une équipe à la valeur de son banc.
00:26:25 La valeur des 11 qui démarre.
00:26:27 Mais les entrants doivent pallier et apporter un plus.
00:26:31 On doit avoir un changement.
00:26:32 L'attitude de Lovren vis-à-vis de Grosso est très inquiétante,
00:26:34 surtout venant d'un supposé leader.
00:26:36 C'est très juste.
00:26:37 Alors, on va être transparent aussi.
00:26:39 C'est vrai qu'il y a beaucoup de joueurs qui commencent un peu à râler
00:26:41 par rapport aux propos tenus par Fabio Grosso en conférence de presse,
00:26:44 par rapport aussi à Saint-Paul-Chouard.
00:26:46 On les bouscule.
00:26:47 Forcément.
00:26:48 On les bouscule sur les réveils.
00:26:49 Si on sortait du confort, si on sortait de la couette le matin, c'est pas mal.
00:26:52 Il faut arrêter un peu tous ces gens-là.
00:26:54 Donc finalement pas très surpris par ce que tu...
00:26:56 Je ne suis pas surpris par ces trois marques-là.
00:26:57 Je ne suis pas surpris par ce qui se passe.
00:26:59 À condition que l'institution soit assez forte pour soutenir Grosso.
00:27:01 Et puis si on doit, pardonne-moi l'expression,
00:27:04 mais couper des têtes, c'est-à-dire en les mettant sur le banc
00:27:06 ou en les mettant en réserve, qu'on les mette.
00:27:08 À un moment donné, l'intérieur supérieur de l'Ouel
00:27:10 va au-delà des états d'âme des uns et des autres.
00:27:12 L'Ouvraine, même s'il est très bon, ça va au-delà de ses états d'âme à lui également.
00:27:15 Oui, parce que pour le coup, il est cohérent.
00:27:16 On ne sait pas si ça va marcher Fabio Grosso, on ne sait pas.
00:27:18 Mais pour le coup, il est cohérent.
00:27:20 Toi, tu es un peu...
00:27:21 Parce que je sais que toi, tu as quand même une idée.
00:27:23 Pour toi, il faut un entraîneur français.
00:27:25 Vas-y, explique.
00:27:26 Il faut un entraîneur français pour jouer le maintien,
00:27:28 comme il faut un entraîneur français pour jouer en Ligue 2 ou en Nationale.
00:27:30 Parce que ce sont... Oui.
00:27:32 Oui, oui, non, non, j'écoute pas.
00:27:33 Mais je sais que des anciens joueurs professionnels
00:27:35 adhèrent à ma philosophie.
00:27:39 Je pense que si vous jouez...
00:27:42 Je vais l'étayer en très peu de temps.
00:27:44 Au PSG, à Marseille, au Monaco,
00:27:47 ce sont des effectifs très internationaux qui jouent la Coupe d'Europe.
00:27:49 Ce n'est pas un problème d'avoir un entraîneur étranger.
00:27:51 Les joueurs sont habitués.
00:27:53 Ici, on va dire, oui, c'est international.
00:27:55 Mais quand vous jouez le maintien,
00:27:57 il faut bien connaître le Championnat de France.
00:27:58 Il faut bien connaître les équipes du bas du classement.
00:28:00 Et je ne suis pas sûr qu'un entraîneur étranger,
00:28:02 qui n'a jamais entraîné en France en plus,
00:28:04 connaisse exactement les données du Havre, de l'Orient, de Metz.
00:28:08 Ça, c'est mon avis.
00:28:10 Et en Ligue 2, à part Raniéry,
00:28:12 j'ai regardé à part Raniéry, qui entraînait Monaco,
00:28:14 qui était déjà très international l'année où ils sont remontés,
00:28:17 tous les entraîneurs étrangers en Ligue 2,
00:28:20 ils ont tous échoué.
00:28:21 Enfin, tous.
00:28:23 Grande, grande majorité.
00:28:24 Et il n'y a qu'à regarder le classement actuel de la Ligue 2.
00:28:27 Les Valenciennes, ils ont un étranger, ils sont dans le bas.
00:28:29 Dunkerque, ils viennent de prendre un étranger, ils sont dans le bas.
00:28:31 Et je vois que Bordeaux va en prendre un.
00:28:33 Ils n'ont pas suivi ce que je dis.
00:28:34 Ça ne va pas marcher.
00:28:36 Ça s'entend, je ne supplie pas forcément à tout.
00:28:39 Mais attention.
00:28:40 Oui, oui, je ne prétends pas avoir la vérité,
00:28:42 je m'appuie sur les faits.
00:28:44 Le problème de Grosso, pour moi,
00:28:47 ça sent l'erreur de casting,
00:28:48 parce qu'on va revenir sur la conférence de presse
00:28:51 au cours de laquelle il a été présenté,
00:28:54 où Textor nous parlait de Ligue des champions, quand même.
00:28:56 Oui, mais ça, ce n'est pas parce que notre président est à côté de la plaque,
00:29:00 ou pas le président,
00:29:01 le actionnaire majoritaire est à côté de la plaque,
00:29:03 que le Grosso ne le sera pas.
00:29:05 Déjà, ce n'était pas le premier choix.
00:29:07 Ça, c'est sûr.
00:29:09 C'est le 9e, 10e, 11e, on ne sait plus.
00:29:12 On ne peut pas dire que pour l'instant,
00:29:13 son parcours d'entraîneur,
00:29:14 à part Afrozinone, qui est monté avec lui,
00:29:17 a été une grande réussite.
00:29:19 C'était très incertain.
00:29:21 Il a fait trois matchs,
00:29:22 il a rarement fait une saison complète.
00:29:24 Moi, je ne suis pas convaincu.
00:29:28 Mais je dis toujours, effectivement,
00:29:30 il faut donner la chance au produit.
00:29:32 Aujourd'hui, il n'est pas aidé par les joueurs.
00:29:33 Il faut s'y mettre devant leur responsabilité.
00:29:35 Mais qu'est-ce qu'il connaît du foot français,
00:29:36 à part les deux ans qu'il a passé à Lyon, il n'y a qu'un peu.
00:29:38 Ça, je peux l'attendre.
00:29:39 Je te redonne la parole.
00:29:40 Vous savez que c'est une émission interactive.
00:29:42 On essaye en tout cas.
00:29:43 Il y a eu un commentaire posté en disant
00:29:45 qu'on avait un entraîneur français,
00:29:46 c'était Laurent Blanc.
00:29:47 Je te redonne la parole.
00:29:48 Oui, oui.
00:29:49 Et donc ?
00:29:50 Et donc, Laurent Blanc a été...
00:29:51 Mais qui n'avait pas les armes pour jouer le maintien.
00:29:53 Lui non plus.
00:29:55 Lui, je n'en sais rien.
00:29:56 Lui, je ne sais pas.
00:29:58 Autant Laurent Blanc leur trouver.
00:30:00 Les armes d'entraîneur, tu peux dire.
00:30:01 Oui, les armes d'entraîneur.
00:30:02 Je ne parle pas des joueurs.
00:30:03 Je parle en termes d'entraîneur.
00:30:04 Laurent Blanc, il a joué le haut niveau.
00:30:05 Il a entraîné des équipes de haut niveau.
00:30:06 Il n'a jamais joué une équipe qui ne laisse pas tenir.
00:30:08 Oui, oui.
00:30:09 Alors, on va être une nouvelle fois d'accord.
00:30:11 C'est qu'être entraîneur de haut de tableau,
00:30:13 quand il y a des chances,
00:30:14 ce n'est pas le même métier que de jouer le maintien.
00:30:16 On est d'accord.
00:30:17 Comme on le voit, par exemple, pour Jean-Marc Furlan,
00:30:19 qui est un spécialiste de la montée de l'équipe de Halligan.
00:30:22 Il a du mal à maintenir ses équipes.
00:30:24 Voilà.
00:30:25 Je pense que ce sont des discours à adopter différents auprès des joueurs.
00:30:29 L'effectif, bien sûr.
00:30:31 C'est pour ça que pour l'instant, je serai indulgent.
00:30:34 J'attendrai de voir par rapport à Fabien Grosso.
00:30:36 Parce que sur les six derniers entraîneurs qui sont passés,
00:30:40 donc sur les quatre dernières années,
00:30:42 on a rarement mis les joueurs devant leur responsabilité.
00:30:45 J'ai l'impression que lui, dans son discours,
00:30:47 il va peut-être prendre un mur.
00:30:49 Mais en tout cas, il veut mettre les joueurs en face de leur responsabilité.
00:30:52 Et je trouve ça bien, en tant qu'ancien joueur,
00:30:54 d'avoir un entraîneur qui dise, tu peux être qui tu veux,
00:30:57 à un moment donné, si tu n'es pas bon, tu ne joues pas.
00:30:59 On est à l'italienne.
00:31:00 Voilà, mais si tu n'es pas bon, tu ne joues pas.
00:31:02 Parce qu'on a trop de passe-droit, trop de facilité.
00:31:04 Et on tombe dans un confort qui nous amène à être dernier du championnat.
00:31:07 Donc, il va peut-être se prendre un mur, il va peut-être se tromper.
