JT DES TERRITOIRES - 14/10/23 - SÉCURITÉ - ÉCONOMIE - MARTINIQUE - ART
LA GENDARMERIE A BESOIN DE BRAS
Pour assurer la sécurité des territoires, la gendarmerie va recruter, les centres de formation s’organisent.
HAUSSE DE LA TAXE D’HABITATION POUR RESTER AU PAYS
Pour faciliter le logement permanent, le gouvernement autorise certaines petites communes à augmenter la taxe d’habitation des résidences secondaires.
EN MARTINIQUE LA SAISON DES CROISIÈRES EST LANCÉE
Si vous n'êtes pas parti en vacances cet été, il n'est pas trop tard. En martinique la saison des croisières débute tout juste
HOMMAGE À VAN GOGH : DE ARLES À AUVERS-SUR-OISE
Parce que Vincent Van Gogh n'a pas seulement peint à Arles et à Paris, le château d'Auvers-sur-Oise propose un parcours original sur les derniers voyages du maître hollandais
Pour assurer la sécurité des territoires, la gendarmerie va recruter, les centres de formation s’organisent.
HAUSSE DE LA TAXE D’HABITATION POUR RESTER AU PAYS
Pour faciliter le logement permanent, le gouvernement autorise certaines petites communes à augmenter la taxe d’habitation des résidences secondaires.
EN MARTINIQUE LA SAISON DES CROISIÈRES EST LANCÉE
Si vous n'êtes pas parti en vacances cet été, il n'est pas trop tard. En martinique la saison des croisières débute tout juste
HOMMAGE À VAN GOGH : DE ARLES À AUVERS-SUR-OISE
Parce que Vincent Van Gogh n'a pas seulement peint à Arles et à Paris, le château d'Auvers-sur-Oise propose un parcours original sur les derniers voyages du maître hollandais
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00:00 [Générique]
00:14 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21 Emmanuel Macron, le président de la République, l'a annoncé.
00:23 239 nouvelles brigades de gendarmerie vont être créées.
00:28 TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme, s'est rendue dans l'un des centres de formation
00:32 de la gendarmerie dans le Finistère.
00:34 Dans l'actualité également, la taxe d'habitation sur les résidences secondaires
00:38 qui va augmenter dans certaines communes.
00:40 On vous explique dans un instant ce qui va se passer par exemple en Savoie
00:43 et en Haute-Savoie avec les équipes de 8 Monts Blancs.
00:47 Il se peut que vous ne soyez pas partis en vacances cet été.
00:50 Ce reportage est pour vous.
00:51 Vous verrez dans ce journal qu'il est encore temps.
00:53 Nous partirons pour la Martinique où la saison des croisières est sur le point de débuter.
00:58 Nous partirons rêver au grand large avec ATV Martinique.
01:01 Et puis dans ce journal, des images exceptionnelles de l'exposition Van Gogh
01:05 qui se tient à Auvers-sur-Oise.
01:07 Visite guidée des derniers voyages du maître hollandais à la fin de ce journal.
01:13 Voilà, nous commençons ce journal avec cette série de plusieurs attentats
01:16 et tentatives d'attentats commis tout au long de la soirée et de la nuit du dimanche 8 octobre
01:20 sur l'ensemble de la Corse.
01:22 Parmi ces actions, certaines ont été signées par le FLNC
01:26 dans un communiqué dénonçant le processus politique
01:29 en vue de tracer les contours d'une autonomie à la Corse.
01:32 Heureusement, ces événements n'ont fait aucun blessé.
01:35 Ce sont des images de télé pas aisées.
01:38 Emmanuel Macron l'avait annoncé la semaine dernière.
01:40 239 nouvelles brigades fixes et mobiles seront créées en France d'ici 2027.
01:46 Et pour compléter ces brigades, 2144 gendarmes supplémentaires devront être formés.
01:52 À l'école de gendarmerie de Châtollin, dans le Finistère,
01:55 les instructeurs se préparent à accueillir un plus grand nombre d'élèves cette année.
02:00 Regardez ce reportage d'Enora Le Nôtre pour TBO sur place.
02:03 - Un gendarmerie !
02:05 - Maintenant, les soldats de gendarmerie !
02:06 La matinée commence par un entraînement au tir.
02:12 - Au moment de tirer couché, dans votre position,
02:14 donc là, il faut arriver à bien vous relâcher.
