Le Journal - 13/10/2023 - RENTRÉE SOCIAL / Peu de manifestants contre l'austérité

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RENTRÉE SOCIAL / Peu de manifestants contre l'austérité
ÉOLIENNES / Amboise vent debout contre un projet du Castelrenaudais
JOURNÉE DE LA RÉSILIENCE / Faire face aux risques
RUGBY / Une coupe du monde scolaire à Chinon
MAGIE / L'équipe de France en résidence à Blois
Transcript
00:00 [Générique]
00:10 Val de Loire en direct se poursuit et c'est l'heure de votre journal présenté ce soir par Mickaël Texier. Bonsoir Mickaël.
00:16 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:18 Avant de vous dévoiler les titres de ce journal, un point sur votre météo de demain.
00:21 La pluie est attendue au cours de cette matinée de samedi dans nos deux départements.
00:25 Un temps pluvieux qui se maintiendra dans l'après-midi avant le retour des éclaircies.
00:30 Dimanche, la minimale 15 degrés, la maximale 20 degrés à la une. Ce soir, Mickaël, des pommes de terre contre l'austérité.
00:36 Oui, 120 kilos ont été distribués à mer par des manifestants.
00:40 Une mobilisation originale en ce jour d'appel à manifester par l'intersyndicale.
00:45 Un appel qui a reçu globalement peu d'écho. Il n'y avait qu'un millier de manifestants à tour.
00:50 Un vent de révolte souffle en Indre-et-Loire contre les éoliennes à Amboise.
00:55 On s'oppose à un projet d'implantation de quatre éoliennes dans le Castel-Renaudet à 15 kilomètres de là.
01:00 Stéphane Berns est lui-même invité dans le débat au nom de la préservation du paysage classé par l'UNESCO.
01:06 Nous recevrons Maxime Genahouy-Ethier du cabinet du préfet de Loire-et-Cher pour évoquer la journée de la résilience
01:13 ou comment connaître, se préparer et se prémunir des risques naturels et technologiques sur notre territoire.
01:19 Enfin, les meilleurs magiciens de France sont réunis à Blois pour préparer les championnats d'Europe.
01:24 Des numéros visibles en avant-première ce week-end et à découvrir absolument Aurélien en fin de journal.
01:31 Et puis notre invité de la rubrique "On vous répond François" Guiraud, il est vétérinaire pour répondre à cette question.
01:37 Pourquoi faire stériliser son chat ? Ce sera à la fin de ce journal.
01:40 Mais à la une, Miquel, ce soir la rentrée sociale mobilisme.
01:43 Oui, des points de rassemblement avaient lieu un peu partout sur le territoire mais les cortèges étaient peu denses.
01:49 Environ un millier de manifestants ont parcouru les rues de Tours ce matin dans un cortège contre l'austérité.
01:55 À Mer, en Loire-et-Cher, les syndicats avaient décidé de distribuer des pommes de terre aux plus démunis.
02:01 120 kilos ont été écoulés. Reportage de Léa Turquier et d'Hélène Chapelet.
02:08 Des pommes de terre pour les précaires et les bas salaires. L'initiative est inédite.
02:13 À Mer, tout près de Blois, la CGT a distribué gratuitement ce vendredi matin 120 kilos de pommes de terre produites localement.
02:21 Une action symbolique pour parler baisse du pouvoir d'achat. En une heure, la quasi-totalité du stock a trouvé preneur.
02:28 En ayant deux enfants, ça devient compliqué de dénourir.
02:32 Le fait que la CGT fonde pour nous aider pour les patates, déjà je trouve ça pas forcément normal parce que le gouvernement est censé nous aider.
02:41 Je suis en invalidité, mais les mois sont très durs aussi. On ne va plus au restaurant, on ne va plus au cinéma, on ne peut plus… on se serre la ceinture.
02:53 C'est symbolique, c'est pour démontrer que de plus en plus de gens sont en difficulté financièrement, qu'ils n'arrivent pas à se nourrir correctement.