00:31:09 Mais en tout cas, avec des valeurs qui, pour le coup, me parlent.
00:31:13 Mais effectivement, c'est le cinquième entraîneur depuis le départ de Bruno.
00:31:18 Et les résultats sont de moins en moins bons.
00:31:20 Donc, effectivement, ça ne peut pas être que de la faute des entraîneurs.
00:31:23 Il y a aussi une qualité d'effectif qui s'amoindrit d'année en année.
00:31:27 Qualité d'effectif, mentalité des joueurs et tout un tas de facteurs.
00:31:30 Et après, effectivement, on maintient les joueurs dans un certain confort.
00:31:33 On en parle souvent avec Razik.
00:31:36 Alors, les huit clous, ce n'est pas trop le problème.
00:31:39 Mais d'être toujours enfermé dans sa bulle, etc.
00:31:43 Je pense que ça ne contribue pas aux joueurs à s'épanouir.
00:31:49 Oui, oui, il y a un monde en dehors du rectangle vert et de l'entraînement.
00:31:54 Oui, oui, il y a des gens qui viennent et qui payent leur place pour venir voir,
00:31:58 gagner l'Olympique de Ligue 1 si possible.
00:32:00 En tout cas, au moins, voir un bon match.
00:32:02 Pas de double saison, en tout cas.
00:32:03 Oui, oui, mais après, pour Grosso, oui, effectivement, il a des exigences.
00:32:09 Des exigences qui viennent de l'école italienne.
00:32:11 Je me souviens que quand Jean-Pierre Papin était arrivé à l'AC Milan,
00:32:15 il avait dit "on s'entraîne".
00:32:17 Ah bah oui, on s'entraîne.
00:32:19 C'est sûr que ça devrait déranger.
00:32:21 Cette séance dans la semaine, ils n'ont jamais fait ça depuis deux ou trois ans.
00:32:24 Et puis, on a un autre problème.
00:32:25 Il y a un autre problème, et ça, Nico le connaît certainement.
00:32:27 C'est que quand tu joues en Coupe d'Europe, tu ne t'entraînes pas.
00:32:31 Tu joues deux fois par semaine, tu ne fais que de la récup.
00:32:33 Là, les semaines sont longues.
00:32:35 Les semaines sont longues.
00:32:37 C'est un match.
00:32:38 En termes de volume d'entraînement.
00:32:39 Admettons que vous jouez le vendredi, et la journée d'après, vous jouez le dimanche.
00:32:42 C'est neuf jours sans jouer.
00:32:44 Avant, il y avait le match de Coupe d'Europe, vous coupez la semaine.
00:32:47 Et ça, les joueurs, vous préférez...
00:32:50 Non, mais quand on fait la Coupe d'Europe, effectivement, on fait des grosses préparations.
00:32:53 Que ce soit estival ou que ce soit hivernal.
00:32:56 De façon à pouvoir répondre.
00:32:58 Et après, effectivement, on est que dans la gestion.
00:33:00 Ceux qui peuvent aller jouer en réserve pour prendre du temps de jeu, ils y restent.
00:33:03 Et là, Grosjean a mis, a priori, deux journées où on double.
00:33:08 Mercredi, jeudi, doublé.
00:33:10 Donc, même si ça râle, Nico, quelque part, toi tu dis qu'il faut aller au bout de la démarche.
00:33:14 Franchement, il faut qu'il arrive au bout de ses idées.
00:33:16 Et qu'on les sorte de leur confort, réellement.
00:33:19 Et après, adviendra ce qui adviendra.
00:33:22 Mais en tout cas, il paraît que le travail paye.
00:33:24 Et apparemment, en ce moment, il travaille.
00:33:25 Après, le seul problème, c'est que le changement d'entraîneur doit amener le fameux choc psychologique.
00:33:31 Là, ça fait trois matchs, on n'a pas gagné.
00:33:33 On en parlait.
00:33:35 On revient à ce que dit Nico, on est dans l'urgence et il n'y a plus de temps.
00:33:39 Il faut gagner.
00:33:40 Plus de temps, parce que l'OL lutte pour le maintien.
00:33:43 Et oui, c'est le deuxième thème, messieurs, du TKYDG.
00:33:46 Mais le mot n'est plus tabou, parce que tu l'as évoqué, conférence de presse John Textor,
00:33:57 qui affiche, qui ambitionne l'Europe.
00:34:00 Et finalement, patra-tra, même toi tu étais sceptique dès le départ,
00:34:04 parce que tu fais cette conférence de presse, on avait bien évidemment échangé comme d'habitude.
00:34:07 Tu lui as dit, mais ce n'est pas possible, à côté de la plaque.
00:34:09 Et Nico, sur ce plateau, toi aussi, tu me l'as dit tout de suite, d'emblée.
00:34:13 Mais qu'est-ce qu'il raconte ? Il est hors sol.
00:34:17 C'est hors sol, surréaliste de parler de ça alors qu'on est dernier au classement.
00:34:20 Évidemment, d'abord, tu gagnes ton premier match et ensuite, tu vois ce que tu peux faire de cette saison.
00:34:24 Mais on n'envisage pas la Coupe d'Europe, c'est une hérésie.
00:34:27 Donc plus de tabou, l'OL lutte pour le maintien, Nico.
00:34:29 Oui, oui, mais c'est une évidence.
00:34:31 Qui le crut ? Qui le crut ? M. le ministre, parce que vous êtes des anciens.
00:34:34 Je n'aurais jamais mis une pièce là-dessus et je n'aurais jamais mis ma main à couper.
00:34:37 Heureusement, je crois que j'en ai encore besoin.
00:34:40 Pas pour arrêter des ballons, mais pour autre chose.
00:34:43 Mais du coup, je n'aurais jamais pensé, en quittant l'OL en 2005, qu'un jour l'OL serait dans cette situation-là.
00:34:52 Jamais.
00:34:53 Même toi, en tant qu'observateur, François.
00:34:55 Je me souviens d'une phrase de Régis Testelin,
00:34:58 il disait "tu as tol la vologe"
00:35:01 C'était en gros, c'est un peu ce qu'il disait Nico,
00:35:05 c'est que, en fait, vu le statut qu'avait atteint l'OL,
00:35:10 on serait toujours dans le haut du classement.
00:35:12 On serait toujours alluté dans le haut du classement.
00:35:14 Après, quand on regarde même en Angleterre, où on parlait de Big 4, après Big 6, tout ça,
00:35:19 on voit quand même qu'il y a des clubs qui arrivent,
00:35:22 et puis d'autres qui sortent un peu.
00:35:24 Arsenal est sorti pendant quelques temps, puis ils reviennent.
00:35:26 Mais descendre si bas, non, c'est quand même...
00:35:30 vraiment, ça n'arrive pas qu'aux autres, en tout cas, ça c'est sûr.
00:35:34 Après, en France, c'est arrivé à Reims, c'est arrivé à Bordeaux, c'est arrivé à Marseille,
00:35:39 c'est arrivé à Saint-Etienne.
00:35:42 Alors, les clubs sont descendus plus ou moins bas.
00:35:44 En D2, c'est le moindre mal.
00:35:46 Pour certains, comme Reims, c'était en D2.
00:35:48 Paris a failli, sans le but d'un Maradiana, Paris a failli descendre.
00:35:52 Certes, François, mais quand Nico, tu l'avais évoqué sur ce plateau,
00:35:55 ça avait choqué pas mal de monde.
00:35:57 Oui, c'est vrai, parce que ce n'était pas cette année, ce n'était pas l'année dernière.
00:35:59 Beaucoup de supporters, l'environnement lyonnais, plein de gens m'ont dit
00:36:01 "Qu'est-ce qu'il raconte Nico, c'est impossible, on est olympique lyonnais,
00:36:03 on a de belles infrastructures, on est olympique lyonnais en Ligue 2,
00:36:06 non, ce n'est pas possible, c'est inconcevable pour les gens."
00:36:08 Là, même après le match, on commence à avoir pas mal de supporters
00:36:12 qui commencent à se dire "Si, si, là, ça fait très peur,
00:36:14 attention danger, là, on est une file tout droit."
00:36:17 Tu as vu ce changement aussi, toi, au PV ?
00:36:19 En fait, moi, je l'ai vu opérer dans le fameux déclassement
00:36:21 où tu vendais tes meilleurs joueurs et tu récupérais des joueurs moins bons.
00:36:24 Des fois, tu peux récupérer des joueurs qui sont moins bons
00:36:26 mais qui ont une vraie mentalité, une vraie envie d'apporter quelque chose en plus.
00:36:30 Je n'avais pas ce ressenti là.
00:36:32 Et donc, du coup, je vois les résultats, mais au-delà des résultats,
00:36:36 le contenu de ce que proposait l'OL.
00:36:38 Aller de pire en pire, en fait, de moins en moins bon.
00:36:41 Et quand t'aimes le foot, parce que, avant d'aimer,
00:36:46 je veux voir l'OL gagner, je veux voir l'OL bien jouer.