02:16 À l'école de gendarmerie de Châtollin, ces élèves aspirent à devenir gendarmes.
02:21 Mais avant d'aller sur le terrain, ils doivent d'abord suivre une formation de 9 mois.
02:26 - On table sur un savoir-être et un savoir-faire.
02:29 Donc le savoir-être, un comportement digne pour être gendarme.
02:33 Donc militaire, discipliné, respectueux.
02:36 Et également des bases de militarité.
02:40 Et également un savoir-faire, puisque demain, ils sont sur le terrain,
02:43 ils devront acquérir quand même des bases, des clés pour pouvoir travailler.
02:48 239 nouvelles brigades vont être créées en France d'ici 2027.
02:52 Une annonce du président qui n'est pas sans impact sur les écoles de gendarmerie.
02:57 Pour former de nouveaux gendarmes, les écoles augmentent leurs effectifs.
03:01 Ici, à Châtollin, le nombre d'élèves va passer de 800 à 1000 en janvier.
03:05 - Alors, sur les infrastructures, on va être saturé,
03:08 puisque quasiment on a le maximum de capacités de l'école qui va être atteinte.
03:13 On a des crédits pour améliorer et agrandir les salles de cours,
03:18 parce que, évidemment, la capacité d'accueil en nombre de lits, c'est une chose,
03:21 et la capacité d'accueil dans les salles de formation, c'est une autre.
03:25 Et on a un budget prévu pour ça, pour agrandir nos salles de cours
03:29 et augmenter nos capacités d'accueil dans la formation.
03:33 En Bretagne, 12 brigades vont être créées.
03:35 Trois dans le Finistère et les Côtes d'Armor,
03:37 deux dans le Morbihan et quatre en Ile-et-Vilaine.
03:42 - Tout à fait autre chose en Savoie et en Haute-Savoie.
03:44 Près de 350 communes peuvent désormais surtaxer les propriétaires de résidences secondaires
03:50 avec pour objectif d'apporter aux plus petites des communes
03:54 une recette fiscale complémentaire afin de renforcer le logement permanent
03:58 et d'aider les gens à rester au pays.
04:01 Regardez ce reportage de notre partenaire 8 Mont-Blanc sur place.
04:04 - Propriétaires de résidences secondaires, prenez garde,
04:08 la facture devrait être plus salée d'ici à un an.
04:12 Jusqu'alors, seules les villes de 50 000 habitants
04:14 dans lesquelles se loger était compliqué
04:16 avaient la possibilité de voter cette surtaxation.
04:19 Depuis août 2023, 2 263 autres communes se sont ajoutées au niveau national.
04:25 Des municipalités qui avaient jusqu'au 1er octobre
04:28 pour voter ce nouvel outil fiscal.
04:30 A Cluz, les élus ont décidé à la quasi-unanimité
04:33 de majorer cette fameuse taxe d'habitation sur les résidences secondaires.
04:37 - En termes de chiffres, effectivement,
04:38 ça va être impacté sur à peu près 500 logements
04:42 pour un montant total, puisque la taxe n'est montée qu'à 30%,
04:46 d'environ 63 000 euros.
04:48 Mais cette taxe-là, elle nous permet surtout de rendre incitatif
04:51 la réhabilitation des logements, voire pour les louer,
04:54 comme pour les logements vacants, effectivement,
04:55 puisque l'objectif de tout ça, c'est de pouvoir accueillir des habitants
05:01 sans forcément construire des logements et des bâtiments neufs.
05:03 - Les régions montagneuses et balnéaires
05:05 sont les principales zones concernées
05:07 par cette problématique de lit froid,
05:09 un phénomène qui impacte le nombre de logements disponibles sur le marché,
05:13 mais plus généralement, toute l'économie locale.
05:15 - Songez bien qu'une commune comme la Cluza,
05:17 une commune comme Meugève, perd des habitants de manière significative.
05:19 Donc on avait besoin d'avoir ce travail-là.
05:21 C'est justement ce que je recherche à faire,
05:22 non pas à freiner les résidences secondaires,
05:24 bien sûr, chacun est libre d'avoir une résidence secondaire,
05:26 mais bien se rendre compte que des résidences secondaires
05:28 dans des villages morts où il n'y a plus d'habitants,
05:30 ça n'a plus aucun sens.
