L'interview de Marcelino, ancien coach de l'OM au coeur du BDS : LE REPLAY ICI !

  • l’année dernière
On pensait que pendant cette trêve internationale, l'actu de l'OM serait calme et tranquille, mais c'était sans compter sur l'interview du journal "L'Équipe" de l'ancien coach espagnol de l'OM, Marcelino Garcia Torral.
Celui qui est resté deux mois sur le banc de l'OM a tenu à expliquer les raisons de son départ, et plein d'autres choses....
Ce soir dans le Bar des supporters, Karim Attab, Jacques Bayle et Stef Martins débriefent cet entretien.
 
Le BDS du lundi au vendredi à 17h30 sur Maritima Radio

#Marseille 107.2 FM
#EtangdeBerre 93.6 / 87.9 FM
#AixenProvence 93.8 FM ...

Vidéo publiée le : 11/10/2023 à 18:00:00

Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/depeches/om/marseille/89952/l-interview-de-marcelino-ancien-coach-de-l-om-au-coeur-du-bds-le-replay-ici-.html
Transcript
00:00 Bonne fin d'après-midi à toutes et à tous, bienvenue sur Maritima pour parler football,
00:14 pour parler Olympique de Marseille.
00:16 C'est le bar des supporters, vous n'êtes pas sans savoir qu'il n'y aura pas de match
00:20 ce week-end pour l'OM, trêve internationale.
00:22 Oblige, on aura un alléchant Pays-Bas-France.
00:25 Vendredi soir, on croise les doigts pour Jonathan Kloss qui fait partie du groupe de Didier
00:30 Deschamps.
00:31 Tous les latéraux tombent les uns après les autres.
00:33 S'il n'en reste qu'un, ce sera celui de l'OM.
00:35 On en parlera dans les prochains jours.
00:37 Aujourd'hui, on va se focaliser sur une petite interview, petits oignons, de Mélisande
00:43 Gomez de l'équipe avec Marcelino Garcia Torral qui a été réalisé à Madrid.
00:49 On ne l'avait pas entendu depuis la date de son départ de l'OM.
00:53 Il me semble que c'était le 20 septembre.
00:57 Le technicien espagnol est sorti de son silence dans les colonnes de l'équipe.
01:02 Pour parler aujourd'hui du bar des supporters un peu spécial, déclaration Marcelino, Jacques
01:08 Baille est avec nous.
01:09 Bonjour les gars.
01:10 Stef Martins, comme hier, toujours à la même place, avec la patate.
01:15 Il est présent, mais vous n'avez pas le même chauve en face de vous.
01:17 Non, ce n'est pas le même.
01:18 Je viens avec la casquette.
01:19 Salut les amis.
01:20 On va commencer, on n'est pas coutume par Stef.
01:25 Est-ce que tu as été surpris de voir Marcelino donner une interview au quotidien de l'équipe?
01:34 Je peux te dire qu'il y avait plusieurs médias qui s'étaient déjà positionnés pour avoir
01:39 Marcelino en interview.
01:41 C'est l'équipe qui a raflé la mise.
01:43 Est-ce que l'interview arrive à un bon moment?
01:46 Est-ce que c'est trop près de son départ?
01:49 Est-ce que c'est bien que ce soit pendant la trêve?
01:51 Que ce soit pendant la trêve, on va dire oui.
01:53 Après, il donne une interview.
01:55 Sincèrement, quand je vois ce qu'il a mis à l'intérieur, il explique à demi mot ce
01:59 qui a pu se passer, ce qui ne devra plus se passer, ce que lui a vécu et qu'il pense
02:05 qu'il ne vivra plus par le futur.
02:07 Mais sinon, après, c'est sincèrement ça m'importe peu.
02:11 D'accord, tant que ça, on passe à autre chose.
02:14 On va toujours faire ça, mais sincèrement, le fait qu'il sorte ça à ce moment donné,
02:24 s'il avait besoin de parler pour sa conscience et sa morale, il a fait.
