• l’année dernière
Transcription
00:00 [Musique]
00:13 Dans notre communauté, la santé pour nous, on n'a même pas le temps de faire un bilan en lui-même.
00:18 Moi c'est rare que je fasse ça. On néglige trop tout ce qui est santé.
00:22 Aujourd'hui, l'Issan Biafrica s'est décidé de nous parler de santé.
00:27 Et nous avons des sœurs et des frères qui s'occupent de beaucoup de secteurs dans ce domaine.
00:35 Et ils sont invités ici aujourd'hui pour nous parler de santé.
00:39 Et la santé, si on n'est pas en santé, nous tous, on ne sera pas ici aujourd'hui.
00:44 [Brouhaha]
00:48 Bienvenue à cette nouvelle édition du Issan Biafrica qui porte sur une thématique chère à mon cœur,
00:53 pour laquelle j'ai décidé d'apporter mon soutien à la santé au sein des communautés afro.
00:59 C'est vrai que dans ma qualité d'éjuvîne de la santé, j'apporte une grande importance à tout ce qui est promotion de la santé.
01:05 Et ici, avec les intervenants de qualité qui nous étaient proposés, je ne pourrais que soutenir l'initiative.
01:11 Il est important de pouvoir sensibiliser au sein de nos communautés afro-descendantes sur les thématiques de santé
01:17 qui sont malheureusement trop mises à l'égard, comme tu as pu le dire, c'est des stymes en début d'intervention.
01:22 Je tiens en tout cas à vous remercier pour votre présence, à vous dire que Berkel Saint-Agathe est une commune ouverte.
01:28 N'hésitez pas à passer de temps à autre dans cette belle commune où il fait bon vivre, qui est très bien réglée.
01:34 Au plaisir d'avoir l'occasion de pouvoir discuter avec chacun et chacune d'entre vous. Je vous remercie.
01:39 [Applaudissements]
01:42 Merci beaucoup.
01:43 Bonsoir, je suis Lucille Niembry. J'ai été la maîtresse de cérémonie de l'événement Santé dans la Communauté Afro,
01:50 organisée par la SBL i5 Africa.
01:53 On compte qu'il y a beaucoup de personnes de la communauté afro-descendante qui, parfois, certains sujets,
02:00 comme là on a eu la santé mentale, il y avait les pompes funèbres, il y avait les soins palliatifs,
02:06 ce sont des sujets tabous dans nos communautés. Donc c'est pour aussi créer des synergies entre les communautés
02:12 et aussi montrer que tous ceux qui font partie de la communauté afro peuvent aussi exceller dans les domaines de la santé
02:21 et aussi ils ont certaines personnes vers qui se diriger, des personnes de la communauté. Donc c'était ça le but principal.
02:26 Notre pharmacie est spécialisée dans tout ce qui est problème capillaire, tout ce qui est problème de peau,
02:31 donc des personnes afro bien sûr. Et je m'intéresse aussi à tout ce qui est albinisme.
02:36 Je me suis toujours demandé pourquoi il y a tant d'albinos dans un pays où les albinos ne supportent pas le soleil.
02:42 Donc j'en ai fait aussi une spécialité. Et donc je me suis spécialisée en trichologie, c'est-à-dire l'étude du cuir chevelu.
02:50 Et pour ça, j'ai créé une gamme qui s'appelle C2D, j'utilise un petit appareil qui me permet de voir un petit peu le cuir chevelu
03:00 et vous donner un petit diagnostic.
03:04 J'ai mis l'eau pour l'instant.
03:06 Je suis ingénieure de la formation, je suis spécialisée dans les soins palliatifs.
03:14 Un sujet, comme a dit celle qui était là avant moi, assez tabou dans nos familles.
03:22 Chez nous à table, je ne sais pas si chez nous ça va tout le temps, on ne parle pas de la mort.
03:27 La mort c'est un sujet très tabou dans nos communautés.
03:30 On n'est pas éternel, on a des parents, on a un malaisement parfois des personnes plus jeunes qui tombent malades.
03:38 Ils partent bien plus qu'ils devaient vivre.
03:43 Donc c'est ça que je fais.
03:46 Et comme a dit les chevilles, je suis là pour sensibiliser ma communauté sur cette thématique qui me tient à cœur.
03:59 J'ai appris aussi des nouvelles choses, notamment par exemple pour les personnes qui font les AVC.
04:09 Notamment aussi lorsqu'il y a des accidents qui se passent sur la route, des fois il y a des choses dont on ne se rend pas compte.
04:16 Le fait par exemple si on est seul avec un accidenté et qu'on appelle quelqu'un qui a peut-être un portable,
04:22 lui demander par exemple de revenir afin de confirmer qu'il a dû appeler peut-être les secours.
04:28 Je trouve que ce sont des choses dont je n'avais pas spécialement en vue.
04:33 Et là j'ai quand même appris, j'ai appris pas mal de choses aujourd'hui au niveau de la santé.
