PSG : Leplat et Riolo s'écharpent sur "l'attitude méprisante" d'Enrique envers Ruiz

  • l’année dernière
Après la victoire du Paris Saint-Germain sur la pelouse du Stade Rennais (3-1), le journaliste Alexandre Ruiz s'est fait descendre par Luis Enrique sur le plateau de Free. Devant les caméras, le coach l'a traité de "corrosif" et de journaliste "le plus négatif de l’histoire du football mondial" avant de tout bonnement l'ignorer le reste de l'interview. Dans l'After foot ce lundi, Daniel Riolo est revenu sur "l'attitude méprisante" de l'entraîneur du PSG alors que Thibaud Leplat a pris sa défense.

Category

📺
TV
Transcript
00:00 Et en fait, Louis-Cédric Kier, en gros, répond pas aux questions,
00:03 est saoulé, il sait même pas qui est Ryo Mavuba d'ailleurs,
00:07 et en fait, en gros, il dit "de toute façon je vais parler avec Juli",
00:10 parce qu'il y a que lui... Je le schématise vite fait, hein !
00:11 - Y a que lui que je connais. - Y a que lui que je connais qui connaît le football.
00:13 - Parce qu'il a joué au Barça. - Oui, oui, mais c'est pas très agréable,
00:17 c'est pas très bien élevé...
00:19 - C'est méprisant.
00:21 - Ça peut être méprisant, si tu veux, mais on vit dans une...
00:25 Ces entraîneurs-là sont quand même des fauves, c'est des bêtes un peu spéciales.
00:29 Mais il répond, tout de même. On écoute pas ce que dit Louis-Cédric Kier, en réalité.
00:34 Effectivement, on se vexe, on prend la mouche,
00:37 on est parfois le réflexe corporatiste aussi,
00:40 de notre côté, et de défendre absolument notre corporation.
00:44 Je crois pas du tout qu'elle ait été attaquée.
00:46 Il dit simplement quelque chose, il le dit dans la conférence qui précède même le match,
00:50 il dit le problème que vous avez avec les journalistes,
00:52 il dit "c'est pas spécifique aux journalistes français",
00:54 il dit "j'ai eu le même problème en Espagne,
00:56 c'est que vous voyez tout en blanc ou en noir".
00:58 Il dit "moi je voudrais parler des nuances".
01:01 - Il n'y a qu'à l'expliquer, alors.
01:03 - Oui, mais alors après...
01:04 - Il n'y a qu'à poser le micro et se foutre de sa gueule, il n'y a qu'à juste l'expliquer.
01:07 Il n'y a qu'à juste lui répondre "mais pourquoi tu commences par une question négative ?
01:13 Pourquoi tu me demandes pas plutôt ce que j'ai trouvé de positif dans le match ?"
01:15 - Parce que ce qui est absurde, c'est de considérer...
01:17 - C'est ça quand tu respectes les gens ?
01:18 - Ce qui est absurde, c'est de séparer les questions
01:20 entre questions positives et questions négatives, ça c'est absurde.
01:23 Et de vouloir ensuite...
01:25 - Bah il a qu'à lui dire, alors.
01:27 Je trouve qu'Alexandre Norris, il n'est pas là sa première fois,
01:29 son premier désaccord avec Louis Sandric est là-dessus,
01:31 je trouve que tant mieux pour lui, parce que ça lui fait un peu de pub,
01:33 mais en même temps, il lui répond, il lui dit "tu es toujours négatif,
01:37 tu poses toujours des questions négatives".
01:38 Qui faisait ça ? Qui faisait ça ?
01:40 Les grands entraîneurs qui sont passés par...
01:41 Et c'est la spécificité un peu de ce courant d'entraîneurs-là,
01:43 qui sont des courants des entraîneurs élevés à Barcelone,
01:46 c'est des entraîneurs qui sont élevés à contre-courant de l'opinion ambiante.
01:50 Ils sont construits comme ça.
01:51 Le premier étant Cruyff.
01:52 Cruyff était une sacrée tête de con en interview.
01:55 On ne comprenait rien à ce qu'il disait, il envoyait promener tout le monde.
01:58 Van Gaal était connant.
01:59 Non mais je constate juste quelque chose,
02:01 et c'est la raison pour laquelle je pense...
02:02 Et je vais te dire pourquoi.
