• il y a 2 ans

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00:00 Rappelez-vous, c'était il y a 20 ans, et donc il y a 20 ans, le portrait, la BA et le portrait de Greg Millionnaire sur TF1,
00:05 où je vous rappelle qu'il s'agissait d'un beau gosse, donc riche et musclé,
00:07 qui avait pour mission, et moi c'est faux, de trouver sa future femme parmi un panel de candidats très jolis dans une sublime maison à Ibiza.
00:13 Les prétendantes ignoraient tout de lui et de sa fausse, vraie existence. Regardez.
00:18 Gregory est un garçon simple. À la recherche de l'amour, il rêve d'une vie meilleure.
00:22 Quand soudain, il va échanger sa vie modeste contre une vie trépidante de multimillionnaire.
00:27 Paul Portier, votre secrétaire particulier.
00:30 C'est quoi ce baraque ?
00:32 Désormais riche, il doit apprendre les codes de son nouveau monde.
00:36 Avant que Greg le millionnaire ne rencontre ses 20 prétendantes.
00:39 Dès la première rencontre, Gregory doit faire face à une avalanche de questions.
00:43 Certaines filles s'intéressent déjà à sa fortune.
00:45 - J'ai touché à l'héritage, je ne comprends pas. - T'es vrai.
00:47 D'autres, au contraire, portent plus d'intérêt à sa vie sentimentale.
00:51 - Comment il se fait-il que tu sois tout seul ? - Il me fait quelque chose sur quoi s'élévater.
00:55 Trouvera-t-il celle qu'il aimera pour lui et non pour ses nouveaux ?
00:59 - Allez, Paul, t'as quel âge ? Et comment t'es casté ?
01:03 - Complètement par hasard, en fait. À l'époque, je dansais souvent dans des émissions de télé.
01:07 Et j'ai un pote danseur qui me branche pour un casting.
01:09 J'arrive dans le casting et là, je vois qu'il y a un journaliste en face de moi
01:11 qui me pose pendant une demi-heure des questions.
01:13 Et je me dis bon, c'est forcément pour une émission de télé réalité.
01:16 Mais je ne savais pas du tout pourquoi j'y allais, dans quoi je m'engageais, ni quoi que ce soit, en fait.
01:20 - Alors, l'émission démarre. Oui, bonjour.
01:21 - Non, mais il y a 20 ans, c'était hyper fort de se dire on va faire venir 20 filles pour qu'ils draguent un mec hyper fortuné.
01:26 Si on prend le recul sur la chose, c'est quand même on va mettre 20 publics...
01:29 - Ah non, mais c'est terrible, quoi !
01:33 - Moi, j'ai su le concept de l'émission une heure avant de signer le contrat avec Angela.
01:37 - D'accord. C'est chaud, franchement. - Très bien.
01:38 - Angela aurait été...
01:39 - L'émission démarre. Il faut quand même se rappeler que c'est des scores.
01:41 C'est des 6 millions. On est sur le TF1 de l'époque.
01:44 Tu deviens une énorme star. Et là, panique à TF1.
01:47 On découvre, un, que tu as un casier judiciaire et, deux, que tu as tourné des films un petit peu...
01:51 - Au nez, au nez. - Mérotiques, on va dire.
01:53 - Tu te souviens de ces films mérotiques ?
01:55 - Tu m'as soumis un poche-pigeon, là. - Carrément, pardon, regarde, on a un extrait.
01:56 - C'est pareil.
01:58 - Ah, j'étais content. - Il est le film, hein. Il est le film, hein.
02:01 - C'est plaisant. Et donc, on découvre ça. Là, qu'est-ce qui se passe ?
02:03 - T'es convoqué. Qu'est-ce qui se passe ?
02:05 - Oui, le branle-bas de combat à la tour de TF1.
02:07 Ça ne s'est pas passé comme ça, en fait. C'est moi qui ai prévenu Angela Laurenti, parce que...
02:10 - D'accord. La productrice. - Parce que je l'appréciais beaucoup et que je ne voulais pas lui faire un enfant dans le dos à 10 jours de l'émission, quoi.
