L'INTÉGRALE - Les Auditeurs ont la parole du 20 juin 2024 - Vidéo Dailymotion

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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet du 20 juin 2024.

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00:00:00Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.

00:00:07Comme une envie aujourd'hui, ouvrir les auditeurs ont la parole avec cet événement cinématographique.

00:00:13La sortie vendredi 28 juin avec RTL de ce film, Le Comte de Monte-Cristo.

00:00:19Les réalisateurs sont là, Alexandre de La Patalière et Mathieu de Laporte.

00:00:23Béatrice, ça fait le 32-10, vous êtes plusieurs à avoir appelé.

00:00:26Béatrice, bonjour.

00:00:27Oui, bonjour Jean-Bastand.

00:00:29Qui est Béatrice ? Où êtes-vous ?

00:00:31Alors moi, je suis Béatrice, certes, plus qu'habituellement, mais là je suis en direct de New York.

00:00:37Ah ! Alors juste, est-ce que ça vous réjouit de cette sortie d'un Comte de Monte-Cristo,

00:00:44du Comte de Monte-Cristo sur les écrans vendredi prochain ?

00:00:47Ah bah écoutez, moi je l'attends avec impatience parce que je suis une grande admiratrice de Pierre Minet

00:00:52et puis donc j'ai hâte de voir cette version française du Comte de Monte-Cristo

00:00:57avec l'équipe de production en plus qui a réalisé les Trois Mousquetaires que j'ai adoré.

00:01:03Est-ce que, vous qui êtes à New York, tiens, est-ce que ça peut séduire le public américain anglo-saxon ?

00:01:10Ah bah je pense tout à fait parce que bon, je pense que vu la qualité que j'ai vue des Trois Mousquetaires

00:01:14avec nos chers amis cinéastes présents à vos côtés, je pense que là on est dans une catégorie très haut de gamme du cinéma français

00:01:23et donc il pourrait très bien y avoir un public américain qui soit très séduit par ce film français.

00:01:30Allez bien Béatrice, restez avec nous, restez avec nous, on va continuer à parler de cette sortie des Trois Mousquetaires

00:01:37mais tout de suite c'est le rappel des titres avec vous Céline Lambreau.

00:01:39Et ces appels à manifester lancés par plusieurs associations dont SOS Racisme et la Fondation des Femmes aujourd'hui à Paris

00:01:46et cela après le drame de Courbevoix, cette jeune fille de 12 ans violée samedi en région parisienne

00:01:53donc par des jeunes garçons du même âge ou presque sur fond d'antisémitisme.

00:02:00Gabriel Attal, le premier ministre, a appelé justement les responsables politiques à mettre des digues face à la montée de l'antisémitisme

00:02:07en pleine campagne politique des législatives.

00:02:11Et puis noter que le bilan des morts lors du grand pèlerinage en Arabie Saoudite à la Mecque dépasse désormais les 1000 victimes.

00:02:17C'est le décompte de l'agence France Presse qui a recensé les chiffres des différents pays d'où étaient originaires les pèlerins qui participaient à ce grand pèlerinage.

00:02:27Le temps pour cet après-midi, Peggy, avec encore beaucoup d'intempéries sur le pays.

00:02:31Oui, un temps plus vieux et orageux quasiment partout avec des pluies soutenues du côté de la Bretagne et des pays de la Loire

00:02:37mais aussi vers les Pyrénées et le Limousin.

00:02:39Je rappelle qu'il y a cinq départements en vigilance orange, pluie, inondation et orage sur le Nord-Ouest

00:02:43entre l'Île-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et la Sarthe.

00:02:45Et la Mayenne et le Maine-et-Loire sont en vigilance rouge pour crues en plus de pluie, inondation et orage.

00:02:52Les régions épargnées, parce qu'il y en a quelques-unes mais pas beaucoup, c'est uniquement sur les bords de Manches avec des éclaircies et du vent cet après-midi.

00:03:00Là, face à l'Atlantique, on va retrouver un temps sec et ça reste sec mais bien voilé sur la Corse.

00:03:04Tout ça sous des températures en baisse, surtout sur le Sud-Ouest mais toujours chaud dans l'Est.

00:03:0920 degrés à Biarritz, 21 à Tours ainsi qu'à Limoges, 22 à Paris, 25 à Nîmes, 27 à Clermont-Ferrand et Mulhouse, 28 à Toulon et 30 à Bastien.

00:03:19Merci Peggy.

00:03:20Merci Peggy Broche et à demain midi. Céline Landreau, vous connaissez l'adresse.

00:03:25Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.

00:03:31Oui, bonjour RTL. Dans tout ce lot de nouvelles tristouilles, je suis très contente d'apprendre que Le Comte de Montecristo a été de nouveau adapté avec l'acteur Pierre Niné.

00:03:42J'ai 53 ans mais je suis une amoureuse inconditionnelle des films de cape et d'épée avec Jean Marais et Gérard Barret.

00:03:51A chaque fois que ça passe à la télévision, je regarde parce que véritablement les combats, les décors, les costumes, ça permet de s'évader un peu

00:04:01même si on connaît le début de l'histoire et on connaît très vite la fin. C'est toujours le héros qui gagne.

00:04:06Il y a des années, j'ai aimé une jeune femme que j'allais épouser.

00:04:10Je porte ici un mandat d'arrêt pour le dénommer Edmond Dantes.

00:04:16Si Dantes nous a trahis, alors qu'il est le sort des traîtres.

00:04:19Je suis innocent ! J'ai rien fait, je suis innocent !

00:04:25Ça c'est un message que nous a laissé à l'instant sur le répondeur d'RTL Valéry, il y en a d'autres que vous écouterez.

00:04:30Puis c'était derrière, nous avons collé la bande-annonce de ce film Le Comte de Montecristo qui sort vendredi 28 juin à Stéphane Moutsoksan.

00:04:38C'est un événement, je suis sûr que c'est un événement qui dépasse largement les frontières de la France.

00:04:42C'était justement une des questions pour Alexandre et Mathieu.

00:04:45On écoutait Béatrice qui nous appelait de New York.

00:04:47Le film a été montré à Cannes, hors compétition, il y a quelques semaines.

00:04:50Est-ce que vous avez senti un appétit des Américains, d'accord, mais du reste du monde ?

00:04:56Est-ce que c'est un film qui va voyager aussi ?

00:04:58C'est un film ? Absolument !

00:05:00C'est vrai que le film a été très bien reçu déjà par la presse internationale, ce qui était très important pour nous,

00:05:06et notamment la presse américaine, ce n'est pas toujours le cas.

00:05:08Et c'est vrai que le film va voyager dans le monde entier.

00:05:12On ne connaît pas du tout encore son destin, c'est le début d'un voyage,

00:05:16mais il aura la chance, et j'espère qu'on pourra l'accompagner un peu,

00:05:20pour aller présenter le film un peu dans le monde entier dans l'année qui vient.

00:05:24Il y a quelques sorties en Europe cet été déjà,

00:05:26et puis après je crois qu'il y a l'Espagne et le Portugal au mois d'août,

00:05:29la Grèce au mois de septembre, puis après c'est partout,

00:05:31il y a le Japon, les Etats-Unis, l'Amérique latine, on va se promener j'espère.

00:05:35Vous êtes là pour parler de votre film, mais je risque une question plus générale.

00:05:39Pourquoi est-ce que le cinéma français est aussi peu enclin à toucher au patrimoine

00:05:48et aux films en costume ?

00:05:49Par exemple, pourquoi il n'y a jamais une Napoléon française ?

00:05:52Véritable, véritable !

00:05:53Un vrai Napoléon ambitieux ?

00:05:54En fait, c'est parce que ce sont des films qui coûtent extrêmement cher.

00:05:57C'est ça, c'est l'argent.

00:05:58Je pense qu'on est nombreux à être scénaristes et réalisateurs,

00:06:01à rêver de faire ce genre de films.

00:06:02Je pense qu'on aurait adoré faire un Napoléon,

00:06:05mais c'est des films qui demandent des risques de production considérables,

00:06:08et c'est pour ça qu'on a, nous, beaucoup, beaucoup de chance d'avoir,

00:06:11avec notre producteur Dimitri Rassam et Pathé,

00:06:14des partenaires qui ont envie de redonner justement au cinéma français,

00:06:18c'est l'aide de noblesse, de faire des grands films, des grandes fresques,

00:06:20mais c'est des risques considérables.

00:06:22C'est-à-dire que si jamais ça ne marche pas, vous perdez énormément, énormément d'argent.

00:06:25Vos trois Mousquetaires qui a fait un carton en France,

00:06:27comment il a été reçu par les publics étrangers ?

00:06:30Il a été bien reçu.

00:06:33Je pense que c'était aussi une très bonne nouvelle,

00:06:36le destin des Mousquetaires, donc à réaliser Martin Bourboulon.

00:06:39Et c'est aussi ça qui nous a permis de faire Montecristo.

00:06:45Moi, je pense qu'on a toujours été aussi cinéphiles,

00:06:48on a toujours aimé la diversité du cinéma français.

00:06:52C'est un des cinémas d'Europe qui a gardé une très grande diversité,

00:06:57mais c'est vrai que ce terrain-là, de ces grands films populaires,

00:07:00était un peu abandonné.

00:07:01Et nous, comme on avait envie de les voir et qu'ils n'existaient plus vraiment,

00:07:05on essaie d'en faire.

00:07:07Béatrice, toujours en direct de New York, vous êtes incroyable,

00:07:09vous nous appelez au 3210 de New York.

00:07:11Béatrice, vous voyez, je trouve qu'il y a vraiment moyen

00:07:15de reséduire ces Américains qui sont, on peut le dire,

00:07:18toujours un peu amoureux de la culture française,

00:07:20de notre histoire, de notre passé.

00:07:22Même un Américain de 2024, il sait vaguement ce que c'est qu'un Mousquetaire,

00:07:27et il sait vaguement ce que c'est que le conte de Montecristo.

00:07:30Il en a entendu parler.

00:07:31On peut aller les choper, là-dessus, les Américains, Béatrice.

00:07:34Moi, j'en suis convaincue absolument.

00:07:36Puisque, au niveau des États-Unis, avec les studios Warner Bros

00:07:40et Universal Studios que j'ai pu visiter l'année dernière,

00:07:43on voit justement quelles sont leurs capacités de faire des grandes productions.

00:07:48Et je pense qu'une grande production française comme celle

00:07:50qui s'apprête à sortir, je pense qu'en vraiment,

00:07:53ils peuvent être tout à fait séduits, et le public américain également.

00:07:56Avez-vous une question pour Alexandre Delapatelier et Mathieu Delaporte,

00:07:59les deux réalisateurs de cette grande fiction qu'on filme ?

00:08:03Alors, disons que la première question qui me vient,

00:08:05c'est depuis quand ce projet est né ?

00:08:07De vouloir en faire une énième version,

00:08:09puisqu'il y a déjà eu plusieurs films,

00:08:11voire même une série télé avec Gérard Depardieu, si je n'abuse.

00:08:14Et puis, ma deuxième question pourrait être,

00:08:16pourquoi Pierre Niné ? Est-ce qu'il y a eu d'autres acteurs en liste,

00:08:19avant le choix sur Pierre Niné ?

00:08:22Alors, déjà, merci de nous appeler de loin.

00:08:27C'est un projet qu'on porte depuis à peu près trois ans.

00:08:32Je pense qu'on rêvait depuis très longtemps,

00:08:35sans se l'avouer, d'adapter Montecristo,

00:08:39qui est vraiment un roman de référence pour Mathieu et pour moi.

00:08:42Et c'est vrai qu'on n'a pas tellement réfléchi aux autres adaptations,

00:08:48puisqu'on avait vraiment, nous, envie d'y apporter, je dirais, notre patte.

00:08:54Moi, j'ai un rapport particulier avec Montecristo,

00:08:56puisque mon père, Denis de La Patelière,

00:08:58qui était réalisateur, a réalisé une série Montecristo,

00:09:01fin des années 70, avec Jacques Weber.

00:09:04Pour la télévision.

00:09:06Pour la télévision, et que j'aime beaucoup.

00:09:08Et puis, c'est vrai que la série de José Daillon,

00:09:10avec Gérard Depardieu, a marqué les esprits.

00:09:12Et c'est aussi parce que c'est une histoire extraordinaire,

00:09:15et qui mérite d'être souvent, je pense, revisité,

00:09:18comme les grandes pièces du répertoire.