02:02 - Parce que moi, Van Gaal, je l'ai eu face à moi,
02:04 c'était effectivement une tête de con,
02:06 mais posé pendant une heure,
02:08 c'est une des rencontres les plus intéressantes en coach que j'ai eues.
02:11 - Mais comme Mourinho, et la raison pour laquelle je pensais que Mourinho,
02:14 et je pensais que Louis Sandric est une bonne idée pour le Paris Saint-Germain,
02:16 parce que c'est un mec qui a un sale caractère.
02:18 Un mec qui a un sale caractère, c'est un mec qui ne se laisse pas faire.
02:21 Et ce qui s'est passé à Newcastle notamment,
02:23 il s'est buté, très certainement,
02:25 mais aussi c'est une manière de montrer qu'il ne reviendra pas en arrière.
02:28 Et il ne faut pas attendre de lui, mais à coup de pas.
02:30 Parce que ces types-là, qui vivent dans...
02:31 Je le répète, il faut les comparer aux grands scientifiques,
02:34 aux types un peu fous.
02:36 Moi, ce n'est pas ceux que je préfère.
02:37 Je préfère les mecs pédagogues, etc.
02:39 Je préfère.
02:39 Mais il y a une pédagogie bienveillance,
02:41 de la bienveillante, qui est gentille, etc.
02:43 Et il y a une pédagogie du frontal.
02:44 Lui, c'est un frontal.
02:46 Lui, il ne tourne pas autour du pot.
02:47 C'est un frontal. Alors moi, ce n'est pas forcément ceux que je préfère,
02:49 mais il faut quand même écouter ce qu'il a à dire.
02:51 Ce n'est pas parce qu'il est frontal qu'il a tort.
02:52 - Même quand on écoute ce qu'il a à dire, il n'apporte pas d'éléments tactiques, par exemple.
02:55 - Si, il le fait.
02:56 Il l'a fait sur l'utilisation de Barcola,
02:59 il l'a fait sur l'utilisation de Dembélé,
03:01 il l'a fait. Quand on lui demande, il le fait.
03:03 Simplement, on ne le retient pas.
03:04 - Après Newcastle, il n'a rien fait, par exemple.
03:06 - Non, mais après Newcastle, il s'est...
03:07 D'accord, après Newcastle, sauf que la conférence d'avant le match de Rennes,
03:10 il revient sur ce qu'il a fait à Newcastle.
03:12 Il dit "je l'ai revu et je maintiens ce que j'ai dit à l'époque".
03:14 Évidemment, il n'allait pas dire le contraire.
03:16 "Je maintiens ce que j'ai dit à l'époque, on l'a revu,
03:18 je trouve qu'on a fait un bon match, mais c'était un match bizarre".
03:20 - Il faut se fourvoie.
03:22 - Ce que je veux te dire, c'est qu'on se fourvoie en s'attachant exclusivement
03:26 à la forme, en oubliant ce qu'il dit,
03:28 et en n'écoutant pas ce qu'il dit.
03:29 Or, il dit des choses intéressantes. Et quelqu'un qui est aussi brutal puisse-t-il être,
03:34 aussi tête de con puisse-t-il être, il dit des choses intéressantes.
03:38 Et ces choses-là, il faut les entendre.
03:39 - Non, tu mens.
03:40 - Je mens ? Non, je ne mens pas.
03:42 - Mais il dit qu'il ment quand même !
03:43 - Non, je ne mens pas.
03:44 - Alors déjà, pour l'histoire de ton prof...
03:48 - Que tu sois pas d'accord avec lui, c'est autre chose, mais il ne dit pas qu'il ment.
03:50 - Non, mais il est stupide, il ne sait pas d'accord, c'est qu'il est forcément...
03:52 - Je vais lui dire pourquoi il ment.
03:53 - Il se dit qu'il est dans le vrai, lui, c'est pas possible qu'on ne soit pas d'accord,
03:55 donc forcément, il ment.
03:56 - Il ment, mais je vais lui expliquer pourquoi.
03:57 - Il n'envisage pas qu'on ne puisse pas avoir un autre...
04:00 C'est le Réalistant, je connais.
04:01 C'est la semaine au Réalistant.
04:03 - Ton image de...
04:04 "Il parle comme me parlaient mes profs quand ils me prenaient pour de la merde, machin et tout",
04:08 ok, alors il fait ça...
04:10 - Ça s'appelle l'exigence.
04:10 - Oui, alors il fait ça à une formation d'entraîneur.
