Le Journal - 16/11/2023 - ECONOMIE / Bruno Le maire à la rencontre des entrepreneurs tourangeaux

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ECONOMIE / Bruno Le maire à la rencontre des entrepreneurs tourangeaux
CONSERVATOIRE / Les parents d'élèves inquiets pour leurs enfants
L'INVITÉE / La NR s'engage contre les violences faites aux femmes
NOËL / Le grand sapin est arrivé à Tours !
Transcript
00:00 [Générique]
00:10 Val de Loire en direct se poursuit, c'est l'heure de votre JT, présenté ce soir par Lucas Chopin. Bonsoir Lucas.
00:15 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:17 Avant de dévoiler les titres du journal, un point sur la météo. Après une grisaille matinale, de belles éclaircies feront leur apparition dans l'après-midi.
00:23 Quelques pluies persisteront malgré tout au sud de l'Inde et Loire, et du Loir-et-Cher, les températures, vous le voyez, la minimale sera de 6°C et la maximale de 10°C.
00:32 A la une, ce soir, Lucas, le ministre de l'économie en déplacement en Touraine aujourd'hui.
00:37 Bruno Le Maire est allé à la rencontre des entrepreneurs Tourangeau pour lancer les rencontres de la simplification.
00:42 Pendant plusieurs mois, le ministre consultera les professionnels de la France entière, puis formulera une série de mesures pour simplifier la vie des entreprises.
00:49 Panique chez les parents d'élèves. Les classes à horaires aménagés, musique et danse devraient prochainement être déplacées.
00:55 Actuellement basée au lycée Paul-Louis-Curier, proche du conservatoire, les parents s'inquiètent de voir leurs jeunes ados perturbés dans leurs études.
01:02 Puis nous suivrons le périple du sapin de Noël de Tour, don d'un couple de Bertonnet.
01:07 Coupé ce matin, il est arrivé sur la place Jean Jaurès, où il sera décoré et trônera jusqu'aux fêtes de fin d'année.
01:12 Enfin, nous recevrons Emmanuelle Pavillon, directrice départementale de la NR d'Indre-et-Loire.
01:17 Elle nous parlera d'un ciné-débat qui viendra conclure et clôturer le dossier "La NR s'engage sur les violences faites aux femmes".
01:23 Et puis dans notre séquence, on vous répond. Notre invité ce soir, le Dr Valéry Rouif, responsable des prélèvements en Indre-et-Loire,
01:29 pour répondre à cette question "Pourquoi est-ce important de faire un don de plasma ?"
01:34 On répondra donc à cette question à la fin du journal.
01:36 Mais pour commencer, Lucas, le ministre de l'économie Bruno Le Maire était en déplacement en Touraine aujourd'hui.
01:41 Accompagné d'Olivia Grégoire, ministre déléguée au PME, il a recueilli ce matin les doléances de plus de 200 entrepreneurs.
01:48 L'objectif ? Lancer les rencontres de la simplification.
01:51 Pendant plusieurs mois, le ministre consultera les professionnels de la France entière,
01:55 puis formulera une série de mesures pour simplifier la vie des entreprises.
01:58 Faustine Lunot était sur place.
02:00 La salle est pleine.
02:03 250 entrepreneurs, artisans et indépendants sont venus adresser leurs plaintes et leurs requêtes au ministre Bruno Le Maire et Olivia Grégoire.
02:11 La cible aujourd'hui, la paperasse du quotidien.
02:14 Puisqu'on payait l'éco-taxe, on ne devait plus payer pour refaire traiter nos déchets.
02:18 Et aujourd'hui, on continue à faire payer nos déchets et on paye l'éco-taxe.
02:21 Je sais qu'on est 600 agriculteurs en Indre-et-Loire à ne pas avoir reçu nos aides.
02:26 Des gens en font partie aussi, également.
02:28 Lorsque j'achète des produits à 1, 2 ou 10 euros sur une grosse vente, personne ne veut me donner sa pièce d'identité pour l'objet que j'achète.
02:35 La deuxième solution qui consiste à assouplir le marché du travail, c'est de pouvoir faire des mini-contrats.