00:09:20Et ensuite, Pierre... Non, il était tout seul en liste.

00:09:23Non, Pierre, c'est vrai que quand nos producteurs nous ont demandé

00:09:26ce qu'on avait envie de faire, et qu'on a dit Montecristo,

00:09:28on leur a dit, nous, on ne voit qu'un seul acteur

00:09:31qui est capable de le faire, c'est Pierre Ninet.

00:09:33Qu'on connaissait pas, enfin, on connaissait comme tout à chacun,

00:09:35c'est-à-dire comme spectateur,

00:09:37parce que c'était un des éléments de notre adaptation,

00:09:40on voulait que ce soit les mêmes acteurs,

00:09:42qui jouent 20 ans et 40 ans,

00:09:44donc qui soient capables de jouer 20 ans, 30 ans, 40 ans,

00:09:47un acteur en prison très maigre, en même temps un marin musclé,

00:09:51incapable de jouer 3 ou 4 rôles,

00:09:53puisque quand il se venge, Edmond Dantes

00:09:55prend l'identité de plusieurs personnages,

00:09:57et au fond, une fois qu'on s'est dit tout ça,

00:09:59on s'est dit qu'il faut qu'on trouve un acteur de 30 ans,

00:10:01qui soit capable de faire tout ça,

00:10:03il n'y avait pas 36, et on a pensé que, pour nous,

00:10:05il n'y avait que Pierre, donc on a appelé Pierre,

00:10:07on lui a passé un petit coup de téléphone pour le rencontrer,

00:10:10et lui proposer de faire Montecristo,

00:10:12il se trouve que c'est un de ses livres de référence,

00:10:14qu'il rêvait d'être Edmond Dantes,

00:10:16donc il nous a dit go, et c'est devenu,

00:10:18c'est un film qu'on a vraiment, je dirais,

00:10:20signé tous les 3, nous on a écrit et réalisé,

00:10:22mais Pierre a été un partenaire de tous les instants.

00:10:24Merci Sandrine, merci Béatrice,

00:10:26embrassez tous les américains,

00:10:28les new-yorkaises et les new-yorkaises

00:10:30que vous croiserez aujourd'hui pour nous.

00:10:32Et je vous envoie du soleil,

00:10:34parce que je suis 33 degrés cet après-midi.

00:10:36Revenez vite dans le film en France.

00:10:38Vous savez quoi, on prend. Merci Béatrice,

00:10:40belle journée, une auditrice du bout du monde,

00:10:42qui est avec nous, qui écoute RTL.

00:10:44Sandrine est avec nous, bonjour Sandrine.

00:10:46Bonjour à tous.

00:10:48Vous n'êtes pas à New York, où êtes-vous Sandrine ?

00:10:50Alors moi je suis dans le 59,

00:10:52alors il y a un petit peu de soleil,

00:10:54mais pas plus que ça.

00:10:56Bon, est-ce que vous aviez vu

00:10:58les 3 mousquetaires tiens ?

00:11:00Ah bien sûr que oui !

00:11:02Moi c'est un thème qui me plaît énormément,

00:11:04puisque moi je suis une passionnée

00:11:06d'histoire, donc

00:11:08moi c'est des thèmes qui me parlent

00:11:10et que je vis en fait,

00:11:12en regardant les films finalement.

00:11:14Est-ce que franchement,

00:11:16le conte de Montecristo

00:11:18c'est pas le plus grand

00:11:20et le plus beau roman d'aventure

00:11:22de la littérature française ?

00:11:24Honnêtement je dirais oui.

00:11:26Je dirais oui

00:11:28parce que c'est une belle histoire,

00:11:30une histoire quand même au départ

00:11:32assez dure quand même, il faut dire la vérité,

00:11:34mais c'est une très jolie

00:11:36histoire. Moi je me souviens quand j'étais

00:11:38gamin et que j'ai vu

00:11:40la célèbre adaptation avec

00:11:42Jean Marais, etc, de la scène de l'évasion.

00:11:44Vous vous souvenez de la scène de l'évasion

00:11:46du château d'If

00:11:48quand il se fait passer Sandrine

00:11:50pour un détenu

00:11:52mort qu'on évacue

00:11:54dans le sac ? On est d'accord, oui.

00:11:56Il y a cette scène dans le film ?

00:11:58Oui, il y a cette scène,

00:12:00c'est amusant,

00:12:02c'est que vous écrivez trois lignes de scénario

00:12:04et puis vous vous retrouvez à passer à peu près

00:12:06350 heures à la préparer.

00:12:08Au fond c'est vrai que c'est une des scènes mythiques du livre,

00:12:10c'est qu'effectivement El Monantez se fait passer pour mort

00:12:12et donc on le met dans un sac

00:12:14et on le jette du haut du fort

00:12:16du château d'If pour qu'il aille se

00:12:18noyer, pour qu'il aille le corps reposer en mer

00:12:20et au fond une fois que

00:12:22le sac est dans l'eau,

00:12:24El Monantez essaie de sortir du sac dans lequel il a été ligoté.

00:12:26Et c'est une scène,

00:12:28on avait envie de faire une scène

00:12:30d'évasion comme on ne l'avait jamais vue

00:12:32et de ressentir la pression,

00:12:34le stress, est-ce que El Monantez

00:12:36va réussir à sortir du sac ? Donc c'est une scène

00:12:38qu'on a décidé de faire ce qu'on appelle en plan séquence,

00:12:40c'est-à-dire sans coupe, donc en temps réel.

00:12:42Donc on a décidé de jeter Pierre Ninet

00:12:44dans un sac, vraiment dans l'eau

00:12:46et de laisser se débrouiller

00:12:48ce qu'on a fait. Donc Pierre

00:12:50a donc travaillé l'apnée

00:12:52Mais non !

00:12:543 minutes 45 il tient, il nous a dit ce matin.

00:12:56Pendant plusieurs mois pour faire cette scène qu'il a faite.

00:12:58Non mais il ne tient pas 3 minutes 45.

00:13:00Si si, il a appris avec le champion

00:13:02du monde qui lui tient 11 minutes

00:13:04et Pierre Ninet est allé

00:13:06jusqu'à 3 minutes 45. Incroyable !

00:13:08Rien que ça, c'est fou

00:13:10ce que vous m'en racontez.

00:13:12Sandrine, est-ce que vous avez une question pour les deux réalisateurs

00:13:14qui sont là ? Oui tout à fait,

00:13:16moi j'en aurais même deux, si c'est possible

00:13:18forcément. Donc la première, est-ce que vous

00:13:20prévoyez éventuellement de faire

00:13:22Les Misérables ?

00:13:24Passer chez Hugo !

00:13:26Non mais par contre je crois,

00:13:28c'est peut-être une indiscrétion, mais je crois qu'il y a

00:13:30un projet de film, de grand film

00:13:32Les Misérables, que nous ne faisons pas nous, mais

00:13:34qui est en préparation actuellement.

00:13:36Réalisé par Fred Cavaillé.

00:13:38C'est Fred Cavaillé, je crois qu'il y a

00:13:40Vincent Lindon.

00:13:42Donc,

00:13:44vous pourrez donc voir,

00:13:46après avoir vu maintes fois Monte Cristo au cinéma,

00:13:48vous pourrez l'année prochaine

00:13:50aller voir Les Misérables.

00:13:52Et j'aurais une autre question.

00:13:54En fait, est-ce que vous avez déjà

00:13:56pensé, parce que nous avons

00:13:58vécu le 80ème anniversaire

00:14:00du débarquement il n'y a pas très longtemps,

00:14:02et n'avez-vous jamais pensé

00:14:04faire un film concernant

00:14:06Neustrèche, parce qu'on en a encore des vivants

00:14:08forcément, puisque moi j'ai un ami qui est

00:14:10bel et bien vivant et qui a

00:14:1298 ans actuellement. Vous n'avez

00:14:14jamais pensé en faire un film, étant donné

00:14:16que quand même vous êtes dans la

00:14:18thématique historique. Pas forcément

00:14:20sur le débarquement, moi je dirais plus sur la personne,

00:14:22sur une personne, sur la vie

00:14:24d'avant-guerre, de pendant la guerre,

00:14:26pendant le débarquement, et de l'après-guerre

00:14:28parce qu'en fait il y a eu aussi l'après-guerre pour ces hommes.

00:14:30Il se trouve que

00:14:32c'est une période historique qui nous

00:14:34passionne avec Alexandre, il se trouve

00:14:36qu'en plus nos familles, le père d'Alexandre

00:14:38est rentré dans la résistance,

00:14:40ma famille aussi a été très marquée par la guerre,

00:14:42et c'est évidemment, moi j'ai fait des

00:14:44études d'histoire, une période qui nous passionne,

00:14:46on a eu plusieurs projets, on réfléchit

00:14:48à des projets qui pourraient se passer pendant la Deuxième

00:14:50Guerre Mondiale, après il y a un énorme

00:14:52projet chez Pathé qui va sortir

00:14:54l'année prochaine, c'est De Gaulle en deux

00:14:56films, donc c'est un énorme projet

00:14:58donc on ne va peut-être pas tout de suite

00:15:00réfléchir.

00:15:02Il a été interrompu par un accident de moto,

00:15:04le projet était...

00:15:06Ah bah là le projet est tout à fait en cours.

00:15:08Il a été interrompu quelques instants,

00:15:10il y a un des comédiens qui s'est blessé.

00:15:12Mais le projet est en fin de

00:15:14tournage, c'est deux films,

00:15:16deux grands films qui traitent de toute la période

00:15:18de guerre, et donc

00:15:20en tout cas, moi je suis très impatient

00:15:22de voir le résultat. C'est Mathieu Kassovitz

00:15:24qui a eu un petit accident, qui n'a rien de grave,

00:15:26il s'est remis, il va mieux.

00:15:28On l'a vu à Cannes,

00:15:30on connait bien Mathieu et il

00:15:32allait en pleine forme.

00:15:34Philippe est avec nous,

00:15:36il a fait le 30 de 10, mon cher

00:15:38Philippe, bonjour. On sent que vous avez

00:15:40tous envie de cinéma

00:15:42en costume,

00:15:44de cinéma en costume.

00:15:46Oui, oui, oui.

00:15:48Toutes les personnes avant ont dit ce que je voulais dire

00:15:50mais je voulais simplement

00:15:52remercier et féliciter les deux réalisateurs

00:15:54pour m'avoir réconcilié

00:15:56avec le cinéma français,

00:15:58parce que, bon, j'adore le cinéma,

00:16:00mais les films français, je n'étais pas trop fan

00:16:02et depuis un certain

00:16:04temps, surtout les Trois Mousquetaires,

00:16:06je suis épaté

00:16:08par la qualité du film, la qualité

00:16:10des acteurs, les décors,

00:16:12et on a dû vous le dire, cette ligne d'une

00:16:14production hollywoodienne, et j'attends avec

00:16:16impatience le conte de Monte Cristo,

00:16:18j'ai réservé déjà les avant-premières

00:16:20et c'est vrai que,

00:16:22pour moi,

00:16:24c'est vrai que ce sont des réalisateurs de génie,

00:16:26donc ils ont

00:16:28tout compris au cinéma

00:16:30et c'est vrai que les films d'époque, les films

00:16:32sont très rares.

00:16:34Philippe,

00:16:36au passage, vous vous êtes battu pour

00:16:38imposer, vous disiez que c'est compliqué aujourd'hui,

00:16:40pour des raisons budgétaires, d'aller sur des films en costume.

00:16:42Vous vous êtes battu,

00:16:44ou on vous a dit, ah, non,

00:16:46franchement, c'est compliqué, c'est dur.

00:16:48Pas du tout.

00:16:50C'est pas si dur que ça.

00:16:52Les 3 muscletaires,

00:16:54nous ont soutenu dès le début, comme les 3 muscletaires

00:16:56ont été un succès, ça nous a ouvert la voie

00:16:58sur Monte Cristo.