00:36:49 Et après, si on gagne, parce qu'aujourd'hui, je suis sorti du circuit,
00:36:53 je n'ai plus d'intérêt à ce que l'OL gagne ou perde,
00:36:55 je veux juste, moi, à mon côté d'observateur, dire,
00:36:58 je veux prendre du plaisir dans un match de l'OL.
00:37:00 Si le foot décide que l'OL perde, c'est le foot, quoi.
00:37:03 Sauf que là, le foot décide que l'OL perd parce que l'OL ne propose rien.
00:37:07 Et donc, ça, je l'ai vu au fur et à mesure.
00:37:09 Alors, je ne suis pas visionnaire, je n'ai pas de boule de cristal,
00:37:11 c'est juste qu'effectivement, ça n'arrive pas qu'aux autres
00:37:13 parce que j'ai vu Bordeaux, parce que j'ai vu Saint-Etienne,
00:37:15 parce que j'ai vu Monaco descendre en Ligue 2.
00:37:17 Et qu'en fait, on a beau être propriétaire de notre stade,
00:37:21 on a beau avoir des actifs, on a beau mieux travailler que les autres
00:37:24 ou penser qu'on travaille mieux que les autres,
00:37:27 la vérité, c'est celle du terrain.
00:37:29 Et rien que celle du terrain.
00:37:31 Ça reste une équipe de football, ça reste un club de football.
00:37:33 On a beau nous vendre une entreprise de divertissement,
00:37:36 on est un club de football.
00:37:37 Et un club de football ne réussit que par les résultats.
00:37:40 Et quand on a oublié que l'essentiel à l'OL,
00:37:44 c'était de gagner des matchs de football,
00:37:46 on a commencé à se perdre un petit peu et peut-être à dégringoler.
00:37:49 Il y a Farid qui nous dit "à chaque fois que des clubs importants sont descendus en D2,
00:37:52 c'était dû à un manque d'humilité".
00:37:54 Effectivement, ça c'est la plus grande vérité.
00:37:56 Je ne suis pas d'accord.
00:37:57 Qui ?
00:37:58 Un peu un manque d'humilité.
00:37:59 Après Saint-Etienne, il y a peut-être la caisse noire,
00:38:00 il y a peut-être des malversations.
00:38:01 Non, non, non, non, oui bien sûr, mais ce n'est pas ça.
00:38:05 C'est parce qu'il y avait un problème.
00:38:07 Ah oui, je n'aime pas trop Saint-Etienne, oui pardon, ça c'est vieux.
00:38:10 Non, mais moi je le suis assez bien par mon activité.
00:38:15 Mais en fait, partout où vous passez, quand il y a une catastrophe comme ça,
00:38:20 c'est parce qu'il y a un problème au niveau de la gouvernance.
00:38:23 C'est les dirigeants un club, dans tous les sports.
00:38:26 Vous pouvez mettre n'importe quel entraîneur, n'importe quel joueur,
00:38:30 si à la tête ça ne va pas, il faut un phare, il faut un guide.
00:38:35 Mais ça, on a commencé à baisser alors qu'on avait notre phare.
00:38:38 Jean-Michel Aulas l'a toujours été.
00:38:40 Sauf qu'à un moment donné, quand il a perdu de vue l'essentiel
00:38:42 qui était de gagner des matchs et d'avoir une équipe compétitive,
00:38:44 le club a commencé à dégringoler.
00:38:46 Ça n'a pas l'air de l'Airtex Store.
00:38:48 Ça fait quand même 3-4 ans où on sent quand même ce changement
00:38:52 aussi bien de mentalité, d'attitude que de performance.
00:38:55 Ça restait le patron quand même.
00:38:57 Là, on sent qu'il n'y a pas de patron quand même.
00:38:59 Effectivement, c'est toujours artistique.
00:39:01 Je suis pas certain.
00:39:03 Alors là, il y a eu cette histoire de la DNCG, on ne sait pas trop.
00:39:06 On se dit, est-ce qu'avec Aulas, le dossier serait passé ?
00:39:10 Moi, je vais te dire oui, parce que j'ai mon a priori.
00:39:13 Il est possible qu'il soit passé.
00:39:17 C'est vrai que ça aurait paru inconcevable qu'il ne passe pas.
00:39:21 Mais oui, il y a eu des erreurs de commise, forcément,
00:39:28 puisque sinon on n'aurait pas baissé.
00:39:30 Il y a eu la construction du stade qui a beaucoup occupé les esprits.
00:39:34 Ça, il n'y a pas de problème.
00:39:37 Et c'est vrai que c'était une source de revenus qui était périphérique.
00:39:42 À un moment donné, on serait revenu au football.
00:39:44 J'en suis sûr, de toute façon.
00:39:46 Mais est-ce qu'avec Jean-Michel Aulas, on serait dernier au classement ?
00:39:51 Ce n'est pas sûr.
00:39:53 Quand vous avez le premier match de grossos et que vous n'avez pas un dirigeant du board qui est là,
00:39:57 c'est son premier match quand même.
00:39:59 C'est le nouvel entraîneur.
00:40:00 Mais personne ne l'a compris.
00:40:01 Vous ne me donnez pas l'impression de beaucoup le soutenir.
00:40:03 Et en même temps, il a bondo Textor la descente en enfer du club dure depuis plus de dix ans.
00:40:08 Je ne dirais pas plus de dix ans.
00:40:09 En tout cas, ça fait quand même quatre ou cinq ans.
00:40:11 Le point de départ de la chute, c'est le 2 avril 2019.
00:40:16 C'est à partir de ce moment-là où il a été décidé que Bruno Genesio ne serait plus l'entraîneur de l'OL.
00:40:21 Et à partir de ce moment-là, il n'y a eu que des erreurs.
00:40:24 Ça, c'est mon avis.
00:40:26 Oui, mais Bruno n'est pas resté entraîneur de l'OL pendant dix ans.
00:40:29 Non, mais je pense qu'une transition aurait pu être mieux gérée.
00:40:34 D'autant plus que les contrats pour sa reconduction avaient été édités avant la défaite.
00:40:38 Parce qu'il était prévu qu'il soit associé à Juninho.
00:40:42 C'est ça l'idée.
00:40:45 Oui, bien sûr.
00:40:46 Et à la sortie...
00:40:47 Et comme ça, en l'espace de 90 minutes, le vent a tourné.
00:40:51 Oui, le vent a tourné pour prendre Silvinho, un entraîneur qui n'avait jamais joué en France,
00:40:56 jamais entraîné en France, jamais été entraîneur principal.
00:40:59 Et au bout de deux mois, avec une préparation estivale catastrophique,
00:41:04 tout aussi catastrophique que celle de cette année.
00:41:06 Mais là, effectivement, Textor a coupé Laurent Blanc.
00:41:11 Jean-Michel Lelasse a coupé Silvinho pour mettre Udi Garcia.
00:41:15 Udi Garcia a freiné la chute parce que finalement, il est resté un an et demi,
00:41:20 mais les résultats ont été tout à fait corrects.
00:41:22 Effectivement, on peut se retrancher derrière certaines excuses.
00:41:25 Le dossier de Medea Pro, le Covid, le championnat n'a pas été à son terme.
00:41:30 Ça, ça a été un problème.
00:41:32 Je ne pense pas qu'on serait allé en Ligue des Champions,
00:41:36 mais 7e, il n'y avait pas beaucoup d'écart, on pouvait aller en Ligue Europa.
00:41:39 Résultat, on a fini 7e. On n'était plus européens.
00:41:42 Il y a un contexte extérieur et économique, on est d'accord.
00:41:45 Il y a aussi les performances sportives de l'OL,
00:41:47 et de moins en moins de plaisir et de performances acceptables.
00:41:52 On rechange le débat, on repart sur la lutte pour le maintien,
00:41:54 parce qu'on parlera de Textor tout à l'heure, justement, ce qu'il a besoin d'un conseil du combat.
00:41:57 Juste pour finir, avec Udi Garcia, l'effectif était meilleur que là quand même.
00:42:00 On est bien d'accord.
00:42:01 On est d'accord.
00:42:02 La lutte pour le maintien, est-ce que tous nos joueurs sont armés
00:42:06 pour accepter et supporter cette pression du maintien ?
00:42:08 Quelle est la question ?
00:42:09 Pas évident.
00:42:10 Pas évident ?
00:42:11 Ah non, pas du tout.
00:42:12 Pas du tout.
00:42:13 On va étayer tout à l'heure, vous allez étayer vos arguments.
00:42:15 Oui, d'ailleurs, tu vois dans certaines déclarations.
00:42:16 On va écouter d'abord, je vous propose d'écouter Fabio Grosso,
00:42:19 qui évoque justement cette fameuse lutte pour le maintien.
00:42:21 Après, on revient sur le plateau et on débat, messieurs.
00:42:23 Pour le moment, on est là.
00:42:25 On ne peut pas jouer la première place.
00:42:27 Bien sûr qu'on joue le maintien.
00:42:29 On a vu un spectacle incroyable autour de nous,
00:42:32 parce que moi, j'ai vu une ambiance extraordinaire.
00:42:36 Je remercie les supporters, parce qu'ils nous ont encouragés pendant tout le match.