02:28 Après, si j'ai bien compris, il n'a pas voulu parler plus tôt parce qu'il y avait
02:32 des matchs, des compétitions pour l'Olympique de Marseille.
02:34 Et là, on est dans un moment où il n'y a pas de match.
02:37 Jaco, qu'est ce que tu penses de cette prise de parole en général?
02:40 En général, elle me surprend.
02:41 Elle me surprend pour pas mal de choses.
02:43 Karim, déjà, quand tu viens à l'Olympique de Marseille et que tu signes dans ce club,
02:48 tu sais déjà que c'est un club différent.
02:49 Ce qu'il nous dit, c'est que le club est différent des autres.
02:52 On va vous le confirmer, monsieur Marseillais.
02:54 Non, évidemment, c'est un club qui a quand même une histoire.
02:58 Je trouve qu'il a été quand même un petit peu désagréable sur le fait de nous dire
03:05 qu'on ne gagnait pas des titres, que c'était normal.
03:08 Non, mais attends, laisse moi finir parce que c'est le vrai.
03:11 Il est en train de nous expliquer.
03:13 Non, mais les gars, c'est Guardiola, le gars, c'est Mourinho.
03:15 C'est pour ça que je dis que ça m'importe peu, je viens de lui.
03:18 C'est des leçons de moral.
03:19 Moi, je vais répondre à ce qu'il nous dit, c'est à dire que je suis quand même assez
03:23 surpris.
03:24 On a tous un devoir de réserve.
03:27 Je ne comprends pas quel a été son plaisir de pouvoir communiquer.
03:31 Surtout, les gars, surtout quand ton ami, c'est le président de l'OM, Karim, on va
03:36 dans un club tous les deux.
03:37 D'accord, moi, je suis licencié ou je m'en vais pour des raisons différentes.
03:41 Toi, tu m'as fait venir.
03:42 Est ce que tu apprécierais si je commence à dire, oui, mais le club Karim, il n'a
03:46 pas fait parce que parce qu'il est inconsciemment, c'est ce qu'il est en train de nous dire.
03:50 Je pense que si c'est ton ami, tu dis pour l'instant, je n'ai rien à déclarer.
03:54 Ça a été une aventure malheureuse.
03:56 Je le reconnais, mais pour l'instant, je n'ai pas envie d'en parler.
03:59 C'est tout parce que là, franchement, ça m'a énormément énervé pour tout te dire.
04:03 Alors je prends l'exemple qu'a pris Jaco, il dit que lui, il a gagné deux titres ces
04:07 dernières années, que l'OM n'en a pas gagné.
04:09 Est ce qu'il ment ? Non, il ne ment pas.
04:11 C'est une vérité.
04:12 Sur les faits, il ne ment pas.
04:14 Maintenant, est ce qu'il avait les épaules pour entraîner l'OM ? Non.
04:17 Est ce qu'il avait les épaules pour atteindre les objectifs de ce grand club ? Non.
04:20 Est ce qu'il avait les épaules pour subir la pression des supporters et de l'environnement
04:24 du club ? Non.
04:25 Donc, dès le début, on s'est tous posé la question.
04:28 Qu'est ce qu'il vient de faire à l'OM ? Et ça n'a pas duré.
04:31 Heureusement qu'on a su rebondir parce que je veux rappeler quelques faits.
04:35 L'OM prend Sampaoli en disant je veux un jeu vertical avec De La Grinta sur le terrain
04:41 qui représente un peu ce club et cette ville et ses supporters, ils prennent Judor qui
04:45 est dans la même lignée et après ils passent du blanc au noir.
04:48 C'était quand même assez cocasse.
04:51 Encore plus, le fait que ce soit son ami, il connaît le jeu de Marcelino.
04:55 C'est pour ça que c'était très surprenant de voir arriver l'Espagnol à la tête de
05:01 l'équipe.
