Les sorties ciné du 11 octobre 2023

  • l’année dernière
Quels films sortent au cinéma cette semaine ? La rédaction vous fait découvrir les films qui font l'actualité
Transcript
00:00 *Générique*
00:17 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Comédie, dramatique, comédie, drame, horreur et animation sont au programme cette semaine.
00:26 Avec tout d'abord Yolande Moreau qui sera des deux côtés de la caméra pour la fiancée du poète.
00:31 Nous ferons la connaissance de Marilyn et son juge, de Jean-Pierre Améris.
00:35 Nous frémirons à la vue du deuxième film de Vanessa Fillo, Le Consentement.
00:39 Nous découvrirons le premier film d'Iris Kaltenbach, Le Ravissement.
00:43 Nous nous rendrons en Serbie en 96 pour Lost Country.
00:46 L'angoisse sera au rendez-vous pour L'Exorciste Dévotion.
00:49 Et nous en saurons plus sur Nina et le secret du hirisson.
00:53 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine, nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
00:59 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allocine.
01:03 En troisième position, L'air de la mer en libre obtient 3,5/5.
01:09 Juste au-dessus, avec 3,7/5, on retrouve Bernadette.
01:13 Et cette semaine se place en première position, Le Règne animal qui obtient 4/5.
01:22 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:25 La fiancée du poète est le troisième film réalisé par Yolande Moreau.
01:30 Elle interprète une femme amoureuse de peinture et de poésie qui est serveuse dans une cafétéria des beaux-arts de Charleville.
01:36 N'ayant pas les moyens d'entretenir sa grande maison, elle décide de prendre trois locataires qui vont bouleverser sa routine.
01:43 - Bonjour, tu viens de la part du père Benoît, il m'a dit que vous louez des chambres.
01:49 - C'est dans un room caché avant.
01:51 J'ai voulu construire le film comme un conte.
01:53 Et dans ce conte, tous les personnages ont quelque chose, comme vous dites, de double,
02:00 ou quelque chose qu'on cache ou qu'on triche.
02:06 - Sortez de ma vie, bande de tricheurs !
02:09 Et au départ, moi, je lui ai parlé des faussaires.
02:11 C'est une phrase de Paul Valéry.
02:13 Sans les faussaires, la vie serait vraiment triste.
02:15 - Ma vie est un champ de ruines.
02:17 Je vais vers les autres, je vais...
02:19 - Tous les personnages ne sont pas...
02:22 C'est des faux, c'est tous des faux.
02:24 Il n'y a pas quelqu'un de stable, de réel, de carré, de solide.
02:32 - Je suis Elvis, le roi du rock'n'roll.
02:35 - Tu as l'impression que tout ce qu'il raconte, il est transcendant.
02:39 Il est comme le chant des oiseaux, il n'a pas d'époque.
02:43 Il parle de l'humanité en gros.
02:45 - C'est vrai que tu as fait de la prison ?
02:47 - C'est vrai.
02:48 - Ta vie où est-elle ?
02:50 - Bonny, avec une licence de lettre en poche.
02:53 - Toi, t'aimais Jack London, Steinbeck, Rimbaud.
02:57 - Quand on voit un film de Yolande,
02:58 on sent qu'il y a quelque chose d'hyper poétique.
03:02 Mais en fait, il n'y a pas d'autre mot qui me vient.
03:05 Et d'hyper aussi humoristique.
03:07 Il y a beaucoup d'humour, il y a beaucoup de tendresse sur les personnages.
03:10 Et il y a un beau regard sur les gens qu'elle regarde.
03:13 - J'ai croisé dans le jardin un ami à toi qui aimerait bien te voir.
03:17 - Mais c'est pas André Pierre, ton poète ?
03:20 - Elle nous a dit qu'il était mort.
03:22 - Mais il n'est pas mort, plus que toi.
03:24 - Le déterminisme social est au cœur de Marilyn et son juge.
03:32 Luan Emra incarne une jeune femme
03:34 qui a des difficultés dans l'existence,
03:36 mais qui bataille pour s'en sortir.
03:38 Sa rencontre avec un juge bougon et déprimé,
03:41 qui s'engage comme chauffeur, va changer sa vie.
03:44 - Bonjour.
03:45 - C'est pas vrai, merde !
03:48 - Mais Marilyn, ça va pas du tout.
03:50 - Moi, elle va me décoincer.
03:52 Et moi, je vais au contraire essayer de la secouer
03:55 pour qu'elle arrête de faire partie du troupeau de moutons,
03:59 de bêler avec les autres.