03:01 Les salaires ne suivent pas, les pensions ne suivent pas.
03:05 Un discours qui a résonné également dans les rues de Tours. Au même moment, les cortèges défilaient depuis la place de la liberté.
03:12 Des lieux différents, mais toujours les mêmes revendications.
03:15 L'inflation galopante de ces derniers mois et de ces dernières périodes font que les salaires et le reste à vivre pour les salariés est en mer, y compris pour les retraités.
03:24 Donc il y a urgence d'augmenter les salaires pour pouvoir remplir le frigo grossièrement et faire le plein d'essence pour venir travailler. Donc il y a une vraie nécessité économique.
03:31 Une manifestation intersyndicale qui a réuni retraités et salariés du public ou du privé. Les voix étaient à l'unisson.
03:38 C'est un ras-le-bol complet. Salaire petit, la hausse de l'essence, la hausse de la nourriture, pas de reconnaissance dans le travail, vraiment plein de choses.
03:50 C'est compliqué pour tout le monde. C'est compliqué. Les salaires suivent pas et le reste c'est compliqué. Quand on a des enfants au bout, c'est très dur.
03:58 La mobilisation s'est achevée vers midi. Place Anatole France. 1200 personnes étaient présentes selon la CGT d'Indre-et-Loire.
04:06 Des manifestations qui faisaient l'objet de notre question web du jour. Soutenez-vous la mobilisation contre l'austérité ce vendredi.
04:13 Et vos avis sont partagés. Vous le voyez, vous êtes 52% à soutenir cette mobilisation. Un résultat qui contraste avec le large soutien qu'avait reçu l'intersyndicale
04:22 lors du conflit contre la réforme des retraites. Et puis en marge de cette manifestation, le lycée Balzac de Tours était bloqué par des élèves dès 8h ce matin.
04:31 Des CRS sont intervenus pour déloger les manifestants. Deux personnes ont été interpellées. Un majeur qui a reconnu les faits.
04:38 Il sera bientôt convoqué au tribunal pour rébellion et violence sur personnes dépositaires de l'autorité publique.
04:43 Et puis un mineur dont le traitement est encore en cours pour violence sur personnes dépositaires de l'autorité publique.
04:49 Un conseiller municipal chargé de la jeunesse aurait été bousculé par les policiers d'après un communiqué conjoint de la voie lycéenne et des jeunes insoumis
04:58 qui dénoncent des violences au cours desquelles, je cite, plusieurs camarades ont été blessés.
05:02 Et puis Michael, le parquet de Tours vient de confirmer l'identité de la femme dont le corps a été retrouvé à fond d'aides.
05:07 Oui, il s'agit bien de la femme originaire de la membrelle sur Choisy, disparue le 7 septembre dernier.
05:13 L'enquête doit se poursuivre pour déterminer les causes de la mort, conclut le communiqué de la procureure de la République.
05:19 Et c'est un vent de contestation qui souffle en Andréloire.
05:22 La colère venue d'Amboise prend un tour politique contre le projet d'installation de quatre éoliennes à Osward en Touraine.
05:29 Située à 15 km du château royal, elle contreviendrait aux règles du classement UNESCO du Val-de-Loire.
05:35 Stéphane Bern lui-même est vent debout contre ce projet dont il promet de parler au président de la République prochainement, Faustine Luneau et Clémence Dosk.
05:44 C'est l'un des plus beaux points de vue sur la vallée de la Loire, le château royal d'Amboise.
05:51 Mais ce paysage pourrait bientôt changer puisqu'un parc éolien pourrait venir s'y ajouter.
05:56 Alors qu'en pensent les touristes du château ? Nous leur avons demandé.
05:59 Le cadre est magnifique et des éoliennes en vue de la Loire derrière, c'est pas bon.
06:05 C'est tout moderne, c'est blanc. Si ça se voit, c'est un peu dommage.
06:10 Je pense que ça peut déranger certains, mais c'est aussi quelque chose de nécessaire pour le futur.