05:02 La preuve, qu'est ce qu'il fait ? Il reprend un mec avec De La Grinta, avec du jeu dans
05:06 la verticalité et on voit qu'il y a énormément de mieux.
05:09 Alors toi, tu as été un petit peu heurté par les propos de Marcelino qui dit qu'en
05:16 gros, on ne lui a pas laissé le choix de partir par rapport à ce qui s'est passé
05:21 le fameux lundi soir à l'occasion de la réunion, que Pablo Longoria et les trois
05:26 autres membres du directoire ont été bousculés par certains supporters présents à la commanderie
05:35 ce soir-là au sens figuré, pas au sens propre.
05:37 Qu'est-ce que tu retiens de ce passage quand il exprime le fait qu'il n'a pas eu le
05:44 choix de dire je reste ou je ne reste pas parce que pour lui c'était une évidence.
05:48 Alors qu'aujourd'hui, c'est le seul véritable départ, le staff de Marcelino, même si
05:53 on sait que Ramire Ribalta est proche de la porte de sortie, les autres devraient rester.
05:57 Je me pense, je suis quand même surpris parce que c'était le seul qui n'était pas là.
06:01 Il n'était pas présent à la réunion et je pense qu'on lui a demandé de partir
06:05 gentiment et mon sentiment, il est quand même assez spécial parce qu'il est en train
06:12 de nous expliquer qu'il n'était pas là et qu'on lui a expliqué de partir.
06:16 D'accord, moi, dans ce genre de réunion, je voudrais bien qu'on m'explique réellement
06:21 ce qui s'est passé parce que là, excusez-moi de croire que c'est quand même un embroglio
06:26 complet, complet.
06:27 Personne ne sait ce qui s'est passé.
06:30 Ça a l'air d'être clair.
06:31 Ça a l'air d'être clair, mais pour moi, ça ne l'est pas.
06:33 Ça ne l'est pas du tout parce que si à l'heure où on se parle, à l'heure où on
06:37 se parle, Karim, il est parti l'entraîneur parce qu'on a soi-disant menacé sa famille
06:43 parce que des joueurs du centre...
06:44 Non, pas l'entraîneur.
06:45 Non, pas l'entraîneur.
06:46 Non, non, non, non, non, non, l'entraîneur, il n'a pas été menacé.
06:50 Donc, il est parti...
06:51 Et même le supporter a dit qu'il serait derrière lui et les joueurs, juste après
06:54 la réunion.
06:55 Donc, il est parti...
06:56 C'est pas du tout d'arrière les joueurs.
06:57 Donc, il est parti, les gars, parce que soi-disant, il y avait des joueurs du centre de formation
07:03 ou les féminines qui se changeaient à l'extérieur parce que l'embrouille, elle vient de là.
07:07 On n'a lu que ça dans les journaux.
07:09 Mais là, je ne peux tout, Jaco.
07:10 Mais là, je ne peux tout.
07:11 Ce n'est pas...
07:12 Vas-y.
07:13 Qu'est-ce qui lui a réproché à lui ? Vas-y, expliquez-moi.
07:14 Déjà, il lui a réproché directement le jeu.
07:17 Le jeu, le jeu.
07:18 Mais c'est tout.
07:19 Il ne parle pas par rapport à des griefs qu'il lui a été reproché à lui.
07:23 Il parle par rapport à la situation du directoire d'un Pablo Longoria qui, vous vous en souvenez,
07:29 à ce moment-là, avec les trois autres dirigeants, Javier Ribalta, Stéphane Tessier et Pedro
07:35 Hiriondo, avaient demandé leur droit de retrait, la mise en retrait.
07:40 Et on ne savait pas s'ils allaient rester ou s'ils allaient partir.
07:43 Au moment où ils font la mise en retrait, ils sont plus proches de sortir que de rester.
07:48 Et donc, c'est pour ça que lui dit "nous ne sommes plus dans les conditions idéales
07:54 pour pouvoir travailler".