00:17:00En plus, ce qui est génial

00:17:02aujourd'hui, c'est qu'on peut tourner

00:17:04en France, c'est-à-dire que l'intégralité du film

00:17:06a été tournée, mis à part une semaine

00:17:08qu'on a tournée à Malte, pour avoir

00:17:10du soleil au mois de novembre,

00:17:12l'intégralité du film est tournée, tous les décors sont des décors

00:17:14français, on l'a tourné en France,

00:17:16et ça c'est une chance, parce qu'il y a 20 ou 30 ans,

00:17:18on aime bien dire que tout va moins bien, mais il y a 20 ou 30 ans,

00:17:20par exemple, les productions françaises étaient obligées

00:17:22d'aller en République Tchèque,

00:17:24pour tourner, et aujourd'hui,

00:17:26le cinéma français,

00:17:28c'est génial, réinvestit le territoire français,

00:17:30donc les décors, vous allez voir

00:17:32dans le film, il y a près de 80 décors,

00:17:34tous plus beaux les uns que les autres,

00:17:36et tous passent en France, donc je trouve que c'est

00:17:38une chance, c'est très positif ça.

00:17:40Moi, j'ai une question qu'on m'a posée dans les couloirs

00:17:42de RTL depuis ce matin, ça sort le

00:17:4428 juin, qui est un vendredi,

00:17:46généralement en France, les films sortent le mercredi,

00:17:48c'est pour marquer les esprits, pour créer un événement ?

00:17:50On ne veut rien faire comme tout le monde,

00:17:52plus simplement pour se rapprocher

00:17:54de la fête du cinéma.

00:17:56Qui commence le 30.

00:17:58Je pense qu'on a tous voulu faire un grand

00:18:00film populaire qui s'adresse à tout le monde,

00:18:02et donc on trouvait ça super

00:18:04d'avoir l'opportunité de sortir le film

00:18:06à un moment où ce sont des places

00:18:08qui sont moins chères, et donc qui permettent

00:18:10de faire des sorties en famille,

00:18:12et donc on trouvait que c'était

00:18:14une opportunité qui correspondait aussi

00:18:16à l'esprit du film.

00:18:18Donc voilà, je sais que

00:18:20Jérôme Sédoux, qui est

00:18:22le grand Manitou de Pathé,

00:18:24lui milite depuis longtemps pour la sortie des films

00:18:26le vendredi, comme aux Etats-Unis,

00:18:28et donc c'était

00:18:30une occasion de ne pas faire comme tout le monde,

00:18:32et c'était bien.

00:18:34Merci Alexandre de La Patelière,

00:18:36merci Mathieu de La Porte, vous êtes tous les deux

00:18:38les réalisateurs de ce film-événement

00:18:40qui dure presque trois heures,

00:18:42qui sort non pas demain vendredi, mais la semaine prochaine,

00:18:44vendredi 28 juin,

00:18:46film RTL, qui est dans

00:18:48combien de salles ?

00:18:50Autour de 650, c'est ça ?

00:18:52Très belle sortie.

00:18:54Il y aura forcément un cinéma près de chez vous, précipitez-vous.

00:18:56Et je précise que la journée Comte de Mont-des-Cristaux,

00:18:58journée spéciale sur RTL, continue.

00:19:00Ce soir, à 18h40, nous recevrons

00:19:02Anaïs Demoustier, qui joue la belle

00:19:04Mercedes, et

00:19:06le salopard de l'affaire,

00:19:08Laurent Laffitte, rôle de composition, évidemment.

00:19:10Merci Stéphane Boutsok,

00:19:12merci messieurs,

00:19:14à votre film très courageux,

00:19:16que j'irai voir vendredi prochain.

00:19:18Mesdames, messieurs, dans un instant,

00:19:20on va parler des suites de ce tragique

00:19:22fait d'hiver, on est à Courbevoie, en région

00:19:24parisienne, cette agression,

00:19:26ce viol dont le caractère

00:19:28antisémite semble

00:19:30avérer, des gamins de 12 ans,

00:19:32de 13 ans, qui s'en prennent

00:19:34une enfant de 12 ans, 3210,

00:19:36on vous attend à tout de suite.

00:19:38Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL

00:19:40ou au 3210, 50 centimes la minute.

00:19:4213h, 14h30,

00:19:44les auditeurs

00:19:46ont la parole, avec Eric Brunet,

00:19:48sur RTL.

00:19:50Nous allons parler de ce viol

00:19:52qui suscite une émotion

00:19:54énorme en France, gigantesque

00:19:56en France. Nous sommes

00:19:58avec Myriam, bonjour ma chère Myriam.

00:20:00Bonjour monsieur Brunet, comment allez-vous ?

00:20:02Je vais bien, mais je suis

00:20:04absolument terrassé et révulsé

00:20:06par ce qui s'est passé, comme 68 millions

00:20:08de Français, j'imagine.

00:20:10Myriam, restez avec nous, je vais

00:20:12demander à nos deux journalistes,

00:20:14Sophie Neumeyer et Maxime Lévy du service

00:20:16police-justice d'RTL, de replanter

00:20:18les faits

00:20:20de cette

00:20:22tragédie. Sophie Neumeyer,

00:20:24vous avez le micro, pour tous ceux qui n'ont pas

00:20:26suivi exactement les faits,

00:20:28que s'est-il passé, quand ?

00:20:30Oui, effectivement, on a appris cette histoire

00:20:32en début de semaine, lors de la mise

00:20:34en examen de ces trois

00:20:36jeunes adolescents, mais les faits remontent

00:20:38à samedi, lorsqu'une jeune fille

00:20:40de 12 ans rentre

00:20:42chez elle et raconte en pleurs

00:20:44à ses parents, puis à la police,

00:20:46ce qu'elle a vécu, un calvaire

00:20:48infligé par trois

00:20:50jeunes enfants de

00:20:5212 et 13 ans. Elle explique que

00:20:54le plus jeune, celui âgé de 12 ans

00:20:56qu'elle connaît, l'a d'emblée saumé de s'expliquer

00:20:58pourquoi elle ne parle pas du fait

00:21:00qu'elle est juive. Il lui a posé de nombreuses questions

00:21:02sur Israël, avant en effet de la

00:21:04traiter de sale juive.

00:21:06Alors, on ne va pas vous détailler ici

00:21:08toute l'horreur

00:21:10des sévices qu'elle

00:21:12décrit, mais on peut dire qu'elle a été

00:21:14violée, puisque deux

00:21:16des adolescents ont été mis en examen

00:21:18pour cela. On peut

00:21:20aussi raconter qu'elle a été menacée,

00:21:22ils ont essayé de faire du chantage.

00:21:24Après s'en être pris

00:21:26à elle, ils l'ont menacée de

00:21:28s'en prendre encore à elle, à sa famille,

00:21:30si elle ne leur donnait pas 200 euros.

00:21:32Et voilà, finalement,

00:21:34ces trois jeunes ont pu être interpellés

00:21:36très rapidement et mis en

00:21:38examen, et deux d'entre eux

00:21:40se trouvent actuellement en prison

00:21:42puisqu'ils ont été placés en détention provisoire.

00:21:44Nous allons venir sur les faits

00:21:46pour l'instant, mais je voudrais votre

00:21:48réaction tout de suite, ma chère Myriam.

00:21:50Quel est votre profil ? Qui êtes-vous ?

00:21:52Dans quel coin de France habitez-vous ?

00:21:54Myriam.

00:21:56Oui, vous m'entendez, monsieur Brunet ?

00:21:58Très bien, très bien.

00:22:00Je suis enseignante en classe préparatoire,

00:22:02donc dans une prépa

00:22:04qu'on n'y parle pas.

00:22:06Alors,

00:22:08est-ce que vous m'autorisez

00:22:10à dire quelques mots ?

00:22:12Je vous en prie.

00:22:14Merci, monsieur Brunet.

00:22:16Bonjour, messieurs...

00:22:18Bonjour, les journalistes.

00:22:20Voilà, moi,

00:22:22ce qui m'a frappée, ce qui m'a glacée,

00:22:24c'est que les policiers eux-mêmes,

00:22:26lorsqu'ils ont consigné, en fait,

00:22:28le récit de cette petite fille,

00:22:30j'insiste là-dessus,

00:22:32sur le mot petite fille...

00:22:34Oui, je suis d'accord avec vous.

00:22:36Arrêtons de dire jeune fille.

00:22:38Une jeune fille à 15 ans ou 16 ans.

00:22:40Vous savez, avant d'être enseignante

00:22:42en classe préparatoire,

00:22:44et l'émotion m'étreint, pardonnez-moi,

00:22:46pardonnez mon émotion grandissante,

00:22:48j'ai été enseignante de collège

00:22:50et de lycée pendant 26 années

00:22:52consécutives.

00:22:54Et vous savez,

00:22:56pour moi,

00:22:58lorsque j'ai entendu le mot jeune fille,

00:23:00ce n'est pas la mère qui a parlé,

00:23:02mais l'enseignante,

00:23:04je voyais une petite fille,

00:23:06une toute petite fille comme celle

00:23:08accueillie dans mes classes,

00:23:10quatre matins,

00:23:12quatre matinées par semaine

00:23:14et qui me regardait avec leurs yeux d'enfant.

00:23:16Alors j'aurais bien aimé

00:23:18et j'aurais voulu que l'on emploie

00:23:20le mot enfant.

00:23:22Alors ce qui m'a glacée, ce qui m'a pétrifiée,

00:23:24c'est le mot calvaire

00:23:26qui a été repris par les policiers

00:23:28et enquêteurs, un mot insoutenable

00:23:30en fait. Ce qu'elle a vécu

00:23:32dans un local désaffecté

00:23:34d'une ancienne crèche,

00:23:36on menace de la brûler,

00:23:38on la traite de sale

00:23:40juive, puis viennent

00:23:42ensuite les viols et les agressions

00:23:44sexuelles. Monsieur

00:23:46Emmanuel Macron, Monsieur le Président

00:23:48de la République, pour lequel j'ai

00:23:50beaucoup de respect aussi,

00:23:52vu sa fonction, donc je respecte

00:23:54également sa fonction, a demandé

00:23:56au Conseil des ministres qu'un temps d'échange

00:23:58soit et lieu

00:24:00dans les prochains jours dans les écoles sur le racisme

00:24:02et l'antisémitisme. Eh bien

00:24:04non, je crois que nous avons touché

00:24:06le fond de l'ignoble, de l'abjection,

00:24:08de l'abomination.

00:24:10C'est l'affaire de nous

00:24:12toutes et des parents

00:24:14de ces enfants

00:24:16qui ont commis cette monstruosité.

00:24:18Myriam,

00:24:20Myriam,

00:24:22vous m'écoutez,

00:24:24ce qui me

00:24:26terrasse dans cette affaire

00:24:28c'est que beaucoup de choses

00:24:30sont faites à l'école et je me dis que

00:24:32peut-être qu'il faut

00:24:34activer d'autres leviers. Vous savez

00:24:36le jour du bac, l'épreuve

00:24:38de philo, il y a eu un texte de

00:24:40Simone Veil, mais Simone Veil la

00:24:42philosophe avec un W, pas

00:24:44Simone Veil, que nous connaissons bien

00:24:46en France.

00:24:48Et il y a eu une épreuve

00:24:50sur le statut de la condition

00:24:52ouvrière et des

00:24:54milliers, des milliers

00:24:56de jeunes futurs bacheliers

00:24:58se sont trompés. Ils ont parlé

00:25:00de Simone Veil alors que c'était sur la condition

00:25:02ouvrière et ils ont fait un devoir sur

00:25:04l'antisémitisme

00:25:06en pensant faire du zèle, etc.

00:25:08Bon, bref, il y a eu sur les réseaux sociaux

00:25:10beaucoup de jeunes qui se sont dit, bah, quel dommage

00:25:12je me suis trompé, je vais passer à côté du sujet.

00:25:14Si je vous dis ça, Myriam,

00:25:16c'est parce que le boulot ont été faits.

00:25:18Ces petits gamins qui se sont trompés en banlieue

00:25:20dans le sud, dans l'ouest de la France,

00:25:22ils se sont trompés parce qu'ils avaient entendu

00:25:24parler de Simone Veil, de la

00:25:26Shoah, de l'antisémitisme.

00:25:28Ils se sont trompés parce qu'on leur

00:25:30en a beaucoup parlé à l'école.

00:25:32Et malgré ça,

00:25:34il y a des actes aussi odieux que ceux

00:25:36qu'on a vus, dont on parle

00:25:38en ce moment même. Et si

00:25:40le problème, Myriam, ça n'était pas

00:25:42l'école, mais les parents,

00:25:44mais les grands frères,

00:25:46mais l'environnement socio-culturel,

00:25:48comme on dit. C'est pour ça que je vous ai raconté cette anecdote.

00:25:50Myriam.