04:13 À une formation d'entraîneur face à des jeunes entraîneurs,
04:14 s'il veut, il parle comme ça.
04:16 Là, il est juste face à deux anciens joueurs.
04:19 Il y en a un, il ne le connaît même pas,
04:20 donc déjà, au minimum...
04:21 - Il joue en Espagne, en plus.
04:22 - Il peut s'informer...
04:22 - Je ne sais pas s'il ne le connaît pas, il ne lui parle pas, mais je ne sais pas s'il lui parle pas.
04:25 - Il peut s'informer sur à qui il est en train de répondre, juste avant.
04:27 - Ou alors, il considère qu'il est fait nul parce qu'il dit "toi, tu joues au football, je ne sais pas l'autre".
04:29 - S'il respecte un petit peu les choses, déjà, il fait ça.
04:31 Et ensuite, pour ce qui est du journaliste et du rapport qu'il a eu avec Alex Ruiz,
04:35 moi, je vais te dire,
04:37 je n'ai aucun problème
04:38 à ce que le mec réponde de façon agressive.
04:41 D'ailleurs, j'encourage...
04:44 Nous, on ne le fait pas.
04:45 On n'y est pas sur le terrain parce que chacun son métier,
04:47 nous, on est ici, on n'est pas et tout.
04:48 Mais j'encourage les journalistes à lui répondre exactement sur le même ton
04:51 parce qu'ils n'ont pas à s'écraser.
04:53 Moi, ce qui m'énerve le plus chez les journalistes,
04:55 c'est le ton solennel, révérencieux,
04:59 alors que si lui, il te rentre dedans, rentre-lui dedans.
05:02 - Mais il n'y a pas une histoire de rentrer dedans,
05:05 il y a une histoire de comprendre ce qu'il est en train de nous dire.
05:06 Il n'y a pas à respecter sa fonction, c'est lui qui ne respecte pas la tienne.
05:10 - Daniel, dans cet exercice-là, ce n'est pas un dialogue.
05:12 - Ça devrait être ça.
05:12 - Non, ce n'est pas un dialogue.
05:13 C'est quelqu'un qui fait une conférence de presse à la fin d'un match
05:17 ou qui parle trois minutes à trois personnes à l'entendre.
05:19 Ce n'est pas un dialogue.
05:19 Ce n'est pas assis à la face de lui à discuter et d'égal à égal.
05:23 Ce n'est pas d'égal à égal.
05:24 Il faut l'accepter, ça.
05:25 Ben non, tu es dans un exercice médiatique de communication à la fin d'un match.
05:29 - Mais de ma vie, je considérais que je ne suis pas d'égal à égal avec qui que ce soit,
05:33 et encore moins dans ce cadre-là.
05:35 Et en aucun cas, je n'irai leur cirer les pompes en attendant des questions
05:38 "cirage de pompe" comme tu as l'air de le demander.
05:40 C'est honteux.
05:42 C'est ce qu'on déteste des journalistes politiques,
05:44 c'est ce qu'on déteste des journalistes en général.
05:46 C'est comme ça qu'on a perdu tout notre respect.
05:48 C'est comme ça qu'on se fait chier dessus et qu'on n'est plus respecté.
05:51 C'est parce que, justement, ils attendent toujours qu'on leur cire les pompes
05:54 dans les questions.
05:55 Je te le redis, je te le redis,
05:58 j'en ai rien à cirer de la façon dont il répond.
06:01 Il peut ne pas répondre, mal répondre, il fait ce qu'il veut.
06:04 - Il dit un truc intéressant, un truc que personne n'a relevé dans cette interview.
06:07 - Tu m'as écouté, tu peux m'écouter maintenant ou pas ?
06:10 - Un petit peu, Daniel, donne-moi un petit crédit quand même, une minute.
06:13 Il a dit un truc intéressant, Daniel, dans cette interview.
06:16 On s'est arrêté sur ce qui s'est passé avec Alex Ruiz.
06:18 Simplement, il a dit un truc très intéressant, il a dit "le football est un jeu d'erreurs".
06:21 "Un juego de errores".
06:23 Et c'est pour ça qu'il s'énerve, parce qu'il s'énerve sur le fait qu'on ne pointe
06:26 que la question des erreurs.
06:28 Or lui, il dit "l'erreur, ça fait partie du jeu".
06:30 Et donc arrêtez de me fatiguer avec ce détail.
06:33 Pourquoi ? Pour que l'erreur soit possible, pour que les joueurs puissent se tromper.