04:38 Moi c'est Ginita Nbombi, je suis juriste dans l'administration et j'ai créé il y a deux ans maintenant.
04:46 Je suis fondatrice de ma crèche qui s'appelle Bélicair.
04:49 C'est une crèche qui est axée sur des valeurs qui me tiennent énormément à cœur.
04:54 Parce que tout d'abord le projet de la crèche c'est un projet personnel.
04:58 Dans notre structure on s'occupe des enfants comme chez nous.
05:01 C'est-à-dire que nous quand on vous confie un enfant, tout d'abord c'est son bien-être qui prime.
05:05 On ne force à rien, évidemment on fait en sorte que l'enfant mange bien etc.
05:09 Mais c'est vraiment comme si c'était le sien.
05:12 [Brouhaha]
05:20 C'est pas évident d'aller voir quelqu'un et d'accepter, d'admettre qu'on rencontre des difficultés dans notre psychique.
05:29 Qu'on soit en dépression, qu'on souffre de maladies particulières comme la schizophrénie par exemple.
05:33 J'ai arrivé plusieurs fois à rencontrer des gens que je connaissais plus ou moins.
05:37 Et qui étaient assez surpris de tomber sur moi.
05:41 Et une fois sur deux, ces gens m'expliquaient un peu leurs problèmes.
05:45 Et puis je leur donnais un rendez-vous ultérieur pour qu'on puisse prendre en charge la problématique.
05:50 Ils ne revenaient jamais.
05:52 Ils ne revenaient jamais. Vous avez une idée de pourquoi ils ne revenaient jamais ?
05:56 Parce qu'ils te connaissent.
05:58 Pardon ?
05:59 Parce qu'ils te connaissent.
06:00 Oh non, pas nécessairement.
06:01 Mais ils disaient "oui, ce type-là il connaît ma tante ou il connaît mon frère
06:06 et donc je vais lui expliquer, je vais lui raconter ma vie.
06:09 Et puis il va raconter ça aux autres, il va parler, etc."
06:12 Donc il y avait beaucoup de clichés qui allaient dans ce sens.
06:14 Je ne vais peut-être pas préciser ce que je fais,
06:16 mais moi je suis spécialisé dans les enfants, les adolescents et les jeunes adultes.
06:20 Je travaille avec un public de 5 à 30 ans.
06:22 Donc généralement j'ai en face de moi des parents qui sont en détresse
06:26 par rapport aux difficultés que vivent leurs enfants.
06:32 Alors je suis ravie d'accueillir cette nouvelle édition de l'Issang Africa à Berkem Saint-Agathe.
06:37 En ma qualité des jeunes de la santé, il était important pour moi de pouvoir soutenir
06:41 cette initiative porteuse de sens et qui visait à informer, sensibiliser
06:46 les communautés afro-descendantes sur les questions autour de la santé.
06:50 Alors je suis ravie que cet événement ait pu avoir lieu.
06:53 On a besoin de davantage d'événements dans cette lignée-là
06:56 et je continuerai donc à soutenir ce type d'initiative.
06:59 Donc moi c'est Déborah, mon entreprise qui présente Caria Cosmétiques.
07:04 Caria Cosmétiques est vraiment conçu pour pouvoir nous aider.
07:08 Donc dès le bas-âge à la maison, j'ai toujours fait mes soins à moi.
07:12 Donc il y a un moment donné, les seigneurs me dira pourquoi pas est-ce que je peux
07:18 être utile à la société de pouvoir offrir aux autres ce que moi je fais.
07:23 Parce que je sais que tout le monde n'est pas certain de pouvoir faire des produits.
07:27 Et aussi j'ai vu ma soeur tout à l'heure, elle a parlé de l'identité.
07:31 Il y a un moment donné, on a vraiment perdu notre identité,
07:34 auquel les gens... moi aujourd'hui je vais porter une perique,
07:36 je vais fermer chez mes protectrices.
07:38 C'est pas pour me cacher, mais c'est parce que je m'assume,
07:41 je mets juste quelque chose, comme lorsque je mets mes chaussures.
07:44 Mais il y en a beaucoup de nos sœurs, de nos enfants, de nos tantes,
07:47 qui mettent en peur toutes ces choses parce qu'ils ont peur de s'affronter au monde
07:51 ou d'assumer leur identité.
07:53 Donc vraiment mon souhait, mon besoin, c'est vraiment de pouvoir nous aider,
07:57 de nous accepter, notre identité.
07:59 Comme j'aime toujours dire, mes cheveux, c'est ma couronne et j'en prends soin.
08:04 Peu importe la longueur, c'est ta couronne et il faudra en prendre soin.
08:08 Et ça commence vers les parents et jusqu'aux enfants,
08:10 de pouvoir transmettre ça, parce que les parents sont des modèles.
08:14 [Musique]
08:39 J'ai eu de nouveaux contacts et l'ambiance était super bonne.
08:43 Il y avait de la bonne bouffe, la belle ambiance.
08:45 [Musique]

Recommandations