06:17 Même si à une époque ça m'aurait choqué, maintenant je l'accepterais.
06:22 Pour le directeur du château d'Amboise, pas question de remettre en cause l'énergie éolienne, mais plutôt le choix d'implantation de ce parc.
06:30 Trop proche du site touristique, il risquerait selon lui de nuire à l'attractivité du château qui mise beaucoup sur sa vue.
06:37 Le projet sera juste en face du château, des terrasses et de ses jardins qui aujourd'hui ont été reconnus comme des jardins classés remarquables.
06:45 Tous ces labels de qualité peuvent être remis en question du seul fait de la présence de ces éoliennes et de ces éclats lumineux,
06:53 tous les 20 éclats par minute.
06:55 Pour Marc Mettet, c'est la crainte aussi de créer, je cite, "un dangereux précédent en totale contradiction avec les recommandations du plan Loire".
07:03 Stéphane Berne, qui est membre du conseil d'administration de la Fondation Saint-Louis, propriétaire du château, a également pris position contre,
07:11 car les terrains choisis se situeraient à moins de 15 km du château, sur une zone classée à l'UNESCO.
07:16 On doit respecter les règles sur la protection de l'UNESCO. On ne peut pas mettre d'éoliennes en tourette.
07:24 On est en train de se tirer une balle dans le pied simplement parce que les préfets ont des consignes très strictes par le gouvernement
07:31 pour mettre des éoliennes partout, même là où les gens n'en veulent pas.
07:34 Alors il s'agirait d'un petit parc, seulement 4 éoliennes implantées ici, sur ces champs privés qui bordent la National 10.
07:41 Le projet est aujourd'hui porté par la société Inergex. La commission départementale de la nature, des paysages et des sites a rendu mardi un avis négatif.
07:50 La décision revient maintenant au préfet d'Indre-et-Loire. Il a jusqu'au 26 novembre pour valider ou non le projet.
07:56 Le 13 octobre est la journée mondiale de la résilience, un mot employé parfois à tort mais qui porte un sens particulier.
08:04 Comment connaître les risques qui nous entourent et surtout apprendre à réagir face à eux, c'est l'objet de cette journée dont on parle avec notre invité Maxime Gennaoui-Athier.
08:13 Bonjour. Bienvenue à vous. Vous êtes le référent pour cette journée de la résilience auprès du cabinet du préfet de Loire-et-Cher.
08:19 Alors en France, cette journée c'est un mois de la résilience avec des appels à projets sur ce thème.
08:23 On le disait, le mot de résilience est devenu à ce point commun que son sens semble se perdre. De quoi parle-t-on quand on parle de résilience ?
08:31 Effectivement, c'est aujourd'hui la journée internationale de la résilience et c'est un terme qui est peu connu et parfois qui peut paraître un peu technique.
08:37 La résilience en fait, c'est la capacité des sociétés face à une catastrophe, par exemple une inondation ou un accident industriel, à faire face et à revenir à un fonctionnement à peu près normal.
08:46 Et donc c'est pour cette raison que le gouvernement a décidé de faire un mois de la résilience pour informer les citoyens face aux risques et leur donner les bons réflexes.
08:53 Alors les risques diffèrent d'un territoire à un autre. Il y a malgré tout des constantes. On peut parler de canicules ou de sécheresses qui nous touchent de plus en plus.
09:01 Sur un territoire malgré tout comme le Loire-et-Cher, quels sont les risques particuliers ?
09:05 Oui, alors il y a des risques qui sont effectivement connus et d'autres qui sont plus méconnus. Dans les risques connus, on a les inondations, on a les feux de forêt.
09:11 Mais on a parfois un peu tendance à l'oublier. Je rappellerai que le bassin ligérien a connu des grosses inondations il n'y a pas si longtemps que ça, en 2016.
09:19 Dans le Loire-et-Cher, c'est plus d'un millier de personnes qui est coupée de l'électricité et il y a le château de Chambord qui a les pieds dans l'eau.
