L'INTÉGRALE - Attaques surprises du Hamas en Israël, témoignages bouleversants au micro d'Eric Brunet.

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Regardez Les auditeurs ont la parole du 10 octobre 2023 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:10 On est avec Stéphanie qui nous a appelé hier
00:00:13 d'une petite ville à côté de la bande de Gaza. Son immeuble a été détruit
00:00:19 et elle est avec nous encore Stéphanie. Bonjour Stéphanie.
00:00:23 Bonjour. On vous a perdu hier pendant l'émission, que s'est-il passé ?
00:00:27 On a eu plusieurs sirènes, donc je ne pouvais plus rester en ligne. J'étais obligée de raccrocher.
00:00:33 Ah oui, des alertes à la bombe. Des alertes, oui.
00:00:38 Aujourd'hui c'est un petit peu calme, mais hier c'était assez violent.
00:00:41 D'accord. Stéphanie, pouvez-vous rester avec nous encore un peu aujourd'hui sur RTL ?
00:00:47 Merci beaucoup à toutes à l'heure. C'est exceptionnel pour nous. On a découvert que nous avions beaucoup beaucoup d'auditeurs
00:00:57 français ou francophones en Israël.
00:00:59 Ils nous appellent et ils seront avec nous pour
00:01:02 parler de cette actualité tragique. Allez tout de suite, il est 13h02.
00:01:06 C'est le rappel des titres avec Céline Landreau. Rebonjour Céline. Rebonjour Eric, bonjour à tous. Emmanuel Macron dénonce le chantage
00:01:13 insupportable du Hamas qui menace d'exécuter les otages retenus en réaction aux frappes aériennes qui se multiplient sur la bande de Gaza.
00:01:21 Réaction du président français alors que le quai d'Orsay déplore désormais quatre décès et treize
00:01:27 disparus parmi les ressortissants français présents en Israël. Au total,
00:01:30 1600 personnes au moins ont été tuées de part et d'autre depuis le lancement samedi matin de l'offensive
00:01:36 du Hamas sur le sol israélien.
00:01:38 Et puis la prison à perpétuité requise aujourd'hui contre Mohamed Lamine Aberrouz, jugé devant la cour d'assises spéciale de Paris,
00:01:46 pour complicité dans l'assassinat d'un couple de policiers à leur domicile de Magnanville. C'était en 2016.
00:01:52 L'assaillant Larossi Abala, lui, avait été tué lors de l'assaut de la police ce soir-là.
00:01:58 La météo Peggy Broch pour cet après-midi avec une douceur
00:02:03 toujours très exceptionnelle sur l'ensemble du pays.
00:02:06 Exactement Céline, on a encore souvent 10 degrés au-dessus des normales avec 31 prévus cet après-midi à Toulouse et Montauban, 29 degrés à Bordeaux
00:02:14 comme à Clermont-Ferrand et Lyon.
00:02:15 28 à Paris-Horiaqu'et-Tour, 27 à Rouen et Dijon,
00:02:19 26 à Marseille, Strasbourg et Ajaccio, 25 degrés au Havre et
00:02:24 24 du côté de Nice, côté ciel. On a encore du très beau soleil avec un peu plus de nuances, c'est vrai, sur le nord-est
00:02:30 du pays, au nord de la Seine, on a quelques nuages où le ciel sera légèrement voilé par endroits mais globalement ça reste lumineux,
00:02:36 tout comme sur la pointe du Finistère, du Cotentin où il y aura quelques grisailles ou encore les Alpes-Maritimes.
00:02:42 - Et demain, Peggy ? - Demain, pareil, on a encore du très beau temps,
00:02:45 après dissipation de quelques grisailles matinales, même si le ciel sera légèrement voilé au nord de la Loire et
00:02:50 des nuages de beau temps également sur le littoral méditerranéen, mais tout ça ne gâchera en rien l'impression de beau temps et la luminosité,
00:02:57 tout ça sous des températures. Alors les minimales seront de saison, globalement,
00:03:01 10 à 14 degrés sur l'ensemble du pays jusqu'à 19 près de la Méditerranée et les maximales seront souvent entre
00:03:07 24 et 28 degrés sur l'ensemble du pays et jusqu'à 31 degrés dans le sud-ouest. - Merci beaucoup Peggy Broch.
00:03:13 - Merci Peggy Broch, merci Céline Landreau, on vous retrouve demain pour RTL midi, c'est très simple RTL midi, c'est sur RTL et à midi et c'est demain.
00:03:21 - C'est vrai que c'est assez limpide, je ne sais pas qui a trouvé ce nom d'émission.
00:03:24 - On a des noms qui sont très clairs, les auditeurs ont la parole.
00:03:26 - Ça veut dire que les auditeurs appellent et qu'ils peuvent parler ? - Voilà, tout à fait, c'est exactement ça, vous avez pigé le concept.
00:03:31 Bonjour Lisa Marie. - Bonjour Eric, bonjour à tous. - Puisque les auditeurs ont la parole, ils ont laissé beaucoup de messages,
00:03:37 hier soir, cette nuit, ce matin, on les écoute alors. - Et oui, toujours de nombreuses réactions suite aux attaques surprises du Hamas en Israël.
00:03:43 Anne a laissé un message sur notre répondeur. - Je voulais vous dire que je suis très très choquée de ce qui s'est passé ce week-end.
00:03:50 C'est horrible, horrible, horrible, cette guerre, cette cruauté, cette barbarie contre la population
00:03:57 juive. Leurs grands-parents, leurs arrière-grands-parents ont subi des horreurs et là la jeunesse continue à subir des horreurs.
00:04:05 Les jeunes qu'on a vus, ils n'ont même pas 18, 20 ans. C'est une honte.
00:04:10 Bertrand, qui a travaillé en Israël dans le passé, a souhaité réagir lui aussi. - Je suis de
00:04:16 Loire-Atlantique, j'ai travaillé à Tel Aviv dans les années
00:04:22 avant 2000.
00:04:24 Effectivement, j'ai travaillé avec énormément de Palestiniens, je fabriquais du pain là-bas, aussi bien avec des
00:04:30 Roumains, des Palestiniens et croyez-moi qu'avec les Palestiniens de Gaza, le président de Gaza,
00:04:36 j'avais jamais de souci avec eux, ils ne demandaient qu'à travailler.
00:04:40 Olivier a également laissé un message en rappelant un autre conflit. - Je trouve horrible ce qui se passe en Israël et tout ce qui se passe,
00:04:50 mais est-ce qu'en Arménie il y a eu la paix, ça me dit ? Car on n'entend plus parler de ces pauvres
00:04:55 Arméniens que notre peuple opprime et en train de carrément éradiquer. - Et je rappelle que 100 000 Arméniens ont été
00:05:01 forcés de fuir le Haut-Karabagh.
00:05:04 Françoise réagit aux prises de position des LFI et particulièrement de Jean-Luc Mélenchon. - L'absence de réaction de monsieur Mélenchon
00:05:11 ne m'étonne pas. C'est un monsieur,
00:05:13 effectivement,
00:05:15 heureusement qu'il ne nous représente pas à l'étranger, la République c'est moi, quelle jolie République il nous promet celui-ci.
00:05:21 Et heureusement que ce monsieur Mélenchon, à l'âge qu'il a, on peut espérer qu'il va bientôt prendre sa retraite. Voilà, c'est mon avis.
00:05:28 Dans l'actualité, même si ça paraît bien léger à côté de ce qu'il se passe depuis samedi, le mondial de rugby et le retour
00:05:35 d'Antoine Dupont, le capitaine des Bleus, Eddy a souhaité lui faire passer un message et s'adresse à lui directement, écoutez.
00:05:43 - Franchement, moi je serais toi Antoine, franchement je resterais tranquille,
00:05:46 voilà, on sait que t'es une bête, on sait que t'es un bonhomme.
00:05:49 Maintenant t'as pas besoin de le prouver, on le sait déjà. Voilà, on est tous avec toi et franchement
00:05:53 que tu sois dans les tribunes, on sera content quand même. Voilà mon Antoine, on est tous avec toi.
00:05:58 Merci encore de nous faire rêver. Salut !
00:06:00 - Merci Elisa Marie pour ce travail.
00:06:04 Vous écoutez tous les messages et vous les mettez en
00:06:06 perspective, comme ça au début des auditeurs ont la parole sur RTL. C'est un joli moment tous les jours aux alentours de 13h.
00:06:14 Stéphanie est au téléphone avec nous depuis une petite ville,
00:06:19 à quelques encablures de la bande de Gaza.
00:06:23 Rebonjour Stéphanie, que s'est-il passé depuis hier ? C'est plutôt calme. Hier vous disiez
00:06:28 "on n'a pas vu de policiers, mon immeuble s'est effondré, je suis seul avec mon fils, c'est dur, c'est compliqué, on n'est pas
00:06:34 pris en charge". Là j'imagine que vous avez vu du côté d'Achkelone chez vous, des policiers maintenant, ils sont là.
00:06:42 - Oui, oui, aujourd'hui c'est un petit peu plus calme.
00:06:47 On a réussi à dormir un peu.
00:06:50 Moi j'essaye de quitter Achkelone pour aller plus vers le centre d'Israël parce que
00:06:55 mon fils est en plus court.
00:06:58 Franchement aujourd'hui on est un peu fatigué.
00:07:01 - Comment ça se passe
00:07:03 dans une ville comme votre ville d'Achkelone ? Il y a encore l'école, il y a des magasins ouverts, il y a
00:07:10 des services publics ? - Non, il y a que les supermarchés qui sont ouverts et tout le reste est fermé.
00:07:15 Non, non, il n'y a pas d'école.
00:07:19 Mais il n'y a pas d'école dans toute Israël il me semble.
00:07:22 - Vous n'êtes pas très très loin de cet endroit où il y a eu
00:07:26 cette rave party, cette nuit de fête vendredi samedi où des jeunes israéliens venaient
00:07:33 danser
00:07:35 pour la paix d'ailleurs. Alors c'est là le paradoxe de l'histoire c'est que c'était plutôt des gens qui étaient pour la paix, qui dansaient etc.
00:07:42 et qui ont été
00:07:43 pris
00:07:45 par des terroristes aux alentours de 6-7 heures du matin qui se sont infiltrés et qui ont
00:07:50 tué des dizaines et des dizaines de jeunes de jeunes tuffers. C'est pas très loin de chez vous ?
00:07:57 - Non, c'est pas très loin de chez moi.
00:07:59 C'est très très triste ce qui s'est passé là-bas.