07:55 Il ne faut pas tout mélanger.
07:56 Mais attention, dans l'interview, il dit ce qui était prévu, c'était un départ
07:59 collectif.
08:00 C'est sûr.
08:01 Là, on parle de droit de retrait.
08:02 Donc oui, on pensait tous que...
08:03 Officiellement, c'est le droit de retrait.
08:04 Après, nous, on n'était pas...
08:05 Lui, dans l'interview, il parle de départ collectif du directoire.
08:10 Tout le monde devait partir.
08:11 Tout le monde devait partir.
08:12 Et c'est là où, dans l'interview, il dit, il lui demande "mais pourquoi vous vous êtes
08:15 partis ?" Il a dit "parce que j'avais déjà des membres de mon staff qui avaient
08:18 déjà rempli les papiers".
08:19 Qui étaient partis.
08:20 Et que Longoria, après, au vu des matchs qui ont été enchaînés et tout, il dit "3-4
08:24 jours après".
08:25 C'est ce qu'il dit dans l'interview.
08:26 Les gars, je me rappelle comme si c'était hier.
08:28 Dimanche, OM-Toulouse.
08:29 Lundi, La Réunion.
08:30 Mardi, l'explosion.
08:31 Mercredi, le départ à Amsterdam du groupe avec la conférence de presse.
08:38 La mise en retrait le mardi soir, très tard, de la part des dirigeants.
08:44 Jeudi, le match, pas de dirigeants présents du parc du Rectoire.
08:49 Et le vendredi, la conférence de presse "C'est qu'est-ce que Pablo Longoria ?"
08:54 Donc voilà, entre le moment où lui est parti officiellement, c'est-à-dire le mercredi,
09:01 et le vendredi, il y a une délégation de 2 jours.
09:04 Il avait déjà des membres de son staff qui avaient déjà signé les papiers pour quitter
09:08 le club.
09:09 Et que c'est que quelques jours après.
09:10 Lui, il n'avait pas de droit de retrait.
09:11 Non, non, non, tu restes.
09:12 Et c'est là où il y a de l'ambiguïté, parce qu'il dit clairement qu'une fois que Longoria
09:21 a dit qu'il reste, que lui il avait déjà une bonne partie de son staff qui avait déjà
09:25 signé les papiers pour partir.
09:26 J'ai l'impression qu'on est en train de l'idolâtrer.
09:29 Non, non, non, non, je te remets juste dans le contexte, parce que tu as utilisé de mauvais termes. Le terme que j'ai dans mon ventre, c'est moi, l'Olympique de Marseille, c'est ma vie, c'est comme Steph, comme toi, c'est notre club, notre passion.
09:47 Karim, je ne supporte pas qu'on puisse, comme ça, dénigrer les choses.
09:52 Ce n'est pas possible.
09:53 Tu ne peux pas cracher dans la soupe comme ça.
09:56 Ce garçon-là, il ne nous a rien prouvé.
09:58 Toi, ça te fait rire.
09:59 Mais ce mec-là, le premier match du Panathinaikos, on s'est ennuyé pour être poli.
10:06 Il a fait une mi-temps de retour contre le Panathinaikos au Vélodrome, où ça a été
10:11 un match intéressant.
10:12 On se rappelle quand même le match contre Metz, contre Nantes, 10 contre 11, contre
10:18 Toulouse, où on s'est, excusez-moi l'impression, je n'ai jamais l'habitude de parler comme
10:22 ça, on s'est complètement emmerdé.
10:24 Et tu nous expliques que toi, tu as gagné des titres, tu as gagné la Coupe d'Espagne.
10:28 On ne va pas te faire une statue quand même.
10:31 Les gars, il faut quand même mesurer ses propos.
10:33 Tu as gagné la Coupe d'Espagne.
10:34 Et la Super Coupe d'Europe.
10:35 La Super Coupe d'Espagne.