05:32 Donc chasser la population locale qui va aller habiter ailleurs
05:35 parce qu'elle n'a plus les moyens de se loger,
05:36 c'est criminel, disons-le, pour la vie économique d'un territoire.
05:40 Et donc il faut envoyer un signal clair
05:43 que quand on est résident secondaire,
05:44 on doit prendre une charge plus importante
05:46 des dépenses locales par rapport à ceux qui vivent dans le territoire.
05:49 - Cette augmentation de la taxe d'habitation des résidences secondaires
05:52 pouvait s'étendre de 5 à 60%.
05:55 Une mesure attendue de longue date par les élus locaux,
05:58 à l'image de Chamonix.
05:59 Avec plus de deux tiers des logements qui sont des résidences secondaires,
06:02 représentant un total de 10 000 logements,
06:05 la mairie a voté une majoration de la THRS de 50%.
06:10 - Il n'y a pas qu'à Paris que la psychose de la punaise de lits fait rage.
06:14 À Montpellier, la Société de transport en commun
06:17 a dû faire appel à des renforts au poil.
06:19 En l'occurrence, trois chiens renifleurs de race working cocker
06:23 qui, au final, n'ont rien trouvé.
06:25 Regardez ce reportage de Tiffany N pour Via Occitanie.
06:29 - La star de l'opération détection, c'est lui, Tito,
06:32 working cocker de 3 ans.
06:34 A l'aide de sa truffe, il passe au peigne fin,
06:37 les véhicules à la recherche de la petite bête,
06:39 qui provoque des démangeaisons, rien que d'en parler de la punaise de lits.
06:43 - Les chiens qui font les punaises de lits ne font que les punaises de lits.
06:46 Sinon, c'est trop aléatoire pour les chiens.
06:49 Un être humain, c'est 20 000 molécules qu'on arrive à mémoriser.
06:52 Un chien, c'est un million.
06:53 Donc voilà, le chien doit détecter uniquement les punaises de lits et les vivants.
06:56 Alors au début, c'est la pugnacité du chien, c'est des chiens de chasse.
06:58 Donc on leur apprend à chercher une balle, en fin de compte, au départ,
07:01 qu'ils aient l'amour de leur balle.
07:02 Et en fin de compte, on réduit la grosseur de la balle au fur et à mesure,
07:05 jusqu'à temps que ce soit une petite tête d'épingle.
07:08 Et en fin de compte, après, on rajoute l'odeur qu'on veut lui injecter,
07:10 c'est-à-dire la punaise de lits, les explosifs, les stupéfiants.
07:13 Et une fois qu'il a le nez dessus et qu'il ne bouge plus,
07:15 on lui jette sa balle, c'est sa récompense.
07:17 - Après un premier passage, pas de marquage.
07:19 C'est positif.
07:20 Cela signifie qu'il n'y a pas de punaise de lits dans le véhicule inspecté.
07:24 Ce jour-là, ni lui, ni Roxane, passée avant lui dans d'autres bus,
07:28 n'ont flairé l'insecte qui s'invite un peu partout, bien malgré nous.
07:31 Pour vérifier qu'il n'a pas la truffe altérée,
07:33 une deuxième phase de test est réalisée,
07:35 avec des échantillons de punaise vivante, trouvés à tous les coups.
07:39 Test validé, tout le monde est rassuré.
07:41 - C'est la première fois qu'on fait une opération comme celle-ci.
07:44 Voilà, avec tout ce que nous avons entendu dans les médias
07:48 et tout ce qui circule sur les réseaux sociaux.
07:50 L'objectif, c'était de nous rassurer,
07:51 de rassurer aussi les habitants de la métropole
07:55 et tous ceux qui utilisent les véhicules de notre réseau,
07:59 et puis nos salariés.
08:00 Pour rassurer encore plus ses usagers,
08:02 la TAM précise également que ses différents bus et rames de tramway
08:05 sont nettoyés quotidiennement.
08:07 À ce jour, selon la Société de transport,
08:09 aucune punaise de lits n'a jamais été détectée.
08:12 - Installé à Troyes, le Marocinier Maison Jean Rousseau
08:18 a recruté 24 stagiaires
08:20 afin de leur apprendre les gestes nécessaires
08:22 à la fabrication d'accessoires en cuir haut de gamme.
08:25 Pour cela, ils suivent un parcours de formation interne à l'entreprise,
08:29 encadré par des formateurs et des maîtres artisans.