09:24 Donc c'est quand même important de se préparer. La préfecture met en place des plans de prévention.
09:28 Mais il y a aussi les risques moins connus, les risques par exemple technologiques avec les accidents industriels et ce qu'on appelle les usines Seveso, du nom d'une catastrophe qu'il y a eu en Italie dans les années 70.
09:37 Donc risques technologiques, risques nucléaires aussi, les risques du territoire aussi.
09:42 Oui, alors le risque nucléaire, on y est effectivement très attentif avec la centrale de Saint-Laurent-en-Loin.
09:47 On a organisé il n'y a pas très longtemps un grand exercice de gestion de crise avec plus d'une centaine de participants, ce qui a permis de réactiver les bons réflexes.
09:54 Mais il y a aussi, comme je vous le disais, les risques technologiques. Et donc par exemple, j'étais il y a deux jours à Storengy, à Chemery.
10:01 Storengy exploite le plus grand stockage de gaz naturel en France et ils se sont préparés à plus de 800 scénarios.
10:08 Donc ils savent faire face aux risques et on va également faire un exercice de gestion de crise avec eux en décembre.
10:13 Alors cette journée de la résilience est d'abord communiquée sur ces risques auprès du public.
10:18 Est-ce que le public ignore globalement les risques encourus au quotidien, à côté en fait, dans la rue d'à côté ou peut-être le village d'à côté ?
10:27 Oui, effectivement, les risques sont parfois peu connus, mais il y a des façons très simples d'en prendre connaissance.
10:32 Votre premier interlocuteur, c'est le maire de votre commune. Lui, quand une commune est concernée par des risques,
10:38 elle a l'obligation de faire ce qu'on appelle un plan communal de sauvegarde et vous y trouverez tous les risques qui sont ceux de votre commune.
10:43 Il y a également encore plus simple, le gouvernement a mis en place un site qui s'appelle GeoRisk, georisk.gouv.fr.
10:48 On peut tout simplement taper son adresse et on va retrouver les risques qui sont près de chez soi.
10:52 On le voit à l'antenne là, on a tapé par exemple Avenue de Gramont, on nous parle d'inondations, on nous parle d'argile, on nous parle aussi de gaz radon.
11:01 Développer une culture de la résilience, c'est après l'identification, savoir faire face, savoir s'adapter.
11:09 Est-ce qu'il y a des bons réflexes globaux à connaître et avoir bien en tête face à un risque et n'importe quel risque ?
11:15 Oui, alors les bons réflexes vont évidemment dépendre en fonction de la situation et du risque auquel on fait face,
11:19 mais on peut vous donner trois réflexes un petit peu à avoir un peu dans toutes les situations.
11:24 Le premier, c'est de rester informé en cas d'accident majeur. On peut par exemple suivre le Twitter de la préfecture qui donnera les consignes,
11:29 mais le réseau 4G peut être saturé et donc dans ce cas là, on conseille d'avoir une petite radio avec des piles
11:35 et qui permet d'écouter vos confrères par exemple chez France Bleu ou Suite FM qui vont relayer nos conseils.
11:39 Deuxièmement, il est important de passer le moins d'appels téléphoniques possible, justement je le disais,
11:44 pour ne pas saturer encore plus les réseaux téléphoniques et laisser les secouristes avoir accès à ce réseau.
11:49 Et puis enfin, un exemple qui peut paraître un peu contre-intuitif, mais qui est assez important,
11:53 il ne faut pas aller chercher par exemple ses enfants à l'école parce qu'en allant à l'école, on peut se mettre en danger ou les mettre en danger.
11:59 Et je rappelle que le corps enseignant, lui, il a la responsabilité des enfants, il connaît les bons réflexes et il saura quoi faire.
12:05 Des professionnels formés. Des actions sont menées par la préfecture de Loire-et-Cher dans les jours qui viennent,
12:10 dans le mois à venir, pour informer les populations.
12:14 Tout à fait. Alors il y a un grand nombre d'actions qui est menée toute l'année.