00:25:52Elle est révélatrice, évidemment, du

00:25:54travail de

00:25:56comment engranger des connaissances

00:25:58à l'école. Je dis bien des connaissances

00:26:00lesquelles connaissances sont véhiculées

00:26:02par le biais de l'école, cette

00:26:04merveilleuse école de la République qui nous a

00:26:06toutes et tous vu naître et appris des choses

00:26:08merveilleuses. Moi, je dis

00:26:10simplement dans une question

00:26:12père et mère

00:26:14de ces enfants, où étiez-vous

00:26:16ce samedi ?

00:26:18Myriam, Myriam,

00:26:20restez avec nous. Je veux que nous répondions

00:26:22à cette question des parents,

00:26:24voilà, de cette hypothèse des parents.

00:26:26Restez avec nous, on en parle dans un instant.

00:26:28Éric Brunet vous donne la parole

00:26:30sur RTL.

00:26:32Les auditeurs

00:26:34ont la parole avec Éric Brunet

00:26:36sur RTL. Bonjour, je vous

00:26:38appelle par rapport à la jeune fille

00:26:40qui a été victime d'un

00:26:42viol et qui a été traitée de juive

00:26:44à 12 ans. Alors effectivement,

00:26:46on en parle beaucoup parce qu'elle

00:26:48a été traitée de juive, mais

00:26:50elle a été violée à 12 ans.

00:26:52Une gamine a été violée

00:26:54à 12 ans. Certes, elle s'est fait

00:26:56traiter de juive, mais une gamine a été

00:26:58violée à 12 ans par

00:27:00deux gamins,

00:27:02je ne vais pas dire des mots

00:27:04méchants, mais bon,

00:27:06par deux gamins de 13 ans. Imagine

00:27:08ce qu'ils peuvent faire à 20 ans, à 30 ans.

00:27:10Voilà,

00:27:12un message qui vient d'arriver sur notre

00:27:14répondeur. Qu'est-ce qu'on sait,

00:27:16vous qui êtes journaliste et qui suivez

00:27:18cette affaire de presse, Sophie Neumeyer

00:27:20et Maxime Lévy, service police-justice

00:27:22d'RTL, qu'est-ce qu'on sait de ces

00:27:24trois gamins ?

00:27:26Ce sont des gamins qui ont 13 ans.

00:27:28Absolument, on ne sait pas grand-chose,

00:27:30alors on sait leur âge déjà, un enfant de 12 ans

00:27:32et deux autres

00:27:34enfants de 13 ans.

00:27:36Tout à fait, ce sont les deux enfants de 13 ans

00:27:38qui sont poursuivis pour le viol,

00:27:40les trois sont poursuivis pour le reste,

00:27:42c'est-à-dire les violences, les menaces, les insultes

00:27:44antisémites.

00:27:46On sait qu'ils sont

00:27:48du coin, ils sont du département

00:27:50du Déo-de-Seine, l'un d'eux

00:27:52connaissait bien la victime par le passé.

00:27:54Sinon, pour le reste, on ne sait pas grand-chose,

00:27:56on ne sait pas s'ils sont déscolarisés,

00:27:58on ne sait pas s'ils ont des problèmes familiaux

00:28:00ou pas, d'ailleurs, on ne sait pas s'ils sont

00:28:02en décrochage, on ne sait pas si

00:28:04ça pourrait paraître bizarre

00:28:06à cet âge-là, s'ils sont même connus de la justice

00:28:08ou de la police, ça on ne le sait pas.

00:28:10Mais, voilà, on sait

00:28:12qu'ils, comme beaucoup d'enfants de leur âge

00:28:14qui communiquent entre eux via les réseaux sociaux,

00:28:16via Snapchat, voilà.

00:28:18Voilà un peu le portrait qu'on peut en faire

00:28:20pour l'instant, c'est un portrait qui n'est pas très complet, mais

00:28:22voilà ce qu'on sait.

00:28:24Ce qui va être très important, c'est de

00:28:26connaître le milieu socio-culturel,

00:28:28la religion aussi, je pense que dans le débat

00:28:30de la campagne électorale actuelle,

00:28:32cette affaire va télescoper

00:28:34la politique dont la dimension religieuse

00:28:36va être intéressante, socio-culturel,

00:28:38le milieu familial, comment sont les parents,

00:28:40que disent-ils, que pensent-ils ?

00:28:42Tous ces aspects-là, beaucoup de gens

00:28:44vont vouloir les connaître assez rapidement, Maxime.

00:28:46Ce qui est intéressant, c'est ce que disait l'auditeur

00:28:48juste avant, c'est qu'effectivement, il y a eu des

00:28:50propos en tout cas rapportés par la victime

00:28:52des questions des propos antisémites, donc ça, ça pose

00:28:54la question, effectivement, de savoir comment

00:28:56ils ont pu être baignés là-dedans, etc.

00:28:58À 12 ans ! Et aussi de savoir

00:29:00ce qui est aussi très

00:29:02important, c'est pour le viol, comment dire,

00:29:04ça va être intéressant de savoir aussi, au niveau

00:29:06psychiatrique, au niveau, et puis au niveau plus

00:29:08socio-culturel, au niveau de l'entourage

00:29:10de ces enfants, comment ils ont pu

00:29:12accéder à une telle violence

00:29:14et à un tel déchaînement de violence.

00:29:16Edi, FL3210, mon cher Edi, bonjour.

00:29:18Bonjour les gars.

00:29:20Depuis tout à l'heure, je vous écoute

00:29:22avant de vous arrêter.

00:29:24Il y a longtemps que la justice a failli, que ce soit pour un viol,

00:29:26que ce soit pour un vol, normalement, tu dois être condamné,

00:29:28n'importe quoi, de l'âge ou quoi, ou que c'est une

00:29:30juive, ou que c'est une française, ou quoi,

00:29:32là, on part un peu trop dans le

00:29:34rang des étoiles.

00:29:36Pour moi, franchement,

00:29:38il est temps, justement, que la justice,

00:29:40il se passe du ménage là-dedans, moi aussi,

00:29:42tout le monde saute là-dedans, et qu'ils prennent des gens compétents

00:29:44qui... Edi,

00:29:46j'entends votre colère et votre émoi, je la sens

00:29:48à l'antenne, mais

00:29:50c'est des gamins de la justice, qu'est-ce que vous voulez

00:29:52qu'elles fassent, la justice ? Elles ne les connaissaient même pas,

00:29:54ces gamins qui ont 12 ou 13 ans !

00:29:56Et l'autre, il dit ça, n'importe quoi,

00:29:58on s'en fout de l'âge, il a violé une gamine,

00:30:00c'est condamné, ou ses parents, ils payent.

00:30:02Et ses parents, après, ils vont peut-être le mater, mais il faut payer plus fort,

00:30:04ah non non, c'est la prière qui est à prison,

00:30:06les parents ne sont peut-être pas au courant,

00:30:08c'est bien le violeur. Il faut quand même rappeler que

00:30:10des adolescents, et ceux qui sont mis en examen pour viol,

00:30:12dorment en ce moment, et sont en ce moment

00:30:14en prison, en prison en provisoire, donc la justice

00:30:16est en train de passer, elle fait d'abord son travail,

00:30:18la justice... Voilà, il y a une enquête

00:30:20qui est en train d'être...

00:30:22Non mais moi ce qui me fascine dans cette histoire c'est que le point de départ,

00:30:26ça c'est l'enquête, on ne va pas fantasmer des faits à propos desquels on sait assez peu de choses finalement,

00:30:34mais le point de départ c'est un ami de cette petite fille de 12 ans,

00:30:38une fréquentation qui a son âge, lui il a 12 ans aussi,

00:30:4312 ans ! Il a peut-être même pas mué, 12 ans sont des enfants,

00:30:47il lui dit donc tu es juive, pourquoi tu nous le cachais, pourquoi tu nous le camouflais ?

00:30:53C'est une espèce de conversation comme ça, bâton rompu, ils sont en train de marcher,

00:30:58et il la conduit vers ce local désaffecté, c'est ça ?

00:31:02Donc il semblerait quand même que l'aveu de la judaïté, de la religion et le viol

00:31:10soient peut-être connectés, c'est ce que dira l'enquête.

00:31:14Il faut quand même rappeler aussi que ces trois garçons contestent une partie des faits,

00:31:21donc il y a quand même une enquête qui doit se faire.

00:31:23Après il y a certains éléments qui vont leur être opposés,

00:31:27notamment la fillette dit avoir des films, des photos,

00:31:34l'un de ses amis avec qui elle avait passé l'après-midi avant de se faire agresser a reçu aussi une de ses photos,

00:31:42sans compter tous les ADN qui vont être peut-être retrouvés sur place.

00:31:46Il y avait un vrai projet, vengleur, mis en place, préparé, qui semble anticipé quand même.

00:31:52On a l'impression, mais c'est l'enquête qui va le devoir déterminer encore une fois,

00:31:55mais c'est vrai qu'on a le sentiment que ces garçons attendaient l'adolescente en bas de chez elles,

00:32:01et ils savaient où l'amener dans ce local désaffecté qui se trouve juste à côté.

00:32:04Mais encore une fois, c'est l'enquête qui va devoir le préciser.

00:32:09Et si le point de départ est, nous allons nous venger du fait que tu ne nous as pas dit que tu étais juive,

00:32:16si c'était ça l'effet, ce serait vraiment...

00:32:22Mais c'est la justice qui le dira.

00:32:23Tout à fait. Nicolas, vous êtes là ?

00:32:25Bonjour monsieur Brunet.

00:32:26Bonjour mon cher Nicolas, que faites-vous dans la vie ?

00:32:29Je suis professeur d'histoire-géographie au collège et à l'université.

00:32:32Je vous passerai la parole dans un instant, à tout de suite.

00:32:3513h14h30

00:32:38Les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.

00:32:42Éric Brunet, les auditeurs ont la parole sur RTL.

00:32:46Bonjour, c'est Marie, je ne comprends pas ce qu'il se passe dans notre pays,

00:32:49là c'est pas possible qu'on laisse faire comme ça.

00:32:51Est-ce qu'il n'existe pas une maison de redressement pour les petits jeunes ?

00:32:55Est-ce que c'est pas possible ? On ne peut pas violer quelqu'un comme ça.

00:32:58J'arrive pas à comprendre, c'est inadmissible.

00:33:01Il faudrait faire quelque chose, au lieu de jeter l'argent à droite, à gauche,

00:33:06ça fait une bonne taille.

00:33:08Il faudrait qu'on soit des maisons pour redressement.

00:33:10Merci, au revoir.

00:33:12Marie nous laisse ce message, nous parlons de cette affaire terrifiante de ce viol,

00:33:16dont le caractère antisémite semble assez avéré.

00:33:19Une petite fille de 12 ans a courbe voie en région parisienne.

00:33:23Maxime Lévy, Sophie Neumayer du service Police-Justice d'RTL sont avec nous.

00:33:28Répondons à cette dame, tiens, qu'est-ce qui se passe quand un enfant de 12 ans ou de 13 ans

00:33:34commet un acte très grave ?

00:33:36Par exemple un assassinat, ou par exemple un viol, comme celui-ci, on ne le met pas en prison en France ?

00:33:42À partir de 13 ans, le temps de l'enquête pour les crimes, on les place en détention provisoire.

00:33:48C'est quasiment à chaque fois le cas pour les faits les plus graves où il existe des éléments concordants.

00:33:53Moins de 13 ans, on ne peut pas les placer en détention provisoire.

00:33:56Je pense pour cela que le troisième enfant, celui qui a 12 ans, n'a pas été placé en détention provisoire,

00:34:03il a été placé en foyer éducatif fermé, avec une mesure éducative judiciaire, avec différents programmes.

00:34:11Alors que les deux autres sont en détention provisoire, ceux qui ont 13 ans.

00:34:14Mais est-ce qu'on peut prononcer contre des enfants de 13 ans une peine de prison ?

00:34:19Absolument, absolument, tout à fait.

00:34:21Il faut savoir, pour petite précision, ça s'appelle l'excuse de minorité.

00:34:24Entre 13 et 16 ans, les enfants de 13 et 16 ans voient leur peine maximale divisée par deux.

00:34:32C'est-à-dire que pour quelqu'un qui va être condamné à une peine maximale de 10 ans,

00:34:36l'enfant entre 13 et 16 ans va avoir une peine maximale de 5 ans.

00:34:40Nicolas, vous êtes professeur, disiez-vous, d'Histoire, c'est bien cela ?

00:34:46Oui, c'est bien cela.