00:08:03 C'est pas des gens qui voulaient se battre, c'est des gens qui étaient en train de faire la fête. C'était pas une menace pour personne.
00:08:11 Vraiment.
00:08:13 - Alain est avec nous, ne bougez pas Stéphanie. On a eu hier aussi, c'était tellement émouvant, on les a rappelés nos auditeurs. On est avec
00:08:19 Alain qui est un peu plus au nord d'Israël dans la grande ville de Tel Aviv.
00:08:25 Alain,
00:08:27 même chose. - Bonjour Eric. - Bonjour Alain, que s'est-il passé ?
00:08:31 - Écoutez, on sent que le pays s'organise.
00:08:34 Je vais vous donner, par exemple, on suit les informations et c'est recoupé non seulement par le ressenti mais par les témoignages de
00:08:43 jeunes. Il y a eu hier
00:08:46 une mobilisation sur les 100% appelés. Il y a eu 130% qui sont venus. Ce qui veut dire que l'armée israélienne a eu
00:08:58 l'occasion d'organiser ce surplus de réservistes. Tout le monde est derrière aujourd'hui les décisions qu'il faut
00:09:05 régler ce problème de terrorisme.
00:09:07 Ce terrorisme qui est devenu, vous avez vu les images, c'est à peine soutenable.
00:09:15 - J'ai vu l'histoire, Alain, j'ai vu l'histoire
00:09:19 terrifiante de cette famille assez jeune,
00:09:23 ce père, cette mère et les deux enfants qu'ils avaient, des jumelles je crois, qu'ils sont allés cacher
00:09:29 à la cave, dans le sous-bassement de la maison, dans le sous-sol.
00:09:33 Et les deux parents les ont cachés, ils ont été pris à partie par les terroristes qui les ont exécutés.
00:09:39 Et les petites-filles sont restées 14 heures dans la cave.
00:09:42 - On a d'autres exemples, un père qui a,
00:09:47 comme on l'appelle déjà, caché son fils, le petit tétagne qui a 12 ans, qui a été rapté.
00:09:53 Des bébés emmenés, ça c'est pour
00:09:56 ces images qui sont insoutenables. Il n'y a qu'à ouvrir les chaînes d'information, elles sont pleines
00:10:03 d'héroïsme.
00:10:05 De gens qui sont soirisés dans un kibout, une petite jeune fille qui a
00:10:11 entendu quelque chose, elle a averti tout le monde, tout le monde s'est mis en ordre de combat, ils sont arrivés à repousser
00:10:18 les terroristes avec ses pieds.
00:10:20 - Elle est repoussée, oui.
00:10:22 - Et là, oui, alors je vous dis, c'était recoupé par une chose,
00:10:25 l'armée s'organise, les choses s'organisent, il y a même mon petit voisin qui est à côté, j'ai été voir
00:10:30 le papa pour avoir des nouvelles des deux enfants aujourd'hui.
00:10:34 Il y a des fils qui montaient, ils m'ont dit "Alain, il y a tellement de monde qui nous ont demandé de remonter, ils nous rappelleront".
00:10:39 - Bien, Alain, restez avec nous, je vais vous reprendre dans un instant, tout de suite.
00:10:44 13h, 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:10:51 13h, 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:10:58 - L'Isamari, un climat de terreur depuis quelques jours en Israël, bien sûr, et puis également des bombardements
00:11:06 intensifs sur la bande de Gaza. - Et oui, trois jours après l'attaque lancée par le Hamas, la réplique israélienne monte en puissance.
00:11:13 Au moins 300 000 réservistes ont été rappelés par l'armée qui semble aujourd'hui préparer une offensive terrestre sur la bande de Gaza.
00:11:21 Le Hamas a de son côté menacé d'exécuter des otages en réaction aux frappes israéliennes.
00:11:27 - Comment ça se passe au standard, c'est vrai, Victor ?
00:11:32 C'est vrai qu'on a été surpris hier de voir qu'il y avait autant d'auditeurs qui écoutaient en Israël, qui écoutaient RTL.
00:11:38 - Eh bien, il faut dire que d'habitude les auditeurs réagissent beaucoup sur notre application, sur notre page Facebook, sur nos réseaux sociaux,
00:11:43 et là particulièrement on a reçu beaucoup, beaucoup, beaucoup de messages de soutien à la fois à Alain, mais aussi à Stéphanie
00:11:50 et aux Israéliens, et donc c'est pour ça qu'on a continué à faire ce sujet aujourd'hui et on les a rappelés.
00:11:55 - Allez, prochain auditeur ou auditrice qui nous appelle, Victor ?
00:11:58 - Eh bien, nous avons reçu l'appel également de Ariel qui est en Israël également.
00:12:04 - Eh bien, bonjour ma chère Ariel !
00:12:06 - Ariel, ah !
00:12:08 - Bonjour Ariel.
00:12:10 Vous êtes dans une ville qui a été touchée, Ariel, par l'incursion des terroristes du Hamas samedi matin ?
00:12:20 - Non.
00:12:22 Nous avons été bombardés de roquettes.
00:12:27 Mais les terroristes ne sont pas rentrés à Hachdod.
00:12:32 Nous sommes à 38 kilomètres de Gaza.
00:12:36 - D'accord.
00:12:38 Quel est votre état d'esprit ? Comment pourriez-vous nous décrire, Ariel là, pardon, comment pourriez-vous nous décrire
00:12:44 la situation chez vous, en bas, dans la rue, autour de vous ?
00:12:48 Est-ce que la ville dans laquelle vous habitez est en état de choc ? Quelle est la vie quotidienne désormais ?
00:12:56 - Bien sûr qu'ils sont en état de choc.
00:13:00 Nous sommes au quatrième jour de la guerre.
00:13:03 Mais les horreurs que nous découvrons maintenant de ce qui s'est passé en fait dans tous les kibbutz et dans toutes les
00:13:19 communes au tour, ils sont venus pour assassiner les gens, brûler leurs maisons.
00:13:33 Femmes, enfants, hommes, c'est vraiment lamentable.
00:13:40 Nous sommes en guerre depuis longtemps, mais jamais nous n'aurions pu penser qu'il y ait une telle barbarie, une telle méchanceté.
00:13:54 - Nous découvrons...
00:13:56 - Aujourd'hui...
00:13:58 - Oui, Ariel, je vous en prie.
00:14:00 - Aujourd'hui, il y a beaucoup de parents qui sont sans nouvelles de leurs enfants.
00:14:07 Il y avait une fête en plein air où il y avait 3000 jeunes gens qui ont été froidement assassinés.
00:14:20 Et les parents ne savent pas aujourd'hui s'ils sont morts ou s'ils sont blessés ou s'ils sont prisonniers en Tagada.
00:14:37 - Que faut-il faire, Ariel ? Que doit faire l'armée tzahal, la mythique armée israélienne ?
00:14:45 - Ce qu'elle fait aujourd'hui.
00:14:47 - C'est-à-dire ?
00:14:49 - Aujourd'hui, elle bombarde. Ce qu'il faut, c'est se débarrasser du Ramens.
00:14:54 Il ne faut plus du tout que le Ramens soit au pouvoir.
00:14:59 Les Palestiniens doivent décider qui ils veulent qui dirige Gaza.
00:15:07 Mais le Ramens n'a plus une raison d'être.
00:15:12 Tout l'argent qu'ils ont reçu, des millions, ça a été que pour détruire Israël.
00:15:21 - Oui, vous savez qu'il y a une grosse polémique, Ariel, il y a une grosse polémique en ce moment en Europe
00:15:27 sur les subventions que l'Union Européenne verse dans la bande de Gaza.
00:15:33 Certains voudraient en Europe qu'on arrête de subventionner Gaza et donc le Hamas.
00:15:41 D'autres disent non, mais on ne peut pas abandonner les populations civiles.
00:15:44 C'est la grosse polémique du moment en Europe et à Bruxelles.
00:15:48 Mais Ariel, là...
00:15:50 - Mais, excusez-moi.
00:15:52 - Oui, je vous en prie.
00:15:53 Tant que nous sommes en guerre et que nous voulons nous débarrasser du Hamas,
00:16:00 nous préférons que d'autres Palestiniens prennent le pouvoir et qu'ils veulent aider leur peuple.
00:16:08 Et à ce moment-là, l'Europe ou d'autres pays pourront continuer à les aider.
00:16:15 Mais tant que le Hamas est là et que l'argent rentre dans leur poche,
00:16:20 c'est eux qui s'enrichissent et c'est eux qui se servent de cet argent pour attaquer Israël.
00:16:27 - Les Français ne s'en souviennent pas forcément, mais il y a eu il y a quelques années,
00:16:33 je dirais que c'est en 2019, des émeutes dans la bande de Gaza
00:16:38 et il y a eu des Gazawites, des habitants qui s'en sont pris au Hamas,
00:16:43 puisqu'ils n'ont plus aucun droit.
00:16:45 C'est devenu une dictature, on peut le dire, à l'intérieur.
00:16:47 Il y avait une démocratie, un semblant de démocratie.
00:16:50 Avant, maintenant, il n'y a plus d'élection depuis longtemps.
00:16:53 Le Hamas a mis dehors et exécuté les opposants politiques
00:16:58 qui étaient issus d'autres factions palestiniennes.
00:17:01 Et donc, la question que j'ai envie de vous poser, c'est,
00:17:04 voyez-vous de temps en temps des Arabes qui viennent travailler depuis Gaza en Israël,
00:17:12 qui vous donnent le sentiment de ne pas être proche du Hamas ?
00:17:19 - Certains souhaiteraient que le Hamas n'existe plus.
00:17:25 Il y a 17 000 ouvriers qui étaient venus, encore la semaine dernière, travailler en Israël.
00:17:34 Mais malheureusement, il n'y a pas eu de manifestation contre le Hamas.
00:17:41 Il n'y a jamais vraiment eu.
00:17:43 Le jour où nous verrons des gens se révolter
00:17:48 contre leurs dirigeants islamistes, extrémistes, et qui veulent vraiment la paix,
00:17:56 eh bien, vous savez, ce jour-là, j'irai aux portes de Gaza pour les aider.
00:18:03 - Quel témoignage, Ariella.
00:18:06 Restez avec nous, Ariella.
00:18:08 Restez avec nous.
00:18:10 Vous êtes très nombreuses à nous appeler d'Israël,
00:18:12 et nous avons décidé d'ouvrir notre antenne dans Les auditeurs ont la parole,
00:18:15 notre antenne à celles et ceux qui veulent s'exprimer quelle que soit leur opinion.
00:18:21 A tout de suite.