06:36 - Thibault, je m'en fous, il n'a qu'à expliquer.
06:39 Je n'ai aucun problème.
06:40 - C'est à notre rôle aussi de l'expliquer.
06:41 - Je n'ai aucun problème.
06:42 Il peut te dire tout ce que tu dis là, il n'a qu'à le dire.
06:45 - Mais il l'a dit, mais on ne l'écoute pas.
06:46 - J'ai des soucis avec tes réponses, j'ai des soucis avec tes mensonges et les siens.
06:49 - Non, arrête de dire les mensonges.
06:50 - Quand il dit "ça s'est bien passé, on a fait un bon match à Newcastle", il ment.
06:57 Il ment.
06:58 - Non, il peut le penser.
06:59 Qu'est-ce que tu appelles le mensonge alors ?
07:01 - Thibault !
07:02 - Il cache délibérément ?
07:04 - Non, je ne crois pas, pas forcément.
07:05 - Non seulement il ment, il te prend pour un con.
07:07 - Non, je ne crois pas.
07:08 - Quand tu prends 4-1.
07:09 - Quand il ne dit pas qu'il a fait un bon match, personne n'a vu que le PSG a fait un bon match.
07:13 - Lucien Henriquet, je l'ai pratiqué, il est parfaitement capable de penser qu'à 4-1,
07:15 il a fait un bon match.
07:16 Et d'ailleurs, il l'a dit.
07:17 - Quand tu le penses ?
07:18 - J'ai essayé de comprendre ce qu'il me dit d'abord.
07:20 Après, est-ce que j'en pense moi ? J'en sais rien.
07:22 - Mais perds ton temps.
07:23 - Je regarde le match et ça m'intéresse.
07:25 - Continue à perdre ton temps.
07:26 - C'est comme le 3-3 avec Yoël qui dit un truc sur Zidane, j'ai dit "effectivement,
07:29 je n'y avais pas pensé, pourquoi pas ?"
07:31 - Continue à perdre ton temps à essayer de comprendre ce qu'il dit quand il dit qu'Mbappé
07:37 est à 100% sur le match de Newcastle et le match d'avant.
07:40 C'est sa vision ? Il ment ou il fait quoi ?
07:44 - Il faudrait les éléments.
07:45 Je ne sais pas pourquoi il dit ça.
07:46 - J'ai essayé de comprendre pourquoi il dit ça.
07:47 - Tu n'as pas les éléments toi ?
07:48 - J'ai choisi de le prendre au mot.
07:49 - Il ne faut pas comme élément.
07:50 Tu as besoin d'aller t'acheter des yeux, une tête, un cerveau.
07:52 Tu n'as pas assez grand pour savoir que Mbappé n'est pas en forme en ce moment ?
07:56 Tu n'es pas assez grand pour le voir ?
07:57 - Il répond, il a répondu à cette question.
07:59 - Le problème, ce n'est pas qu'il répond d'un côté, qu'il ne veuille pas répondre.
08:03 Il ne répondrait à aucune interview que je m'en foutrais royalement.
08:07 Il chierait sur la tronche d'Urgenlis que je m'en fous.
08:09 Il n'y a aucune corporation.
08:10 - Le fait qu'il protège son joueur.
08:11 - Laisse-moi terminer Thibault Bardel maintenant.
08:13 Tu ne veux jamais que je termine une phrase.
08:15 Il pourrait faire tout ce qu'il veut.
08:19 Le corporatisme, je m'en fous.
08:20 Il pourrait répondre et tout.
08:21 Ce qu'il ne doit pas faire, et ce que j'espère les journalistes le répondront,
08:24 c'est nous prendre pour des crétins.
08:26 C'est tout.
08:26 Parce qu'on est assez grand pour s'apercevoir qu'il te prend pour un crétin.
08:29 Dans un autre genre, un type que tu aimes beaucoup, Mourinho.
08:32 Lui, il a une autre façon de faire.
08:34 C'est qu'il va souvent mépriser, prendre de haut les personnes qui vont être là.
08:42 Et il va adopter une attitude qui va être
08:45 "moi, mes joueurs, mon peuple contre le monde entier".
08:49 À la limite, les supporters du club qu'entraîne Mourinho
08:54 se sentent pris dans le truc jusqu'à ce que ça casse.
08:58 Jusqu'à ce que le jouet se casse et que les supporters lui disent
09:00 "tu nous fais chier la fameuse troisième année".