04:01 Et je lui dis, saute la barrière, voilà,
04:04 sois curieuse, renseigne-toi, éduque-toi.
04:07 - Qu'est-ce que tu fais ?
04:09 - Embrasse-moi.
04:10 - Est-ce agréable d'être quittée ? Non.
04:13 En frappant son prochain pour autant, je ne crois pas.
04:16 - Monsieur le président ? - C'est monsieur le juge.
04:18 - Je sais pas comment payer les dommages et intérêts.
04:20 Pourquoi personne me donne jamais ma chance ?
04:22 - Y en a qui disent que la chance, ça se provoque.
04:24 - C'est pas vrai, c'est une phrase de riche.
04:26 - Je pense qu'il y a une grosse partie de ce film
04:29 qui est un miroir de la société aujourd'hui.
04:32 Donc oui, clairement, c'est une comédie sociale.
04:34 - T'as besoin d'argent ?
04:36 Moi, j'ai besoin d'un chauffeur pendant un mois.
04:38 - Je me souviens qu'il a voulu faire du cinéma d'un adolescent.
04:41 C'est vrai que mon père disait "C'est pas pour nous".
04:44 Non pas qu'il pensait que je pouvais pas en faire
04:46 ou que j'avais pas le talent, il connaissait pas en plus.
04:49 Mais pour lui, c'était cloisonné dans cette société.
04:52 Il faut être d'un milieu riche, il faut avoir du piston,
04:55 et il faut se contenter.
04:57 Et donc le désir a été plus fort que justement ce déterminisme social.
05:01 - Quand on veut, on peut.
05:02 - Ça aussi, c'est une phrase de riche.
05:03 - Donc les pauvres sont gentils, les riches sont méchants.
05:06 Remarque, ça doit être posant de penser comme ça.
05:08 - On rigole bien.
05:09 - On a une complicité, puis je sais pas pourquoi,
05:11 mais il y a quelque chose de commun, peut-être dans notre parcours,
05:15 dans nos vies, donc on n'a pas besoin de s'expliquer beaucoup de choses.
05:20 On fonctionne au coeur de tout.
05:22 - T'as tout pour réussir, redresse la tête, saute la barrière.
05:32 - Le consentement de Vanessa Filho est l'adaptation du livre éponyme de Vanessa Springerad.
05:37 Ce récit autobiographique raconte l'emprise et les abus sexuels
05:41 dont elle a été victime lorsqu'elle était mineure.
05:43 Elle est devenue l'amante et la muse de Gabriel Matzneff,
05:47 écrivain quinquagénaire de renom.
05:49 - La lecture d'un livre peut changer le cours d'une vie.
05:53 C'est pour ça qu'il est capital de rencontrer ses maîtres le plus tôt possible,
05:59 quand l'esprit se ferme.
06:01 - Qui as-tu déjà rencontré ou admiré, toi, Vanessa ?
06:04 - La perdition, c'était l'émotion qui m'a demandé le plus d'investissement et de travail,
06:11 parce qu'en fait c'est quelque chose qui se dégrade petit à petit,
06:15 où Vanessa Springerad se transforme en personnage de fiction.
06:18 Donc en fait, il y a une sorte de dédoublement et quelque chose qui se scinde en elle
06:23 et qui disparaît et qui se fait tuer un peu petit à petit.
06:28 C'est ça qui m'a sûrement le plus demandé de concentration.
06:32 - Il est dans ta classe ?
06:34 - Vous devez jouer un personnage de fiction qui lui-même se considère comme un personnage de fiction.
06:40 C'est très compliqué.
06:42 Donc vous vous rattachez à rien.
06:44 Donc vous êtes obligé de construire en partant de zéro.
06:48 Vous n'avez pas un fil que vous pouvez attraper, rien.
06:51 Parce que quand vous jouez, même vous jouez le pire des salauds,
06:54 c'est pas le problème de moralité là-dedans,
06:56 c'est que vous avez quelque chose.
06:59 C'est comme un avocat qui va défendre quelqu'un,
07:02 il va tirer le fil de l'humanité.
07:05 Là, où est-ce que c'est ?
07:08 Mais c'est parce que son cerveau est tellement malade
07:11 que j'arrivais pas à comprendre.
07:14 Et encore aujourd'hui, je n'arrive pas à comprendre.
07:17 Je ne sais pas la part de conscience dans son processus d'emprise.
07:24 Ce qui se passe entre nous, c'est très beau, c'est très rare.
07:27 Ce n'est que de l'amour.
07:29 Ça me fait comprendre.