00:18:21 Les auditeurs ont la parole, jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:18:27 13h, 14h30, Les auditeurs ont la parole, avec Eric Brunet sur RTL.
00:18:35 - Beaucoup d'appels d'auditeurs français, francophones ou binationaux,
00:18:40 qui sont en Israël, qui sont littéralement saisis,
00:18:44 choqués par la tragédie qui s'est déroulée.
00:18:48 Quatrième jour de guerre, me disait à l'instant Ariella,
00:18:51 cette auditrice qui est à Hachdod, entre, comment pourrais-je dire,
00:18:56 entre Gaza et Tel Aviv, quoi.
00:19:01 Et Alain est avec nous, il est à Tel Aviv.
00:19:05 Alain, vous avez entendu le témoignage d'Ariella ?
00:19:08 - Oui, oui, oui, tout à fait.
00:19:09 Bonjour Ariella, bonjour Stéphanie, bonjour Eric.
00:19:12 Oui, effectivement, nous à Tel Aviv, pour l'instant,
00:19:16 on est dans une phase où on sent que la ville s'est vidée.
00:19:20 Les forces vives sont aujourd'hui, une partie des forces vives est mobilisée.
00:19:26 Et puis, même s'il fait beau, même si Tel Aviv est une ville magnifique,
00:19:29 on n'a pas le cœur d'aller à la plage.
00:19:32 Les plages sont fermées d'ailleurs, ce hors de la mairie,
00:19:36 les salles de sport sont fermées,
00:19:37 tous les endroits où on se réunit à plusieurs sont fermés.
00:19:41 Voilà, la ville vide.
00:19:42 - Oui, mais que s'est-il passé Alain ?
00:19:45 Que s'est-il passé ?
00:19:46 Parce que c'est vrai qu'on a nous une image de l'armée israélienne
00:19:51 et des services de renseignement qui est une image très valorisante.
00:19:55 On dit que les services de renseignement israéliens sont les meilleurs du monde.
00:19:59 Pour passer à côté de...
00:20:00 - Oui, on le pouvait.
00:20:02 - Franchement, je ne sais pas, je n'ai pas envie d'aller sur le chemin sur lequel vous voulez m'amener.
00:20:07 - D'autres y vont, je vous signale que le journal arrête.
00:20:10 - Mais mais je sais !
00:20:11 - D'autres y vont en Israël, disent Netanyahou, démission !
00:20:15 - Je l'entends, mais sur ce chemin-là, personnellement, je ne veux pas y aller.
00:20:19 C'est personnel, encore une fois, je ne veux pas y aller.
00:20:22 Parce qu'aujourd'hui, c'est le temps de la réponse.
00:20:25 La sidération est passée, on est en train de s'organiser...
00:20:28 - Excusez-moi Alain.
00:20:29 - Ariella ?
00:20:30 - Oui, oui Ariella, je vous écoute.
00:20:31 Excusez-moi, vous pouvez quand même reconnaître qu'il y a une balbure ?
00:20:36 - Ah mais il y a un manquement, je l'ai dit hier, il y a un manquement qui est évident.
00:20:41 Tout le monde s'en aperçoit, Ariella.
00:20:43 - Vous avez l'un et l'autre ?
00:20:45 Vous avez des gens autour de vous qui sont mobilisés ?
00:20:50 Ariella, par exemple ?
00:20:51 - Oui, mes trois petits-enfants sont mobilisés.
00:20:56 Deux au sud et un dans le nord.
00:20:59 - D'accord.
00:21:00 Donc ils ont été rappelés, comme on dit, ils ont été rappelés suite aux événements ?
00:21:03 - Oui, oui.
00:21:04 Par ordre spécial.
00:21:06 - D'accord, ça veut dire qu'ils n'étaient pas soldats, ça veut dire qu'ils étaient réservistes, c'est cela ?
00:21:12 - Réservistes.
00:21:13 - Oui.
00:21:14 Que faisaient-ils dans la vie ?
00:21:16 Ils avaient un métier ?
00:21:20 Enfin, ils ont un métier ?
00:21:21 - Des étudiants à l'université.
00:21:23 - D'accord, vous avez trois petits-enfants, trois petits-fils qui sont étudiants à l'université
00:21:28 et qui viennent d'être appelés sous les drapeaux.
00:21:30 Deux sont dans le sud d'Israël, un est dans le nord d'Israël.
00:21:34 Et Alain, vous me disiez tout à l'heure...
00:21:36 - Des démarches, ils ont été appelés.
00:21:37 - Oui.
00:21:38 Et Alain, vous me disiez tout à l'heure, on a appelé un indice de 100 réservistes
00:21:47 et on a été très surpris, nous, en Israël, de découvrir que ce n'est pas 100 réservistes qu'on a récupérés,
00:21:51 mais 130, vous disiez Alain.
00:21:53 - Exact.
00:21:53 - Mais c'est vrai, ça ?
00:21:54 - Oui, c'est ce que me disait le petit, c'est passé sur les ondes,
00:21:59 c'est ce que me disait le fils de mon voisin qui est là,
00:22:03 lui d'ailleurs il est retourné, ils lui ont dit "on a trop de monde, toi..."
00:22:06 Ils ont gardé son frère et lui, ils lui ont dit qu'il pouvait retourner, qu'il le rappellerait.
00:22:09 Le temps qui t'emmène, ils ont trop de monde.
00:22:11 - C'est vrai.
00:22:12 - Vous imaginez ce que c'est 300 000 personnes.
00:22:15 On est, comme disait la journaliste, on est sur une organisation à la Suisse,
00:22:21 mais on n'est pas de Suisse, on est quand même au Moyen-Orient.
00:22:23 - Donc on est raté de temps en temps.
00:22:25 - Stéphanie quand même nous disait tout à l'heure, à H.K.Lone,
00:22:29 elle disait "mais oui, mais moi j'ai pas vu de militaires pendant 24 heures, on a vu personne".
00:22:35 - Oui, je l'ai écouté avec attention, elle disait qu'aujourd'hui elle en avait vu.
00:22:39 Comme je vous l'ai dit, après la sidération,
00:22:41 aujourd'hui elle en avait vu, je l'ai écouté, elle le disait tout à l'heure,
00:22:43 après la sidération, le pays s'organise.
00:22:47 Et voilà, donc on sent qu'il va y avoir quelque chose,
00:22:51 il y a eu même, je dirais par exemple, le front intérieur,
00:22:55 c'est une chose qui est absolument indispensable quand on vit en Israël,
00:22:58 d'être, comme on l'appelle déjà, à l'écoute, d'être à l'écoute du front intérieur,
00:23:02 sur une radio qu'on appelle Galefas,
00:23:04 c'est la radio de l'armée israélienne qui donne des instructions précises,
00:23:09 et ça là il faut les écouter.
00:23:11 Donc ils nous ont en recommandé, ils nous ont pas demandé,
00:23:14 c'est pas le couvre-feu à Tel Aviv,
00:23:16 il y a quelques restaurants ouverts, il y en a 2 ou 3 dans la rue,
00:23:19 j'ai 50 restaurants dans ma rue, il y en a 2 ouverts.
00:23:23 Bon, oui, c'est pas le couvre-feu, on demande pas de fermer,
00:23:25 mais personne n'a le coeur.
00:23:27 - Le pays est en arrêt quand même.
00:23:29 - Oui, le pays est en arrêt.
00:23:31 - J'aimerais, Alain et Ariella, vous confronter à quelques Français
00:23:36 qui ne sont pas israéliens, qui ne sont pas juifs,
00:23:40 qui ne sont peut-être, je sais pas quel est leur degré de connaissance
00:23:44 de ce conflit, de ce qui s'est passé ce week-end,
00:23:47 mais ils sont assez inquiets pour les débordements en France,
00:23:50 ils seront avec nous dans quelques instants,
00:23:52 et j'aimerais bien, si vous pouvez, Alain et Ariella,
00:23:55 que vous restiez avec nous.
00:23:56 Stéphanie est partie, mais il y a beaucoup d'alertes
00:23:58 aux bombardements dans sa ville d'Achquelon,
00:24:00 donc on la retrouvera peut-être dans quelques instants.
00:24:02 A tout de suite.
00:24:04 - Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:24:06 - Eric Brunet.
00:24:08 - Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:24:10 - On est toujours sur ces témoignages incroyables
00:24:15 que nous avons d'auditeurs français ou francophones
00:24:17 qui vivent en ce moment en Israël, qui écoutent RTL.
00:24:21 On fait un petit rappel des faits pour ceux qui
00:24:24 sont dans le coma depuis cinq jours.
00:24:26 - Bien sûr. On est trois jours après l'attaque lancée par le Hamas,
00:24:29 et la réplique israélienne monte en puissance au moins...
00:24:33 - Quatre jours même, c'est le quatrième jour, Ariella nous disait.
00:24:35 - Quatrième jour. Quatrième jour.
00:24:37 - Ariella nous disait quatrième jour de guerre.
00:24:39 - Au moins 300 000 réservistes ont été rappelés par l'armée,
00:24:41 d'ailleurs, Ariella nous disait que ces trois petits-enfants
00:24:45 avaient été mobilisés,
00:24:47 et l'armée israélienne qui semble aujourd'hui préparer
00:24:49 une offensive terrestre sur la bande de Gaza.
00:24:51 - On a beaucoup d'appels de France aussi, bien évidemment,
00:24:56 et on va prendre François qui est à Deauville.
00:24:58 Bonjour mon cher François.
00:25:00 - Oui bonjour.
00:25:02 - Vous allez bien ? On s'est déjà parlé.
00:25:04 - Oui, oui, je pense.
00:25:06 - Alors...
00:25:08 - Je crois même nous, on n'est pas sortis de l'auberge.
00:25:10 - Ah, vous redoutez l'importation du conflit en France ?
00:25:14 - Ah, ben vous savez, les quartiers qu'on a en France sont chauds.
00:25:18 Regardez l'autre jour, ils l'ont arrêté les meutes par eux-mêmes,
00:25:20 c'est pas la police qui l'a arrêté.
00:25:22 - Alors, j'ai vu sur les réseaux sociaux,
00:25:24 ça, ça m'a effaré,
00:25:26 des scènes d'allégresse.
00:25:28 Samedi, après l'opération terroriste du Hamas en Israël,
00:25:34 et l'enlèvement de ces Israéliens,
00:25:37 il y avait des scènes de liesse et de joie
00:25:39 filmées en France.