00:34:48Réaction, vous avez fait le 32-10, je vous écoute.

00:34:51Oui, je voudrais d'abord adresser mes pensées, ma compassion auprès de la famille et de sa jeune fille

00:34:56qui a pris la perpétuité par cet acte ignoble.

00:34:59Mais j'ai l'impression que l'Histoire revient au galop et c'est inquiétant, moi, de la position dans laquelle je suis.

00:35:07Voyez, aujourd'hui, on est le 20 juin, on commémore le serment du jeu de paume.

00:35:11Quand des personnes se sont levées contre un monde arbitraire,

00:35:14je ne veux pas dire totalitaire, mais en tout cas autoritaire, où la tolérance régnait,

00:35:18ce monde-là est en train, aujourd'hui, de revenir au galop et je suis très inquiet, vraiment, par ce qui se passe.

00:35:25Et les extrêmes font énormément de mal à notre démocratie, et je pense notamment à l'extrême-gauche, pour ne pas la nommer,

00:35:33qui tient des propos ouvertement confus, ouvertement polémiques, pour essayer d'attiser un électorat qui m'inquiète énormément.

00:35:43Myriam est également enseignante. Restez avec nous, Nicolas, je voudrais lui repasser le micro à Myriam.

00:35:52Elle était très émue, tout à l'heure, Myriam, avec nous.

00:35:56Et si, finalement, on a amorcé cet échange, vous et moi, tout à l'heure,

00:36:00et si, finalement, l'école avait, bon an, mal an, essayé de faire, sur la question de l'antisémitisme, son boulot,

00:36:07et si le problème, ça n'était pas l'école, ou que l'école, en tout cas, Myriam ?

00:36:12Pour moi, l'école doit, effectivement, fournir un travail de connaissance,

00:36:18parce que c'est à travers la connaissance que l'on grandit, et non pas dans l'ignorance.

00:36:23En revanche, les parents, j'insiste là-dessus, doivent faire un travail important.

00:36:31Et moi, la question que j'ai posée ce matin, c'est...

00:36:34Mais Myriam, pardon, mais l'école, vous savez très bien, l'école vous forme, et puis si les parents vous disent,

00:36:41que sais-je, les maths, ça ne sert à rien, on s'en fiche, si t'as 2 sur 20 de moyenne, c'est pas très grave,

00:36:48l'enfant va suivre, va être enclin à suivre la vie des parents, quand même.

00:36:52Donc, si l'école dit, l'antisémitisme, c'est terrible, voilà une information sur la Shoah,

00:36:57voilà une information sur les 6 millions de morts pendant la Seconde Guerre Mondiale,

00:37:02je te donne, factuellement, des informations au cours d'histoire,

00:37:04et si, derrière, on a des parents qui disent, les Juifs sont tous des salopards,

00:37:09ce sont des gens infâmes, et si les parents...

00:37:12– J'y arrive, j'y arrive, la question que je pose, pardonnez-moi,

00:37:18la question que j'ai posée, c'est la suivante,

00:37:22ont-ils été biberonnés à ce point, dans la haine du Juif,

00:37:26pour avoir commis l'innommable et l'indicible ?

00:37:31– C'est la question à laquelle devront absolument répondre les enquêteurs,

00:37:36elle est cruciale, cette question.

00:37:39Je poursuis en disant que ce viol est l'affaire de toutes et de tous,

00:37:43et d'ailleurs, j'en appelle à tout le monde, les grands-pères, les grands-mères,

00:37:47les oncles, les tantes, les cousins, les cousines, levez-vous,

00:37:50ce n'est pas l'affaire des politiques, c'est l'affaire de tous.

00:37:54Alors, évidemment, personne ne parle de cet enfant qui commence un périple

00:37:59terrifiant, très pénible, d'une victime de viol.

00:38:05Elle ne sera plus jamais ce qu'elle était, et il va lui falloir retrouver

00:38:09son intégrité psychologique, se reconstruire,

00:38:13Monsieur Brunet, alors qu'elle n'est pas encore construite,

00:38:17se reconstruire alors qu'elle n'est pas encore construite,

00:38:21de l'intérieur.

00:38:23Et j'ai pensé à ce que l'historien Vincent Duclert a dit,

00:38:28lutter contre l'antisémitisme, c'est mener un combat universel,

00:38:33lorsque l'on combat l'antisémitisme, on combat bien sûr pour des personnes qui sont juives,

00:38:37mais on fait comprendre ce qu'est la persécution.

00:38:40Myriam, ce que vous dites est très beau,

00:38:44mais comment vous dire, beaucoup de politiques

00:38:48le disent depuis des années, des années, avec

00:38:52des paroles qui sont belles et pleines de noblesse, d'ailleurs, qu'il ne faut pas

00:38:56déprécier, mais que pouvons-nous

00:39:00collectivement, face à cela, si au niveau le plus

00:39:04proche des gens, la famille, les frères,

00:39:08les soeurs, papa, maman, les grands-parents,

00:39:12si la famille tient des propos infâmes,

00:39:16de nature mortifère, du genre, vous savez ce que c'est des antisémites ?

00:39:20Un bon juif est un juif mort, par exemple.

00:39:24Si un gamin entend ça toute la journée à la maison,

00:39:28un bon goguenard, un bon enfant, un bon juif est un juif mort,

00:39:32ou je dis n'importe quoi, des trucs de cette nature-là, mais vous pouvez leur faire

00:39:36toutes les pédagogies que vous voulez, vous pourrez mettre sur les chaînes d'info tous les jours,

00:39:40les propos les plus émouvants, ça ne marchera pas parce qu'on aura

00:39:44des gamins qui seront bi-bronnés à l'antisémitisme.

00:39:48Pardonnez-moi, monsieur Brunet, j'ai employé le mot bi-bronné,

00:39:52et je l'ai employé à bon escient, c'est un mot qui retrouve son sens aujourd'hui,

00:39:56c'est-à-dire que l'apprentissage de la haine du juif

00:40:00démarre dès le plus jeune âge dans des familles

00:40:04où la haine du juif est le crédeau et la droite citée.

00:40:08Monsieur Emmanuel Macron, cette heure pour le racisme et l'antisémitisme,

00:40:12proposez-la à tous ces parents de ces enfants.

00:40:16Vous n'avez pas osé le faire parce que, justement,

00:40:20c'est bien plus compliqué de s'adresser, c'est bien plus facile

00:40:24de s'adresser au corps enseignant qui, évidemment, depuis des décennies...

00:40:28Pardon, Biria, mais il a proposé quoi, Emmanuel Macron, après l'émotion ?

00:40:32Il a proposé, dans l'émotion, une heure

00:40:36pour le racisme et l'antisémitisme à faire dans les écoles,

00:40:40comme s'il s'agissait d'un travail, pardonnez-moi,

00:40:44d'une heure, c'est un travail d'une vie. Monsieur Brunet, vous savez,

00:40:48j'ai pensé à Marcel Proust, à Bergson et à Stéphane Zeyg,

00:40:52qui a dit ce qu'on pouvait dire

00:40:56sur Arthur Rimbaud en dix pages.

00:41:00Moi, je ne sais pas ce qu'ils avaient de juif,

00:41:04mais je sais que sans eux, la France aurait été inhabitable.

00:41:08Alors oui, réveillez-vous, l'antisémitisme

00:41:12n'obéit à aucun argument logique et moral.

00:41:16L'antisémitisme obéit à la haine, la jalousie et à l'instinct

00:41:20le plus ignoble.

00:41:22Merci Myriam, enseignante qui a souhaité réagir

00:41:26avec vigueur à ce qui s'est passé

00:41:30à Courbevoie. Mesdames, Messieurs, dans un instant, nous serons avec Chantal.

00:41:34Chantal, vous êtes là ?

00:41:38Vous êtes avec nous, Chantal ? Oui, bonjour.

00:41:42Je vous garde au chaud, si je puis dire, et je vous prends dans une petite minute au micro.

00:41:46Les auditeurs ont la parole sur RTL, à tout de suite.

00:41:50Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 30210.

00:41:54Jusqu'à 14h30,

00:41:58les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.

00:42:02Concernant les viols de cette petite martyr,

00:42:06bien sûr, c'est la responsabilité des parents, mais pardonnez-moi,

00:42:10je n'adhère à aucun camp politique, mais je ne peux pas m'empêcher

00:42:14de faire le rapprochement avec ce qui s'est passé

00:42:18depuis le 7 octobre en France, c'est-à-dire que le conflit israélo-palestinien

00:42:22est chez nous, et j'en veux aussi

00:42:26à quelqu'un comme M. Mélenchon, à LFI.

00:42:30Il y a une espèce de libéralisation de l'antisémitisme.

00:42:34Voilà un message qu'on vient de nous laisser à propos de ce drame

00:42:38de Courbevoie. Cette dame s'appelle Nadege.

00:42:42Nous sommes en ligne avec Chantal dans un instant. Chantal, attendez une seconde.

00:42:46Je suis avec Sophie Nemeyer et Maxime Lévy,

00:42:50du service police-justice d'RTL. Il y a un sujet qui est majeur. Tout le monde tourne autour

00:42:54sans oser le prononcer. Quels sont les prénoms de ces enfants ?

00:42:58Alors, on n'a pas le droit de donner les prénoms des enfants mineurs, et on ne les donnera jamais.

00:43:02D'ailleurs, j'ignore si vous les avez, vous. Ce qui est intéressant,

00:43:06c'est, s'agit-il de prénoms qui font penser à des gamins

00:43:1012 ans, je rappelle, 12 ans, 13 ans, qui sont issus de milieux

00:43:14musulmans, arabo-musulmans ou pas ? Ça, c'est une question que j'ai envie de vous poser

00:43:18Maxime Lévy, Sophie Nemeyer.

00:43:20La réponse est non. Ils n'ont pas de prénom à caractère

00:43:24arabo-musulman.

00:43:28Voilà une information majeure.

00:43:32Merci de me l'avoir donnée. Chantal, vous avez le micro.

00:43:36Chantal, je vous écoute. Vous avez fait le 3210, vous êtes avec nous ?

00:43:40Oui, bonjour. Je me présente.

00:43:44Vous m'entendez ? Je suis AVSH,

00:43:48accompagnante d'enfants en situation de handicap, dans un collège depuis 4 ans.

00:43:52Donc, je m'adresse en accompagnante de la 6ème à la 3ème.

00:43:56Juste pour dire que l'histoire de religion

00:44:00est pratiquée au niveau de la 6ème.

00:44:04Donc, les monothéistes. Et qu'on leur explique que les 3 religions

00:44:08viennent d'Abraham et de Moïse. C'est une parenthèse que je vais fermer.

00:44:12Et que la Shoah, l'antisémitisme,

00:44:16la collaboration de Vichy avec

00:44:20le nazisme, c'est expliqué en large et en travers

00:44:24pendant la 3ème.

00:44:28Moi, ce que je voudrais dire à M. Macron... Allô ?

00:44:32Ce que je voudrais dire à M. Macron, c'est que ce n'est pas en ce moment

00:44:36qu'il faut faire une heure, une heure de « je suis désolée ».

00:44:40Ce n'est pas le moment, parce que là, on est en fin d'année, que lundi prochain,

00:44:44les collèges ne sont plus en cours, que c'est réservé aux révisions DMB

00:44:48et que je peux vous dire qu'ils ont autre chose à penser qu'aux matières

00:44:52historiques. J'entends ce que vous dites, Chantal.

00:44:56Et dernièrement...

00:45:01Ce que vous voulez nous dire, c'est que, un, l'école a déjà

00:45:05fait son boulot en parlant de l'antisémitisme,

00:45:09de la Shoah, que ces

00:45:13gamins... Il est faux de dire qu'ils ne sont pas

00:45:17au courant de ce qu'est l'antisémitisme et de ce qu'ont subi les

00:45:21juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Tous les gamins qui suivent une scolarité normale

00:45:25et qui vont en 3ème, c'est ce que vous nous dites, savent ça. C'est ça que vous nous dites.

00:45:30Tout à fait. Et même avec

00:45:34des films et des images. Donc ça vous semble

00:45:38inutile ? Et que, à la limite, si on veut aller plus loin...

00:45:42Non, pas inutile, il faut pousser plus loin le bouchon.

00:45:46Si les parents sont responsables, dans le règlement intérieur, c'est indiqué.