02:41 Première d'une longue série de consultations partout en France jusqu'à début 2024, cette rencontre avait deux objectifs.
02:48 Faire l'état des lieux des freins qui pèsent sur les entreprises, en particulier au niveau administratif,
02:53 mais aussi recueillir des propositions de solutions pour simplifier leur vie.
02:58 Il y a des choses comme je l'ai ressenti après deux heures d'échange ici.
03:02 Beaucoup d'entrepreneurs n'en peuvent plus.
03:05 Ils n'en peuvent plus de la complexité, ils n'en peuvent plus des délais, ils n'en peuvent plus de la suspicion à leur égard,
03:10 ils n'en peuvent plus d'avoir toujours plus de normes, toujours plus de règles.
03:14 Mais c'est notre rôle d'entendre ces réactions et d'apporter des réponses.
03:19 En plus de ces rencontres, une consultation en ligne est ouverte depuis hier, permettant de donner des idées et son avis via des votes.
03:27 Déjà près de 1000 solutions ont été suggérées et 45 000 votes effectués.
03:32 La majeure partie des entrepreneurs en est confrontée à la même problématique, le fait qu'il y ait un échange.
03:38 On a l'impression d'être écouté, ce qui est important. Maintenant il faut qu'on soit entendu et que la démarche aille vraiment au bout du bout.
03:45 D'ici au 29 décembre, toutes les fédérations pourront adresser leurs propositions aux deux rapporteurs de l'Inspection Générale des Finances et du Conseil Général de l'Économie.
03:54 Avec tout de même un frein budgétaire non négligeable, ces solutions devront exclure la fiscalité et ne pas coûter au budget de l'État.
04:02 Le résultat de ces consultations sera rendu public en janvier 2024.
04:06 Le ministère de l'Économie assure que l'ensemble des demandes seront instruites et qu'un maximum de mesures seront adoptées au cours de l'année prochaine.
04:14 Et dans le même temps, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, était-elle aussi à Tours aujourd'hui.
04:19 Je présente Ovincy pour le 45e congrès de la fédération CGT des cheminots.
04:23 Elle a également pris la parole devant le monument alors qu'une manifestation intersyndicale pour l'hôpital s'est arrêtée.
04:29 Partie de Clocheville, le cortège s'est rendu à l'ARS pour dénoncer les coûts budgétaires et la dégradation des conditions de travail et d'accueil dans les établissements de santé.
04:38 Pour rappel, 27 services du CHRU de Tours sont en grève et ce depuis le 2 octobre dernier.
04:43 Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT.
04:46 40% des services de Clocheville étaient en grève aujourd'hui.
04:50 Pour qu'on en soit à cette situation, ça confirme la gravité de la situation.
04:55 Il y a besoin que les pouvoirs publics prennent la mesure de la crise et rompent avec leur politique austéritaire en direction des hôpitaux.
05:02 Il faut mettre fin à la T2A, à la tarification, à l'activité qui asphyxie les hôpitaux et qui les enferme dans des pratiques qui n'ont aucun sens.
05:11 Par exemple, plus on fait de césarienne, plus on est financé et donc dans ce système-là,
05:17 les hôpitaux qui pratiquent des accouchements par voie basse, qui laissent aux femmes le temps et le choix de leur méthode d'accouchement sont défavorisés.
05:24 Donc il faut mettre fin à cette tarification à l'activité et il faut débloquer une enveloppe d'urgence pour 2024 pour pouvoir couvrir les financements nécessaires pour les hôpitaux publics.
05:36 Des parents d'élèves musiciens et danseurs inquiets pour leurs enfants.
05:41 Des parents qui ont appris que les classes à horaire aménagé musique et danse devraient prochainement être déplacées.
05:47 Actuellement, elles sont basées au lycée Paul-Louis-Courrier, un établissement proche du conservatoire.
05:51 Mais ces classes pourraient bientôt déménager dans d'autres établissements.
05:54 Les parents qui craignent de voir leurs jeunes ados perturbés dans leurs études ont d'ailleurs lancé une pétition.