10:36 Les gars, on a l'impression que c'est Mourinho ce monsieur.
10:42 Moi, je suis désolé, Karim.
10:44 Je respecte tout le monde.
10:45 Je te dis sincèrement, je pense que c'est un monsieur qui n'aurait pas dû faire l'interview.
10:49 Il ne sert absolument à rien l'interview.
10:51 Tu dis aux médias, je suis désolé, je suis parti.
10:54 Le président de ce club, ça reste mon ami.
10:57 Je n'ai pas envie de parler de ce qui s'est passé.
11:00 C'est bon ça, on peut le dire ça.
11:02 Ce n'est pas grave.
11:03 Parce que ce qui se passe à l'OM, on est en train de dénigrer l'OM.
11:06 Tous les médias nationaux, ils se régalent.
11:07 Vous croyez que c'est bien ce qui se passe à Lyon ? Vous croyez que c'est bien ce qui
11:11 se passe à Monaco ? Ce qui se passe au Paris Saint-Germain ?
11:13 - Monaco, c'est une cote.
11:14 - On dirait que...
11:15 - Ils sont le premier.
11:16 - Non, non, non, mais au niveau extra-sportif, il y a eu plein de choses qui se sont passées
11:19 à Monaco, on dirait toujours que nous, on est la risée du monde.
11:23 - On fait vendre.
11:24 - Non mais voilà, à Paris Saint-Germain, c'est la catastrophe, à Lyon, c'est un drame.
11:28 Et nous, on se régale.
11:29 - C'est pour ça que je disais en préambule à Karim que ça m'importe peu, parce que
11:32 ça me passe sincèrement.
11:33 - Moi non seulement.
11:34 - Il parle pour parler, pour vider un peu son sac, vider un peu sa tête.
11:38 Mais ça s'arrête, on est passé à autre chose.
11:40 Marcel Hinault, c'est ça, il s'est passé.
11:42 Next.
11:43 - Après, est-ce que vous êtes juste d'accord ? Moi, je me fais un peu l'avocat du diable.
11:48 - Moi, je ne suis pas pro-Marcel Hinault, il ne faut pas.
11:51 - Ah non, moi, je ne suis pas pro-Marcel Hinault.
11:53 - Vous avez Jacques, il a la hache, toi, tu as la harpe, tu as un serpent.
11:58 - Dès le début, je l'ai dit, je ne comprenais pas ce qu'il venait faire chez nous, ce mec-là,
12:04 par rapport à sa philosophie de jeu.
12:05 Et on l'a vite remarqué.
12:06 Et heureusement qu'il y a eu ce qui s'est passé pour qu'on puisse changer, reprendre
12:10 une direction qui était celle des deux années et demie précédentes.
12:14 Ça venu à lui, elle est illogique au vu des termes employés par le président sur
12:20 l'avenue de Saint-Pauli et sur l'avenue de Tudor.
12:22 Donc, c'est ça qui a choqué tout le monde.
12:24 Et donc, heureusement qu'on est reparti sur le droit chemin en espérant que Gattuso,
12:30 de ce qu'il nous a montré sur les matchs précédents, va réussir à attirer ce groupe
12:34 vers le haut et qu'on arrive à remplir nos objectifs.
12:37 - Après, Jaco, c'est surtout toi qui as fait partie d'un staff, tu connais la difficulté
12:43 du métier d'entraîneur.
12:44 Est-ce que tu en connais beaucoup des coachs qui ont disputé cinq matchs de leur championnat,
12:51 qui n'en ont pas perdu un seul et qui sont partis ou qui ont été licenciés ?
12:55 - Non, ils n'en ont pas perdu un seul, mais il n'en a pas beaucoup gagné.
12:57 Et quand tu parles des matchs de Nantes et de Metz, c'est des matchs que tu aurais dû
13:01 gagner.
13:02 - Il est beau le Jaco !
13:03 - Non mais les gars, c'est des matchs de Metz et de Nantes que tu aurais dû les gagner.