08:31 Le célèbre Marocinier prévoit de recruter et de former à terme
08:35 200 nouveaux collaborateurs pour son site de Saint-Savin.
08:39 Regardez ce reportage de notre partenaire sur place, Canal32.
08:42 - Si les 1500 à 3000 m² de la manufacture Jean Rousseau
08:47 seront opérationnels en janvier 2025,
08:50 la formation des futurs salariés a d'ores et déjà débuté ce lundi.
08:54 Au sein du parc du Grand 3, les 24 premiers stagiaires
08:57 entament un long cycle de formation.
09:00 - On sait qu'à l'issue de 400 heures de formation,
09:03 généralement on apprend uniquement les bases.
09:05 La manufacture Jean Rousseau s'est rendue compte
09:07 que pour atteindre cette qualité, on ne l'apprend pas à l'école.
09:10 Donc on a travaillé justement sur des talents par cours en interne.
09:14 Pour se dire artisan, aujourd'hui, il faut au minimum
09:17 entre 2 et 5 ans.
09:19 - Avant de donner leur forme à des bracelets
09:21 ou étui en cuir très haut de gamme,
09:23 ces apprentis artisans s'exercent à l'excellence sur du papier.
09:26 - On retourne à l'école.
09:28 Souvent, un cutter, on a tendance à le tenir à pleine main
09:31 pour pouvoir forcer dessus.
09:33 Alors que là, on va vouloir avoir de la précision,
09:36 on va tenir le cutter plus comme un stylo.
09:39 - Sélectionné grâce à la méthode recrutement par simulation,
09:42 certains apprentis n'ont aucune expérience dans ce domaine.
09:45 Manufacture Jean Rousseau les accompagne
09:48 en se basant sur d'autres qualités, leur dextérité et leur motivation.
09:52 - J'ai presque 10 années d'expérience dans le secrétariat médical.
09:56 La chance, c'est qu'on puisse nous former
09:59 et puis nous apprendre toutes les compétences nécessaires
10:02 pour exercer ce métier.
10:04 - C'est un peu un petit rêve d'enfance.
10:06 - Avantage du bassin d'emploi Troyens,
10:08 un tiers des apprentis ont tout de même une expérience
10:11 longue dans le secteur textile.
10:13 Notamment, 3 sont issus de l'entreprise Pause Café
10:16 qui a fermé ses portes en juillet dernier.
10:19 - J'étais responsable des achats-fournitures
10:22 à Savipol, toujours au même endroit.
10:25 Ça ne me change pas beaucoup justement en termes de parcours
10:28 pour venir travailler.
10:30 - Sans attendre la construction de la manufacture
10:33 pour monter en compétences.
10:35 A partir de janvier prochain, ces apprentis,
10:37 soutenus par des artisans, participeront à la production.
10:40 - C'est un peu un rêve de ferme.
10:42 C'est un rêve assez faible quand même,
10:44 qu'ils puissent échanger avec ces nouveaux artisans
10:47 et apprendre de leur expérience également.
10:49 - Manufacture Jean Rousseau prévoit de coordonner
10:52 des séances de recrutement chaque trimestre.
10:55 A terme, le site devrait employer 200 personnes.
10:58 - Et puis comme souvent dans cette édition,
11:01 je vous propose de découvrir des innovations
11:04 qui visent à améliorer notre environnement.
11:07 - Le site, un qualificatif pour réutilisation
11:10 des eaux usées traitées.
11:12 Un procédé spécifique qui permet de débarrasser
11:15 les eaux usées de leurs bactéries pour permettre
11:18 l'arrosage d'espaces verts ou de nettoyage de voiries.
11:21 Un reportage de la rédaction de Vosges Télévisions.
11:24 - Voilà une eau usée traitée qui ne devrait à l'avenir
11:27 pas repartir systématiquement dans le milieu naturel.
11:30 Nous sommes sur le site de la station d'épuration
11:33 de Tannoy-les-Vosges qui traite entre 1700 et 7000 m3 par jour,
11:36 tout en répartie à Chavelot, Ignet et Taon.
11:39 C'est une première pour une collectivité vosgienne.
11:42 On va expérimenter ici la réut, la réutilisation
11:45 des eaux usées traitées via ce dispositif technique
11:48 qui permet de pousser plus loin le traitement.
11:51 - Les eaux usées traitées des stations d'épuration
11:54 contiennent encore beaucoup de bactéries.
