• l’année dernière
Jérôme Fillippini, préfet de La Réunion, a rassemblé les acteurs du secteur de l'agro-alimentaire à La Réunion pour la signature du plan pour la souveraineté alimentaire à La Réunion.

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Transcription
00:00 Le plan régional de souveraineté alimentaire que nous venons de signer ce matin tous ensemble,
00:06 État, collectivité régionale, collectivité départementale, profession agricole,
00:10 c'est la boussole pour l'agriculture demain.
00:13 C'est ce qui doit nous garantir qu'on est capable, à partir des acquis qu'on a,
00:17 d'assurer une production qui permet d'alimenter, de nourrir les réunionnais.
00:22 Aujourd'hui on a des bons chiffres.
00:24 Vous prenez par exemple 100% des œufs quasiment qui sont consommés à la Réunion,
00:28 sont produits à la Réunion.
00:29 C'est 70% des fruits et légumes qui sont consommés à la Réunion, qui sont produits à la Réunion.
00:33 Donc on a des bons chiffres, mais on a encore des marges de progrès et on a beaucoup de défis.
00:36 Donc on a travaillé à la demande de la Première Ministre à faire un plan,
00:40 tous les acteurs régionaux ensemble, pour tracer l'avenir
00:42 et pour voir comment on pouvait progresser en termes de souveraineté,
00:45 c'est-à-dire plus de production locale et donc moins d'importations pour les consommateurs réunionnais.
00:50 Voilà, c'est ça l'objet de ce travail.
00:52 Évidemment c'est plein de défis, c'est plein de difficultés,
00:55 mais on les affronte tous ensemble et donc on les affrontera mieux.
00:57 Les acteurs agricoles vous ont interpellé aussi,
00:59 nous avons travaillé des moyens complémentaires et des outils puissants, réglementaires,
01:05 par rapport notamment aux friches.
01:07 Toutes les réponses ne sont pas encore apportées dans le plan ?
01:10 Non, le plan, il ne peut pas avoir la réponse à tout bien sûr,
01:13 et on affronte les questions les unes après les autres.
01:15 Mais c'est vrai, j'y ai insisté tout à l'heure,
01:17 c'est que si on veut de l'agriculture, demain il faut du foncier agricole,
01:20 et donc il faut le protéger, il ne faut pas le voir partir en friche,
01:23 parce que les agriculteurs se découragent ou parce qu'on en fait autre chose.
01:27 Et que la tâche urbaine progresse.
01:29 Donc la première chose c'est de protéger le foncier,
01:31 la deuxième chose c'est d'apporter des soutiens effectivement à l'agriculture.
01:34 Alors des soutiens financiers, il y en a déjà beaucoup, mais tant mieux,
01:37 je prends l'exemple de la canne et de la filière canne qui a été signée l'an dernier,
01:41 mais aussi des aides qui ont été apportées sur les fruits et légumes,
01:44 grâce à la Première Ministre au mois de mai dernier.
01:46 Mais il faut aussi des réponses techniques pour les agriculteurs,
01:49 parce que leur métier est difficile,
01:50 et des réponses techniques c'est parfois des alternatives
01:53 apportées à des produits qui aujourd'hui sont utilisés,
01:56 demain si on ne peut plus utiliser certaines molécules,
01:59 certaines agricultures s'arrêtent.
02:00 Donc le gouvernement s'est engagé à ne pas retirer l'habilitation de ces produits
02:05 tant qu'il n'y a pas une solution alternative,
02:07 pour ne pas mettre en difficulté l'agriculture.
02:09 Voilà, c'est tout ça qu'on fait, et c'est ça la garantie de l'autonomie alimentaire,
02:13 qui doit être aussi une garantie et une fierté pour les réunionnais,
02:16 c'est de consommer plutôt local que des produits qui viennent de l'autre côté de la terre.
02:20 Je peux répondre que l'État répond présent pour soutenir l'agriculture,
02:25 à chaque fois que des questions sont posées,
02:27 pas forcément toujours immédiatement, pas toujours facilement,
02:31 parce qu'évidemment il y a des expertises techniques qui sont nécessaires,
02:36 mais en l'occurrence sur ce régime spécial d'accompagnement qui est la filière animale,
02:41 il y a des demandes, elles sont entendues, elles sont en train d'être examinées.
02:44 Ce que je redis encore une fois, c'est que l'État, mais l'Europe aussi,
02:47 à travers le Conseil départemental qui en est le gestionnaire,
02:50 et puis la région aussi qui peut apporter des aides indirectes,
02:52 toutes nos collectivités, on est très au soutien de l'agriculture
02:55 parce qu'on sait que c'est un trésor et qu'il faut le protéger précieusement.
02:58 [Musique]

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