06:00 Changer d'établissement à la rentrée prochaine, c'est la crainte qu'ont certains jeunes talents du conservatoire Francis Poulenc à Tours.
06:08 Relocaliser les classes à horaire aménagées dans d'autres collèges tourangeaux risque d'être compliqué dans la pratique.
06:13 Ça va créer un embouteillage, des cours en moins, des professeurs qui ne vont pas avoir le même temps, les programmes et ainsi de suite.
06:20 Et normalement le collège est fait pour qu'il n'y ait pas tous ces problèmes là, pour qu'on ait quand même une scolarité normale, mais en même temps à côté qu'on puisse faire notre passion quand même.
06:29 Pour l'inspection académique, pas question de supprimer les classes, mais bien de les installer dans les collèges Anatole France et Jules Michelet.
06:35 Et si la nouvelle organisation pose question chez les élèves, leurs parents aussi s'inquiètent quant à l'avenir de ces filières d'excellence.
06:41 Le gros problème qui se pose à l'heure actuelle, c'est que déjà il n'y a pas eu de délai de prévenance, on nous informe avant les vacances de la Toussaint,
06:49 en nous disant que 2024 ce sera comme ça, sans informations complémentaires, où vont aller les enfants.
06:54 Aujourd'hui, les élèves partagent leur temps entre le conservatoire et l'annexe du lycée Paul-Louis-Courrier, très proche géographiquement.
07:00 Difficile pour certains d'imaginer des enfants de 11 à 12 ans se rendre seuls jusqu'à un établissement éloigné pour suivre leurs cours.
07:06 Sans compter la capacité limitée des établissements qui vont devoir s'adapter pour accueillir plusieurs nouvelles classes chaque année jusqu'en 2027.
07:13 J'ai peur que mon petit garçon n'ait plus cette chance là pour pouvoir grandir dans les années qui viennent.
07:18 Et je pense que je ne suis pas la seule maman à penser ça. C'est une chance énorme pour les enfants qui sont en Chad et en Cham.
07:25 Et bien pourquoi est-ce qu'au lieu de se dire qu'il faut démanteler ça, pourquoi ne pas le proposer, le décliner ?
07:33 Il y a plein d'écoles de musique qui ont plein de choses à apporter.
07:36 Une pétition recueillant plus de 3000 signatures contre le projet de réforme a été postée en ligne.
07:40 Pour l'inspection académique, ces mesures visent à promouvoir la mixité dans le recrutement des élèves.
07:45 Afin de renouer le dialogue, une rencontre entre le directeur académique et les parents d'élèves doit avoir lieu ce vendredi.
07:50 Il est l'heure du cadre d'accueillir l'invité de notre JT. Ce soir on accueille Emmanuelle Pavillon.
07:57 Directrice départementale de la Nouvelle République d'Indre-et-Loire.
08:00 Elle nous parle ce soir d'un événement qui viendra à conclure le dossier "L'ANR s'engage sur les violences faites aux femmes".
08:05 Ce dossier c'est huit mois de reportage, huit mois d'enquête, de recherche autour d'un thème fort et on en parle ensemble.
08:10 Bonsoir Emmanuelle Pavillon.
08:11 Bonsoir.
08:12 Soyez la bienvenue sur notre plateau.
08:13 Merci.
08:14 D'abord un rapide bilan de ces huit mois. Pourquoi huit mois ? Les dates sont symboliques je crois.
08:18 Oui, alors on avait envie de faire quelque chose à notre petite mesure sur cette thématique des violences faites aux femmes
08:24 partant du principe que dans notre journal il y avait quasiment tous les jours des sujets sur des femmes battues, sur des femmes assassinées, sur...
08:33 Voilà, et on se disait à force de voir ces sujets-là les gens, bah, ils vont finir par zapper tellement il y en a.
08:37 Ça banalise.
08:38 Ça banalise, voilà. Et on s'est dit qu'est-ce qu'on peut faire ?
08:39 Alors il s'agissait évidemment pas de devenir acteur, ce que c'est faire c'est écrire.