11:57 On ne le voit pas à l'oeil nu, mais elles ont encore
12:00 beaucoup d'agents pathogènes.
12:03 Aujourd'hui, on alimente le nouvel équipement
12:06 au débit de 10 m3/h.
12:09 - Cette eau surtraitée sera à disposition de la ville de Taon
12:12 qui acheminera des camions-citernes à des fins d'arrosage,
12:15 d'hydrocurage ou de nettoyage des voiries pour des besoins
12:18 estimés entre 6 et 8 m3 par jour.
12:21 - Dans la première fiole, l'eau usée telle qu'elle sort
12:24 de la station d'épuration, sans les matières,
12:27 débarrassée surtout des bactéries.
12:30 - Il fallait se lancer parce qu'on s'est rendu compte
12:33 l'année dernière, quand on n'avait plus la possibilité
12:36 d'utiliser l'eau pour arroser nos plantes,
12:39 pour faire les hydrocurages dans nos rucs,
12:42 qu'il fallait se préparer à long terme à d'autres usages.
12:45 Le stade Saillères, par exemple, quand il faut l'arroser
12:48 en été, c'est 50 m3/jour.
12:51 Là, ça commence à causer parce qu'on est encore
12:54 aujourd'hui dans du pompage nappe.
12:57 Quand on sera en capacité peut-être d'installer là-bas
13:00 des citernes, d'être en capacité à ce moment-là peut-être
13:03 même d'avoir des réseaux de transport un peu plus fluides
13:06 de cette eau, on aura optimisé.
13:09 - Un point d'étape sera fait à l'issue de l'été prochain,
13:12 période test, avant d'envisager l'extension de cette réut,
13:15 la réutilisation des eaux usées traitées dans d'autres
13:18 communes ou stations du secteur.
13:21 - Stocker nos données coûte cher en énergie et en impact
13:24 et le sud-ouest de Paris, le ministre de la transition
13:27 numérique a inauguré un data center éco-responsable.
13:30 Regardez ce reportage de notre partenaire sur place
13:33 de TV 78 dans les Yvelines.
13:36 - Avec une surface de plus de 10 000 m2, ce data center
13:39 s'inscrit dans la continuité de la souveraineté européenne.
13:42 Téléhouse l'a inauguré à Manil-et-Hamaut ce lundi 2 octobre
13:45 en présence du ministre de la transition numérique
13:48 et des télécommunications.
13:51 - Nous avons là un centre de données qui va être destiné
13:54 en priorité aux acteurs souverains, à des Dassault-Systems,
13:57 à des Thalès qui sont géographiquement assez proches
14:00 d'ici puisque nous avons un territoire qui est très numérique
14:03 et très fortement marqué par la souveraineté numérique.
14:06 - Fiouls végétales, absence de gaz frigorigène,
14:09 le data center se veut éco-responsable en mettant en place
14:12 des actions concrètes pour réduire ces émissions de gaz.
14:15 - Quand on émet du CO2, c'est notre responsabilité
14:18 de tendre vers le réduire.
14:21 C'est le cas pour les data centers qui consomment beaucoup
14:24 d'énergie, d'électricité.
14:27 Notre responsabilité, c'est de prendre ce sujet à bras-le-corps
14:30 et de mettre des actions concrètes qui permettent d'arriver
14:33 à zéro CO2 pour cette activité.
14:36 L'essence du numérique, c'est de décarboner l'économie.
14:39 C'est-à-dire de réduire les flux physiques qu'il y a sur Terre
14:42 et de les passer sur le numérique qui devient décarboné.
14:45 C'est ce qu'on essaie de remplir, cette obligation.
14:48 - En voulant contribuer à un avenir plus durable,
14:51 Téléhouse s'engage à atteindre la neutralité carbone d'ici 2026.
14:54 - Et puis elle s'invite de plus en plus dans l'alimentation
14:57 des Français. Petits fruits rouges, orangés de la famille
15:00 de la tomate, c'est la baie de Goji.
15:03 Des baies qui proviennent aujourd'hui essentiellement
15:06 du marché asiatique. Pourtant, dans l'Oise,
15:09 quelques producteurs français se sont lancés dans la culture
15:12 et l'Oise en a fait un des premiers à en faire.
15:15 - On lui prête des vertus millénaires telles que
15:18 la jeunesse éternelle.
15:21 - Regarde, là, il y en a.