09:02 - "Vous embêtez".
09:02 Mais dans un premier temps, il emmène avec lui au moins ses supporters.
09:07 Donc il forme...
09:08 C'est exactement...
09:09 Pardon, j'ai oublié le prénom de...
09:10 - Nicolas.
09:11 - Nicolas.
09:12 Je reviens sur ce que dit Nicolas.
09:14 Au moins, le supporter, il se dit
09:16 "ah, on a un coach qui est avec nous".
09:18 - Mourinho est un séducteur, ce qui n'est pas du tout Louis Sénériqué.
09:20 - Thibault, ne me fais pas le jeu des différences.
09:24 - Je te dis, je suis pas en train de souhaiter voir ce que fait Louis Sénériqué.
09:30 Je décris simplement ce qu'il voit et c'est...
09:32 - Qu'on voit et essaye de comprendre.
09:34 - Moi, je porte un jugement.
09:35 Donc mon jugement, c'est...
09:37 Je comprends la com' de Mourinho, qui lui aussi, souvent, méprise le journalisme.
09:42 Mais encore une fois, moi, je m'en fous qu'il me méprise.
09:44 Ce n'est pas un problème, ça.
09:46 C'est notre métier.
09:47 On a beaucoup de bons côtés, on a des mauvais côtés.
09:49 Une grande partie de la population ne nous aime pas.
09:52 Ce n'est pas très grave.
09:53 La moitié de cette population qui nous déteste rêverait de bosser avec nous.
09:56 Mais ce n'est pas un problème, ça.
09:57 Moi, cette hypocrisie, je suis habitué à vivre avec.
09:59 Mais lui, en faisant ça, il n'emmène même pas le peuple parisien avec lui.
10:04 - Eh oui, oui.
10:05 - C'est ça le problème, c'est qu'en fait, il est là et il dit...
10:08 - Pour le coup, je suis assez d'accord avec toi là-dessus.
10:10 - Et il dit "moi, je ne veux pas, je ne veux pas trop répondre, je ne fais pas et tout et rien".
10:13 Alors, il y a beaucoup de gens...
10:14 - Ça ne veut pas dire que ça n'a aucun sens ce qu'il dit.
10:15 - Dis-moi, mais on a déjà connu ça.
10:16 Pochettino, c'était mieux ?
10:18 Vous en savez, Pochettino ?
10:19 - Non, il ne disait rien.
10:20 - Pochettino, c'est différent.
10:21 - Lui, il disait rien, mais il n'était pas contre toi.
10:23 Il était neutre.
10:25 - Mais ça revient au même.
10:26 - Non, ça ne revenait pas au même.
10:28 Lui, il était neutre.
10:29 Mais c'est la même chose.
10:30 - Moi, je trouve qu'au moins, lui, c'est un héritier, il dit ce qu'il pense.
10:32 Il te dit "je trouve que ta question est pourrie".
10:34 Bon, après, ce n'est pas très agréable.
10:35 - Mais non, c'est ça le problème.
10:37 C'est ça que tu ne veux pas comprendre.
10:38 S'il avait dit ça, ce serait bien.
10:40 - Mais si, il a dit ça.
10:41 - Non, il n'a pas dit ça.
10:42 Il n'a pas dit ça.
10:43 - Il a dit "le journaliste a le massive niveau de monde mondial".
10:46 - Il a dit à Alexandre Huy "tu es le journaliste le plus négatif de l'histoire du football".
10:52 - Voilà.
10:53 Il n'a pas dit ça.
10:54 Il n'a pas dit ce que vous dites.
10:55 Mais non, ce n'est pas vrai.
10:56 Vous mentez.
10:57 C'est pour ça que vous mentez.
10:58 Vous n'avez pas écouté ce qu'il dit.
10:59 - Arrête de dire comment, d'ailleurs.
11:00 - Si il dit...
11:01 Si il dit...
11:02 - Je ne me laisse pas.
11:03 - Si il lui dit "Tibo, ta question est lénane.
11:05 Tu me parles des côtés négatifs, rejoins les côtés positifs".
11:07 - Il ne va pas arriver de le faire envoyer promener par des Mourigno, par des Guardiola, par des Sénéqué, par des Joa.
11:12 - Mais je m'en fous d'être envoyé promener !
11:13 - Ce n'est pas agréable.
11:14 - En fait, tu fais exprès de ne pas écouter ce que je dis.