12:17 Juste pour préciser que par exemple en interne, on a ce qui s'appelle le pacte capacitaire,
12:21 où il y a 3 millions d'euros qui ont été mis, entre autres, pour prévenir les feux de forêt dans les massifs de Solène avec un système de vidéoprotection.
12:28 Mais effectivement, le mois de la résilience en ce moment, c'est un certain nombre d'actions.
12:32 Il y en a plus d'une quinzaine dans Loire-et-Cher et pour vous en donner une, demain à Blois, à l'Observatoire de la Loire,
12:37 vous pouvez venir avec vos enfants, il y aura un escape game, il y aura des jeux qui permettent de prendre conscience du risque d'inondation.
12:42 Merci beaucoup Maxime Genahoui et Etienne d'être venus nous parler de cette journée et de ce mois de la résilience.
12:47 Miquel, un mot de sport avec une autre Coupe du Monde de rugby qui se jouait aujourd'hui.
12:51 Oui, on parle de rugby scolaire et c'est à Chinon que ça se passait.
12:55 Près de 700 enfants étaient présents pour cet événement à l'initiative du club SC Chinon Rugby.
13:01 Parmi les supportrices, des mini Antoine Dupont, Aurélie Renaud.
13:06 On contourne le terrain.
13:08 Ils courent de match en match.
13:10 Arthur, le professeur, Yannick, Jade, Anna et tous leurs camarades de l'école de Trog, située à 20 km de Chinon,
13:17 participent à la Coupe du Monde de rugby, version locale.
13:21 Ils retrouvent 700 copains du secteur.
13:24 Ici, tout le monde a bénéficié d'une formation rugby durant les cours de sport de primaire.
13:29 Tu peux nous décrire votre espèce ?
13:31 Bah, c'est qu'ils sont en train de marquer un essai.
13:34 C'est quoi un essai ?
13:36 C'est comme un but au foot, sauf que tu le flaques au sol.
13:42 On a fait des entraînements avec un monsieur qui est venu pour nous aider à faire des passes en arrière.
13:52 Est-ce que l'ambiance ressemble à la vraie Coupe du Monde ?
13:56 Pas forcément, on ne joue pas 15 contre 15, mais on joue à peu près.
14:01 Cette année, on va beaucoup se focaliser sur le sport.
14:04 Quand on pense à la Coupe du Monde de rugby, on la suit, on en discute de temps en temps.
14:08 On pense aussi aux Jeux Olympiques qui vont arriver.
14:10 Évidemment, que l'on va investir, que l'on va faire en EPS.
14:13 Donc pareil, on va peut-être essayer de trouver des intervenants qui pourront nous expliquer certaines choses.
14:16 Les matchs s'enchaînent pour les écoliers avec des règles adaptées à l'âge des enfants.
14:21 Ici, on joue au rugby touché.
14:24 Il n'y a aucun plaquage, les enfants ne tombent pas au sol.
14:28 C'est un rugby de sécurité totale pour les pratiquants.
14:32 Ce qui est tout à fait rassurant pour tous les enseignants qui n'aiment pas trop voir le rugby pratiqué par le monde des professionnels.
14:41 Ça fait un petit peu peur, donc là on est sur du rugby éducatif.
14:43 L'idée, c'est que tous les enfants, quand ils arrivent au collège, ils aient touché un ballon de rugby dans les mains.
14:49 Que ce soit des licenciés ou non, le but n'est pas uniquement de faire venir des enfants au club.
14:56 Et ici, le rugby semble avoir de beaux jours devant lui, puisque le SC Chinonnet est passé de 70 à 120 licenciés en deux ans.
15:04 Elle aurait pu être coupée en deux, transformée en lapin ou tout simplement disparaître.
15:11 Heureusement pour nous, notre journaliste Hélène Chapelet est bien revenue en DM de son reportage avec l'équipe de France de magie.
15:16 Oui Aurélien, l'équipe est en résidence à la Maison de la Magie de Blois depuis mercredi.
