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00:00 Alors nous aussi nous sommes très fiers puisque aujourd'hui on a rencontré une grande grande star.
00:04 Et ouais, le comédien Pierre Richard qui est de passage en Touraine ce jeudi.
00:08 Il joue son spectacle musical au Nouvel Atrium de Saint-Avertin
00:13 et il a accordé, on en est très contents, une interview et un entretien à Lucas Chopin. Regardez.
00:18 Bonjour Pierre Richard.
00:20 Bonjour.
00:21 Merci de nous recevoir. Vous nous accueillez ce soir dans le Nouvel Atrium.
00:25 C'est le lancement de la saison culturelle à Saint-Avertin.
00:28 Oui, j'ai envie.
00:29 Dans quelques minutes, la salle va se remplir face à vous.
00:32 Alors on vous a déjà vu sur les planches mais finalement, question un peu piège,
00:37 est-ce que le public ne se déplace pas plus pour voir le Grand Blanc en vrai que pour le contenu du spectacle ?
00:42 Écoutez, il y a un peu des deux quand même.
00:44 Bien sûr, je ne dis pas qu'étant là, les gens peuvent se dire "tiens, on va voir le Grand Blanc".
00:49 Mais en même temps, ils auront en prime un orchestre de jazz qui est formidable
00:56 et qui finalement, évidemment, donne au spectacle un côté plus musicaule.
01:02 Il y a moi qui raconte des histoires, il y a l'orchestre qui joue du jazz,
01:05 qui d'ailleurs ne joue pas n'importe quoi, ils jouent les musiques de films.
01:08 Et la spécialité de cet orchestre, c'est qu'ils jouent des musiques de films
01:12 même quand elles ne sont pas du jazz, a priori, ils les arrangent en jazz.
01:16 Donc il y a cette espèce de communication entre nous, amusante.
01:20 On rit beaucoup d'ailleurs.
01:22 J'espère que le spectateur rit, mais déjà nous on rit et c'est important d'être ensemble.
01:28 C'est mon fils qui est un des quatre musiciens.
01:31 Peut-être aussi c'est ça qui m'a décidé à le faire ça parce que ça m'amuse en tant que père d'être...
01:38 Je n'ai pas souvent l'occasion d'être avec lui sur scène.
01:40 Il y a de la transmission finalement.
01:41 Il y a une transmission, il a bien fait, il n'est pas comédien.
01:44 Comme ça au moins, il ne pourra pas piquer ma place.
01:47 Mais en tout cas, comme j'aime le jazz et comme il aime le jazz, on est content d'être tous ensemble.
01:54 On s'amuse bien.
01:56 Je crois que ça se voit sur scène.
01:58 C'est un mélange effectivement de musique, le swinging à faire quartet.
02:03 On réinterprète des musiques de films, vous racontez des anecdotes,
02:06 mais il y a de la comédie évidemment dans tout ça.
02:08 La comédie, c'est moi qui l'apporte.
02:10 Justement, comme il joue des musiques, pas que de mes films, mais pas mal quand même.
02:17 Moi, je parle de mes souvenirs.
02:18 Du coup, c'est un moyen de glisser de la musique à moi-même.
02:23 Et moi, je parle de tous les comédiens avec qui j'ai travaillé, qui sont des comédiens extraordinaires.
02:29 Jean Carmé, Depardieu, Bernard Blillet, tous ces gens que j'ai côtoyés pendant toute ma carrière au fond,
02:39 jusqu'à malheureusement certains ont disparu.
02:41 Et comme ce sont des gens d'un énorme talent, d'une énorme drôlerie,
02:45 j'ai beaucoup d'anecdotes vraiment drôles à leur sujet, avec lesquelles j'ai eu cette chance de travailler.
02:55 - Sans tout nous dire, vous auriez un petit exemple, je ne sais pas si on n'a pas dû oublier.
02:58 - Non, parce que je le garde pour le spectacle.
03:00 - Ah c'est vrai ? Ah oui.