07:32 Le Ravissement, premier film d'Iris Kaltenbach,
07:37 raconte le bouleversement d'une amitié
07:39 et la naissance d'une histoire d'amour autour d'un même mensonge.
07:43 Afsia Herzi incarne une sage femme,
07:45 très investie dans son travail, qui perd pied.
07:47 Elle se sert de l'enfant de sa meilleure amie
07:49 et fait croire à un homme qu'elle en est la mère.
07:53 T'es amoureuse en fait ?
07:55 Je sais pas, tu me racontes rien.
07:57 Il est chauffeur de bus.
07:59 J'ai roulé dix heures d'affilée.
08:01 Et puis un jour, quelque chose a changé.
08:03 Je suis partie de l'envie de raconter
08:06 comment quelqu'un peut s'enfermer dans un mensonge
08:11 et comment quelqu'un peut déraper.
08:13 Je n'ai pas de famille.
08:15 Ma seule famille, c'est mon amie Salome.
08:17 Au départ, ce n'est pas une femme qui désire un enfant.
08:19 Si elle déplace son amour sur cet enfant,
08:21 c'est aussi parce qu'en fait,
08:23 c'est aussi l'amour qu'elle porte à sa meilleure amie.
08:25 Une sage femme.
08:27 Elle était très douce avec les mères.
08:29 Ça va être bien de passer ses journées avec des bébés.
08:31 Toi, t'aimes bien les bébés ?
08:33 On pose beaucoup de questions.
08:35 Quand ma meilleure amie est devenue mère,
08:37 j'ai trouvé que c'était un vrai bouleversement
08:39 parce que ça a déplacé légèrement notre lien
08:44 et que c'était la première fois dans notre vie
08:46 que quelque chose de plus important avait lieu.
08:50 Lydia m'a dit un jour qu'elle pensait
08:52 qu'un tuyau invisible la relia à son amie.
08:54 J'ai compris ce personnage.
08:56 Je me suis dit que ça pourrait arriver.
08:58 Ça pourrait arriver à n'importe qui.
09:00 Ce sont des personnages qui sont, à mon sens,
09:02 profondément seuls et qui sont en même temps
09:04 au milieu d'une ville.
09:06 Une ville où on est entouré de solitude
09:08 et en même temps, les gens sont tous là.
09:10 Faut arrêter d'envoyer des textos.
09:12 Je cherche ça en plus.
09:14 Ça fait peur aux gens.
09:16 Les gens ont peur d'être seuls.
09:18 C'est un peu ce qui a dérangé
09:20 et qui apparaît dans le cinéma.
09:22 J'ai besoin de retracer cette histoire dans son point de vue.
09:24 C'est universel, la solitude.
09:26 Je pense qu'on a tous une part de solitude en nous
09:29 et de mélancolie.
09:31 C'est très flippant.
09:33 Pour son premier film, Lost Country,
09:39 Vladimir Perissik propose une œuvre de fiction
09:41 avec une part autobiographique.
09:43 L'action se situe en 1996, en Serbie,
09:45 au moment des manifestations étudiantes
09:47 contre le régime de Milošević.
09:49 Déchiré entre ses convictions
09:51 et l'amour qu'il porte à sa mère,
09:53 porte-parole du gouvernement,
09:55 un adolescent mène sa propre révolution.
09:57 J'ai grandi dans la Yougoslavie des années 90
10:04 qui était sous embargo,
10:06 fermée, repliée sur elle-même.
10:09 La Serbie mobilise la police
10:11 en raison de l'accouplement des citoyens
10:13 dans les communes où a conquis l'opposition
10:15 et essaie de les effrayer
10:17 pour détruire la volonté démocratique.
10:19 C'est le portrait d'une femme
10:21 emprisonnée dans une société patriarcale,
10:24 dans l'échec d'une révolution
10:26 qui n'a pas su émanciper et libérer la femme,
10:30 mais vue à travers les yeux de son fils.
10:35 Et ce qu'il dit, c'est...
10:37 Je ne sais pas. Est-ce vrai ?
10:39 Il n'y a pas de question de mon travail.
10:41 Non. Non.
10:43 C'est une actrice yougoslave, serbe,
10:46 Jasen Djuricic.
10:48 Il y a un petit côté Gina Rowlands,
10:50 un petit côté abîmé par la vie,
10:52 et en même temps un désir de vivre
10:55 qui est encore là.
10:57 Je mets mes personnages
11:02 dans des situations difficiles,
11:05 voire sadiques,
11:07 mais qui sont des situations
11:09 dans lesquelles la guerre civile yougoslave nous amène.
11:11 C'est ça, le problème.
11:14 Le film est réalisé par David Gordon Green
11:16 et produit par Jason Blum.