00:45:50Que tout propos antisémite, anti-musulman,

00:45:54ce qu'on veut, c'est puni, et ça peut avoir des

00:45:58conséquences sur l'élève. Et les parents signent le règlement intérieur. Et qu'ils en sont responsables

00:46:02puisque les enfants sont mineurs. D'accord. Très bien.

00:46:06J'entends. Message d'une accompagnante. Et je peux vous dire qu'on est très vigilants dans les

00:46:10couloirs. Voilà. Oui, c'est ça.

00:46:14Les profs, les fonctionnaires qui travaillent dans les établissements scolaires

00:46:18font très attention à ça ?

00:46:22Je vous entends mal, Chantal. Désolé, ma Chantal. Je vous souhaite une belle

00:46:26journée à l'écoute d'RTL. Je vais prendre

00:46:30Guylaine qui est au téléphone avec nous. Guylaine, bonjour. Attention, les Guylaines,

00:46:34c'est toujours compliqué. Il y a Guylaine, il y a Gislaine. Vous vous êtes...

00:46:38Vous vous appelez comment ? Bonjour. Alors, moi,

00:46:42écoutez, l'État civil m'a dénommée Gislaine, mais c'est Guylaine.

00:46:46C'est Guylaine. Très bien. Guylaine, vous avez fait le 3210,

00:46:50je vous écoute. Écoutez, moi je suis une heureuse grand-mère

00:46:54de trois adultes maintenant, 21 ans, 18 ans

00:46:58et 18 ans, donc deux garçons et une dernière petite fille de 5 ans.

00:47:02Et moi, ce qui me chagrine actuellement, en premier

00:47:06lieu, la peine que j'éprouve pour cet enfant de 12 ans.

00:47:10Première chose, parce que la récupération politique qui en est faite,

00:47:14que ce soit une enfant ou un enfant, parce que

00:47:18garçons et filles, on est sur la même chose, qu'elles soient musulmanes,

00:47:22juives, orthodoxes, enfin, voilà, ça n'a

00:47:26aucune importance. L'important, c'est que cet enfant a été violé

00:47:30par des enfants eux-mêmes. Et moi,

00:47:34le témoignage que je voulais apporter, c'est que... Moi, je trouve, pardon, Guylaine,

00:47:38je trouve que c'est important, sa religion, si,

00:47:42comme nous le pensons... Il a un rapport avec la cause.

00:47:46Oui, si ça s'est passé comme on commence à le sentir,

00:47:50c'est-à-dire, bonjour, je viens de découvrir que tu es juive, j'ai 12 ans

00:47:54comme toi, est-ce que c'est vrai ? Pourquoi tu nous l'as caché ? Tu l'as caché,

00:47:58alors t'es une sale juive, viens ici, viens, viens, on va te... Viens, viens, viens, viens,

00:48:02rentre dans cette pièce, et paf ! Si les choses se sont déroulées comme ça,

00:48:06pardon pour le épaf, si les choses se sont déroulées comme ça,

00:48:10pardon, mais la religion a son importance. Bien évidemment, parce que

00:48:14ça veut dire que ces enfants ont déjà de la haine de l'autre dans leur cœur,

00:48:18et ça, c'est pas possible. Mais qui leur a mis ça à 12 ans ?

00:48:22Vous savez, alors, il y a les réseaux sociaux, il y a les chaînes de télé,

00:48:26alors il y a une autre chose aussi, et moi j'en discute avec mes deux

00:48:30petits-fils de 18 ans, on est à une époque où

00:48:34c'est jeune, moi j'en ai un qui m'a dit, tu sais, grand-mère,

00:48:38l'amour, je crois que ça n'existe plus, et là, j'ai été un petit peu

00:48:42sidérée, et il m'a dit, tu sais, maintenant, les filles, les garçons

00:48:46regardent du porno, partout, tout le temps, et du coup,

00:48:50ils ont une idée du sexe et de l'acte sexuel qui est

00:48:54complètement dénaturé, et malheureusement, il y a tout qui se

00:48:58mélange dans ces enfants, dans leur tête, on les bassine

00:49:02avec l'antisémitisme, l'anti-juif,

00:49:06les guerres qui se passent actuellement, également

00:49:10contre la religion musulmane,

00:49:14et ça, tout ça, dans ces petites têtes qui ne sont pas encore

00:49:18complètement construites socialement, ça fait des dégâts

00:49:22énormes, effectivement. – Merci Guylaine pour ce témoignage,

00:49:26ce n'est pas du tout hors-sujet d'avoir traité

00:49:30justement de ce rapport à l'amour des jeunes, collégiens,

00:49:34lycéens, et de ce rapport également à la pornographie. Merci beaucoup,

00:49:38on continuera à vous informer, dans les auditeurs on l'a parolé, de cette affaire

00:49:42terrible de Courbevoie, merci d'avoir passé cette heure avec nous, Sophie Neymeyer,

00:49:46merci Maxime Lévy du service police-justice

00:49:50de RTL, dans un instant, franchement, de temps en temps,

00:49:54ça fait du bien, on va parler de la météo, quoique, ça fait du bien, je ne suis pas certain,

00:49:58parce que la météo n'est vraiment pas bonne, c'est l'été aujourd'hui,

00:50:02Jean-Alphonse Richard qui vient d'arriver, oui c'est l'été, vous n'allez pas nous parler de ça, mais c'est l'été.

00:50:06J'ai très envie qu'on parle de la météo, est-ce que vous avez le cafard,

00:50:10mesdames, messieurs ? Ce sera après 14h. Jean-Alphonse, bonjour, de quoi parlons-nous

00:50:14aujourd'hui, dans l'or du crime ? Alors écoutez, mon cher Eric Brunet, aujourd'hui, on va parler d'une

00:50:18disparition, c'est celle de Lisiane Freignes, c'était sur l'île d'Oléron,

00:50:22vous savez, ce n'est pas très grand l'île d'Oléron, mais on ne va jamais

00:50:26retrouver le corps de cette femme de 54 ans, c'est le genre d'affaire

00:50:30qui est très compliqué, pour les policiers, pour les gendarmes, ce genre de disparition, parce que

00:50:34il n'y a pas de scène de crime, il n'y a pas de preuves, il n'y a pas

00:50:38de témoignages, il n'y a pas de témoins dans cette affaire, et pourtant,

00:50:42un suspect va apparaître, c'est un bouquiniste local, il est sur

00:50:46les marchés, il fait les marchés, c'est là qu'il a rencontré d'ailleurs Lisiane, sauf que

00:50:50cet homme, il va nier, il va assurer qu'ils ne font rien dans cette affaire,

00:50:54vont apparaître, évidemment, quelques petits indices, à droite,

00:50:58à gauche, et même des gouttelettes de sang dans un mobilhome, on va trouver tout ça,

00:51:02on va passer tout ça à la loupe et aux produits spécialisés pour

00:51:06essayer de voir ce qui a pu se passer, et le bouquiniste va continuer

00:51:10à nier, est-ce que c'est lui qui est le meurtrier, et où

00:51:14est le corps de Lisiane, et bien on vous dit tout, dans l'heure du crime, 14h30, à tout à l'heure.

00:51:18On sera à l'écoute, à tout à l'heure, dans un instant, le rappel des titres, et puis appelez-nous

00:51:22au 3210, qu'est-ce que c'est que cette météo, est-ce que vous commencez

00:51:26à vous sentir un peu déprimé, vous savez, comme au mois de novembre, moi,

00:51:30oui, la réponse à cette question est oui, à tout de suite sur RTL, dans les auditeurs,

00:51:34on la parle.

00:51:44RTL, il est 14h01.

00:51:50Et voici le rappel des titres avec Lisa Marie Marques,

00:51:54elle a une, on en parlait avec nos auditeurs, il y a quelques instants,

00:51:58ce fait divers, épouvantable, à Courbevoie, où une

00:52:02petite fille, une fillette de 12 ans, a été violée sur fond

00:52:06d'antisémitisme. Oui, violée par trois garçons du même âge, ou presque,

00:52:10samedi dernier, le Premier ministre Gabriel Attal a demandé aux responsables

00:52:14politiques de mettre des digues face à la montée de l'antisémitisme,

00:52:18et d'empêcher qu'un certain nombre de discours se banalisent.

00:52:22A Paris, plusieurs associations, dont SOS Racisme et la Ligue des Droits de l'Homme,

00:52:26donnent rendez-vous demain soir, Place de la République, pour manifester.

00:52:30Également, le bilan des morts lors du pèlerinage à la Mecque,

00:52:34il s'est alourdi, ce bilan. Un bilan qui dépasse désormais les 1000 morts,

00:52:381000 pèlerins morts lors du grand pèlerinage qui s'est déroulé en Arabie Saoudite,

00:52:42sous une chaleur intense. Euro, les Bleus jouent demain, mais ce soir, grosse

00:52:46rencontre, l'Espagne affronte l'Italie. Une affiche aux allures de finale,

00:52:50un match à suivre, dès 21h sur M6, et sur RTL,

00:52:54avec Éric Sylvestreau, dès 20h45.

00:52:58Retrouvez la radio digitale 100% dédiée à l'euro sur l'appli RTL

00:53:02et RTL.fr, avec Winamax.

00:53:06Les jeux d'argent et de hasard peuvent être dangereux. Perte d'argent, conflits familiaux, addictions,

00:53:10retrouvez nos conseils sur joueur-info-service.fr et au 09 74 75 13 13,

00:53:14appel non surtaxé.

00:53:16Et dans une seconde avec vous Lisa Marie, un point sur la météo, mais attention,

00:53:20la météo, on va en parler dans quelques instants, c'est la limite du supportable,

00:53:24on n'est pas au mois de juin, on est au mois de juin-vembre.

00:53:28Et demain, vendredi, les mauvaises nouvelles continuent.

00:53:32Le temps sera toujours très instable sur toute la France, avec belles éclaircies,

00:53:36passages nuageux et des averses, toujours des averses. Des orages seront toujours

00:53:40possibles. Les températures, le matin, 11 à 16 degrés dans la plupart des régions,

00:53:4417 à 21 degrés attendus près de la Méditerranée.

00:53:48On est le combien aujourd'hui ? On est le 20 juin.

00:53:52Voilà, mesdames, messieurs, c'est parti. 30 de 10. Remontez-moi le moral, s'il vous plaît.

00:53:56Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30

00:54:00sur RTL.

00:54:02Eric Brunet. Didier, est-ce que... Bonjour Didier.

00:54:06Bonjour Eric. Vous allez bien ?

00:54:08Ça va, mais justement, la météo, franchement,

00:54:12je dois être un peu météo-sensible, comme on dit. Quand je m'enlève et que

00:54:16j'ouvre mon petit voilet et que je vois de la pluie...

00:54:20Il faut dire qu'on a eu un mois de mai quand même vraiment pourri. Là, on est en juin

00:54:24et il pleut toujours, il fait toujours froid, le temps est maussade

00:54:28et on attend le retour du soleil. En tout cas, dans une grande partie de la France.

00:54:32Alors moi, Eric, je vais te dire une chose. Tous les uns

00:54:36aux rameaux, je regarde les vents où se trouve

00:54:40le jour des rameaux. Le jour des rameaux, le vent, c'est le vent de l'année.

00:54:44Et moi, le matin, je me suis levé, à 8h, les vents

00:54:48étaient nord-ouest. L'après-midi, ils sont passés

00:54:52à nord-est. Ce qui veut dire que nous aurons un été

00:54:56très mitigé et pluvieux.

00:55:00Et à la Saint-Médard, il a fait beau, il a fait très chaud,

00:55:04mais très nuageux.

00:55:06C'est quoi déjà le proverbe sur la Saint-Médard ? Il n'y a pas un proverbe ?

00:55:09C'est-à-dire qu'à la Saint-Médard, si il fait beau, nous avons 40 jours de beau.

00:55:13Et s'il pleut, c'est la Saint-Bernadette qui lui coupe l'herbe sur le pied.

00:55:17Tu vois, Eric, un peu !

00:55:21Où est-ce que tu habites, Didier ?

00:55:25Tu sais bien, je suis à Chartres.

00:55:29C'est mon pâtissier de Chartres, Didier !

00:55:33Didier, j'ai l'impression que vous n'êtes pas affecté par la météo,

00:55:37vous êtes toujours de bonne humeur.

00:55:39Moi, oui, parce que, je vais vous dire ça sereinement,

00:55:42même s'il pleut, on doit toujours avoir le sourire.