08:43 Donc nos journalistes se sont posé la question, se sont dit qu'on pourrait peut-être essayer de s'engager à faire des enquêtes, à décrypter davantage pour les lecteurs.
08:52 Donc un pouls de journalistes s'est mis en branle et on a décidé, comme vous dites, des dates un petit peu symboliques.
08:57 On a fait ça entre la journée des droits des femmes en mars et la journée contre les violences faites aux femmes qui va intervenir au mois de novembre, là, là, c'est le 25 novembre, la journée contre les violences.
09:08 On va parler de cette fameuse journée dans quelques instants.
09:11 Et justement, avant de parler de ce dernier Temps Fort, ça avait commencé par un autre Temps Fort.
09:15 Oui, on avait lancé le mouvement avec ce qu'on appelle nous un "face à la rédaction".
09:19 C'est un moment où on invite des gens qui sont concernés.
09:21 Donc on avait invité des femmes, des femmes victimes de violences, des femmes qui avaient été battues par leurs conjoints, qui s'en étaient plus ou moins sorties à l'époque où on les avait rencontrées.
09:30 Il y en a une qui depuis s'en est véritablement, véritablement sortie.
09:34 On avait invité aussi une experte qui est la personne en charge à la préfecture et qui avait un regard un petit peu plus distancié par rapport à tout ça.
09:42 On les a fait parler, on leur a proposé de raconter leur expérience pour essayer d'être exemplaire par rapport aux autres, ce qu'elles ont fait.
09:50 On se dit qu'il y a vraiment des gens qui vivent des choses dramatiques.
09:56 C'était fort en émotion.
09:57 C'était fort en émotion, c'était lourd ce qu'elles avaient vécu et c'était très riche de choses à décrypter justement.
10:05 Comment on prend la parole, comment on se défend financièrement quand on se trouve dans ce genre de situation, comment on fait quand on habite en milieu rural.
10:14 Enfin voilà, comment on gère toutes ces problématiques, ce qu'on a nous dans la foulée déclinée au long de ces huit mois d'enquête et de dossier.
10:23 Oui, c'était très approfondi.
10:24 On va voir quelques exemples de titres à l'écran.
10:28 Ça parle aussi bien des femmes agressées, des femmes qui se situent par exemple dans des zones rurales, mais ça parle aussi des agresseurs finalement.
10:36 Vous êtes allé creuser si je comprends bien.
10:38 Voilà, alors on a abordé plein de thématiques.
10:43 Comment demander de l'aide parce que ça nous semblait important d'avoir un petit côté pratique comme ça.
10:48 Il y a quand même beaucoup de gens qui ne savent encore pas comment faire malgré toutes les tentatives,
10:51 malgré le fait que l'État en ait fait une cause nationale à un moment.
10:54 Enfin voilà, il y a plein de gens qui ne le savent pas.
10:55 Ça ne suffit jamais.
10:56 Ça ne suffit jamais.
10:57 La preuve, les chiffres augmentent.
10:58 On a essayé de voir aussi comment vous parliez de la ruralité, comment on fait quand en plus on habite loin des aides potentielles.
11:08 On habite loin d'un commissariat, on habite loin d'une aide sociale, on n'a pas de voiture parce que c'est votre conjoint qui a la voiture et qui ne vous la prête pas forcément.
11:16 Et s'il vous la prête, il sait où vous allez.
11:18 Enfin voilà, donc on s'est posé toutes ces questions-là et on a hésité mais on s'est aussi à un moment donné positionnés du côté des agresseurs.
11:26 Parce qu'on s'est vraiment posé la question, ça fait dix mois qu'on parle des femmes, est-ce qu'on parle aussi des hommes qui agressent ?
11:34 Comment on fait pour ne pas attirer l'empathie ?
11:36 C'est un cas de conscience.
11:37 Voir la sympathie sur eux parce qu'ils ne sont pas sympathiques, clairement.
11:41 Et en même temps, ça nous semblait indispensable d'envisager le travail fait pour couper la chaîne de la violence sur et avec ces personnes-là.
11:52 Donc voilà, on l'a traité également.