15:24 - C'est la baie de Goji, petit fruit orangé de la famille
15:27 des tomates que Valérie cueille avec délicatesse.
15:30 - On choisit les bien mûrs, bien colorés, charnus
15:33 et bien orangés, vermillons, voire rouges.
15:36 - Je préfère cueillir avec la queue pour qu'elle se conserve mieux.
15:39 Comme ça, au frigo, on peut les garder une dizaine de jours
15:42 sans problème.
15:45 - Et pour le contrôle qualité, l'agricultrice peut compter
15:48 sur son fils.
15:51 - N'aie pas de kangourous, s'il te plaît.
15:54 - C'est super bon. Il n'y a presque même pas besoin
15:57 de les croquer.
16:00 - Originaire de Méditerranée, la baie de Goji s'est d'abord
16:03 exportée en Chine. 90 % des baies produites dans le monde
16:06 sont en France. C'est pour ça que Valérie décide d'en développer
16:09 la culture. Un pari sur l'avenir.
16:12 - La baie de Goji pousse très bien sur un sol calcaire.
16:15 Notre plateau Picard est très calcaire.
16:18 Avec le climat évoluant, on arrive à des taux d'ensoleillement
16:21 suffisants pour produire la baie de Goji.
16:24 - Connue pour ses qualités gustatives, la baie de Goji
16:27 s'installe de plus en plus dans le régime alimentaire
16:30 des Français. Contrairement aux idées reçues,
16:33 la baie de Goji est un peu plus fraîche.
16:36 - C'est comme tous les fruits, c'est meilleur frais,
16:39 il y a plus de vitamines, tous les bienfaits.
16:42 Le goût est plus savoureux.
16:45 C'est le fruit qui contient le plus de vitamines C au kilo.
16:48 Elle est aussi très riche en acides aminés.
16:51 - La France ne compte qu'une vingtaine de producteurs
16:54 de baies de Goji, d'où sa valeur. Pour des baies fraîches
16:57 et bio, il faudra compter en moyenne entre 80 et 100 euros
17:00 pour la baie de Goji.
17:03 - Retour en Corse dans ce journal afin de prolonger
17:06 la saison touristique. Le domaine Maestraci a mis en place
17:09 des visites de son vignoble. L'occasion pour le public
17:12 de découvrir la culture de la vigne en biodynamie.
17:15 Je vous propose d'écouter Camille Anaïs Raoult,
17:18 propriétaire du domaine, au micro de Paul Claret
17:21 et de Maë Poupard pour Télé-Payser sur place.
17:24 - Nous accueillons les gens entre 10h et 10h30.
17:27 Nous commençons la visite en leur expliquant un peu
17:30 l'historique familiale, en les faisant rentrer
17:33 dans notre petit monde et en essayant de leur faire partager
17:36 au mieux notre passion et notre vécu.
17:39 - Voilà si en métropole, l'automne s'installe.
17:42 En Martinique, la saison des croisières est lancée,
17:45 je vous le disais dans les titres.
17:48 Les touristes nord-américains ont débarqué dans la baie
17:51 de Fort-de-France. Avec plus de 240 arrivées programmées,
17:54 cette saison s'annonce prometteuse.
17:57 Embarquement avec Loïc Régis pour Via-TV sur place.
18:00 - La croisière est bien partie pour s'amuser
18:03 pour cette nouvelle saison. Ce matin, dans la baie
18:06 de Fort-de-France, le premier bateau a fait escale.
18:09 A son bord, des visiteurs nord-américains.
18:12 Ce couple de Québécois est à la recherche
18:15 de l'authenticité locale.
18:18 - On connaît la culture, l'histoire de l'île
18:21 et connaît les personnes d'ici aussi.
18:24 - La façon que les gens vivent, très importante.
18:27 Ensuite, on visite les églises, on visite les restaurants,
18:30 les choses culturelles.
18:33 - Un retour attendu par tous les professionnels
18:36 qui gravitent autour des croisières.
18:39 C'est le cas des excursionnistes.
18:42 Pour eux, c'est la meilleure période en termes d'activité.
18:45 - C'est une période qui est assez importante pour nous
18:48 parce qu'on fait un plus important chiffre d'affaires.
18:51 - Avec plus de 240 arrivées programmées,
18:54 cette saison s'annonce plutôt positive.
18:57 Le nombre de navires est en hausse, plus 20%
19:00 par rapport à l'année dernière.