00:25:41 - Et puis, quand vous avez un politicien comme M. Mélenchon
00:25:45 qui sort sur la veille,
00:25:47 parce qu'il va chercher, c'est la gauche islamiste,
00:25:49 comme on l'appelle ça maintenant, c'est grave de parler comme ça,
00:25:51 c'est-à-dire qu'il va chercher ses voix dans les quartiers,
00:25:54 comme ça, M. Mélenchon.
00:25:56 Donc, il fait "nous, on marche sous les oeufs, lui, il veut faire l'omelette".
00:25:59 C'est-à-dire qu'il veut mettre le feu à la poudre.
00:26:02 Et donc, automatiquement, c'est ce système qu'on a depuis des décennies,
00:26:06 qu'on n'a pas contrôlé l'immigration,
00:26:08 c'est-à-dire qu'on a fait rentrer un peu...
00:26:10 - Oui, mais est-ce que c'est une affaire d'immigration ?
00:26:12 Parce que moi, je fais très attention à ça, François.
00:26:14 Moi, je connais de nombreux Français,
00:26:17 et je ne dis pas ça pour...
00:26:19 Mais c'est vrai, je connais de nombreux Français
00:26:21 qui sont originaires de Tunisie,
00:26:23 d'Algérie, du Maroc,
00:26:26 qui n'aiment pas du tout, du tout, le Hamas.
00:26:29 Et qui disent, comme beaucoup de gens,
00:26:31 qui disent "il va falloir qu'un jour, on règle,
00:26:34 on traite le sujet de la bande de Gaza et des territoires".
00:26:37 Mais, pour autant, je vous assure que...
00:26:39 Des gens qui sont sans pitié avec le Hamas,
00:26:42 qui considèrent vraiment comme...
00:26:44 Ah bah si, quand même !
00:26:46 - Non, non, mais je ne dis pas...
00:26:48 Tout n'est pas à 100%.
00:26:50 Mais de l'autre côté, si vous faites le sondage,
00:26:52 vous allez voir, il y a des énormes qui sont pour.
00:26:54 - J'espère vraiment que vous avez tort.
00:26:56 - Non, mais je le souhaite, bien sûr.
00:26:58 C'est-à-dire que M. Mélenchon,
00:27:00 il surfe sur la vague, regardez.
00:27:02 Il cherche le chaos dans tout.
00:27:04 Dès qu'il y a un petit système qui arrive,
00:27:06 paf, M. Mélenchon arrive, il dit 2-3 phrases.
00:27:08 "C'est le chaos pour prendre le pouvoir".
00:27:10 Et vous vous rendez compte, si M. Mélenchon était au pouvoir,
00:27:12 on aurait des prisonniers politiques en France.
00:27:14 - Ariella, je voudrais qu'on entende Ariella.
00:27:16 Je ne sais pas si vous suivez de près
00:27:18 la situation politique en France,
00:27:20 mais voilà, il y a un parti,
00:27:22 la France Insoumise,
00:27:24 qui n'a pas voulu condamner fermement,
00:27:26 clairement, l'attaque terroriste du Hamas
00:27:28 samedi à l'aube.
00:27:30 Ariella.
00:27:32 - Écoutez,
00:27:36 je ne pourrai jamais
00:27:38 comprendre que des gens
00:27:40 sont fous de joie
00:27:44 quand on a assassiné
00:27:46 froidement 900 personnes
00:27:49 et blessé 2 700.
00:27:52 Femmes, enfants,
00:27:54 et même des vieillards.
00:27:58 Brûlés leurs maisons.
00:28:00 Ils ont tiré des roquettes
00:28:04 pour obliger les gens
00:28:06 à rentrer dans les chambres blindées.
00:28:08 Et ils ont amené
00:28:10 de quoi déverrouiller
00:28:12 les fenêtres
00:28:14 et les portes blindées
00:28:16 pour tuer les gens
00:28:18 dans les chambres blindées.
00:28:20 - Alain... - Comment ? Oui.
00:28:24 - Non, non, Ariella, on vous écoute,
00:28:26 avec beaucoup d'émotion, bien sûr.
00:28:28 - Vous comprenez ?
00:28:30 Et aujourd'hui,
00:28:32 beaucoup de parents
00:28:34 de frères et de sœurs
00:28:36 n'ont aucune nouvelle
00:28:38 de leurs enfants.
00:28:40 Et si je pouvais vous envoyer
00:28:46 le nombre de personnes
00:28:50 qui sont venues raconter à la télé
00:28:54 ce que leur famille a subi,
00:28:58 c'est de la folie furieuse.
00:29:00 Furieuse.
00:29:02 - Alain est aussi...
00:29:06 Ariella est à Hachedod,
00:29:08 au nord de la bande de Gazard.
00:29:10 - Oui, oui, je connais bien Hachedod, on n'est pas très loin.
00:29:12 On est à 20 kilomètres de Hachedod, la télévision.
00:29:14 - Alain, ce que disait à l'instant
00:29:16 François depuis la France,
00:29:18 depuis la Normandie...
00:29:20 - J'écoutais avec beaucoup d'attention ce que disait
00:29:22 mon compatriote François
00:29:24 de Deauville.
00:29:28 Pour vous donner quelques chiffres
00:29:30 que vous devez connaître, Eric.
00:29:32 C'est que, en Israël,
00:29:34 nous sommes,
00:29:36 chiffre du consulat,
00:29:38 un petit 100 000 Français
00:29:40 binationaux déclarés.
00:29:42 Mais le consulat pense
00:29:44 qu'il y a au moins 200 000
00:29:46 Français en Israël.
00:29:48 Donc je dirais...
00:29:50 - Non déclarés.
00:29:52 - Pardon ?
00:29:54 - Non déclarés.
00:29:56 - Ils n'ont pas refait
00:29:58 leur passeport français.
00:30:00 - Non enregistrés.
00:30:02 - Il suffirait qu'ils demandent.
00:30:04 - Il suffirait qu'ils demandent.
00:30:06 Mais voilà, on est de l'ordre de 200 000 Français.
00:30:08 En tout cas, on n'est pas une petite communauté française.
00:30:10 On est une grosse communauté française
00:30:12 en Israël.
00:30:14 Ça c'était pour l'aspect,
00:30:16 si vous voulez, du lien
00:30:18 que les Français ont
00:30:20 avec votre radio.
00:30:22 Les Français d'Israël ont votre radio.
00:30:24 On va dire à François...
00:30:26 Vous savez, je vais vous dire, si on est venu ici en Israël,
00:30:28 si 100 000 de ces personnes
00:30:30 ou 200 000 de ces personnes ont fait ce choix,
00:30:32 il y en a qui l'ont fait d'une façon positive
00:30:34 en disant "on va aller retrouver un pays,
00:30:36 un exil, un machin".
00:30:38 Enfin bon, on sort de l'exil, on va revenir
00:30:40 à quelque chose, aller monter, comme on dit,
00:30:42 monter vers Israël, comme on dit.
00:30:44 Et d'autres l'ont fait aussi
00:30:46 par aspect négatif.
00:30:48 Moi, personnellement, je fais partie de ceux
00:30:50 dont il était devenu insupportable
00:30:52 depuis 10 ans.
00:30:54 Toulouse, Mérat...
00:30:56 Enfin,
00:30:58 il faut quand même...
00:31:00 Comment dirais-je...
00:31:02 Voilà, raison gargée.
00:31:04 Voilà.
00:31:06 La France, je me suis demandé
00:31:08 si la France était le pays d'accueil
00:31:10 que j'avais connu.
00:31:12 - Quand vous imaginez qu'au début du XXe siècle,
00:31:14 on dit "heureux comme un juif"
00:31:16 en France,
00:31:18 c'était une petite phrase,
00:31:20 surtout en Europe centrale où il y avait les pogroms...
00:31:22 - Je peux vous dire qu'il y a
00:31:24 des quartiers entiers en France.
00:31:26 Moi, ma montée à Riela,
00:31:28 ma venue en Israël à Riela,
00:31:30 elle est récente.
00:31:32 Jusqu'à il y a 3 ans, je passais 8 mois encore
00:31:34 de ma vie à Paris,
00:31:36 dans les régions.
00:31:38 Il y a des quartiers entiers en France
00:31:40 où il n'y a plus de juifs.
00:31:42 Et les juifs sont partis.
00:31:44 Il n'y en a plus.
00:31:46 - Ça c'est vrai.
00:31:48 Il y a même des migrations interviennent.
00:31:50 - Ils ont peur d'y aller.
00:31:52 Il y a des quartiers où je
00:31:54 ne m'attraperais pas le soir.
00:31:56 C'est une des raisons pour lesquelles je suis venu.
00:31:58 - C'est vrai que beaucoup de Français
00:32:00 ont quitté la France
00:32:02 il y a quelques années avec
00:32:04 une certaine peur au ventre.
00:32:06 Il faut le dire, on ne le dit peut-être pas fréquemment,
00:32:08 mais il faut le dire, ça n'est pas le cas de la majorité
00:32:10 peut-être des juifs qui font leur allié
00:32:12 en Israël, mais c'est notable,
00:32:14 il faut le dire. Il est 13h40,
00:32:16 on continue les témoignages
00:32:18 d'Israël et de France
00:32:20 sur ce drame
00:32:22 qui touche aujourd'hui Israël.
00:32:24 À tout de suite.
00:32:26 ...
00:32:38 - On parle des 900 Israéliens
00:32:40 qui sont morts, mais il y a également
00:32:42 2 800 Israéliens qui ont été
00:32:44 blessés depuis samedi.
00:32:46 535 sont toujours hospitalisés,
00:32:48 dont 106
00:32:50 dans un état critique.
00:32:52 Je tiens également à répondre
00:32:54 à tous ceux qui m'écrivent et qui me disent
00:32:56 "Mais pourquoi est-ce que vous ne passez pas la parole
00:32:58 à des Palestiniens ?"
00:33:00 Sachez, mesdames, messieurs,
00:33:02 que bien sûr, le sujet politique
00:33:04 de Gaza,
00:33:06 des territoires occupés, est central.
00:33:08 Mais on ne va pas le faire maintenant.
00:33:10 Là, on est
00:33:12 face à un peuple
00:33:14 qui est littéralement grogui
00:33:16 par une attaque terroriste
00:33:18 massive qui a tué
00:33:20 des enfants,
00:33:22 des mères de famille, des vieillards...
00:33:24 Bon, je pense
00:33:26 qu'on parlera du volet politique
00:33:28 de Gaza dans les prochains
00:33:30 jours, sans retenue,
00:33:32 enfin quand je dis sans retenue, sans tabou,
00:33:34 bien sûr. Je fais partie de ceux en plus
00:33:36 qui considèrent que cet
00:33:38 état de fait ne peut pas rester en l'état.