00:42:42 Et bien sûr qu'ils méritent plus, mais pour le moment,
00:42:44 le classement n'est pas clair.
00:42:46 C'est vrai qu'il faut faire le point pour en sortir.
00:42:48 J'ai déjà dit il y a quelques temps, on n'en sortira pas en deux semaines.
00:42:52 Voilà, les propos de Fabio Grosso.
00:42:56 Il est lucide, effectivement, les supporters ont encouragé l'équipe tout le match.
00:43:01 Effectivement, on ne s'en sortira pas dans deux semaines.
00:43:03 Et oui, on joue le maintien.
00:43:05 Mais est-ce que le club est-il armé justement pour jouer le maintien ?
00:43:09 Quand tu vois de telles infrastructures, un tel budget ?
00:43:11 C'est tout l'ensemble.
00:43:12 Parce qu'on parle beaucoup des joueurs, est-ce qu'ils sont armés ?
00:43:15 Moi, je dirais non.
00:43:16 Et donc là, on va revenir un petit peu sur ce qu'on disait tout à l'heure.
00:43:19 Oui, le coach est en phase d'audit.
00:43:21 Et en partant du principe qu'on va jouer le maintien,
00:43:25 il va regarder sur qui il peut compter pour cet objectif-là.
00:43:30 Pas sur un objectif très aléatoire de revenir dans les places européennes.
00:43:35 Très aléatoire, voire même impossible.
00:43:37 Donc, il teste, il regarde quels sont les joueurs qui vont avoir cet état d'esprit.
00:43:44 Oui, une mentalité.
00:43:45 C'est une vraie mentalité de se maintenir.
00:43:46 C'est un autre métier.
00:43:47 C'est un autre métier que de jouer le titre ou de jouer les places européennes.
00:43:50 Pour moi, c'est un autre métier.
00:43:51 Les pseudo-starlettes, elles ne réussissent pas à se maintenir.
00:43:53 Non.
00:43:54 Parce qu'elles ne sont pas armées pour ça.
00:43:55 Et...
00:43:56 Pas assez besogneux pour ça.
00:43:57 Voilà.
00:43:58 Et puis, d'ailleurs, la dernière fois que l'OL...
00:44:02 Enfin, les deux dernières fois où l'OL a joué le maintien,
00:44:05 et parfois avec réussite parce que l'OL avait gagné au barrage en 1980.
00:44:09 J'en rends compte, tout ça.
00:44:11 Oui, oui, mais c'était un autre football, mais on joue le maintien malgré tout.
00:44:15 De la même manière.
00:44:16 Et en fait, qui est-ce qui était descendu à la place de Lyon ?
00:44:19 C'était Marseille, où il y avait quand même des joueurs.
00:44:21 Et là, même les jeunes doivent connaître un petit peu l'histoire du foot.
00:44:24 Il y avait Marius Trésor, Didier Six, François Bracci.
00:44:27 Il y avait Zambelli, qui est descendu ensuite avec l'OL.
00:44:30 Il y avait Linde Roth, qui était une des stars d'à coup du monde 78.
00:44:34 Il y avait Temim, qui était une des stars de la coupe du monde 78.
00:44:36 Je connaissais les premiers, mais les suivants...
00:44:38 Ils n'avaient pas une équipe, mais ils avaient des joueurs.
00:44:41 Et à un moment, Jacquet...
00:44:43 Mais là, tu vois, c'est important ce que tu viens de dire.
00:44:45 C'est important.
00:44:46 Ils avaient des joueurs, mais ce n'était pas une équipe.
00:44:48 Et ça, c'est ce que Fabio Grosso doit recréer.
00:44:51 Une équipe qui va aller à la guerre, même si elle est un moindri.
00:44:54 En fait, ça va vraiment être l'état d'esprit qui va faire la différence.
00:44:56 Mais on dit souvent, à qualité égale, c'est celui qui en veut le plus
00:44:58 ou celui qui a le plus envie qui va être meilleur.
00:45:00 Mais là, pour jouer le maintien, peu importe que tu aies des qualités extraordinaires
00:45:03 et que tu sois le meilleur du monde, si tu n'as pas envie de sauver le club
00:45:06 et de te mettre chiffon pour cette équipe-là, collectivement, tu descendras.
00:45:10 Jacquet était l'entraîneur en 80, à partir de la mi-saison.
00:45:13 Il a fait des choix forts, il a poussé des jeunes,
00:45:17 mais des jeunes de 20 ans, 20 ans, 21 ans.
00:45:20 Et au final, la deuxième partie de saison a été très acceptable,
00:45:23 emmenée par Queza et Tigana quand même.
00:45:25 Il y avait quand même quelques joueurs de ballon.
00:45:27 Et ils ont entraîné un peu, alors ce n'était pas le public d'aujourd'hui,
00:45:31 mais ils ont entraîné un peu le public avec eux.
00:45:33 Ils étaient derrière eux, il y avait de la sympathie pour cette équipe.
00:45:36 Quand ils sont descendus...
00:45:37 Avec leur qualité de défaut.
00:45:38 Oui, oui, oui, complètement.
00:45:40 Mais tu les acceptes.
00:45:41 Ils avaient du cœur, ils avaient du cœur.
00:45:43 Exactement.
00:45:44 Ils partageaient les émotions.
00:45:45 Et on acceptait les erreurs techniques.
00:45:47 Quand ils sont descendus, même quand à Marseille, on avait des joueurs très bons.
00:45:51 Il y avait Domergue, champion d'Europe 84.
00:45:54 Il y avait Albert-Aimond, quand même, Kieza encore,
00:45:57 Nikolik, qui était le boulder à l'époque,
00:45:59 Yves Chauveau, le gardien.
00:46:01 Non, c'était Topalovic le gardien, qui était un très bon gardien serbe.
00:46:06 Et ça n'a pas fait, ils sont descendus avant-dernier.
00:46:09 Il y a Gino qui nous dit que l'équipe de l'OL n'est pas armée pour jouer rien du tout,
00:46:13 que ce soit l'Europe ou le maintien.
00:46:14 Il faut trouver un collectif avec des joueurs qui tirent dans le même sens.
00:46:17 Mais c'est là où le plus gros programme pour Fabio Grosso, c'est d'en faire une équipe.
00:46:21 C'est que les joueurs qui composent l'effectif aujourd'hui retrouvent des liens, des vrais liens.
00:46:27 Une prise de conscience ?
00:46:28 Il faut une prise de conscience des leaders.
00:46:30 Parce qu'en fait, si on écoute tout ce qui se dit, le fameux gang des Lyonnais,
00:46:35 qu'il y a des dissensions au sein du vestiaire, ils se sombreront ou pas.
00:46:40 Donc aujourd'hui, il faut une prise de conscience de ceux qui ont de l'importance dans ce vestiaire.
00:46:43 Ce qui a confirmé un proche de Fabio Grosso dans un article sur robosport.fr.
00:46:48 Mais ça ne sort pas par hasard, il n'y a pas de fumée sans feu.
00:46:51 Je précise, ceux qui ne sont pas contents sont concernés, c'est pour ça.
00:46:56 Mais toujours est-il qu'aujourd'hui, il faut une prise de conscience de ces fameux joueurs concernés,
00:46:59 ces fameux leaders qui ont un vrai statut.
00:47:01 C'est à eux de fédérer le groupe.
00:47:02 Ce n'est pas aux jeunes, ce n'est pas à Koumbédi, ce n'est pas à Rayan Tcherky,
00:47:06 ce n'est pas aux nouveaux arrivants, ce n'est pas à Noama, ce n'est pas à eux de fédérer le groupe.
00:47:09 C'est à ceux qui... le fameux ADNOL, tous ceux qu'on nous a vendus, le fameux ADNOL.
00:47:16 C'est à eux de prendre des choses en main, de refédérer ce groupe, de créer un vrai collectif, une vraie osmose commune.
00:47:22 Il faut unir le groupe autour d'un objectif, et cet objectif, c'est le 21.
00:47:25 Là, il est clairement défini.
00:47:26 Donc il faut que les gens soient unis dans la même direction sur cet objectif.
00:47:32 Après, je voudrais revenir sur une question.
00:47:34 Sur ce que disait Nico avant l'émission, c'est aussi le problème de l'habillage du club.
00:47:42 L'habillage, il est ce qu'il est. C'est devenu une magnifique entreprise.
00:47:46 Mais il ne faut pas croire que quand un joueur signe à l'Olympique Lyonnais, il enfile le maillot et tout va rouler, tout va jouer tout seul.
00:47:54 Et ça, c'est un peu le piège.
00:47:56 Parce qu'effectivement, quand vous jouez le maintien et que vous êtes à Bastia, les conditions ne sont pas les mêmes.
00:48:02 Mais là, vous avez le centre d'entraînement, les conditions de vestiaire, de soins...
00:48:08 Il n'y a rien qui est dur quand tu arrives.
00:48:10 Les salaires, effectivement.
00:48:12 On dit souvent "la soupe est bonne".
00:48:14 Elle est très très bonne.