00:55:45Quand on entend des choses comme on a entendu tout à l'heure pour La Petite et tout ça,

00:55:48moi, ça me choque énormément.

00:55:50Et moi, j'ai toujours le sourire parce que je me dis

00:55:52que quand on voit ce qu'il se passe aux élections,

00:55:55il faut toujours avoir le sourire parce que sinon, on ne vit plus !

00:55:59Et là, aujourd'hui, la pluie qui nous amène tout ça,

00:56:02ça impacte sur les enfants, ça impacte sur les couples,

00:56:05ça impacte sur les femmes, les hommes,

00:56:08ça impacte sur tout ce qui est économique,

00:56:10ça impacte sur beaucoup de choses !

00:56:12Bon, Didier, si toi, tu veux impacter positivement la rédaction d'RTL,

00:56:18je te suggère de revenir nous voir avec quelques pâtisseries

00:56:21comme tu l'as si bien fait par le passé.

00:56:23Ça, ça remonte le moral, Didier !

00:56:26Oui, oui, écoutez, je vais vous dire, je vais venir,

00:56:29on va mettre ça en place avec Victor,

00:56:31et je te promets, avant que vous partiez,

00:56:34je vais vous faire plaisir !

00:56:36Merci Didier, reste avec nous !

00:56:40A bientôt ! Au revoir, Lisa Marie !

00:56:42Au revoir Didier, à bientôt !

00:56:44Et alors, vous êtes météo-sensible, vous, Lisa Marie ?

00:56:47Complètement ! Comme vous, là, vraiment, ce ciel gris permanent,

00:56:51moi, j'ai besoin de soleil,

00:56:53mais je crois qu'on est nombreux à avoir besoin de soleil,

00:56:55puisque finalement, manquer de soleil comme ça,

00:56:58ça ne nous permet pas de sécréter de la vitamine D,

00:57:02ça nous fait des carences en vitamine D,

00:57:04et forcément, ça nous empêche de sécréter les bonnes hormones qui nous rendent heureux !

00:57:08Je me souviens, Marina, vous êtes avec nous, Marina ?

00:57:10Oui, bonjour Eric, bonjour Lisa Marie !

00:57:12Bonjour !

00:57:13Je me souviens, le frère de Karl Zero, dans les années 80,

00:57:17qui était un humoriste qui s'appelait Basile Decoque,

00:57:21il était très marrant, il avait fait, non mais c'est dingue,

00:57:24il y a un métro à Paris, qui s'appelle le métro Glacier,

00:57:28c'est dans le 13ème arrondissement, je crois,

00:57:31c'est une station de métro, qui s'appelle Glacier, comme une glacière,

00:57:34d'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi,

00:57:36il y avait peut-être, sous l'ancien régime, des stocks de glace,

00:57:39à l'époque, il n'y avait pas de frigo, donc on conservait de la glace dans des sous-sols,

00:57:42pour rafraîchir les bords, en tout cas, le métro s'appelle Glacier,

00:57:45et il avait organisé une manifestation contre le froid,

00:57:49au métro Glacier, avec des banderoles, etc.

00:57:53C'était incroyablement drôle !

00:57:55Bon, Marina, il faut faire des manifs contre la pluie !

00:57:59Il n'y a plus que ça à faire !

00:58:01Vous êtes dans quel coin, vous ?

00:58:03En Saône-et-Loire !

00:58:06C'est pourri aussi, ce mois de juin, chez vous ?

00:58:08C'est bien, on a un petit peu tous les temps sur la journée,

00:58:11c'est pas mal, donc on voit un petit peu le soleil, mais ça ne dure pas,

00:58:14et pour avoir deux jours de soleil consécutifs, il faut se lever tôt !

00:58:18Alors, qu'est-ce que vous faites pour vous adapter à cette météo moyenne ?

00:58:22Je suis comme Didier, on ne perd pas le sourire,

00:58:24parce que c'est le sujet quand même beaucoup plus léger,

00:58:27quand on entend d'autres actualités sur votre chaîne,

00:58:31mais oui, c'est plombant quand on a des activités de plein air,

00:58:36alors c'est des soucis de gens aisés qui n'ont pas d'autres problèmes,

00:58:40mais il faut bien viser pour sortir,

00:58:45c'est pas facile, je fais beaucoup de randonnées,

00:58:47et je n'aime pas randonner sous la pluie,

00:58:49donc il faut jongler !

00:58:52Vous faites des randos, vous allez marcher,

00:58:54là, il faut faire attention,

00:58:56parce que là, en ce moment, c'est un peu comme en Irlande,

00:58:59les Irlandais, ils disent, il fait beau chez nous,

00:59:01il fait beau plusieurs fois par jour !

00:59:03Voilà, c'est ça, et marcher sous la pluie,

00:59:08quand le terrain est boueux, c'est pas ce qu'il y a de plus amusant !

00:59:12Mais oui, mais vous, j'ai l'impression que ça ne touche pas tellement votre morale !

00:59:17Non, il faut se faire avec,

00:59:19et puis quand j'étais petite, j'habitais à Rouen,

00:59:21donc je crois que je suis un petit peu immunisée contre la pluie,

00:59:25je ne vais pas me faire que des amis,

00:59:27alors que j'ai beaucoup de famille à Rouen !

00:59:29Mais la Normandie n'est pas verte par hasard !

00:59:32Sauf que là, elle aurait peut-être envie d'être un tout petit peu moins verte,

00:59:36et d'avoir un tout petit peu plus de soleil !

00:59:38Je vous rappelle qu'on est le 20 mai, c'est le 1er jour de l'été !

00:59:43Aujourd'hui, c'est le 1er jour de l'été !

00:59:45On ne dirait pas, mais c'est le 1er jour de l'été !

00:59:47Mesdames, Messieurs, nous sommes en été !

00:59:49Allez Marina, je vous embrasse très fort, je salue Thierry !

00:59:53Bonjour Thierry !

00:59:54Bonjour Eric, bonjour Lisa, bonjour tout le monde !

00:59:56A tout de suite Thierry !

01:00:21Stromae, Aurel San qui chantent ensemble !

01:00:25J'ai eu un message à l'instant, d'un Stéphane,

01:00:28qui s'est souvenu de cette manifestation ubuesque et comique

01:00:32contre le froid dans les années 80,

01:00:34par le frère de Karl Zero, qui s'appelait Basile Decoque.

01:00:37C'était un groupe qui s'appelait Les Jalons, ils étaient drôles !

01:00:40Alors, ils avaient fait une manifestation au métro Glacier,

01:00:43alors il a retrouvé les slogans,

01:00:45il y avait « hiver assassin, mi-terrain complice »,

01:00:48donc c'était quand même très drôle,

01:00:50parce que c'était, voilà,

01:00:52« hiver assassin, mi-terrain complice »

01:00:54et « abat la calotte glaciaire »,

01:00:56parce que les anticléricaux,

01:00:58il y avait le slogan dans les années 20-10

01:01:02de la France qui était anticléricale,

01:01:04c'était « abat la calotte »,

01:01:06il a ajouté « abat la calotte glaciaire »

01:01:08sur les pancartes, non mais c'est n'importe quoi !

01:01:10Voilà, ça c'était les années 80,

01:01:12et on rigolait bien !

01:01:14Voilà, maintenant, on rigole moins,

01:01:16parce qu'aujourd'hui c'est l'été,

01:01:18et il pleut toujours, Thierry !

01:01:20Oui, alors toutes mes excuses à Lisa Marie,

01:01:22à qui j'ai mangé la moitié de son prénom déjà,

01:01:24tout à l'heure !

01:01:26Thierry, est-ce que ça vous fout le moral

01:01:28à zéro, cette météo ?

01:01:30Non, et puis sur une note d'humour,

01:01:32on se dit que finalement il ne fait pas trop froid

01:01:34pour un 17 novembre, quoi !

01:01:36Qu'est-ce que vous voulez faire ?

01:01:38On a la mémoire un petit peu courte,

01:01:40parce que, sauf erreur de ma part,

01:01:422021 n'a pas été extraordinaire non plus,

01:01:44on a eu un été pourri, il faisait que pleuvoir,

01:01:46et je pense que d'ici un mois,

01:01:48on fait un sujet inverse,

01:01:50et on parlera de la canicule et de la chaleur qui sévit sur toute la France.

01:01:52Et les gens diront,

01:01:54vivement qu'il y a un peu de fraîcheur,

01:01:56en fait on n'est jamais contents !

01:01:58Non, mais on ne veut pas ça, on ne veut pas des canicules de dingue,

01:02:00on ne veut pas de la pluie !

01:02:02Pour revenir à l'instant T,

01:02:04honnêtement c'est long,

01:02:06il a fait beau juste le week-end de l'ascension,

01:02:08tout le monde est parti,

01:02:10et c'est vrai que dès qu'il y a un rayon de soleil,

01:02:12on a le sourire sur le visage des gens,

01:02:14les ventes d'eau de glace qui réapparaissent,

01:02:16les terrasses se remplissent, ça met quand même de la gaieté,

01:02:18dans la vie de tous les jours,

01:02:20surtout avec la vie actuelle.

01:02:22Et moi je sors, quand je vais travailler à RTL,

01:02:24je mets mes mêmes vêtements

01:02:26qu'au mois de début mars,

01:02:28à peu près les mêmes, alors que c'est l'été.

01:02:30Après nous, comme on dit en Charente,

01:02:32c'est la fête aux cagouilles,

01:02:34les cagouilles c'est des escargots.

01:02:36Oui je sais, c'est la fête aux cagouilles.

01:02:38Après bon, il pleut...

01:02:40Quel temps vous avez là, en Charente ?

01:02:42Il pleut.

01:02:44Alors on prend le côté positif,

01:02:46on se dit que ça remplit

01:02:48l'Atlantique, les rivières, et puis moi

01:02:50ça me fait un bon entraînement, je pars en Bretagne dans une semaine.

01:02:52Non, je rigole.

01:02:54Mais vous avez du bol de ne pas avoir le moral

01:02:56affecté par ça, parce que moi la grisaille

01:02:58toute la journée, ça me tape un peu sur le vent.

01:03:00Eric, franchement,

01:03:02on a tous des épreuves dans la vie,

01:03:04tous les jours, on relativise,

01:03:06on apprend vite à relativiser.

01:03:08Et la météo, et heureusement que l'homme ne gère pas

01:03:10la météo, parce que sinon il y aurait des guerres

01:03:12sur la Terre entière.

01:03:14Merci Thierry.

01:03:16Eric, je voudrais vous lire un message

01:03:18de Françoise qui nous l'a laissé sur l'application

01:03:20RTL, elle nous dit, sa fille

01:03:22se marie samedi, elle n'a pas le moral

01:03:24parce qu'il va pleuvoir, elle avait choisi

01:03:26la date du 22 juin en se disant, évidemment

01:03:28il va y avoir du soleil, et elle nous dit

01:03:30je ne sais pas quoi faire pour lui remonter le moral, on dit

01:03:32mariage plus vieux, mariage heureux, elle dit

01:03:34mais avec le soleil c'est tellement mieux.

01:03:36Ben oui, mariage plus vieux avec le soleil, c'est mieux.

01:03:38Françoise, on pense à vous, on pense à votre

01:03:40fille, et peut-être qu'il ne va pas pleuvoir

01:03:42toute la journée, peut-être qu'elle pourra quand même

01:03:44faire un cocktail dehors, ou sortir

01:03:46de la mairie sous

01:03:48quelques éclaircies, on lui souhaite.

01:03:50Elisabeth a fait le 3210,

01:03:52bonjour Elisabeth. Bonjour Eric,

01:03:54bonjour tout le monde. Où êtes-vous Elisabeth ?

01:03:56Alors moi je suis en Moselle. Quel temps

01:03:58fait-il en Moselle ? Eh ben aujourd'hui

01:04:00il fait gris, bon pour l'instant

01:04:02il ne pleut pas, enfin on a l'impression

01:04:04que ça fait six mois que ça dure, donc c'est vrai que

01:04:06c'est quelque peu pesant

01:04:08un petit peu quand même par certaines

01:04:10journées, quand on a deux jours d'affilée

01:04:12de la flotte, de la flotte,

01:04:14le lendemain on ouvre le volet, on espère avoir

01:04:16un petit peu de seuil, ben non c'est toujours gris, donc c'est vrai

01:04:18que c'est pas top.

01:04:20Donc vous aussi, vous êtes comme moi, vous ouvrez le volet

01:04:22le matin, et vous faites

01:04:24ah non, mais non !