13:06 Parce que si tu regardes le verre à moitié plein comme ça, évidemment Karim, on s'est
13:10 mis en colère.
13:11 Parce que dans les matchs de Metz et de Nantes, on était en colère.
13:13 Parce qu'on s'est dit, Nantes, à la combien il est sorti ? 9ème, 10ème minute, à 10 contre
13:17 13 ?
13:18 - Entre la 9ème et la 10ème.
13:19 - Voilà.
13:20 Donc je trouve que franchement, dans ce match-là, il ne nous a pas montré grand-chose.
13:23 Franchement les gars, et je te dis sincèrement, je te dis le fond de ma pensée.
13:27 Tu sais, je te disais en marque hier, quand c'est ton ami, je pense que Longoria, tu sais
13:31 tout l'amour que je porte au président Longoria, moi, par contre.
13:34 Je pense que quand c'est ton ami, tu n'es pas objectif.
13:37 Il a vu plus beau que ce qu'il était, capable de relever le challenge.
13:41 C'était un challenge qui était trop important pour lui.
13:43 Je ne parle pas au niveau footballistique, je parle de tout ce que ça représente.
13:47 L'Olympique de Marseille, c'est une Ferrari.
13:49 Avec tout ce que ça comporte.
13:51 C'est vraiment très spécial.
13:53 Il faut vraiment un monsieur différent des autres.
13:56 Là, tu as le monsieur différent.
13:57 Oh, mais je n'ai pas dit que ça allait marcher.
13:58 Mais Marcel Hinault, ça ne correspondait pas.
14:00 Voilà, peut-être qu'il réussira ailleurs.
14:02 Là, je pense que Longoria, il s'est trompé.
14:04 Mais ça reste son ami.
14:05 Et je n'ai pas mis que ce dispute, moi.
14:07 Il s'est trompé.
14:08 Pour terminer sur l'interview de Marcel Hinault au quotidien sportif, l'équipe,
14:14 le moment où Marcel Hinault explique qu'il pensait que l'OM était un grand club.
14:20 Mais finalement, il n'est pas aussi grand club que ce qu'il y paraît par rapport au
14:24 fait que les supporters, pas tous, bien sûr, veulent diriger le club et que ça entrave
14:32 un petit peu la bonne marche et la progression de l'OM.
14:37 Ta réponse, Steph Martins ?
14:38 Jamais les premiers, frérot.
14:40 Comment ça ne sera pas un grand club ? On est le plus grand club français.
14:43 On est 93.
14:44 93 quand même, mais tu restes le plus grand club français.
14:47 Tu restes un club qui attire les foules.
14:50 On est sur plus de 20 matchs à clichés fermés.
14:53 Tu restes sur une ambiance dans tous les stades à l'extérieur.
14:57 On voit que la ferveur olympienne est toujours là au niveau national et même à l'international.
15:03 Ce club-là fait parler, fait jalousier, fait envier.
15:08 Je peux te dire que oui, certes, je ne vais pas te dire qu'on est dans le top 5, top
15:12 10 européens, sinon tu vas me dire que tu es un fada et tu aurais raison.
15:15 Mais comme il t'a déjà dit, tu es une Ferrari entre les mains.
15:18 Et si celui qui est tout en haut arrive vraiment à bien l'utiliser avec la ferveur qu'il
15:22 y a et là où les supporters peuvent te mener très très très très haut quand ça va
15:27 bien, tu peux aller décrocher des étoiles.
15:29 Je te le dis.
15:30 Stop pour l'interview Marcelino.
15:32 On va se faire cinq petites minutes autour de ce moment de trêve avec l'Olympique de
15:38 Marseille qui a repris l'entraînement hier mardi à la commanderie après avoir eu un
15:42 petit peu de repos, ce qui est normal.
15:45 Il y a quand même pas mal d'internationaux qui ont quitté le navire, le bateau Olympien
15:51 pour une dizaine de jours.