00:33:40 Ça doit évoluer.
00:33:42 On ne peut pas garder comme ça cette
00:33:44 poudrière de Gaza, cette enclave
00:33:46 fermée où la vie est
00:33:48 épouvantable. Je fais partie
00:33:50 de ceux-là. Et
00:33:52 ayez confiance en moi, nous en parlerons.
00:33:54 Mais là, nous ne parlons pas d'une guerre,
00:33:56 nous parlons d'une... Enfin, d'une guerre, oui.
00:33:58 Nous parlons d'une attaque terroriste.
00:34:00 Pour moi, c'est plus qu'une guerre, c'est une attaque
00:34:02 terroriste avec ce qui s'apparente,
00:34:04 à mon avis, à des crimes
00:34:06 de guerre. Donc,
00:34:08 voilà, j'estime qu'on parlera du
00:34:10 statut de Gaza un tout petit peu plus tard,
00:34:12 si vous voulez bien. Amis
00:34:14 qui jetez un regard critique sur
00:34:16 l'Israël d'aujourd'hui, comprenez
00:34:18 cela. Pour l'instant, c'est
00:34:20 l'humain qui prévaut, c'est le
00:34:22 terrorisme dont nous parlons,
00:34:24 et pas encore d'un règlement politique
00:34:26 quelconque. Myriam nous
00:34:28 appelle de Paris, ma chère Myriam, bonjour.
00:34:30 - Oui, bonjour M. Brunet,
00:34:32 je viens de vous entendre et je
00:34:34 suis émerveillée par ce que vous venez de dire.
00:34:36 Lorsque j'ai appris ce qui s'est passé ce samedi en Israël,
00:34:43 je l'ai appris malheureusement après coup,
00:34:45 j'ai le sentiment
00:34:47 d'avoir du mal à trouver des mots
00:34:49 sur ces images qui
00:34:51 nous parviennent en boucle.
00:34:53 L'horreur de découvrir
00:34:55 ces familles assassinées,
00:34:57 égorger
00:34:59 ces femmes avec ces bébés qui ont été
00:35:01 kidnappées. Je voudrais
00:35:03 que la France entière m'écoute, je suis
00:35:05 française, vous l'avez compris
00:35:07 de confession israélite,
00:35:09 mais il est important,
00:35:11 nous sommes toutes et
00:35:13 tous des Français,
00:35:15 nous aimons, tous ces mots
00:35:17 sortent aujourd'hui, il faut les
00:35:19 dire, il faut les prononcer,
00:35:21 les mots sont
00:35:23 écrasés par ces rhétoriques
00:35:25 habituelles du conflit israélo-palestinien
00:35:27 que nous
00:35:29 respectons et que
00:35:31 les partisanneries,
00:35:33 les communautés, mais là, aujourd'hui,
00:35:35 et vous venez de le dire,
00:35:37 je vous félicite, on est bien
00:35:39 au-delà. Ceux qui
00:35:41 sont attaqués par données d'émotion,
00:35:43 c'est un des grands problèmes
00:35:45 qui se pose aujourd'hui,
00:35:47 c'est un des grands problèmes
00:35:49 qui se pose aujourd'hui,
00:35:51 c'est un des grands problèmes
00:35:53 qui se pose aujourd'hui,
00:35:55 c'est un des grands problèmes
00:35:57 qui se pose aujourd'hui,
00:35:59 c'est un des grands problèmes
00:36:01 qui se pose aujourd'hui,
00:36:03 c'est un des grands problèmes
00:36:05 qui se pose aujourd'hui,
00:36:07 c'est un des grands problèmes
00:36:09 qui se pose aujourd'hui,
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00:36:25 qui se pose aujourd'hui,
00:36:27 c'est un des grands problèmes
00:36:29 qui se pose aujourd'hui,
00:36:31 c'est un des grands problèmes
00:36:33 qui se pose aujourd'hui,
00:36:35 c'est un des grands problèmes
00:36:37 qui se pose aujourd'hui,
00:36:39 c'est un des grands problèmes
00:36:41 qui se pose aujourd'hui,
00:36:43 c'est un des grands problèmes
00:36:45 qui se pose aujourd'hui,
00:36:47 c'est un des grands problèmes
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00:37:05 qui se pose aujourd'hui,
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00:40:13 qui se pose aujourd'hui,
00:40:15 c'est un des grands problèmes
00:40:17 qui se pose aujourd'hui,
00:40:19 c'est un des grands problèmes
00:40:21 qui se pose aujourd'hui,
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00:41:15 c'est un des grands problèmes
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00:41:47 c'est un des grands problèmes
00:41:49 qui se pose aujourd'hui,
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00:42:01 qui se pose aujourd'hui,
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00:42:05 qui se pose aujourd'hui,
00:42:07 c'est un des grands problèmes
00:42:09 qui se pose aujourd'hui,
00:42:11 c'est un des grands problèmes
00:42:13 qui se pose aujourd'hui,
00:42:15 c'est un des grands problèmes
00:42:17 qui se pose aujourd'hui,
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00:42:21 qui se pose aujourd'hui,
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00:42:25 qui se pose aujourd'hui,
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00:42:29 qui se pose aujourd'hui,
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00:42:33 qui se pose aujourd'hui,
00:42:35 c'est un des grands problèmes
00:42:37 qui se pose aujourd'hui,
00:42:39 c'est un des grands problèmes
00:42:41 qui se pose aujourd'hui,
00:42:43 parce que je pense que le Premier ministre israélien
00:42:45 parce que je pense que le Premier ministre israélien
00:42:47 a déjà fait dans sa tête le choix
00:42:49 dans tous les cas
00:42:51 peut-être de sacrifier,
00:42:53 je dis bien le mot "sacrifier",
00:42:55 peut-être certains otages
00:42:57 pour aller éradiquer
00:42:59 le Hamas.
00:43:01 On ne peut plus supporter
00:43:03 cette organisation terroriste
00:43:05 et moi, comme beaucoup
00:43:07 de mes compatriotes,
00:43:09 nous avons bien sûr peur
00:43:11 que ces actions
00:43:13 se répercutent
00:43:15 un jour ou l'autre sur notre territoire
00:43:17 puisque nous avons
00:43:19 quelques fanatiques cachés
00:43:21 dans différents endroits
00:43:23 de la France
00:43:25 et rien
00:43:27 n'est impossible, tant au moins aujourd'hui,
00:43:29 la barbarie de cette organisation
00:43:31 et bien évidemment
00:43:33 que
00:43:35 j'espère que notre
00:43:37 ministre de l'Intérieur, notre président
00:43:39 prenne toutes les mesures pour éviter
00:43:41 un massacre sur notre territoire
00:43:43 parce que rien n'empêche
00:43:45 cela aujourd'hui.
00:43:47 L'exportation du conflit aujourd'hui, moi je la redoute
00:43:49 beaucoup Jacques, vous savez ce qu'on va faire ?
00:43:51 Si vous êtes d'accord, les amis,
00:43:53 il est 13h57, Jean-Alphonse vient d'arriver
00:43:55 dans le studio,
00:43:57 on va continuer sur ce thème-là. Aujourd'hui,
00:43:59 il n'y aura pas de Français du bout du monde,
00:44:01 d'auditeurs du bout du monde,
00:44:03 parce que, Victor me fait signe, nous avons beaucoup
00:44:05 d'appels d'Israël, de France sur ce sujet.
00:44:07 Mais vous savez, on casse l'émission,
00:44:09 c'est vous qui avez raison.
00:44:11 Que va-t-il se passer, mon cher Jean-Alphonse,
00:44:13 à partir de 14h30 sur RTL ?
00:44:15 Il y a une nouvelle petite émission, il paraît,
00:44:17 qui s'appelle "L'heure du crime", ça m'a l'air pas mal.
00:44:19 "L'heure du crime", ça vient de sortir, donc on va écouter ça.
00:44:21 Et bien, 1984,
00:44:23 alors évidemment, je vous parle de l'affaire Grégory,
00:44:25 ça vous connaissez, mais ce n'est pas l'affaire Grégory
00:44:27 que je vais évoquer avec vous aujourd'hui,
00:44:29 même si elle est liée, vous allez voir, à cette histoire,
00:44:31 à quelques kilomètres de là,
00:44:33 trois jeunes femmes assassinées,
00:44:35 toutes retrouvées nues,
00:44:37 les deux premières dans un canal,
00:44:39 et puis dans la Moselle, alors psychose,
00:44:41 évidemment, à Epinal, où se sont passés ces trois crimes,
00:44:43 d'autant plus que
00:44:45 les meurtres se suivent et se ressemblent
00:44:47 et que les enquêtes ne donnent rien.
00:44:49 Tout ça, c'est la même année que l'affaire Grégory ?
00:44:51 Non, juste avant, l'année d'avant, 1984.
00:44:53 Vous allez voir, c'est important, parce que ces trois dossiers,
00:44:55 l'enquête n'aboutit pas, ces trois dossiers,
00:44:57 ils vont être balayés par l'affaire Grégory.
00:44:59 Quand l'affaire Grégory va éclater,
00:45:01 les trois filles d'Epinal,
00:45:03 on va les oublier.
00:45:05 Quel âge avaient-elles ?
00:45:07 Une première fille qui avait 17 ans,
00:45:09 une autre autour de la vingtaine,
00:45:11 et la troisième un peu plus âgée.
00:45:13 Ce sont des jeunes femmes.
00:45:15 Alors évidemment, on a oublié, aujourd'hui,
00:45:17 les filles d'Epinal,
00:45:19 trois crimes non résolus, c'est cette histoire oubliée,
00:45:21 balayée par l'affaire Grégory,
00:45:23 que je vais vous raconter aujourd'hui, dans l'heure du crime.
00:45:25 Vous verrez qu'on ne connaissait pas forcément
00:45:27 cette tragédie.
00:45:29 14h30, RTL, l'heure du crime.
00:45:31 - Bien sûr, Jean-Alphonse, dans une grosse demi-heure.
00:45:33 Nous, nous nous retrouvons dans une poignée de secondes,
00:45:35 avec le rappel des titres,
00:45:37 et avec vos appels très nombreux,
00:45:39 aux 32 10.
00:45:41 Nous reprenons Ariella,
00:45:43 beaucoup émue, Myriam,
00:45:45 toutes celles et ceux qui viennent
00:45:47 d'appeler à l'instant. A tout de suite.
00:45:49 Retrouvez tous nos podcasts
00:45:51 sur l'appli RTL.