00:48:16 Et quand on nous dit "un tel est contacté par tel club ou tel club", il faut quand même voir qu'à l'OL, la soupe est très bonne.
00:48:23 Et pour faire partir des indésirables, on a vu que ce n'était pas si facile que ça.
00:48:26 Ce n'est même jamais le cas. Ils restent tous.
00:48:28 Et en même temps, les leaders, et la raison benne, il n'y en a pas 36.
00:48:30 Qui sont les leaders capables de tirer vers le haut ? La casette pour l'interrogation, Mata ?
00:48:35 Non, je suis d'accord avec les points d'interrogation.
00:48:37 Pour moi, je dirais qu'il y a Lopez, forcément.
00:48:41 Et Lovren.
00:48:43 La casette, c'est un capitaine de terrain.
00:48:46 En fait, c'est un leader technique.
00:48:48 C'est un leader technique.
00:48:49 En fait, il montre par ses performances.
00:48:51 Moi, je l'ai vu hier sur son attitude sur le terrain.
00:48:54 On voyait qu'il entraînait les autres.
00:48:56 Oui, c'est vrai.
00:48:57 Mais il n'a pas un caractère, on le voit en conférence de presse.
00:49:00 Est-ce qu'il a le charisme dans le vestiaire pour pouvoir être ce leader-là ?
00:49:03 Moi non plus, je me questionne.
00:49:06 Je pense qu'il pourrait l'être, mais il faudrait qu'il soit épaulé.
00:49:08 Mieux épaulé que ça.
00:49:09 Oui, il faudrait qu'il soit mieux épaulé que ça.
00:49:12 Mais tout seul, je ne le vois pas comme un leader de vestiaire, je parle.
00:49:16 Mais de terrain, oui, complètement.
00:49:18 C'est sûr, c'est un exemple pour tous les attaquants, pour tous les joueurs.
00:49:21 Il prouve, à chaque performance, il est là.
00:49:24 Il y a des moments où il est moins bien, évidemment.
00:49:26 Mais en tout cas, il répond plus qu'à son tour présent.
00:49:29 Anto Lopez, il le montre aussi par ses déclarations et par son attitude.
00:49:33 Même s'il ne fait pas tout bien non plus.
00:49:36 Il peut y avoir Mata aussi.
00:49:37 Il est un peu dans le creux de la vague.
00:49:40 Lovren, on le sait par son attitude, par son engagement sur le terrain.
00:49:44 Et Mata, je le trouve très intelligent dans son discours.
00:49:46 Je le trouve plutôt performant aussi.
00:49:48 Il a été un peu en difficulté sur la deuxième mi-temps hier.
00:49:50 Mais en tout cas, ces quatre-là peuvent potentiellement tirer le groupe vers le haut.
00:49:55 On va enchaîner, parce que le temps passe vite.
00:49:57 Mais on va remercier Chris Waddell.
00:49:58 Alors, ce n'est pas Chris Waddell le joueur.
00:50:00 C'est un pseudo.
00:50:01 C'est un très bon joueur aussi.
00:50:02 C'est un pseudo, exactement.
00:50:03 Il disait que c'était un Marseillais, mais que c'était une très belle émission.
00:50:07 On le remercie.
00:50:08 Chris Waddell, il fait toujours les choses bien.
00:50:10 On enchaîne, parce qu'on va parler de John Textor, justement.
00:50:13 Un peu de la gouvernance.
00:50:14 Qui ça ?
00:50:15 John Textor.
00:50:16 Oui, Nico Puy-de-bois.
00:50:17 C'est le troisième thème de TKGreggDG.
00:50:19 Hi Nico, how are you ?
00:50:27 Je ne suis pas de bosser à l'OM.
00:50:29 Nico, justement, John Textor, par rapport à ce patron, ce propriétaire américain
00:50:36 de l'Olympique Lyonnais, selon toi, doit-il être accompagné, aidé, soutenu par un conseiller ?
00:50:41 C'est vrai que tu l'as souvent dit sur ce plateau, un directeur sportif.
00:50:44 Mais est-ce que, par exemple, pour toi, il ne faudrait pas un conseiller à l'image
00:50:48 de, à l'époque, Bernard Lacombe ou Gérard Houillet ?
00:50:51 Je n'en sais rien.
00:50:53 En tout cas, un directeur sportif, il est évident qu'aujourd'hui, il faut quelqu'un
00:50:56 qui représente le club et qui fasse le lien entre la direction et le vestiaire.
00:51:00 Ça, c'est une évidence.
00:51:01 Le coach ne suffit pas.
00:51:02 Il a besoin d'être épaulé.
00:51:03 Ensuite, un conseiller, il y en a déjà.
00:51:06 Il me semble qu'il y a Sonny Anderson qui est conseiller de l'OM.
00:51:09 Donc, potentiellement, conseiller de John Textor.
00:51:12 Après, des conseillers, des conseilleurs, il y en a de partout.
00:51:16 Et d'ailleurs, il en recherche souvent.
00:51:18 Parce que, d'après ce que tu m'as dit, il sollicite, il discute, il échange avec
00:51:23 beaucoup de monde de la sphère sportive, de la sphère médiatique.
00:51:27 Il cherche pas mal d'appuis.
00:51:29 C'est vrai que ce serait pas mal qu'il arrête un peu d'écouter le dernier qu'a parlé.
00:51:34 Même si c'est le dernier qu'a parlé qui a raison chez certains.
00:51:37 Mais d'avoir une vraie ligne directrice et qui s'appuie sur un vrai conseil.
00:51:41 Quand Bernard Lacombe est venu épauler Jean-Michel Aulas,
00:51:44 Jean-Michel Aulas a pris Bernard Lacombe pour certaines raisons, pour certains critères.
00:51:47 Et il n'a pas dérogé de sa ligne directrice.
00:51:49 Il en a posé.
00:51:50 Il était très actif, au tout cas Bernard Lacombe.
00:51:53 Là, il y a quand même des gens qui nous disent, concernant son Henderson,
00:51:56 il est un peu fantôme.
00:51:57 Quand on le voit pas trop, on l'entend pas parler, on sait pas trop ce qu'il fait.
00:51:59 Faut être honnête.
00:52:00 Je n'en sais rien.
00:52:01 En tout cas, dans les faits, pour l'instant, il faut être honnête.
00:52:03 Je ne peux pas te le dire.
00:52:04 Je ne suis pas là en camp de foi.
00:52:05 On n'est pas là pour attaquer les hommes ou attaquer quiconque.
00:52:07 Mais juste de constater qu'aujourd'hui, ce n'est pas vraiment un conseiller
00:52:10 comme on l'entend nous, comme on l'a connu, François, avec Nanar,
00:52:13 ou voir avec Gérard Houillé.
00:52:15 Gérard Houillé était différent de Bernard Lacombe déjà.
00:52:18 Bernard était très présent.
00:52:19 Il était là tous les jours.
00:52:20 Tous les jours.
00:52:21 On sentait sa présence.
00:52:22 Houillé était prestataire.
00:52:24 Prestataire, c'est pas pareil.
00:52:25 C'était autre chose.
00:52:26 Avec plusieurs intérêts.
00:52:27 Avec Red Bull, entre autres.
00:52:29 C'est important de le dire.
00:52:30 Il était prestataire, comme Campos.
00:52:31 Oui, comme Campos.
00:52:32 Comme Campos au PSG.
00:52:33 Mais le fait d'avoir perdu ses deux conseillers,
00:52:37 je pense que ça a quand même handicapé Olaz.
00:52:43 Ça je pense.
00:52:45 Parce qu'à partir de ce moment-là, je trouve que c'était moins clair.
00:52:49 La politique sportive était moins claire.
00:52:51 Mais le directeur sportif, c'est un titre.
00:52:55 C'est pas tellement d'avoir un titre, c'est d'avoir l'action.
00:53:00 Et Bernard était dans cette action-là.
00:53:02 Il était là tous les jours.
00:53:04 Il regardait les entraînements.
00:53:06 Il regardait les matchs.
00:53:07 Il était à tous les matchs.
00:53:08 Il donnait son avis vraiment.
00:53:10 Et puis de temps en temps, il allait mettre une brasse dans le vestiaire.
00:53:13 Il était garant des valeurs lyonnaises.
00:53:16 On a parlé il y a 3-4 ans des chaussures vertes,
00:53:19 sous l'air Bernard Lacombe.
00:53:20 C'était impossible.
00:53:21 C'est du surfait pour certains, pour d'autres non.
00:53:24 Peu importe.
00:53:25 En tout cas, il représentait l'identité lyonnaise.
00:53:28 Il représentait ce que le club souhaitait aujourd'hui
00:53:30 entre Lyon et Saint-Etienne, par exemple.
00:53:32 Il représentait les valeurs du club.
00:53:35 Il connaissait très bien le football quand même.
00:53:37 Il avait un réseau qui aujourd'hui serait dépassé.
00:53:41 Je suis d'accord.
00:53:42 Il faut vivre avec son temps.
00:53:44 Évidemment.
00:53:45 Aujourd'hui, tout le monde connaît beaucoup plus Sonny
00:53:49 qu'un Bernard Lacombe, par exemple.