02:15 Et je lui ai expliqué que j'avais eu des soucis... - Belle photo dans le jeu.
02:18 - Elle lui a fait le... "Faut que je te parle. Tu vas rire."
02:20 - Et c'était limite ce qu'elle m'a répondu. "Ne t'inquiète pas, mon chéri. Ça va bien se passer."
02:24 - D'accord. Et donc ? - Sauf que c'était le branle-bas de combat à la tour Brigue, avec Gérard Louvain, avec tous les patrons de TF1.
02:31 Et puis qu'on finit par dire ce que je disais depuis le début, que j'étais un joli exemple de réinsertionnaire, que tout le monde avait le droit de faire une connerie dans sa vie.
02:37 - Absolument. On peut dire... Alors maintenant, on va raconter des nouvelles vies. Mais à l'époque, le casier, c'était quoi ?
02:42 - Trafic de stups. - D'accord. Trafic de stups et tout ça. Donc effectivement, pour TF1, c'est quelque chose... Ils te gardent.
02:46 - C'est d'accord. - Et l'émission, elle a... Je crois que le D-mat, quand ça a été dévoilé...
02:49 - Tout le monde a regardé, si je ne peux entendre. - Bien sûr. Bien sûr.
02:52 - Tout le monde a regardé. - Tout le monde a regardé. Puis sortaient des conneries, puis sortaient des dossiers, puis le D-mat montait, disons.
02:56 - Avec Marjolaine et tout. - Alors justement, parmi les prétendantes, ta chérie, ça va être Marjolaine.
03:01 - Non, non. Ça va être Marika. - Ah ben non. C'est Marjolaine.
03:03 - Non, non. C'est Marika aussi. - Je suis désolé. Elle fait partie des finalistes. Marjolaine, elle est arrivée loin. C'est toi qui choisis ça.
03:10 - Elle est partie en 5e avant la fin, je crois. - Vous ne l'aimez pas beaucoup, Marjolaine ?
03:15 - Alors ça, c'est que tu ne l'aimes pas beaucoup. - Non. Je ne peux pas dire que je ne te l'aime pas.
03:18 - Il y avait une séquence énorme. - Aussi quand même. J'ai un petit interview de toi. Je n'avais peut-être pas l'aimer.
03:22 - Ce n'est pas ça. C'est comme si tu jouais au renvoyer des pics. Mais au fond, ce n'est pas une méchante fille. Je n'ai rien contre elle.
03:26 - Alors puisque tu ne le dis pas, je vais le dire. Je n'ai aucune nouvelle d'elle. Ça ne m'intéresse pas. Je n'en ai même rien à foutre d'elle, je t'avoue.
03:31 - Ah oui, quand même. - On me dit que de temps en temps, elle essaie de foutre la mer de chez Anna. Cyril, je t'embrasse.
03:36 - Ça me fait rire. 20 ans après, il faudrait qu'elle passe à autre chose, la petite. Elle a dû mûrir, j'espère, depuis. - Ah oui, complètement.
03:40 - Mais vous ne parlez plus du tout. Pourquoi vous étiez fâchée ? - Mais je n'ai jamais été fâchée. - Ah, c'est elle ?
03:44 - Concrètement, oui. Peut-être elle. Mais moi, je ne l'ai jamais été, oui. - Non. Elle n'avait pas été très sympa.
03:47 Elle avait dit sur une émission sur Europe 1 avec Laurent Bafi que Greg n'était pas hyper brillant, hyper intelligent, qu'il ne respirait pas la...
03:55 - Un bourrin. - Trop beau de soi. Alors ce qui est très étonnant, je te le coupe après, c'est à toi. - C'est un pénal.
03:58 - On a interviewé Marjolaine plusieurs fois. Et Marjolaine m'a dit... Quand je suis arrivé dans la maison, moi... Pardon pour TF1, mais moi,
04:05 j'ai reconnu la maison. C'était la maison d'un ami. - De nexe, à elle. - Bon, alors pardon, je ne l'ai pas dit. - De son ex.
04:10 - C'était la maison de mon ex. - Elle connaissait le supercherie avant même le début du voyage. - Voilà. Donc, dès le premier prime, elle sait que tout est faux.