11:54 Des articles qu'on peut retrouver toujours sur le site de la Nouvelle République.
11:58 Et alors on va conclure ces huit mois de travail intense avec un temps fort, un ciné-débat.
12:04 Ça va être une belle soirée.
12:05 Alors on espère surtout qu'il y a plein de femmes potentiellement concernées parce qu'elles le sont directement, parce qu'elles ont des amis, parce qu'elles ont des connaissances qui peuvent être concernées.
12:16 Donc on espère que ce sont d'abord elles qui viendront, voire les hommes qui pour le coup les accompagnent de manière positive.
12:21 Ça va avoir lieu le 22 au Cinéma Les Studios à Tours.
12:28 Cinéma Les Studios qui sont nos partenaires sur cet événement, qui nous ont très gentiment accompagnés, qui nous aident vraiment beaucoup.
12:34 Et c'est une soirée entièrement gratuite.
12:38 Donc n'importe qui peut venir, il suffit de s'inscrire, il faut s'inscrire sur le site de la NR.fr.
12:43 Parce que là les places sont en train de partir très très vite, donc inscrivez-vous.
12:46 Et en fait il y aura une projection de film.
12:50 On va projeter "La nuit du 12" de Dominique Molle, qui est l'histoire d'un crime et de l'enquête liée à un féminicide.
12:58 Et puis on aura derrière un débat avec une actrice du film.
13:02 Alors on a un petit côté rigolo et sympathique.
13:05 Là, l'une des actrices du film, la jeune femme qui se fait assassiner au début.
13:08 C'est notre locale de l'État, puisque c'est Loula Coton-Frapier, je vois qu'elle est à l'écran.
13:13 Elle habite à Roum, enfin en tout cas son papa habite à Roum-Aurentin.
13:16 Elle est chez nous, elle est en région centre, tout à côté de la Touraine.
13:20 Et elle a gentiment accepté de venir.
13:22 Et puis il y aura une dame qui a été victime de violence, et qui s'en est sortie, qui a fait un livre, créé un groupe de paroles.
13:28 Enfin vraiment qui fait des choses.
13:30 Et puis il y aura un policier, puisque là le film c'est une enquête policière.
13:34 Et on aura donc sur place un policier qui est en responsabilité dans l'unité d'atteinte aux personnes, à la police de Tours.
13:42 Donc qui est vraiment concerné et en direct sur ce qu'ils appellent des vifs, les violences intrafamiliales.
13:48 Les violences vexo-femmes en fait.
13:50 Et voilà, on espère que le débat va se faire avec la salle, avec tous les gens dans la salle.
13:54 Qui seront dans la foulée, invités à un temps d'échange un peu sympathique et tout.
13:58 J'espère que cette soirée sera une belle soirée.
14:00 Et surtout une soirée utile.
14:04 L'idée c'était vraiment ça, c'était s'engager un peu pour servir le plus possible.
14:10 A notre toute petite mesure, c'est ce sujet dramatique.
14:14 Le journalisme qu'on aime, merci infiniment Emmanuel Pavillon d'être venu nous voir sur ce plateau.
14:18 Je vous en prie.
14:20 Il est grand, il est beau, et surtout il est arrivé à Tours.
14:22 Alors non, on ne parle pas de vous Lucas, mais on va parler du sapin de Noël.
14:26 Vous montriez du doigt en plus, bravo.
14:28 J'ai eu espoir que, mais non, mon beau sapin roi de Jeangeau.
14:31 Ce sapin normand de 15 mètres de haut, dont d'un couple de Bertonnet a été coupé ce matin.
14:36 Et il est arrivé sur la place Jeangeaurès où il sera décoré et trônera jusqu'aux fêtes de fin d'année.
14:41 Clémence Dosc a suivi son périple jusqu'à la capitale Tourangelle.
14:44 Beaucoup d'animations ce matin dans le jardin de la famille Perron.
14:50 Leur conifère de 15 mètres de haut est sur le départ.
14:53 C'est le futur sapin de Noël de la ville de Tours.
14:56 Un don plein de symbolique pour Christian.