11:18 A l'instar de la nouvelle trilogie Halloween
11:20 avec Jamie Lee Curtis,
11:22 le duo relance cette franchise démoniaque
11:24 pour en faire une trilogie.
11:26 Le film met en scène un double exorcisme
11:28 avec deux filles possédées
11:30 et fait appel à la seule personne encore en vie
11:32 qui est assistée à ce genre d'atrocité.
11:34 Le film est réalisé par David Gordon Green
11:36 et produit par Jason Blum.
11:38 Le film est réalisé par David Gordon Green
11:40 et produit par Jason Blum.
11:42 Le film est réalisé par David Gordon Green
11:44 et fait appel à la seule personne encore en vie
11:46 qui est assistée à ce genre d'atrocité.
11:48 Chris, incarné par Ellen Burstein.
11:50 C'était très intimidant
11:56 de concevoir notre film
11:58 comme la suite directe de l'original
12:00 de William Fredkin,
12:02 mais le fait d'avoir tous les deux
12:04 conçu la dernière trilogie d'Halloween
12:06 nous a rendu confiants
12:08 pour nous embarquer dans cette aventure.
12:10 L'exorcisme de Fredkin
12:12 est un tournant magistral
12:14 dans l'industrie du cinéma
12:16 et dans la perception que le public a eu
12:18 de ce film qui parle de possession démoniaque.
12:20 Nous avons dû faire des références
12:22 directes au film de William Fredkin
12:24 tout en les réinterprétant.
12:26 Nous soulevons les mêmes questions
12:28 ainsi que des nouvelles
12:30 connectées au monde d'aujourd'hui.
12:32 C'est un film pour les fans de l'original
12:34 et pour ceux qui ne le connaissent pas.
12:36 C'est un film pour les fans de l'original
12:38 et pour ceux qui ne le connaissent pas.
12:40 Ce que nous avons essayé de faire
12:52 avec ce film, c'est de partir
12:54 d'un thème universel, une entité négative
12:56 et de la transposer dans quelque chose
12:58 de tangible en établissant
13:00 une connexion avec les peurs des parents
13:02 et leurs incertitudes face à la maladie
13:04 de leurs enfants, ou une maladie mentale
13:06 ou une addiction.
13:08 Plus on conçoit une histoire à laquelle
13:14 on peut s'identifier aujourd'hui, plus elle suscitera
13:16 des conversations. De cette façon, vous pouvez
13:18 faire appel à différentes formes d'horreur
13:20 et le public pourra s'identifier à ses personnages.
13:22 Nous verrons comment le film est perçu,
13:30 ce que les gens aiment, ce qu'ils n'aiment pas.
13:32 Nous avons en tête deux autres films.
13:34 [Musique]
13:36 Alain Gagnol et Jean-Louis Felicioli
13:42 continuent de creuser le sillon
13:44 du genre polar pour leur troisième film
13:46 Nina et le secret du hérisson.
13:48 Nina aime écouter les histoires que lui raconte
13:50 son père pour l'endormir, celles d'un
13:52 hérisson qui découvre le monde.
13:54 Préoccupé par la fermeture de son usine,
13:56 le père n'a plus le cœur à lui raconter
13:58 des histoires, mais aidé de son meilleur
14:00 ami, Nina envisage alors
14:02 de trouver le trésor caché
14:04 dans l'usine fermée.
14:06 - Eh bah qu'est-ce que tu fais là toi ?
14:08 Tu t'es pas un peu perdu ?
14:10 - Comme j'aime beaucoup aussi les films
14:12 de genre, notamment les films policiers,
14:14 voilà, je me suis dit un film de casse,
14:16 un film de cambriolage avec des gamins
14:18 de 10 ans à la place de George Clooney
14:20 et Brad Pitt dans Ocean Eleven
14:22 ou toute la série.
14:24 Voilà, donc c'est comme ça que ça s'est mis en place.
14:26 Il y avait un mélange comme ça de films de genre,
14:28 de...
14:30 de... comment dire ?
14:32 De suspense humain sur la relation
14:34 entre un père et une fille.
14:36 - Alors ces histoires, je vais les appeler
14:38 les contes du hérisson.
14:40 - Héhé !
14:42 - Le monde est immense
14:44 pour un petit hérisson et il est plein
14:46 de promesses pour ceux qui savent ouvrir
14:48 leur cœur à l'inconnu. - Les gens jouent toujours
14:50 beaucoup avec le suspense, avec l'imagination
14:52 et c'est vrai que
14:54 l'intention c'est toujours d'abord de faire un spectacle.