04:15 Elle sait que tout est faux. C'est quand même hallucinant. Oui, Benoît ? - Je le savais aussi qu'elle le savait. - Ah, tu savais aussi qu'elle le savait ?
04:20 - Parce que par hasard, j'étais tombé sur son ex, le propriétaire de la villa, dans une... - C'était quoi, cette maison ? C'était un clac ? C'était quoi ?
04:27 - Moi, j'étais pas enfermé dans la baraque. Je peux pas l'aider, moi. - C'est une maison très connue à Ibiza. - C'est une maison très connue où on a même fait des belles fêtes, là-bas.
04:32 - Oui, oui, oui, oui, Benoît. - Non mais de toute façon, Marjolaine, on l'a tout de suite vue. Quand elle est arrivée, elle cherchait la lumière. Une fois qu'elle est là-bas,
04:38 elle voulait plus être associée à toi. C'est tout simplement. Donc dès qu'on lui parlait de Greg, elle disait... - Greg, t'as été une star gigantesque. Alors l'émission cartonne.
04:45 Ça se termine. Et là, derrière, il y a plein de choses pour toi qui s'ouvrent, notamment la chanson. - Non, ça, c'était bien après. C'était la plus grosse connerie que je...
04:52 - Ah bon ? C'était une connerie ? - Ah, le pipe de Baila ? - Ouais, mais non, c'était trop connu. - Ah, je le parle pas ? - Ah, c'est bon, le pipe de Baila.
04:59 - T'as pas sur le pipe de Baila, quand même ? - Ben oui, quand même. - La mise en scène est folle.
05:27 - Thébaud, t'es jeune. Tu sors d'un carton sur Terre-Pas. J'imagine que t'as plein, plein de propositions. - J'en ai eu. J'ai été parfois bien conseillé, parfois un peu moins bien.
05:37 J'ai eu un gros regret. C'est quand Angela Laurenti m'avait proposé de présenter l'île de la tentation, en fait. - Ouais.
05:42 - Et Gérard Louvert m'avait un petit peu interdit de le faire, en fait. - D'accord. - Et c'est le plus gros regret que j'ai eu parce que depuis là,
05:47 je pense que j'aurais pu continuer une vraie carrière d'animateur. - Et les mauvaises décisions... On en a tous pris, hein. Les mauvaises décisions, c'est quoi ?
05:53 - Ouais, c'était surtout sur le bois. C'était de me lancer dans la musique alors que j'étais pas fait pour ça. C'était plus un kiff qu'autre chose, en fait.
05:57 C'était plus un délire qu'autre chose. - Et la ferme célébrité, c'est une mauvaise décision pour toi ou pas ? - Ah non, je me suis régalé.
06:01 - T'étais régalé ? - Ah ouais, ouais. - Parce que tu sais, c'est très rare dans la ferme, c'est que quand t'y allais, t'étais en bout de piste, quoi.
06:06 - Ah non, mais je me suis... Non, j'étais pas en bout de piste. J'étais bien. - Non, pas toi. C'est l'image que ça donnait pour les gens qui étaient dedans.
06:10 - L'image que les gens ou que les journalistes veulent en donner, c'est pas mon problème. Moi, je me suis éclaté. J'ai passé une super expérience.
06:16 - Ouais. Mais quel droit d'état t'avais gagné ? T'es arrivé 3e. - J'ai vécu une super aventure en Afrique.
06:21 Ce que j'aurais jamais l'occasion de revivre, je pense, à ce point-là, quoi. C'était génial, quoi. - Et alors après, c'est assez hallucinant.
06:27 C'est que tu dis qu'après, c'est un peu plus compliqué. Il y a des jours avec, des jours sans, sans l'argent et tout ça.
06:31 C'est le moment où tu te perds un tout petit peu. Et là, tu te fais déposer. - J'ai eu des gros moments de galère. J'ai eu des gros moments de galère.
06:36 - C'est quoi, les gros moments de galère ? C'est que tout d'un coup... - Il y a des moments où tu fais la ferme, t'as 100 000 € qui vont rentrer en 6 mois.
