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00:00 -Pas de photos, j'ai rien vu dans les médias.
00:02 -Ah non, évidemment, mais surtout pas.
00:04 Vous voyez, là aussi, ils ont pas choisi
00:06 que leurs parents soient célèbres,
00:09 donc on n'a pas à leur imposer ça.
00:11 Eux, ils vivent leur vie, ça a déjà été pénible pour eux
00:14 de voir leur maman à la télévision.
00:17 -Ca a été dur pour eux, ça ?
00:19 -Imaginez, pour un enfant, c'est pas anodin.
00:22 Alors, c'est vrai, nous, on regarde assez peu la télévision
00:26 justement pour ça, mais de toute façon,
00:28 ils voient bien. Et puis, quand on est dans la rue
00:31 et que des gens m'arrêtent pour me dire...
00:33 Souvent de façon gentille, "J'adore ce que vous faites",
00:36 mais pour un enfant, il y a quelque chose
00:38 d'un peu particulier, comme si on leur prenait leur mère.
00:42 Il faut les protéger de ça et leur expliquer
00:44 que là aussi, c'est pas la norme, c'est un peu spécial,
00:47 mais pour autant, on essaie de faire en sorte
00:50 qu'ils aient leur espace préservé.
00:51 -15 avril...
00:53 1900... -75 !
00:55 -Ah !
00:56 -Eh oui !
00:57 -48 ans. -Eh oui, oui, déjà.
00:59 -Et pas une seule ride, mais vraiment, pas une !
01:02 -Alors, j'ai la chance d'avoir plutôt une bonne génétique.
01:05 -Natacha... -Ah non, non, c'est pas ça.
01:08 -Arrêtez ! -Non, c'est vrai.
01:09 -Il y a eu des petites... Non, rien du tout.
01:12 -C'est fou, alors. -Vous savez, j'ai une mère,
01:14 c'était d'ailleurs très perturbant, moi aussi,
01:17 c'était ma mère à chaque fois qu'on était toutes les deux,
01:20 je me disais "Vous avez de la chance d'avoir une maman comme ça,
01:24 "mais c'est votre sœur !"
01:25 Et je tiens ça aussi de ma grand-mère,
01:28 donc je croise les doigts.
01:29 -Vous ne ridez pas.
01:30 -Alors non, mais bon, après, il y a bien un moment
01:33 où tout ça va s'affaisser, vous savez,
01:36 je sais pas si vous connaissez la chanson,
01:38 l'extraordinaire chanson chantée par Juliette Gréco,
01:41 "Si tu t'imagines", les paroles sont de Raymond Queneau,
01:44 "Si tu t'imagines, fillette, fillette,
01:46 "que ça va, que ça va, que ça va durer toujours,
01:49 "la saison des amours", et à un moment,
01:51 il y a ces paroles extraordinaires,
01:53 de vélos, la pesante graisse, le menton triplé, le muscle, la vachie.