14:59 Mon beau-père travaillait à la ville de Tours.
15:02 Et à l'époque, il était charpentier couvreur.
15:05 Et à l'époque, c'était eux qui mettaient les décorations au sapin de Noël.
15:10 Donc malheureusement, il n'est plus là.
15:13 Il aurait certainement fait plaisir de voir ça.
15:15 Et ils n'avaient pas du tout le même matériel.
15:18 C'était à l'échelle.
15:21 Je ne l'ai jamais vu faire, mais c'était autre chose.
15:24 L'opération est délicate.
15:27 Après tronçonnage, le sapin est soulevé à l'aide d'une grue.
15:30 Il se retrouve en train de flotter au beau milieu du paysage pendant de longues minutes.
15:35 Une fois dans les airs, les techniciens taillent son tronc selon un gabarit.
15:39 Il permettra d'enfoncer le sapin plus facilement dans son socle devant la mairie.
15:43 Comme dit ma femme, il va finir en beauté avec les guirlandes et les boules.
15:50 Ça va faire plaisir à beaucoup de gamins qui vont voir le sapin devant la ville de Tours.
15:56 C'est sa fin de vie glorieuse, si on peut dire.
16:02 Le vent complique les opérations.
16:06 Il faudra près de 30 minutes pour coucher l'arbre sur le camion
16:09 et pouvoir partir faire la douzaine de kilomètres pour rejoindre Tours.
16:13 Accueilli non pas par la neige, mais sous la pluie,
16:17 le sapin vient de prendre ses quartiers place Jean Jaurès.
16:21 Reste à l'enguirlander et à l'illuminer avant de lancer les festivités de fin d'année.
16:27 Place à notre rubrique, on vous répond notre invité ce soir,
16:31 le Dr Valéry Ruif, responsable des prélèvements en Indre-et-Loire,
16:34 pour répondre à cette question, pourquoi est-ce important de faire un don de plasma ?
16:38 Soyez la bienvenue, docteur, sur le plateau.
16:41 Selon le dernier baromètre d'images réalisé par l'établissement français du sang,
16:45 37% des Français se sentent suffisamment informés sur le don de plasma en France.
16:50 Un chiffre relativement bas lorsque l'on sait qu'il atteint 71% pour le don de sang.
16:55 On va commencer par un petit peu de pédagogie.
16:57 C'est quoi la différence entre le don du sang et le don de plasma ?
17:01 Alors le don de sang, quand vous faites un don de sang,
17:03 vous donnez tous les constituants du sang, les globules rouges, le plasma et les plaquettes.
17:08 Alors que quand vous vous reprenez un rendez-vous de plasma,
17:11 par exemple pour donner son plasma,
17:13 c'est juste un constituant du sang que vous allez donner
17:16 en plus grande quantité que quand vous donnez juste une poche de sang.
17:20 Et c'est très important ce don de plasma.
17:22 Aujourd'hui, il faut que les gens donnent leur plasma
17:25 parce qu'il y a une véritable utilité pour de nombreuses maladies chroniques,
17:28 notamment, mais pas que.
17:29 Oui, voilà, en suivant votre groupe,
17:31 si vous êtes AB, c'est un plasma qu'on va transfuser.
17:34 Et si vous n'êtes pas ce groupe-là, on va l'utiliser pour faire des médicaments.
17:38 Et donc ces médicaments sauvent la vie de gens de tous les jours.
17:42 Donc il y a des facteurs de coagulation, il y a l'albumine,
17:45 il y a plein de choses dans le plasma.
17:47 Aujourd'hui, on a un véritable manque, par rapport à d'autres pays,
17:50 comme les États-Unis, sur ce don de plasma.
17:52 Si on veut être autosuffisant, oui, il faudrait qu'on puisse avoir
17:55 beaucoup plus de donneurs.
17:56 J'ai un chiffre, 3000 dons quotidiens qu'il faudrait par rapport au don de plasma ?
18:00 Région, peut-être ?
18:03 Peut-être ?
18:04 Pas sur tour, un peu moins pour sur tour.