00:45:53 RTL.
00:45:59 RTL, il est 14h01.
00:46:01 Dans un instant, on continue
00:46:07 à vous écouter, dans les auditeurs ont la parole.
00:46:09 Vous nous appelez aux 32 10, nous parlons d'Israël
00:46:11 et de la tragédie qui s'y déroule
00:46:13 depuis 4 jours, quatrième jour de guerre.
00:46:15 Mais tout de suite, c'est le rappel
00:46:17 des titres avec Lisa Marie Marquès et
00:46:19 Manuel Macron, qui a dénoncé
00:46:21 ce matin le chantage
00:46:23 aux otages, opérés par le Hamas
00:46:25 après les attaques en Israël.
00:46:27 C'est un chantage insupportable,
00:46:29 nous le condamnons avec fermeté,
00:46:31 a expliqué le président de la République
00:46:33 depuis Hambourg.
00:46:35 Le Hamas qui a menacé d'exécuter des otages
00:46:37 en réaction aux frappes israéliennes.
00:46:39 Au moins une centaine de personnes,
00:46:41 notamment des civils, sont prises en otage
00:46:43 depuis samedi. Parmi eux,
00:46:45 probablement 13 ressortissants français,
00:46:47 dont un enfant de 12 ans,
00:46:49 enlevé avec son père sur une moto.
00:46:51 Et selon un dernier bilan
00:46:53 publié ce matin par le ministère des Affaires étrangères,
00:46:55 4 français
00:46:57 ont été tués depuis le début
00:46:59 de l'offensive en Israël.
00:47:01 Pour l'heure, la guerre a fait près de 1 600
00:47:03 morts, selon les bilans officiels
00:47:05 de part et d'autre.
00:47:07 Dans l'actualité également, côté sport,
00:47:09 l'UEFA vient
00:47:11 d'annoncer les pays organisateurs
00:47:13 des Euros 2028
00:47:15 et 2032.
00:47:17 Après l'Allemagne, l'an prochain, c'est le Royaume-Uni
00:47:19 et l'Irlande qui accueilleront
00:47:21 la compétition en 2028,
00:47:23 avant un tandem inédit
00:47:25 puisque c'est l'Italie et la Turquie
00:47:27 qui organiseront l'Euro 2032.
00:47:29 Et côté ballon à vol,
00:47:31 Antoine Dupont reprend aujourd'hui
00:47:33 les entraînements complets avec CONTACT.
00:47:35 Et on saura vendredi s'il est inscrit
00:47:37 sur la feuille de match du quart de finale
00:47:39 contre l'Afrique du Sud,
00:47:41 dimanche soir. Et c'est notre question
00:47:43 RTL du jour. Le retour
00:47:45 d'Antoine Dupont, est-ce bien raisonnable ?
00:47:47 Et bien vous êtes pour le moment
00:47:49 66% à répondre non
00:47:51 sur RTL.fr.
00:47:53 Quel temps fera-t-il demain enfin Elisa ?
00:47:55 Demain, mercredi, encore
00:47:57 du très beau temps sec
00:47:59 et ensoleillé sur toute la France.
00:48:01 Côté température, le matin,
00:48:03 7 à 12 degrés dans la moitié nord,
00:48:05 12 à 17 dans le sud,
00:48:07 et dans l'après-midi, il fera
00:48:09 21 à 25 degrés près de la Manche,
00:48:11 25 à 30 degrés
00:48:13 ailleurs.
00:48:15 Les auditeurs ont la parole
00:48:17 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:48:19 Éric Brunet.
00:48:21 On parle des attaques en Israël, je suis très ému
00:48:23 par notre émission et par vos témoignages.
00:48:25 Franchement, c'est
00:48:27 très fort
00:48:29 ce que nous vivons dans un studio. Vous vous rendez
00:48:31 pas compte parce que vous vous dites
00:48:33 que nous sommes habitués à cela,
00:48:35 que toute notre vie
00:48:37 avec l'Isa Marie sur RTL
00:48:39 c'est d'écouter des témoignages
00:48:41 et bien il y a des moments, c'est vrai,
00:48:43 où nous sommes, comment dire les choses,
00:48:45 submergés d'émotions tout simplement.
00:48:47 Bon, je voudrais, est-ce que c'est possible
00:48:49 Victor, est-ce que vous m'entendez
00:48:51 mon cher Victor au standard ?
00:48:53 Allo Victor,
00:48:55 oui c'est bon, il est là Victor. Est-ce qu'on peut mettre
00:48:57 trois auditeurs en même temps ?
00:48:59 J'aimerais bien qu'il y ait Alain et Ariella
00:49:01 en Israël et qu'on prenne
00:49:03 Jacques, c'est possible ?
00:49:05 - Eh bien voilà, c'est fait. - Eh bien c'est fait, voilà. Vous êtes tous les trois
00:49:07 ensemble.
00:49:09 - Bonjour Jacques.
00:49:11 - Voilà, bonjour Jacques, bonjour Ariella,
00:49:13 bonjour Alain.
00:49:15 Je voudrais un instant qu'on parle
00:49:17 les amis quand même, de
00:49:19 la communauté européenne, de l'Union
00:49:21 européenne, des 27
00:49:23 qui versent des subventions
00:49:25 aux palestiniens et par voie
00:49:27 de conséquence à la bande de Gaza
00:49:29 et par voie de conséquence, on peut
00:49:31 imaginer que ces subventions européennes sont
00:49:33 pour certaines distribuées
00:49:35 ou pas par l'autorité
00:49:37 officielle qui prévaut aujourd'hui, c'est-à-dire
00:49:39 le Hamas. J'aimerais que
00:49:41 vous me documentiez là-dessus,
00:49:43 que vous réagissiez sur ce sujet. Qui
00:49:45 voudrait parler le premier ?
00:49:47 - Moi. - Alors Ariella, on vous
00:49:49 écoute. - Ariella. - On vous écoute, Ariella.
00:49:51 - Je pense
00:49:53 qu'aussi bien
00:49:55 l'Union européenne
00:49:57 que les autres pays
00:49:59 qui aident,
00:50:01 qui pensent aider
00:50:03 la population
00:50:05 gazaouie,
00:50:07 en fait
00:50:09 tout cet argent n'allait
00:50:11 qu'au Hamas.
00:50:13 Dans les poches du Hamas.
00:50:15 C'est eux qui sont
00:50:17 enrichis et en plus
00:50:19 l'autre partie
00:50:21 des dons
00:50:23 allaient
00:50:25 pour avoir
00:50:27 plus de requêtes
00:50:29 et mieux attaquer Israël.
00:50:31 - Vous vous dites
00:50:33 qu'une partie non négligeable,
00:50:35 mais si l'Union européenne sait cela,
00:50:37 si cela est vérifié, si cela
00:50:39 est vrai, il n'est pas
00:50:41 possible que ces aides européennes
00:50:43 continuent à aller,
00:50:45 à être fléchées de la sorte. Je rappelle
00:50:47 mesdames, messieurs, si vous le rejoyez,
00:50:49 qu'Ariella est à Hachdod au nord
00:50:51 de la bande de Gaza,
00:50:53 qu'elle a vécu
00:50:55 cette attaque de samedi matin, au sud pardon.
00:50:57 Non, au sud
00:50:59 de Tel Aviv, mais vous êtes au nord de Gaza,
00:51:01 non ? - Non, je suis au nord de
00:51:03 Tel Aviv et au sud de Gaza.
00:51:05 - Mon Dieu, voilà, excusez-moi, pardon.
00:51:07 - Vous êtes en flagrant délit de méconnaissance géographique.
00:51:09 - Ariella, pardon,
00:51:11 Hachdod, c'est à 20 kilomètres au sud
00:51:13 de Tel Aviv et
00:51:15 30 kilomètres au nord. - À 38 kilomètres
00:51:17 de Tel Aviv. - Oui, mais c'est ça, j'avais raison.
00:51:19 - Je ne vous remets pas de questions. - À 38
00:51:21 kilomètres de Tel Aviv. - De Tel Aviv,
00:51:23 voilà. Et Ariella,
00:51:25 dont trois petits-enfants qui font des études
00:51:27 à l'université, ont été mobilisés.
00:51:29 Bon, Alain, je voudrais vous entendre,
00:51:31 vous également, sur ce sujet.
00:51:33 - Ce sujet des subventions
00:51:35 européennes aux
00:51:37 Valaissiens, c'est un sujet qui est aussi
00:51:39 vieux que la création de l'État d'Israël,
00:51:41 ça a 75 ans. L'UNVAR,
00:51:43 c'est la seule organisation
00:51:45 onusienne
00:51:47 qui supporte un
00:51:49 peuple depuis 75 ans, ça n'existe
00:51:51 pas. Il n'y a pas deux exemples
00:51:53 comme l'AVAR, ça n'existe
00:51:55 pas. Ça fait des
00:51:57 années qu'on soutient et qu'on
00:51:59 se mine une crottière, enfin
00:52:01 qu'on esparadra sur une chambre de bois
00:52:03 et qu'on essaye d'acheter je sais pas
00:52:05 quel pays, pour se retrouver toujours
00:52:07 au même endroit.
00:52:09 Faut pas oublier qu'il n'y a pas très longtemps
00:52:11 le... - Bon, alors répondez
00:52:13 clairement aux Français qui ne connaissent pas ce sujet,
00:52:15 répondez clairement, ces aides
00:52:17 européennes qui vont en... - Alors, très bien, ça fait des années
00:52:19 que nous soutenons
00:52:21 les Palestiniens
00:52:23 d'hiver, c'est aujourd'hui le Hamas,
00:52:25 c'est aujourd'hui la bande de Gaza, hier c'était l'OLP...
00:52:27 - Mais personne ne paye en Europe
00:52:29 des subventions pour le Hamas,
00:52:31 avec un chèque pour monsieur et madame Hamas
00:52:33 à encaisser
00:52:35 quand même ! - Mais c'est les subventions
00:52:37 qui sont détournées !
00:52:39 - Est-ce qu'on est certain de cela ?
00:52:41 - Mais évidemment,
00:52:43 puisqu'il y a même des... comment vous dire
00:52:45 déjà, des organisations qui sont des
00:52:47 organisations humanitaires, scolaires, dans lesquelles
00:52:49 on finance des livres
00:52:51 pour des enfants, et dans
00:52:53 lequel la haine est ratisée dans
00:52:55 ces manuels scolaires, enfin c'est apparu dans
00:52:57 les journaux il n'y a pas très longtemps !
