• l’année dernière
La Nasa ne rigole pas avec les comptes à rebours : cette fois-ci, l’événement est lancé quatre jours avant le jour J. « Le premier échantillon d’astéroïde collecté dans l’espace par un vaisseau spatial américain et ramené sur Terre sera dévoilé au monde au Johnson Space Center de la NASA à Houston le mercredi 11 octobre », peut-on lire sur la vidéo YouTube qui est déjà en ligne sur la chaîne officielle de la Nasa.

Il s’agit d’une phase de concrétisation extrêmement importante pour la mission OSIRIS-Rex, qui vise à rapporter des échantillons d’astéroïde (appelé Bennu) sur la Terre. Le 24 septembre, la capsule qui les contient a réussi à s’écraser comme convenu dans le désert de l’Utah, sans être endommagée.

Depuis, la mission était passée en phase d’observation et d’analyse ; on a même pu observer une poussière noire s’échapper des échantillons sur quelques premiers clichés diffusés par la Nasa. Entre le 25 septembre et le 11 octobre, il se sera donc écoulé un peu plus de deux semaines pour que les chercheurs et scientifiques puissent proposer une « analyse préliminaire » des échantillons — qui débordent du compartiment, un problème inespéré pour la Nasa.

Jusqu’ici, seule l’agence spatiale japonaise, la Jaxa, était parvenue à ramener des morceaux d’astéroïde sur Terre depuis l’espace.

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Transcription
00:00 Un drôle de colis est tombé de l'espace dans le désert fin septembre.
00:03 La NASA a attendu plus de deux semaines pour le déballer.
00:06 Des prélèvements d'un astéroïde, Bennu, se trouvaient à l'intérieur.
00:10 Les scientifiques se sont vite mis au travail pour récupérer la précieuse capsule
00:14 et l'amener dans une salle blanche.
00:15 Tout était prêt pour l'accueillir.
00:17 Recevoir un colis de l'espace, ce n'est pas comme recevoir un colis par la poste.
00:21 Les échantillons d'astéroïdes sont extrêmement précieux et délicats.
00:25 Il faut tout faire pour ne pas les contaminer avec l'environnement terrestre.
00:29 Ouvrir la capsule de Ziris Rex immédiatement, ça serait tout gâcher.
00:32 Il a fallu préparer la capsule en la reliant à un flux d'azote,
00:36 puis la transporter par avion jusqu'à Houston.
00:38 Là, un laboratoire spécialement conçu pour ça a accueilli les prélèvements.
00:42 Il faut s'imaginer que les scientifiques sont méticuleux et lents dans leur mouvement.
00:46 Ils manipulent sur l'échantillon derrière une vitre,
00:49 pour éviter absolument de les contaminer.

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