19:03 - C'est la 2e saison après Covid.
19:06 L'année dernière, c'était la 1re saison.
19:09 Celle-ci sera encore meilleure puisqu'on attend
19:12 environ 240 escales sur la Martinique avec un potentiel
19:15 de plus de 300.
19:18 - Les mouillages auront lieu au Marin,
19:21 en Sdarley et Saint-Pierre.
19:24 La ville d'Arrêt d'Histoire se prépare pour ce défi
19:27 avec 32 escales.
19:30 - C'est vraiment un enjeu de territoire,
19:33 la portée de Saint-Pierre et que les touristes
19:36 puissent se déplacer sur toutes les villes autour.
19:39 C'est aussi un enjeu économique puisqu'on espère
19:42 que les touristes ne pourront pas se déplacer
19:45 dans les villes de Saint-Pierre.
19:48 - Le secteur semble redémarrer en fanfare.
19:51 Cette saison, dans le sillage de 2022,
19:54 devrait générer plusieurs dizaines de millions d'euros
19:57 à l'économie touristique.
20:00 - Les pompiers ont testé un protocole de sauvetage
20:03 des oeuvres d'art et objets du patrimoine
20:06 au coeur de l'abbaye de Lepaul aux Mans.
20:09 Le but de cet exercice est de tester le plan de sauvegarde
20:12 des biens culturels.
20:15 Ce document vise à inventorier toutes les oeuvres
20:18 qui sont présentes au sein de l'abbaye royale de Lepaul
20:21 et de définir des priorités d'évacuation
20:24 ou de sauvegarde sur site de ces différentes oeuvres.
20:27 - On ouvre une page de Sport dans ce journal.
20:30 Le compteur de l'artiste est le président de l'Association
20:33 des artistes de Lepaul.
20:36 On ouvre une page de Sport dans ce journal.
20:39 Le week-end dernier se déroulait la journée paralympique à Paris.
20:42 Alors comment les para-athlètes voient les Jeux paralympiques
20:45 de 2024 ?
20:48 Notre partenaire 20 minutes TV a posé la question
20:51 aux principaux concernés.
20:54 - Toute la journée, ils ont signé des autographes
20:57 et ils ont même pu échanger une partie de tennis de table
21:00 avec le président de la République Emmanuel Macron.
21:03 Depuis les 6 mois de leur JO, les athlètes paralympiques
21:06 ont définitivement gagné leur lettre de noblesse.
21:09 - On sent que ça change grâce à Paris 2024.
21:12 Mon handicap, c'est déficience intellectuelle.
21:15 Ce n'est pas parce qu'on a une déficience intellectuelle
21:18 qu'on ne peut rien faire dans la vie.
21:21 On peut faire plein de choses, faire du sport.
21:24 C'est une bonne chose pour moi.
21:27 - Yacine est à mobilité réduite et a bien reçu ce message.
21:30 Elle se déplace sur les rampes avec son fauteuil.
21:33 - Je pense que déjà, des JO, même quand ils ne sont pas
21:36 en France, ça motive.
21:39 Chez soi, au pied de nos monuments, nos habitations,
21:42 forcément que ça va créer des vocations.
21:45 - Mais le handisport manque de structures adaptées.
21:48 Selon Timothée Adolphe, médaillé d'argent du 100 m
21:51 aux Jeux paralympiques de Tokyo.
21:54 - On a des messages sur Insta de jeunes qui me disent
21:57 qu'on aimerait faire la même chose, mais qu'on n'a pas
22:00 de guide, de club.
22:03 On essaie d'aider, mais ce n'est pas toujours facile
22:06 de le faire à distance, en plus de nos obligations.
22:09 - Pour Paris 2024, un fonds vient d'être créé pour aider
22:12 les clubs à former leur personnel à la queue de joueurs
22:15 handicapés, comme Jeffrey Lamy qui guide Timothée
22:18 lors de ses courses.
22:21 - On a un peu professionnalisé le rôle de guide.
22:24 On a commencé à remplir ce rôle-là, alors qu'avant,
22:27 c'était plus du bénévolat ou des athlètes qui sont
22:30 sur la fin de carrière.
22:33 - Les para-athlètes français sauront sûrement susciter
22:36 cet engouement espéré. Ils avaient créé l'exploit
22:39 de doubler leur nombre de médailles entre les éditions
22:42 des Jeux paralympiques de Tokyo et de Rio.