00:52:59 - On finance la fabrication de livres
00:53:01 pédagogiques pour l'école à Gaza,
00:53:03 et c'est des livres de haine.
00:53:05 - Alors on s'en est inquiétés,
00:53:07 on s'en est inquiétés il y a peu de temps !
00:53:09 On s'en est inquiétés il y a très peu de temps,
00:53:11 ce sujet est apparu dans la presse il y a peu de temps !
00:53:13 - Pourquoi est-ce que l'Union Européenne ne renonce pas ?
00:53:15 Parce qu'apparemment, elle semblait
00:53:17 avoir pris une décision de renonciation
00:53:19 aux aides ce week-end,
00:53:21 mais en fait on s'est rendu compte que c'était
00:53:23 faux ! L'Union Européenne
00:53:25 n'a absolument pas renoncé,
00:53:27 comme ça a été dit par certains ce week-end,
00:53:29 à donner des aides
00:53:31 aux Palestiniens. Donc
00:53:33 pourquoi est-ce qu'elle continue ? Il y a des
00:53:35 pays censés en Europe, il y a des exécutifs
00:53:37 intelligents, il y a des gens qui ne
00:53:39 supportent pas le Hamas,
00:53:41 à la tête des exécutifs, donc pourquoi continue-t-il
00:53:43 à payer des subventions ?
00:53:45 - Surtout...
00:53:47 - Ariella !
00:53:49 - Surtout... je m'excuse...
00:53:51 Surtout que le Qatar
00:53:53 donne des millions de
00:53:55 dollars au Hamas.
00:53:57 - Oui...
00:53:59 - Et qu'Israël a demandé
00:54:01 que ça passe
00:54:03 par l'autorité
00:54:05 palestinienne, par Abbas,
00:54:07 directement
00:54:09 à la population gazaouie,
00:54:11 et ça n'a pas marché.
00:54:13 - Ça n'a pas marché parce que le Hamas
00:54:15 s'est interposé à récupérer une part
00:54:17 non négligeable des sommes. - Bien sûr.
00:54:19 - Restez avec nous, restez avec nous,
00:54:21 Ariella. - Excusez-moi.
00:54:23 - Allez-y, restez avec nous. - 17 000...
00:54:25 - Oui, allez-y. - 17 000 gazaouis
00:54:27 qui viennent travailler en Israël,
00:54:29 ils payent
00:54:31 20% de ce qu'ils touchent
00:54:33 au Hamas. - Oui, tout à fait,
00:54:35 qui interceptent à la frontière
00:54:37 ces gazaouis,
00:54:39 mettant la main à un Hamas pour récupérer l'argent
00:54:41 gagné par ces
00:54:43 ouvriers gazaouis qui viennent
00:54:45 bosser en Israël. Mesdames, messieurs,
00:54:47 les 14h10, à tout
00:54:49 de suite.
00:54:51 Contactez-nous gratuitement via l'appli
00:54:53 RTL ou au 3210.
00:54:55 Les auditeurs ont
00:54:57 la parole avec Eric Brunet
00:54:59 sur RTL. - 14h13,
00:55:01 nous parlons d'Israël, le traumatisme causé
00:55:03 par cette attaque terroriste. J'en profite pour
00:55:05 redire ce que j'ai dit tout à l'heure, les amis.
00:55:07 Je vois des gens qui me disent
00:55:09 "mais nous aimerions parler de Gaza,
00:55:11 nous aimerions parler de cette situation étonnable".
00:55:13 Je le redis très fort et
00:55:15 très puissamment, mon intention
00:55:17 n'est pas de faire une émission hémiplégique
00:55:19 où on ne parle que d'Israël
00:55:21 et on oublie les
00:55:23 gazaouis, c'est pas du tout mon sujet. On en parlera
00:55:25 demain, après-demain.
00:55:27 Laissez-nous un petit peu de temps
00:55:29 nous à RTL pour
00:55:31 parler d'une tragédie
00:55:33 qui est celle du terrorisme.
00:55:35 On parle de terrorisme maintenant.
00:55:37 Donc on va parler après d'une autre
00:55:39 tragédie qui est celle de la vie quotidienne
00:55:41 des habitants de la bande
00:55:43 de Gaza. Et là on en parlera
00:55:45 vraiment, vraiment, mesdames, messieurs.
00:55:47 Et croyez-moi, je vous étonnerai sur ce sujet.
00:55:49 Mais pour l'instant,
00:55:51 l'heure
00:55:53 est vraiment à
00:55:55 l'écoute. Il faut écouter
00:55:57 ceux qui souffrent
00:55:59 en Israël, si vous êtes d'accord.
00:56:01 Beaucoup d'appels me dit-on.
00:56:03 Qui est-ce que je prends ? Victor, on prend
00:56:05 Paul, vous voulez que je prenne quoi ? - Eh bien on prend mon Paul !
00:56:07 - Paul ! - Tu nous appelles de Paris ! - Paul, mon cher
00:56:09 Paul, bonjour. Vous êtes
00:56:11 médecin français me dit-on.
00:56:13 - Exactement, même d'origine arménienne.
00:56:15 - Arménienne, oui.
00:56:17 - Eh bien voilà, je voulais,
00:56:19 en tant qu'Arménien, dire toute
00:56:21 la consolation
00:56:23 que je peux apporter au peuple juif,
00:56:25 à Israël, parce qu'ils sont
00:56:27 dans un état de...
00:56:29 de terrible,
00:56:31 de sidération.
00:56:33 Je suis en même temps victimologue.
00:56:35 Donc c'est aussi en tant que
00:56:37 victimologue que je parle,
00:56:39 parce que nous, le peuple juif
00:56:41 a été toujours le bouc émissaire
00:56:43 de...
00:56:45 d'antisémitisme
00:56:47 au niveau de son histoire.
00:56:49 Et actuellement, avec l'état d'Israël,
00:56:51 Israël n'est plus
00:56:53 qu'un bouc émissaire.
00:56:55 Et ça, c'est terminé.
00:56:57 Et...
00:56:59 c'est vrai que je voulais témoigner aussi
00:57:01 de cette folie qui a pris
00:57:03 ce monde, j'allais dire,
00:57:05 islamique, extrémiste,
00:57:07 qui a pris ces...
00:57:09 ces... ces gazaouis
00:57:11 de cette folie.
00:57:13 - Vous savez, je le redis, Paul,
00:57:15 mais franchement, il faut le dire
00:57:17 et le répéter,
00:57:19 on parle d'une organisation
00:57:21 terroriste, et je ne veux...
00:57:23 Je sais que le pas d'amalgame, il n'y a rien
00:57:25 de plus banal à chaque fois qu'il y a un attentat,
00:57:27 on le dit, pas d'amalgame.
00:57:29 Mais il faut le répéter.
00:57:31 Moi, je vous donne mon exemple, j'ai 3-4 copains
00:57:33 français, musulmans,
00:57:35 un algérien, je pense à 2 tunisiens,
00:57:37 un algérien, notre amant,
00:57:39 et quand on a des copains d'origine du Maroc,
00:57:41 j'en ai plein, j'en ai pas un qui
00:57:43 sincèrement peut rentrer
00:57:45 en connivence intellectuelle une seconde
00:57:47 avec le Hamas,
00:57:49 avec le Hamas. Eux, ils me disent, ils me disent,
00:57:51 "Mais tu ne peux pas imaginer à quel point
00:57:53 les gens là-bas sont d'abord
00:57:55 endoctrinés, mais surtout pris en otage,
00:57:57 pris en otage par le Hamas."
00:57:59 Donc ça, c'est important de le dire, parce que
00:58:01 je ne voudrais pas que... - Je suis d'accord avec toi,
00:58:03 mais je pense
00:58:05 que tu as raison de dire les premiers
00:58:07 euh...
00:58:09 euh...
00:58:11 les premiers qui souffrent, ce sont le peuple
00:58:13 yadaoui. - Ah bah oui. - C'est tout à fait de ton
00:58:15 avis. Maintenant, j'aurais aimé
00:58:17 voir hier soir, il y avait des arméniens
00:58:19 dont je faisais partie, il y avait des iraniens,
00:58:21 j'aurais aimé voir des
00:58:23 algériens soutenant Israël,
00:58:25 j'aurais aimé voir des marocains soutenant Israël.
00:58:27 Ça voudrait dire que
00:58:29 tout... que cette
00:58:31 population... - Il y en avait peut-être, hein,
00:58:33 Paul, il y en avait probablement, hein.
00:58:35 - Ah je... - Est-ce qu'il y avait une...
00:58:37 Alors peut-être, je...
00:58:39 je suis tout à fait d'accord. Est-ce qu'il y avait
00:58:41 une banderole ? Est-ce qu'on a filmé ces banderoles ?
00:58:43 Ou dans ce cas-là, est-ce qu'ils interviennent
00:58:45 à ton op-ed ?
00:58:47 Ça aurait été très bien.
00:58:49 Mais ce que je voulais dire dans ce conflit
00:58:51 avec ces terroristes du Hamas,
00:58:53 ils veulent entraîner
00:58:55 le monde dans une spirale
00:58:57 infernale de
00:58:59 destruction. - Hum.
00:59:01 - Un peu comme, j'allais dire, comme a fait
00:59:03 Jean-Mélenchon. Je veux dire, on peut pas...
00:59:05 Il faut relire l'histoire du peuple
00:59:07 juif. Le peuple juif
00:59:09 a donné de nombreux prix
00:59:11 Nobel. Je veux dire, ce sont un peuple
00:59:13 qui ont une vocation de donner.
00:59:15 Tu le sais très bien,
00:59:17 c'est un peuple qui est généreux
00:59:19 et qui est capable de donner,
00:59:21 même à ses pires ennemis.
00:59:23 Et je pense que... J'ai dit...
00:59:25 Pour te dire, j'étais à ce
00:59:27 Bairrocks, personnellement, il y a
00:59:29 4 ou 5 ans de ça, et j'ai vu ce Bairrocks.
00:59:31 C'est une ville absolument
00:59:33 magnifique, mignonne,
00:59:35 des fleurs partout, des immeubles,
00:59:37 très beaux. Dans les écoles,
00:59:39 il y avait des abris
00:59:41 anti-missiles pour que
00:59:43 les enfants puissent aller se cacher
00:59:45 sous ces abris.
00:59:47 Il faut savoir que
00:59:49 Israël est une démocratie,
00:59:51 bien sûr avec ses forces et ses
00:59:53 faiblesses. Et toute démocratie
00:59:55 digne de son nom
00:59:57 doit soutenir
00:59:59 Israël d'une manière
01:00:01 inconditionnelle.