11:16 - Non, je...
11:17 - Si, si, tu fais exprès.
11:18 - J'étais en train de t'en parler cette semaine.
11:19 Je t'ai écouté cette semaine.
11:20 - Je te dis, qu'il lui dise "ta question est nulle".
11:23 Plutôt que de me parler de l'aspect négatif, parle-moi du positif.
11:26 Là, le supporter du PSG, il est pris en main.
11:29 Il dit "ah, le gars est en train de nous défendre.
11:31 On parle du côté positif".
11:32 Et il lui dit "ben moi j'ai trouvé que, mine de rien, on a quand même mis trois buts,
11:36 on a complètement maîtrisé le match.
11:37 Pourquoi tu m'embêtes ?"
11:38 Il peut même lui parler vulgairement s'il veut.
11:41 "Pourquoi tu m'embêtes avec ta question négative ?
11:43 Pourquoi ta première question c'est sur le côté négatif ?"
11:45 Mais il ne lui dit pas ça !
11:47 - Mais parce que ce n'est pas la première fois, dans le match de Lyon, il fait la même chose.
11:50 - Il lui tourne la tête, il tourne le regard.
11:51 - Bon, il ne reprend pas une mission sur Alexandre Horus.
11:53 - Il pose le micro et il s'en va.
11:54 Et je voudrais juste terminer sur un point qui me semble essentiel.
11:57 C'est la fameuse grande hypocrisie.
11:59 Aussi bien des auditeurs ou des gens qui nous suivent sur Twitter et tout,
12:03 qui chient en permanence sur les médias,
12:05 et qui en fait ne font que ça, les écouter.
12:07 J'ai envie de leur dire "ne nous écoutez plus, il n'y a pas de problème,
12:10 il y a les comptes Laquet, eux ils vont vous régaler les comptes Laquet,
12:13 vous allez grandir intellectuellement avec les comptes Laquet,
12:15 avec PSG Télé et avec Dizis Paris, ça va être formidable".
12:19 Mais franchement, pas de problème si vous pensez que les médias c'est de la merde.
12:23 Vous êtes complètement libre, mais nous on est libre de dire ce qu'on veut
12:26 et vous de nous écouter ou pas.
12:28 Et Louis Sénriquet, pour terminer, Louis Sénriquet,
12:31 Louis Sénriquet, dans la grande hypocrisie qu'il ne faut jamais oublier,
12:35 il me fait penser à toute cette collection de joueurs,
12:38 collection de joueurs, qui pendant des années,
12:41 méprisaient les médias, ne voulaient pas parler,
12:43 et à la fin de carrière, quand il y avait un peu moins de croutons dans la soupe,
12:46 ils couraient dans les médias !
12:48 - Il n'est pas hypocrite, Louis Sénriquet, là.
12:50 - Non, non, il n'est pas hypocrite, Louis Sénriquet.
12:52 - Il dit que la question est pourrie, que ça n'arrête pas.
12:54 - Moi je vais lui dire, Louis Sénriquet, je ne l'oblige pas à être gentil,
12:57 je l'oblige juste à ne pas mépriser et à ne pas se foutre de la gueule du monde,
13:01 parce que le média à qui il répondait hier,
13:04 et Alex Orwis, et chacun pense ce qu'il veut, on s'en fout,
13:07 lui il est là, il parle et tout,
13:09 ce média-là donne, chaque année, 42 millions à la Ligue.
13:14 Même si c'est une infime partie de sa fiche de paye, c'est un peu ça aussi.
13:17 Donc un minimum, Louis Sénriquet, comme les joueurs comme tout le monde,
13:21 il respecte. Nous, on ne paye rien,
13:24 il ne veut pas venir ici, Thibaut, il ne veut pas venir ici,
13:26 ce n'est pas un problème. Il veut penser que Rio est un abruti, il le pense.
13:30 Il veut venir ici et m'insulter, il le pense, je l'insulterai aussi forcément,
13:33 parce qu'on répondra et il n'y aura pas de problème.
13:35 Mais il va sur free, un minimum, même s'il lui rentre dedans en lui disant "t'as un accident",
13:39 mais il lui répond. Il ne tourne pas la tête avec ce mépris,
13:41 il ne pose pas le micro, il ne se barre pas.
13:43 Voilà. Ça c'est juste un manque d'éducation, un manque de respect, c'est tout.
13:48 C'est tout.
13:49 [SILENCE]

Recommandée