15:21 Les 15 artistes accompagnés de 6 coachs préparent intensément leurs numéros.
15:26 Objectif final pour eux, les championnats d'Europe de magie qui se tiendront en Italie au printemps prochain.
15:31 Le public pourra avoir un avant-goût de ces numéros dès ce week-end.
15:35 Mais pour vous, c'est maintenant.
15:37 Objet inanimé ?
15:42 Avez-vous donc une âme ?
15:45 Et si c'était vrai ?
15:50 Sur la scène de la Maison de la Magie, Annabelle, une mentaliste qui teste le numéro qu'elle a conçu il y a un an.
15:56 Dans le noir face à elle, 6 coachs professionnels.
15:59 Ils vont juger sa technique, ses gestes magiques ou encore sa mise en scène.
16:03 Annabelle fait partie des espoirs de l'équipe de France de magie.
16:06 Pour devenir encore meilleure, elle a décidé d'affronter les remarques de ses pairs.
16:11 Est-ce bien le ruban que vous avez choisi également ?
16:15 Vous avez des professionnels, des grands de ce nom qui viennent, qui vous donnent tous les conseils dont vous avez besoin, qui vous guident.
16:23 Ils ne sont pas là pour être méchants avec vous, ils sont là pour vous avancer, pour vous pousser à aller plus loin et à vous sortir de vos zones de confort.
16:30 Depuis mercredi, 15 magiciens sont en résidence à Blois.
16:34 L'idée, c'est que tous puissent bénéficier de l'expérience des anciens.
16:37 En ligne de mire, les championnats d'Europe à Turin en mai prochain.
16:42 En magie, il y a un nombre considérable d'effets qui existent dans le répertoire.
16:46 Et ces effets-là, généralement, sont repris, sont modifiés, sont arrangés, sont souvent tellement modifiés que parfois même les magiciens très compétents ne les reconnaissent pas.
17:00 Et dans ce cas-là, c'est merveilleux.
17:02 En fait, ce que un public de magiciens souhaite, c'est d'être émerveillé, d'être surpris, d'être étonné.
17:10 Le fruit de ces quelques jours de travail sera présenté au public ce week-end à la Maison de la Magie de Blois.
17:15 Deux représentations sont programmées, samedi à 20h30 et dimanche à 15h.
17:20 Allez, place à notre séquence. On vous répond à notre invité ce soir, François Guirault, vétérinaire, pour répondre à cette question.
17:31 Pourquoi faire stériliser son chat ?
17:33 Soyez le bienvenu sur le plateau.
17:35 Alors, la stérilisation est un outil de lutte et de prévention contre les abandons et les atteintes au bien-être animal.
17:41 Déjà, ça présente de nombreux avantages. C'est important de le rappeler à nos amis téléspectateurs.
17:46 Alors, évidemment, les avantages ne sont pas les mêmes pour les mâles et pour les femelles, mais dans les deux sexes, il y a vraiment des avantages.
17:52 Donc, on va les...
17:54 Les portées surprises, notamment.
17:56 Alors, pour les femelles, évidemment, celles qui sortent, c'est les portées surprises.
18:00 Donc, le fait de les stériliser permet d'éviter ça.
18:03 Mais si les gens veulent faire des portées avant la stérilisation, c'est évidemment tout à fait possible.
18:09 Il y a quand même... Sinon, il n'y aurait pas de petits.
18:12 Mais on peut stériliser à tout âge.
18:14 La seule chose, c'est si, dès le départ, les gens sont prêts pour la stérilisation, il faut le faire avant la puberté de la chatte.
18:21 C'est-à-dire, en gros, avant les 6 mois.
18:23 Parce qu'il y a un intérêt pour quand elle sera âgée.
18:25 Stériliser jeune, en fait, c'est une prévention pour les tumeurs mammaires qui sont fréquentes chez les chattes au-delà de 7-8 ans.
18:31 - Pour la santé de l'animal.
18:33 - On a souvent des cancers des tétines, on va dire.