18:07 Donc voilà, on appelle les gens à donner leur plasma.
18:10 Alors c'est quoi les étapes pour donner son plasma ?
18:12 C'est un petit peu plus lourd, un petit peu plus long que le don du sang classique ?
18:15 Oui, jusqu'à... Vous avez l'accueil, remplir le questionnaire,
18:19 vous voyez le médecin, ça c'est pareil sur les deux.
18:22 Et puis après, c'est le don en lui-même qui est plus long,
18:27 pour le don de plasma, puisque si vous donnez votre sang,
18:31 ça fait à peu près 10 minutes, et si vous donnez votre plasma,
18:34 ça peut être entre une demi-heure et une heure, assis sur le fauteuil.
18:38 Les critères pour donner ?
18:40 Plus de 18 ans, jusqu'à 65 ans, il faut faire plus de 55 kilos ?
18:45 Pour un homme, un peu plus, pour une femme, c'est une différence.
18:49 Bien sûr.
18:50 Et puis bien s'hydrater si on veut le faire,
18:53 vérifier sur l'application si on est éligible,
18:57 parce que c'est un peu dommage de venir, de prendre rendez-vous.
19:00 Et puis si on donne son sang avant, si on est vraiment intéressé,
19:04 demander aux infirmières si les veines supportent cet aller-retour.
19:09 Dernière question, docteur, où on donne justement son plasma ?
19:12 À la maison du don, sur chaque département.
19:14 Là, c'est la maison du don à Tours, et qui est à Haute-de-Lyon,
19:18 à côté du CGR.
19:19 Sur rendez-vous ?
19:20 Oui, parce que comme ça dure longtemps, si vous vous présentez,
19:24 il n'y a pas de place.
19:25 Exceptionnellement, il peut y en avoir une, mais voilà.
19:27 Il y a un site internet, don200.efs.santé.fr,
19:31 si vous voulez vous inscrire et avoir plein d'informations.
19:33 En tout cas, merci beaucoup, docteur Ruiz, d'être venu sur le plateau.
19:36 Rappel du principal titre, avant de se quitter,
19:38 Lucas, le ministre de l'Économie, était en déplacement chez nous,
19:41 en Touraine, aujourd'hui.
19:42 Bruno Le Maire est allé à la rencontre des entrepreneurs Tourangeau
19:45 pour lancer les rencontres de la simplification.
19:47 Pendant plusieurs mois, le ministre consultera des professionnels
19:50 de la France entière, puis formulera une série de mesures
19:52 pour simplifier la vie des entreprises.
19:54 Dans un instant, Le Grand Halt, le magazine de la rédaction,
19:57 présenté par Aurélie Renaud, au programme ce soir.
20:00 Aurélie ?
20:01 Eh oui Aurélien, un enfant heureux, guéri plus facilement.
20:04 Cette fois, c'est le moteur d'Éric Fraud.
20:06 Éric Fraud, c'est le créateur de magie à l'hôpital.
20:09 Il sera avec nous en plateau ce soir.
20:12 Et puis, on va parler football également.
20:13 Une série d'incidents entachent le football amateur.
20:16 Alors, le district de foot d'Indre-et-Loire
20:18 est-il face à un défi sécuritaire ?
20:20 Eh bien, on fait le point avec le président du district.
20:23 Et puis, nous nous intéresserons également aux visiteurs de prison.
20:25 Ils sont une dizaine à la maison d'arrêt de Tours.
20:28 Alors, quel est leur rôle ?
20:29 Comment accompagnent-ils les détenus ?
20:31 Tout cela, c'est ce soir dans Le Grand Hall,
20:33 qu'à 19h15 précise Aurélien.
20:35 Le rendez-vous est pris.
20:36 Merci beaucoup Aurélie Renaud.
20:38 Merci Lucas Chopin.
20:39 C'est la fin de ce JT.
20:40 Nous, on se donne rendez-vous demain, 17h50,
20:42 pour un nouveau Val-de-Loire en direct.
20:44 Très bonne soirée, à demain.
20:45 [Musique]
20:56 Merci.

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