06:40 - Combien, la ferme ? Combien ? Combien ? - En brut, on va dire. Ouais. Presque 100 000 € en brut, ouais.
06:44 - Mais c'était il y a longtemps. - Mais c'était il y a longtemps. Et comme je devais boulanger dans le zoo... - Je suis en bout de piste totale. 100 000 €.
06:51 - Le zoo, c'est... - Ouais. Je suis arrivé jusqu'à la fin. J'ai fait la finale. Je suis arrivé à Paris sur le plateau. On est sortis là.
06:54 - 100 000 €, c'est bien. - Donc toute la semaine, on avait un salaire qui s'ajoutait au truc de base. - Bien sûr.
06:57 - Il y a des éléments où tu touches ça. Et puis après, il faut vivre avec pendant un an ou deux. - Ouais. Et puis comme avant, t'avais un peu déconné,
07:02 les impôts, ils sont venus se servir et machin. - Bien sûr. - Ça va très vite. Et puis t'as des périodes où tu prends beaucoup. T'en as d'autres où tu prends moins.
07:07 Et ma vie, ça a été beaucoup comme ça pendant longtemps. - Et puis c'est compliqué. J'imagine comme Benoît et tout ça, quand t'as un nom, c'est compliqué de travailler
07:12 dans la vie de tous les jours. - Exactement. - Parce que tu vas pas tout le temps... - Non, parce que ça, de toute manière, j'ai pas eu le choix. Moi, il m'a fallu que je...
07:17 J'ai monté une boîte, j'ai monté une autre boîte, j'ai tenu un restaurant. - Mais t'es un gros bosseur, quand même. T'as racheté une boîte de nuit.
07:22 - Mais tu es obligé, ouais. Tu es obligé. Et puis en même temps, c'est quelque chose qui me passionne. J'ai toujours été dans la nuit. Je suis DJ. J'aime la musique électronique.
07:27 Et j'aime faire danser les gens. - Alors attends. T'étais dans la nuit. Maintenant, t'es dans le matin, puisque... - Ouais, maintenant, je me lève très tôt le matin.
07:32 - On t'a filmé pour un doc, et c'est extrêmement mignon. Aujourd'hui, voilà, tu t'es posé. T'as rencontré ta femme Ornella, qui est une ex-missile de France. - Elle est belle.
07:39 - Elle est magnifique. A vous 2, c'est formidable. T'as 2 enfants avec. Et comme tu le dis, voilà, avant, je me couchais à 7 heures du mat', maintenant, je me lève à 7 heures du mat' pour les déposer.
07:45 On peut voir tes enfants ? - Ouais, j'ai 2 enfants à moi, mais y en a une 3e, quand même, que je suis le beau-papa, ouais. - Très bien. Bon, regarde.
07:51 Il est 7 h 30, et comme tous les matins, chez les Basso, c'est la course. Car Grégory, 45 ans, est à présent père de Matteo, Livio,
08:04 et s'occupe d'Hilario, le fils de sa compagne Ornella, un mannequin, ancienne mise de beauté rencontrée en France il y a 6 ans. Désormais véritable papa-poule,
08:14 ses journées sont calibrées sur celles de ses enfants. - Parce que ça pardonne pas le matin. Quand ils sont réveillés, ils sont réveillés, et il faut être réveillé.
08:20 Un petit déjeuner avalé à la hâte. - Y aurait ce propos. Allez, les enfants, on y va, là. On se bouge un peu. Allez, mon bébé. Allez, mon bébé.
08:29 Tout est beau. Les enfants et ta femme. - Ils sont beaux, mais ils sont terribles. - C'est quoi ta vie aujourd'hui ? Tu vis où et c'est quoi ta vie ?
08:36 - Je vis à La Réunion depuis 3 ans et demi. - Ah, génial. - Ouais. Et avec mes enfants. - Et pourquoi La Réunion ? Parce qu'Ornella vivait là-bas ?
08:43 Ou parce que c'est toi qui as voulu quitter la France ? - Non. Elle voulait aller là-bas depuis un moment parce qu'elle avait son frère qui vivait là-bas.