00:53:50 Oui, oui, oui.
00:53:51 Et puis, je pense que quand il est rentré dans le vestiaire,
00:53:54 il avait quelque chose à dire.
00:53:56 Il en imposait.
00:53:57 Par son caractère et son charisme.
00:53:58 Après, Houillé en imposait parce qu'il savait très bien parler.
00:54:01 C'était plus politique, mais genre à Houillé.
00:54:04 Mais je me souviens de ses conférences de presse.
00:54:07 Il y avait des fois où on avait envie de jouer à votre place.
00:54:09 Donc, si vous étiez dans le vestiaire et qu'il parlait…
00:54:11 Moi, je ne l'ai pas connu comme entraîneur.
00:54:13 J'étais parti, mais…
00:54:14 Dans la causerie, mais c'était du très, très haut niveau.
00:54:18 Et donc, je pense que quand il intervenait auprès des joueurs
00:54:20 ou d'un joueur…
00:54:21 C'était un très bel orateur.
00:54:22 Oui, il savait quand même motiver les joueurs.
00:54:26 Aujourd'hui, il n'y a personne.
00:54:28 Aujourd'hui, le problème, c'est qu'on a l'impression surtout
00:54:30 que Textor n'écoute personne.
00:54:32 Donc, est-ce qu'il faut vraiment un conseiller ?
00:54:34 Si c'est un conseiller…
00:54:35 S'il choisit un conseiller, qu'il le choisisse vraiment
00:54:37 et qu'il l'écoute, mais qu'il n'écoute que lui.
00:54:39 Mais moi, je suis un peu d'accord.
00:54:41 Moi, j'ai lu des choses.
00:54:43 Il prenait beaucoup de conseils auprès d'un dirigeant de Crystal Palace.
00:54:46 Tout le monde sait que Crystal Palace a gagné beaucoup de titres dans son histoire.
00:54:50 Franchement, je pense qu'on peut trouver des meilleures sources.
00:54:52 Moi, je prendrais plutôt des renseignements auprès du Real Madrid.
00:54:56 En même temps, on parlait de Fabio Grosso tout à l'heure.
00:54:57 Il est un peu livré à lui-même.
00:54:58 Il est livré, oui.
00:54:59 Il n'a pas besoin de quelqu'un pour…
00:55:02 À l'image du premier match à Brest où il n'y avait pas de dirigeant.
00:55:06 Donc, comment régler cette problématique ?
00:55:08 C'est la gouvernance. Il faut être présent.
00:55:11 Donc, il faut vraiment donner plus de pouvoir à Gokucci ?
00:55:14 C'est bien de déléguer.
00:55:15 Si c'est lui qui prend le poste, très bien.
00:55:17 Après, est-ce qu'il a les compétences footballistiques ?
00:55:21 Est-ce qu'il a les connaissances ?
00:55:23 Je pense qu'il a les connaissances, il les a.
00:55:25 Mais est-ce qu'on lui donne ?
00:55:27 Aujourd'hui, on le met plutôt au placard.
00:55:29 Enfin, pas au placard, mais en tout cas, on le met dans l'ombre.
00:55:32 On ne le laisse pas s'exprimer beaucoup, en tout cas.
00:55:35 Est-ce qu'on lui dit « bon, tu es sur place, c'est toi qui diriges le club, tu es président exécutif ».
00:55:40 Non.
00:55:41 Là, il est là, mais c'est Textor qui dirige de Miami.
00:55:45 Oui, mais ça va être compliqué parce que là, il vaudrait mieux être au chevet de l'équipe.
00:55:48 Et quand tout ira bien, on pourra retourner à Miami, boire des cocktails.
00:55:52 Oui, mais effectivement, il faut quelqu'un à l'opérationnel qui représente l'institution,
00:55:57 qui transmette le message de la direction aux joueurs.
00:56:00 Mais pour toi, plus un DS ou plus un conseiller sportif ?
00:56:04 Non, aujourd'hui, peu importe comment tu l'appelles, ça peut être un manager général, ça peut être ce que tu veux.
00:56:10 Mais en fait, il faudrait un trait d'union entre le sportif et la direction,
00:56:13 mais qui soit présent, qui représente l'institution et qui soit la vraie autorité.
00:56:18 Parce qu'aujourd'hui, on a le coach, très bien, on a vu comment Lovren a pu échanger avec Fabio Grosso.
00:56:24 Il faut un étage supérieur dans la hiérarchie qui vienne dire à Lovren « tu respectes le coach ou tu viens t'asseoir sur le banc ».
00:56:30 Et c'est comme ça, c'est comme ça à l'OL.
00:56:32 Il faut une autorité forte.
00:56:34 Sinon, on ne respecte pas le club, on ne respecte pas le maillot, on ne respecte pas les gens du club.
00:56:38 La dénomination de la fonction, elle est secondaire, c'est le caractère de la personne qui va occuper ce rôle.
00:56:43 Je peux donner le titre que tu veux.
00:56:45 Mais il faut qu'il vienne faire autorité et qu'il ramène les valeurs de l'OL.
00:56:50 Un profil idéal, messieurs, ou pas ?
00:56:52 Est-ce que par exemple, je ne sais pas, on parle de Juninho par exemple.
00:56:55 Pourquoi pas ? Selon vous ?
00:56:57 Non, ce serait encore un… Je ne sais pas.
00:56:59 Déjà, je crois savoir qu'il n'a pas forcément très envie et qu'on lui court après, mais qu'il ne répond pas beaucoup.
00:57:04 Est-ce que c'est pour l'écouter ou est-ce que c'est pour être le doudou comme ça a été le cas avec Jean-Michel Aulas ?
00:57:10 Je ne sais pas et je ne crois pas qu'il en ait très envie en fait.
00:57:13 Je ne sais pas si ce serait la bonne personne.
00:57:15 Parce qu'il y a par exemple Jérémy qui nous dit qu'il faut un vrai retour de Juninho, lui donner les moyens et le temps de bâtir un projet sur deux ou trois ans.
00:57:22 Non, pour vous, vous êtes plus bon.
00:57:24 Non, pourquoi pas ? Mais encore une fois, on ne fait pas du neuf avec du vieux.
00:57:26 Alors, on ne lui a peut-être pas laissé les mains libres, je le conçois, je l'entends.
00:57:30 Mais il a eu beaucoup de prérogatives quand même que d'autres n'avaient pas eu avant lui.
00:57:34 Moi, je pense que le problème de Juninho d'entrée, c'est de penser qu'il allait pouvoir faire Leonardo.
00:57:40 Et on a oublié que Juninho, au moment où il revient à l'OL, ça faisait dix ans qu'il avait quitté l'Europe.
00:57:45 Alors, il avait des contacts au Brésil, on l'a vu.
00:57:48 Il a amené deux très bons joueurs sur lesquels l'OL a fait une très forte plus-value.
00:57:53 Et il a amené un entraîneur brésilien qui n'avait jamais entraîné en France, en Europe même.
00:57:58 Et le gros problème de Juninho, c'était cette absence de réseau.
00:58:03 - Ok, moi j'entends ça. Après, en termes de caractère, je pense qu'il a des vraies idées de football, il a un vrai projet.
00:58:10 Est-ce qu'il a le caractère et l'autorité auprès des joueurs pour faire passer son message ? Je ne sais pas.
00:58:16 - Il a tenté, mais il s'est épuisé rapidement.
00:58:19 - Il s'est épuisé rapidement. - Quand il a vu la mentalité de certains joueurs.
00:58:21 - Il s'est épuisé rapidement, la mentalité était en décalage avec sa génération.
00:58:24 Qu'on le veut ou non, il était plus proche des Brésiliens que des autres.
00:58:27 Et ça crée des dissensions dans un vestiaire parce qu'on sait ce qui se passe.
00:58:29 Il faut quelqu'un d'une vraie neutralité, de vraiment objectif.
00:58:33 Vraiment, vraiment. On n'est pas là pour faire copain avec les joueurs en fait.
00:58:37 Je suis l'autorité, je suis le N+2 des joueurs.
00:58:40 Et ma fonction demande à ce que je ne sois pas proche des joueurs.
00:58:45 Et ça c'est dur quand t'es un ancien joueur.
00:58:47 Je t'assure, Aziz, que c'est extrêmement dur quand t'es un ancien joueur, que t'as vécu dans un vestiaire,
00:58:52 de ne pas être proche de certains joueurs avec les affinités qu'il y a et tout ça.
00:58:55 C'est extrêmement dur.
00:58:56 Parce qu'on reste des humains et la relation humaine est primordiale dans une équipe de foot.
00:58:59 Neutralité, Patrick Muller par exemple.
00:59:02 Neutralité, autorité.
00:59:03 Patrick Muller, neutralité.
00:59:04 Est-ce que pour vous, par exemple, Patrick Muller, ça pourrait être un beau profil ?
00:59:07 Pour être conseiller sportif.
00:59:09 François.
00:59:10 Non.
00:59:11 Il est gentil, il est gentil, il est pat.
00:59:13 Je pense que non, je pense qu'il n'a pas ce caractère-là.
00:59:15 Il est gentil, il est pat.