03:01 Il ne faut surtout pas que ça sorte d'ici.
03:03 Donc l'idée, c'est de venir vous voir ce soir, si je comprends bien.
03:06 - Mais faites-moi confiance.
03:08 - Mais on vous fera confiance.
03:11 Vous aviez besoin de raconter ça, c'est une sorte de bilan, on peut en parler comme ça ?
03:15 - Oh non, pas du tout, c'est simplement...
03:18 Il y a deux raisons.
03:19 La première, c'est qu'encore une fois, ces gens-là étaient très drôles.
03:25 On riait beaucoup avant une scène, on riait beaucoup dans la scène aussi, bien sûr,
03:28 et on riait beaucoup après.
03:30 Alors donc je me remémore ça.
03:33 Et puis il y a des moments d'émotion, bien sûr.
03:36 Et puis, c'est parce que, en racontant tout ça, je les fais revivre.
03:41 Je ne parle pas de ceux qui sont encore là, mais il n'y en a pas beaucoup qui sont encore là.
03:44 Il y a Gérard et je commence à buter.
03:48 Tous les autres qui ont été merveilleux, des comédiens formidables.
03:52 C'est une manière pour moi de raconter ces gens que les gens ont connus.
03:57 Et ils s'y retrouveront parce qu'évidemment, ils les ont vus dans des multiples films.
04:01 - Et qu'est-ce que vous aimeriez plus tard qu'on raconte de vous alors ?
04:05 - Ce sera quelqu'un, un beau jour, qui dira "je vais vous raconter Pierre Richard parce qu'il m'a tellement fait rire".
04:12 Mais allez donc savoir qui et comment, et peut-être que ça ne sera jamais, je ne sais pas.
04:17 - En tout cas, vous êtes là et avec nous, vous passez donc cette soirée en Touraine.
04:21 Je sais que vous êtes amateur de vin, vous êtes le propriétaire du fameux Château de Valacherie.
04:25 Vous les aimez, nos vins, alors ?
04:27 - Oui, bien sûr. Gérard, on en parlait beaucoup.
04:29 Carmé aussi.
04:32 On en parlait beaucoup, presque autant qu'on en buvait.
04:38 - C'est dire !
04:40 - Des fois, on buvait sans parler de tout.
04:42 Ça nous arrivait aussi.
04:45 - C'est-à-dire qu'un chinon ou un bourgueil, est-ce que ça vaut un bel évêque ?
04:48 - Ah là, vous me piégez.
04:50 Vous me piégez à mes yeux, évidemment.
04:54 Subjectivement, j'aime mieux le mien.
04:56 Objectivement, je dois dire que le chinon, c'est quand même pas mal non plus.
05:00 - Très bien. Les téléspectateurs seront ravis de l'entendre.
05:03 Vous êtes déjà venu, alors, dans la région ?
05:05 - Oui, quand même.
05:06 Mais peut-être pas d'une manière...
05:10 Parce que je n'ai pas tourné de films.
05:11 Au fond, moi, je connais les provinces de France quand j'ai tourné des films.
05:15 En Europe, il reste deux mois.
05:17 D'ailleurs, ce qui me permet aussi de dire, je connais le Mexique parce que j'ai été trois mois au Mexique.
05:20 Bon, ce n'est pas une raison pour s'inventer parce que trois mois, ce n'est pas beaucoup.
05:24 Mais je connais beaucoup de pays dans le monde.
05:27 Quand j'y reste, je ne suis pas resté à Tours.
05:30 Je vais tout faire pour y rester.
05:32 Ne serait-ce que pour boire ce fameux chinon.
05:36 - Merci, Pierre Richard, de nous avoir accordé ces quelques minutes.
05:39 On vous retrouve donc ce soir, ce jeudi 12 octobre, avec le swinging Affair Quartet,
05:43 au Nouvel Atrium de Saint-Avertin. Bonne soirée.
05:45 - Bonne soirée.
05:46 [SILENCE]