08:47 Et comme elle m'avait suivi, moi, un peu, à Perpignan, dans ma boîte et compagnie, qu'on voulait bouger, elle voulait aller au soleil. J'ai fait "Allez, on y va".
08:54 Et puis voilà. On est là-bas depuis 3 ans et demi. - Mais tu vis de quoi là-bas, pour être concret ? - Je fais de l'événementiel. En ce moment, un peu moins,
08:59 mais j'ai fait beaucoup d'événementiel. J'ai tenu des restaurants pendant un petit moment. - D'accord. - Moi, j'ai tenu. J'étais directeur de sortie.
09:04 - T'as été parrain des Vacances des Anges, ici. - Et j'ai surtout été l'année dernière... - T'as fait une connerie, ça, ou pas ? - J'ai fait un bon cachet.
09:09 - Parrain des Vacances des Anges. - Ah non, je me suis régalé, mais tu rigoles. - C'est quoi ? - Je suis parti de... - Tu t'es régalé ?
09:13 - Je me suis parrainé. - Ça devait être à La Réunion, à la base. - Ça devait être à La Réunion, à la base. C'est moi qui avais trouvé le plan des maisons et tout.
09:18 Et puis, ça a été annulé suite au scandale. - C'est 100 000, ça, encore ? - Non, c'est beaucoup, beaucoup, beaucoup moins. - Beaucoup moins.
09:24 - Mais tu avais qu'eux, vous aussi, à faire ça. - Mais je me suis platé, quoi. Je me suis platé à faire ça. Et c'était trop bien, quoi.
09:29 - Et est-ce que... - Je peux poser une question à Greg ? Parce que moi, je me souviens... J'étais beaucoup croisé, les années qui ont suivi Greg le millionnaire.
09:35 Et je te croisais en soirée, en boîte. - Qu'est-ce que tu foutais en soirée, en boîte ? - Et je faisais mon travail. Je cherchais les personnalités.
09:41 - Ah, je pense. - C'est ce que tu penses. - J'allais à la recherche de gens connus comme Greg. Et à chaque fois que je les croisais, je leur parlais.
09:48 Et c'est ce que je faisais avec Greg. Et à chaque fois, ce qui m'a marqué, c'est que t'avais toujours un nouveau projet. C'est-à-dire que tantôt, tu voulais être comédien.
09:53 - Oui, mais j'ai fait. J'ai fait. J'ai tourné dans des films du théâtre. - Et tout se passait super bien à chaque fois. Ma question, c'est est-ce que tu regrettes pas de t'être pas focalisé peut-être sur un truc ?
10:00 C'est-à-dire soit la comédie, soit la musique, soit l'animation. - Je te rejoins parfaitement là-dedans. Mon gros problème, en fait, c'est que je suis pas allé au bout des choses.
10:08 Quand j'ai commencé un truc, je suis pas allé au bout des choses. J'étais un peu fou-fou. Et je me suis pas mal diversifié. Mais tout ce qui est théâtre, comédie, les séries que j'ai faites, ça s'est super bien passé.
10:19 - Y a peut-être des trucs qui vont arriver dans pas longtemps. - Mais Greg, avant la question de Benoît, justement, est-ce qu'aujourd'hui... Là, tu vas pas à France. On est très contents.
10:25 Est-ce que cette titille, est-ce que t'aimerais peut-être revenir en France ? - Ah bah si, t'es ma quête. - Je veux revenir en France de toute manière. L'année prochaine, j'ai dit à ma femme...
10:31 Là, à la rentrée, de toute manière, je vais être en France un mois sur 2. - Mais qu'est-ce que t'aimerais faire ? Vas-y, dis-nous. - Déjà, j'ai un projet qui a rien à voir. Je veux monter un glamping de luxe dans la salle de la France.
10:38 - Un glamping ? - Un glamping de luxe avec des belles têtes. - Un glamping ! - Glamour et camping. - C'est pas un camping, mais y a que des glampings. - Mais j'adore !
10:47 - Un glamping ! - Ça, ça existe déjà. - Non, non, non. Ça peut plus, mais avec des cons. - Ça a été con, tu rentres. - Non, j'ai un beau petit projet que je suis en train de monter, là, que j'espère sera ouvert au mois d'avril de l'année prochaine.