22:45 - Dans vos kiosques, je vous rappelle la sortie
22:48 d'un numéro spécial du magazine "Le Point" consacré
22:51 à la question de logement. Jean-Luc Moudin,
22:54 maire de la ville rose, a pris le temps de répondre
22:57 en détail aux questions de Valérie Pfeffer et de Stéphane Thépeau.
23:00 L'hebdomadaire s'est aussi intéressé au pôle de compétitivité
23:03 Aerospace Valais et aux femmes inspirantes qui font
23:06 Toulouse aujourd'hui. Une édition spéciale à retrouver
23:09 chez vos marchands de journaux.
23:12 Et puis cette fin de journal, parce que Vincent Van Gogh
23:15 n'a pas seulement peint à Arles et à Paris,
23:18 mais aussi à l'Ouvert-sur-Oise.
23:21 - L'exposition "Ouvert-sur-Oise" se glisse dans le sillage
23:24 de l'exposition-événement du musée d'Orsay pour proposer
23:27 un parcours original sur les derniers voyages
23:30 du maître hollandais à l'occasion des 170 ans de sa naissance.
23:33 Une équipe de VO News a visité l'exposition pour nous tous regarder.
23:36 - Au château d'Ouvert-sur-Oise, c'est une invitation au voyage
23:39 aux côtés de Vincent Van Gogh que vous propose
23:42 cette toute nouvelle exposition.
23:45 Voyage à travers les derniers lieux parcourus par l'artiste,
23:48 Arles, Saint-Rémy-de-Provence, mais aussi Paris,
23:51 où Vincent a rejoint son frère.
23:54 - On a désiré ici reproduire la vue que Vincent Van Gogh
23:57 avait de cet appartement sur les toits de Paris
24:00 qu'il a reproduites à de nombreuses reprises.
24:03 Également un jeu de ces croquis qui sont évidemment
24:06 des reproductions ici, mais qui sont de très belles reproductions.
24:09 - Ouvert-sur-Oise est le dernier voyage de Van Gogh
24:12 L'artiste va y peindre 74 tableaux en 70 jours.
24:15 Une ville qu'il découvre grâce à son frère.
24:18 - Au moment où il décide de devenir artiste,
24:21 il échange avec Théo, son frère, qui va être son soutien
24:24 financier et affectif pendant toute cette période.
24:27 Et il dit "Théo, j'ai le mal du pays, le mal du pays des tableaux".
24:30 Il veut retrouver le pays des tableaux.
24:33 Il a tenté à ce moment-là pendant 4 ans de devenir prédicateur.
24:36 Il avait quitté le monde des tableaux puisqu'avant
24:39 il était marchand d'art. En tant que marchand d'art,
24:42 il avait lu des tableaux tout le temps, dont de nombreux tableaux
24:45 d'Overt-sur-Oise. Et donc retrouver ce territoire-là,
24:48 où il n'avait jamais mis les pieds physiquement,
24:51 mais qu'il connaissait par cœur à travers les oeuvres,
24:54 pour lui c'était un retour au pays des tableaux.
24:57 - Les toiles de Van Gogh présentées ne sont évidemment pas
25:00 des oeuvres originales, mais des reproductions à l'échelle
25:03 d'un réalisme plus vrai que nature.
25:06 - Le musée Van Gogh d'Amsterdam nous a offert
25:09 une série de 9 tableaux qui sont d'un réalisme vraiment bluffant.
25:12 Et c'est vrai qu'il faut un œil sacrément entraîné pour voir
25:15 la différence, y compris dans la pâte, les oeuvres sont en relief,
25:18 les couleurs sont parfaitement restituées,
25:21 et même les cadres d'origine sont reproduits.
25:24 - L'exposition se termine dans cette grande salle
25:27 de 300 mètres carrés, avec une projection immersive
25:30 émouvante à 360 degrés sur le séjour de Van Gogh
25:33 à Auvers-sur-Oise.
25:36 L'exposition Van Gogh, les derniers voyages
25:39 est à voir jusqu'au 29 septembre 2024
25:42 au château d'Auvers-sur-Oise.
25:45 - Voilà, c'est la fin de cette édition,
25:48 merci à vous de l'avoir suivie.
25:51 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition
25:54 du Grand JT des Territoires. Au revoir à tous.
25:57 ...