01:00:03 C'est l'avenir de nos démocraties.
01:00:05 Bien sûr,
01:00:07 Israël a ses faiblesses, comme tout
01:00:09 homme, tout un chacun a ses
01:00:11 faiblesses. Mais il faut soutenir
01:00:13 Israël actuellement, parce qu'il en va
01:00:15 de notre liberté, il en va
01:00:17 de notre avenir, à nous tous
01:00:19 de nos démocraties.
01:00:21 - Merci Paul.
01:00:23 Paul, médecin
01:00:25 français d'origine arménienne.
01:00:27 - Si tu permets, je vais juste rajouter ceci.
01:00:29 Nous voulons avec
01:00:31 notre association qui s'appelle Sasoun,
01:00:33 les Arméniens
01:00:35 amis d'Israël, nous voulons réaffirmer
01:00:37 notre soutien indéfectible
01:00:39 à l'État d'Israël, et à
01:00:41 Jérusalem comme capitale.
01:00:43 Les Arméniens,
01:00:45 comme les Juifs, ont donné
01:00:47 leur sang à la France
01:00:49 pour que la France soit la France
01:00:51 actuellement. Et ça, il ne faut pas
01:00:53 l'oublier, si la France actuellement
01:00:55 existe, en partie
01:00:57 c'est grâce à ces Juifs
01:00:59 et à ces Arméniens
01:01:01 qui ont combattu avec la Résistance.
01:01:03 - Oui, Paul, bien sûr.
01:01:05 Mais là, moi qui suis passionné
01:01:07 d'histoire, c'est grâce
01:01:09 à aussi
01:01:11 tous ceux qui étaient dans ce qu'on appelait à l'époque
01:01:13 l'Empire colonial,
01:01:15 qui, lors de la Seconde
01:01:17 Guerre mondiale, ont participé,
01:01:19 par exemple, ce n'est qu'un exemple, à la libération de Paris,
01:01:21 ou en partie à la
01:01:23 guerre de 14-18 également.
01:01:25 Donc ça dépasse largement
01:01:27 les Juifs, les Arméniens.
01:01:29 La réalité, c'est que, voilà,
01:01:31 si on va vers les tirailleurs sénégalais, par exemple,
01:01:33 on se rend compte que c'était ce qu'on appelait
01:01:35 à l'époque l'Empire.
01:01:37 - Voilà, en tout cas, joli témoignage de ce Français
01:01:39 Arménien. On se retrouve
01:01:41 dans une poignée de secondes, et nous sommes
01:01:43 encore une fois au standard submergé par vos témoignages.
01:01:45 A tout de suite.
01:01:47 [Générique]
01:01:49 13h-14h30
01:01:51 Les auditeurs ont la parole
01:01:53 Avec Eric Brunet sur RTL
01:01:55 Eric Brunet
01:01:57 Les auditeurs ont la parole sur RTL
01:01:59 - Allez, on va prendre
01:02:01 Mathieu qui m'appelle de Château-Thierry.
01:02:03 Tiens, mon cher Mathieu, bonjour.
01:02:05 - Oui, bonjour Eric.
01:02:07 - Bon, Château-Thierry n'est pas en Israël, hein ?
01:02:09 - Non, pas du tout.
01:02:11 - Que faites-vous dans la vie, mon cher Mathieu ?
01:02:13 - Je suis agriculteur.
01:02:15 - Qu'est-ce que vous vouliez me dire sur cette
01:02:17 frappe, ces frappes violentes
01:02:19 perpétrées par le Hamas,
01:02:21 mouvement terroriste sur le sol d'Israël
01:02:23 samedi matin à l'aube, et dont on mesure
01:02:25 les ondes de choc, les répercussions
01:02:27 maintenant, on voit bien que cette affaire ne va pas
01:02:29 s'arrêter là, et que ça va envenimer
01:02:31 considérablement la situation en Israël.
01:02:33 - Vous avez employé
01:02:35 le mot, c'est un groupe terroriste
01:02:37 qui s'en est pris à un
01:02:39 pays démocratique,
01:02:41 un peuple qui a déjà beaucoup
01:02:43 souffert, et pour amener
01:02:45 ça, alors déjà, je trouve ça horrible
01:02:47 en tant que père de famille, s'imaginer
01:02:49 les conditions dans lesquelles ces abattages
01:02:51 ont eu lieu, les viols, enfin, c'est vraiment...
01:02:53 Moi, ça me prend vraiment au trip,
01:02:55 je trouve que c'est vraiment l'horreur, c'est horrifiant
01:02:57 de vous désimaginer ça, enfin,
01:02:59 moi, ça me bouleverse.
01:03:01 Et pour faire un parallèle
01:03:03 avec la politique française, quand je vois
01:03:05 depuis quelques jours le jeu dangereux de la
01:03:07 France insoumise, qui est ambigüe,
01:03:09 comme elle l'est tout le temps,
01:03:11 qui n'appelle pas un chat un chat,
01:03:13 encore ce matin Mathilde Panot, qui ne qualifie
01:03:15 pas la masse de mouvements
01:03:17 terroristes, mais qu'est-ce que je me demande, vraiment,
01:03:19 ce qu'ils recherchent, enfin...
01:03:21 - Elle hésite, c'est incroyable, on lui pose la question,
01:03:23 elle dit "bon, mais non, mais oui,
01:03:25 il y a eu ça", elle hésite,
01:03:27 et crime de guerre, elle arrive à le lâcher,
01:03:29 mais en bredouillant, c'est pas...
01:03:31 sous la pression du journaliste, hein.
01:03:33 - Mais jusqu'où iront-ils pour être élus,
01:03:35 en fait ? On a vraiment l'impression que
01:03:37 la fin justifie tous les moyens, mais c'est inquiétant,
01:03:39 il y a une responsabilité,
01:03:41 je comprends pas qu'un...
01:03:43 je comprends pas que,
01:03:45 dans notre pays, on peut se tenir ce genre de discours,
01:03:47 je trouve ça dingue, et j'en veux aussi,
01:03:49 quelque part, un peu, aux allées de la nuque,
01:03:51 ce qu'on fait mine de découvrir
01:03:53 ces outrances, on voit bien
01:03:55 cette ambiguïté qu'on a eue aussi vis-à-vis
01:03:57 des forces de l'ordre, parfois,
01:03:59 et vraiment, moi, c'est...
01:04:01 c'est peut-être un détail, mais
01:04:03 encore une fois, ça pourrait être un poussocrime,
01:04:05 je crains, enfin, je me projette pas,
01:04:07 mais je trouve que sur ce...
01:04:09 encore 72 heures après ce qui est arrivé,
01:04:11 il devrait y avoir une union
01:04:13 pour reconnaître que c'est inadmissible,
01:04:15 que c'est pas acceptable, et...
01:04:17 enfin, je trouve ça, en termes de responsabilité,
01:04:19 je trouve ça horrifiant. - Mais ce qui est encore plus horrifiant,
01:04:21 c'est que moi, j'ai le sentiment que les haines sont recuites,
01:04:23 que la partaille,
01:04:25 d'entre guillemets,
01:04:27 est là, et je ne peux pas
01:04:29 imaginer une seconde que ça aille mieux,
01:04:31 c'est terrible, mais
01:04:33 d'année en année,
01:04:35 ça va de plus en plus mal,
01:04:37 la situation est là, elle est dure, il va falloir que
01:04:39 tout le monde, la communauté internationale
01:04:41 d'Israël, prenne en compte
01:04:43 la réalité de Gaza,
01:04:45 il va falloir trouver des solutions, c'est-à-dire que si on ne trouve pas
01:04:47 de solutions, ça ira toujours
01:04:49 plus mal, parce que les armes sont de plus en plus
01:04:51 perfectionnées, les missiles,
01:04:53 les roquettes utilisées par les Gazaouis,
01:04:55 et dans tous les sens, donc...
01:04:57 le soutien logistique de l'Iran
01:04:59 sera là, donc ça va
01:05:01 taper toujours de plus en plus violemment,
01:05:03 donc il va falloir trouver une solution
01:05:05 pour qu'il y ait une coexistence,
01:05:07 on ne demande pas qu'ils soient amis,
01:05:09 mais juste que ça puisse coexister,
01:05:11 ça serait déjà pas mal, Mathieu.
01:05:13 - Espérons que les
01:05:15 grands pays internationaux
01:05:17 aient aussi plus de responsabilités
01:05:19 que nos modestes
01:05:21 partis politiques
01:05:23 empêtrés dans leurs petits calculs électoraux,
01:05:25 je le souhaite, parce qu'on pourrait imaginer
01:05:27 d'avoir des grands ensembles, la Russie
01:05:29 qui allait plutôt dans le sens de la
01:05:31 Palestine, alors finalement, on ne les
01:05:33 imaginerait pas forcément dans cette direction-là, mais
01:05:35 il y a un risque de
01:05:37 prise de posture, et je pense
01:05:39 quand même un risque de conflit, donc voilà,
01:05:41 au moins en France, je trouve dommage qu'on n'arrive pas à avoir
01:05:43 une union nationale pour dire bon,
01:05:45 il y a un conflit, c'est très compliqué,
01:05:47 il y a des torts des deux côtés, et là, aujourd'hui, on ne peut pas
01:05:49 accepter ce qui s'est passé, et ça, c'est...
01:05:51 je trouve ça... horrifiant.
01:05:53 - Merci Mathieu,
01:05:55 ils sont brillants, les agriculteurs de Château-Thierry,
01:05:57 ils ont fait l'ENA
01:05:59 ou Polytechnique, les agriculteurs de Château-Thierry.
01:06:01 Merci Mathieu, belle
01:06:03 après-midi à vous,
01:06:05 et j'accueille Jean-Alphonse Richard.
01:06:07 Bonjour Jean-Alphonse, voici l'heure...
01:06:09 - Bonjour mon chéri, qui est l'heure du crime, avec aujourd'hui
01:06:11 les trois meurtres oubliés d'Epinal,
01:06:13 trois jeunes filles assassinées, juste
01:06:15 avant l'affaire Grégory. On en parle
01:06:17 tout de suite. - On en parle tout de suite, merci
01:06:19 Lisa Marie. - A demain. - A demain,
01:06:21 nous nous retrouvons à 13h, pour les
01:06:23 auditeurs, on la parole, merci de votre
01:06:25 fidélité, de vos nombreux coups de fil, de vos
01:06:27 nombreux messages, à demain.
01:06:29 ...
01:06:31 ...
01:06:33 ...
01:06:57 RTL.

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