15:52 Déjà, la priorité pour ceux qui sont à Marseille, c'est de travailler un petit peu
15:59 physiquement sans faire n'importe quoi parce qu'il ne faut pas qu'il y ait un déséquilibre
16:02 entre ceux qui restent et ceux qui sont partis.
16:04 Et pour ceux qui sont partis, zéro blessure.
16:07 On espère.
16:08 Évidemment, quand tu es un grand club, tu as des grands joueurs qui sont internationaux
16:13 et qui sont bons pendant les trêves internationales.
16:14 Ça, c'est la rançon de la gloire.
16:16 Évidemment, sans être méchant, on ne gère pas beaucoup d'internationaux ou très peu.
16:20 Donc nous, on a cette chance-là. Il faut savoir aussi vivre avec ça, Karim.
16:24 Après, je pense que tu te mets en relation avec le staff des équipes nationales pour
16:29 savoir ce qu'ils ont fait, comment ça s'est passé aussi.
16:31 Il y a beaucoup de discussions à échanger.
16:33 Je me rappelle avoir discuté avec l'entraîneur de l'équipe nationale d'Algérie pour savoir
16:37 comment ça s'est passé, ce qu'ils avaient fait.
16:39 Donc voilà, ça se complète.
16:40 Mais je pense que le staff de l'OM va surtout travailler sur comment apprivoiser ce club,
16:46 visionner les anciens matchs.
16:48 C'est un travail de longue haleine.
16:50 Gattuso et son staff ont du travail.
16:52 Mais c'est vrai que malheureusement, les meilleurs ne sont pas là.
16:55 Donc tu dois travailler différemment.
16:57 Oui, mais bon, il y a quand même pas mal de joueurs qui sont là.
17:00 Tes gardiens de but sont là.
17:02 Renan Lodi n'a pas quitté Marseille.
17:06 Samuel Gigo sera peut-être de retour.
17:08 Leonardo Balerdi, Bamo Meite.
17:10 Alors, Shams El Mbemba, c'est le seul central à ne pas être présent.
17:15 Dans les milieux de terrain, tu as quand même Kondogbia Rongier qui sont là.
17:19 Veretout qui va progressivement, on l'espère la semaine prochaine, commencer à retoucher
17:24 un petit peu le ballon.
17:25 Là, il est en soins, il est en processus de récupération.
17:29 C'est surtout sur le plan offensif où tu n'as pas énormément de joueurs qui sont
17:34 présents.
17:35 Mais bon, tu as quand même une petite base pour pouvoir travailler.
17:37 Oui, il a quand même une petite base.
17:39 Après, il y a un match amical entre Guillaumet et une opposition vendredi au centre RLD
17:48 entre les joueurs présents et des jeunes du centre de formation.
17:51 Ça, c'est bien.
17:52 Ça permettra aussi à Gattuso de voir les petites pousses qui peuvent peut-être taper
17:54 à la porte.
17:55 Parce qu'on a vu que lors du dernier match, il y avait pas mal de jeunes joueurs sur le
17:58 banc de touche.
17:59 Donc oui, après, le fait d'avoir des internationaux, je pense qu'aussi, ça te permet de tirer
18:04 ton groupe vers le haut.
18:05 Parce que c'est une compétition, quand tu vas jouer les qualifiés d'une canne ou
18:09 d'un euro, sans dénigrer, ce n'est pas la Ligue 1.
18:12 Et ça leur met aussi une certaine bouffée d'oxygène à ces joueurs-là.
18:16 Donc quand ils reviennent, si ça s'est bien passé, surtout, ils sont vraiment boostés.
18:20 Et ça te permet de tirer toutes les quintessences aussi de tes coéquipiers et de les pousser
18:24 vers l'excellence.
18:25 Et ces joueurs-là, ils veulent y retourner en sélection.
18:27 Laclosse, quand on voit le début de saison qu'il fait, il est tout simplement exceptionnel.