10:55 - D'accord. - Mais à côté de ça, j'aimerais bien... - Refaire de la télé. - Revenir à Bruxelles, chez Hanouna, moi aussi. - Revenir. - Hanouna, oui, chroniqueur. - Voilà, j'aimerais bien.
11:02 - J'en suis en train de penser à ça pour la rentrée. - Et puis refaire un peu de comédie, aussi, quoi. - Non mais c'est vrai, une fois un beau gosse un peu hétéro, ça manque. Enfin, y avait l'heure en fait, mais ça manque un peu.
11:09 - Un beau gosse hétéro, ça nous fera deux. - Non mais c'est vrai. J'y pense. - J'aimerais bien, j'aimerais bien. - Ouais, c'est pas bête du tout. Alors attention, c'est pas 100 000 balles.
11:17 - C'est pas... C'est plus pour le fun. - Y a le moins, mais... Benoît. - Non, c'était pour en revenir à ce que tu disais. Tu sais, pour nous, les candidatés à la réalité, c'est pas facile de faire des choix de carrière.
11:26 Parce que quand il faut bouffer, on nous propose un peu de théâtre, présenter un peu, un peu chroniqueur, un peu animé, faire des discothèques, des bouquins. Et on te dit souvent, pour l'image, les gens qui sont au-dessus,
11:34 "Fais pas ça, c'est pas bon pour toi. Attends un peu, mais au bout d'un moment, faut bien bouffer, si tu veux. Et c'est très compliqué pour nous." Ils se sont dits "Oui, mais là, t'as fait un mauvais choix."
11:41 Oui, mais j'ai fait le choix de bouffer, en fait. - Et puis au bout d'un moment, ces gens-là qui t'ont interdit de faire ce truc-là, ben ils te lâchent, tu vois. Ils partent sur autre chose.
11:46 - Oui. Et donc, tu te dis "Merde, j'aurais dû le faire, peut-être." - Les conseillers sont parisiens. - Quand t'arrives à Paris, comme physiquement, tu n'as pas bougé. - Les Louvains, les compagnies, tu vois.
11:52 - Oui, il a bien compris, Louvain, qui prenait un petit peu là. Sacré Gérard. Quand t'arrives à Paris, t'as pas bougé, t'as pas pris une ride. Dans la rue, on t'arrête encore, ces photos, ces machins tout le temps ?
12:03 - Oui, oui, on me reconnaît. Après, les gens sont sympas, là, globalement. - Oui, ils sont sympas. Mais ma question, c'était quand t'as été Greg le millionnaire. Tout le monde, t'es un tel personnage, comme l'a été Benoît.
12:10 - C'est compliqué de faire autre chose derrière ? - Compliqué ? Non, compliqué, c'est dans ta tête. Si c'est compliqué, c'est que c'est compliqué dans ta tête. Après, tu peux faire ce que tu veux.
12:17 Tu peux aller bosser n'importe où. C'est une question d'ego, c'est une question d'envie ou pas. - Dernière question. - Non, après, c'est une téléréalité particulière, parce que c'est comme un peu mon accordé de fiancé.
12:24 C'est une téléréalité au second degré. Ça parodie. C'est-à-dire que c'est un piège dans une téléréalité. - C'était pas comme ce qu'ils font aujourd'hui. - Y a pas eu tant d'exemples que ça. Et celle-là a été bien faite.
12:31 Et ne parlons même pas de mon accordé de fiancé. - C'était une téléréalité géniale à l'époque et qui a été vue par beaucoup de monde. Je garde vraiment en tête l'idée de chroniqueur.
12:39 - J'aimerais le faire. - Je ne te promets rien. Il faut passer par Cyril Hanouna, La Chêne, Lionel Stann, ma sœur. Il y a beaucoup de monde. Je suis le dernier maillon.
12:46 Mais moi, pour mon maillon, ça me ferait très plaisir. En tout cas, merci d'avoir été avec nous. Merci d'avoir été avec nous.
12:51 [Musique]

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