00:59:16 Il aime tout le monde, c'est un Suisse.
00:59:18 C'est pour ça neutralité, il est pas obligé d'être neutralité et suisse.
00:59:21 Je pense que c'est un gars qui connaît extrêmement bien le football.
00:59:23 Il connaît bien les arcanes du football, notamment l'UEFA.
00:59:26 Mais je pense que ça peut être un conseiller qui doit être au-delà du terrain.
00:59:30 Oui, c'est ça.
00:59:31 Tu cherches un proche de Textor, potentiellement, pourquoi pas.
00:59:34 Mais pas pour intervenir dans un vestiaire.
00:59:37 Aujourd'hui, Textor a certainement besoin de ça.
00:59:40 Mais il a besoin d'un trait d'union et d'une autorité sportive à l'Ouel.
00:59:43 Et on ne l'a pas.
00:59:44 En fait, il nous faudrait deux personnes au moins pour gérer cette situation.
00:59:48 Parce qu'il y a des noms qui reviennent sur les réseaux sociaux, notamment ce soir.
00:59:51 #TKYDG, il y a celui de Nicolas Pudebois qui revient.
00:59:54 Et il y a celui de Sinegovou.
00:59:56 On va parler de Nicolas Pudebois.
00:59:58 Si on t'appelle demain, tu dois dire toute la vérité, rien que la vérité.
01:00:02 Si on t'appelle demain, est-ce que toi tu te sens capable ?
01:00:05 Est-ce que tu aimerais ? Est-ce que tu pourrais ?
01:00:07 Déjà, c'est gentil de penser de ce type de cinéma.
01:00:12 Mouille-toi, on m'a dit. Mouille le maillot.
01:00:14 Le maillot, je le mouille, il fait super chaud.
01:00:16 On n'est pas en Octobre, c'est pas possible.
01:00:18 Déjà, il y a le changement climatique, c'est un impact ou pas ?
01:00:20 Pas l'écologie, non ?
01:00:22 Non, ce serait très flatteur.
01:00:24 Après, franchement, aujourd'hui, je ne peux pas te répondre à cette question.
01:00:27 Je n'en sais rien. En tout cas, je ne cherche pas de poste.
01:00:29 J'ai mon entreprise de gestion de patrimoine qui fonctionne très bien.
01:00:32 J'accompagne des gens super sympas.
01:00:34 Mes clients sont extraordinaires.
01:00:35 Donc, aujourd'hui, je ne cherche pas ça.
01:00:37 J'accompagne mon équipe du GolFC avec qui j'ai beaucoup de plaisir
01:00:40 et beaucoup d'affinité avec mes gardiens.
01:00:42 Donc, là, j'ai déjà ma place dans la vie active de tous les jours.
01:00:45 Effectivement, ce sera un honneur de représenter l'ON,
01:00:47 mais ce n'est pas l'ordre du jour, vraiment pas.
01:00:49 Sydney Gauvoux ?
01:00:51 Sydney, je sais qu'il aimerait.
01:00:53 Il aimerait, on va se cacher.
01:00:55 Il aimerait.
01:00:56 Mais, pareil, est-ce qu'il est trop proche des joueurs, peut-être, de certains ?
01:00:59 Est-ce que ça peut être compliqué aussi ?
01:01:00 En tout cas, il connaît le foot, il est très intelligent.
01:01:02 Il a un vrai profil.
01:01:04 Après, encore une fois, la proximité, la neutralité.
01:01:06 Je ne connais pas ses relations.
01:01:09 Je connais les relations qu'il a avec nous, les anciens.
01:01:12 Je ne sais pas quelles relations il a avec les joueurs actuels.
01:01:14 Pourquoi pas ?
01:01:16 Après, encore une fois, peu importe le nom,
01:01:18 j'ai envie de te dire, pourvu que la personne soit compétente
01:01:20 et qu'elle soit animée par l'envie supérieure de faire rire sur l'ON.
01:01:24 Et qu'il ne vienne pas juste prendre un chèque pour prendre un chèque.
01:01:26 C'est tout ce que je demande à la personne qui prend le rôle.
01:01:28 Aussi bien de DS, de manager général, de conseiller du président.
01:01:31 Il faut que ça fasse bouger les choses dans le bon sens.
01:01:36 Et pas juste prendre un chèque avec un titre,
01:01:38 juste parce que je veux prendre un titre et que je veux être important,
01:01:40 ou passer à la télé, en quelque sorte.
01:01:42 Il faut être actif, il faut essayer de faire bouger les codes,
01:01:44 parce qu'aujourd'hui, l'ON en a plus que besoin.
01:01:46 Un commentaire qui a été posté, je vais y arriver,
01:01:50 je crois sur le site olympique-leonet.com.
01:01:52 J'étais un peu perturbé parce que je ne vois pas le message
01:01:54 "Nico DS, Nico DS, Nico DS".
01:01:56 Mais non, non, non, Nico, il faut qu'il reste ici.
01:01:58 Je n'ai pas le réseau pour être DS.
01:02:00 Il faut qu'il reste ici.
01:02:01 Parce que quoi, il va aller à l'ON, la grosse tête, après, comme les autres.
01:02:03 C'est toujours pareil.
01:02:04 Comme avant.
01:02:05 Comme avant.
01:02:06 "Djuni du 36, pour aider Texter sur le sportif, n'y a-t-il pas déjà Sony ?
01:02:10 Il avait été dépêché par GMA, Jean-Michel Aulas.
01:02:12 Un peu aussi pour ça, normalement.
01:02:14 Ma question est, ne faudrait-il pas élargir à Sony son champ d'action pour les côtés sportifs ?
01:02:19 J'ai plusieurs autres questions en rapport avec Sony.
01:02:22 Pourquoi on ne le voit pratiquement jamais venir parler du club dans les médias ?
01:02:26 Est-ce par simple discrétion ?"
01:02:28 Parce qu'il n'est pas au match, il est sur l'entraîne de Bean.
01:02:32 C'est pour ça que pour moi...
01:02:33 Aujourd'hui, c'est vrai qu'il n'est pas à temps plein à l'OL.
01:02:35 On est bien d'accord.
01:02:36 Non, c'est un prestataire, il travaille pour d'autres...
01:02:38 Bean, je pense qu'il y a un 10e sens.
01:02:42 Pourquoi pas élargir son champ d'action ?
01:02:44 Parce que c'est quand même une personne reconnue à l'OL.
01:02:46 Oui, c'est une personnalité.
01:02:48 Le truc, c'est qu'aujourd'hui, est-ce que les jeunes l'écouteraient réellement ?
01:02:51 Encore une fois, Bernard Lacombe s'imposait de lui-même par son caractère et par sa manière d'être.
01:02:58 Sony, c'est quelqu'un de gentil aussi.
01:03:01 C'est quelqu'un qui aime les gens et qui veut être aimé des gens.
01:03:03 Donc, avec les joueurs actuels, est-ce qu'il ferait preuve d'autorité ?
01:03:08 Ou est-ce qu'il serait comme il était avec nous dans le vestiaire ?
01:03:11 C'est-à-dire quelqu'un qui essayait de fédérer...
01:03:14 Toi, il a essayé de le faire. Greg l'a d'ailleurs fait remarquer.
01:03:17 En lui disant "T'as beau essayer de fédérer cette équipe-là, avec cette génération-là, c'est peine perdue."
01:03:23 Donc, est-ce que sa mentalité et toute la bienveillance qu'il a pu apporter à l'époque à l'Olympique Lyonnais
01:03:28 recevraient le même accueil aujourd'hui dans un vestiaire de 2023 avec les codes de la société actuelle ?
01:03:36 Je ne sais pas.
01:03:37 Les codes des effectifs actuels.
01:03:39 C'est une somme d'individualités avec des entourages qui ont aussi leurs intérêts.
01:03:48 Le maintien de l'OL...
01:03:50 Ils en ont à foutre la plupart parce qu'ils ne comprennent pas le bailleur.
01:03:53 Il me l'a enlevé de la bouche.
01:03:55 Il n'y a pas de souci. On a eu la même idée.
01:03:58 On a eu la même idée. C'est-à-dire qu'en fait, à partir de janvier...
01:04:01 Parce que Textor nous promet un mercato d'hiver.
01:04:04 Mais déjà, un mercato d'hiver, qui va vouloir venir dans une équipe qui est dernière du classement ou avant-dernière
01:04:09 et qui a peu de chances de se maintenir, on ne sait pas.
01:04:11 Je prends un paysage cauchemardesque.
01:04:15 Mais peut-être qu'il y en a de ces effectifs-là, et peut-être pas les plus mauvais, qui vont vouloir partir.
01:04:21 Parce que de toute façon, il ne faut pas rêver.
01:04:23 Ce ne sont jamais les moins bons qu'on vous réclame en premier.
01:04:25 Le problème, c'est qu'avec Sony, je ne pourrais plus trop parler dans l'émission.
01:04:27 Parce que déjà que je dis pas mal de bêtises, si je continue à en dire,
01:04:30 il va venir tirer les oreilles dans l'émission peut-être.