18:30 Là, il a sa chance.
18:32 Pour moi, c'est l'arrière-droit titulaire de l'équipe de France.
18:35 Comme on ne parle pas de Koundé, comme on ne parle pas de Pavard, au vu de même ce
18:38 qu'il a fait, il aurait dû aller au Mondial, pour moi.
18:40 Donc le fait qu'il soit rappelé, je te garantis qu'il ne va pas baisser de régime quand
18:45 il va revenir à l'OM.
18:46 Et ça, c'est tout bénéfique pour le club.
18:48 Il y a un petit peu plus d'un mois, on était déjà en période de trêve.
18:51 On était très très loin de s'imaginer que le ciel allait nous tomber sur la tête
18:55 quelques jours plus tard.
18:57 Là, il faut travailler dans la sérénité.
18:59 C'est pour ça que le match nul de Nantes n'avait pas fait trop de bien juste avant
19:04 la trêve.
19:05 En plus, tu avais joué le vendredi soir, tu avais tout le week-end pour le ruminer, et
19:09 après 15 jours, avant d'attendre le match de Toulouse.
19:11 On parlait beaucoup du coup de l'importance du match de Toulouse, finalement, qui a été
19:15 totalement raté et qui a débouché sur tout ce que l'on sait.
19:18 Là, le fait d'avoir battu le Havre, ça donne quand même cette tranquillité, ce
19:23 calme olympien autour de la commanderie.
19:26 Énorme, énorme.
19:27 Tu le disais à l'antenne, Karim, ce match est important à plusieurs niveaux, justement
19:32 par rapport à ça.
19:33 Tu t'imagines une trêve comme ça, avec la situation de l'OM, un nouvel entraîneur,
19:37 et si tu avais fait un mauvais résultat.
19:39 Et le mauvais résultat, c'était même un match nul.
19:41 Contre le Havre, ça aurait été très difficile.
19:43 Donc là, tu as de la sérénité par rapport au staff, de pouvoir travailler un peu tranquillement,
19:48 avoir des sourires, de pouvoir un peu échanger tranquillement.
19:51 Tu recolles quand même au classement.
19:52 Il y a beaucoup de choses positives dans ce match-là.
19:55 Donc, c'est pour ça que c'est très, très, très important, très intéressant.
19:59 On le dit régulièrement, une victoire, la veille d'une trêve internationale, elle
20:04 te permet de travailler 15 jours.
20:05 Mais ces 15 jours, ça en vaut pratiquement 30, parce qu'il y a de la joie et de la bonne
20:09 humeur.
20:10 Et ça, c'est important.
20:11 Et on espère que l'OM a bien négocié son virage avant la trêve internationale et que
20:18 l'OM négociera très, très bien ce virage après la trêve internationale.
20:23 Je te le dis, si tu n'es pas au courant, je t'ai accrédité pour le match de Nice.
20:26 Et tu me regardes au même hôtel parce qu'il était très beau.
20:29 C'est pas mal, c'est pour le petit dej.
20:31 Voilà, donc on a fait le tour un petit peu.
20:33 On voulait nous aussi réagir aux paroles de Marcelino, aux écrits de Mélisande Gomez,
20:41 que l'on salue, la journaliste de l'équipe.
20:44 Donc, on ne parlera plus de Marcelino dans la barre des supporters.
20:47 Tant mieux.
20:48 Peut-être un peu de même dans le BDS Express.
20:50 Mais après, pour le reste, on va se focaliser sur les choses importantes.
20:53 Le match de l'équipe de France, c'est tout.
20:55 C'est ce qu'il nous faut.
20:56 Merci beaucoup les amis.
20:57 On se voit demain et plus tard.
21:00 Avec grave plaisir.
21:01 Allez, bonne soirée.
21:02 À demain, même heure, même endroit, avec un autre chauve à cet endroit.
21:06 Ce sera Margani.
21:08 [Musique]

Recommandée