01:04:26Ben oui, c'est exactement ça.

01:04:28Et vous prenez vos fringues du mois de mars,

01:04:30vous prenez une petite

01:04:32paisse. C'est vrai que pour l'instant on risque

01:04:34pas de faire fonctionner le commerce, etc.

01:04:36pour se faire plaisir en s'achetant des petites

01:04:38robes d'été, etc. Pour l'instant, ben non, on a

01:04:40toujours pas rangé nos affaires

01:04:42d'automne. C'est vrai que dans les magasins, ils ne doivent

01:04:44pas vendre beaucoup de t-shirts, de shorts,

01:04:46de nu-pieds, et c'est bientôt les soldes

01:04:48en plus, donc... Tous ceux qui ont

01:04:50dans le prêt-à-porter

01:04:52qui ont fait rentrer les vêtements

01:04:54les collections d'été, ils ne doivent

01:04:56pas les vendre beaucoup. Ah ben là

01:04:58à mon avis les soldes,

01:05:00ils vont peut-être avoir plus

01:05:02de chances à vendre les affaires d'hiver

01:05:04que les affaires d'été. Et vous êtes un peu

01:05:06météo-sensible comme on dit ?

01:05:08Comme moi ? Non,

01:05:10non, ça va. Je réussis

01:05:12quand même à faire la part des choses. Puis, j'ai encore

01:05:14de la chance, je me dis, parce que quand certaines fois je

01:05:16prévois, là je vois il y a deux semaines, on était en

01:05:18Normandie pour les fêtes, les festivités

01:05:20du 80e débarquement,

01:05:22on a eu de la chance parce que toute la

01:05:24semaine on était en Normandie, on n'a eu que du soleil.

01:05:26Donc on s'est dit, on a eu de la chance.

01:05:28À l'instant qu'on était en Normandie,

01:05:30sur une semaine, on n'avait eu qu'une seule

01:05:32journée avec du beau temps. Donc là, ça va,

01:05:34on s'est dit, dans notre

01:05:36malheur, c'est impeccable. Donc après,

01:05:38quand on revient dans notre région qui fait

01:05:40moche, on se dit, c'est bon, on a eu du beau temps,

01:05:42on ne va pas se plaindre.

01:05:44Mesdames, Messieurs, ce que nous faisons,

01:05:46ça s'appelle bavasser,

01:05:48discuter de la pluie et du beau temps.

01:05:50Parfois, ça fait du bien.

01:05:52Moi, j'aime bien vider mon sac et je vous avoue

01:05:54que je fais partie des quelques pourcents

01:05:56de Français qui

01:05:58n'aiment vraiment pas les journées de mauvais temps

01:06:00qui s'enquillent et qui s'enfilent

01:06:02comme ça, surtout quand on arrive à la fin du mois de juin.

01:06:04Bon, Elisabeth, je vois que vous êtes

01:06:06tous assez résilients, quand même.

01:06:08Garde le sourire, nos auditeurs.

01:06:10C'est vous, Eric, vous leur donnez le sourire tous les jours.

01:06:12C'est ça, très bien, on n'a qu'à dire que c'est ça.

01:06:14Merci Elisabeth, merci Marina.

01:06:16Elisa Marie, on va partir à l'étranger.

01:06:18Une auditrice du bout du monde

01:06:20sur le thème de l'Euro 2024.

01:06:22Je vous le disais tout à l'heure, à 14h,

01:06:24ce soir, il y a une affiche aux allures

01:06:26de finale entre deux pays de l'Europe

01:06:28et notre auditrice du bout du monde

01:06:30se trouve dans l'un de ces deux pays.

01:06:32Pour vous aider à le trouver, un disque sonore.

01:06:36Trouvez !

01:06:38C'est l'hymne du pays.

01:06:40L'hymne de ce pays.

01:06:42Si, comme Eric, vous avez trouvé, vous nous envoyez tout de suite

01:06:44un message sur l'application RTL

01:06:46pour tenter de remporter un guide du routard.

01:06:50Jusqu'à 14h30,

01:06:52Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.

01:06:56Artisan

01:06:58Jusqu'à 14h30,

01:07:00les auditeurs ont la parole

01:07:02avec Eric Brunet sur RTL.

01:07:04Ça se passe bien le stage, Ariane ?

01:07:06Canon, je suis avec les meilleures.

01:07:08Elle a 16 ans,

01:07:10elle est en stage d'observation.

01:07:12Elle est en seconde, Ariane ?

01:07:14Exactement.

01:07:16Pas de bac cette année, du coup ?

01:07:18L'année prochaine.

01:07:20Ariane va donner le nom de celui

01:07:22qui a trouvé la destination où nous nous rendons.

01:07:24On a écouté l'hymne espagnol tout à l'heure,

01:07:26c'est bien ça ?

01:07:28Non, l'italienne.

01:07:30J'ai dit que j'ai trouvé, je me suis trouvé.

01:07:34C'est l'hymne italien et pas espagnol.

01:07:36Et l'auditeur qui a deviné,

01:07:38c'est Eric qui vit à Amiens.

01:07:40Bravo à lui.

01:07:42Qu'est-ce que c'est que ce ton de radio ?

01:07:44On va recommencer.

01:07:46C'était parfait, c'était 18 sur 20.

01:07:48Attention, Ariane, on le refait.

01:07:50Qui est le gagnant ?

01:07:52Je l'ai deviné, c'est Eric.

01:07:54Bravo à lui.

01:07:56L'auditeur du bout du monde.

01:07:58Bonjour Eric.

01:08:00Non, c'est France là.

01:08:02Ah non, que je suis bête.

01:08:04Ariane nous a donné le gagnant du lit du retard.

01:08:06Bonjour France.

01:08:08Bonjour.

01:08:10Où êtes-vous ma chère France ?

01:08:12Alors moi je suis à Trieste.

01:08:14Trieste en Italie, nord de l'Italie,

01:08:16côte adriatique,

01:08:18en face de la Slovénie.

01:08:20A la frontière, oui.

01:08:22Pas hyper loin de Venise ?

01:08:24Non, à une heure et demie.

01:08:26Par autoroute, oui.

01:08:28Alors ça c'est une ville qui n'a pas

01:08:30toujours été italienne, Trieste.

01:08:32Non, non du tout.

01:08:34Elle était sous l'empire

01:08:36austro-hongrois.

01:08:38Oui, oui.

01:08:40Alors c'est comment, Trieste ?

01:08:42Alors Trieste, c'est une

01:08:44superbe ville.

01:08:46Sur un

01:08:48flanc de montagne.

01:08:52Vu sur la baie,

01:08:54vu sur la mer adriatique.

01:08:56Et sur les montagnes slovènes.

01:09:00Il doit y avoir

01:09:02une vieille ville, enfin ça doit être sublime.

01:09:04Oui, oui.

01:09:06C'est une ville type

01:09:08Vienne en fait.

01:09:10On est en Italie.

01:09:12On est en Italie mais c'est très autrichien.

01:09:14Tout à fait, oui.

01:09:16Et France ?

01:09:18On parlait de la météo, dites-nous

01:09:20quel temps il fait là à Trieste ?

01:09:22On parlait nous de la météo qui nous déprime en France.

01:09:24Ça se passe comment chez vous ?

01:09:26Vous allez me détester.

01:09:28Il fait très beau.

01:09:30Il fait chaud.

01:09:32J'ai 30 degrés.

01:09:34Je suis à l'intérieur

01:09:36parce qu'il fait trop chaud sur ma terrasse.

01:09:38Donc pour l'instant je reste à l'intérieur.

01:09:40Un temps magnifique.

01:09:42Et qu'est-ce que vous faites

01:09:44pour votre vie à Trieste ?

01:09:46Alors moi je travaille pour un groupe français

01:09:48du nautisme. Dans le nautisme

01:09:50je fabrique des bateaux de loisirs,

01:09:52des catamarans, voiliers, moteurs

01:09:54de luxe.

01:09:56On va dire ça.

01:09:58Mais genre Bento,

01:10:00Benetto, Jeannot ?

01:10:02Benetto, Benetto Jeannot.

01:10:04D'accord, ce genre là.

01:10:06Et pourquoi vous êtes en Italie ?

01:10:08Vous les fabriquez en Italie ?

01:10:10Oui, on a

01:10:12une entreprise, une maison

01:10:14Benetto en Italie.

01:10:16Et donc voilà,

01:10:18il y a trois ans j'ai découvert

01:10:20pour lancer la nouvelle équipe italienne

01:10:22je suis venue un mois

01:10:24par le bien de mon entreprise.

01:10:26Je n'y suis plus, je m'y suis trouvée

01:10:28très bien.

01:10:30Et du coup j'ai demandé ma mutation

01:10:32et six mois après j'y étais.

01:10:34C'est un champion français incroyable

01:10:36d'ailleurs il faut le dire.

01:10:38Cette société vendéenne

01:10:40leader dans bien des domaines

01:10:42du tourisme, de plaisance

01:10:44dans le monde, c'est vraiment

01:10:46un des succès de la Vendée.

01:10:48C'est tellement un succès de la Vendée que vous vous retrouvez

01:10:50d'ailleurs en Italie.

01:10:52Vous êtes dans une drôle d'Italie parce que vous êtes

01:10:54dans une Italie qui n'est pas la plus italienne

01:10:56de l'Italie finalement.

01:10:58Trieste, le Nord.

01:11:00Non, on a beaucoup

01:11:02de Slovènes, évidemment.

01:11:04Beaucoup de Croates.

01:11:07Parce qu'on n'est pas très loin de la Croatie.

01:11:09Je suis à trois quarts d'heure de la Croatie.

01:11:11Donc il y a beaucoup de Croates qui viennent

01:11:13travailler ici.

01:11:17Mais pourtant, on dit toujours

01:11:19que c'est une région de l'Italie qui a

01:11:21plein de charme. D'ailleurs, comment elle s'appelle cette région de l'Italie ?

01:11:23C'est le

01:11:25Friule Vénéti

01:11:27Julienne. J'ai du mal avec le français

01:11:29des fois.

01:11:31Friule Vénéti

01:11:33Julienne en fait.

01:11:36L'extrême nord

01:11:38de l'Italie.

01:11:40Oui, nord-est de l'Italie.

01:11:42On est vraiment en fait sur

01:11:44le mur

01:11:46qu'on avait

01:11:48fait, qu'il y avait entre

01:11:50l'Europe de l'Est

01:11:52et l'Europe de l'Ouest. Le mur

01:11:54passait vraiment à Trieste en fait.

01:11:56Et France, vous suivez l'Euro. Vous allez supporter

01:11:58ce soir l'Italie

01:12:00qui affronte l'Espagne ?

01:12:02Évidemment.

01:12:04J'affronte ça la tête haute

01:12:06avec mes amis italiens.

01:12:08Et demain, vous les amenez

01:12:10voir le match de la France, j'espère.

01:12:12Ah mais bien sûr.

01:12:14Alors après, bon, ça se chambre un petit peu

01:12:16entre nous, évidemment.

01:12:18Mais

01:12:20non, ils aiment beaucoup les français

01:12:22en fait.

01:12:24On dit toujours, il y a le petit guéguerre

01:12:26entre les italiens et les français. Il y a du

01:12:28chambrage, certes, mais des deux côtés.

01:12:30Mais

01:12:32non, c'est...

01:12:34On est deux peuples très proches, les italiens

01:12:36et les français. Nous sommes leurs cousins

01:12:38de l'autre côté des Alpes,

01:12:40comme ils disent. C'est vrai.

01:12:42Merci ma chère France

01:12:44qui vit à Trieste

01:12:46en Italie et qui a passé

01:12:48ces quelques instants avec nous. Ce soir,

01:12:50bien évidemment, Espagne-Italie

01:12:52à 21h.

01:12:54Vous pourrez le regarder

01:12:56sur M6, les amis. Et le suivre

01:12:58également sur RTL, dans RTL

01:13:0020h45 avec Eric Silvestro.

01:13:02Cela va de soi.

01:13:04Jean-Alphonse Richard, bonjour. Eric Brunet,

01:13:06bonjour. L'heure du crime, eh bien c'est tout de suite

01:13:08sur l'île d'Oléron, la disparition

01:13:10de Lisiane Freignes. Pas de

01:13:12corps et pas de témoin.

01:13:14A tout de suite.

L'INTÉGRALE - Les Auditeurs ont la parole du 20 juin 2024

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