14:56 C'est-à-dire qu'on soit pris
14:58 et après que derrière,
15:00 en arrière-fond, on puisse discuter de sujets
15:02 sérieux ou en tout cas intéressants.
15:04 - Papa ! - Qu'est-ce qu'il y a ?
15:08 - Ben, tu me racontes une histoire ?
15:10 - Ah non, Nina, s'il te plaît, pas ce soir.
15:12 - L'imaginaire, ça a toujours été
15:14 moi, mon moyen d'échapper à la réalité.
15:16 Au moins pendant un
15:18 court instant, quoi, de se plonger là-dedans.
15:20 Ouais, c'est ça. - Il fuit la réalité.
15:22 - Bah oui, parce qu'elle est quand même pas terrible.
15:24 - Je crois qu'on le fait tous un peu,
15:26 quand même.
15:28 - C'est l'usine de papa ? Il n'a plus de travail ?
15:30 C'est pour ça qu'il est triste ?
15:32 - Hé, tu sais pas ce qu'ils ont dit
15:34 mes parents l'autre jour ?
15:36 Le directeur de l'usine, il a volé de l'argent dans la caisse.
15:38 Moi, je trouve que c'est pas juste.
15:40 - Tout ce qui est l'invention, le père qui invente
15:42 des histoires pour sa fille, le fait de raconter
15:44 des histoires, par exemple, c'est pareil, j'ai lu
15:46 beaucoup d'histoires à mes enfants quand ils étaient petits.
15:48 La répétition revient sur les mêmes livres.
15:50 Il y a quelque chose comme ça de rassurant.
15:52 De savoir qu'il y a un début, un milieu, une fin.
15:54 Ça met en scène des situations peut-être un peu angoissantes,
15:58 mais ça se dénoue, et l'imaginaire est là pour ça.
16:00 - Hé, attends !
16:02 - On n'est jamais trop grands pour entendre des histoires.
16:04 - Demain, ça ira mieux, j'en suis sûre.
16:06 - Va-t'en, on y va, cours !
16:08 Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref,
16:12 et en images.
16:14 - Quand notre monde est menacé,
16:18 une équipe décolle comme une roquette.
16:22 - Oh ! Il a dit "roquette" !
16:24 - Eh oui, les toutous !
16:26 L'arrêté est terminé !
16:28 Quand tu t'en prends à l'un d'entre nous,
16:30 tu t'en prends à nous tous.
16:32 La Pâte Patrouille, la Super Patrouille, le film.
16:36 - Notre histoire débute dans cette immense et magnifique forêt.
16:44 Plus exactement là, juste derrière cet arbre.
16:48 - ♪ Il y a un son dans mon coeur ♪
16:50 ♪ Mir, mir, mir, mir, mir ♪
16:52 - Là, je sais ce que vous êtes en train de vous dire.
16:56 Forcément, c'est la fin de notre histoire.
16:58 Eh bien, non !
17:00 - Bonsoir, bienvenue.
17:16 - Alors, si vous avez besoin de moi...
17:18 - Si vous en avez vraiment besoin,
17:22 retournez à la maison des gens.
17:24 - Ils sont gênés !
17:31 - Allez, on va dire !
17:44 - Avez-vous déjà oublié tout ce que je vous ai dit ?
17:46 - C'est une équilusion, John.
17:50 - La domination paisible et la colonisation rapide de l'Algérie
18:03 sont assurément les deux plus grands intérêts
18:06 que la France ait aujourd'hui dans le monde.
18:09 ♪ ♪ ♪
18:12 - Comment est-ce possible que une femme
18:16 avec un âme de prison se réveille ?
18:18 C'est pas bien pour elle ?
18:23 - Pourquoi je ne peux pas aider ces garçons ?
18:33 - Senta, tu penses que les morts ne te parlent pas ?
18:36 ♪ ♪ ♪
18:39 - Les terroristes ont pris possession d'un missile nucléaire
18:48 sur un bateau de cargos de l'étranger.
18:50 Si ces enfants s'en vont,
18:53 ce sera la guerre mondiale.
18:55 - Faites chambre !
19:00 - Choisir la vie parmi les amis,
19:05 parmi la famille.
19:07 - C'est le moment de faire du bruit.
19:11 - C'est ce que je parle.
19:17 - C'est le plus grand que tu aies.
19:19 - Oh, c'est bien plus grand que ça.
19:21 ♪ ♪ ♪
19:24 - Voilà par ici les sorties, c'est fini.
19:26 Rendez-vous la semaine prochaine et en attendant,
19:28 n'oubliez pas d'aller au cinéma.