18:35 Et le fait de les stériliser jeunes, on prévient quasiment à 100% ce risque-là.
18:39 - Il paraît que la stérilisation, ça permet aussi une meilleure relation avec son chat.
18:42 C'est vrai, ça, François ?
18:44 - Non, là-dessus, pas forcément.
18:46 Non, non.
18:47 La seule chose, en appartement, si vous avez une chatte qui n'est pas stérilisée, forcément, elle va avoir des chaleurs.
18:52 Et ça, c'est invivable, quand on est sans arrêt.
18:55 - Et un chat stérilisé prend du poids ou pas ?
18:58 - Peut prendre du poids.
18:59 C'est pas une fatalité, il faut surveiller la prise de poids, parce que chez les mâles comme chez les femelles.
19:04 Mais si on fait attention, c'est-à-dire en les nourrissant dès qu'ils sont stérilisés avec des croquettes adaptées ou des pâtés adaptés,
19:11 et en surveillant la quantité, ils grossissent pas trop.
19:13 - Et c'est lié à l'âge aussi ? Une stérilisation à un âge précis empêche une prise de poids ?
19:17 - Non.
19:18 Si on les stérilise jeunes ou pas, avec le temps, il faudra quand même de toute façon surveiller, quel que soit l'âge.
19:24 - Et la stérilisation change, pardon Aurélien, mais...
19:27 - Non, très bien.
19:28 - Elle change le caractère des chats.
19:30 - Alors, chez les mâles, on dit que c'est une prévention, par exemple, pour les mâles qui sont bagarreurs,
19:35 parce que forcément, il y a des hormones mâles.
19:37 Les hormones mâles, c'est comme chez les nôtres, c'est la testostérone.
19:40 Donc un mâle entier va être un peu plus bagarreur, mais c'est surtout qu'en appartement, un mâle entier,
19:45 un des caractères sexuels secondaires de la non-stérilisation, c'est le marquage urinaire.
19:51 Un peu comme vous voyez faire les lions, les félins dans la nature.
19:54 C'est quand le chat urine ou met des jets d'urine en hauteur, le chat va marquer un peu partout dans la maison
20:00 et c'est l'odeur de l'urine de mâle entier beaucoup plus forte que l'urine de mâle stérilisée.
20:05 - Dernière question, ça coûte combien et on le fait où ?
20:08 Chez vous, chez les vétérinaires ?
20:09 - On le fait chez les vétérinaires, ça c'est sûr.
20:11 C'est difficile de faire ça dans sa cuisine.
20:13 Alors le tarif est pas le même pour les mâles par rapport aux femelles.
20:16 Un mâle, c'est en gros entre, on va dire, entre 80 et 100 euros,
20:20 suivant les cliniques vétérinaires et les lieux où vous habitez.
20:22 Et les femelles, plutôt dans les 150 à 170 euros la stérilisation.
20:27 Mais là c'est interne, il faut aller chercher les ovaires dans le ventre alors que les testicules sont externes.
20:31 - Merci beaucoup François d'être venu sur ce plateau.
20:35 Rappel du principal titre, Michael, des pommes de terre contre l'austérité.
20:39 - Ah oui, 120 kilos ont été distribués à mer par des manifestants.
20:43 Une mobilisation originale en ce jour d'appel a manifesté par l'intersyndicale.
20:47 Un appel qui a reçu globalement peu d'échos.
20:49 Il n'y avait qu'un millier de manifestants par exemple à Tours aujourd'hui.
20:52 - Et puis dans un instant c'est l'invité de la rédac en ce vendredi soir.
20:56 - Eh oui, on accueille le président de l'université de Tours, Arnaud Giacometti,
21:00 pour un point global sur cette rentrée 2023.
21:02 Une interview réalisée par Florent Clavel.
21:04 - Merci Michael, c'est la fin de ce journal.
21:06 Rendez-vous lundi 18h50 pour un nouveau rendez-vous de Val-de-Loire.
21:09 En direct, très bon week-end à vous.
21:12 [Musique]

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