01:04:32 C'est un peu le problème aussi, parce que forcément, quand tu intègres l'institution,
01:04:36 tu as du mal aussi à accepter certaines remarques, certaines critiques.
01:04:39 C'est un problème aussi ça.
01:04:42 Essayer d'avoir cette objectivité, c'est pour ça que je disais quelqu'un de très objectif sur la situation,
01:04:46 sur les manques actuels, sur le travail.
01:04:49 Il faut arrêter de mentir.
01:04:51 On a beau me répéter que à Lowell, ça travaille bien, on reste dernier du championnat et on n'avance pas.
01:04:57 À part la solidarité, où j'ai senti un peu plus d'envie, un peu plus d'effort collectif,
01:05:03 il n'y a pas eu beaucoup de mieux sur les trois derniers matchs.
01:05:06 Enfin, en tout cas sur le dernier, l'effort et la solidarité, pardon.
01:05:08 Je ne parlais pas des autres d'avant.
01:05:09 Il y a quelqu'un qui a mis un message concernant Sony en disant, par exemple,
01:05:12 il y en a même plusieurs, en disant que c'est quelqu'un qui a été choisi par Jean-Michel Hollas,
01:05:15 donc l'ancienne présidence.
01:05:16 C'est pour ça que c'est une vraie bonne question par rapport à Textor.
01:05:20 Il y a eu un problème aussi.
01:05:22 Ça, ça peut faire défaut à Sony malheureusement, parce qu'il fait partie de l'héritage.
01:05:26 Il y a aussi le microcosme lyonnais.
01:05:28 Ça aussi, ça peut être un handicap.
01:05:30 Quand je parle de microcosme lyonnais, ils ne connaissent pas non plus le microcosme de l'OL.
01:05:36 Les anciens joueurs qui pourraient amener quelque chose.
01:05:39 Je ne parle pas des joueurs des années 70.
01:05:41 Ceux-là, ils commencent à être un peu âgés.
01:05:43 Ils ont des idées.
01:05:44 Ce n'est pas pour autant qu'ils n'ont pas des idées, mais ils sont un peu âgés.
01:05:45 Ils ont peut-être moins d'énergie.
01:05:47 Ils ont des idées, mais des fois, ce sont des idées qui ne seraient peut-être pas adaptées
01:05:50 à la génération actuelle, au football de 2020.
01:05:53 C'est vrai, c'est vrai.
01:05:56 Bon, il transpire, Nico.
01:05:59 Désolé, c'est vraiment très chaud.
01:06:01 C'est le temps additionnel.
01:06:03 Vivement l'hiver.
01:06:04 On enchaîne avec le temps additionnel ?
01:06:06 Oui, bien sûr.
01:06:07 Ce n'est pas possible.
01:06:08 Il faut faire quelque chose pour la chemise.
01:06:09 Nico, plus de bois.
01:06:10 Allez, c'est le quatrième thème.
01:06:11 Apportez-moi une bavette.
01:06:12 Allez, c'est la trêve.
01:06:20 Non, c'est le temps additionnel.
01:06:21 C'est la prolongation.
01:06:22 C'est ce que tu veux.
01:06:23 En régie, on me dit "Razik, tu exagères".
01:06:24 On a dit une heure d'émission.
01:06:25 On est déjà à une heure cinq, une heure dix d'émission.
01:06:27 Je ne sais même pas.
01:06:28 Mais on est quand même obligé de parler rapido de la trêve internationale, justement.
01:06:32 La question est peut-être un peu bête.
01:06:36 Il n'y a pas de question bête.
01:06:37 Il n'y a pas de question bête.
01:06:38 Quelle est la priorité, selon vous, lors de cette trêve internationale ?
01:06:41 Qu'est-ce qu'il faut travailler en priorité pour vous ?
01:06:43 C'est le mental, c'est les thèmes.
01:06:45 Les nations ne sont pas là.
01:06:46 Et en plus, 100, 9 joueurs, effectivement.
01:06:48 Les nations ne sont pas là.
01:06:49 8, 9 joueurs, absents.
01:06:51 Ça, ce n'est pas problématique.
01:06:53 Pour vous, c'est quoi ? C'est travail mental ?
01:06:55 Qu'est-ce qu'il faut faire, là ?
01:06:57 L'urgence.
01:06:58 Non, mais l'urgence.
01:06:59 Le coach doit imposer sa philosophie, sa patte tactique, l'état d'esprit qu'il souhaite.
01:07:04 Il a beaucoup, beaucoup de sujets à traiter, Fabio Grosso, durant ce...
01:07:08 Mais l'avantage, c'est qu'il a 15 jours pour le faire.
01:07:10 Donc, il les a sous la main.
01:07:12 Il va pouvoir travailler un peu plus dur.
01:07:13 Il n'y a pas la pression du résultat de ce week-end, parce qu'il va pouvoir travailler très fort cette semaine.
01:07:18 En général, nous, on se servait de ce genre de semaine pour récupérer.
01:07:22 Mais parce qu'on jouait tous les 3 jours, comme l'a dit François, avec la Ligue des Champions.
01:07:25 Enfin, à l'époque, c'était la Ligue des Champions.
01:07:27 Là, il faut vraiment qu'il reprenne les bases, les fondamentaux, et qu'il travaille aussi bien sur l'aspect athlétique,
01:07:34 mais surtout sur l'aspect tactique, et vraiment essayer de fédérer les uns les autres son projet commun.
01:07:40 Il y a un fidèle qui nous regarde tous les lundis, qui habite dans la Drôme, je crois,
01:07:44 et qui nous a dit "#OnEstBavard".
01:07:46 C'est vrai qu'on est très très très très bavard, on parle beaucoup sur ce plateau.
01:07:49 Il y a Jérôme qui enchaîne avec "Tactique, solidarité, tactique, solidarité".
01:07:55 Pour lui, c'est vraiment...
01:07:56 Mais la tactique, sortie titulaire, c'est compliqué.
01:07:58 Mais avec quel joueur ?
01:07:59 C'est un peu le futur.
01:08:00 Il va recommander la tactique le jeudi, avant le match.
01:08:04 Et on va vite, rapido, découvrir une réaction, une déclaration.
01:08:09 C'est celle de Maxence Cacré.
01:08:11 Il n'y a pas de bon moment pour la trêve, mais ça va nous permettre de travailler encore plus.
01:08:15 On va bien travailler, on va parler, regarder de nouveau le match et corriger nos erreurs
01:08:22 pour repartir de l'avant contre eux clairement.
01:08:25 Clairement, pardon.
01:08:26 Maxence Cacré qui va devoir bosser aussi des corners.
01:08:28 Oui, oui, on est d'accord.
01:08:31 Changez de tireur.
01:08:32 Vous êtes d'accord ?
01:08:34 Oui, on laisse la place...
01:08:36 Parce qu'on avait les coups de pied arrêtés, on en a parlé déjà.
01:08:38 Ah, c'est le bal perdu ça, vas-y.
01:08:39 Oui, c'est le bal perdu.
01:08:40 Mais à un moment donné, les fondamentaux, François-Jean Tixier qui a été entraîneur...
01:08:44 D'autant plus qu'on débloque des situations sur les coups de pied arrêtés.
01:08:46 C'est quand même une situation de but, quoi, un corner.
01:08:48 Avec Juny, il nous a fait quelques bâtons.
01:08:50 On a un progrès, maintenant on est moins en danger quand on tire les corners.
01:08:53 Normalement, on est en danger si on a un corner contre nous.
01:08:55 On est d'accord.
01:08:56 Là, on est en danger quand c'est nous qui le tirons.
01:08:58 Ça devient problématique.
01:08:59 C'est vraiment problématique.
01:09:00 Bon, très bien messieurs.
01:09:02 J'ai chaud, vas-y.
01:09:03 Oui, je sais.
01:09:04 On arrête parce qu'il n'en peut plus là.
01:09:05 Je pense qu'il n'en peut plus.
01:09:06 Sauvez Puy de Bois de la déshydratation.
01:09:09 C'est le dernier commentaire.
01:09:11 Postez sur la chaîne YouTube.
01:09:13 D'ailleurs, abonnez-vous.
01:09:14 Abonnez-vous.
01:09:15 Oui, abonnez-vous à la chaîne YouTube d'Olympique et Lyonnais.
01:09:18 Tu es abonné à la chaîne, François ?
01:09:20 Ah, François Laroche, c'est pas possible.
01:09:22 Tu es abonné, tu es moderne maintenant.
01:09:24 Tu es dans le coup.
01:09:25 Merci.
01:09:26 Je devrais être un peu plus.
01:09:27 Merci en tout cas, vraiment.
01:09:28 Merci d'avoir accepté l'invitation.
01:09:30 Merci, Nico.
01:09:31 Merci à vous de nous avoir suivis.
01:09:33 On se retrouve, même si à la trêve, l'année prochaine, Nico ?
01:09:35 Bien sûr.
01:09:36 19h ?
01:09:37 En direct.
01:09:38 En direct.
01:09:39 19h en direct.
01:09:40 Rendez-vous la semaine prochaine, lundi prochain, pour un nouveau numéro de Tankaradagon.
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